Publié le 22 avril 2023
Ce n’est pas tout d’avoir
une force de manœuvre. Il faut s’en servir efficacement. Il ne peut être question
pour les Ukrainiens de « corriger » le front comme les Russes, mais
bien de percer et de s’emparer d’un objectif lointain : Mélitopol, Berdiansk,
Marioupol, Donetsk, Horlivka, Lysychansk-Severodonetsk ou Starobilsk. S’il n’y
a pas au moins un de ces objectifs avec un drapeau ukrainien après l’offensive,
celle-ci sera considérée comme une victoire mineure en admettant même que les
Ukrainiens aient réussi à progresser de manière importante sur le terrain.
C’est
une chose difficile. Deux percées seulement ont été réussies dans cette guerre :
à Popasna par les Russes au mois de mai 2022 et surtout dans la province de Kharkiv
par les Ukrainiens en septembre. Or les positions des deux côtés, surtout du côté
russe, sont actuellement bien plus solides qu’elles ne l’étaient qu’à l’époque.
Concrètement, il y a deux problèmes successifs à résoudre pour les Ukrainiens : s’emparer le plus vite possible des positions retranchées et exploiter cette conquête. Voyons ce que cela représente dans la province de Zaporijjia, la zone d’attaque la plus probable.
En position
Les positions retranchées sont un réseau de points d’appui de sections enterrés ou installés dans des localités, protégés et reliés par des lignes successives de mines, de tranchées et d’obstacles comme les « dents de dragon ». Normalement, si le terrain le permet, ces points d’appui sont organisés en triangle base avant (deux sections devant, une derrière – deux compagnies devant, une derrière, etc.) afin qu’ils puissent s’appuyer mutuellement et appliquer des feux sur ceux qui tentent de franchir les obstacles. À ce stade, mitrailleuses lourdes et mortiers sont les armes principales.
On se trouve loin des densités de lignes des deux guerres mondiales, mais une position retranchée russe peut avoir jusqu’à plusieurs kilomètres de profondeur. Pire, dans certaines zones, comme dans la province de Zaporijjia, on trouve une deuxième position parallèle cinq et à six kilomètres en arrière et des môles défensifs autour des villes. Cette deuxième position est alors occupée par le deuxième échelon des grandes unités en charge de la défense et parfois l’artillerie de division ou de brigade. Plus en arrière encore on trouve les unités de réserve de l’armée et l’artillerie à longue portée. Cette artillerie a évidemment pour double mission en défense de contre-battre l’artillerie ukrainienne et de frapper toute concentration de forces en avant de la première position de défense ou à défaut de placer des barrages d’obus devant elle.
Le « front » de Zaporrijia, au sens de structure de commandement russe, dispose ainsi d’un premier échelon composé d’une « division composite » (régiments DNR, Wagner) près du Dniepr et des 19e et 42e divisions motorisées de la 58e armée jusqu’à la limite administrative de la province. Cette première position s’appuie particulièrement à l’Ouest sur la ville de Vassylivka et les coupures des rivières qui se jettent dans le Dniepr, au centre sur un groupe de villages sur les hauteurs (150 m d’altitude) autour de Solodka Balka et à l’Est sur la ville de Polohy.
La deuxième position, de cinq à dix kilomètres en arrière, est organisée d’abord sur la ligne parallèle au front Dniepr-Mykhaïlivka-Tokmak, puis sur la route qui mène de Tokmak à Polohy. On y trouve deux régiments de Garde nationale, Wagner, la 11e brigade d’assaut aérien (à Tokmak) et peut-être la 22e brigade de Spetsnaz ainsi que la 45e brigade des Forces spéciales, utilisées comme infanterie, ainsi que l’artillerie des divisions et plus en arrière, celle de l’armée. Même si on ne connaît pas bien l’attitude de Wagner, on peut considérer l’ensemble du secteur sous la responsabilité de la 58e armée, qui sur place depuis les premiers jours de la guerre.
