Petit retour sur le concept de division blindée
L’instrument
premier de ces « offensives à grande
vitesse » est la grande unité blindée dont les
contours ont été établis à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le fer de
lance est constitué par les bataillons de chars de bataille, mais aussi
puissants soient-ils, ceux-ci ne peuvent pas tout faire. Ils ne sont pas forcément
à l’aise dans certains terrains denses et doivent faire à des menaces multiples,
comme les chars ennemis bien sûr, mais aussi et peut-être surtout toute une série
d’ « anticorps » qui sont apparus depuis
l’origine des chars : canons de campagne, fusils antichars, canons
antichars tractés ou portés, roquettes à charge creuse lancées à l’épaule ou
depuis un aéronef, canons sans recul, puis bien sûr les missiles, à charge
unique, puis tandem, piloté puis guidés puis en « tire et oublie »,
tous annoncés comme devant « tuer le char ».
En
fait, s’il y a des grandes frayeurs, comme après les destructions de la première
force de chars française à Berry-au-Bac en avril 1917 ou après les combats d’octobre
1973 dans le Sinaï, le char a toujours survécu. Il a survécu par ses adaptations
propres d’abord : amélioration et poids du blindage d’acier, blindage
composite, réactif, défense active (radars de proximité et neutralisation des
projectiles), canon principal jusqu’au calibre 120-125 mm dans les années 1980,
armes secondaires anti-personnel, meilleure conduite de tir, etc.
Il
a survécu ensuite grâce à la coopération des autres armes. Dès 1917 en France,
on a un régiment — le 262e RI — qui est dédié à l’aide aux chars qui
eux-mêmes sont censés ouvrir la voie aux bataillons d’infanterie. En 1918,
chars et fantassins, qui évoluent tous au rythme de l’homme à pied sur le champ
de bataille, sont intimement associés avec des batteries d’artillerie et même des
avions d’infanterie. On imagine alors mettre tout ce monde sous acier et sur
chenilles en 1919 pour former des divisions cuirassées, lourdes et lentes mais
irrésistibles. La cavalerie, qui comprend comment des véhicules blindés plus
mobiles et alors donc légers, peuvent l’aider à remplir ses missions dans un
cadre industriel, développe de son côté le concept de division légère mécanique.
Le
char est forcément, comme sur les pions classiques de wargame, un arbitrage entre
attaque, défense et déplacement. Les « chars de bataille » qui
apparaissent pendant la Seconde Guerre mondiale, comme les T-34, Panther, Panzer
IV canon long ou les M4-Sherman, puis M-26 Pershing, constituent un bon
compromis d’engin apte à tout qui efface les distinctions d’avant-guerre. On
retrouve les mêmes caractéristiques dans les grandes unités dont ils font
partie, à côté d’une infanterie et d’une artillerie également blindées, et
souvent chenillées, entourées de petites unités complémentaires de
reconnaissance de véhicules rapides à roues ou de génie.
La
division blindée (DB), avec une grande puissance de feu, protégée par l’acier
et la coopération des armes, et d’une grande mobilité tant sur le champ de
bataille (mobilité tactique) que sur les routes (mobilité opérative), paraît
alors l’optimum de la fin de la révolution militaire industrielle commencée au
milieu du XIXe siècle. Cette DB 1945 est souvent partagée en deux régiments
ou brigades interarmes eux-mêmes partagés en kampfgruppen ou bataillons
eux-mêmes interarmes lors des combats.
Dans
ce cadre, l’infanterie mécanisée, motorisée selon l’appellation soviétique, ou
simplement blindée, avec ses véhicules et leur armement principal de bord –
mitrailleuse lourde ou canon-mitrailleur – et leurs hommes à pied fournit de nombreux
petits systèmes d’armes destinés au combat de précision à une distance moindre
de celle des tubes de chars. Les fantassins peuvent protéger, reconnaître des
positions délicates en avant ou sur les côtés des chars, organiser une ligne de
défense antichars car ce sont eux qui ont hérité des lance-roquettes et lance-missiles
légers, s’emparer et occuper des positions, et en fait faire plein de choses que
les autres ne peuvent pas faire comme par exemple prendre en compte les
prisonniers. L’infanterie blindée est l’huile d’une machine qui sans elle
casserait vite.
La
grande unité blindée paraît incontournable aux armées modernes, au moins pour
combattre en Europe sur un terrain plutôt ouvert et plein de routes ou de voies
ferrées et sous un ciel qui n’est pas complètement aux mains de l’ennemi. Il y
a cependant quelques problèmes.
Le
premier est que tout ce capital matériel coûte très cher. Du M4 Sherman au M1
Abrams, le coût d’acquisition d’un char américain a augmenté de 10 % par an en
monnaie constante. Il est probable que toutes les autres armées aient connu un
phénomène semblable, qui s’applique aussi forcément à tous les autres équipements
de l’unité. Comme les budgets d’équipements des forces terrestres n’augmentent
pas, loin s’en faut à ce rythme, et que les unités blindées sont considérées
comme indispensables, cela a eu forcément pour effet d’éliminer toutes les
autres, réduites à des spécialités de niche. L’armée française de 1989 ne comptait
plus que 15 petites divisions après mobilisation contre 105 quarante ans
plus tôt, dont six blindées-chenillés et six autres presqu’entièrement sous
acier à roues. L’Union soviétique n’échappe pas à ce phénomène de fonte, mais
grâce à un effort colossal elle dispose à la fin de la guerre froide d’un potentiel
de 165 divisions, toutes sous acier et souvent chenillées, des divisions
blindées aux divisions motorisées en passant par les unités d’infanterie navale
et aéroportées. La fin de cette guerre froide, le désarmement général, la professionnalisation
des armées et l’orientation expéditionnaire ajoutent encore une forte cure d’amaigrissement
tout en paralysant les innovations techniques. Les armées du XXIe siècle
sont toujours équipées de matériels majeurs conçus à de 1970 à 1990.
Le
second problème est une grande unité blindée, plus encore que les autres, nécessite
en parallèle du capital matériel de disposer d’un riche capital humain. La valeur
d’une division blindée est d’abord celle des hommes qui la composent. Le
capital matériel, C pour employer les termes économiques est multiplié par un
capital humain T (comme travail) qui réunit les compétences et la motivation
des hommes. Si C ou T sont proches de zéro, la valeur tactique de l’unité sera
également proche de zéro. On rappellera que si la supériorité numérique compte beaucoup au niveau d'une campagne militaire tout entière, les rapports de forces ne dépassent pas le 2
contre 1 sur les points de contact. Les résultats des combats de bataillons ne dépendent pas du nombre d’hommes,
mais de la manière dont ils utilisent les armes, et ces résultats sont souvent
déséquilibrés. Sur un point de contact, le très bon « gagne tout » face à un très mauvais, et
cela peut même se passer très vite si le très bon, ce qui par principe arrive le
plus souvent, frappe le premier.
Ces problèmes de design opérationnels posés, intéressons-nous maintenant à celui des forces qui manœuvrent en Ukraine (à suivre).
Du
design des unités blindées russes
Les
armées russes et ukrainiennes se sont également considérablement réduites en volume
par rapport à 1991, mais elles ont eu au moins la sagesse de conserver des matériels
en stock. Leur capital humain s’est effondré encore plus vite avant de remonter
avec une série de réformes, à partir de 2008 en Russie et en Ukraine après les
échecs de la guerre de 2014-2015.
L’armée
russe qui est engagée en Ukraine en février 2022 ressemble ainsi beaucoup en
volume, équipements et méthodes au Groupe de forces soviétiques
en Allemagne (GFSA) dont les forces de l’OTAN se demandaient comment il parviendrait à atteindre le Rhin en quelques jours. La première différence est
cependant que le GFSA et ses cinq armées était le fer de lance d’un ensemble
beaucoup plus imposant dont les armées seraient venues le renforcer. Cette
fois, le « groupe de forces russes en Ukraine » (GFRU) dispose de
neuf armées plus les deux des républiques séparatistes du Donbass. Chacune de ces
armées est cependant plus petite que celles de 1989 avec 15-20 000 hommes
chacune, soit l’équivalent d’une seule grande division ou corps blindé de 1945,
et surtout elles constituent toute la lance alors que le GFSA n’en était que le
fer. Une autre différence était que l’armée soviétique était mieux organisée.
Les unités de manœuvre du GFRU sont les brigades
autonomes ou les régiments des divisions blindées et motorisées. Et là, il y a
un nouveau problème. L’armée de Terre et les forces d’assaut aérien russes,
deux armées différentes, ont voulu conserver de la masse tout en se
professionnalisant. Les Russes n’ont donc jamais eu assez de volontaires pour
armer tous les postes et ont conservé la conscription pour armer un tiers d’entre
eux. Or, les conscrits ne peuvent être engagés à l’étranger hors guerre officiellement
déclarée, ce qui n’est pas le cas ici. Une brigade ou un régiment est donc
obligé de se réorganiser pour être engagé au combat avec entre 20 et 40 % d’effectif
en moins. Concrètement, on leur demande de constituer deux groupements
tactiques (GT). En février 2022, on en compte ainsi 128. Un GT est formé de 700
à 900 hommes, au moins au début. C’est de fait la réunion sous un même
commandement d’un bataillon de manœuvre et d’un bataillon diversifié d’artillerie.
