Franchir
un de ces seuils, de la confrontation à la guerre conventionnelle et de la
guerre conventionnelle à la guerre atomique, est toujours délicat. On s’engage
dans un nouveau vortex souvent incertain dans ses résultats, mais certain dans
ses coûts énormes et avec une grande difficulté à revenir en arrière. Approcher
un seuil, c’est approcher un objet à très forte gravité. La physique s’y déforme
et à force de s’approcher on peut franchir un point de non-retour. Notons d’ailleurs
que les forces présentes aux abords de ces deux seuils n’ont pas non plus la
même intensité. Approcher de la guerre conventionnelle équivaut à s’approcher d’une
étoile massive, c’est dangereux mais gérable, alors que de son côté la guerre
nucléaire est un terrifiant trou noir. On hésite donc encore plus à s’en
approcher, jusqu’à même – entre puissance nucléaires - éviter de franchir le
seuil précédent.
À
l’intérieur de ces espaces, les stratégies sont fondamentalement de deux types :
par pression jusqu’à l’émergence du résultat escompté et cela ressemble à du
poker, ou par une séquence d’actions où le succès de l’une d’entre elles dépend
du succès de la précédente et on pense évidemment dans ce cas aux échecs. La
première stratégie est largement cachée jusqu’au dénouement, la seconde se suit
sur une carte.
La
difficulté de compréhension de la crise actuelle est un mélange de tout cela. Il y a à
la fois une guerre — la Russie contre l’Ukraine — et une confrontation — la
Russie contre l’Alliance atlantique – précédente à la guerre en Ukraine (faut-il
rappeler ce qui se passe en Afrique ?) mais qui a évidemment pris un tour
beaucoup plus grave depuis. Par ailleurs, si la confrontation entre la Russie
et l’Alliance atlantique relève presque uniquement du poker (paquets successifs
de sanctions, accroissement de l’aide militaires en nature et volume, coupures
ou embargos, messages plus ou moins explicites via des sabotages, influence, etc.),
la guerre en Ukraine comprend un échiquier des opérations militaires posé sur
un tapis plus large où on joue aussi un poker plus sinistre encore que celui
auquel nous jouons puisqu’il tue. C’est dans le cadre de la confrontation que
nous aidons l’Ukraine dans sa guerre, sans vouloir pour autant franchir le seuil
de la guerre et les Russes sont dans la même posture.
Ce
n’est pas nouveau. Alors que les États-Unis soutiennent le Sud-Vietnam et font
la guerre au Nord-Vietnam, l’Union soviétique apporte une aide militaire
massive au Nord. Quelques années plus tard, les rôles sont inversés et c’est l’Union
soviétique qui fait la guerre en Afghanistan et soutient les régimes éthiopiens
ou angolais tandis que les Occidentaux, cette fois unis, s’y opposent. Dans les
deux cas, Soviétiques et Occidentaux ne s’affrontent pas directement militairement.
A
ce stade de l’affrontement actuel, la confrontation russo-occidentale prend de
l’ampleur. On est passé aux sabotages économiques non revendiqués, y compris peut-être
récemment sur le réseau ferré allemand. Il s’agit toujours pour les Russes, à
court terme d’ébranler les opinions publiques occidentales et surtout
ouest-européennes, dans leur conviction à soutenir l’Ukraine « au nom de la paix ». Privé de soutien l’Ukraine
aura beaucoup de mal à poursuivre le combat. Mais il faut bien comprendre et le
discours de Vladimir Poutine le 30 septembre a été clair, que la rupture
est désormais consommée et qu’un nouveau rideau de fer est tombé. Le régime
russe nous a déclaré une confrontation permanente. Même si on décidait d’arrêter
l’aide à l’Ukraine, la lutte continuerait.
Dans
la guerre en cours en Ukraine, les choses ont moins bougé sur l’échiquier cette
semaine que les précédentes. Dans la bataille de Kherson, les forces russes ont
rétabli une ligne de défense cinq kilomètres au sud de l’axe Davydiv Brid-Dudchany
et la poche n’a pas bougé. Les frappes d’interdiction et le quasi-siège de la
tête de pont se poursuivent. Dans la bataille du nord, les Ukrainiens ont
ralenti dans leur progression vers Kreminna et Svatove, consolidant leur
position entre Lyman et la rivière Oskil. Les Russes de leur côté, poursuivent des
petites attaques à l’ouest de la ville de Donetsk et au sud de Bakhmut, où ils
se sont emparés de plusieurs villages. La ligne sud Zaporijia-sud Donetsk n’a
pas bougé. Les forces ukrainiennes consolident, digèrent leurs victoires et
reconstituent ou relèvent leurs forces usées par plus d’un mois de combats
ininterrompus. Ce ralentissement est mis à profit par les forces russes pour
tenter de rétablir des lignes de défense plus solides. Nul doute cependant que
les offensives ukrainiennes vont reprendre rapidement dans les mêmes secteurs nord
et sud car ils ont encore beaucoup de potentiel de succès stratégiques :
la prise du carrefour de Starobilsk livrerait tout le nord de la province de
Louhansk, les libérations de Lysychansk et Severodonetsk annuleraient tous les
succès russes des trois mois de guerre de tranchées, la destruction de la 49e armée
sur la tête de pont rive droite du Dniepr serait un coup très dur aux forces
russes et la conquête de Kherson serait une victoire majeure. Mais il n’est toujours
pas exclu, si les Ukrainiens en ont les moyens, qu’une troisième offensive soit
également portée en direction de Mélitopol.
Face
à ces menaces, les marges de manœuvre russes restent limitées, comptant sur les
pluies d’automne et la neige de l’hiver pour ralentir les mouvements et donc en
premier lieu ceux des Ukrainiens, puis sur l’arrivée de renforts mobilisés. Le
problème, pour rester dans la métaphore échiquéenne, est que les Russes n’ont
que des pions à envoyer sur l’échiquier là où les Ukrainiens dominent en nombre
de pièces et continuent à les renforcer voire en fabriquent de nouvelles. Si la
boue de novembre peut effectivement ralentir les opérations, le froid hivernal
ne les interdit pas et vu comment les forces russes semblent être équipées pour
l’hiver (un comble et un nouvel indice des défaillances du système) il est
possible que cela les pénalise encore plus que les Ukrainiens. Un autre expédient
réside dans l’implication biélorusse. Le président Loukachenko louvoie depuis le
début de la guerre entre son obéissance obligée envers Vladimir Poutine et le
risque de profonde déstabilisation interne que provoquerait une entrée en
guerre de son pays. Il a donc une stratégie de limite de seuil, offrant tout ce
qu’il est possible de faire pour aider l’armée russe — l’utilisation de son
sol, le pillage de ses équipements, le maintien d’une menace de fixation à la
frontière ukrainienne — sans entrer en guerre. Peut-être y sera-t-il obligé,
mais son armée est une « armée Potemkine » qui serait sans aucun doute battue par l’armée ukrainienne
actuelle. Le sacrifice des Biélorusses soulagerait un temps les Russes mais au
prix d’un ébranlement de la Biélorussie aux conséquences très incertaines. Au
bilan, il n’est du tout certain que ces nouveaux éléments militaires puissent inverser
la tendance sur l’échiquier, mais ils maintiennent l’espoir pour le camp russe.
Cela
permet aussi peut-être de gagner aussi du temps dans l’autre champ de la guerre,
celui de la pression sur le tapis. L’attaque ukrainienne dans la nuit du 7 au 8 octobre
contre le pont de Kerch qui relie la Crimée à la Russie, détruisant un axe
routier sur deux, endommageant la voie ferrée et fragilisant l’ensemble, est à
la limite entre les deux champs et ce sont les meilleurs coups. On peut en
effet la considérer à la fois comme un moyen d’entraver la logistique des
forces russes dans le sud de l’Ukraine, en préparation peut-être d’une nouvelle
offensive, et comme un affront à Vladimir Poutine dont c’est le grand œuvre. Peu
importe la méthode employée, c’est une opération clandestine d’autant plus remarquable
qu’elle a réussi à percer un réseau de protection très dense et très vanté, ce
qui ajoute encore à l’affront.
Un
tel acte ne pouvait rester impuni alors que la « guerre
des tours (du Kremlin) » semble se réveiller entre
les baronnies sécuritaires russes — FSB, SVD, GRU, le ministère de la Défense,
la Garde nationale, le groupe Prigojine, Kadyrov — et que l’action même de Poutine
semble contestée au sein même du petit Politburo du Conseil de sécurité, Nikolaï
Patrouchev en tête. Les représailles ont pris la seule forme possible : par
une intensification forte de la campagne de frappes arrières. En faisant feu de
tout bois, missiles en tout genre, drones, roquettes pour les zones proches du
front, il s’est agi de frapper le maximum de villes afin d’avoir le maximum d’impact
psychologique, sous couvert de frappes sur les infrastructures. Les avions de
combat sont toujours autant étrangement absents de cette campagne qui ressemble
quand même beaucoup à celle des armes V allemandes, V comme vengeance mais aussi
comme tentative désespérée de faire craquer la population ukrainienne et donc
ensuite l’exécutif. C’est un espoir fréquemment caressé depuis la Première
Guerre mondiale avec les raids de Zeppelin sur l’Angleterre ou les
bombardements de 1918 sur Paris par les canons longs allemands, mais toujours
déçu à moins de l’accompagner d’une victoire ou au moins d’une grosse menace
sur l’échiquier terrestre. À destination des faucons russes et de la population
ukrainienne, cette escalade sinon en nature mais du moins en intensité de la
campagne de frappes a aussi des effets contradictoires sur les opinions publiques
occidentales, entre soutien accru à l’Ukraine et faux « discours de paix » de la part du parti prorusse
On
verra si les Russes ont la volonté et les moyens de poursuivre cette campagne
de frappes à haute intensité. Faute de missiles, peut-être seront-ils obligés d’y
intégrer les forces aériennes qui risquent alors de subir de gros dégâts face à
la défense antiaérienne ukrainienne. Dans tous les cas, il y a urgence pour les
pays occidentaux à aider les Ukrainiens à gagner par le sol la bataille du ciel,
par souci humanitaire mais aussi pour contribuer à détruire deux atouts militaires
russes : leur force de missiles (dont on rappellera qu’ils peuvent porter
des armes nucléaires) déjà très amoindrie et leur force aérienne, encore préservée.
C’est encore un domaine où par facilité et petite économie, la France s’est
largement désarmée mais elle possède, comme les canons Caesar dans l’artillerie
sol-sol, quelques dizaines d’objets artisanaux de luxe comme les missiles Aster 30,
qui seraient très utiles dans cette bataille.
En résumé, avec les annexions des territoires conquis, la mobilisation partielle, l’implication biélorusse accrue, la campagne accrue de destruction de l’économie ukrainienne et les frappes de vengeance, Vladimir Poutine tente de compenser une dynamique militaire défavorable dans la guerre en cours. Avec la pression énergétique, avec l’aide de l’OPEP qui augmente le prix du pétrole, la campagne d’influence, peut-être la réalisation ou la menace de sabotages et d’autres surprises qui viendront sans doute, il tente également de reprendre l’initiative dans la confrontation avec l’Occident tout en restant sous le seuil de la guerre. C’est au moins autant d’espoirs pour lui et tant qu’il y a de l’espoir, on ne pense pas à utiliser d’armes nucléaires.
Merci mon Colonel. C'est comme toujours passionnant. Et je salue la très belle métaphore astrophysique!
RépondreSupprimerMerci, Colonel, pour ce travail de réflexion stratégique, mis à disposition de la communauté francophone !
RépondreSupprimerExcellent commentaire, comme d'habitude.
RépondreSupprimerLes forces recoivent 22 himars supplementaires et des munitions anti personnels.
La pression va redoubler sur les lignes de front. Plusieurs videos recentes montrant la destruction de groupes blindés russe par himars ou MLRS.