Plus en arrière encore, constituant sans doute les réserves du front, on trouve la 36e armée (deux brigades seulement) dans la région de la centrale nucléaire d’Enerhodar, le 68e corps d’armée avec 18e division de mitrailleurs et de la 39e brigade à Mélitopol et enfin la 36e armée (deux brigades) dans le carrefour de routes Verkhnii Tokmak 20 km au sud de Polohy et 30 km à l’est de Tokmak. Et si cela ne suffit pas, les Russes peuvent encore faire appel aux renforts de la 49e et à la 29e armée dans la province de Kherson ou, surtout, de la 8e armée à Donetsk, notamment dans le conglomérat de forces au sud de Vuhledar.
Dans la profondeur
Parvenir jusqu’à Melitopol à 60 km des lignes ukrainiennes demandera l’organisation de l’opération la plus complexe de l’histoire de l’armée ukrainienne. Elle devra concerner au moins l’équivalent de vingt brigades de combat ou d’artillerie et escadrons aériens organisés en trois forces soutenues par un réseau logistique particulièrement agile.
On qualifiera la première force de « complexe reconnaissance-frappes » (CRF), selon la terminologie soviétique. Elle est constituée d’un ensemble intégré de capteurs et d’effecteurs susceptibles de frapper de manière autonome dans la profondeur du dispositif ennemi. On y retrouve avions et hélicoptères de combat, missiles, drones, brigades d’artillerie à longue portée, forces spéciales et partisans. Le CRF ukrainien existe depuis l’été 2022. Sa mission avant le jour J de l’offensive sera d’affaiblir autant que possible l’ennemi en attaquant ses bases, ses postes de commandement, ses dépôts et flux logistiques, etc. C’est ce qui a été fait avec succès pendant la campagne de Kherson. Sa mission pendant le jour J sera d’interdire et au moins d’entraver tous les mouvements en arrière de la zone de combat principale.
Le CRF a connu un saut qualitatif important ces derniers mois avec la livraison de Mig-29 polonais et slovaques capables de tirer des bombes guidées JDAM-ER (plus de 70km de portée) et de GLSDB (Ground Launched Small Diameter Bomb) des bombes volantes GBU-39 de 270 kg qui peuvent être lancées par les HIMARS à 150 km avec une grande précision. On ne connaît pas en revanche la quantité réelle de munitions, celles-ci comme les plus classiques, alors que les besoins sont très importants. Si le stock de munitions est plutôt réduit, il faudra plutôt les réserver pour le jour J et se contenter de frapper en préalable les cibles repérées de plus haute valeur, avec aussi cette contrainte de frapper un peu partout sur la ligne de front pour ne pas donner d’indices sur la zone d’attaque.
Reste aussi la possibilité d’attaques au sol, de commandos et/ou de partisans en arrière de l’ennemi. La densité de forces russes sur un espace ouvert (peu de grandes conurbations ou de forêts) et la forte pression exercée sur la population (surveillance coercitive, représailles possibles) rendent compliquée la circulation clandestine de combattants et d’équipements. Il est donc également difficile d’organiser des attaques non-suicidaires (les attaques suicidaires sont très simplifiées par l’absence de repli, la partie la plus difficile à organiser). On ne peut exclure certains « coups » mais il ne faut pas s’attendre à une action importante de ce côté, comme pouvaient l’être les offensives de sabotage précédant les grandes opérations de l’armée rouge en 1943-1944. L’intérêt du réseau clandestin est surtout le renseignement.
Dans la boîte
La seconde force, qui n’est pas encore complètement en place, sera chargée de s’emparer des positions de défense. Elle doit être particulièrement dense et surtout constituée de brigades puissantes. Dans le secteur qui nous intéresse ici, face à la 58e armée russe on trouve six brigades ukrainiennes de Kamianske sur le Dniepr à Houliapole au nord de Polohy. C’est sans doute trop peu, mais l’arrivée soudaine de nouvelles brigades serait évidemment suspecte, à moins là encore que des renforcements interviennent aussi simultanément dans d’autres secteurs et notamment face à la province de Louhansk, l’autre secteur d’attaque probable. Huit brigades constitueraient une densité un peu plus appropriée.