Le bataillon de manœuvre type comprend une ou deux
compagnies de chars, deux ou trois compagnies d’infanterie motorisée sur véhicules
de gamme BMP (à chenilles) ou BTR (à roues) et une compagnie à 4 ou 5 véhicules
antichars. Le
design des véhicules et l’organisation des unités ont été conçus à l’époque soviétique
pour combiner une bonne capacité de
surmonter chaque résistance rencontrée et la vitesse opérative, c’est-à-dire la
possibilité d’avancer de 10 à 20 km/jour à l’intérieur du territoire
ennemi.
Les
véhicules sont taillés au plus juste. Les chars de bataille ex-soviétiques sont
plus légers d’une vingtaine de tonnes par rapport aux équivalents occidentaux. La
vie à l’intérieur d’un T-72 ou d’un T-80 y est donc également difficile, mieux
vaut ne pas mesurer plus d’1m 60, et même très dangereuse avec des obus placés directement
sous les pieds du tireur et du chef de char. Les véhicules de combat d’infanterie
BMP 2/3 ou BTR 82 ne valent guère mieux en termes d’ergonomie. Conséquence
également des petites dimensions des engins et du faible nombre de véhicules de
soutien, par ailleurs non protégés, le groupement tactique n’a guère d’autonomie
logistique et ne peut combattre longtemps sans être ravitaillé.
Les
unités sont organisées a minima avec des compagnies de combat de chars ou d’infanterie
à 10 véhicules. Les compagnies de chars n’ont ainsi que 30 hommes, puisque
les équipages sont réduits à 3 hommes. Les compagnies d’infanterie sont
commandées par un lieutenant ou un capitaine dans son véhicule. Chacune des
trois sections est réduite à trois véhicules et 29 hommes dont 23 seulement
débarqués qui forment trois petits groupes à sept. Le groupe n’est pas articulé
pour manœuvrer, mais simplement servir de base de feu antipersonnel et antichar.
D’une manière générale, il y a un décalage de niveau entre l’armée russe et les
armées occidentales. On demande à un chef de section russe ce qu’on demande à un
chef de groupe en France. La manœuvre de la section russe est limitée et sur un
petit espace. Là encore, comme les cellules tactiques sont réduites, quelques
pertes suffisent à affaiblir très vite l’ensemble.
Avec un maximum de neuf sections d’infanterie aussi
faibles et rigides dans un ensemble à 120 véhicules en moyenne, les GT sont
relativement rapides et puissants à grande distance par tous les obus direct et
indirects qu’ils peuvent lancer, mais rapidement épuisés et en panne, surtout
lorsqu’ils pénètrent dans des espaces denses. Et encore, on considère là que le
capital humain est à son maximum, il semble quand même que ce ne soit pas toujours
le cas, sauf peut-être dans les forces d’infanterie navale et surtout les
forces d’assaut aérien, et ce n’est pas un hasard, ces forces d’élite attirant
aussi les meilleurs.
Ces unités plus polyvalentes, puisqu’elles
peuvent être engagées par mer ou par hélicoptères, sont de fait également des
unités blindées équipées de véhicules de combat de type BMD. En résumé, c’est
une unité d’infanterie blindée encore plus réduite afin d’être aérotransportable.
Une compagnie d’assaut aérien (VDV) à 72 hommes comporte ainsi trois sections
sur trois véhicules BMD-4M à seulement 21 hommes. Le bataillon comprend
ses propres appuis avec une section de chars légers 2S5 et une section de mortiers
portés de 120 mm 2S9. À condition de disposer des moyens de transport, hélicoptères
lourds et avions de transport, et d’une supériorité aérienne locale, les 12 brigades
ou régiments d’assaut par air russes (environ 2 500 hommes à chaque fois),
constituent, avec les 4 brigades d’infanterie navale assez similaires, des
unités intéressantes. Leur mission est normalement d’accélérer encore l’offensive
à grande vitesse en s’emparant de points clés, en version légère héliportée ou
lourde avec véhicules en avant des colonnes blindées.
Pour être complet, chaque armée dispose aussi
souvent d’une brigade de 1 500 spetsnaz chargés de la reconnaissance et
des sabotages en profondeur et la 45e brigade de Forces spéciales est
censée faire de même au niveau opératif à partir du nord-ouest de Kiev. On va trouver
aussi rapidement quelques unités de la Garde nationale (Rosgvardia), normalement dédiées au maintien de l’ordre dans les
zones arrière et conquises, mais dont certaines unités comme les Tchétchènes
participent au combat comme infanterie légère, ainsi que des groupements de mercenaires
Wagner.
Pendant ce temps en Ukraine
Les structures ukrainiennes sont légèrement
différentes, malgré des équipements majeurs semblables. On compte 38 brigades
d’active ou de réserve, très diverses (blindée, mécanisée, motorisée,
montagne, assaut aérien, aéroportée) selon les dosages de bataillons de chars de
bataille ou d’infanterie de 300 à 400 hommes. L’artillerie ukrainienne est
bien moins volumineuse que celle de l’armée russe, aussi les Ukrainiens n’ont-ils
pas constitué des associations manœuvre-artillerie comme les GT russes mais
plus classiquement des bataillons chars-infanterie avec quelques appuis limités, souvent
des mortiers. La densité d’infanterie y est également plus élevée que dans les GT
russes. Les véhicules étant les mêmes que ceux des Russes, les compagnies
ukrainiennes, pour ce que l’on en sait ont aussi sans doute des mêmes caractéristiques.
Contrairement aux Russes cependant ces
bataillons de manœuvre sont plus cohérents puisqu’engagés directement
au combat et non restructurés en se séparant des conscrits. Un effort
considérable a également été fait avec l’aide des pays anglo-saxons pour constituer
un corps de sous-officiers plus solide que celui des Russes et mettre en place des
méthodes de commandement différentes, moins axées sur l’application stricte d’ordres
et de schémas et plus sur le fonctionnement décentralisé par missions. Avec un
effort de formation solide des réservistes, envoyés systématiquement sur le
front du Donbass, et beaucoup plus de cadres ayant participé aux combats de
2014-2015 que du côté russe, on peut en ajoutant une motivation générale indéniable
considérer un capital humain sans doute assez hétérogène, mais en moyenne
supérieur à celui des unités équivalentes russes.
L’armée de manœuvre peut s’appuyer aussi sur
un maillage de plusieurs dizaines de brigades de l’armée territoriale, de la
Garde nationale du ministère de l’Intérieur, dont la 4e de réaction
rapide (blindée) et d’un certain nombre de milices (Azov, DUK, Donbass, etc.), soit
un ensemble disparate et de valeur très inégale de bataillons d’infanterie
légère capables de compléter l’action des unités de manœuvre plus lourdes et
de tenir des zones denses.
Toutes ces forces ukrainiennes sont organisées par commandements régionaux et employées selon une stratégie qui se veut forcément défensive. Les Ukrainiens se souviennent de la destruction en quelques minutes d’un bataillon mécanisée à découvert le 11 juillet 2014 par les lance-roquettes russes, puis des défaites d’Ilovaïsk en août 2014 et surtout de Debaltseve en janvier-février 2015 face aux groupements tactiques russes renforcés de milices séparatistes et alors qu'à l’époque, l’aviation et les hélicoptères d’attaque russe n’étaient pas intervenus. Ils redoutent donc d’engager leurs forces sous les enveloppes des tirs russes à longue portée, mais espèrent pouvoir freiner, stopper et user les colonnes ennemies dans les terrains denses, fortifiés, forestiers et surtout urbains.
Voyons comment tout cela a fonctionné.
(à suivre)
Vous n êtes jamais aussi intéressant qu en nous éclairant sur les articulations entre théories et réalités du terrain. Néophytes que nous sommes votre apport est important pour comprendre les vérités du terrain ukrainien. merci
RépondreSupprimerDu coup, les ukrainiens vont gagner ?
RépondreSupprimerBonjour, je suis un rien surchargé par les information technique mais si j'ai bien compris les Ukrainien savait depuis leur echec de 2014/2015 comment contré l'armée russe, ou tout du moins c'est unité motorisé. Par contre ils savent qu'ils ne peuvent pas faire de contre offensive en pointes trop important ne pouvant mettre une structures de contre feu suffisamant protéger et efficasse si il avance trop. On en conclu donc que des unité offensive de prise de terrain doivent fonctionner de paire avec des unités défensives avec des unitée de remplacement de l'une ou de l'autre pour pallier au perte infliger par l'ennemie... Beaucoup de monde qui sont égélement obligés de se retirer si la logistique ne les abreuves pas de munitions et de carburant... En gros dans les deux camps il est plus facile de cassée des chars que d'avancée et conquérir ou reprendre du terrain... Mes condolehences à chacun des deux camps, cela implique en effet que chaque mettre carré pris ou replis nécéssite le sacrifice de nombreuses vies humaines. Salutation, Ludovic Melin.
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerj'attends avec impatience la suite de cette analyse fort intéressante.Merci.
