En
faisant un point de situation au début de cette semaine, on aurait égrené les
noms de villages que les deux camps ont attaqués. On aurait expliqué ainsi que
les Russes avaient ainsi continué à attaquer autour de la ville de Donetsk, puis
en direction de Bakhmut et de Seversk à l’est du couple Sloviansk-Kramatorsk,
progressant souvent de manière millimétrique. Les Ukrainiens de leur côté ont
continué à avancer lentement au nord et un peu au sud de la tête de pont russe
de Kherson, tout en continuant à mener d’importantes frappes d’interdiction sur
les arrières.
Et
puis la surprise est venue du nord. Le 6 septembre, après une préparation de
quelques semaines, les forces ukrainiennes ont lancé à l’attaque un groupement de
cinq brigades de manœuvre réunies dans la région de Zmiv-Andriivak au sud-ouest
de Kharkiv, associé à deux groupements périphériques, un au sud de Balakliya
avec une brigade renforcée d’un bataillon de chars et un autre au nord face à Chkalovske
avec deux brigades territoriales. Avec au moins une brigade d’artillerie, trois
groupements de forces spéciales et plusieurs bataillons indépendants, on a là
un dispositif au moins aussi important que celui engagé autour de la tête de pont
de Kherson.
L’attaque
surprend complètement les forces russes assez réduites de la 144e
division motorisée renforcée d’unités indépendantes disparates. La petite ville
(25 000 habitants) de Balakliya, est prise très vite. La percée est exploitée
immédiatement.
Le
groupement principal se fractionne en deux. Le premier part vers le nord-ouest
en direction de Shevtchenkove, qui est prise le 9. À partir de là, une brigade mécanisée
poursuit vers le nord et joint son action à celle des deux territoriales tandis
que deux brigades précédées de forces spéciales en véhicules légers foncent
vers Kupiansk la base arrière russe de toute la région. Pendant ce temps, deux autres
brigades progressent plein ouest vers la rivière Oskil avec l’intention d’encercler
la zone clé d’Yzium.
Le 10 septembre, ce qui restait de la 18e division russe est chassée de Kupiansk dans la journée. Une des deux brigades ukrainiennes garde la position et la possibilité de franchir la rivière Oskil tandis que la deuxième rejoint la poussée au nord vers Velykyi Burluk puis la frontière russe. Au sud, l’énorme dispositif russe à Yzium, au moins une quinzaine de groupements tactiques issus de quatre divisions et brigades indépendantes, est replié en catastrophe vers l’est, au-delà de la zone forestière de la rivière Donets. Yzium est prise. Pendant ce temps, des attaques ukrainiennes ont lieu également autour de la poche de Kramatorsk, jusqu’à Lyman au nord de Sloviansk et peut-être même aux abords de Lysychansk, prise par les Russes en juillet. L’aéroport au nord-est de Donetsk est peut-être lui-même menacé.
Les
forces russes tentent maintenant de rétablir une ligne de front avec les forces
retirées d’Yzium, les renforts de la zone de la grande base arrière de Belgorod
et surtout du sud. On ne sait pas encore quand et comment ils parviendront à le
faire.
Quand
on assiste à une telle surprise, triomphe pour les uns, désastre pour les
autres, c’est qu’il y a une conjonction de très bonnes choses d’un côté et d’incompétence
de l’autre. D’un côté, les Ukrainiens ont été capables d’organiser simultanément
deux offensives très différentes, dans la région de Kherson et celle de Kharkiv,
incluant au total au moins 15 brigades de manœuvre, là où les Russes ne parviennent
plus à monter des attaques d’une ampleur supérieure à une brigade ou un
régiment depuis juillet.
Le
plus étonnant est peut-être que la réunion de cinq brigades blindées-mécanisées
près du front à Zmiv soit passée inaperçue des Russes, malgré leurs moyens de
renseignement depuis les satellites d’observation jusqu’aux équipes de reconnaissance
en profondeur et les espions, en passant pas les moyens d’écoute ou les drones,
voire les avions ou hélicoptères, car les Russes ont toujours la supériorité dans
les airs au moins près du front. Il est vrai que beaucoup de ces moyens ont été
réduits par les combats, mais il y a eu incontestablement une défaillance grave
dans l’estimation tactique de la situation au sein de la chaîne de commandement
russe.
Peut-être
que le haut-commandement russe, dont les têtes étaient réunies au même moment en
Extrême-Orient avec un certain nombre de moyens pour parader à l’exercice
Zapad, s’est lui-même trompé sur la valeur de son armée en Ukraine. On avait compris
que, sans l’avouer complètement, il avait renoncé à la conquête complète du Donbass
en limitant les attaques dans la région pour privilégier la défense du sud. Il
ignorait sans doute aussi combien son armée était devenue faible au nord. Il y
a dans la chaîne des gens qui ont fauté et/ou menti.
Courbes
On
a évoqué à plusieurs reprises l’idée d’une armée comme masse de compétences,
qui s’accroît ou décroît en fonction de la conjonction des ressources fournies
et de la capacité d’apprentissage. Il apparaît maintenant clairement que la
masse de compétences russes est en régression depuis le début de la guerre.
La
guerre de mouvement n’a pas permis d’atteindre les objectifs stratégiques, et
en cela elle a été un échec, mais elle a connu des succès tactiques de la part
d’armées bien organisées, comme la 58e au sud. Le passage à une campagne
de positions au tournant de mars et avril, avec des modes d’action beaucoup
plus simples, témoignait déjà d’une baisse de compétences après les pertes
initiales. Cette campagne a permis d’obtenir quelques succès, 1 000 km2
conquis en trois mois, à comparer au 2 000 pris par les Ukrainiens en trois
jours, mais au prix une nouvelle fois de lourdes pertes. Les meilleures troupes
constamment sollicitées ont beaucoup souffert et ont été remplacées par des
bataillons de recrues à la valeur très inférieure ou par des expédients comme les
mercenaires de Wagner ou les bataillons de mobilisés des républiques séparatistes,
mal équipés et peu motivés pour combattre à Kherson ou Kharkiv.
La
« pause opérationnelle » du mois de juillet, pause qui dure toujours,
a été un symptôme de cet affaiblissement qui ressemble à l’atteinte du point Oméga,
qui décrit le moment où une armée n’a plus les ressources pour organiser des
offensives de grande ampleur. Désorganisées, renforcées insuffisamment en
nombre et encore plus en qualité, divisions et brigades russes ont vu la gamme
tactique des unités de manœuvre devenir encore plus hétérogène et diminuer en
moyenne.
Dans
le même temps, l’évolution de l’armée ukrainienne s’est faite dans l’autre
sens. On a pu en douter un moment, au mois de juin notamment lorsque la
pression et les pertes étaient fortes dans le Donbass, mais la tendance à long
terme conjuguant l’apport de l’aide occidentale et de la mobilisation – et donc
aussi de l’instruction militaire – des forces de la nation ukrainienne était plutôt
à celle d’une élévation du nombre et de la gamme tactique des unités de combat
et d’appui.
Il
restait à déterminer quand les courbes se croiseraient à l’avantage des
Ukrainiens. Surestimant une nouvelle fois les Russes et sous-estimant les
Ukrainiens, on imaginait cela plutôt en automne voire en 2023, avec de
nouvelles opérations offensives d’ampleur, voire le retour de la guerre de mouvement.
C’est apparemment arrivé maintenant.
1918 ?
On
compare souvent depuis le mois d’avril la forme de la guerre à celle de la
Première Guerre mondiale, passant d’une phase de mouvement à une phase de
tranchées, oubliant souvent qu’elle s’est terminée en 1918 par une nouvelle
guerre de mouvement, d’un autre style il est vrai que celle de 1914. On peut
peut-être considérer que 1918 a maintenant commencé en Ukraine. Cette campagne de
mouvement de 1918 s’est effectuée de deux manières : par quelques
offensives de grande ampleur des Allemands du printemps à l’été puis par une
série de multiples petites offensives alliés de l’été à l’automne, jusqu’à l’effondrement
allemand.
A
charge pour les Ukrainiens maintenant d’exploiter à fond leur succès puis de
maintenir ces gains territoriaux malgré les difficultés logistiques que cela peut
induire. S’ils y parviennent, et s’ils continuent de bénéficier de l’avantage
du nombre et de la qualité tactique des unités de combat, associé à une plus
grande souplesse du commandement et de bons appuis, leurs possibilités sont
très grandes. Comme les Alliés en 1918, ils pourront déplacer les brigades et
les appuis d’un point à l’autre du front plus vite que les Russes et multiplier
les attaques importantes. On imagine ce qu’une percée similaire à celle de Balakliya
pourrait donner sur le front jusque-là plutôt calme au sud de Zaporojie, avec
une exploitation vers Melitopol, de la centrale nucléaire d’Enerhodar voire de
Marioupol, ce qui serait un symbole très fort. Elle mettrait en danger aussi à
la fois la Crimée et la zone de Kherson.
Ne
négligeons pas l’aspect psychologique des choses. Il faut une bonne raison et l’espoir
que cela serve à quelque chose pour prendre des risques mortels au combat. C’est
évidemment moins difficile lorsqu’on croit que cela va contribuer à la victoire
plutôt que ne servir à rien. Or, sans prise de risque, il y a rarement des
victoires.
Les semaines à venir seront déterminantes pour voir si on se trouve vraiment dans un 1918 à l’avantage des Ukrainiens où s’il ne s’agit que de circonstances heureuses et d’une anomalie avant de revenir à un retour à la rigidité des fronts. Si on est bien passé à une nouvelle phase, on ne voit pas comment les Russes pourraient s’en sortir sans un changement radical de leur armée. Le problème est que ce changement radical, qui passerait forcément par une forme de mobilisation de la nation, est une boîte de Pandore.
Heureux de vous retrouver Colonel ! Et encore merci pour ce blog !
RépondreSupprimerPourvu qu'effectivement cette phase se prolonge !
Vive l'Ukraine !
L’armée ukrainienne a pris la station au sol et la documentation des drones orlan
RépondreSupprimerSur liveamap
Elpe
PS: merci mon colonel pour ce nouveau post que je vais lire de ce pas.
Merci pour votre retour j’attendais votre analyse devant cette phase nouvelle
RépondreSupprimerMerci colonel pour cette très intéressante analyse des opérations et des armées. Les forces armées russes ont du souci à se faire… une réforme doit être impérativement engagée si elle veut redevenir redoutable… pour le moment elle n’a montré que ce n’était qu’une armée de parades militaires. Elle était meilleure en 2014 mais il est vrai que l’armée ukrainienne était désorganisée…
RépondreSupprimerCette armée Russe est incroyable dans les conneries,le lieutenant général Andrei Sychevoi et son état major commandant le groupe d’armée ouest s’est fait cravaté par les Spetnaz Ukrainiens ,je vois sa tronche dans les sous sol du SBU à Kiev devant lui deux feuilles une convention de Genève,croix rouge, promesse d’extraction dans le pays de son choix à la fin de la guerre et extraction de sa famille,l’autre feuille TPI La Haye crime contre l’humanité assassinats extra judiciaires ,il va choisir la première feuille et il va en raconter des choses car il sait que le retour d’un général prisonnier c’est impossible pour garder la vie sous Poutine à moins bien sûr que le psychopathe du Kremlin tombe sur son Ravaillac avant
SupprimerQuestion de néophyte : que valent réellement les mercenaires de Wagner. Certains les décrivent comme des anciens des forces spéciales, d’autres comme de simples soudards ?