Le plus important est que ces brigades soient suffisamment fortes pour avancer chacune de cinq kilomètres en profondeur dans une défense dense et sur une dizaine de kilomètres de large. On notera que sur les six brigades actuellement en place, on trouve deux brigades territoriales et une brigade de garde nationale, par principe destinées à défendre un secteur plutôt qu’à l’attaquer. Elles devraient être remplacées par des brigades de manœuvre, pas forcément parmi celles nouvelles formées, mais peut-être parmi les plus expérimentées et solides à condition de les avoir mis au repos après le retrait du Donbass. À défaut, on peut peut-être utiliser les brigades territoriales et de garde nationale comme masques, en les renforçant considérablement. Dans tous les cas de figure ces brigades d’assaut doivent être à effectif organique à peu près complet, mais également très renforcées afin d’être capables chacune de battre un régiment russe fortifié. Il leur faut absolument un bataillon de génie au lieu d’une compagnie et sans doute un deuxième bataillon d’artillerie ainsi qu’un bataillon d’infanterie mécanisée. Il serait bon afin d’organiser le combat très complexe qui s’annoncent que ces brigades d’assaut soient regroupées et commandées par des états-majors de divisions, ou corps d’armée, face à chacun des trois axes principaux de l’offensive : le long du Dniepr, au centre en direction de Tokmat et contre Polohy.
Le combat de ces brigades d’assaut consistera à combiner l’action de leur artillerie organique et de leur petite flotte de drones avec celle des bataillons d’assaut, mélange de génie pour franchir les obstacles, d’infanterie mécanisée lourdement blindée et équipée d’armes collectives dont peut-être des mortiers, pour protéger, reconnaître et occuper, et de chars servant de canons d’assaut. Chaque bataillon agit normalement dans une boîte de quelques centaines de mètres de large. Le schéma d’action classique y est le suivant :
1 Frappes d’artillerie sur les premières lignes ennemies afin de neutraliser les défenseurs et de détruire quelques obstacles.
2 Report des frappes d’artillerie au-delà de la boîte pour la fermer à toute intrusion ennemie à l’arrière. Pour appuyer les unités d’assaut dans la boîte, on s’appuie alors sur les tirs directs de canons et surtout de mitrailleuses lourdes placés sur les côtés du bataillon d’assaut. Au fur et à mesure de la progression de ce dernier, ces tirs directs s’écartent et finissent par cloisonner la boîte sur les côtés. Les tirs indirects en revanche, mortiers et parfois mitrailleuses en tir courbe, sont permanents devant les troupes d’assaut.
3 Les unités d’assaut avancent, peut-être précédées de drones harceleurs qui renseignent et frappent quelques dizaines ou centaines de mètres devant eux. La progression s’effectue fondamentalement au rythme des sapeurs qui ouvrent des passages dans les mines ou mettent en place des ponts. Les groupes de fantassins, où prédominent les mitrailleuses et les lance-roquettes antichars, protègent les sapeurs en saturant les défenses, et exploitent les petites brèches qu’ils effectuent. Le combat se fait autant que possible en véhicules très blindés et à pied lorsque que les véhicules ne peuvent passer.
Une progression de 100 mètres ou plus par heure dans une position fortifiée sera considérée comme fulgurante. Tout dépend en réalité de la valeur de la résistance. Celle-ci peut s’effondrer tout de suite, et les défenseurs s’enfuir comme cela s’est parfois vu lors de l’offensive de Kharkiv ou autour de la tête de pont de Kherson. Mais ils peuvent aussi résister, et s’ils résistent (en clair s’ils peuvent tirer avec des armes collectives sans être neutralisés) la progression est tout de suite beaucoup plus lente. Comme tout cela est un peu aléatoire, il faut s’attendre à la formation d’une ligne discontinue avec aucune avancée à certains endroits et des poches par ailleurs. Tout l’art consiste alors à manœuvrer non plus seulement axialement, mais également latéralement afin de menacer l’arrière des poches ennemies. La menace suffit généralement à les faire céder (à condition qu’ils sachent qu’ils sont menacés) mais cette manœuvre demande énormément de coordination ne serait-ce que pour éviter les tirs fratricides. Tout le combat de positions d’une manière générale demande énormément de compétences tactiques et de solidité au feu, ce qui ne s’acquiert que par l’expérience et un entraînement intensif, notamment sur des positions retranchées reconstituées à l’arrière. Les Ukrainiens disposent-ils de cette masse critique de compétences ? C’est la condition première de la réussite. On progresse ainsi jusqu’à obtenir des brèches dans la première position ennemie et si on a encore assez de forces jusqu’à la conquête de la deuxième position.