200.000 hommes de plus sans tanks modernes ni aviation en soutien..Ca va tourner au carnage.
Certains analystes disent que c'est l'escalade par le sang pour justifier l'emploi d'armes nucleaires.
3 rampes de sortie, selon moi . Mutinerie de l'armee russe , coup d'etat, nucleaire.
La defaire militaire est actée.
Mais la conclusion est encore a venir
Slava Ukraini
18 HIMARS supplémentaires déjà validés par Washington (https://www.wsj.com/articles/himars-transform-battle-for-ukraine-modern-warfare-11665169716) et deux MARS II (equivalent DE https://eurasiantimes.com/formidable-trio-germany-supplies-mars-ii-mlrs-to-ukraine/), vu les dégats faits avec les 16 initiaux, il va falloir courrir bien vite côté russe pour pas se faire eparpiller....
SupprimerC'est l'escalade par le sang pour tenir à tout prix. Un front gelé serait une victoire pour Poutine dans le contexte actuel.
SupprimerSorrz pour le *courrir* typo :)
SupprimerIl n'y a plus de victoire possible pour Poutine.
SupprimerMerci, ces informations sont appréciées.
SupprimerMême si l'on pense que la Crimée fait partie de l'Ukraine, il a beaucoup de questions à se poser
RépondreSupprimerQuelle est la proportion des pro-russes et sont-ils prêt à combattre ?
Comment l'armée ukrainienne sera reçue ?
Comment réaliser la reconquête sur le terrain sans frapper trop de civils ?
Faut-il négocier un retrait des russes avec la possibilité d'un referendum sous contrôle international dans le futur ?
Cal
OSEF
SupprimerLes autorités ukrainiennes ont déjà fait allusion que la question de la Crimée ne serait sûrement pas réglée sur le terrain mais diplomatiquement.
SupprimerLe problème restera le même dans le Donbass, sauf emigration massive. Une eventuelle reconciliation sera un long et difficile chemin.
SupprimerFritz
Voir mon commentaire plus bas sur une éventuelle déclaration d’indépendance de la Crimée ?
SupprimerMerci pour ce nouveau POST très intéressent !
RépondreSupprimerMerci pour votre travail. Merci aussi de rappeler cette évidence que beaucoup ne veulent pas comprendre (pour des raisons diverses) : "Mais il faut bien comprendre et le discours de Vladimir Poutine le 30 septembre a été clair, que la rupture est désormais consommée et qu’un nouveau rideau de fer est tombé. Le régime russe nous a déclaré une confrontation permanente. Même si on décidait d’arrêter l’aide à l’Ukraine, la lutte continuerait."
RépondreSupprimerOui c'est une phrase très importante. Même si on a tous envie que ca s'arrête, faire la "paix" ne serait qu'une pause et peut-être pas le meilleur move au vu des rapports de force actuels.
SupprimerJ'aime un peu moins la conclusion-arretons de parler de nucléaire ca fait le jeu de poutine !- même si je la comprends comme un message aux journalistes type Haim et Rochemachin "pas d'apocalypse prévue cette semaine il se passe des tas d'autres choses"
BB
La vérité c’est que nous avons été aveugles depuis 20 ans. La parenthèse enchantée des années 90 s’est terminée et la Russie est redevenue ce qu’elle était avec la frustration d’avoir perdu son empire! Honte à nous et honte à nos dirigeants aveuglés par l’argent facile venant de l’est..,
Supprimer"La vérité c’est que nous avons été aveugles depuis 20 ans. " C'est sans doute vrai et certains paris ont été perdus, mais le futur n'est pas prédéterminé non plus (au niveau des affaires humaines). D'autres décisions auraient pu être prises, même en février 2022.
Supprimer@Anon 12:41: C'est pour moi l'un des graves problèmes de la dérégulation, du "libre marché" et de la sacro-sainte compétitivité: "Si je n'achète pas mon gaz aux Russes, si je ne vends pas mes armes aux Saoudiens, si je n'achète pas mes équipements de télécoms aux Chinois, etc., mes concurrents le feront et je ferai faillite."
SupprimerEn effet seuls les gens voulant fermer les yeux n'ont pas vu ce qu'était Poutine. Dés le début, il a toujours utilisées les méthodes les violentes, il a fait assassiner les opposants, les tchétchènes, tout ce qui passaient par là. Les gens n'ont rien voulu voir parce que cela les arrangeait bien. Maintenant il faut se rappeler des années 90, de la fuite des stocks d'armement orchestrée par la mafia russe. Tous les services de renseignement pistaient les armes nucléaires et s'imaginaient en retrouver en Lybie ou en Iran. Les gens ont pensé que Eltsine était un alcoolique dilettante et que Poutine allait remettre de l'ordre.
SupprimerJ'ajouterai à la liste de @13:12 et @15:21 les attentats de 1999, le 11 septembre russe organisé par Pitoune lui-même...
SupprimerUn conseil à Goya et son fan club hindouiste: dont get high on your own product. La propagande, c’est comme la dope, celui qui la distribue ne devrait pas en faire usage à son profit.
SupprimerAu troll putride de 15H 39 : C'est le mouroir qui se moque de la maison de retraite?
SupprimerLa rupture elle était consommée en février. C’est là que Poutine a franchi le Rubicon en envoyant son armée à travers la frontière sans retour possible au status quo antérieur. Il le savait parfaitement d’ailleurs, c’est pour ça qu’il a préféré son match de hockey à la discussion avec Macron.
SupprimerÀ partir de cet instant, tout espoir européen de trianguler une voie entre États Unis et Russie était mort, la Russie a envoyé un ultimatum, vous vous alignez ou vous vous opposez, je respecterai uniquement ceux dont l’armée me fait peur. Et sans les États Unis notre armée ne fait pas peur (ce qui peut être regretté, mais c’est un fait à l’instant t). Les Polonais qui cassent leur tirelire auprès des Coréens pour retrouver une autonomie de décision l’ont bien compris.
Tout ce qui est arrivé depuis, domino après domino, est la conséquence de cet acte. La guerre ne pourra pas prendre fin avant que la Russie admette que ses moyens militaires ne lui permettent pas de dicter ses volontés, ou repousse Ukrainiens et Européens aux frontières de l’Ukraine voire au delà.
> La vérité c’est que nous avons été aveugles depuis 20 ans. La parenthèse enchantée des années 90 s’est terminée
SupprimerLa vérité c’est que la parenthèse enchantée des années 90 a été un cauchemar économique en Russie, encore aujourd’hui avoir mis fin à cette période est le socle du pouvoir Poutinien, si on veut que la prochaine parenthèse enchantée dure il faudra s’assurer qu’elle soit aussi enchantée pour les Russes.
Meme si la guerre de poutine est injustifiable, oublier ou occulter une partie du contexte des crises précédentes n est pas sain. Je rappelle sue nous avons ignoré les crimes de beaucoup de pays, pas seulement les russes, mais ceux de nos alliés ou d autres partenaires. Doit on s attendre à ce qu ils agissent tous comme Poutine, ou devons nous agir à chaque exaction ? Dans ce cas, il faut mobiliser pour arreter les massacres dans la région des grands lacs en Afrique, et aller se battre contre la Chine pour les Ouighours, frapper l azerbaijan, et la turquie.
SupprimerJe pense que malheureusement, on a vite été à court de bonnes solutions de rechanges qui soient applicables. Que ce soit en tchétchénie, qui de mémoire imposait la charia, ou en Syrie, où l opposition laique était vague, et où des rebelkes de la cia ont affrontés veux du pentagone... fallait il intervenir, et si oui comment ? L armée était déjà à l os.
Merci mon Colonel pour ce nouvel arrêt sur image, très clair, qui repose la marche des évènements et expose leur entrelacs.
RépondreSupprimerSur l'ISW du 10 oct à 21h 30 ET (soit 4 h30 fuseau Paris-Madrid)
RépondreSupprimerhttps://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-october-10
Résumé
1) Hier, attaque massive et coordonnée de missiles (+ de 84) et drones (24), plus de 20 villes en Ukraine ont été touchées dont Kiev. La 1/2 des missiles a été abattue mais 70 cibles atteintes (au moins 29 infrastructures critiques).
2) Poutine a ordonné ces frappes en représailles à un "acte terroriste" sur le pont. Pas de responsabilité officiellement assumée pour le pont. Mais le GUR (renseignements ukr) a signalé la planification de ces frappes avant le pont (donc pour les échecs militaires ?). Poutine a ajouté : pour toutes représailles futures, escalade d'ampleur proportionnelle [fin des munitions ?]
3) Ces attaques ont gaspillé des armes de précision russes en diminution, pour aucune cible militairement importante.
4) Peu probable que les forces russes et biélorusses au nord attaquent l'Ukraine. Composante russe = des formations aux capacités réduites pour des frappes au sol, ayant subi de lourdes pertes (arrivées en Biélorussie via des wagons à bestiaux). Biélorussie = ses ramifications nationales ne peuvent pas se permettre une implication.
5) Oblast de Lougansk : plus de 200 km2 de territoire auraient été libérés dans l'ouest ce10 octobre.
Le 9 c'était Stel'makhivka (17 km à l'O de Svatove). Et puis il y a eu sur la ligne Oskil River-Kreminna, notamment Novolyubivka, Nevske, Hrekivka, Novoiehorivka, Nadiia et Andriivka. Le front serait à moins de 20 km du côté O de Svatove.
6) Oblast de Kherson : tentatives russes infructueuses de regagner des territoires récemment perdus dans le nord-ouest de l'oblast + unités russes endommagées et mobilisées à la hâte renforcent les positions. Des renforts russes seraient arrivés, pertes critiques de certaines divisions russes (jusque la 1/2 des soldats - plainte de familles pour les conditions de vie, manque même d'eau).
7) Oblast de Donetsk : poursuite des attaques au sol, les russes disent que les combats sont plus intenses que d'habitude. Pushilin dit qu'il y aurait une progression vers Vuhledar et Marinka.
8) But de déplacer jusqu'à 40 000 résidents de l'oblast de Kherson vers la Crimée occupée par la Russie et la Fédération de Russie. Poursuite de l'intégration de force des civils ukrainiens. Toujours plus de 6 000 personnes au contrôle de Vasylivka dans l'oblast de Zaporizhia.
9) Les russes ne peuvent pas approvisionner tous les mobilisés (années de vol par des soldats contractuels et des commandants, condamnations pour vols et fraude).
Petit point a noter la désorganisation en Iran ou si par bonheur il y avait une chute du régime cela bouleverserait profondément les alliance de VP et aussi les poids à l'interieur de l'opep.
RépondreSupprimerEn Iran. Cela fait plusieurs fois que la population se révolte et que les provinces frontalières ont des accrochages meurtriers, mais le régime tient toujours. Et la, vu qu'il s'agit juste de vente de matériels militaires rapportant des devises, je doute d'un changement de politique.
SupprimerEst-ce que quelqu'un a des faits ou une théorie concernant le fait que Proutine aurait parlé de sabotages dans une centrale nucléaire à Koursk et sur un gazoduc allant vers la Turquie?
RépondreSupprimerPas le moindre fait corroborant, donc des outrances pour son auditoire interne. Et peut etre de faire passer son operation pour anti terroriste ce qui changerait peu de choses je crois (sauf a s'exonérer encore plus du droit de la guerre, mais comme c'est deja fait...)
SupprimerFritz
@Fritz. OK, mais pourquoi ne pas avoir parlé juste du pont alors ? Pourquoi inventer d'autres attentats? Est-ce que, par exemple, ils ont décidé que les 3 morts du pont n'étaient pas "suffisants" pour "justifier" les "représailles"? (J'insiste sur les guillemets.)
SupprimerA titre perso, je pense que toucher une infrastructure stratégique russe, ce n'est effectivement pas suffisant. C'est surtout humiliant, et parler d'autre chose, ça noie un peu plus le poisson.