RépondreSupprimerComme toute bonne société de prestation, Wagner sait parader ses meilleurs éléments quand il s’agit d’obtenir une commandite (et pour réussir des coups d’éclats comme la prise de la centrale de Vuhlehirsk). Le niveau moyen de ses troupes est certainement moins élevé que celui mis en avant, et il n’a pu que tomber en flèche depuis le début de la guerre (attrition de ses éléments les plus expérimentés + recrutements massifs en concurrence avec toutes les unités régulières et irrégulières russes).
SupprimerDonc, sur une opération à forts enjeux limitée dans le temps et l’espace ils doivent pouvoir réunir une unité de choc, si tu leur demande de tenir un front sur la durée ça va plus être la même chose.
Pour mettre un peu les choses au clair :
RépondreSupprimer1) La contre offensive de Kherson n'est pas un leurre ou une feinte, le rappel d'Alain H nous dit qu'elle est couteuse en vies humaines. Néanmoins les FAU ne vont pas refaire Verdun, d'ailleurs le nombre de forces engagées (30k ??) le confirme. Annoncer tout cela deux mois avant, à bonne portée des caesars et himars permet de faire du tir au pigeon sur la logistique. Dire que la Russie a complètement dégarnie le nord pour renforcer Kherson est à mon avis également faux. Kherson tombera comme un fruit mur.
2) Dombass. Avec des ordres venant d'en haut, il faut absolument prendre le Dombass pour la fin Aout, puis mi septembre et un "en haut" plus dangereux à la limite que l'adversaire, les russes ont poussé, poussé, poussé et consommé énormément de moyens en hommes et materiels. Je pense que c'est là ce qui a consommé les forces de Kharkiv.
3) les ukrainiens avaient deja tenté des trucs dans le secteur Izium il y a des ça 3 ou 4 semaines (Denys avait fait une vidéo) et que cette offensive et donc prévue et actée de longue date. Ils ont affiné le tout méticuleusement jusqu'à ce début de semaine
4) les FAU ont donc 3 groupes d'armée d'après le Soldat Pithivier. Je pense que pour ma part il y en a 4. Kharki, Dombass, Zaporijia, Kherson; Pas sur qu'il y ait cependant l'artillerie pour plus de deux.
Nous sommes nombreux ici à espérer une offensive sur le triangle Melitopol, Berdiansk, Marioupol qui aurait un effet encore plus désastreux que la reprise de Kupyansk sur le moral et la logistique russe.
Mais pas sur qu'il y ait assez d'artillerie. Mais les armes vont continuer à affluer.
l'EM ukrainien connait la variable "meteo". L'ordre des engagements me semble parfaitement maitrisé en fonction de la météo future.
dernier points, plus nous fournirons des armes types caesar plus vite cette guerre sera terminée.
En plus on les vend, meme si c'est du crédit très long terme, ça fait tourner l'industrie et booste nos emplois , c'est juste une ligne d'écriture dans le budget de l'Etat, il aurait fallu faire ça avant la hausse des taux par la BCE
> Mais pas sur qu'il y ait assez d'artillerie. Mais les armes vont continuer à affluer.
SupprimerSans compter celles qu'ils ont récupérés, dont (et surtout) les montagnes de munitions que l'on voit sur les vidéos.
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TurtleCrazy
"Le problème est que ce changement radical est une boîte de Pandore." Je partage cette conclusion. Poutine va t'il supporter encore longtemps cette humiliation (l'incapacité de l'armée russe à vaincre les troupes ukrainiennes) sans commettre "l'irréparable" ???
RépondreSupprimerPoutine n'est pas suicidaire. Il ne va pas ouvrir le feu nucléaire. Je suis d'accord ave mi_esperas. LA vraie question est de savoir quand et comment la Chine prendra sa part du gâteau si la Russie s'effondre vraiment (pour l'instant, ça n'est qu'un effondrement militaire, "local", 300km quand même de front en morceaux). Et si ça ne va pas provoquer de nouvelles guerres qui elles, pour le coup, ouvriraient vraiment la boite de pandore.
SupprimerSelon Poutine la Russie n’est pas en guerre elle même une opération militaire spéciale. Ce n’est pas juste une sophisterie légale, c’est aussi un pacte social : Poutine s’engage à ce que la population ne subisse pas les conséquences d’une vraie guerre, et la population regarde ailleurs.
SupprimerC’est ce qui a donné les images hallucinantes de vacanciers en train de se dorer sur les plages de Crimée à côté des aéroports militaires.
C’est ce qui explique tous les moyens mis en œuvre par les autorités pour substituer le plus à l’identique possible les produits des sociétés qui ont quitté le pays.
Poutine peut mener les opérations qu’il veut, avec les pertes russes les plus lourdes qui soient, du moment que l’arrière est assuré de continuer son train train à l’identique.
Or, utiliser l’arme nucléaire, même de manière limitée, c’est assumer une guerre ouverte et la fin de la sanctuarisation du territoire de la fédération de Russie. Poutine survivrait peut être politiquement, mais rien n’est moins sûr.
En ce sens les Américains ont raison d’interdire aux Ukrainiens toute action majeure de l’autre côté de la frontière, il n’est pas dans notre intérêt d’accoutumer la population russe à l’idée qu’elle est en guerre.
Poutine ne voulait pas d’une guerre officielle mais la défaite de cette semaine va rendre sa position impossible…
Supprimer"défaite" : quelle défaite ? Dans l'esprit de PoutOut, le "jeu" continue mais ailleurs. A la ZNPP par exemple. Et il peut nous sortir d'autres lapins du chapeau.
SupprimerPoutine peut se persuader jusqu’au dernier jour qu’il peut gagner la son opération spéciale de manière conventionnelle, parce que les occidentaux décadents en auront marre avant lui et couperont le robinet à munitions au ukrainiens.
SupprimerSe persuader qu’il peut sortir la déclaration de guerre ou les nucs sans que la population ou l’armée bouge, c’est autre chose. D’ailleurs même s’il s’en persuade ça empêcherait pas le pays ou l’armée de réagir.
(Je serais côté État Major, je commencerais à l’avoir mauvaise sur une guerre qui a été organisée et décidée par le FSB, dont la première victime côté Russe est l’Armée Rouge, où on leur fait pas assez confiance pour nommer un général en chef, où on les subordonne à des prestataires comme Wagner, etc. À mon avis le pouvoir civil a pas trop intérêt à tester s’ils sont prêts ou non à exécuter un ordre nucléaire).
Poutine est un passionné d'échecs. Mais il n'y joue pas, il les collectionne...
RépondreSupprimerJoli !
Supprimersuperbe punchline !
SupprimerMagnifique réplique
Supprimer😂👍
SupprimerLe "pont" ou le "point" Oméga ?
RépondreSupprimerPassionnant, cet article.
La Russie ne va avoir que deux solutions : un cessez-le-feu ou une mobilisation générale qui ne peut être faite qu’avec une déclaration officielle de guerre !
RépondreSupprimerPoutine va t’il franchir le cap?
Pour le moment, comme depuis plusieurs semaines, la voie choisie est l'appel à la négociation (Lavrov aujourd'hui).
Supprimer@Benoît C : l'interprète doit s'arracher les cheveux : ce que Lavrov appelle "négociation", tel qu'il le décrit ressemble plutôt à 'reddition" !
SupprimerIl faut être deux pour un cessez le feu.
SupprimerLancer une mobilisation générale demande beaucoup de préparation psychologique puis il faut équiper, entraîner les soldats etc... C'est du temps long.
Et puis quand on a le cul profond dans les ronces, ça facilite pas le mouvement.
@mi espérais: Lorsqu'on veut négocier, on commence toujours par demander des choses qu'on n'obtiendra jamais. Et puis on ne peut pas montrer à la face du monde qu'on a déjà reculé sur ses prétentions avant la moindre rencontre.
SupprimerDepuis plusieurs semaines, les russes, qui ont sûrement compris que leurs gains territoriaux étaient à leur maximum, font des appels du pied à la négociation, via Medvedev, Lavrov, par leur bonne volonté sur les céréales et la visite de la centrale de Enerhodar.
Maintenant, leurs marges de négociation se réduisent et ils doivent sauver la face devant la population russe.
Oui il faut être deux pour un cessez-le-feu !
SupprimerAujourd’hui le discours Ukrainien est la reconquête des territoires et la frontière de 1991 ce qui est compréhensible.
Les Frontières de 1991 c’est la perte de la Crimée et la libération des territoires sous occupations Russe depuis 2014.
Dans ce cadre la , les Russes vont passer le rubicon de la guerre avec un corps expéditionnaire à une mobilisation car la Crimée est non négociable dans leur esprit.
La Russie a un problème de troupes sur le terrain et elle ne gagnera pas avec ses forces actuelle.
Peut-être que Poutine va revenir à la raison et demander officiellement des négociations(les Russes font un retrait des positions conquises avant Février) si non l’intensification du conflit est probablement en route.
L’objectif des Russes va être celui des Ukrainiens depuis 6 mois, consolider leur positions pour tenir en attendant des renforts…ou pas.
@Anonyme 18:14 Sauf que je n'y crois pas compte tenu des informations déjà à notre disposition. Pour tenir les ruSSes devraient : disposer de munitions (attrition presque totale d'ici novembre/décembre déjà qu'ils n'envoient plus que 50 obus par jour selon leur général), tenir dans la gadoue puis le froid, tenir une surface où vivent encore 1 à 3 millions d'Ukrainiens avec moins de 100 000 combattants (même s'il y a quelques collabos). Pour peu que, d'ici quelques jours, on leur coupe le pont de Kertch... Cordialement
SupprimerQuel serait l’intérêt pour Poutine de déclarer une mobilisation générale ?
SupprimerD’un point de vue politique, son pacte social avec les Russes est que la Russie n’est pas en guerre.
D’un point de vue militaire,
1. il a vidé les centres de recrutement de leurs instructeurs et les a envoyés au front.
2. il a gaspillé tous les stocks de matériel en raids ratés sur Kiev puis guerre d’usure.
Poutine ne manque pas d’hommes, il manque de soldats entraînés et équipés. Du soldat sous entraîné et sous équipé, c’est ce qu’il y avait à Kharkiv, et les Ukrainiens ont percé comme dans du beurre.
On peut imaginer que, si les Nords Coréens vident leur stock, et s’ils ont moins menti sur la réalité de ces stocks que les Russes, il aurait de quoi équiper quelques unités une saison, mais qui va entraîner ce beau monde ?
Sans entraînement ni matériel ce serait fabriquer une masse de vétérans inefficaces au combat mais totalement remontés contre le pouvoir une fois revenus dans le civil (comme en 1917).
Pour qu’une négociation ait un sens, il faut que les deux parties puissent fournir des garanties. Je ne vois pas bien ce qui pourrait garantir que l’ukraine ne sera plus agressée par la russie, à part une adhésion de l’ukraine à l’OTAN (dans l’hypothèse d’une victoire complète de l’ukraine, je veux dire).