En avant
Dès qu’il y a la possibilité de progresser de quelques kilomètres, il faut foncer. C’est là qu’intervient la force d’exploitation, moins puissante que la force d’assaut mais plus mobile. Elle n’est pas nécessairement juste derrière la force d’assaut le jour J mais doit être capable de la rejoindre en quelques heures, comme la 1ère brigade blindée par exemple qui se trouve au nord de Hulvaipole ou les brigades mécanisées proches ou dans la grande ville de Zaporijjia. Il faut compter pour avoir une chance d’obtenir des résultats importants, au moins huit autres brigades, qui viendraient se raccrocher au dernier moment aux trois corps d’armée en ligne.
La mission de la force d’exploitation est de pousser le plus loin possible jusqu’à ne plus pouvoir avancer face à une nouvelle ligne de défense ou rencontrer les réserves ennemies, ce qui donne lieu à des combats dits « de rencontre ». Une première difficulté consiste déjà à franchir la première position ennemie conquise par la force d’assaut. On peut passer à travers cette dernière, mais c’est une manœuvre là encore très délicate ou exploiter un trou dans le dispositif pour « rayonner » ensuite sur tous les axes, avec des forces légères très rapides en tête pour renseigner et des bataillons de reconnaissance pour vaincre les résistances les plus légères. Derrière suivent les bataillons blindés-mécanisés, mélanges systématiques de compagnies de chars et d’infanterie.
Et là c’est la grande incertitude. Les combats aux deux extrémités à Vassylivka et à Polohy peuvent virer au combat urbain, très rapide ou au contraire très lent en fonction de la décision de résister ou non des Russes. Ce sont, surtout le premier, des points clés essentiels qui conditionnent beaucoup la suite des évènements. Les Russes devraient donc essayer de les tenir, mais on a vu dans le passé qu’ils hésitaient devant une défense urbaine qui pourrait se révéler être un piège. On ne sait pas trop qu’elle sera leur attitude. En revanche dans la grande plaine du centre, on peut assister au nord de Tokmak à des combats mobiles entre la force d’exploitation ukrainienne et les brigades russes engagées en contre-attaque, le tout survolé par les drones et les obus guidés. Ce serait une première à cette échelle en Ukraine. On peut miser dans ce cas plutôt sur une victoire des Ukrainiens, plus aptes, semble-t-il, à ce type de combat. Mais les Russes peuvent se contenter aussi de défendre sur une nouvelle ligne en faisant appel à tout leurs renforts. On assistera donc comme dans le cas de l’offensive à Kharkiv en septembre, à une course entre l’avancée ukrainienne et la formation de cette nouvelle ligne de défense.
A moins d’un effondrement de l’armée russe, qu’on pronostique régulièrement mais qui ne vient jamais, cette nouvelle ligne surviendra forcément. Si les Ukrainiens s’emparent de Vassylivka, Tokmat et Polohy, poussent peut-être jusqu’à Enerhodar et sa centrale nucléaire, puis s’arrêtent devant la résistance russe, cela sera considéré comme une victoire, mais loin d’être décisive. S’ils parviennent jusqu’à Mélitopol, ce sera une victoire majeure, mais là encore les Ukrainiens seront encore loin de leur objectif stratégique actuel de reconquête de tous les territoires occupés. Pour avoir un véritable effet stratégique, il faudra monter une nouvelle grande offensive, vers Berdiansk et Marioupol ? Vers la province de Kherson et la limite de la Crimée ? Dans une autre région ? Cela prendra encore beaucoup de temps à organiser, à condition que tout le potentiel offensif et notamment en munitions n’ait pas déjà été consommé. On pourrait cependant atteindre à nouveau les limites du début de la guerre. Comme pendant la guerre de Corée, cela pourrait servir de base à un armistice.