SupprimerQuel serait la ligne rouge pour l'implication directe de l'OTAN (hormis le nucléaire) ? Les crimes de guerre et contre l'humanité non, le survol aérien non, le sabotage énergétique non... L'entrée en guerre de la Biélorussie par exemple ? Peu probable.
RépondreSupprimerPas sûr qu'il y ait une ligne rouge tant que ça concerne le territoire ukrainien, même en cas de frappe nucléaire
SupprimerOn continuera juste d'aider l'Ukraine avec des armes, formations etc. Peut être des forces spéciales (deja le cas?) à la limite. Mais une guerre ouverte contre la russie ca signifirait presque l'anéantissement de l'humanité, vu l'asile de fou qu'est devenu le Kremlin
La seule que nous ayions serait un revirement de l'opinion publique pour la guerre contre Poutine. On en est loin.
SupprimerJe vois deux cas de figure:
Supprimer- des dommages collatéraux sur un pays de l'OTAN tellement importants qu'ils ne peuvent rester sans réaction;
- des massacres de civils ukrainiens qui nécessiteraient une intervention pour y mettre fin, comme au Kosovo.
Ces deux scénarios sont aussi improbable que les scénarios "nucléaires".
Des actions de sabotage touchant des pays de l'OTAN pourraient justifier une intervention, mais il faudrait encore avoir des preuves irréfutables de qui est derrière (par exemple un flagrant délit), ce qui est irréaliste.
Donc je pense que le soutien de l'OTAN restera indirect, et que tant qu'il reste indirect, c'est que les nouvelles ne sont pas mauvaises ou pas trop mauvaises.
D'autres idées?
@Anonyme 12h58
SupprimerD'accord pour la première hypothèse c'est la seule qui entrainerait une vraie réponse. Et encore je pense qu'il faudrait beaucoup de dégâts dans le pays de l'OTAN en question.
Pour les massacres de civil ca serait étonnant, il y a certes l'antécédent du Kosovo mais c'était pas la Russie en face... d'autant plus qu'a certains endroits on y est déjà aux massacres de civil et cela n'a engendré rien d'autre que des "condamnations"
Tout dépend de ce qu’on appelle le nucléaire. Si la Russie provoque un accident nucléaire, par exemple en bombardant une centrale, je vois mal l’OTAN ne pas réagir. Et il ne faudra pas compter sur la Chine pour l’empêcher. La Chine importe énormément de produits agroalimentaires. Une perturbation de la production en Europe la mettrait en grande difficulté. Sans parler des pays en voie de développement.
SupprimerSinon, en our conventionnel, si les Russes déconnent et frappent un pays de l’UE, genre un missile qui rate Lviv et tombe sur une ville polonaise et fait des morts, il y aura probablement une intervention de l’OTAN (no fly zone probablement).
Folker
Je me suis demandé plusieurs fois si l'OTAN oserait bombarder les troupes biélorusses si ces dernières devaient attaquer l'Ukraine. Les frappes pourraient aussi viser leur infrastructure.
SupprimerCe serait alors un nouveau front indirect, avec cette fois la Russie qui devrait armer les Biélorusses afin d'éviter la confrontation directe. Et un nouveau bel exercice de funambule de part et d'autre.
Loukachenko, c’est le dirigeant du pays entièrement dépendant de Poutine, qui a réussi l’exploit de repousser toujours plus loin le rattachement exigé par le dit Poutine depuis 20 ans. Il n’y a personne de plus compétent pour balader Poutine et lui désobéir tout en restant dans ses petits papiers.
SupprimerMerci mon colonel. La possibilité de transformation d’une étoile massive en trou noir étant sa masse, espérons que l’étoile ukrainienne reste en-deçà du seuil. Qui est défini par Vladimir Poutine.
RépondreSupprimerEspérons toutefois que si rideau de fer il y a, qu’il ne mette pas 70 ans à s’effondrer.
Espérons aussi que la France (et les autres pays de l’UE) se mettent à produire suffisamment d’armement pour approvisionner l’Ukraine et leur sécurité. Vous avez raison de souligner le caractère artisanal de l’industrie de l’armement en France, et il va falloir y remédier. Vite.
Folker
Je pense que seuls les USA pourront tenir la cadence de l'armement. D'ailleurs l'UE a prévu de fournir 1.5 milliards par mois en 2023, donc je comprends que l'UE soutient l'économie et on laisse les USA approvisionner l'armement
Supprimerhttps://www.challenges.fr/monde/munitions-pour-l-ukraine-l-armee-americaine-parvient-a-ses-limites_830743 Apparemment les USA aussi ont des soucis de production d'armement
SupprimerSi il y a nouveau rideau de fer, comment fera t'on pour acheter des matières premières; elles sont toutes dans l'autre camp
SupprimerQuant à construire des armes, faudrait déjà qu'on arrive à nourrir notre population. Parce que là c'est pareil, plus de carburant, plus d'engrais,
@Collabo à 16:54
SupprimerAbsolument, toutes les matières premières étant dans l'autre camp, la production va disparaitre dans le monde, la famine va s'installer et tout le monde va mourir.
Votre boss est bien sympa de nous menacer de la bombe atomique, ça sera moins terrible que la fin du monde nécessairement causée par la fermeture des frontières russes.
👍
RépondreSupprimerJe vois pas mal de commentaires sur les différentes factions au Kremlin, sur les possibilités de tension avec un clan qui serait pour un retrait sans le dire. Personnellement je ne me risquerai pas à faire un pronostique sur quoi que ce soit, ni de coup d’Etat ni de ligne dure. C’est le bardak complet.
RépondreSupprimerLa Russie a une panoplie complète d’actes terroristes dans laquelle ça navigue, plus la situation est humiliante plus elle y a recourt.
A la lumière de ce qui se passe on arrive à comprendre le stalinisme et son effroyable bilan humain, le Poutine le ne s’en éloigne guère. Il n’y a pas encore de quotas aléatoires de purges mais l’hiver va s’annoncer très meurtrier pour les pauvres types jetés en première ligne de La Défense russe comme des données purement numerique.
Le bilan économique et social de cette guerre sera effroyable en Russie mais la pseudo résilience russe n’est en définitive pas une résilience à l’occident mais à son propre pouvoir. Comme l’union soviétique est tombée face une incapacité à suivre l’occident la Russie tombera de la même manière, sauf qu’on ne voit pas de Gorbatchev à l’heure actuelle.
Le poutinisme est suffisamment abject pour ne pas l'assimiler au stalinisme (voir par exemple le Goulag décrit par l'excellente série documentaire ARTE, cf. https://www.arte.tv/fr/videos/RC-018530/goulag-une-histoire-sovietique/). En terme de coercition sociale, la Russie de Poutine est un apprenti comparée à la Chine de Xi Jinping. C'est ce que j'ai pu constater en voyageant dans ces pays hors sentiers battus en 2017 et 2018. Au sein de la Chine, le Xinjiang constitue un cas particulier bien plus contrôlé encore.
SupprimerA moins de vouer nos âmes à l'enfer, il est inacceptable de soutenir qu'il est nécessaire de faire la paix avec des personnages aussi brutaux et immoraux que Poutine est sa clique.
RépondreSupprimerLa meilleur comparaison pertinente à ce jour est celle qui fait référence à Hitler.
Même si les US ne sont pas ma tasse de thé, les déclarations des ex ministres chiraquiens ou mitterrandien sont navrants lorsqu'ils soutiennent qu'il est nécessaire de faire la paix avec Poutine au motif, notamment, qu'il va faire froid dissimulant mal mais réel leur antiaméricanisme certainement pas, petite concession, primaire.
Comment ces personnes refusent d'admettre qu'on est pas dans un simple dispute territoriale mais bien dans un conflit de civilisation.
Encore une fois, ces personnes ont oublé que les US ont sauvé l'Europe et qu'il semble qu'ils le font encore cette fois.
Alors continuons la confrontation avec la Russie afin déliminer le danger que représente ce régime et essayons ensuite de nous retrouver avec nos frère européens russes pour promouvoir la culture europèenne.
Je ne parle même pas des extrêmes droites et gauches qui sont, pour la première, simplement envieuse du régime de Poutin et pour la deuxième aveugle comme à son habitude et comme l'histoire nous l'a déjà démontrée.
set, tant ils sont omnubiliés par
Perso je suis pour des négociations dès lors que les russes sont d'accord pour transférer aux ukrainiens la totalité de leur arsenal, y compris nucléaire, et qu'ensuite les Ukrainiens soient libres de faire ce qu'ils veulent avec.
RépondreSupprimerEt paradoxalement je ne crois pas que Ukrainiens franchiraient la frontière avec...
SupprimerC'est idiot !
SupprimerBen oui.
SupprimerC'est idiot de vouloir négocier l'os d'un pits bull qui le défend.
Mais pas plus que les différents appels à négocier.
Question de béotien :
RépondreSupprimerConcernant la Crimée je suis étonné que personne n’imagine une troisième voie qui serait celle de l’indépendance... la population pourrait trouver le temps de la réflexion sur son histoire, faire les alliances qu’elle juge nécessaires au cas par cas, et surtout laisser les questions insolubles de côté pour envisager un vrai futur pérenne..
J’aimerais bien un avis d’experts sur cette « possibilité » (?)
Diviser les gros problèmes en plus petits et les étudier un à un
Premier problème à résoudre dans ce scénario: qui sera le chef ?
SupprimerVoie plus ou moins tentée en 1990. Mais rappelons que les électeurs de Crimée ont voté pour l’indépendance de l’URSS dans le cadre de l’Ukraine en 91, et qu’elle très dépendante de ses voisins pour l’approvisionnement (en tout, y compris en eau qui vient du Dniepr).
SupprimerFolker
Resterait la question des personnes déportés de Crimée, les Tatars, et les russes implantés depuis 2014 étant donné la politique de colonisation de Moscou, il faudrait donc déjà définir qui est légitimement habitant de la Crimée
SupprimerYannick
Je préférerais des questions comme ça. (Moins brûlantes) les russes seraient russes, les ukrainiens ukrainiens et les Criméens Criméens... DÉFINITIVEMENT. et pas russes et pas ukrainiens. on a du mal à sortir de ces deux influences et réussir à même imaginer
SupprimerÇa n’empêcherait pas qu’il y ait d’autres nationalités à y habiter...
SupprimerL'indépendance de la Crimée avec interdiction de s'associer ou de rejoindre un autre pays pose en premier lieu un problème démocratique, puisqu'elle interdit aux Criméens (une fois ceux-ci définis ...) de prendre des décisions en politique étrangère. Il y a donc tutelle, pas souveraineté.
SupprimerAvec l'Autriche d'après 1919 (dont on peut dire que la fin d'empire a été brutale et rapide), on peut pas dire que le résultat ait été heureux à moyen terme ... Les autonomistes/indépendantistes alsaciens-mosellans y ont aussi pensé avant et après la Première Guerre Mondiale et cela a échoué. A chaque fois le vainqueur a obtenu satisfaction (1871, 1919).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crim%C3%A9e
SupprimerLors de la dislocation de l'URSS, la Crimée se proclame « République autonome de Crimée » en 1991, puis « République de Crimée » l'année suivante. Comprenant une importante population russophone, elle proclame son indépendance le 5 mai 1992, mais accepte d'être rattachée à l'Ukraine à la suite d'un accord entre les deux Parlements et en échange d'une large autonomie au sein du pays11, tandis que Sébastopol est placée sous un régime spécial.
Le Parlement de Crimée vote alors une nouvelle série de lois constitutionnelles (Constitution d'octobre 1995), qui seront longtemps contestées par les autorités ukrainiennes, car réaffirmant et précisant l'autonomie de la Crimée.La situation reste tendue, mais sans incidents, pendant plusieurs années, jusqu'aux défaites électorales des partis ukrainiens pro-européens nés à l'issue de la chute du bloc soviétique.