SupprimerJe n'ai pas les talents de Manuscan pour lire dans l'esprit de Poutine (ou pas le bon materiel?), mais je pense que c'est un lâche, pas un idéaliste. Il ira vers la solution qui a le plus de chances de lui permettre de garder son pouvoir.
SupprimerIl ne s'enferme dans cette attaque que parce qu'il n'a pas de bonne solution et joue la fuite en avant.
Il aurait parlé a Macron aujourd'hui, si j'ai bien compris. Je pense que le but est de lui proposer les agréments et solutions qui lui permettent d'améliorer sa position en cédant sur certains points. La sienne, pas celle de la Russie.
@BENOIT C Poutine a pas négocié sur les céréales pour les ukrainiens, il
SupprimerIl a négocié pour que les Chinois, les Turcs et les Syriens (qui avaient tous des soucis avec l’envolée des prix) le lâchent pas complètement.
SupprimerEt, il a obtenu des contreparties quand même.
Merci Colonel de cette mise au point, fort instructive. Chaque fois je me dis: il va nous donner les noms et prénoms des sergents des groupes de combat engagés.
RépondreSupprimerBonne fin de journée.
Oui, je demande d'où il tient des informations si détaillées.
SupprimerNon seulement les unités et leur position, mais aussi les renforcements.
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TurtleCrazy
@Turtle_Crazy : je racle des comptes twitters improbables qui traduisent le meilleur des milbloggers russes, ce qui permet d'avoir, en croisant les pessimistes (façon Girkin) et les optimistes (façon Rybar), une vision bien plus précise que celle donnée par les ukrainiens, paradoxalement. Je complète par la vue synthétique du Cavell Group @TCG_CrisisRisks qui éclaire les mêmes faits d'un tout autre regard.
SupprimerEt au final, il me semble que j'ai presque autant d'infos que le colonel. Et qu'elles vont en gros dans le même sens. Les ukrainiens ont réalisé un coup extraordinaire, mais ça ne suffira pas pour gagner. Il faut casser le front russe à un autre endroit, vite, si on veut en finir avant l'hiver. Pas dit que ça soit possible.
Les russes me semblent vulnérables, mais les ukrainiens ont-ils encore des réserves à engager? Pas gagné. Ils vont avoir besoin d'un max de troupes pour consolider (et peut-être encore enfoncer) leurs gains.
@Herr Elle
SupprimerJ'ajouterais que les troupes victorieuses de cette dernière semaine devraient être mise au repos. Elles sont aguerries et de grande valeur: il ne faut surtout pas les user et encore moins les sacrifier dans une bataille de trop.
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TurtleCrazy
Concernant le nom des unités et des renfoncement, @jominiW sur twitter a publié une carte avec le nom des unités, leur mouvement et même leur santé. Il ne donne pas ses sources par contre.
Supprimer(suite) lien Twitter: https://twitter.com/JominiW/status/1568737425597386752
SupprimerTLG
bien écrit comme d habitude !
RépondreSupprimerMerci pour ces analyses !
RépondreSupprimerVive l'Ukraine et les ukrainiens !
Merci pour tout !!! Pensez-vous que le fait d annoncer depuis 2 mois une contre offensive à Kerson est une manœuvre de maskirovka, art maîtrisé à la perfection par les Soviétiques durant la 2de Guerre mondiale. L armée et les soldats ukrainiens sont admirables.
RépondreSupprimerC'est affirmé par une source militaire ukrainienne dans le Guardian : https://www.theguardian.com/world/2022/sep/10/ukraines-publicised-southern-offensive-was-disinformation-campaign?CMP=Share_iOSApp_Other
SupprimerJe ne crois pas que l'EM ait fait du Guardian sa vitrine médiatique n'y n'en voit l'intérêt. En revanche distiller le fait que Kherson ne serait pas un objectif tout en ridiculisant les soviétiques au passage est assez jouissif
SupprimerIl ne manquerait plus que les Russes allègent le Sud pour renforcer le "centre" parce que les Ukrainiens leur expliquent que le Sud n'a jamais été leur objectif.
Supprimer@Ane : et là, les Ukrainiens contournent Kherson et fondent sur... la Crimée !
SupprimerUne fois de plus une des meilleures si ce n'est la meilleure synthèse de la bataille, considérée une fois de plus à toutes ses échelles, merci !
RépondreSupprimerJ'écris "bataille" mais la réussite des forces ukrainiennes est d'avoir pu presque éviter de livrer bataille ; comme vous l'écrivez c'est une réussite logistique, organisationnelle, la clé est d'avoir réussi une concentration de forces non vue (ou non prise au sérieux) par l'armée russe. Il me semble aussi que l'organisation des unités a dû être pensée pour l'exploitation rapide au-delà de la prise de Balakliya (en tout cas je n'ai pas vu d'images d'engins chenillés roulant ; les images me faisaient penser à celles de "rezzou Toyota"). La possibilité de poursuivre l'offensive à la même vitesse encore quelques jours dépend donc, non seulement de la résistance russe, mais aussi de ce qui a pu être prévu comme stocks de carburant, parcs de camions citernes, et comme relèves des compagnies en pointe.
Juste une critique — j'ai appris dans mon jeune temps à éviter les ? dans les titres — le ? dans celui-ci est inutile, les comparaisons dans le corps du texte avec la poche de Soissons justifient amplement le titre affirmatif, me semble-t-il, en référence au printemps et à l'été 1918. Et la comparaison me semble (sans bien connaître cette bataille) bien plus pertinente et intellectuellement utile, que celles plus grandiloquentes, répétées sur les réseaux sociaux, avec la percée de Sedan ou la 2ème bataille de Kharkiv de 1942.
Le dernier commentaire signé Arpad du billet précédent demandait s'il fallait pousser l'avantage plus loin ou consolider les gains.
RépondreSupprimerMon naturel offensif me pousserait a pousser plein est pour couper severiedonetsk ( aaah revoilà ce bled à l'orthographe douteuse) mais d'un autre cote les dix mille soviétiques d'Izyum n'ont pas été capturés ... Ça c'etait quand même l'objectif pour poursuivre.
Si l'EM "écoute" ses officiers de première ligne comme Guderian est passé sous un tunnel au moment du Haltbefehl alors tout devrait bien se passer
> mais d'un autre cote les dix mille soviétiques d'Izyum n'ont pas été capturés
SupprimerCe n'était peut-être pas le but: leur fuite ajoute du bordel au bordel, sans parler de leur combativité.
Pour certains, c'est leur deuxième retraite^W réorganisation en six mois.
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TurtleCrazy
Mais ils vont aider à reconstituer une ligne de front ce dont l'État major soviétique a le plus urgemment besoin sous peine de finir en bas de la réunion d'EM tenue au 9eme etage
SupprimerJe n'ai aucune compétence militaire, mais à vous lire, et d'autres sites, je pense obtenir mon CAP expert militaire d'ici la fin de la guerre, que j'espère rapide. Et donc, un truc me turlipine: les lignes russes s'effondrent les unes après les autres. Je serais l'EM Ukr, j'ai un vrai dilemme: calmer l'offensive pour consolider mes positions, ma logistique, etc... Ou je vais jusqu'au bout, quitte à prendre de grands risques, pour chercher le jackpot, la défaite totale des russes. Il me semble que c'est ce qu'a fait Guederian en 40, contre l'avis de l'EM allemand. Avec le succès qu'ont connaît. Et ce qu'a n'a pas osé Hannibal, qui aurait pu prendre Rome. Vieux dilemme dans l'histoire militaire, vous en savez plus, que moi là-dessus, mais il me semble que c'est après qu'on sait si on a eu raison ou tord. Moi je serrai l'EM Ukr, je tente le coup. Mais je suis dans mon salon, avec comme seule expérience mes parties de Risk.
RépondreSupprimerSur la mobilisation général en Russie, comme possiblite de Poutine de reprendre la main, je n'y crois pas. Sinon, il l'aurai déjà fait, sous n'importe quel prétexte. Sauf que ça va alors tanguer à Moscou, Saint Petersboug et autres villes Grand russe blanche. Les russes blancs ne s'opposent pas à la guerre,.. Tant que cela ne les concernent pas. Il n'y a qu'à voir le nombre ridicule de volontaires. Et quand bien même, Poutine l'impose : combien de temps pour les former, avec quels instructeurs, tous au front, avec quoi les équiper, les stocks s'épuisent. L'armée Russe a des capacités nkr effrayantes. Pour le reste, on découvre que c'est un Ours de papier
> Avec le succès qu'ont connaît.
SupprimerPas tant que ça: les anglais se sont envolés. (oui, enfin, sur des navires).
C'est la manœuvre elle même qui a envoyé au tapis les armées alliées, et ce n'était pas une idée de Guderian, mais - semble-t-il- de Manstein.
Et Hannibal auraient eu beaucoup de mal à prendre Rome, la ville étant fortifiée.
--
TurtleCrazy
Un des facteurs clef (il y en a d'autres, dont beaucoup déjà cités par le colonel, et forcément mieux que je ne saurais le faire), c'est la qualité de l'entrainement. Entre des russes formés deux semaines à la va-vite pare le reliquat d'officiers russes pas au front, et des ukrainiens formés plusieurs mois, dont un en occident avec la crème des formateurs de plusieurs pays, la différence a été flagrante.
SupprimerUne mobilisation générale ne sert à rien sn on ne peut pas équiper, ou former, correctement, les personnels levés. Ce que la Russie envoie en rab est parfois bien équipé (le flambant neuf troisième corps d'armée, contrairement à tous les autres, est très bien équipé), mais jamais bien entrainé, à ma connaissance. Ca n'aide pas.
Merci pour votre travail, mon Colonel.
RépondreSupprimer"Un changement radical de leur armée".
Comment faire changer radicalement une armée manifestement ossifiée depuis l'ère Soviétique en très peu de temps?
Où trouver les compétences capables de faire bouger les états d'esprits?
A quelle vitesse peut-on réentraîner des troupes sur une nouvelle approche plus collaborative?
Où trouver des matériels qui permettraient d'être à parité avec l'armement Occidental?
Comment construire un renseignement efficace?
Comment faire évoluer le recrutement pour aller vers plus d'autonomie sur le terrain (avec tout ce que cela veut dire de capacité et d'engagement).?
etc...
SI je peux me permettre avant d'être la boite de Pandore c'est le nettoyage de l'écurie d'Augias.
Et surtout comment trouver un gars assez brillant pour redresser la barre et qui ne fasse pas d ombre a Poutine.
SupprimerBoîte de Pandore, aussi, car une telle réforme, comme toutes les révolutions, commencerait par un remplacement des hommes a la tête de l'armée.
SupprimerDans une democratie, c'est envisageable. Dans une dictature...on parle d'hommes dont la carrière dépend entièrement de Poutine... lui même leur devant son maintien au pouvoir.
Le problème des pouvoirs mafieux ou dictatoriaux est que tout le monde dépend de tout le monde. Une "Nuit des longs couteaux", un limogeage ou une "defenestration accidentelle" de ces hommes les plus proches du Poutine destabilisera totalement le pouvoir. A un moment où la Russie fait face à une guerre qui peut devenir impopulaire à tout moment, une économie qui s'enlise, frustrant déjà une partie des soutiens au régime, un revers militaire qu'il va bien falloir rendre public et expliquer.