Merci Colonel, pour ce nouvel excellent article.
RépondreSupprimerOn comprend bien que cela sera très très difficile. Les occidentaux n'ont, à mon sens, pas assez fait pour donner à l'Ukraine les moyens d'une reconquête au moins partielle de son territoire.
Cela risque de prolonger très longtemps cette guerre stupide et criminelle.
Merci pour ce nouvel article, qui illustre bien la difficulté de percer pour l'armée ukrainienne. Espérons qu'ils sauront se montrer plus malin et trouveront uns faille dans le dispositif russe.
RépondreSupprimerJuste part curiosité, de quel wargame est tiré la carte d'illustration ? Je vois des limites "1Pz Army et 6 Army", j'imagine que ce sont les positions de départ avant l'attaque allemande vers Stalingrad, en 1942.
Il s'agit d'Ukraine 43 de GMT.
SupprimerEffectivement, c'est 1943. En regardant bien, il y a la mention "[Pa]nther line" (à moitié cachée), la ligne de fortification allemande en construction en aout 1943. Merci !
SupprimerMerci pour toutes ces précisions, et comme disait ma grand-mère "et bien, on n'est pas rendu !"
RépondreSupprimerÀ vous lire mon Colonel, vous devez trouver les prises de positon du Gal Ben Hodges un tantinet optimiste ?
Cdlt
J'adore les titres de vos articles, on dirait du SAS.
RépondreSupprimerAttaque à Tokmak
Esquive à Orikhiv
Panique à Chermalik
Assaut à Telmanovo
Étendard à Saledar
Torgnole à Marioupol...
Coup de knout à Backmut
SupprimerKnock-out à Bakhmut :-)
SupprimerSAS et l'affaire de la moumoute de Bakhmut : à la poursuite des secrets de Prigogine
SupprimerSAS ou l’executeur, c’etait toujours ce genre de titre effectivement
Supprimer"Ça fait prout à Bakhmout"?
SupprimerBon, je suis pas aussi doué que notre hôte pour les titres...
On sent chez lui quand même l'influence des longues nuits de garde, a lire les romans a deux balles laissés dans le tiroir du bureau de l'officier par des généreux prédécesseurs.
L'Ukraine peut-elle sauter les villes et foncer sur la plaine, en misant sur un moral faible des garnisons urbaines qui seraient isolées en territoire ennemi (malgré ce qu'en dit la propagande). Voir même en visant à l'Est de Mélitopol. l'idée étant que plus la progression est rapide, plus les troupes éloignées de la Crimée seront tentées de faire une retraite générale, de peur d'être enveloppées.
RépondreSupprimerQuant à la cible, j'avais voté Kreminna / Starobilsk / Louhansk il y a 7 mois mais le manque d'équipement et le sentiment d'offensive à un seul essai font que je me range à l'option Zapo (avis pour la forme, l'EM ukrainien n'attendait apparemment pas ma réponse). A-t-on une idée de la différence de densité de troupes russes entre les 2 régions ?
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@ Cosmorak, quelques cartes afin de vous faire une idée,bien entendu la réalité est probablement toute autre...
Supprimercartes du 7 Avril par @JominiW (voir son fil complet est conseillé)
https://twitter.com/JominiW/status/1644436075526463488/photo/1
cartes de militaryland
https://militaryland-net.translate.goog/news/invasion-day-422-summary/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
cartes DeepStateMap
https://deepstatemap.live/en#8/47.263/36.310
@GAÏA, merci pour les cartes
SupprimerC'est sûr que sur le papier, Zapo s'impose. Au point que cela l'air bien vide pour un zone que tout le monde destine à la bataille final (ok, j'en fait un peu trop).
Je garde également dans un coin de la tête que le colonel ne nous dit probablement pas tout (le reportage sur son travail parlait d'une centaine de contacts en Ukraine si je me souviens bien). On pourrait imaginer (ça ne coute rien en attendant l'offensive) qu'il ait plus d'information que ce qu'il peut en dire et qu'il se contente de nous donner un bout de solution (et comme c'est la partie évidente de l'équation, ça ne coute pas grand chose de donner la réponse).