Patrick Lariviere
+1 merci Colonel j'attends la suite qui devrait être plus facile à appréhender pour le néophyte que je suis.
SupprimerLe vent serait il en train de tourner avec les annonces de reprise de 50% de Sievierdonetsk par les ukrainiens et l'offensive vers Kherson ?
Le président Zelensky avait annoncé une période difficile ca incite à la prudence dans l'optimisme.
On voit et depuis un moment que le "point faible" des Ukrainiens c'est l'artillerie. En attente des armes occidentales de longue portée.
Et Poutine (1er, dit le petit) sent peut être cette nouvelle direction du vent qui annonce une accélération ce qui se traduit bien sur par le survol d'une centrale nucléaire, le bombardement d'un monastère historique etc ...
Ce qui est certain c'est que c'est aussi une guerre de l'information et surtout de la désinformation.
Pourine devrait penser plus souvent à Kadhafi
Bonjour, attention de ne pas tout mélanger, les ukrainiens et les russes sont engagés dans des combats de rues à Sievierdonetsk. Techniquement même si ils peuvent sans doute communiquer avec leur artillerie à l'extérieur de la ville et prendre pour cibles des unitées ennemies (si l'espaces le permets) en définitives les combats monopolises principalements des hommes et des femmes munis d'armes légères sans doutes plutôt dispersait pour éviter de se prendre une bombe thermobarique sur le crane, la c'est purement de la spéculation car pour le moment on "suppose" qu'elle sont utilisée par les russes. mais qu'elle que soit le camps, les russes ou les ukrainiens peuvent pas vraiment ce battres à coup d'artilleries ou de chars au milieux de la ville, ça va pour raser les batiments mais au finales un tas de débris ça peut aussi abrités un tireur avec un lance roquette. Ils ont peut être moins de hauteur mais au final le résultat et le même un véhicule qui se retrouve coincé sera très vite détruit par l'ennemie, et même avec des missiles téléguidées atteindres des cibles au milieux d'immeubles en ruine à part à bout portant, y a intérèt à soit être très chanceux soit être sacrément précis... cela dit je sous estimes peut êtres les capacitée des chars et artilleurs. Salutation, Ludovic Melin
SupprimerBonjour, pardon mais pendant que j'y pense, il y a une distinction qui me sembles importantes à donner suite à un précédent commentaire, il faut bien distinguer mariopole de Sievierdonetsk. Tout d'abord la population hormis les irréductibles y a était évacué, mariopole c'est très rapidement retrouver à plus de 100 km des force ukrainienne, un complexe militaire y avait clairement installer en vue d'une résistance prolongé, au mieux il y avait 3000 soldats ukrainien qui y séjournée encore quand on leur à ordonnée de se rendre. Sievierdonetsk et encre réaprovisionner en hommes et en armes par l'armée ukrainienne, sans parler de blockaus les ukrainien on eu le temps d'établir des abris et des passages pouvant résister au pillonnage de l'armée adverse, enfin apparement l'armée russe à relacher ça vigilance avec le retrait des armes lourdes ukrainiennes... Celle-ci ne manque pas d'usages au vue des multiples contre-attaques annoncées de l'armées ukrainniennes. Mais pour se battre à Sievierdonetsk elle ne sont pas vraiment nécéssaire au ukrainien! Pourquoi? On le répétes depuis le début du conflit les ukrainien ont été alimentait en armes anti-char et anti-aérienne, de plus l'une de leur priorité à était d'endiguer la circulation des véhicules énnemies et à n'en pas douter ont ne circule pas dans la ville comme sur une autoroute... Enfin les ukrainiens ont la motivation pour prendre des risques et se sacrifiée pour leur pays. J'avoue j'en rajoute un peu on peut aussi rajoutée qu'ils ont des drones et l'artillerie qui éventuellement peu les soutenirs depuis des positions ou leur réaprovisionnement poses moins de problèmes... Salutation, Ludovic Melin
SupprimerCher Ludovic,
SupprimerJe trouve que vos difficultés d'expression écrite et orthographiques nuisent grandement à la transmission de vos remarques.
Je ne saurais que trop vous conseiller l'usage d'un correcteur comme celui de word et de vous relire.
Je suis conscient du risque que je prends en vous disant cela que vous ne le preniez mal mais je souhaite vraiment vous comprendre
Salut Monsieur Anonyme! Alors si venant d'un biffin, le message ne fait pas juste et systématiquement le bon nombre de fautes de participe, il faut qu'il retourne faire ses classes!
SupprimerC'est sans doute hors sujets mais je m'escuse pour l'horthographe, cela n'à jamais été mon fort et m'a priorité et d'éviter d'oublier des mots ou des morceaux de phrase ce qui est déjà une difficulté puisque j'ai tendance à voir ce que je veux écrire plutôt que ce que j'ai écris, cela vaut pour une période de temps assez courte mais je ne vais pas atendre une demie heure ou deux heures pour envoyer mes déblatérations même si depuis que j'en ai pris conscience j'ai fait de gros progrès dans le domaine... Cela dit cela ne change pas grand chose pour la compréhension sauf en cas de grosse érreur syntaxique évidement mais comme je ne fait que transmettre les fruits de mais reflection( erronée ou juste cela reste à définir un commentaire dans le monde à rajoutée des combats d'artilleries au combats de rue par exemples...) et ne cherche pas à gagner un concours de français ça devrai aller. Au pire corriger à partir de la structure globale. Salutation, Ludovic Melin.
Supprimer:) ok juste prendre son temps
SupprimerL'engagement des conscrits russes à l'étranger ne peut pas se faire même avec une déclaration "officielle" de guerre.
RépondreSupprimerIls ne peuvent être engagés que pour défendre le territoire russe. Que la Russie mène une opération spéciale ou officiellement une guerre contre l'Ukraine ne changera rien.
Je vois beaucoup trop de personnes qui s'imaginent que la Russie se retiendrait et que si elle se déclarerait "en guerre" contre l'Ukraine elle libérerait des forces considérables, mais c'est faux, les russes n'ont pas une armée endormie en réserver qui viendrait tout bousculer. Elle n'a pas non plus les réserves pour équiper correctement ces unités.
Sortir les conscrits n'amènera pas plus de chars, plus d'avions, plus d'hélicoptères, plus de gens spécialistes à l'usage d'équipements complexes, ce seront des types qu'on mettra derrière un camion, faiblement équipé, faiblement soutenu à la manière des armées "séparatistes" du Donbass. Ils seront de faibles valeurs et amèneront des morts en nombre que la société russe n'acceptera pas sur la durée. D'où l'effort russe actuellement pour "sacrifier" des troupes de second rang comme ceux du Donbass, comme les tchétchènes, comme les types sous Wagner etc...
Les contractuels, ça passe encore, ils font leur "métier" mais les conscrits sont des gens forcés à faire la guerre et pour cela il faut que la raison soit vraiment pertinente pour éviter que ça se rebelle, que ça alimente une opposition, que ça déserte, que l'opinion public lâche.
Mourir pour capturer du terrain aux ukrainiens, ce n'est pas comme mourir pour défendre son territoire, cette réalité fait qu'aujourd'hui les ukrainiens ont logiquement un moral et un esprit de sacrifice que les russes n'ont pas sur le terrain. Un ukrainien encaissera bien plus le feu de l'ennemi qu'un russe et ceux qui pensent que les russes défendront ce qu'ils ont conquis de la même façon que les ukrainiens se trompent. Les russes ne feront pas de Kherson ou d'autres lieux des Marioupol bis, ils tiendront et quand ça lâchera, ils fuiront. L'usure n'est pas la même chez le défenseur que chez l'attaquant, gardons le à l'esprit quand on pense aux contre-offensives ukrainiennes ou le point de "rupture" russe est bien plus facilement atteignable.
Et surtout, les russes en pratiquant une guerre de bombardement et de terre brûlée on rendu aux yeux de l ukrainien moyen la défaite inenvisageable, du moins je le pense. L Ukraine est un pays avec de nombreux problèmes, de corruption, entre autres. Mais l avenir que la russie réserve a l Ukraine, au vu de la guerre atroce et impitoyable qu ils menent à probablement fait en sorte qu une défaite n est plus une option pour les Ukrainiens.
SupprimerBis repetita placent. ("L'expression se prête à l'ironie, dénonçant un locuteur qui aime à se répéter ou à répéter les mêmes erreurs".)
SupprimerAnonyme5 juin 2022 à 12:02
Du coup, les ukrainiens vont gagner ?
Répondre
Oui les ukrainiens vont gagner, même si cette éventualité est emmerdante pour vous et difficile de l'accepter, si vous voulez le lire et l'entendre, je peux l'écrire des centaines de fois.
SupprimerLe pire c'est que vous posez cette question dans l'idée qu'on n'y répondra pas car dans votre tête la Russie a déjà gagnée, aussi sûrement qu'il y a 3 mois vous nous racontiez comment les russes encerclaient et allaient prendre Kiev.
Personne n’est en mesure de prévoir l’issue du conflit, même les protagonistes. Un peu d’humilité serait bienvenue
SupprimerLes morts vont plus perdre que les vivants. En général.