Une lutte de pouvoir en renversant la table fera des victimes . Une operation a hauts risques aux conséquences imprévisibles si le Très Petit Père des Peuples la declenche. Je ne suis pas sûr qu'il en prendra le risque. Le moins risqué, c'est de laisser faire les événements et couper les têtes qui dépassent pour les remplacer par des plus dociles. Quitte à perdre cette guerre.
Le souci n’est pas limité à l’armée, on vu au moment du déclenchement de la guerre que le renseignement était incapable d’évaluer la situation chez le voisin d’à côté, et on a vu après le déclenchement de la guerre que l’industrie était incapable de fournir l’armement paradé sur la place rouge.
SupprimerPoutine a construit un système, où tout le monde arrange la vérité en public, et détourne les moyens publics en privé (et, il est le premier à se comporter ainsi, des rodomontades aux journalistes aux résidences très fastueuses qu’il s’est fait construire).
À la fin plus personne ne sait jusqu’à quel point la vérité a été embellie, et jusqu’à quel point la situation rapportée par X a été sabotée par les détournements de Y.
Et, tu trouverais un incorruptible pour nettoyer un des services, il serait pris comme une menace par tous les autres services, par ses subordonnés, et par ses supérieurs (Poutine en premier d’ailleurs).
@Chef : "Le problème des pouvoirs mafieux ou dictatoriaux est que tout le monde dépend de tout le monde. Une "Nuit des longs couteaux", un limogeage ou une "defenestration accidentelle" de ces hommes les plus proches du Poutine destabilisera totalement le pouvoir."
SupprimerC'est très juste ce que vous dites. A contrario, Zelensky a pu virer pas mal de monde d'un coup voici quelques semaines, dont des magistrats et des chefs d'administrations haut place, dont le responsable des services de renseignement par ailleurs l'un de ses amis, et ce en pleine guerre, sans déstabiliser l'Etat ukrainien ni mettre en danger sa position. Ça dit quand même pas mal de chose sur les voies respectives sur lesquelles se sont engagées les deux états.
Merci. J'adore vous lire, par contre (sans vouloir être offensant) les orientations données sont souvent erronées (les Ukrainiens qui foncent plein ouest etc.).
RépondreSupprimerLa scissiparité de l'appareil militaire russe doit également conduire à un désordre dans la prise de décision. Sur un même front, on voit tout à la fois des unités de l'armée russe, de la garde nationale (dont je peine toujours à comprendre l'exacte vocation), des conscrits du Donbass ... Inutile d'ajouter les supplétifs tchétchènes uniquement là pour le show (et dont le chef semble un véritable électron libre). Quant au groupe Wagner, on peut se demander si la montée en puissance de cette organisation n'a pas eu d'effets pervers pour les forces combattantes russes, privées de soldats d'expérience lorsque ceux-ci cèdent à l'attrait d'une rémunération sans doute bien supérieure, ainsi que par les promesses d'une vie de "lansquenet" sans les rigueurs de la discipline militaire.
RépondreSupprimer"Scissiparité" ... Merci à vous je viens d'apprendre un nouveau mot.
SupprimerPas sur qu'il s'applique à la structure militaire russe.
Les dictateurs ont tendance à se méfier des militaires Tet créent leurs propres divisions militarisées.
Rosvgardia est une police militaire maniant matraque zet menace d'emprisonnement.
Après il y a souvent surimposition de structures administrative créant ses états dans l'etat
Analyse une fois de plus limpide avec une belle mise en perspective. Merci mon colonel.
RépondreSupprimerGros changement de couleur sur la carte liveumap dans la partie Nord il y a deux minutes. Les Ukrainiens sont arrivés sur la frontière Russe dans de très nombreux endroits.
RépondreSupprimerSoit environ 130 km de front officiel en moins ? Reste à trouver comment vacciner les tirs trans-frontière...
Supprimerl'EM ukrainien annonce des replis russe dans le sud. on attend les détails.
Supprimer@Alain H. je n’oublis pas que derrière ces lignes qui bougent il y a la vie fauchée de votre ami ainsi que celle de ces camarades.
Plus de rose au dessus de Kharkiv également.
SupprimerC'est ce qu'on appelle 'un geste de bonne volonté'.
"Reste à trouver comment vacciner les tirs trans-frontière..." : il y a tellement de fumeurs imprudents dans les stocks militaires russes, y compris sur leur territoire...
SupprimerLa conscription? La levée en masse ? Ni Poutine ni son entourage ne l'envisagent.
RépondreSupprimerUn système mafieux ne peut se transformer en nation en armes. Le nationalisme devant la télé (et d'âge avancé) reste devant la télé, mais le changement de tsar, par contre..
Ceux qui ont troqué la liberté d'expression contre l'argent, d'âge capable de combattre n'envisageront même pas de combattre pour un perdant.
Et Poutine en est un prouvé maintenant.
HM
bien d'accord je comprend pas tous ces gens qui parlent de mobilisation
Supprimeril faut rassembler, equiper les troupes ( deja la ca coince ) les former ... bref ca n'aurait pas une influence avant quelques mois...
et quelle influence ? Deja que les troupes professionnelles russes ne tiennent plus le coup alors des conscrits !
Le problème des pouvoir dictatioriaux et mafieux est qu'ils ne tiennent que par la peur qu'il s'inspirent. D'où la nécessité de purges régulières et de répression arbitraire pour bien faire comprendre que personne n'est à l'abri et peut sortir du rang. Le jour où cette peur n'existe plus, et que l'intérêt des bénéficiaires de ces régimes est en danger, le régime s'effondre. A une vitesse stupéfiante.
SupprimerEt surtout merci au colonel Goya.
RépondreSupprimerHM
Bonsoir merci j’ai attendu ce billet toute la journée. Vous pensant frétillant de réflexions à nous partager
RépondreSupprimerOn observe des changements chez les pro-russes, maintenant divisés en deux camps :
RépondreSupprimer-Les singes qui disent que tout se passe comme prévu
-Les "énervés" nommés ainsi car ils accusent le commandement russe de les utiliser comme de la merde. Point de vue massivement relayé par les milbloggers russes
Vous noterez que Stratpol, qu'on aurait pu immédiatement classer parmi les singes, a admis un échec russe monumental du côté de Kharkiv ( tweet supprimé ensuite, il s'est fait tirer les oreilles )
Il y a aussi ceux laissés a eux mêmes, qui tentent de fabriquer des arguments "convaincants" faits maison, comme la Néant. "C'etait un piège, l'armée ukrainienne est usée et maintenant, crac! La t'naille! Steiner va contrattaquer!". " Les morts se comptent en centaines de milliers côté ukrainiens". "Même pas mal! C'est juste une egratignure!" . 'ce n'est que quelques villages misérables sans importance".
SupprimerQu'ils soient convaincus, tentent simplement de faire leur travail de traître le mieux possible par conscience professionnelle, ou cherchent a soutirer encore un peu plus de pognon de leur employeur en fayottant, en faisant des heures sup et en prenant des initiatives, il n'en reste pas moins qu'il ne s'agit que d'un dernier carré. La plupart des trolls ont disparu des réseaux sociaux.
Ça doit être désert dans les cybercafés d'Afrique. Et beaucoup doivent déjà rechercher un autre petit job, comme tenter de soutirer des sous aux mémères et aux vieillards libidineux en envoyant des spams.
Erwan Castel aussi pleure les mauvaises nouvelles. Il reste convaincu que force va rester à la Russie, mais il n'est pas idiot au point de croire que ça faisait partie du plan. Bon, j'ai fait 3 commentaires très soft, et il n'en a approuvé aucun, mais je suppose qu'à minima il les a lu.
SupprimerSinon, j'ai croisé un singe au terrain de jeu ou j'avais emmené mon fils. Pour ne pas devenir violent, j'ai du me casser plus tout que prévu. J'aurais fini par faire des choses que les policiers auraient pu me reprocher. "20 CAESAR ont été vendus aux russes" "l'Ukraine n'existe pas, et doit être détruite" "les russes n'ont même pas envoyé 20% de leur armée", et autres horreurs et/ou stupidités démontrées fausses bien des fois.
Autant je pense que je pourrait parler à Erwan Castel (même si ça n'irait nulle part), autant des singes pareils, non. Je ne peux pas.
J'ai entendu parler de cette bien nommée ..mais je refuse de m'infliger sa vidéo
SupprimerJ'ai passé un peu de temps à parcourir les commentaires des sites français pro Poutine, stapol, christelle le Néant, RI, etc.. Tous par ailleurs complotistes, antivax, pro Zemmour, et autres... J'avoue ne pas savoir qu'en penser. Au-delà de la nullité intellectuelle crasse et de la vulgarité vengeresse et assassine , ca oscille entre le déni total, "Saint Vlad n'a pas pu se tromper" , et la demande de vitrifier au nkr l'ukraine, ainsi que tout pays otanesque qui ne fileraient pas droit devant la Sainte russie qui sauve le monde (le monde sans démocratie corrompu, LGBT, et autres complots sionistel) , sans que personne ne soit choqué de cette abomination. Cette capacité à être déconnecté du réel, dans une logique de haine absolue de l'adversaire désigné (ta propre culture et nation au passage) , sans aucun surmoi sur les moyens à utliser, me laisse sans voix. La seule analogie que je trouve ce sont les mécanismes psychologiques à l'œuvre dans les phénomènes sectaires. C'est probablement-encore ? — marginale, ça inquiète tout de meme avec la force des réseaux sociaux.
SupprimerOn a juste envie de dire que certains partagent leur biais cognitif comme ça. D'autant que le monde étant simple à comprendre (ya pas de complot désolé) et bien ça n'est pas possible que soit ainsi. Tu ajoutes le manque de culture, l'ennui, tu as le spectacle. C'est le même chez Trump/Qanon. Après oui le sectaire fonctionne ainsi.
SupprimerImpressionnant !
RépondreSupprimerhttps://liveuamap.com/en/2022/11-september-ukrainian-military-liberated-hnylytsa-persha
Il y a Melitopol qui les appelle là ! par la M-18
😀 Oui mais la centrale de Zaporidja qui est squattée appelle aussi. HM
SupprimerMerci, mon Colonel!
RépondreSupprimerEt gloire à l'Ukraine !
En parlant de liveuamap :
RépondreSupprimerCalme plat sur la zone de Kherson avec un message :
'' Dans la région de Kherson, l'armée russe se retire de certaines positions, - État-major général des forces armées ukrainiennes ''.
Bon je vais donc aller reprendre un bon coup de ''truc'' et une tasse de the !
Ils ont appris à nager ? ;-) !
Supprimerle "truc": Le Mexicain appelait ça le vitriol, même que ça rendait les clients aveugles et qu'on a dû arrêter la vente.
SupprimerIl a décimé toute une division de panzers!
SupprimerIl était dans les chars?
SupprimerJ'ai connu une polonaise qui en buvait au petit déjeuner..
Supprimer@Chef Chaudard: Non! Dans la limonade! Soit à ce qu'on te dit!