Bref, je tourne en rond.
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Ben perso si les Ukrainiens s'attardent en ville c'est mort.
SupprimerIl faudra contourner et exploiter autour. La faible valeur des combattants ruSSes fera tomber les villes plus tard.
Merci mon Colonel pour ce nouvel article. Quel pourrait-être le rôle de l'aviation Ukrainienne dans cette attaque ? Leurs forces seront-elles suffisantes ?
RépondreSupprimerMarginal. Comme jusqu'à présent.
SupprimerLa grande force de l'aviation ukrainienne est qu'elle a réussi a survivre.
Mais elle reste petite et équipée de matériel dépassé.
Tous les experts, en premier le Gal Milley a la tête des forces US, disent qu'il faudra des années pour en faire une force qui compte.
Les ukrainiens vont donc devoir se reposer sur d'autres systèmes pour les missions habituellement remplies par l'aviation, drones et Himars.
Qu'on fournisse aux ukrainiens des Amraam ou autres Meteor, et qu'ils arrivent à l'adapter à leurs plateformes aériennes actuelles comme ils l'ont fait avec le Harm, et l'aviation russe ne s'aventure plus à moins de 70km du front. Donc arrête de balancer des bombes guidées à base de FAB-500 à FAB 3000 (autant de kg...).
SupprimerPas besoin de quantités, juste quelques uns pour un ou deux coup au but réussi, et ça suffirait pour les faire reculer.
Voire la simple annonce de sa fourniture, comme pour le recul de la flotte de la mer Noire quand les Harpoon sont arrivés.
Ou alors leur fournir les F-16 qui vont bien pour ces Amraam, mais comme évoqué ici il y a un temps, le vrai pb des F-16, c'est leur peu d'appétence pour des conditions rustiques...
@lademilune
SupprimerLes appareils ukrainiens n'ont ni les capteurs, à commencer par le radar, ni l'informatique embarquée pour utiliser des missiles modernes.
Le Harm est une exception, car il dispose d'un mode autonome.
Si le but est de faire de la supériorité aérienne, abattre les avions russes qui s'approchent (A2/AD pour "déni d'accès, interdiction de zone" en langage militaire), le mieux, la priorité, est de fournir des système antiaeriens.
C'était le contenu de la conférence de presse du Gal Milley il y a quelques jours : https://youtu.be/KqKUaVSBYX0
Bonsoir,
RépondreSupprimerEncore merci pour ce nouvel éclairage.
...à dire vrai , pas très encourageant.
Le moral dans les 2 camps aura sans doute des effets importants , ( en faveur de UA ) mais ne pourra en aucun cas compenser le manque de munitions.
Cette contre-offensive est vraiment un fusil à un coup.
Un grand merci au colonel Goya d'être inlassablement sur la position.
RépondreSupprimerMis au défi de surprendre les Russes, les chefs ukrainiens ont promis d'étonner. Mais l'axe d'effort vers Mélitopol ou Berdiansk est d'une telle évidence par les avantages procurés (Mer d'Azov et rupture du couloir) qu'on imagine mal une surprise, sauf à parachuter des tonnes de vodka sur les lignes russes.
Ses lignes enfoncées jusqu'à la mer, le Kremlin résistera-t-il à détruire la centrale atomique qu'il occupe ?
J'avais lu un article sur un volontaire français qui servait dans les "commandos ukrainiens" qui disait depuis longtemps on est sur la rive ouest du Dniepr et que tout le delta de ce fleuve était à eux....
RépondreSupprimerA force de le crier à haute voix,le front Sud devient tellement évident que les russes vont finir par croire à une opération d'intox.
RépondreSupprimerCela me rappelle l'imminence de l'offensive sur Kherson...
Vue de Paris, la Ligne Maginot pouvait paraître un obstacle impassable en 1940. Il a "suffi" de la contourner. Les actuelles lignes russes sont certainement solides, et l'armée ukrainienne doit trouver les quelques faiblesses et neutraliser par avance ses possibles supports. Mais il va falloir mieux qu'une action du fort au fort. Au préalable, je verrais bien une partie endiablée de tango, des successions de petites actions de tous les côtés, notamment sur les ailes du front de Zaporijjia.