De par sa Constitution ratifiée de 1995-1998, la Crimée devient une entité administrativement et territorialement autonome au sein de l’État unitaire d'Ukraine. La Crimée n'est pas un État souverain, mais son intégrité territoriale, son autonomie et le statut de sa population russophone et ses droits patrimoniaux sont garantis. Elle possède son propre organe représentatif, la Verkhovna Rada, un Conseil des ministres (en) et un chef d'État. Enfin, la nouvelle constitution de la Crimée entre en vigueur le 12 janvier 1999.
Aucune chance pour la Crimée de vivre en indépendance quand sa ville principale est un port militaire. Même si c’était possible politiquement, neutraliser Sébastopol ruinerait le secteur.
SupprimerPénible d’être un point stratégique... la plus belle femme du village... le Kosovo n’a pas réussi un truc du genre? Ça me semble la seule solution à tenter de défendre ... il faudrait s’intéresser à l’histoire du Luxembourg aussi il a bien échappé aux empires... il y a sûrement des solutions
SupprimerC'est du verlan ?
RépondreSupprimerou de l'Ouzbékhistanais mâtiné de javanais ?
RépondreSupprimerOn dirait plutôt de l'indonésien.
SupprimerCe ne sont que des pseudos mots inventés destinés seulement à vous interloquer au point de cliquer sur le lien : comme dit plus haut, c'est du spam.
SupprimerPetite question ouverte: pourquoi les Russes n’utilisent pas plus leur aviation? Il y a des raisons objectives (manque de bombes guidées, ce qui entraîne une obligation de voler à basse altitude donc de s’exposer aux tirs ennemis). Et ils ont des problèmes de pièces détachées. Pour autant, et mêmes s’il y a eu des centaines de sorties, ils devraient pouvoir afficher une véritable supériorité aérienne. S’ils sont courts sur certains modèles, ils en ont dès centaines d’exemplaires d’autres comme les Su 24 ou 27.
RépondreSupprimerJ’ai deux explication:
- le nombre d’appareils disponibles est nettement plus faible que les estimations que l’on a,
- ils sont bloqués par la logistique. Les bases pouvant être directement utilisées pour l’Ukraine ne peuvent pas accueillir plus d’appareils, et les bases plus lointaines nécessitent de revoir les lignes d’approvisionnement alors le coût de chaque sortie augmente plus la distance est grande (si je comprends bien l’idée d’un entretien toutes les X heures de vol).
2 idées livrées pour avis.
Folker
et faible nombre de pilotes ?
SupprimerL'aviation russe ne sait pas jouer le rôle de la supériorité aérienne (au dessus du territoire ennemi), seulement ceux d'interdiction (au dessus de son propre territoire, au dessus de la ligne de front c'est le rôle de l'anti-aérien), et d'appui des troupes au sol (sur la ligne de confrontation).
SupprimerFaute d'incursion ukrainienne sur le territoire russe (à de très rares exceptions près), elle n'a pas eu à jouer de rôle d'interdiction.
Reste l'appui au sol, très dangereux à basse altitude, et même bientôt à toutes altitudes à moins de 20km des lignes (les NASAMS arrivent, et tant mieux parce que pour l'IRIS-T promis, si ça se trouve il arrivera pas avant la saint glinglin).
Et restent les frappes longues distance avec des missiles, bien planqué derrière la Caspienne par exemple.
Donc si, les russes utilisent leur aviation, mais est-ce visible, pas tant que ça, et est ce efficace, d'un point de vue militaire, j'ai un doute.
A remarquer que l'utilisation des SU24 pour stopper les avancées ukr sur kherson ou à l'est de karkhiv ont eu une certaine efficacité, mais aussi un coût certain.
Ça a été déjà analysé par d'autres et bien mieux que moi, le pb de base de l'aviation russe depuis ses débuts est qu'elle dépend d'un système militaire qui ne réfléchit que par la masse, ne fonctionne que par la planification, et n'agit que par la brutalité.
lademilune
Oui, n'oublions pas que la ruSSie a obtenu la libération de pilotes en échange des membres d'Azov. Ce n'est pas un hasard.
SupprimerSimplement parce qu'elle se fait détruire quand elle intervient?
Supprimer61 avions et 52 hélicoptères détruit
(14 SU-34 sur 140 disponible(avion récent et cher). 22 SU-25 sur 190 disponible)
@Folker l’aviation russe a été pensée et dimensionnée pour appuyer les troupes au sol une fois que l’artillerie a neutralisé les défenses anti aériennes. Ce qui n’est jamais arrivé en Ukraine. Et, elle ne peut pas les neutraliser elle même, les avions russes quels que soient leurs qualités n’ont pas été équipés des systèmes de ciblage et des munitions nécessaires (le montage des AGM 88 sur les vieux Mig ukrainiens doit rester entre la gorge de pas mal de pilotes russes).
SupprimerSi l’armée de l’air russe envoie tous ses jets se faire dégommer à contre emploi en Ukraine, qui va garder les frontières de la Fédération de Russie, surtout maintenant que les garnisons terrestres sont vidées pour alimenter le front ? Sur son territoire national et protégée par ses propres défenses anti aériennes l’aviation russe reste redoutable.
Après, on a vu les ravages de la corruption généralisée ; si le ministère de la défense russe est incapable de fournir un bête vêtement d’hiver à tous ses mobilisés, comment espérer qu’il puisse alimenter tous ces appareils de haute technicité avec les pièces nécessaires ? En présence de sanctions qui plus est. Une bonne partie de l’inventaire ne doit pas être en état de voler. Et ceux qui le peuvent un nombre d’heures de vol limité pas les milliers d’heures de vol nécessaires à un appui sol continu pendant des mois.
oui, parce que ça ne ressemble pas, mais alors pas du tout, aux noms de localités ukrainiennes !
RépondreSupprimerSPAM pour un jeu vidéo. À ignorer absolument...
RépondreSupprimerPour continuer le débat sur l'explosion du pont, deux fils intéressants, qui donnent raison à tonton sur le sens de l'explosion et au toulousain PE sur le nitrate d'ammonium (et qui posent aussi question sur le relatif "succès" de l'opération):
RépondreSupprimer- https://twitter.com/ChrisO_wiki/status/1579480666282287104
- https://twitter.com/ChrisO_wiki/status/1579511852815781888
Merci, ces deux liens sont vraiment intéressants
Supprimer1. Incompétent sur les questions techniques, je laisse Tonton oeuvrer, et je viens à l'analyse du général es-chef d'EM particulier de Tonton (l'autre) puis de Chirac. Ce général (j'ai oublié son nom) doit avoir quelque expérience en matière de coups tordus, et il a indiqué hier soir sur LCI, avant l'équipe Darius, qu'à son avis c'était un coup, magistral, des services ukrainiens. Le camion avait été affrété à Krasnodar auprès d'un russe pour livrer de l'engrais en Crimée. Le chauffeur a (aurait) versé un million de Roubles aux gardiens du pont, d'où le passage en pleine nuit, et le SBU (?) ukrainien, l'engrais ayant été dopé par un catalyseur, aurait déclenché l'explosion. Le conducteur est mort et ne peut plus parler. Les passagers de la voiture sont un dommage "collatéral". Je n'ai pas le sentiment que ce narratif (respectons l'ambiguïté du discours) ait été beaucoup diffusé. Il m'apparaît en tout cas plausible.
Supprimer2. J'abandonne ma marotte au sujet du gabarit de l'arche ; dans le tweet remarquable de ChrisO, tout le monde se gratte la tête pourquoi la voie routière et pas l'arche, personne n'évoque l'étranglement des ports ukrainiens par la création du pont.
Estran anonyme identifiable
Lukachenko en rajoute une couche (Liveuamap) : combat readiness check
RépondreSupprimerQuant au rôle des sabotages dans la confrontation, je remarque que le colonel n’a pas cru bon de nous donner son sentiment sur l’affaire des gazoducs. Ce n’est sans doute pas par hasard.
RépondreSupprimerIl rappelle opportunément (comme VP, incidemment), le soutien apporté par les USA aux jihadistes contre l’URSS, en Afghanistan. La suite de l’histoire a montré que ce genre de politique n’est pas sans inconvénients.
Il semble attendre que les forces ukrainiennes marquent (enfin) un point décisif car les coups d’épingles terroristes, je pense à l’assassinat d’une jeune femme et à la tentative par camion piégé (là personne ne pleure les victimes, comme c’est curieux!) d’isoler la Crimée ne peuvent en tenir lieu.
Il est néanmoins légitime de se demander si un succès décisif ne serait pas suivi d’un passage au nucléaire. La population européenne n’est pas encore assez décérébrée pour le souhaiter. Si elle était consultée, le conflit prendrait probablement fin.
Il fait beau à Moscou ?
SupprimerBeau soleil sur toute l’Ukraine excepté en Crimée où il y a quelques nuages. On espère le retour d’un soleil éclatant sur toute l’Ukraine très prochainement, y compris en Crimée.
SupprimerFolker
Toujours le lancé de trolls qui accompagne les missiles ruSSes pour refaire le coup des menaces nucléaires. Changez de disque. ça ne prend pas
SupprimerComme on ne gobe pas votre blabla et que personne ici ne fait l'opinion européenne, vous pouvez aller balayer le gourbi dans lequel vous vivez, "là-bas" probablement, au moins votre bonne femme vous verra pour une fois faire un truc bien.
SupprimerPas étonnant que les Russes tombent de leur escabeau. Quand ils entendent que des villes sont reprises par les Ukrainiens et qu'ils sont en voie de perdre la guerre conventionnelle ! Accessoirement, on voit immédiatement où le grand stratège Vladimir moreauvitch prend ses informations ! https://youtu.be/cImZxu7DgC8
RépondreSupprimerLe nouvel article du col GOYA expose deux arguments que j'essaie de faire passer, sans trop de succès, depuis un moment.
RépondreSupprimer"Il y à la fois une guerre — la Russie contre l’Ukraine — et une confrontation — la Russie contre l’Alliance atlantique." Je dirais plus précisément que cette guerre n'est que le prétexte permettant à la Russie de vider sa querelle politique contre l'Occident et l'OTAN. Les péripéties sur le champ de bataille ukrainien ont bien entendu de l'importance, dans la mesure où l'arrivée de chars ukrainiens à Moscou mettrait un terme à la partie. Mais les mouvements de troupe dans ce pays doivent se lire à l'aune de l'affrontement géostratégique entre deux blocs: le couple otanien formé des USA et de l'Europe, et la puissance eurasiatique russe (avec en embuscade l'Empire du Milieu). Pour cette raison, il me semble qu'au final, ce conflit devrait logiquement se terminer par une négociation entre les deux parties concernées au premier chef, les Ukrainiens ne servant que de variable d'ajustement. J'ai cité dans une autre partie du blog le livre de Zbigniew Brzeziński, qui s'appelle le grand échiquier. Depuis la chute du mur, chaque partie a poussé ses pions et nous sommes au moment où on simplifie l'équation, les pièces tombent et s'échangent pour produire une nouvelle configuration sur la planche à carreaux. C'est un peu comme le Shogun de James CLAVELL: il faut plus de mille pages pour décrire les manoeuvres subtiles des deux seigneurs de la guerre rivaux. Il suffit en revanche d'un simple alinéa final pour expliquer que le Seigneur ISHIDO fut décapité trois jours durant par une scie en bambous sur l'ordre du nouveau shogun TORANAGA.