SupprimerIl y a de la pomme. Il y a autre chose aussi. De la betterave. Mais pas que
SupprimerUne boisson d'homme quoi !
SupprimerFritz
J'y trouve un goût de colle...
Supprimerhttps://twitter.com/TpyxaNews/status/1568996087163195394?t=md4EglHB7Dq34yczG7DXLg&s=19
RépondreSupprimerFumeurs signalés à Belgorod
Encore un missile qui a fait un 180
Supprimerou
Les yvans se tirent dessus pour faire croire à l'ONU que ce sont les ukrainiens qui prennent les civils pour cible. Dites leur vite que "ecole" "creche" "hopital" "EHPAD" ne sont pas dans les bases de données des HIMARS.
Pourquoi n'y a t'il plus de trolls... ça m'inquiète !
RépondreSupprimerLe serveur était à Kupiansk ou Izium ?
SupprimerNon dissonance cognitive !
SupprimerPS : je fais le troll juste pour vous rassurer.
Ils sont consignés en attente des nouvelles directives officielles à propager .
SupprimerIls sont en position foetale sous la douche.
Supprimer@TL quand vous dites ça, j'ai eu une vision de la Neant avec un air de chien battu, grelotante, les cheveux collés, avec du rimmel qui lui coule sur le visage.
SupprimerJe vais faire des cauchemars, maintenant.
Pour réaliser une telle offensive, il fallait aussi une certaine faiblesse de la "supériorité " aérienne russe. Où sont les avions et hélicoptères? En Sibérie ? Là aussi, est-ce que l'usure (actions des forces spéciales, missiles sol-air, sanctions eco...) ne fait-elle pas son effet?
RépondreSupprimerl'aviation pouvait difficilement distinguer ce qui était allié ou ennemi tellement les Ukrainiens ont avancé rapidement
Supprimer+ les appareils descendus à coup de MANPADS, Ca a du les refroidir
L'EM ukrainien rapport entre 30 et 40 attaques aériennes par jours hors missiles.
SupprimerAvec environs 400 avions dédiés à la guerre très spécial en Ukraine et en appliquant le ratio classique de 1/3 d'avion de disponible en cours de campagne longue, on en conclu que l’aviation russe est bien amochée. On devrait tourner autour des 80 ou 100 missions par jours.
On rapporte aussi 2 SU 34 abattus ces dernière 24h (prouvé par débris). Ils prennent d’avantage de risque et ils se font allumer.
Non l'avancée fut facile: il n'y avait pas de troupes russes !
Supprimerhttps://liveuamap.com/en/2022/11-september-map-by-russian-ministry-of-defense-showing-their
D'après oryx, en 6 mois, ils ont perdu plus de 10% de leurs flottes aériennes.
SupprimerPour les hélicoptères de combats : Ka-52 16/127. Mi-28 6/100.
Pour les avions : Su-25 21/192, Su-24 7/100, Su-10/130. SU-34 11/134.
On peut supposer que toutes leurs aviations n'est pas utilisée pour l'opération en Ukraine.
Donc si on imagine que 50% de leurs aviations est utilisée, ça fait 20% des avions engagé ont été perdu.
(bon pour les avions, les Ukrainien on un peu triché avec la base de Saki :p)
J'ai vraiment l'impression que c'est très risqué de volé au dessus de l'Ukraine et que personne ne s'y risque (en plus de l'utilité où les hélicoptères faisaient des bombardement en cloche...)
Les chiffres disponibles sont tirés de Wikipédia qui n'est pas toujours a jour, vu que c'est des vieux matériel je pense que certains chiffres sont un peu sur évalué.
Il faudra aussi avoir le nombre réellement utilisé pour l'opération en Ukraine.
L’aviation russe a abandonné les frappes précises à courte portée, trop de risques de prendre un missile occidental dans la figure.
SupprimerCe qui veut dire qu’elle privilégie les tirs en cloche sur cibles statiques, non au contact, et dont un tiers a fourni les coordonnées. Ça marche à peu près pour une guerre de positions comme celle de cet été.
Les Ukrainiens ont avancé très vite et au contact.
Ils avaient effectivement purgé le renseignement russe dans le secteur.
Le terrain était fortement boisé, ce qui limitait le repérage par drone.
Le commandement russe est fortement centralisé, et ça se bouscule pas pour rapporter les mauvaises nouvelles (ces trois facteurs expliquent probablement comment les Ukrainiens ont réussi leur concentration)
Il restait le repérage par les troupes au sol, sans doute plus occupées à détaler qu’à appeler l’aviation.
Les Russes ont annoncé le renfort de Kupiansk par un pont aérien juste avant de dire que finalement, ils se "redéployaient". Kupiansk est un nœud ferroviaire majeur. Il était trivial à renforcer par train à la fois depuis les arrières en Russie ou depuis le front à Izium.
Ça veut dire que pendant plusieurs jours, personne n’a osé remonter au commandement à quel point la situation était mauvaise, ou ce commandement n’a pas osé ordonner le renfort. Quand la décision a été prise c’était trop tard et pour les trains et pour les hélicoptères.
Ordonner des renforts était une décision plus facile qu’envoyer les jets et les hélicos se faire dégommer en cherchant leurs cibles tous seuls.
Les russes sont en train d'abandonner les positions les plus à l'ouest (sud ouest visiblement) de Kherson. Le début de la fin messieurs !
RépondreSupprimerJe m'auto corrige "les Russes seraient" car ce n'est pas confirmé pour le moment
Supprimerhttps://twitter.com/babaikit/status/1568998711988031490
RépondreSupprimerLes russes se sont carrément repliés sur la frontiere au nord de Kharkiv, cela veut dire que la ville ne sera plus sous le feu de l'artillerie ?
Mouais... espérons qu'il ne passent pas du côté obscur de la farce !
SupprimerJ'espère que les SNLE sont de nouveau en mer.
en théorie il y en a toujours un en mer, sans compter ceux de nos alliés US et UK
SupprimerIl est clair maintenant qu'il y a 2 armée en Russie. Une magnifique, martiale, en uniforme impeccable, marchant mieux synchronisé que le corp de ballet du Bolchoi, et sachant crier hourra à l'unisson devant le Tsar tout les 9 mai. Et qui fait probablement quelques manœuvres médiatiques de temps en temps. L'autre armée est composé de pauvres bouriates et autres minorités, a faim, a soif, est commandé par quelques sous-off sadiques et une noria de généraux incompétents incapable d'être en coordination inter armes. Elle sert de chair à canon quand l'artillerie russe pense avoir écraser tout ce qui peut vivre ou pousser sur un carré de 10km carré. Elle veut bien voler des machines à laver et violer les femmes qu'ils croisent mais n'a aucune envie de mourir dans un combat d'infanterie au corp à corp.
SupprimerBon, je caricature. Un peu. Mais c'est l'image que cela donne face à la nation Ukr en arme.
@arpad on a bien vu les américains envoyer en Irak des soldats tirés des régions les plus déshéritées, se comporter de manière infecte à Abou Ghraib, dilapider les budgets via Blackwater & co. Les Russes c’est pareil en pire, avec beaucoup moins de matériel dernier cri pour cacher la misère humaine.
SupprimerUne armée qui défend son territoire national c’est autre chose qu’une armée en opex, surtout quand le volume de troupes engagé interdit d’être trop regardant sur leur comportement.
Question naive,leur exercice militaire dont je ne me souviens plus du nom, ils le font avec quelles troupes nos "amis"russes ? elles n'auraient pas été mieux au front ? Ou alors ce n'est que de l’esbroufe pour nous faire croire que.. Un peu comme à une époque les villages à la Potemkine ?
RépondreSupprimerL'exercice avait entre autre pour but de montrer la capacité de la Russie à tenir deux fronts Est et Ouest.
SupprimerIl ne faut pas non plus engloutir toute l'armée Russe en Ukraine. En dehors de l'OTAN il n'y a, certes, que des amis mais on ne sait jamais.
Et puis il faut maintenir une pression affectueuse sur tous les (bantou)stan, la biélorussie etc...
Il ne manquerait plus que la CEI devienne encore plus évanescente.
Chinois indiens biélorusses, Syriens...
SupprimerJ ai vu aussi certaines sources qui parlent d Arméniens et Azerbaïdjanais mais là j ai un doute !
Une bonne partie des troupes de cet exercice étaient fournies par des pays alliés tiers (ceux qui veulent pas mourir en Ukraine mais veulent bien participer à la kermesse payée par les russes).
SupprimerLe reste était constitué du minimum de troupes russes qu’il faut de toute façon garder à l’est pour éviter de dégarnir complètement les frontières.
Donc, aucun effet sur le volume de troupes russes sur le front.
Par contre, une bonne partie des décideurs russes côté militaire et civil étaient là. Et qui allait oser dire à Poutine (devant les journalistes et les observateurs gradés des pays alliés !) qu’il fallait quitter le podium pour une réunion d’urgence sur la situation à Kupiansk.
Par contre une bonne partie des généraux russes, et le ministre de la défense, et Poutine étaient là. Et qui
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer@nim "Par contre, une bonne partie des décideurs russes côté militaire et civil étaient là"
SupprimerOui notre Colonel dans son article semble d'ailleurs suggérer aussi que ça n'a pas aidé à la réactivité russe. Je n'y avais pas pensé mais effectivement...
Si le déclenchement de l'offensive de Kharkiv a été décidé (aussi) en fonction de la date de ses manoeuvres, c'est un coup de génie supplémentaire.
SupprimerL'impact de cette "contre-performance" va certainement refroidir les pays appelés en soutien par Poutine qui cherche à élargir le conflit. Qui va monter dans un bateau qui prend l'eau ? La Corée du Nord ?
RépondreSupprimerL'autre risque pour le Kremlin est le front intérieur public qui commence à s'informer (en ville par les réseaux sociaux, en campagne par les récits des soldats), à quoi va s'ajouter la perte de face des généraux professionnels, maintenus jusqu'ici sous la coupe des babouins du KGB. Vont-ils réagir et sortir le FSB de leurs états-majors ? Feront-ils plus ?
On peut déjà se poser la question du devenir du régime en place en Biélorussie ainsi que des régions séparatistes en Géorgie.
SupprimerAprès la diffusion de l'information dans la population russe ne va pas se faire du jour au lendemain mais elle va se faire : hier le ministère russe de la défense a coupé l'intranet permettant aux militaires russes de communiquer avec les familles tellement les messages étaient catastrophiques. Et comme il ne communique pas correctement sur les évènements, les rumeurs les plus folles vont fatalement se diffuser .
On est vraiment sur la situation russe de 1916/1917 mais avec les moyens de communication du XXI ème.
Il faut se méfier des analogies historique. L'effondrement morale de l'armée russe en 1917, c'est après 3 ans de guerre dans des conditions matérielles catastrophiques, impliquant des millions d'homme. Mais moi aussi j'ai pensé à ce précédent, ça y ressemble tellement. Espérons que la comparaison soit au moins juste sur un point :la chute du maître de la Russie.