SupprimerHonnêtement, je doute que ça soit seulement un problème de terrain... J'irais pas à la guerre pour une parcelle de terre. Par contre, pour me prémunir du fait de vivre dans une dictature criminelle ou tout n'est que corruption, la, c'est différent !
Supprimer"Les ukrainiens vont gagner" dans la dynamique actuelle du conflit. La Russie consume ses dernières forces dans un assaut sur Severodonetsk qui n'est pas si importante pour les ukrainiens, qui ne s'en servent que comme moyen de saigner à blanc l'offensive Russe. Et ensuite contre-attaquer, petit à petit, partout.
SupprimerMais ça, c'est le scénario sans surprise. Une guerre, sans surprises? Allons allons allons. Il y aura des surprises, et je ne sais pas dans quel sens elles feront évoluer la situation. Dans l'absolu, la Russie a encore assez d'artillerie pour gagner ce conflit, et si elle se met à mieux choisir ses objectifs, elle peur encore espérer. Mais pas avec sa stratégie actuelle.
@anonyme 21h33 ca veut dire quoi les ukrainiens vont gagner ? Qu’ils vont expulser les russes de tout le territoire qu’ils contrôlent ? Comment ? Vous nous parlez de Kiev, mais il n’y a pas eu de bataille à Kiev, les Russes sont partis tous seuls, tout comme il n’y a pas eu de bataille à Kharkiv.
SupprimerIl y a une vraie bataille à Sieverodonetsk, on verra qui en sortira vainqueur. Peut être qu’il n’y aura pas de vainqueur, les russes vont se replier, détruire les ponts pour empêcher la retraite des ukrainiens, puis avancer maison par maison comme à Marioupol.
Excellen, comme d'habitude. Merci de toutes les précisions et de la mise en perspective historique, Herr Oberst Doktor.
RépondreSupprimererreur : kampgruppen [Kampfgruppen]
RépondreSupprimerphrase peu intelligible : On rappellera que si dans le combat moderne les rapports de volume de forces comptent au niveau opératif, c’est-à-dire relevant de l’ensemble de la campagne militaire, ils ne dépassent pas localement le 2 contre 1. [Suggestion : On rappellera que si dans le combat moderne les rapports de volume de forces existent bien entendu au niveau opératif, c’est-à-dire relevant de l’ensemble de la campagne militaire, ils ne dépassent pas localement le 2 contre ].
Sans commentaire...
RépondreSupprimerhttps://www.statista.com/chart/27278/military-aid-to-ukraine-by-country/
La France, au niveau global, essentiellement au niveau financier, donne autant que l'Allemagne qui se débarrasse de ses stocks
SupprimerMacron vous expliquera que s'il livre si peu d'armes aux ukrainiens, c'est parce qu'il ne faut pas "humilier" les russes... En attendant, c'est nous, les français, qu'il humilie avec cette attitude et ces propos honteux.
SupprimerNotre président se vante de plusieurs milliards d'aide à l'Ukraine... Qui sont en réalité des fonds européens. Cette infographie semble en avoir tenu compte.
SupprimerJe ne sais pas ce qui est le pire... Le fait qu'on ait ce président là, ou le fait qu'on ait pas eu d'alternative à ce président là... Même Hollande à mieux compris la situation que lui.
"C'est nous, les français, qu'il humilie avec cette attitude et ces propos honteux."
SupprimerPersonnellement je me sens nullement humilié, vous voulez faire la guerre ? allez y, vous verrez, l'odeur du sang et de la merde n'est pas très agréable.
Et pourtant je déteste Macron !
Bruno
Au delà des points de vue politique qui sont tous respectables pour peu qu'ils soient argumentés, nous avons la chance d'être en démocratie.
SupprimerCe qui m'inquiète dans la position actuelle de notre Président de la République c'est sa cécité vis à vis de l'isolement de la France dans l'échiquier européen : il me semble que l'Europe est en train de se scinder en 2 entre d'un côté la France + l'Allemagne + l'Italie qui souhaitent négocier avec Poutine et les reste de l'Europe à savoir schématiquement les pays du pourtour de la mer Baltique (Suède, Norvège, Danemark, Finlande et pays Baltes) ainsi que les ex-pays du pacte de Varsovie qui eux ne veulent plus rien négocier.
A terme, c'est une position marginale en Europe qui nous attend avec le déplacement du centre de gravité européen vers l'Est du continent.
Notre intérêt c'est une France forte dans une Europe forte, et là on est en train de perdre le leadership.
Après je ne comprend pas cette idée selon laquelle il ne faut pas humilier Poutine : Poutine a entrainé la Russie dans une réalité alternative qu'il manipule comme il le souhaite. Poutine ne se sent pas humilié, il est juste parti dans un délire de puissance absolue comme un gamin de 2 ans qui fait un caprice pour tester ses parents. Si personne ne l'arrête, si personne ne lui pose de limite, il ne s'arrêtera jamais.
Enfin, j'analyse la Russie comme étant un état impérialiste dont l'éclatement libérerait pas mal de peuples opprimés à l'Est du Caucase.
Quelques liens :
https://www.bloomberg.com/opinion/articles/2022-06-01/is-breaking-up-russia-the-only-way-to-end-its-imperialism
https://www.aljazeera.com/news/2022/6/3/russia-losing-the-war-in-ukraine-and-uniting-the-west-analysts
https://desk-russie.eu/2022/05/20/lautre-offensive-russe.html
"A terme, c'est une position marginale en Europe qui nous attend avec le déplacement du centre de gravité européen vers l'Est du continent. Notre intérêt c'est une France forte dans une Europe forte, et là on est en train de perdre le leadership."
Supprimer-> Je vous rejoins totalement.
Si cette guerre pouvait "apporter" quelque chose, c'était dans la construction d'une identité, d'une vision commune, soit exactement ce qui fait défaut à l'UE depuis quelques dizaine d'années.
Le "couple franco-allemand" aurait pu profiter de la situation pour s'y placer avantageusement (sans forcément avoir besoin d'exagérer la rhétorique guerrière comme les anglo-saxons), au lieu d'apparaitre comme des alliés non fiables. C'est une erreur stratégique grossière qui provient d'un manque de vision politique (un banquier ne fait jamais un bon politicien).
Au lieu de cela, on assiste à un retour aux affaires, inespéré pour eux, des USA et UK (qui doit regretter d'en être sorti pour le coup). Wolfowitz doit jubiler...
En contrepoint du dossier tehnique du colonel Goya, une analyse géopolitique intéressante sur Diploweb, par deux journalistes tesidant
RépondreSupprimerLes Ukrainiens sont certainement très motivés pour défendre leur pays mais pour autant leurs troupes sont assez inégales elles aussi. Les meilleures unités reçoivent les meilleurs équipements et les autres doivent se débrouiller avec ce qu'ils ont, ou ce qu'ils n'ont pas. On a vu récemment des vidéos d'unités, essentiellement de gardes territoriaux, qui se plaignent et dont l'attitude relèvent quasiment de la mutinerie. Certes, ces unités ne refusent pas, dans l'absolu, de se battre mais elles refusent, d'une part, de le faire hors de leur zone géographique de recrutement (elles ont été constituées premièrement comme des unités de défense locales) et elles refusent, d'autre part, de le faire sans les équipement adéquats. Le problème des Ukrainiens c'est leur capacité à former et à équiper correctement des unités d'infanterie avant de les envoyer au casse-pipe. On a vu qu'avec la situation défavorable dans le Donbass, les Ukrainiens envoyaient en renfort tout ce qu'ils pouvaient... au grand mécontentement de certaines unités donc
RépondreSupprimerLes vidéos que vous avez vues sont celles des nationalistes pro-russes se battant depuis le Dombass.
SupprimerJ'ai posté ci-dessus le lien vers l'émission de Tv qui contenait ce reportage.
Vous n'avez rien compris ou vous êtes de mauvaise foi.
Bonjour,
SupprimerLes vidéos auxquelles vous faites référence ne sont pas, tout au moins quand je les ai visionné, authentifiées. Et donc rien ne prouve qu'elles ne soient pas de la propagande russe : par exemple l'authentification d'une vidéo de reddition de soldats ''ukrainiens'' au début du siège de Marioupol a montré que c'était une vidéo de propagande russe. Pour plus de renseignements sur la méthodologie utilisée pour authentifier une vidéo pour pouvez aller sur le site de Billingcat.
D'autre part, les ukrainiens envoient dans le Donbass les groupes de volontaires étrangers : les gars ont l'expérience du combat et en plus ils se sont équipés soit par leurs propres moyens soit via d'anciens soldats américains qui achètent le nécessaire aux USA.
Par contre je suis la zone autour de Kherson depuis quasiment le début du conflit, et maintenant que je commence à comprendre un peu mieux les trucs et bidules militaires, je m'interroge sacrément sur l'avancée aussi rapide de l'armée russe sur ce front : Kherson a été prise en une semaine alors qu'il suffisait de faire sauter quelques ponts pour stopper les russes. Avec mon mauvais esprit habituel, je pense que la hiérarchie militaire ukrainienne dans cette zone était de mèche avec l'armée russe puisque les ponts sont intacts.