RépondreSupprimerJ'ai cru comprendre que la logistique de l'armée russe était lourdement dépendance des voies ferrées. Il serait étonnant que l'offensive ukrainienne n'en tienne pas compte dans ses objectifs. Par exemple, le noeud ferroviaire de Volnovakha, lequel n'est pas si loin de Vouhledar. A ce titre, il devrait être possible d'isoler logistiquement le front russe qu'aura in fine retenu l'armée ukrainienne, un peu comme les Alliés l'auront fait pour la Normandie après le débarquement grâce aux sabotages et aux bombardements. Ce n'est pas la solution, mais c'est un handicap qu'auront à surmonter les forces russes une fois une 2e ligne percée.
Nota : Faire croire à un gros risque sur la Crimée serait astucieux, car une concentration de forces russes sur le territoire criméen pourrait être "aisément" isolée du pont terrestre. Le raccordement physique ne comprend qu'un étroit isthme et 2 ponts, hautement exposés à de l'artillerie longue distance de précision. Ce serait refaire le coup de Kherson.
Fabrice
Bonjour, cela paraît simple en théorie mais les Russes s'y sont cassés les dents tout l'hiver devant au final se contenter d'un effort à bacmut et d'avancer mineurs par ci par là. C'est un défi de taille que cette contre-offensives pour l'armée ukrainienne et même si l'armée russe n'ai sans doute pas sorti renforcer par cette offensives couvrant l'ensemble du front elle à stabiliser la ligne et stopper le momentum de la perçée de karkiv. Désormais cela va être au tour des Ukrainiens de jouer leur carte, l'effet des attaques continue sur les arrières sera un élément déterminant pour la réussite ou l'échec de la contre-offensives ukrainienne, sont-ils parvenuent à suffisamment fragilisé la ligne de défense russe, parviendront+ils à surprendre leur adversaire, de quelle moyens disponibles, qu'elle est l'état de l'armée russe ? De nombreuses questions qui auront bientôt des réponses, sans doute au cours de l'année, au pire l'année prochaine, une longue guerre en perspective, qu'un succès majeur pourrais écourter... Salutations Ludovic Melin.
RépondreSupprimerJour 423 : 22 avril
RépondreSupprimerReporting from ukraine
https://youtu.be/EpRjeBuX3oI
Aujourd'hui, il y a beaucoup de mises à jour de la région de Donetsk. Ici, après avoir subi une série de défaites, les Russes ont réalisé que les Ukrainiens savaient déjà comment les Russes allaient les attaquer et ont commencé à détruire les unités d'assaut russes déjà en approche. Afin de résoudre le problème, les forces russes ont commencé à envoyer plusieurs unités d'assaut dans des attaques suicidaires pour détourner l'attention des Ukrainiens, puis ont envoyé un deuxième groupe pour atteindre la véritable cible.
La dernière fois, je vous ai dit que les forces russes avaient lancé des assauts de chars sans succès au nord de Vodiane pour tenter de reprendre un point fort important sur une colline. Je vous ai également dit que les Ukrainiens ont renforcé les unités sur la ligne de contact avec des ATGM, et les Ukrainiens ont commencé à détruire les véhicules russes.
Les rapports les plus récents indiquent que les Ukrainiens ont redoublé d'efforts pour détruire les forces russes avant même qu'elles n'atteignent le front. Si auparavant, nous avons vu beaucoup de séquences de combat montrant comment les Ukrainiens ont détruit des chars et des véhicules blindés russes devant Vodiane, alors au cours de la semaine dernière, les Ukrainiens ont réussi à augmenter la portée de tir efficace et ont commencé à cibler les blindés russes à Pisky, qui est d'environ 4 km des positions ukrainiennes les plus proches. Il y a quelques jours, des Ukrainiens ont filmé leur opération préventive et montré comment ils ont réussi à empêcher un assaut russe près de Vodiane en détruisant un véhicule de combat blindé et en forçant l'autre à faire demi-tour et à fuir.