Supprimerdans l'attente je suis allé faire un tour sur la vidéo de la christelle ... l'analyse vaut son pesant d'or. 1 minute sur le manque d'eau dans le donbass (elle semble y etre) et y z'ont besoin d'eau pour le chauffage et le matin il fait deja proche de Zero ... donc il fallait se retirer de Kharkiv (!!?!??) pour attaquer Soledar (nord de Bakhmut) avant l'hiver.
RépondreSupprimerIls ont pas évacué les civils avant car il fallait pas "dévoiler" le plan, bah en meme temps tu dévoiles le plan alors que les russkofs soviétiques sont obligés de repasser par la case belgorod vu qu'ils z'ont pas Kupyansk ... la dernière fois ils ont mis plusieurs semaines depuis Soumy et Kiyv ...
c'est tres dur comme choix pour les russes car ils savent ce que vont endurer les populations qui vont être occupées pr les ukronazis ( faut lui envoyer les vidéos quand meme)
les ukronazis auraient perdus entre 2000 et 5000 soldats ...
j'arrete là
C'est normal pour une géologue de creuser et de s'enfoncer. Par rapport à un individu normal qui parfois touche le fond, elle est formée pour, dans ces cas-là, sortir la pelle et creuser.
SupprimerBeati paupere spiritu etc..
Moi ce qui m’a bien plu, c’est vers le milieu de la vidéo : on entend des moutons bêler, à moins que ce ne soit de jeunes recrues russes qui auraient l’impression d’être conduites à la boucherie ?
SupprimerMoi ce que j'ai préféré,, c'est quand elle engueules ses "amis" qui deviennent critiques, doutent, et qui trouvent que les russes sont trop mous. Elle, elle garde la foi, envers et contre tout, même quand elle n'a plus que des chèvres comme amis.
SupprimerIl y a des blackouts un peu partout en Ukraine d’après liveuamap. Je me demande ce que ça peut bien signifier. Des attaques terroristes par des collabos russes ?
RépondreSupprimerMissiles éventuels
SupprimerLes missiles se fichent de la lumière non ? Ils visent des coordonnées GPS pour la plupart il me semble.
SupprimerBelgorod serait en blackout aussi.
cyberattaque
Supprimercyberattaque ? surcharge du à la prise en charge des territoires libérés ?
SupprimerLancement de missiles en majorité depuis la mer Caspienne et quelques un de la mer d'Azov/mer Noire.
SupprimerJ'ai pas retenu les noms des missiles mais cela doit être facile à trouver.
L'armée russe se venge des succès ukrainiens. ce qui donne une bonne indication sur leur état d'esprit actuel ...
Conséquence de l'arrêt du dernier réacteur en fonctionnement à Z et latence due à la réorientation des réseaux conquis sur l'ouest au lieu de l'est ?
SupprimerBravo M. Goya pour cet exercice sur des événements passés, certes complexes et dont la description précise est effectivement impressionnante. Il me semble que tous vos lecteurs, ou au moins les plus perspicaces, ont compris votre talent de descriptions des actions militaires réalisées. C'est, je l'avoue, remarquable. Et je prends d'ailleurs un vrai plaisir intellectuel à vous lire. D'ailleurs j'attendais, bêtement, depuis 5 jours vos anticipations, mais comme depuis le début de la guerre, j'ai dû chercher et/ou concevoir par moi-même. Fin juin, début juillet, je vous avais demandé votre prospective en vous parlant explicitement d'attaque des Ukrainiens par le Nord. Mais je n'ai jamais eu de réponse. Mais Le responsable des renseignements ukrainiens, à la même époque avait anticipé un basculement fin août début septembre, et même une fin de guerre pour fin 2022, l'armée russe n'étant pas préparée pour l'hiver (ce qui paraît un comble!).
RépondreSupprimerNous avons tous compris, me semble-t-il, c'est qu'il ne faut pas attendre d'anticipation, même si les évolutions de matériel, les formations, les approches stratégiques, la volonté de vaincre, etc., sont visibles. Après quand ce sera fait, nous aurons vos explications, mais ceux vont directement sur les sites adéquats, ukrainiens ou russes, aidés des traductions, découvrent autre chose. Les listes de destruction méthodique faites par les Ukrainiens, jour après jour, sont faciles à analyser. Ils SOUS-ESTIMENT systématiquement les pertes russes; par exemple ils n'ont pas comptabilisé les morts du Moskva, ni les avions, en Crimée, etc. De fait, l'armée russe est en décomposition, même si elle est capable encore de bombarder, même près de la centrale nucléaire.
Auront-nous le plaisir de lire de votre part des scénarios d'anticipation crédibles. Ou au moins de lire : Armée ukrainienne, Chapeau bas ! Vous êtes des stratèges et en plus des tacticiens et en plus des soldats admirables; et en plus vous êtes capable d'apprendre rapidement les technologies nouvelles, la conduite des matériels militaires les plus pointus et d'en faire bon usage. Peuple ukrainien, vous êtes admirables et nous devrions en prendre de la graine ! Pleurons certes les crimes poutiniens vécus par les Ukrainiens, mais reconnaissons leur intelligence, leurs convictions, leur volonté de défendre leur identité, et leur courage.
OK pour la boite de Pandore... Mais on le sait depuis fin mars !!!! Alors quoi de neuf docteur ?
Merci de cette lettre et nous espérons que la suivante racontera un autre histoire de rupture, par exemple : ce que deviennent les 20000 russes enfermés dans la nasse du sud, à l'ouest du Dniepr, affamés, démunis, sans gasoil ?
Ouf, les trolls référenceurs sont toujours là. Le blog du colonel va garder son classement Google grâce à eux
RépondreSupprimerHa le premier troll ! Mais on nous a envoyé un attardé qui ne sait pas que l’OTAN n’est pas en guerre, d’ailleurs même la Russie n’est pas en guerre.
RépondreSupprimerMerci colonel pour votre analyse. Je me permets d'attirer votre attention sur une simple erreur factuelle: l'exercice dont la conclusion a été observée par V Poutine il y a quelques jours n'est pas ZAPAD mais VOSTOK.
RépondreSupprimerAu nord de Kharkiv, les orcs du seigneur sith Poutine ont repassé la frontière dans une geste de bonne volonté. A l’est, ils se sont retranchés derrière la rivière Oskol. Cela va peut-être enlever un mal de crâne à l’EM ukrainien.
RépondreSupprimerCertes l’Oskol n’est pas le Dniepr, mais une coupure humide pour appuyer un front est toujours bonne à prendre- même si c’est valable aussi pour les Russes-. Une tête de pont ou deux au delà de l’oskol pourraient sans doute être envisagées, histoire de na pas insulter le futur.
L’avantage de s’appuyer sur l’Oskol serait de terminer de nettoyer tranquillement la zone, au sens le plus large du terme - je pense notamment aux 10 000 pingouins qui ont quitté Izioum- et de faire souffler les compagnies de tête, qui ont déjà 8-10 jours de combats en première ligne dans les pattes.
Ne surtout pas sacrifier ces unités compétentes dans un pile ou face. L’armée russe est un fruit pourri. Sous l’action héroïque des Ukrainiens, je rêve de le voir se détacher de l’arbre.
Elpe
En fait on attend que vous déplumiez Vladivostok pour y aller pendant que vous renforcez Donetsk. Enfin si j'en crois la copine de Stratpol qui expliquait le manque de troupes sur le front dans son billet, au cas où il y aurait des provocations ailleurs, donc à Vladi.
RépondreSupprimerIbuse
Il y a un point que je n'arrive réellement pas à comprendre : comment l'armée russe a pu ne pas détecter le regroupement de forces au Nord ? La feinte paraît tellement grosse ("attention, on va attaquer au Sud" tambouriné pendant des semaines et des semaines)... Entre les satellites, les drones, les avions, les moyens de détection électroniques... comment est-ce possible de ne rien remarquer ? Il semble que les Américains soient dix coudées au-dessus de ce point de vue, les Ukrainiens semblant avoir en permanence une connaissance parfaite du dispositif russe (je dis les Américains car il me paraît vraisemblable que le gros du renseignement vienne d'eux même si le renseignement humain -civil et forces spéciales ukrainiennes- joue certainement aussi).
RépondreSupprimerEn tout cas il est impressionnant de voir à quel point les capacités de l'armée russe avaient été surestimées, y compris par ceux qui se sont le moins trompés pour l'instant...
Cependant, un point majeur n'est pas suffisamment rappelé je trouve : la question du moral. Les buts de guerre sont certainement incompris de la plupart des soldats russes. Quant à ceux qui se sont engagés principalement pour l'argent, ils n'ont probablement pas envie de s'exposer plus qu'il ne faut. Tout ceci explique certainement une partie du désastre russe. Toutes proportions gardées, c'est comme si on jugeait l'Armée Rouge à l'aune de la Guerre d'Hiver contre la Finlande en 39-40 et non pas à l'aune de la guerre contre l'Allemagne nazie.
dans cette partie du front la defense avait été laissée à des unités nouvellement formées issues du recrutement/mobilisation obligatoire dans les territoires occupés soit disant indépendants (eux ont le droit d'être en guerre)
SupprimerLe problème des unités "potemkine" quand elles se font attaquer ça tient pas longtemps.
Ca été pareil du côté ukrainien à popasna sur des jeunes defenses territoriales
Nous découvrons depuis 6 mois pratiquement chaque mois, que nous surestimions l'armée russe (et sous estimions l'ukrainienne). Les experts également.
SupprimerLa raison, si on utilise le principe de parcimonie, les rasoirs d"Ockham (les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées) et d'Hanlon (Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer) nous amene a conclure que les Russes sont des incapables. Dans tous les domaines.
CQFD
Dans la guerre moderne il n'y a pas besoin de mois pour amener les troupes d'une offensive. Les brigades territoriales étaient déjà en place. Les brigades mobiles ont pu être positionnées à la dernière minute, en plus la région des boisée, donc un bon couvert. Enfin il ne faut pas oublier que les russes utilisent encore des façons de faire qui datent de l'époque soviétique . Les ukrainiens les connaissent, et pour cause. Rajouté par dessus l'instruction et l'aide de l'otan conçu pour contrer ces façons de faire de l'époque soviétique.... bref..
Supprimer@chef chaudard : sauf en matière d'assassinat et d'empoisonnement
Supprimer@Armand DELALANDE Popasna c’est plus de 15 jours de combats acharnés (les troupes russes qui piétinaient dans le Donbass cet été déclaraient aux journalistes que les combats étaient durs mais beaucoup moins qu’à Popasna).
SupprimerIci tout a cédé en trois jours.
Au moins un expert ne s'est pas trompé sur la probabilité de cette offensive : le général Ben Hodges.
SupprimerVidéo intéressante, beaucoup de choses en peu de mots
https://youtu.be/lKT40CPjrqw
Sachez monsieur le troll que si l'OTAN était en guerre contre la Russie, vous n'auriez même pas le temps de venir cracher votre venin que ça serait déjà terminé et que le mot Russie ne servirait plus qu'à désigner un tas de gravas fumant.
RépondreSupprimertsss tsss les territoires n'ont pas étés conquis mais les armées soviétiques se reconcentrent une nouvelle fois sur le Dombass notamment à Soledar.
RépondreSupprimerAttention de ne pas dévier du discours prévu !