Après la population semble être bien majoritairement opposée aux russes puisqu'elle manifeste régulièrement pour demander le départ des troupes d'occupation, des réseaux de résistance existent et agissent.
D'autre part, les images satellites de la zone suivies pour le compte des ONG spécialisées dans les Droits de l'Homme montrent que l'on doit s'attendre à des exactions de type Butcha.
Enfin, l'armée ukrainienne est pour le moment défavorisée dans sa contre offensive au nord de Kherson car l écosystème de type pontique n'a pas de zone boisée permettant de se cacher, on est sur une sorte de garrigue avec peu d'arbres pour donner une référence accessible, et que l'on a des plateaux avec jusqu'à 200 m de dénivelés avec bien évidemment l'armée russe sur les hauteurs.
D'après ce que j'ai compris, les ukrainiens attendent les Himars américains avec impatience pour accélérer leur progression.
Non, il y a eu aussi des vidéos de mécontentement de troupes ukrainiennes de retour de Severodonetsk qui étaient du même acabit il y a quelques jours (dans des reportages télé). Mais, de même que lorsque une porte-parole de l'armée ukrainienne s'alertait publiquement du bas moral des troupes, je me demande dans quelle mesure ce n'est pas une tactique pour pousser les Russes à la faute. Je veux dire, ça n'existe pas vraiment, une armée avec une telle liberté de parole ?
SupprimerComment pourriez-vous savoir à quelles vidéos je fais référence?! Il ne s'agit pas du reportage dont vous parlez et que d'ailleurs je n'ai pas vu (votre lien n'apparaît pas mais cela m'intéresserait). j'ai regardé la vidéo de la chaîne History Legends qui s'intitule "Ukraine Admits Heavy Losses in DONBAS". Cela semblait crédible.
SupprimerEl Pais annonce la fourniture par l’Espagne de Leopard 2A4 tirés de ses réserves. Les Ukrainiens seraient deja en formation sur des 2E.
RépondreSupprimerhttps://www.vududroit.com/2022/06/donbass-une-defaite-ukrainienne-previsible/
RépondreSupprimerje suis allé voir. Publié par Régis de Castelnau, soutien de Marine Le Pen ....
SupprimerIl n'a pas plus de compétences que moi pour juger de façon indépendante de la situation sur le front ....
Toutefois au vu de ce qu'il écrit :
"Nous avons bien fait car aujourd’hui, le ton change peu à peu, puisque l’analyse de la situation sur le terrain fait apparaître que la bataille décisive pour le Donbass va probablement sceller le sort de la guerre en faveur de la Russie et des Républiques populaires du Donbass. "
on peut douter de son impartialité. Notez le terme "République populaire du Dombass. Venant d'un soutien d'un PCF à ses débuts passé du côté de l'extrême droite, ca fait sourire ...
Il faut d'ailleurs noter, vu son pédigrée familial, un certain tropisme russe de la part de l'ex noblesse française à particule ....
Oui, c'est un simple billet de propagande sans la moindre légitimité par rapport au sujet. "Vu du droit", quelle rigolade! Il ferait mieux de commencer par évoquer le droit international.
SupprimerEt les commentaires sont effarants.
Effectivement peu de valeur ajoutée. On appréciera (entre autres) le passage sur les 'professionnels' russes face aux 'communicants' ukrainiens.. Comment ont-ils fait pour tenir plus de trois mois ces amateurs? Moi je me méfierais de tels arguments, ils peuvent facilement être retournés.
Supprimeren attendant : https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/jun/02/russia-economic-war-ukraine-food-fuel-price-vladimir-putin
RépondreSupprimer@Anonyme 16h22. Merci de la référence. Je me permets de copier le lien de ce à quoi vous faites allusion :
RépondreSupprimerhttps://www.diploweb.com/Ukraine-Quelles-perspectives-geopolitiques-et-strategiques-Entretien-avec-R-Gente-et-S-Siohan.html
En plus on y trouve cette très intéressante analyse de l'État de l'opinion russe et de son caractère un connais sable
https://www.diploweb.com/La-societe-russe-et-la-guerre-en-Ukraine-entre-silence-et-doutes.html
+1
Supprimer"Kleptofasciste" ? Effrayant
On comprend mieux le discours du président Macron de ne pas humilier la Russie, des fois qu'un de ces enragés confonde le bouton nucléaire avec la lumière de sa table de chevet
Anonyme (estran) a metro Goldwin mayer
SupprimerMerci d'avoir pallie mes faiblesses informatiques.
Outre l'intérêt de cette analyse qui nous fait comprendre bien des choses demeurant obscures sinon - et on n'a pas encore lu la suite - je signale au distingué lectorat de M. Goya que ce gros travail est mis à sa disposition à titre gracieux, ce qui, de nos jours mercantiles, est une élégance rare.
RépondreSupprimerMerci sincère à l'auteur.
Suite ... Diploweb.com
RépondreSupprimerAnonyme estran identifiable
Reportage vidéo de la journaliste de France TV Maryse Burgos sur l'utilisation de 3 Caesars en Ukraine ainsi que les résultats filmés par un drone.
RépondreSupprimerGuerre en Ukraine : on a suivi les artilleurs ukrainiens qui utilisent les canons Caesar livrés par la France
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-des-artilleurs-ukrainiens-utilisent-des-armes-francaises_5180191.html
Le commentaire de la journaliste indique que l’Ukraine disposerait de 18 Caesar, donc un nombre 3 fois supérieurs aux 6 évoqués souvent.
SupprimerMerci Intermittent pour le partage. Quelques remarques : le courage des journalistes qui filment pile à côté d'une cible prioritaire ; pour une unité de 6 canons, 80 pièces d'artillerie détruites en quelques jours, à ce rythme on peut se dire que la présence des 18 Caesars est significative ; une surprise de les voir tirer à seulement 17 km de la cible, je pensais que l'un des intérêts du Caesar était justement d'éviter ce genre de situations ; et le reportage montre bien le professionnalisme de l'armée ukrainienne, qui maîtrise une mise en oeuvre de matériel manifestement complexe. En tout cas bravo aux artilleurs UK d'avoir bouclé la formation en deux semaines, et merci à leurs formateurs français, s'ils nous lisent...
SupprimerLa Burgot, la "journaliste" de France 2 est bien connue dans le milieu où on la surnomme la fausse otage de Jolo...Elle a tendance à raconter n'importe quoi, pourvu que cela flatte s petite personne. Y compris le deguisement de la journaliste casquée avec Gilet pare balle quand tout le monde est en treillis-casquette..Elle fait le job de communicaiton pas de journalisme..Bien sur que les Caesars sont à plus de 18 km...Bien sur qu'ils sont 6 et bien sur que les ukrainiens ne diront rien même s'il y en a 18 un jour...les Ukrainiens sont en trainde r ecevoir de l'artillerie portée en masse de Slovaquie, de Pologne, d'Allemagne, des USA etde Grande-Bretagne...https://air-cosmos.com/article/augmentation-de-taille-pour-l-artillerie-ukrainienne-caesar-m270-himars-38102
SupprimerOn peut aussi se demander si le GFSA avait réellement la capacité à "traverser l'europe" en quelques jours comme le craignait les membres de l'OTAN !! Comment une armée d'appelé mal payé, mal nourri et mal logé aurait-elle pu se transcender dans un conflit d'invasion !! Nous n'aurons jamais la réponse mais au vu de ce qui se passe en Ukraine, on peut en douter !!
RépondreSupprimerUn général russe de plus (Kutuzov) tué dans le Donbass...
RépondreSupprimerhttps://www.lindependant.fr/2022/06/05/guerre-en-ukraine-un-general-russe-tue-dans-lest-de-lukraine-10340360.php
Briefing du ministère de la défense de Russie (05.01.2022) (publiée à 12h45 heure de Moscou sur vkontakte).
RépondreSupprimerLes forces armées de la Fédération Russe continuent l’opération militaire spéciale en Ukraine.
- Les missiles de précision longue portée aériens ont détruit sur le territoire de Kiev un chargement de tanks T-72 est-européens et d’autres véhicules blindés en train d’être remis en état dans un atelier de réparation ferroviaire.
- Des missiles de haute précision tirés depuis les airs ont détruit des entrepôts d’usines dans les localités de Kramatorsk, Druzhkova et Chassov Yar (DNR) où était remis en état du matériel des FAU endommagé par les combats. En outre, des centres de commandement des 81ème et 95ème brigades d’assaut parachutiste des FAU ont été touchés ainsi que 6 zones de concentration de personnel et de matériel militaires.
En conséquence de ces frappes ont été détruits : deux systèmes de missiles « Ossa-AKM » dans les secteurs de Cherkaskoyè (DNR) et Orekhov (oblast’ de Zaporizhzhia), deux véhicules lance-roquette multiples dans les secteurs de Korotych (oblast’ de Kharkov), trois dépôts de roquette et d’artillerie dans les secteurs de Mayak et Slaviansk (DNR) ainsi qu’un système radar de contre-batterie produit aux Etats-Unis « AN/TPQ-50 » dans le secteur de Seversk (DNR).