Le second point concerne l'observation que la confrontation entre états est d'abord politique, puis militaire, et enfin nucléaire. Il s'agit d'étapes distinctes conduisant dans la même direction, soit imposer sa volonté à son adversaire. Mais comme le note le col GOYA, on s'engage sur ce chemin "avec une grande difficulté à revenir en arrière [...] et à force de s’approcher on peut franchir un point de non-retour." Le col GOYA utilise une métaphore astronomique, mais venant d'un pays d'horlogers, j'utilise celle de la mécanique infernale: à un moment, les participants au grand jeu ne peuvent plus poser les cartes et s'en aller pour vaquer à d'autre occupations. Pour FOCH, un des principes fondamentaux de la guerre était de garder sa liberté d'action. Les parties à un conflit doivent pouvoir librement choisir les intérêts qu'elles entendent défendre et le prix à en payer, même si l'histoire et la géographie, forcément, déterminent une partie de leurs choix. Une de mes critiques récurrentes à l'action de nos dirigeants est qu'ils ont perdu cette liberté d'agir autrement qu'ils ne le font. Je ne suis pas certain qu'ils en soient conscients. Et s'ils en avaient conscience, le moment où ils auraient pu exercer leur liberté d'action est passé depuis longtemps. La somme des erreurs commises dans le passé depuis la chute du Mur conditionne à ce point la situation stratégique qu'il est très difficile aux deux adversaires d'échapper à leur sort funeste en corrigeant leur trajectoire. Ils sont condamnés à entrer en collision, ou peut-être à transiger, par peur de disparaître. Mais cette transaction conduira les deux parties à des concessions très pénibles à admettre.
bref, tout est fichu sauf votre ego (en anonyme, certes)
Supprimer1) "Je dirais plus précisément que cette guerre n'est que le prétexte permettant à la Russie de vider sa querelle politique contre l'Occident et l'OTAN." Je dirais même plus: cette guerre n'est que le prétexte choisi par Poutine pour entrer en guerre ouverte contre l'occident, qui a pourtant tenté pendant trente ans avec la Russie les voies pacifiques (économiques et diplomatiques), avec un aveuglement devenu meurtrier. Il faut donc arrêter de raconter que "ce n'est pas notre guerre" et que c'est une erreur d'aider les Ukrainiens à se défendre.
Supprimer2) "La somme des erreurs commises dans le passé depuis la chute du Mur" est une pétition de principe: "il y a une guerre aujourd'hui parce que des erreurs ont été commises depuis la chute du mur". Cette lamentation ne repose sur aucun fait. Ce qui est un fait, c'est que depuis la chute du Mur nous avons eu trente ans de paix relative en vivant à côté d'un pays qui depuis toujours ne pense qu'à envahir ses voisins. Qui dit mieux ? Autre fait: la Russie n'aurait jamais attaqué l'Ukraine si l'Ukraine faisait partie de l'OTAN.
3) Un pays victime d'une invasion par une armée dix fois plus nombreuse n'a pas de liberté d'action. Il se défend par tous les moyens, avec tous les alliés qu'il peut trouver, ou il cesse d'exister. Tout le monde n'est pas collaborationniste russophile comme vous.
La guerre est inévitable quand un pays sous-développé et sur-armé refuse de regarder vers l'avenir, se croit toujours un empire et s'entête à exiger qu'on lui rende sa colonie. Les russes seront toujours les russes.
SupprimerSortez, Orekhdine, on vous a reconnu !
SupprimerOrekind pas la peine de vous cacher vous endormez les jurés
SupprimerVotre client est coupable et tout le monde le sait
Si vous continuez je vous met à l'amende pour offense à la cour
de orekhdin: j'ai écrit depuis un autre ordinateur et ai oublié de signer. Je n'ai pas dit que tout était foutu. Il faut juste trouver le bon moyen pour mettre un terme à cette folie. C'est tout. Mais le col GOYA vous ne dit pas que la montée aux extrêmes est impossible, ni impensable.
SupprimerJe n'ai pas dit que ce n'est pas notre guerre, ni que les Européens avaient des visées agressives depuis trente ans contre la Russie. Mais comme je l'ai écrit, les Russes ne sont pas télépathes et comme Brzeziński le constate, l'appareil politique russe pense que nous les agressons. Or, ce qu'ils pensent importe, car cela conditionne leurs actions plus que nos pensées intimes, forcément indéchiffrables.
Les Ukrainiens n'ont effectivement aucune liberté d'action: s'ils se battent, ils meurent et s'ils ne se battent pas, ils sont envahis et ils meurent aussi. Donc, de leur point de vue, la fin de l'histoire est plus ou moins écrite et elle n'est pas sympa. Ils préfèrent donc se battre et espèrent augmenter leurs chances de survie en nous proposant une place dans leur side-car.
Nous n'avons pas trop le choix non plus On peut siffler la fin de partie: Poutine prend alors ses gains sur l'Ukraine et dans dix ans nous avons une prolifération incontrôlée de l'arme atomique, gage de nouveaux conflits exponentiels. Ou bien, on continue à soutenir l'Ukraine, mais un jour, nous n'aurons plus d'armes à donner, car les arsenaux auront été vidés. Et alors, soit de nouveau on se couche, ou alors on monte en puissance et nous envoyons nos garçons au casse-pipe. Que des Zugzwang. Donc, pourquoi ne pas directement aller au fond des choses et crever l'abcès: que l'OTAN donne une garantie à l'Ukraine sans conditions, comme la France et l'Angleterre avaient donné leur garantie à la Pologne.
Or, on ne veut pas donner cette garantie, car cela implique la guerre avec la Russie. Mais ne pas la donner implique de jouer au poker la survie de l'Ukraine: soit ils arrivent à faire plier l'ours seuls avec notre pognon, soit ils se font aplatir sous nos yeux.
Je ne vois pas en quoi en disant cela je suis un collaborateur de Poutine. Je ne fais que dire en français limpide ce que les hypocrites n'osent pas dire à haute voix et cachent en jouant les éplorés. Je suis très affecté par toute cette mauvaise foi.
Sophisme: si l'Ukraine avait été membre de l'OTAN, elle n'aurait pas été attaquée. Hypothèse juste. Mais parce qu'elle a voulu en être membre, elle a été attaquée: affirmation vraie, même si c'est totalement injuste.
Ce n'est pas un sophisme, c'est un raisonnement contrefactuel (mais pas très valide non plus, c'est vrai.)
SupprimerOui, moi je suis parfaitement d'accord avec la proposition que vous faites : que l'OTAN donne à l'Ukraine une garantie sans conditions. Je me demande d'ailleurs si on ne va pas finir par y arriver si l'autre dingue continue comme ça.
Quant à la remarque sur les russes qui ne sont pas télépathes... Non, ils sont juste complètement barbares et paranos.
Après, c'est intéressant à analyser, toute l'entourloupe repose sur un faux dilemme planqué au milieu du pavé et dont la première hypothèse est "s'ils [les ukrainiens] se battent, ils meurent". Ben non, s'ils se battent intelligemment et sont suffisamment soutenus, ils gagnent. Tout l'enjeu, discuté hier sous le précédent billet, étant de doser le soutien pour que la Russie ne puisse trouver de pretexte à déraper, ce qui a été (pour une fois) plutôt bien mené par les pays occidentaux jusqu'à présent si on veut être un peu honnête.
SupprimerDu coup tout le reste de la pavasse est sans intérêt à part chercher à tétaniser l'auditoire.
Ah oui, j'ai oublié de signaler la seconde bidouille sur laquelle repose l'entourloupe : la supposition gratuite que les stocks de l'OTAN (principalement des USA, donc) seront vides avant ceux des russes. C'est pour le moins audacieux, ils ont levé le pieds sur les manpads, mais pour le reste...
SupprimerOrkendiener: "Ou bien, on continue à soutenir l'Ukraine, mais un jour, nous n'aurons plus d'armes à donner, car les arsenaux auront été vidés."
Supprimer-> les arsenaux russes seront vides bien avant ceux de l'OTAN
Comme d'habitude, vous ne voulez pas considérer l'issue qui vous dérange le plus: victoire ukrainienne, l'ours russe rentre chez lui lécher ses plaies.
TLG
"et leur force arienne" coquille ou prise de position ? :-) . En tout cas merci pour tous ces éclairages toujours passionnants à lire
RépondreSupprimerCher Monsieur, vos articles sont passionnants je les attends chaque semaine avec beaucoup d’impatience. En revanche, faites appel à un bon correcteur, même s’il s’agit d’un blog ! Vos enseignements sont trop éclairants pour qu’y subsistent des coquilles, répétitions et oublis de mots. Merci encore pour votre générosité et votre didactisme.
RépondreSupprimeril semble que le train soit un moyen de support logistique essentiel pour les russes. Or je ne vois jamais de sabotages sur les lignes ferrées russes.
RépondreSupprimerJ’en déduis qu’il n’y a pas d’infiltration possible de commandos ukrainiens en territoire russe. Autrement dit que la population russe est massivement « pro-Poutine » « pro guerre ».
C’est triste, mais c’est comme ça.
Faux, il y a eu beaucoup de sabotages sur les convois ferroviaires russes et biélorusses ces derniers mois... des wagons entiers de munitions et de fuel on été sabotés voire détruit en russie et en biélorussie par des groupes de saboteurs sur place, pas des groupements commandos ukrainiens, si vous voulez regardez sur internet il y a de nombreux articles qui en parlent et même une interview d'un saboteur russe qui explique ses motivations... Le FSB leur fait la chasse
Supprimerah mais bien vu, Google Trad identifie de l'indonésien, et traduit : "jouer avec un petit capital peut gagner des millions" ... voilà, c'était la minute culture.
RépondreSupprimerEditorial orienté, très orienté même.
RépondreSupprimerOn préfère quand vous faite de l'analyse purement militaire et factuelle.
Par exemple, l'installation de systèmes antimissiles américains provoquerait une nouvelle escalade, de même quand ces mêmes américains ont installé ces mêmes systèmes en Pologne et en Roumanie.
C'est un des points essentiel pour lesquels les russes sont catégoriquement opposé à une nouvelle énième extension de l'OTAN en Ukraine.
Qu'est ce que l'OTAN peut faire de spécial pour terroriser à ce point la Russie ? Jusuq'à ce jour ce n'est pas l'OTAN qui détruit des vies en Ukraine mais bien les actions russes... le premier tir et premier missile tiré le 24 Février était russe pas américain ....
Supprimer"On préfère quand vous faite de l'analyse purement militaire et factuelle.
SupprimerPar exemple, l'installation de systèmes antimissiles américains provoquerait une nouvelle escalade, "
Vous demandez du factuel et exemple vous choisissez une interprétation non factuelle.
Soit vous êtes con au point de ne pas vous rendre compte de votre incohérence, soit vous êtes incompétent au point de ne pas vous rendre compte de ce que vous écrivez.
Dans les deux cas vous ne justifiez pas le salaire que le kremlin vous verse.
Vous devriez vous méfier des fenêtres ouvertes dans les étages, la gestion du personnel par les russes a tendance a être définitive.
J'ai de plus en plus de mal à saisir cette tirade sans fin sur les volontés expantionnistes de l'OTAN, et surtout le modèle à y opposer. Quand je vois la misère et la violence intrinsèque du modèle russe, et qui est 100x plus aggressif, j'ai du mal à comprendre les positions de défense de ce dernier.
SupprimerCerise sur le gateau, le modèle "aggressif" otanien permet quand même aux detracteurs les plus féroces de l'exprimer, ce qui vous vaut 15 ans de prison en Sainte Patrie !
Foutu anti-américanisme matiné de lacheté molle...
Doit on rappeler que l'OTAN est un alliance militaire DEFENSIVE ? A contrario, si on regarde les glorieux faits d'armes de la glorieuse Russie depuis le début du siècle, c'est quand même pas joli joli...
SupprimerC'est quand même vrai que la propagande russe est très conne. S'offusquer de l'installation de systèmes ANTI-missiles, c'est bien avouer qu'on prévoit d'envoyer des missiles un jour.
SupprimerVous parlez bien de ces pauvres Russes qui ont des missiles a Kaliningrad, en plein *dans* l'Europe ? Ils ne sont pas une menace ? Ou alors ils sont la juste parce que l'OTAN ils sont trop trop mechants ?