Il est quand même pathétique de voir la deuxième armée du monde dépasser les 200 jours dans sa blitzkrieg de 3 jours contre la petite Ukraine, dont la culture et l’existence sont niées et menacées par certains Russes. La prochaine fois, faut attaquer le Bachi-Bouzouk Land, peut être que la fabuleuse armée russe y parviendra, s’il en reste quelque chose...
RépondreSupprimerheu ... j'ai comme l'impression que les FAU sont en train de pousser depuis Kubyansk vers Severodonetsk !
RépondreSupprimerce qui répondrait à la question d'Arpad.
Je crois qu'il y a un trou béant dans le dispositif russe, plus de commandement proactif
Ils nous ont laissé en arrière-garde le plus faiblard, armé avec des instructions périmées et promises à faire long feu . Ne le tuez pas SVP, ayez pitié de lui.
RépondreSupprimerJe crois que la Géorgie et la Crimée et la non réaction de l' "occident" leurs à donner un peu trop d'aile.
RépondreSupprimerEt qu'ils pensaient réellement renverser l'Ukraine.
jolie vidéo de la situation j adore ! https://www.youtube.com/watch?v=e4deXIBXCp8
RépondreSupprimerTrès joli en effet mais li vaut mieux ralentir la vidéo pour mieux suivre l'animation de la carte..on parle d Yzium mais au nord de Kharkiv, ça a été très vite apparemment, les types se sont débandés jusqu à la frontière !?
SupprimerLes russes commencent une campagne de frappe sur toutes les infrastructures energetiques ukrainiennes
RépondreSupprimerIls l'ont très très mauvaise
Cela semble démontrer que quand ils veulent les Russes savent tirer sur le bon bâtiment. Quelle bande de s****
Supprimer@Tonton ou juste qu’il leur reste si peu de missiles précis qu’ils les gardent pour des cibles très spécifiques. Ca n’empêche pas que les Russes sont des ordures qui méritent de se faire exploser.
SupprimerBonjour, j'avoue que je suis assez surpris pas tant par les groupes d'assauts mais par le faible nombres de groupes de soutient présenter même si ils ont avancer vite ils ont quand même siament ignorée des position ennemie pour se faire. Je ne pense pas du tout qu'il faisait une fixation sur leurs objectifs, donc il a fallut un nombres très important d'homme et de femme qui encercle voir prennent les ville est village et organise une défense suffisante pour tenir et éviter un retour de flammes pendant que le front progresser. Au vue de la vitesse et de la surface prises même avec l'effet de surprise sans soutient important ils se serait simplement disperser et aurait perdu toutes capacités d'avancés... Cela dit l'opération à était réalisée avec brio et au vue des delais de réactions et erreurs stratégiques russes l'offensive pourrait encore durée un certain temps. Même si les russes finirons par se réorganiser le plus gros problème pour eux c'est de ne pas perdre encore davantage de capacités militraires en le faisant et ça cela risque d'être compliqué d'autant que le morale des troupes ne doit pas être au beau fixe. Salutation, Ludovic Melin
RépondreSupprimerToujours aussi captivant, avec une prise de recul appréciable.
RépondreSupprimerce que je note, c'est aussi une victoire des ukrainiens dans la guerre informationnelle que se livre chaque camp depuis le départ.
1) L'Ukraine tease depuis des mois une grande offensive sur Kherson avec une accélération des effets d'annonce en aout
2) La Russie réagit en envoyant renforts et matériels sur la rive nord du Dniepr
3) parallèlement, les ukrainiens intensifient leurs bombardements sur les ponts enjambant le Dniepr, et parviennent fin aout à isoler la tête de pont russe de ses arrières. Par la même, ils fixent une armée de 20/25K hommes sur un front.
4) Les ukrainiens lancent leur offensive sur Kherson, en décrétant un black out avec les médias, sans doute pour éviter de donner trop d'informations sur l'ampleur de cette contre offensive.
5) alors que les yeux du monde sont rivés sur ce front, l'Ukraine lance une offensive de grande ampleur, avec cette fois une communication tout azimuts, notamment sur les RS, pour mettre en scène leur prise de guerre, et les posés de drapeaux. Le but, instiller la panique chez l'adversaire.
6) La Russie décide un retrait rapide, et abandonne ainsi des positions indispensables pour prendre le Donbass (mais c'était ça, ou des milliers de prisonniers). en abandonnant Izyum, ils font quasiment une croix définitive sur l'axe Sloviansk, Kramatorsk. i
ce qui est le plus étonnant là dedans, et M Goya le note, c'est que les russes n'aient pas su anticiper l'offensive dans le Nord. qu'ils n'aient pas su, également, mettre en place une défense efficace à Koupiansk.
toutes proportions gardées, cela ressemble à la débâcle des forces ukrainiennes dans le sud au début de la guerre (avec le recul, et vu sa position, une ville comme Kherson n'aurait jamais du tomber, ou en tout cas, pas aussi facilement).
et c'est là qu'on voit que ce qui fait vraiment la différence sur un champs de bataille, c'est la qualité du commandement.
les ukrainiens ont bcp appris, les russes moins, mais rien est figé, et un commandant efficace coté russe saura aussi remporter des victoires significatives.
le prochain centre de gravité sera surement dans la zone de Donetsk, les russes vont pousser fort pour percer les défenses ukrainiennes, à Soledar, puis Bakhmout. ils ont besoin d'une victoire, plus que jamais.
reste la question des munitions et le moral des troupes.
je m'interroge, d'ailleurs, sur l'incapacité de l'aviation russe à couper ce type d'offensive. manque de missiles ? incompétence du commandement ? des pilotes ? manque de pilotes ? peur de perdre des avions, précieux, et long à remplacer ?
j'ai grandi avec la première puis la seconde guerre d'Irak, ainsi que la guerre en ex Yougoslavie, ou l'aviation avait démontré sa toute puissance. je tombe un peu des nues.
et les hélicoptères, si on en doutait encore, dans une guerre de haute intensité, et face à des défenseurs simplement équipés de Stinger, semblent totalement inopérants.
Sur l'aviation russe, ils semblent qu'ils n'arrivaient plus à distinguer les leurs des ukrainiens au sol.
SupprimerLes manpads semblent également en parti responsable de leur frilosité. Ajoutez à cela que leur défense anti aerienne a été neutralisée au sol, et qu'évidemment, comme ils sont russes, si ils disent avoir 200 avions, combien sont réellement en état de voler ?
Joli billet cette article et ce recap!! Maintenant que les russes ont compris qu il ne pourront plus conquérir la région de kharkiv, ils bombardent les infrastructures dont les centrales électriques ..
RépondreSupprimerIl serait temps de fournir à l'Ukraine de quoi couler quelques navires lanceurs de missiles ainsi que les bases d'où ils partent sur le territoire russe.
SupprimerD'ailleurs, outre les Harpoons, il me semblait que quelques exocets avaient été promis aux Ukrainiens ? c'est du airhmer non ? Ils ont de quoi les tirer ?
Malheureusement, ils utilisent surtout des avions et des sous-marins pour cette basse besogne. ça va pas être aussi simple que les ponts.
SupprimerEn parlant de pont... Il y en a toujours un dont l'obstination à demeurer intacte entre la Crimée et la Russie est une insulte à cette magnifique contre offensive. Mais que ça serait beau si au réveil demain j'apprenais en lisant les news que les Russes y ont aussi fait un geste de bonne volonté...
SupprimerOn aurait pas un petit ICBM à filer à l'ukraine ? Une petite charge conventionnelle de 5 tonnes, ça ne peut pas faire de mal...
Le pont c'est aussi un échappatoire pour les Russes donc s'ils veulent reprendre la Crimée c'est peut-être une bonne idée de le laisser entier.
SupprimerC'est Xavier Tytelman qui a mentionné les exocets. Je l'ai repris à ce sujet et il a promis un correctif, que j'attends toujours.
SupprimerJe ne vois absolument pas ce que les ukrainiens en ferait.
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TurtleCrazy
A. MINC sur LCI : la Crimée doit rester Russe car offert par Kroutchev à la république ukrainienne dans les années 50, le PPP en marche.
RépondreSupprimerLe cafard flytoxé
J'ai entendu mais je m'y attendais car Luc Ferry dit la même chose. Zapper ou sortir respirer. Moi j'ai filé ailleurs
Supprimerça invoque le Général à tous bout de champs mais c'est de la vrais graine de capitulard.
Supprimerils peuvent dire ce qu'ils veulent ce sont le ukrainiens qui décident
SupprimerEtienne
Krouchtchev avait fait ça pour une raison totalement pragmatique : la Crimée est bien plus viable économiquement rattachée à l'Ukraine qu'à la Russie. Bon, j'ai rajouté deux traitres à ma liste.
SupprimerQuelle honte ! La Crimée est ukrainienne ! Que des lâches, à la botte de la ruSSie. Pas mieux que le pen et l'autre facho
SupprimerLa question de la Crimée est compliquée . Je pense que la Russie la voit comme un interet vital stratégique ...et donc potentiellement casus belli nucleaire . Ce n'est pas le cas du Donbass ... De toute facon, s'ils perdent la guerre ( souhaitons le) , il faudra que les russes lachent quelquechose ... il n y aura pas de retour ante bellum compte tenu des destructions qu'ils ont infligés ...
SupprimerMerci Michel. Je ne croyais pas à cette unique offensive au sud car tout le monde nous en rebattait trop les oreilles pour qu'elle ne cache pas autre chose. Mais il me semblait impossible qu'on arrive à cacher la préparation d'une autre offensive ailleurs compte tenu des moyens de détection. La preuve que si, et c'est une excellente nouvelle. J'espère que les UK pourront exploiter au mieux. Bien à toi.
RépondreSupprimerIl est tout à fait possible que l'on puisse former des soldats en quelques mois, former techniquement puis tactiquement des soldats sur des matériels occidentaux en quelques mois, aguerrir tactiquement les unités en quelques mois, mais transformer stratégiquement un haut commandement "copie conforme" du russe en quelques mois me semble (semblait) impossible. Certes on peut purger rapidement les états-majors des incompétents et les remplacer par des officiers de bon niveau mais créer ex-nihilo l'alchimie stratégique inter-armes indispensable demande plus de six mois!
RépondreSupprimerUn bon général, comme celui qui commande les troupes du nord-est, ne suffit pas à expliquer la réussite stratégique sur l'ensemble du front.
Alors, chapeau les Ukrainiens!
Le problème de l’armée Russe ce n’est pas vraiment les généraux mais le fait qu’elle manque de vieux adjudants et capitaines chicano et compétents
SupprimerL'OTAN est aux côtés de l'armée ukrainienne depuis 2014. Entre autres tâches, ils ont, je pense, aidé a organiser la guérilla à laquelle on a assisté en début de Ia campagne. Les hommes, la structure, les tactiques, les armes, tout le comite de reception était prêt pour accueillir les Russes.
SupprimerLes hauts cadres ont du bénéficier de formations aux méthodes OTAN bien avant la guerre. La structure de l'armée ukrainienne à été réformée, les tactiques OTAN et retex des guerres asymétriques récentes adaptés aux capacités ukrainiennes.