- L’aviation tactico-opérationnelle, l’aviation de l’armée ainsi que des appareils sans pilotes ont touché 3 postes de contrôle et de commandement, 65 zones de concentration de personnel et de matériel militaires des FAU et trois dépôts de munition. En tout, les frappes aériennes ont éliminé plus de 350 Nationalistes, et mis hors de combat 10 tanks et véhicules blindés d’infanterie, deux batteries de lance-roquette multiple BM-21 « Grad », neuf pièces d’artillerie et mortiers, 14 automobiles des FAU ainsi que, dans la garde de Konstantinovka une des citernes de carburant destiné au groupement de forces armées ukrainiens dans le Donbas, deux dépôts de munitions dans les secteurs de Bakhmut (DNR) et Loskutovka (LNR). Lors d’un combat aérien au dessus de la localité de Slaviansk (DNR), un appreil Mig-29 des FAU a été abattu.
- Les forces de défense anti-aérienne russes ont abattu dans le secteur d’Odessa un avion de transport militaire An-26 des forces aériennes ukrainiennes transportant de l’armement et des véhicules de guerre. Durant la journée ont été détruits 10 appareils sans pilotes dans les secteurs de Vidrozhdenya, Ryasnoyè, Svitogorsk (DNR), Kirovsk, Prudovka, Boroveniki, Varvarovka (LNR), Boltchyi Yar, Bolchye Prokhodi (oblast’ de Kharkov), Zazornoyè (oblast’ de Zaporizhzhia) et parmi eux, dans le secteur de Berezovky (oblast’ de Kharkov) un appareil sans pilote « Bayraktar TB-2 ». En outre, au dessus de la localité de Novogeorguiyevka (oblast’ de Mikolayiv), ont été interceptés deux roquettes « Totchka U » et dans les secteurs de Sukhaya Kamenka, Dolgenkoyè et Kamenka (oblast’ de Kharkov) trois roquettes tirées depuis un système de lance-roquette multiple « Uragan » ont été abattus.
- Les roquettes et l’artillerie ont touché 46 points de contrôle, 123 positions de tir d’artillerie et de mortiers ainsi que 498 zones de concentration de personnel et de matériel militaires des FAU.
En tout, depuis le début de l’opération militaire spéciale ont été détruits : 189 avions, 129 hélicoptères, 1114 appareils volants sans pilotes, 330 systèmes lance-missile, 3416 tanks et autres véhicules militaires blindés, 470 systèmes lance-roquette multiples, 1778 pièces d’artillerie et mortiers ainsi que 3419 véhicules militaires terrestres.
et vous avez oublié 43'000 soldats ukronazis tués (donc +100'000 blessés), on se demande contre quoi se battent les russes en ce moment, sûrement des bergers avec leur moutons et leur lance-pierre...
SupprimerMerci pour ces explications. Ceci dit je ne comprends pas un principe : l'armée russe est ultra mécanisée pour enfoncer les lignes de 10 à 20 km par jour.... Et il n'y a pas la logistique en conséquence. L'état major russe est naïf à ce point? Surprenant non?
RépondreSupprimerL'armée russe est une armée de defense. Ou du moins a été constitué sur les restes de l'armée soviétique qui l'était.
SupprimerLes unités sont prévues pour parcourir de grandes distances....sur un territoire ami, ou elle pourront se ravitailler directement. Pas pour parcourir de longues distances lors d'une invasion.
Merci mon Colonel pour cette page sur l'organisation des unités combattantes.
RépondreSupprimerLa deuxième partie de ce billet parlera t il de l'aspect crucial (en dehors du moral) des forces en présence ?
A savoir le renseignement, et comment voir à travers le brouillard de guerre ...
Dès la première heure d'invasion, toute la population a pu "tweeter" photos à l'appui les positions de nombreuses unités russes et les forces ukrainiennes ont pu ajuster avec cette masse de renseignement open source les retraits et des harcèlements "sur mesure".
En mai juin 40, les chars français et alliés disposent d'un blindage supérieur mais les allemands ont la radio "à tous les étages" et combinent dans toutes les dimensions, y compris dériver les pièces de canons anti aériens pour percer les blindages français car leurs panzer n'y arrivent pas.
Les ukrainiens, toujours dans cette première partie dérivent à leur tour ce renseignement civil et les drones pour faire avec peu, beaucoup.
Il y a un supériorité tactique d'ensemble côté ukrainien, quel ponts faire sauter et surtout quand (pas n'importe comment, cf Irpin et comment l'UAF a laissé rentrer le BTG puis détruit le pont de tête puis celui de queue pour piéger les forces).
Dernier point, la plan russe ne laisse pas aux officiers intermédiaires des initiatives et des options, ils ont une feuille de route, aller au point B, et quand il y a des points d'arrets, des pertes pour continuer à manoeuvrer, la logistique défaillante intervient et les unités sont laissées trop longtemps à l'abandon.
Les drones semblent jouer un grand rôle si le tireur a 10km du front voit en direct ses résultats ...
SupprimerIl semble que le "boucher de Syrie" Dvornikov ait été remplacé...Sacré turn over chez les généraux russes...https://fb.watch/dtl2oaL6n8/
RépondreSupprimerUn général de division Russe, Roman Kutuzov a été tué en LNR, près de l'autoroute Artemovsk-Lysychansk.
SupprimerUne carte très parlante pour expliquer la difficulté de la contre attaque dans la région de Kherson. Tout ce qui est en blanc est totalement à découvert, sans arbre. La vision satellite sur Google map montre une très grande zone de champs cultivés, de la ligne de front jusqu'aux zones urbanisées des bords du Dniepr, de Nova Karkhova jusqu'à Kherson.
RépondreSupprimerL'exacte opposé de la configuration de Severodonetsk. Deux cas d'école sur la pertinence ou non du char en zone de combat. Qu'en pensent les spécialistes ?
https://twitter.com/CanadianUkrain1/status/1533631548221710340?t=L32oqzlPlu2CzweMMCTpHg&s=19
Une analyse intéressante qui permettrait d'imaginer dans un avenir raisonnable une Europe de la Défense et peut-être de se passer du cadre politique de l'OTAN
RépondreSupprimerhttps://warontherocks.com/2022/06/bilateralism-and-minilateralism-are-europes-secret-strengths/
l'Europe de la défense me paraît être une absurdité. On est une union commerciale. Pas politique. l'Europe n'est pas foutu de prendre véritablement une décision commune, alors une décision militaire... ”lol” !
SupprimerEt puis vous imaginez laisser dans l'appareil décisionnaire des types comme un Berlusconi ou un Orban ? Autant y mettre directement Lavrov... Et à l'opposé, vous voyez à la même table des chefs de guerre qui comprennent tellement rien à la situation qu'en plein génocide, ils se soucient de ne pas "humilier l'ennemi" ?
Je regrette, mais l'Europe de la défense n'est pas possible sans un pouvoir central qui soit a la fois au dessus des pouvoir locaux et surtout qu'il ne soit pas constitué de la somme des pouvoirs locaux. Et on ne prend pas vraiment cette voie là.
Comme j'avais un peu de temps libre, je me suis livré à un petit résumé sur l'État des pertes russes la semaine dernière.
RépondreSupprimerJ'ai collecté les chiffres annoncés quotidiennement par le ministère de la Défense ukrainienne sur la semaine du 30 mai au 5 juin. Et je les ai comparé à la moyenne théorique en divisant le nombre total annoncé divisé par le nombre de semaines (que j'ai arrondi à 14,5 ) depuis le début du conflit.
Par exemple, sur la semaine du 30 mai au 5 juin, le Ministère. Def ukrainien annonce:
11+9+3+2+4+9+5 soit 43 chars russes détruits. Pour un total le 5 juin de 1381 chars détruits. Soit, divisé par 14,5, une moyenne de 95 chars par semaine. Ce qui nous donne (à la louche) 2 fois moins de chars détruits la semaine dernière.
Matériel semaine 30/06 moyenne Hebdo
depuis 24/02
Chars 43 95
APV 122 233
Artillerie 47 47
MLRS 4 14
Vehicules/ 114 162
Fuel Tank
UAV 44 38
Anti aircraft 2 6,5
J'ai laissé de côté les avions,hélicoptères et bateaux, ainsi que les équipements "spéciaux".
Il apparaît que sauf pour les drones (UAV) et l'artillerie ou l'on reste dans la moyenne, pour le reste les russes ont considérablement réduit leurs pertes hebdomadaires.
Reste à expliquer pourquoi.
Entre ce que j'avais écrit et la publication, les colonnes de chiffres se sont considérablement resserrées... Ça manque de clarté. Mais les chiffres sont bons.
SupprimerMouxi, soit moins d'armes chez les Ukrainiens soit moins d'armes russes mises sur le terrain. Au choix ou les 2.
SupprimerIl manque le nombre des blessés ou tués des 2 côtés, ce qui est en jeu dans des combats de fantassins dans des ruines urbaines comme en ce moment.
Suite..
SupprimerLa motivation ukrainienne soulignée par un intervenant plus haut peut compter beaucoup.
C'est mon souhait pour l'Ukraine.