SupprimerEn fait le point essentiel est que vous etes tellement anti-OTAN que vous en en etes devenu poutinophile et completement aveugle ; et pas la peine de me faire un "c'est celui qui dit qui est" de cour de recre, je ne suis pas plus fan de l'OTAN que ca, mais je suis encore capable de constater les faits sur les agressions en cours.
-- LoD
Quand on tire missile sur missile sur son voisin, faut pas s’étonner que les autres voisins investissent dans des systèmes antimissiles. Mêmes les Chinois n’y trouveront rien à redire.
SupprimerEt, quand on envoie la quasi totalité de son armée faire le coup de feu à l’ouest, se plaindre d’une éventuelle extension administrative de l’OTAN à l’est est d’un ridicule fini. Faut changer de disque celui ci a été invalidé par Poutine lui même en février.
"l'installation de systèmes antimissiles américains provoquerait une nouvelle escalade"
RépondreSupprimerQue voulez-vous dire ? L'escalade es-elle due au fait que ces systèmes sont américains, ou simplement au fait qu'il s'agisse de systèmes de défense ?
Parce que dans ce dernier cas, il n'y a rien de nouveau : les occidentaux disent depuis le début qu'ils n'enverront que des armes défensives. S'ils envoient des armes offensives, ce sera la conséquence d'une escalade provoquée par Putin.
Ne pensez vous pas que ces tactiques de bouchers : tapis de bombardements aveugles, destructions d'infrastructures vitales et énérgétiques ne soient qu'une grande diversion par la terreur ? Afin de fixer et clouer au sol les avancées et la logistique militaire Ukrainienne tout en corrodant le moral et les ressources vitales du peuple ukrainien ? Je m'explique : ce genre de tactique peut être une couverture pour temporiser un renforcement des positions russes devenues fragiles sur les fronts ou les Ukrainiens ont dernièrement percés... Et aussi pour organiser une meilleure logisitique du front russe en clouant les contre offensives ukrainiennes... L'armée ukrainienne est devenue bien silencieuse sur leurs communications ces derniers jours.. cela me fait un peu peur. Soit ils temporisent en attendant la fin de la tempête, soit ils changent de stratégie et reviennent sur la défensive...
RépondreSupprimerje crois que vous ne saisissez pas qu'il faut un certains temps our faire tourner les unités, rééquiper les unités et planifier l'ensemble pour une nouvelle avancée. Ils ne se lancerons qu'a coup sur. Ils grignotent en attendant Svatove par exemple. Pour kherson plus ils se rapprocherons plus la concentration russe sera forte. Pas exclu que les UFA prépare quelque chose au centre pour couper nord et sud. Ne soyez pas impatient, l'important c'est le succés.
SupprimerMerci, je sais très bien qu'il faut du temps pour les rotations d'unités et de matériels, surtout si des chars ou des avions ont été endommagés... je me questionne sur la tactique de terreur aveugle russe et la stratégie sous jacente qui me paraît plus surnoise que le simple fait que bombarder et de détruire tout sur son passage... Je suis surtout surpris que Bakhmout soit un point faible dans le réseau défensif ukrainien, la chute de ce verrou leur pend au nez et pourra servir de percée pour les hordes de Wagner et de Tchétchènes qui affluent à sa bordure.... Pour le reste je suis d'accord, consolider ses positions pour poursuivre vers Luhansk et Kherson va prendre du temps... Que pensez vous d'une percée vers Melitopol pour scinder en deux les armées russes ?
SupprimerLes frappes de missiles Russes n'ont rien de massives, elles sont au contraire de très faible ampleur (quelques tonnes d'explosifs au maximum dispersé sur tout le pays). Elles ne peuvent pas avoir d'incidence sur le déroulement des batailles.
Supprimer@Anonyme de 15h15 :
SupprimerLa stratégie de terreur est surtout une preuve d'incompétence militaire, d'incapacité à mettre en oeuvre une stratégie qui tienne la route et soit faisable avec les moyens de l'armée russe. À cet égard le commandement ukrainien est très supérieur au commandement russe depuis le premier jour.
Cette stratégie correspond bien à la poussée tout azimut du joueur de poker qui espère que son adversaire va arrêter de suivre devant l'enjeu, comme l'explique M. Goya dans ce billet. Évidemment, ça ne fonctionne plus en face d'un peuple qui choisit de résister, et qui se trouve des soutiens.
Bakhmut était un point faible tant qu'il permettait de créer une tenaille avec Izium et Lyman. Maintenant des gens meurent pour que les dirigeants de Wagner et Kadirov puissent pousser leurs pions dans la lutte d'influence en cours. À gerber, mais mieux vaut qu'ils gaspillent leurs forces ici que dans un endroit plus intelligent.
Pour l'offensive vers Mélitopol, c'est compliqué, terrain plat sans grosse couverture boisée, concentration de troupes, logistique facile depuis Rostov... C'est logique et ça viendra, mais probablement pas par une attaque frontale, et les FAU ont probablement besoin de se renforcer encore (réserve, appui aérien, artillerie...). Mais c'est sûr que ça terminerait la guerre au sud, hors Crimée.
Sauf erreur, Churchill a écrit qu'il avait su que l'Angleterre avait gagné la bataille aérienne en 1940 lorsqu'Hitler a débuté les bombardements de terreur sur Londres (Blitz).
SupprimerPour compléter l'excellente réponse de corvée de patates, avant ce changement, la Wehrmacht ne ciblait principalement que des objectifs militaires, principalement les bases aériennes.
SupprimerIl leur faut aussi du temps, beaucoup de temps, pour intégrer dans leur propre armée tout le matériel qu'ils récupèrent des russes.
SupprimerOh oui !!! Beaucoup beaucoup de temps, tellement ils en récupèrent...
D'ailleurs, méfiance... La tactique russe c'est peut être de noyer les Ukrainiens sous une quantité de matériel de récupération telle qu'ils ne puissent plus gérer...
Personnellement, s'il y a un pays qui me déçoit beaucoup, c'est la Chine. A t-on vraiment essayé de lui demandé si elle cautionnait tout ce que fait son petit protégé botoxé? Lui a t-on demandé si elle ne préfèrerait pas plutôt lui dire d'arrêter les conneries, et reprendre le business comme avant? Autant la Russie n'avait aucun intérêt de lancer cette guerre à part l'hubris de son maître, autant la Chine n'a absolument rien à gagner à ce que ça dure. Et depuis le premier jour de la guerre je dis que seul ce pays a le pouvoir de mettre fin à la guerre rapidement par la voie diplomatique.
RépondreSupprimerLes chinois sont pragmatiques d'habitude... pourquoi se laissent-ils embarquer avec ce dingue gesticulant? Ok ils sont en compétition économique avec l'occident, mais de là à suivre cousin Vlad dans son délire de guerre des mondes, eux qui ont embrassé à mort le modèle capitaliste, non, je ne vois vraiment pas.
Hypothèse : ils n'ont pas intérêt à trop heurter le sentiment patriotique russe, s'ils veulent qu'une fois une relative paix revenue la frontière sibérienne reste aussi poreuse qu'actuellement, et que les russes puissent continuer à s'imaginer qu'ils ne sont pas leurs obligés. Et puis ça permet à la Chine de conserver des marges de manoeuvre pour la suite. Le seul pays dans cette crise qui aura fait l'erreur de griller ses meilleures munitions dès le début, c'est bien la Russie.
SupprimerPour le moment, la Chine se montre particulièrement pragmatique, à tous points de vue. Ils achètent l'énergie russe à prix bradé (et en revendent en douce une partie à l'occident en encaissant au passage une marge conséquente). Ils deviennent (avec l'Inde) un des seuls clients de la Russie, ce qui leur donne un pouvoir considérable pour en fixer le prix. D'ailleurs, on n'entend plus du tout parler de la fameuse amitié éternelle entre Russie et Chine. Bref, l'ami éternel est devenu en 6 mois un vassal, et pour longtemps. Et puis, ils sont découvert que leur "meilleur ami" fout le bordel dans le commerce international et la production agricole et risque d'être à l'origine d'un embrasement régional. Et si la Chine n'aime pas un truc, c'est précisément le désordre. Ca nuit au business ! Sans compter que les équipements militaires qu'ils sont commandés à la Russie, non seulement ne leur sont pas livrés, mais ont quelques soucis une fois sur le terrain...
SupprimerLe congres du PCC a lieu cette semaine. D'ici a cet évènement c'était motus et bouche cousue pour pouvoir remettre Xi pour au moins 5 ans. Apres, on verra.
SupprimerBB
Hypothèse 1bis : la Chine lorgne depuis longtemps sur les richesses de la Sibérie. Avoir un voisin affaibli ne peut que l'arranger pour continuer son expansion dans cette région. Après une invasion économique (en cours actuellement), pourquoi ne pas prendre plus amplement possession des lieux en absorbant une population de nationalité russe sur le papier, non slave, davantage asiatique (Bouriatie, etc.) qui fait les frais de la guerre à plus grande échelle que les moscovites et qui se sent sûrement plus éloignée ces derniers que des chinois ou mongols? L'absorption pourra se faire par volonté des dites populations ( systeme hybride, rattachement volontaire à la Chine, etc.) mais aussi lorsque ces régions revendiqueront leur indépendance (dont la Chine n'aura que faire, une annexion par la force étant tout à fait possible dès lors que Moscou n'aura plus aucun répondant militaire pour défendre ses territoires).
SupprimerLaure H
Déjà, la Chine a de grosses difficultés en interne, entre la stratégie zéro COVID, son secteur immobilier qui s'effondre, et sa démographie en berne, elle a d'autres chats à fouetter. Et pour un bon moment. Avec le congrés du PCC et Xi qui veut un nouveau mandat, or de question de faire des vagues. Mais apparemment, ça cogite beaucoup à Pekin dans les sphères du pouvoir. Xi semble plutôt défendre Poutine, mais d'autres sont d'avis de le lâcher.
SupprimerLa China n'a effectivement aucun intérêt à ce que cela dure. Les conséquences la touchent de plein fouet, même si c'est largement occulté. Elle était déjà en crise, et la guerre ne fait qu'amplifier les difficultés qu'elle rencontre. Un ralentissement de la croissance des Occidentaux, ou même des récessions, auraient forcément un impact notable alors que son économie est toujours très largement tributaire des exports.
Son intérêt est dans une alternative au modèle occidental, et un essai "grandeur nature" de conquête dans la perspective de la prise de Taïwan.
Maintenant, si vous connaissez un peu les pratiques diplomatiques, vous verrez que la Chine affiche son soutien à la Russie, mais que celui-ci reste mesuré, et reste techniquement neutre. Il faut toutefois noter l'évolution du discours vers une cessation des hostilités. Sachant qu'elles ont été ouvertes par la Russie, cela implique que la Chine demande à la Russie d'arrêter son invasion.
En gros, elle a dit à Poutine: "bon, écoute, on a laissé faire car tu devais réussir en 3 jours, mais t'as tout planté, et là, ça peut plus durer. Faut que tu arrêtes." Pour l'instant, de manière feutrée et sans joindre le geste à la parole. Mais plusieurs événements pourraient changer la donne:
- attaque nucléaire (évidemment), pour plusieurs raisons. Là, la Chine couperait avec Poutine. C'est totalement inacceptable pour eux.
- des conséquences économiques lourdes avec des conséquences fortes pour la Chine (la perturbation des échanges vont forcément entraîner cela à plus ou moins long terme),
- une destabilisation forte l'Asie Centrale...
En gros, Poutine cherche des alliés, mais ils vont être de plus en plus difficiles à trouver, et ceux qu'il a, vont devenir de moins en moins fiables.
Mais à mon sens, cela ne changera pas fondamentalement sa position. C'est sa guerre. A part en intervenant militairement, les chinois ne l'empêcheront pas de la continuer.
Pour rester jeune, bouffez de la Poutine, c'est un puissant anti-occident
RépondreSupprimerà voir les chars russes en vrac un peu partout, je doute des capacités anti-oxydantes de Output-ine
SupprimerEstran
Ha ha ha !