Cette offensive, particulièrement, à été soigneusement planifiée en concertation avec les conseillers US.
Tout ne s'est pas fait en quelques mois. La coopération avec l'OTAN avant guerre n'était pas que du tape à l'oeil pour les médias, mais une vraie réforme en profondeur de l'armée ukrainienne.
La ou Poutine ne s'est pas trompé, c'est que l'OTAN et les USA ont bien préparé l'Ukraine à se défendre.
Les vieux adjudants et les capitaines chicanos ont certainement été la clef de l'échec des offensives russes, ils n'ont certainement pas été à la manœuvre stratégique des offensives ukrainiennes victorieuses actuelles.
SupprimerLe problème de l’armée russe c’est que les officiers soient compétents ou non la priorité d’une bonne partie est de compléter leur salaire en détournant les moyens et pillant les territoires occupés, et de garder leur poste en évitant les mauvaises nouvelles.
SupprimerS’ils estimaient que la patrie était réellement en danger, le comportement collectif serait tout autre (c’est pour ça que la Russie gagne la plupart de ses guerres défensives, et se ramasse régulièrement dans les guerres offensives).
Et j espere bien que la France prend sa part du fardeau ( meme si officiellement c est ténu) : au minimum fourniture de renseignement satellitaire et "conseillers" militaires
SupprimerPour la partie militaire, vous avez sûrement raison.
SupprimerJe ne sais pas si l'otan s'y connaît en sentiment national et capacité éventuelle des hommes à prendre les armes, mais l'Ukraine l'avait.
Ça compte dans l'efficacité des armes et enseignements militaires
Je lis ce blog depuis maintenant quelques mois, et avec le recul je constate que le Colonel Goya a systématiquement sous-estimé les Ukrainiens et sur-estimé les russes. Cela n'est pas un reproche: tout le mode ou presque a fait de même, moi le premier. Michel Goya avait d'ailleurs reconnu cette erreur très rapidement (début mars), c'est tout à son honneur.
RépondreSupprimerMais même après, il y a beaucoup de prédictions/ d'analyse que les faits ont ensuite fait mentir, toujours dans le sens plus favorable à l'Ukraine
Le 19/06: "Au bout du compte, il semble que le rapport de forces matériel et notamment en puissance de feu sera quoiqu’il arrive à l’avantage des forces russes pour les trois mois à venir. Il est même probable que cet avantage sera sans doute encore plus important de mi-juillet à mi-août." -> au contraire, l'avantage Russe a fortement diminué de mi-juillet à mi-aout, et après, grâce aux frappes des HIMARS.
Le 20/07: "Le colonel Markus Reisner (Autriche) estime que les forces ukrainiennes auraient perdu un quart de leurs unités de manœuvre depuis le 25 juin, en grande partie dans la bataille de Severodonetsk-Lysychansk alors que les forces russes auraient reçu 15 groupements tactiques de renforts durant la même période. Le rapport de forces des unités de manœuvre serait ainsi passé de presque 1 pour 1,1 à 1 pour 1,8 en faveur des Russes." -> cette analyse était erronée. Le rapport de force en unités de manoeuvre n'a pas si favorablement pour les russes, bien au contraire. Les unités ukrainiennes soit-disant perdues ou bien abimées sont maintenant à la pointe des attaques à Kharkiv et à Kherson.
31/08: "Le premier constat de l’offensive ukrainienne est donc qu’on ne semble pas sorti de la crise et de l’enraiement du duel des armes. La guerre de corsaires, la guerre des coups et des coups d’éclat, a encore des mois devant elle." -> oups
Bien entendu, cela n'enlève rien à la pertinence des analyses du Colonel Goya; quand on se risque à faire des prédictions, celles-ci peuvent ne pas se réaliser. Mais je me demande si, inconsciemment, nous ne sous-estimons pas tous les Ukrainiens (ou surestimons les Russes).
J'espère que les Ukrainiens sauront encore nous surprendre favorablement.
TLG
Je vais oser un incursion sur le domaine de la psychologie (avec un peu d'industrie au milieu). En 1945, l'URSS est une grande puissance. Non seulement elle vient de réaliser de grandes prouesses militaires, mais grâce à au prêt bail, Staline a pu rattraper le gros de son retard en termes de machines outils. La base de toute l'industrie. Khrouchtchev, dans un tout autre style, poursuivra "la construction du communisme" jusqu'à son départ en Octobre 1964. Idéologiquement, industriellement, militairement.
SupprimerTout change avec Brejnev. Constatant que la marche vers le communisme est compliquée, Brejnev va trouver plus facile de changer de communication. La légitimité du régime de Moscou, c'est avant tout d'avoir torché les nazis. C'est un peu une tactique de flemmard, mais ça marche. Problème : ce n'est pas comme ça qu'on prépare l'avenir. Et depuis, tous les dirigeants soviétiques puis russes ont repris le flambeau. "nous sommes une superpuissance parce que nous avons torché les nazis". Andropov, Tchernenko, Gorby, Eltsine, Poutine.
Tous ces gens là ont utilise le potentiel militaire à fins d'intimidation. Tous. Et tous ont bien agité l'étendard de la badasserie de leur armée. C'est un bluff qui date de 1964. Sauf que depuis, petit à petit, le ver est dans le fruit. Oh, ce n'était pas idéal avant, hein, mais il y avait quand même une volonté de progrès (qu'on voit aussi chez les chinois). A partir de 1964, il s'agit désormais uniquement de faire semblant. L'armée Russe est désormais performative pus qu'opérative. C'est devenu un simple branche du Bolchoï spécialisée dans le massacre, l'intimidation, et la frime devant les grands chefs étrangers (bon, je force le trait, d'accord, mais la tendance est forte).
Et le monde entier a avalé ce récit collectif, qui disait la Russie forte. La Russie y compris. Moi y compris, hein, si j'ai zappé toute info pendant 3 semaines à partir du 24 février, ce n'est pas parce que j'avais surestimé les ukrainiens, soyons honnêtes.
Les Russes y ont cru d'autant plus fort qu'ils ont ratatiné la Géorgie, en 2008, mis une tatouille à l'alors très faible armée ukrainienne en 2014, avec juste un petit bout de leur armée, puis fait mumuse en Syrie en croyant affronter des ennemis dangereux, qui étaient juste sans armes contre la suprématie aérienne. Idéal pour se forger une confiance excessive et injustifiée. Confiance que tout le monde a gobée.
La suite, on la connait.
Grosse erreur que se confronter à la réalité en faisant fi de l'ambiguité sur laquelle ils surfaient...ils avaient fini par croire à leurs bobards...
SupprimerJ'avais onze ans quand le mur est tombé. Pas bien vieux, pourtant il m'a fallu des années pour intégrer le fait que des pays comme la Hongrie, la Bulgarie, l'Estonie, l'Ukraine ne faisait pas partie d'un monde parallèle, sans rapport avec notre monde. Cette pensée était incongrue tellement ma jeune représentation du monde (influencée par celle de mes parents et celle de la télé que nous consommions trop à l'époque) s'était construite sur l'idée d'une coupure.
SupprimerLa représentation du monde des militaires occidentaux (et la nôtre) s'est construite sur l'idée que l'URSS puis la Russie étaient des puissances militaires redoutables, aux effectifs pléthoriques, aux EM rompus à la guerre, aux armes efficaces. Chaque mois qui passe voit cette appréciation réévaluée à la baisse, mais il est difficile de savoir quand s'arrêter, et puis j'imagine qu'en matière militaire mieux vaut surestimer son adversaire. Tout ça pour dire que je comprends que M. Goya n'ait pas encore bien pu caler son appréciation des capacités réelles de l'armée russe.
Ce qui est certain, c'est qu'on n'a pas encore atteint le fond.
Ils ont vecu pendant 50 ans sur l 'heritage glorieux de l'Armée Russe de 1944-45...
SupprimerOn sait depuis la parution du soldat oublié de Guy sajer/mouminoux/Dimitri comment on entraîne une armée efficace.
RépondreSupprimerVisiblement les Ukrainiens ont bien compris comment on mobilise et comment on forme et l'on met au niveau.
La carte liveumap publié a cette heure me laisse sans voix.
Merci et bravo aux Ukrainiens pour voir relevé le gant et avoir su mordre les Ivan's/Orcs au bon endroit.
Prochaine étape Melitopol/Marioupol/Kherson et Donetsk/Lougansk
Pensez à faire reposer les troupes et a bien netttoyer les arrières.
Comment vont réagir les russes de Belgorod et Voronej ? Ils ne pourront pas ne pas savoir.
Je paris sur un coup de pression Biélorusse vite calmé, mais les coups dans le dos vont pleuvoir.
Reste à voir comment les Ukrainiens vont gérer les populations russophones de l'est ? Histoire de ne pas remettre cela dans 6 mois 5 ans.
Ce qui m'avait frappé en lisant ce livre, c'est les sentinelles qui gelaient sur place en hiver. Et il paraît que l'armée rouge n'est pas équipée pour hiverner.
Supprimer@Alain H Si si ils sont équipés, ils ont de l'eau tous les 3 jours dixit Néant.
SupprimerBon j'en profite pour compatir pour votre ami. Slava
https://t.me/s/coronalive
RépondreSupprimerLà il dit "contre attaque russe en cours".
Mais d'ampleur et d'efficacité inconnue.
Alain Minc dit ce soir que l'armée russe est de dernier vestige de l'Union Soviétique. Réflexion pertinente il me semble
RépondreSupprimerD'un autre coté il invoque l'urss pour expliquer que la crimée est russe...
SupprimerPetit question, on sait si on a fourni des moyens anti-aérien à l'Ukraine? (missile patriot?).
RépondreSupprimerJe crois qu'ils ont des S-300 mais vu l’efficacité de ceux des Russe je ne pense pas que les ukrainiens soient beaucoup plus performant.
Quelle (bonne !) surprise ... Je reste cependant persuader que ce n est pas sur le terrain que se decidera cette guerre mais `a l arriere . Si l' Europe passe l' hiver , la guerre sera gagnée ... On peut neanmoins constater que cette offensive ukrainienne a déjà un effet politique : annulation du referendum pipeau sur Kherson .. ce n'est pas rien ... Un autre effet politique majeur serait la mobilisation générale de la Russie ... Cela changerait la face de la guerre et l'Occident dans ce cas sera dans l'obligation de suivre cette escalade et de passer vraiment en économie de guerre.
RépondreSupprimerOuff, un troll pointe son nez, je commençais à être inquiet. Mais je te suggère de consacrer ton temps, j'espère correctement rémunéré, sur les sites pro Poutine, ils ont besoin qu'on leur remonte le moral en ce moment.
RépondreSupprimerParmi les forces ukrainiennes partie prenante de cette percée magistrale, il semble que la Légion des volontaires internationaux tient toute sa place. Vincent Présumey.
RépondreSupprimerPoutine aurait limogé le général en poste sur le front du Donbass... Il aurait nommé à la place le général Alexander Lapin ! Un signe ?
RépondreSupprimerImmanquable celle la
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=9PoSe8xKkww
encore un qui va détaler (désolé)
RépondreSupprimer(Etienne)
Le lapin s'accommode mieux aux pruneaux ;o)
RépondreSupprimerLaure H