HM
Briefing du Ministère de la Défense de Russie (06.06.2022), publié sur le mur vkontakte de la dite institution à 12h24 (heure de Moscou).
RépondreSupprimerLes forces armées de la Fédération de Russie continuent l’opération militaire spéciale en Ukraine
- Les missiles de précision longue distance tirés depuis les airs ont détruit une usine de réparation et de fabrication de véhicules blindés des FAU dans la localité de Lozovaya (Oblast’ de Kharkov). En outre des missiles de précision tirés depuis les airs ont touché 4 points de contrôle des FAU et 15 zones de concentration de personnel et de matériel militaire ukrainiens.
- L’aviation tactico-opérationnelle et l’aviation de l’armée ont frappé 73 zones de concentration de personnel et de matériel des FAU. En conséquence de ces frappes ont été éliminés ou détruits : 2 points de contrôle, plus de 150 nationalistes, trois dépôts d’armements d’artillerie et un dépôt de carburant dans le secteur de Kodema (DNR), 8 tanks et véhicules blindés, une installation de lance-roquette multiple BM-21 « Grad », une batterie d’artilerie de campagne, 10 véhicules militaires, ainsi qu’un système radar de contre-batterie produit aux Etats-Unis « AN/TPQ-50 » dans le secteur de Seversk (DNR) [Est-ce le même que celui déjà revendiqué hier ? c’est impossible à dire puisque ni le bilan des pertes d’hier ni celui d’aujourd’hui ne le mentionnent– NdT]
- Les forces de défense anti-aérienne russes ont abattu durant la journée un appareil MIG-29 des forces aériennes ukrainiennes dans le secteur de Slaviansk (DNR). De plus, 13 appareils sans pilote ukrainiens ont été abattus dans les secteurs de Yassinovata, Stavki (DNR), Volcheyarovka, Borovenki (LNR), Balakleya, Glubokoyè, Verbovka, Liptsy, Mikhailovka (oblast’ de Kharkov), Tokmak (oblast’ de Zaporizhzhia).
- Les forces d’artillerie et de roquettes ont frappé aujourd’hui 431 zones de concentration de personnel et de matériel des FAU, 7 points de contrôle et 34 pièces d’artillerie et mortiers sur leurs positions de tir. En conséquence de ces coups, ont été éliminés plus de 300 nationalistes, 10 tanks, 2 systèmes lance-roquette multiples « Grad », 17 véhicules militaires, 17 pièces d’artillerie et mortiers ainsi que trois dépôts d’artillerie et de roquettes dans le secteur de Gorlovki.
En tout, depuis le début de l’opération militaire spéciale ont été détruits : 190 avions, 129 hélicoptères, 1127 appareils volants sans pilotes, 330 systèmes lance-missile, 3424 tanks et autres véhicules militaires blindés, 473 systèmes lance-roquette multiples, 1795 pièces d’artillerie et mortiers ainsi que 3446 véhicules militaires terrestres.
Merci Monsieur Goya.
RépondreSupprimerCette analyse est impressionnante et nous fait comprendre bien des choses pas toujours évidentes ni décryptables étant donné l'importance de la propagande et de l'idéologie dans cette guerre, même s'il y a de fait un agresseur et un agressé. Dans vos interventions télévisuelles, vous ne pouvez pas aller si profondément dans l'analyse et merci de ce travail considérable. Pour ma part, je perçois une évolution très intéressante de vos analyses, lesquelles permettent de plus en plus de réfléchir à des scenarios et à des fins possibles du conflit, sans aucun parti pris de type idéologique ou fondé sur des suppositions non dites. On a bien compris qu'au rythme actuel, on ne devrait pas voir de changement brutal avant quelques mois.
Bien sûr , nous attendons avec impatience la suite... Qu'est-ce que donne cet état des lieux ?
Mais une question : les déclarations de décès, pertes, destruction, baissent depuis quelque temps. Ne serait-ce pas une indication d'affaiblissement de part et d'autre, ou d'attente, comme les Français en fin 1817 qui attendaient les chars et les Américains ? ...
Encore merci de ce travail.
Bravo à ces "petits" pays qui ne plient pas et appliquent les sanctions... l'Union fait la force. https://www.lematin.ch/story/la-russie-furieuse-apres-la-fermeture-de-lespace-aerien-a-lavion-de-lavrov-375819038407
RépondreSupprimerMerci pour ces précieux éléments ! Vivement la prochaine carte mentionnant les unités brigades ou divisions des 2 côtés. Épaté de la résistance fournie par l'Ukraine depuis le 24 février. Grande bravoure, opportunisme, adaptabilité. Une armée russe en revanche très en deçà deçà de ce à quoi je m'attendais.
RépondreSupprimerConcept inventé par les russes : le macroning ! Avec parmi nous le pauvre gars qui se met dans tous ces états quand ”L’excité qui fait office de ministre des affaires étrangères à Kiev vient d’insulter le gouvernement français”, le pauvre va finir par faire une attaque avec les russes...
RépondreSupprimerRetour de bâton a part, c'est bien la première fois que je ne donne pas complétement tort à la télévision russe...
https://www.lindependant.fr/2022/06/06/guerre-en-ukraine-quest-ce-que-le-macroning-ce-mot-invente-par-les-russes-pour-se-moquer-demmanuel-macron-10341894.php
tout est dit !
RépondreSupprimerhttps://www.vududroit.com/2022/06/ukraine-letrange-defaite-le-retour/
ensemble de l'article construit sur la citation et l'utilisation de Marc Bloch, alors que l'argumentation de de Castelnau se lit en filigrane comme une reprise d'un certain "je souhaite la victoire de l'Allemagne" (ici, la Russie).
Supprimersans compter l'excès d'importance donné à la France dans la responsabilité...
enfin bref, on a plus l'impression de le voir expliquer que notre esprit de jouissance nous a fait oublier que la terre ne ment pas, et ça, ce n'est pas du Marc Bloch.
donc, si tout est dit, c'est surtour sur la russophilie assumée de l'auteur.
lademilune
Texte de propagande d'un ridicule achevé reprenant sans filtre la dialectique du Kremlin et ignorant totalement que la guerre du Donbass a été initié par l'État russe en concomitante de l'annexion de la Crimée. Cette stupidité de prétexte ''néonazi'' a contaminé depuis l'ensemble de la classe politique russe qui l'emploie désormais dès qu'un pays se détourne de la Grande Russie comme le Kazakhstan : ''A place du traditionnel pèlerinage à Moscou, le président kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev, s’est rendu en Turquie pour signer des accords de coopération militaire (dont la construction d’une usine de drones d’attaque ANKA au Kazakhstan) et de développement de corridors logistiques (marchandises et hydrocarbures) contournant le territoire russe. Ce geste a ulcéré en Russie, inspirant une série de déclarations agressives, comme un appel à « dénazifier le Kazakhstan » venant d’un député du Parlement de Moscou.'' J'ai honte que certains de mes compatriotes jouent les '''idiots utiles'' pour un régime qui pense encore être impérial.
SupprimerOui, aux racines du defaitisme et de Vichy, la haine de soi. Nous portons les valeurs de la liberté et de la Democratie (aussi imparfaite fut elle) Il y a de quoi en etre fier. Mais pour l'auteur de cet article, seule la liberte des tyrans a disposer des peuples n'a de valeur juridique. Cette maniere de penser ne mene qu'a la seule meme impasse: la défaite honteuse.
SupprimerLa Biélorussie prévoit d'augmenter le nombre de forces armées à 80 000 - État-major général
RépondreSupprimerLe 104e jour d'opposition héroïque du peuple ukrainien à l'invasion militaire russe a commencé.
Comme indiqué dans le résumé du matin de l'état-major général, la menace de missiles et de frappes aériennes depuis le territoire de la Biélorussie reste dans les directions Volyn et Polissya. Dans le cadre de la création du commandement opérationnel sud, il est prévu d'augmenter le nombre de forces armées de la république à 80 000 personnes. L'acquisition d'unités militaires avec du matériel et des armes devrait être effectuée à partir des moyens techniques qui sont en stock.
Dans la direction de Seversk, l'ennemi n'a pas pris d'actions actives, aucun signe de création de groupes de frappe n'a été trouvé. Afin de démontrer la présence et d'immobiliser les forces de défense, il continue de détenir jusqu'à trois groupes tactiques de bataillons dans les zones frontalières des régions de Briansk et de Koursk. Depuis le territoire de la Fédération de Russie, des bombardements au mortier d'unités de nos troupes ont été effectués dans les zones des colonies de Khodino et Bolshaya Pisarevka, région de Sumy.
Dans la direction de Kharkov, l'ennemi concentre ses principaux efforts sur la tenue des lignes occupées, des zones frontalières au nord de Kharkov et sur la retenue de l'avancée de nos troupes. Conduit le minage à distance de la région dans le sens de l'offensive de nos troupes sur Rubizhnoye.
Dans la direction de Slaviansk, l'ennemi concentre ses principaux efforts sur la poursuite de l'offensive en direction des colonies d'Izyum et de Slaviansk. Il essaie de se diriger vers les colonies de Dolgenkoe et Dolina.