SupprimerL’auto intoxication a l’œuvre. A peine ce post publié, c’est à nouveau Kalibr o click sur la moitié de l’Ukraine. Bientôt, plus d’internet. Quel joli coup, Kerch.
RépondreSupprimerPs: aux dernières nouvelles, les Ukrainiens avancent à reculons dans l’Est.
Vraiment très impressionnant le nombre de sources que vous apportez pour étayer vos propos (Kerch, l'Est), non pitié, cessez-donc, nous sommes noyés !!!
SupprimerPauv' tache.
SupprimerCe serait bien de ne pas importer sur ce blog les fonds de fosses septiques de Twitter...
SupprimerAnonyme, vous êtes le maillon faible. Sortez.
SupprimerBelle brochette de debiles qui n’ont pas installé telegram et prétendent suivre le conflit. Attention à l’overdose…
SupprimerIci beaucoup ont telegram mais vous ne pouvez comprendre car dès que vous êtes déstabilisé, l'insulte est vôtre. Continuez de vivre dans votre monde parallèle mais attention au réveil.
SupprimerOn est terrorisé par ces informations recoupées et vérifiées...! continuez, ce soir je les raconte à ma gamine de 4 ans pour lui faire peur pour rire .
SupprimerApparemment les Russes auraient kidnappe le "deputy head" (directeur ?) de la centrale de Zaporizhia : https://twitter.com/priapusiq/status/1579805575218876416
RépondreSupprimerBien evidemment a rapprocher de la rencontre du chef de l'AIEA a Saint Petersbourg avec le rat en chef.
-- LoD
Deputy ça doit être le directeur adjoint.
SupprimerD'apres Le Monde, il s'agirait d' "un des adjoints du directeur de la centrale nucléaire de Zaporijia, Valeri Martiniouk, le directeur général adjoint des ressources humaine". Ca colle bien avec leur volonte de prendre le controle.
Supprimerhttps://www.lemonde.fr/international/live/2022/10/11/guerre-en-ukraine-en-direct-le-g7-se-reunit-en-urgence-au-lendemain-de-bombardements-russes-meurtriers_6145262_3210.html?#id-684620
-- LoD
Les Ukr avaient le choix entre dégager entre Kharkiv et Melitopol. Dégager Kharkiv, qui subissait le feu de l'artillerie russe, était une priorité politique. Si la ruée sur le nord-est est enrayée, l'étape suivante pourrait être Melitopol ou Berdiansk : menacer la centrale de Zhaporija, atteindre la mer d'Azov, flanquer la Crimée sont des objectifs politiques plus intéressants que de reprendre les régions les plus séparatistes.
RépondreSupprimerQuelle est la doctrine de l'otan quant à l'entrée en guerre de la Biélorussie ? Les armes occidentales qui ne doivent pas toucher le sol de la sainte Russie sont-elles autorisée à frapper les terres biélorusses ? Autrement dit, si des attaques sont montées de Biélorussie vers l'Ukraine, les Ukr seront-ils laisser libres de les repousser jusqu'à Minsk ?
Suivant la carte de https://liveuamap.com/ la localité de Novoichorivka (tout au nord) est sous control ukrainien et sous le feu des Russes. Et devinez ce qu’il y a 25, 30 km plus à l’est ?
SupprimerLa ville de Troitske et la dernière voie ferrée d’axe nord sud du secteur encore sous contrôle russe. Je dis sa je ne dis rien 😊
Ce n'était pas seulement dégager Kharkiv, c'était aussi couper les GLOCs qui alimentaient l'armée Russe dans tout le Nord du Donbass (et en fait un peu partout) par Kupiansk, Izium, Svatove...
SupprimerKupiansk et Izium repris, Svatove ménacé, les troupes russes se retrouvent avec un ravitaillement très perturbé.
On n'aurait pas eu le même effet avec Melitopol.
Zelensky calls at the G7 summit for an international monitoring mission on the border with Belarus (liveuamap)
Supprimertest
RépondreSupprimerSur les frontons de nos mairies : Liberté Égalité Fraternité
RépondreSupprimerEt de l'union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir où commencera pour le genre humain la vie universelle et que l'on appellera la paix de l'Europe.
Victor Hugo
Les chinois savent qu'ils sont les prochains sur la liste. Les USA ne s'en cachent pas. Conclusion?
RépondreSupprimerConclusion : dis-moi pour qui tu votes et je te dirai pourquoi t'es con.
SupprimerConclusion ? T'es con comme un boulon
SupprimerConclusion : Con à becher de l'eau....
SupprimerLa Russie va attaquer la Chine ? Rien compris
SupprimerVous n'avez pas compris. L'anonyme de 16h07 parle des Chinois de Taïwan menacés par les Chinois continentaux, et que les USA anticipent la chose.
SupprimerConclusion : les USA préviennent et protègent les Ukrainiens et les Taïwanais des risques que font peser les dictatures sur les démocraties, yeahhh !
Bon anonyme de 16h07, OK vous êtes américanophile, mais quand même n'en faites pas trop.
Ah non c'est les iraniens les prochains
Supprimerun boulon cela peu avoir une utilité alors qu'un con?
SupprimerConclusion : bête à bouffer du foin
Supprimergoya prend de la "retenue" pour une incapacité, limite les conséquences de la destruction du réseaux électrique à l'approche de l'hiver, n'évoque pas le brouillage de starlink sur la ligne de front qui désorganise totalement les capacités d'offensive, ne parle pas de l'usage des drones iraniens pour chasser les pièces d'artilleries ou dca sur le champ de bataille , il y a toujours 7 canon russes pour un canon ukrainien les russes tir entre 25 et 50k obus par jours qd les ukrainiens en tir entre 3 et 7k. je ne vois pas ou les ukrainiens gagne quelque chose, d'ailleurs les buts de guerre de poutine ont augmentés "Kherson, et Zaporijjia" en plus du Donbass et la Crimée. plus il monte en puissance d'un point de vu militaire plus il va augmentés ses buts, demain sans doute odessa, dnipro, kharkiv.
RépondreSupprimerL'espoir fait vivre. Parfois il fait aussi crever.
SupprimerLe soleil brille parfois même sur le cul des chiens.
SupprimerPour l'instant c'est surtout l'armée ukrainienne qui monte en puissance, ducon.
La russie a subie des pertes telles qu'elle n'est plus capable que d'une offensive limitée sur une portion de front très réduite et dont le résultat n'a aucun intérêt militaire. Ce qui n'est pas le cas de l'ukraine dont les forces armées ont mené plusieurs offensives dévastatrices pour les russes depuis plus d'un mois.
SupprimerPouvez-vous donner les sources qui vous permettent d'affirmer que l'armée russe monte en puissance alors que tout indique au contraire qu'elle est affaiblie sans espoir de remonter la pente?
Sinon, les éléments de langage destinés aux traitres ont considérablement évolué et semblent avoir été bien intégré par les bots et autres adeptes de la schlague. Dommage qu'il s'agisse toujours systématiquement de mensonges et que le déni de réalité en soit la base.
https://twitter.com/ukrpravda_news/status/1579839322328805377?t=s5vZCDIumq7dOpYQr2BjCw&s=19
SupprimerBelgorod en ruzie.
Une station électrique qui brûle, comme par hasard.
mobilisé 300 000 réservistes c'est pas monté en puissance ? depuis deux semaines ils utilisent les drones iraniens. shoigu dans une interview a dit qu'ils pouvaient monter à 1 million de réservistes si besoin, ils ont déployés 200 000 hommes en Ukraine en février, le front fais 1200 km²,c'est surtout les séparatistes et Wagner qui font la guerre, ils n'utilisent pas leur aviation. Prenez de la hauteur sur la réalité de ce qui a été déployés.
Supprimer@troll de 16h38 : la réalité de ce qui est déployé, ce sont des milliers d'hommes sans aucun soutien logistique ni équipement, ni formation. C'est sûr, ça va vachement servir pour renforcer la ligne de front. Quand à l'aviation, s'ils ne l'utilisent pas c'est par manque de munitions, de pilotes, de pièces de rechange et du fait des capacités AA des URK.
SupprimerEcraser du drone kamikaze sur des immeubles d'habitation, grosse montée en puissance en effet. Je ne savais pas non plus qu'on mesurait un front en km².
SupprimerMobiliser 300.000 avec des lance pierre rouillés voire des t34 effectivement ce n’est pas une montée en puissance.
SupprimerSur Oryxs, 6947 véhicules russes détruits, dont 1300 chars, au minimum.
SupprimerOn reconnaît les mobilisés à leurs casques des années 60, et la vague suivante aura certainement les casquettes armée rouge 1918.
S'il fait -20 cet hiver, les 3/4 vont être congelé vu qu'il n'y a pas de vêtements pour l'hiver (les mites sibériennes sont voraces).
Tout va selon le plan.
vous ne faites pas la différence entre une réflexion divergente de la votre et du troll c'est terrible...
Supprimer@17:05
SupprimerCe n'est pas une opinion, c'est un régurgitation d'éléments de propagande russe.
Si ces éléments n'étaient pas de purs mensonges ça ne poserait pas de difficulté.
Mais comme vous faites sous vous les besoins de poutine, pourquoi vous traiter autrement qu'en ennemi?
C'est votre choix, pas celui de vos interlocuteurs.
Et votre autocomplaisance vous rend encore plus minable.
ils n'ont pas mobilisés 300 000 réservistes de plus ?, ils n'utilisent pas des drones suicides depuis deux semaines ils ne viennent pas de détruire le système électrique ukrainiens avec les frappes d'hier ? je vois pas ou j'ai utilisé des éléments de propagande ce sont des fait avérés. je m'en fou de poutine je suis Français, toi aussi donc ne dit pas "ennemi".
Supprimer> mobilisé 300 000 réservistes c'est pas monté en puissance ?
SupprimerMobiliser 300 000 réservistes c’est à peine suffisant pour remplacer les troupes usées jusqu’à la corde engagées en février.
La Russie a débuté les opérations avec 150 à 200 000 hommes (selon qu’on compte ceux qui ont franchi la frontière tout de suite ou ceux qu’on a fait rappliquer juste après). Pour déployer cette quantité de soldats pendant des mois faut au minimum doubler le nombre pour faire des rotations. D’un seul coup 300 000 c’est pas beaucoup (sans parler du matériel, de l’entrainement et de l’encadrement, les chars et officiers abandonnés sur les routes de Kiev et de Kharkiv se remplacent pas juste en mobilisant).
Et, même à supposer que Poutine arrive à remplacer ses 150 000 soldats initiaux, par des mobilisés frais, avec 150 000 autres pour opérer la rotation, ces 150 000 étaient insuffisants pour progresser cet été, et seront toujours insuffisants pour progresser maintenant, d’autant que l’armée Ukrainienne s’est fortement renforcée depuis.
premier réponse intelligente à ma réflexion merci nim, les 300 k permettent a peine d'équilibrer la mobilisation général des Ukrainiens 500k contre 500k sur le papier. alors que dans la doctrine militaire russe c'est 3/1 c'est l'une des erreurs majeurs de poutine, lancer une guerre sans vraiment la faire prendre énormément de perte sans accomplir le moindre succès stratégique ( a part la mer d'Azov et kherson)
Supprimerle vrai pb de l'Ukraine d'un point de vu politique c'est qu'elle dépend totalement de l'UE et de l'OTAN, vu la dégradation de l'économie en Europe 'inflation a deux chiffres, et récession dans le cœur industriel ( pays bas, Allemagne) je ne sais pas si l'effort de guerre sera encore supporter longtemps sans parler des élections aux usa ou les républicains ne vont pas forcement allouer autant de crédit pour l'Ukraine.
> ils n'utilisent pas des drones suicides depuis deux semaines
SupprimerQue peuvent faire ces drones de plus, que les jets ultra modernes russes de février, quand ils avaient encore assez de missiles dernier cri pour opérer des frappes de précision, et quand ils pouvaient encore voler au dessus du territoire ukrainien sans risquer de se faire descendre
> ils ne viennent pas de détruire le système électrique ukrainiens avec les frappes d'hier
Ils l’ont détruit, comme les tempêtes hivernales détruisent le système électrique français, les 3/4 des dégâts ce sont juste des lignes haute tension et des postes électriques à changer, si le pays n’était pas en guerre ça se remplacerait en une semaine maximum.
tu es Français, personne n'occupe la france il n'y a ni collabo ni occupation, concernant l'Ukraine, c'est une guerre civil de type" yougoslavie" si tu es capable de dire qui a raison ou tort bravo à toi lavrenti, moi je ne le suis pas tu es tellement colonisé mentalement que tu n'es pas capable de réfléchir mais c'est pas grave va boire du thé ca va te calmer.
SupprimerA l'abruti de 17:48
SupprimerQuand un pays envahit un autre, ce n'est pas une guerre civile.
Et oui, on peut dire qui a tord.
Et le colonisé mentalement, c'est toi, par la propagande russe.
Les communistes appelaient les pauvres types comme toi : "les idiots utiles"
toi Alain avec lavrenti vous êtes les idiots du village, incapable de produire la moindre réflexion et de reconnaitre la nature profonde d'un conflit. va boire un thé toi aussi
SupprimerAllons, anonyme de 17:48, une guerre civile oppose deux factions d'un même territoire dont les frontières sont internationalement reconnues. Est-ce le cas de l'Ukraine ?
SupprimerPersonne n'a "detruit le système électrique ukrainien", des villes ont été coupées d'électricité pendant un moment, ça à été rétablie dans de nombreux endroits ensuite.
SupprimerEt c'est quoi le rapport avec la guerre au fait ? Empêcher Mme Michuvyk de faire chauffer son café ?
les habitants du donbass ? ils ont jamais accepté la révolution de 2014 ,si poutine a pu financer, et former les séparatistes c'est qu'il y avait matière c'est une nouvelle guerre de yougoslavie ce qu'il se passe la bas.
Supprimer"je m'en fou de poutine je suis Français, toi aussi donc ne dit pas "ennemi"."
SupprimerLaval aussi était français... C'était bel et bien un ennemi de la France.
@ Anonyme11 octobre 2022 à 16:38
SupprimerEt vous les équipez comment, vos réservistes? Vous les entrainez comment? Dans quelles installations? Avec quels formateurs? Vous les nourrissez comment? Vous les coordonnez comment? Vous les encadrez comment?
Que ce soit dit une bonne fois pour toute, les Ukrainiens ne sont pas russes. J’ai vécu 3 ans à Dnipro et même là, il y a 20 ans. Les gens se sentaient Ukrainiens. C’est une guerre impérialiste décidée par Vlad le boucher et rien d’autre.
SupprimerOui il faut entretenir un espoir pour les Russes au moins pour la frange qui a compris l'inéluctable pour son camp : la défaite et qui souhaite néanmoins y survivre et peut être trés sincérement un meilleure avenir à leurs compatriotes. Dans ce sens il me paraîtrait contributif que le front tenu par wagner et Kadirov soit particulièrement bien soigné par les FAU, leurs gains territoriaux bien que insignifiants-peut être- me semblent quand même pouvoir être une veritable aguerrisation/ montée en puissance dangeureuse de ces gens. Leurs écrasement ou usure militaire (nous ne savons rien de ce qui est actuellement) pourrait avoir un effet politique non négligeable à Moscou.
RépondreSupprimer@mikol kamu brengsek kembali ke desamu
RépondreSupprimerDing dong (voix suave d’hôtesse de l’aire)
RépondreSupprimerChers lecteurs nous traversons actuellement le vol de troll qui suit immanquablement la parution du billet.
Veiller resserrer votre ceinture, relever votre tablette et surtout bien basculer votre cerveau en mode « réflexion et vérification ».
Des tapettes à trolls sont à votre disposition dans la pochette devant votre siège afin de participer à a la dispersion des importuns si le cœur vous en dit.
Bonne lecture.
Très drôle !
SupprimerC'est vrai que ça devient lourd, les insultes volent bas et en escadrilles (en espadrilles ?). Bref changement de sujet. Je lisais hier que les finlandais en même temps qu'ils ont demandé l'adhésion à l'OTAN on remis à neuf leurs abris et préparé la population à faire face à tout ce qui vient de l'est, nucléaire compris. Question. Mais bon sang, pourquoi donc en Europe de l'Ouest, personne ne prépare la population à rien ?
SupprimerPliée ;o))
SupprimerLaure H
C'est une stratégie française : attendre que ça soit trop tard pour agir. Un peu comme les masques et le Covid.
SupprimerMais rassurez-vous, c'est précisément pour ne pas avoir à se cacher dans des bunkers que notre courageux président appelle à ne pas humilier les co... heu les russes !
Oui c'est comme le ministre de l'industrie qui va voir les industriels de l'armement pour leur dire de produire plus vite. Pauvre ministre qui ne connaît rien au fonctionnement de l'industrie et qui se contente d'une déclaration de principe sans effet attendu., du pur Macronisme (mais pas seulement).. Mais aussi, et surtout le manque de réaction des industriels juste capable de dire que cela ne se fait pas comme cela mais qui ne proposent RIEN ! voir ou revoir le film don't look up.
SupprimerIl y a plein de chose à revoir sur le fonctionnement de l'industrie Francaise d'armement mais ils sont apparemment trop encalminés dans leurs habitudes pour imaginer le moindre changement
Yannick
@anonyme de 17h40, Nexter a un actionnaire allemand qui maintenant est décisionaire: KMW
SupprimerBelle analyse. Mais les bombardements aveugle de civil sur des villes est totalement inutile, depuis Coventry, Tokyo ou Berlin cela ne fait pas fléchir une population. De mon coté je reste stupéfait du peu d'emploi de l'aviation russe. On aurait imaginé des "Awacs, des ravitailleurs, des patrouilles de MIG ou de Su 25 en alerte permanente pour traiter des objectifs au sol en temps réel.
RépondreSupprimerLa rupture de deux voies sur quatre du pont routier de Crimée a occasionné un embouteillage monstre comme le montre la photo AFP ci-dessous :
RépondreSupprimerhttps://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/6342d9c8ddc879515359d8e8/large/image.jpg?v=1
Pour ceux qui se posent la question, c'est un exode de voitures particulières vers le kraï de Krasnodar (Russie) signalant la confiance en bronze des Criméens en leurs dirigeants moscovites. Le dépit d'iceux doit être grand.
Il a raison Monsieur Zelensky, il est temps que l'Ukraine puisse bénéficier d'un bouclier aérien (de l'otan ?)
RépondreSupprimerou tout au moins d'une accélération très rapide des armements anti-aériens
Etienne
Ne peut-on pas s'attendre à des attaques ukrainiennes de la flotte russe de la mer noire qui est à l'origine d'un grand nombre des attaques de villes ukrainiennes d'hier et d'aujourd'hui?
RépondreSupprimerLes bâtiments de la marine russe sont partis se cacher loin, loin, loin...
SupprimerD'après les données qu'on a actuellement, non. Depuis qu'un mégot mal éteint a envoyer par le fond le fleuron de la flotte russe en mer noir, curieusement, les bateaux se tiennent à une distance de la côte supérieure à la portée des missiles ukrainiens.
SupprimerRappelons que les Ukrainiens ont des Neptunes et peut-être des Harpoons, qui ont des portées inférieures à 400km. A la connaissance du grand publique, ils n'ont rien qui aille plus loin.
Ca a peut-être été le cas, non ? mais des soum' parce que la flotte de surface est persona non grata en Mer Noire
Supprimerla puissance militaire russe ce sont des missiles et uniquement cela.leur infanterie ce sont des soldats sans armes même de simples fusils (article NEWS WEEK) avec une hiérarchie absente ou en fuite. difficile de gagner une guerre.
RépondreSupprimerJ'en profite pour faire une petite explication technique sur les missiles, avec peut être quelques approximations car j'apprends sur le tas moi aussi. Ca permet d'appréhender certains aspects de la guerre par missile.
SupprimerPour moi, le plus important, c'est qu'il faut distinguer 2 grands types de propulsions : moteurs avec oxydants + carburant, et moteurs avec carburant seul.
Les moteurs oxydants + carburants, c'est des moteurs "fusée". Ils peuvent voler dans l'air ou dans l'espace, et même sous l'eau. De nos jours, c'est une mixture "solide", les moteurs à ergols liquides étant beaucoup plus compliqués et pas plus performant dans ce domaine. C'est donc en somme un gros pain de poudre qui brûle progressivement dans une chambre haute pression et qui relargue du gaz à haute pression par une extrémité. Le carburant est souvent de l'aluminium + butadiène avec des additifs, le comburant du perchlorate d'ammonium (à ne pas confondre avec le nitrate d'ammonium). Ce sont des moteurs sans pièce mobiles, donc simples, et capables de très forte poussées et qui permettent donc d'accélérer très très fort. Le gros inconvénient de ces moteurs, c'est qu'ils doivent emporter leur propre oxydant qui en masse doit représenter 70% du poids du moteur (c'est a peu près ce que je met quand je fabrique mes moteurs de modélisme). Du coup, leur portée est considérablement diminuée. C'est la technologie de tous les missiles courte portées type HIMARS et antiaérien, et leurs portées ne dépassent en général pas quelques centaines de kilomètre, le plus souvent moins.
De l'autre coté, on a les missiles équipés de moteurs qui puisent leur comburant dans l'air : l'oxygène. Ce sont des moteurs type turbocompresseurs, turboréacteurs, statoréacteurs, super-statoréacteurs. Ces missiles ont une prise d'air et mélangent le carburant à l'air pour le brûler et générer une poussée. 100% de la masse de propergol est donc du carburant (liquide, type kérosène), ce qui permet d'accroitre considérablement leur portée ou leur charge utile. A part pour les statoréacteurs (je reviens dessus après), le principe est le même que pour les avions de lignes ou de chasse. Ce sont donc des moteurs plein de pièces mobiles, qui tournent très vites, qu'il faut huiler, et qui sont beaucoup plus difficile à fabriquer... Et à démarrer ! Ces moteurs ne sont pas capable de très fortes poussées comme les moteurs fusées, au point qu'ils sont bien souvent incapable de faire décoller le missile par eux même. C'est donc super tentant de les utiliser comme AIR-SOL ou AIR-AIR, car largué depuis un avion, le missile part avec une vitesse initiale qu'il lui aurait été difficile d'atteindre sans une couteuse et laborieuse phase de décollage. L'autre option, c'est de leur mettre un "booster"... Un gros moteur fusée en guise de 1er étage qui va fournir la poussée suffisante pour décoller à la verticale depuis un camion ou un bateau et atteindre une vitesse suffisante avant de se décrocher.
Le statoréacteur enfin est particulier car il ne peut ni s'allumer ni fonctionner en dessous d'une certaine vitesse, en général mach 2 ou mach 3 (et beaucoup plus pour le super-stato). Il n'a aucune pièce mobile, et est conçu pour une altitude donnée à une vitesse donnée. Il a donc obligatoirement besoin soit d'un booster, soit d'un avion pour le lancer.
Or, ils n 'ont AUCUNE alternative au fait de gagner cette guerre de façon opérationnelle: défaire l'armée ukrainienne, voire l'anéantir ...ils n 'y sont pas parvenu au début de cette guerre, ils n y arriveront JAMAIS. Il faudra bien que quelqu'un chez eux agisse ne conséquence.
RépondreSupprimerJe crois que MBS viens de faire une erreur. Le chateau Louis XIV va bientôt changer de propriétaire. A moins qu'on ne lui suggere de venir s'y installer définitivement, cela dans un scenario soft bien sûr.
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