L'ennemi bombarde les positions de nos troupes dans les zones des colonies de Bazalovka, Brazhkovka, Grushevakha. Afin de clarifier la position de nos unités et d'ajuster les tirs d'artillerie, il effectue des reconnaissances aériennes à l'aide de drones.
Dans la direction de Donetsk, en plus des bombardements, l'ennemi a lancé des frappes aériennes à partir d'avions et d'hélicoptères. L'agresseur a concentré ses principaux efforts sur les directions Severodonetsk et Bakhmut.
Dans la direction de Liman, l'ennemi n'a pas mené d'hostilités actives. A lancé une attaque de missiles sur la colonie de Nikolaevka, à 4 km à l'est de Slaviansk.
L'ennemi continue de prendre d'assaut la ville de Severodonetsk, les combats se poursuivent. Nos soldats infligent des pertes à l'ennemi.
Dans la direction de Bakhmut, les troupes ukrainiennes ont réussi à repousser l'offensive ennemie en direction des colonies de Nagornoye, Berestovoye, Krinichnoye et Roty.
Afin de renforcer le groupement dans les directions de Popasnaya, Nikolaevka, l'ennemi redéploie des unités.
Dans les directions Avdeevka, Kurakhovsky, Novopavlovsky et Zaporozhye, l'ennemi n'a pas mené d'hostilités actives.
Dans la direction du sud de Buzh, l'ennemi concentre ses principaux efforts sur l'amélioration de sa position tactique, le maintien des lignes occupées, le réapprovisionnement en munitions, en carburant et en lubrifiants. Des hélicoptères ukrainiens ont attaqué des concentrations de forces ennemies dans la région de Kherson et des avions ont attaqué des dépôts de munitions dans la région de Mykolaïv. L'ennemi a perdu plus de 20 personnes et jusqu'à dix unités de matériel militaire.
RépondreSupprimerAfin de restaurer la position perdue, l'ennemi, avec le soutien de l'artillerie et de l'aviation de l'armée, a mené des opérations offensives en direction de Lozovoe - Belaya Krinitsa, mais n'a pas réussi. Pour clarifier les positions de nos troupes, l'ennemi a effectué une reconnaissance aérienne par drone.
Trois transporteurs de missiles de croisière basés en mer de type Calibre sont prêts à utiliser des missiles en mer Noire.
Au cours de la dernière journée, les défenseurs de l'Ukraine dans les directions de Donetsk et Louhansk ont repoussé dix attaques ennemies, détruit un char, trois systèmes d'artillerie, deux véhicules de combat blindés, une voiture et deux dépôts de munitions. Des unités de défense aérienne ont abattu deux véhicules aériens sans pilote de type Orlan-10.
Pr tous les lecteurs du blog qui ne connaîtraient pas Marc Bloch, le remarquable historien de l'école des annales, son instrumentalisation par l'auteur est une honte. Il mérite aujourd'hui d'être relu mais sans ce lien absurde avec un tropisme pro poutine
RépondreSupprimerLIONEL 13
et pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas le nom de de Castelnau, j'invite à aller voir la biographie de son très illustre grand-père https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_de_Castelnau , à qui cela ferait sans doute un drôle d'effet de voir un de ses descendants suivre un parcours quasiment doriotiste.
Supprimerlademilune
Lepen et Melanchon ont soutenu Macron contre les Ukrainien et l'ensemble de nos alliés (sauf Olaf) avec ses propos sur la Russie qu'il ne faudrait pas humilier... Encore une preuve s'il en fallait que ses propos sont complètements à côté de la plaque... Encore quelques ignominies russes, et peut être que notre benêt de président finira par comprendre contre quoi nous sommes en guerre...
RépondreSupprimerce que disent les Ukrainiens de l'identité Ukrainienne :
RépondreSupprimerhttps://theconversation.com/lidentite-ukrainienne-mais-quen-disent-les-ukrainiens-180190
Ukraine HhistoireS :
"Le discours du président ukrainien rejette catégoriquement l’approche de son homologue russe, qui affirme que « les Russes et les Ukrainiens forment un seul peuple ». L’État ukrainien n’est pas légitime pour Vladimir Poutine puisque, à ses yeux, toute l’histoire des relations entre les deux nations consiste en la lente formation d’un seul État-nation russo-ukrainien, auquel il faut ajouter également le peuple du Bélarus. Tandis que, pour V. Zelensky, « si c’était le cas, ce serait un drapeau aux couleurs jaune et bleu qui flotterait sur le Kremlin »."
" toute relation étroite avec la Russie entraîne à long terme la perte d’indépendance, la russification, la privation des droits des citoyens, l’exploitation économique, les catastrophes sociales et environnementales"
https://theconversation.com/les-reactions-ukrainiennes-a-la-reecriture-de-lhistoire-par-vladimir-poutine-168136
https://reseauinternational.net/la-france-fournit-a-lukraine-des-obus-a-sous-munitions-interdits-quelle-est-censee-avoir-detruits/
RépondreSupprimerSi quelqu'un a envie d'aller vérifier ce lien, je vous indique par avance qu'il sent le complotisme à plein nez, petit florilège parmi quelques articles :
Supprimer- Le Plan : documentaire choc révélant que la pandémie était préparée à l’avance
- Le GIEC a-t-il été créé par la finance mondialisée ?
- Bachar al-Assad : la Russie a rétabli l’équilibre international
- Ce qui se passe en réalité en Ukraine (Donbass et ailleurs)
- Lougansk : les forces ukrainiennes incendient les forêts et les cultures céréalières avant de se retirer
Bref, je ne vous fait pas un dessin : complot de masse, le covid est une illusion pour nous bâillonner, les vaccins nocifs, les médias nous mentent tous (sauf ceux qui écrivent ce que je crois), anti-Etats-Unis, pro-Russie et peut-être pro-Chine, oubliant les vols de céréales, les massacres, la guerre absurde de la Russie (qui n'est toujours pas une guerre d'après le pouvoir !) ou la situation épouvantable de la Syrie. Autre indice, le site nous propose de faire un don à peine arrivé (paradoxal lorsqu'on s'insurge contre le "système", non ?).
Comme ce n'est pas la première fois venant de Janus, j'ose le nommer troll. On peut avoir de très bonne raison d'être en colère ou désabusé sans être aveuglé. Sur ce, bonne journée et prenez soin de vous et de vos réflexions.
Déjà choisir Janus comme pseudo, ça en dit long .....
Supprimer@janus
RépondreSupprimerpourquoi tu postes sur une ancienne discussion ? pour enterrer quelque chose ?
"Créé anonymement en 2013, Réseau international (reseauinternational.net) est un site conspirationniste qui, selon NewsGuard, serait animé par un entrepreneur français d’origine mauritanienne du nom de Sy Abou, basé à Bordeaux."
https://www.conspiracywatch.info/reseau-international
on ment quand on essaie de refourguer quelque chose qui est invendable.
ce n'est pas ces propos que tu voulais recouvrir par une fake news ? :
ce que disent les Ukrainiens de l'identité Ukrainienne :
https://theconversation.com/lidentite-ukrainienne-mais-quen-disent-les-ukrainiens-180190
Ukraine HhistoireS :
"Le discours du président ukrainien rejette catégoriquement l’approche de son homologue russe, qui affirme que « les Russes et les Ukrainiens forment un seul peuple ». L’État ukrainien n’est pas légitime pour Vladimir Poutine puisque, à ses yeux, toute l’histoire des relations entre les deux nations consiste en la lente formation d’un seul État-nation russo-ukrainien, auquel il faut ajouter également le peuple du Bélarus. Tandis que, pour V. Zelensky, « si c’était le cas, ce serait un drapeau aux couleurs jaune et bleu qui flotterait sur le Kremlin »."
" toute relation étroite avec la Russie entraîne à long terme la perte d’indépendance, la russification, la privation des droits des citoyens, l’exploitation économique, les catastrophes sociales et environnementales"
https://theconversation.com/les-reactions-ukrainiennes-a-la-reecriture-de-lhistoire-par-vladimir-poutine-168136
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"Le président Poutine a envahi l’Ukraine en clamant qu’elle faisait partie de l’histoire de la Russie. Le même genre d’argument, dont l’emploi ébranle l’ordre international actuel, sous-tend celui des “droits historiques” que revendique la Chine dans les mers de Chine orientale et de Chine méridionale.
Pour mieux saisir le contexte, nous nous sommes entretenus avec l’historien chinois Ge Zhaoguang, lequel met en lumière les dangers de l’illusion qui perdure depuis l’ère impériale.[...]
"En tant qu’historien, ce que je peux dire sur l’actualité est limité, mais l’argument du président russe, qui prétend reprendre ce qui a été perdu, est irrecevable, même pour nous les Chinois. Si l’on suit la logique de M. Poutine, Vladivostok et Sakhaline [aujourd’hui dans l’Extrême-Orient russe], qui selon la position chinoise appartenaient à la dynastie Qing, devraient être rendus à la Chine [celle-ci se les est vu arracher respectivement en 1858 et 1860]."
https://www.courrierinternational.com/article/histoire-dans-l-inconscient-chinois-la-chine-reste-au-centre-du-monde