Une longue série de défaites autour de Vodiane semble avoir contraint les Russes à cesser de pousser dans cette direction, d'autant plus qu'ils ont commencé à avoir d'extrêmes problèmes d'approvisionnement en raison des tirs constants d'ATGM. Au lieu de cela, les Russes ont détourné leur attention vers Nevelske. Attaquer Nevelske n'est pas facile non plus - les Russes doivent traverser de vastes champs sous le feu de l'artillerie, des mortiers et des ATGM. Lors d'assauts isolés précédents, leurs chars n'avaient même pas atteint la cible. Cependant, les lignes d'approvisionnement de ce groupe sont assez sûres, c'est pourquoi la décision a été prise d'augmenter l'intensité des attaques dans cette direction.
Il semble que les forces russes aient appris de leurs erreurs, élaboré un nouveau plan d'attaque et trompé les forces ukrainiennes. Auparavant, les Russes attaquaient toujours le long du ravin. Une telle tactique avait ses avantages et ses inconvénients. D'une part, ils ont réussi à éviter les tirs croisés parce que les Ukrainiens de Pervomaiske ne pouvaient pas leur tirer dessus directement. D'autre part, il a été plus simple pour les Ukrainiens de Nevelske de les détruire car Nevelske est situé dans les hautes terres. En tout cas, la pratique a montré que les inconvénients l'emportaient sur les avantages car les Russes étaient toujours détruits à leur approche.
Cependant, cette fois, en plus d'envoyer une unité d'assaut dans une autre attaque suicidaire, ils ont soudainement ouvert une deuxième ligne d'attaque depuis le sud. Des images géolocalisées diffusées par la partie russe ont montré que les Russes ont utilisé 2 chars et plusieurs escouades d'infanterie dans leur deuxième ligne d'attaque. Chaque char a rapidement avancé le long de la limite des arbres, a supprimé les tirs ukrainiens et a ouvert la voie à l'engagement de l'infanterie russe. Il semble que le premier groupe suicidaire ait attiré l'attention de tous les équipages ATGM qui opèrent sur la colline de Nevelske, et pendant que ce premier groupe était pourchassé et détruit, le deuxième groupe a exploité la fenêtre d'opportunité et a utilisé en toute sécurité leurs chars pour atteindre leur objectif.
SupprimerDans la partie nord de la région, les Ukrainiens ont réussi à stabiliser la situation. Les marines ukrainiens de la 36e brigade continuent de détruire les concentrations de forces russes le long du remblai. À en juger par les images de combat, la plupart d'entre eux se cachent dans les vestiges du pont détruit, bien que certains d'entre eux établissent des points de tir supplémentaires. Les combattants ukrainiens de la 110e brigade mécanisée continuent de limiter les tentatives russes d'avancer vers Stepove. De nombreuses frappes d'artillerie sont menées sur leur tête de pont principale, qui se trouve à Kranshorivka.
Le président ukrainien s'est récemment rendu à Avdiivka et a récompensé des combattants ukrainiens pour avoir stoppé la récente offensive russe dans la région. De nombreuses médailles ont été reçues par les soldats de la 110e brigade mécanisée, qui étaient responsables de la section la plus chaude de la ligne de front et ont pris les coups les plus durs. Les soldats, à leur tour, ont offert au président l'écusson de leur brigade.
Un soldat de l'armée russe, en état d'ébriété, a fait une sortie de route alors qu'il conduisait un système de missiles sol-air S-400.
RépondreSupprimerLe camion s'est retourné sur les missiles qui, heureusement, n'ont pas explosé. Jeudi, un soldat russe qui conduisait un système de défense antiaérienne S-400 (SA-21 Growler, selon la codification OTAN) a quitté la chaussée et le convoi auquel il appartenait sur l'autoroute M2, près du village de Prudnoe, dans l'oblast de Toula, à 180 km au sud de Moscou, avant de se renverser sur le bas-côté de la route.
Vu sur l’independant lors de ma petite revue de presse du matin...
Ils en rajoutent quand même un peu pour attirer le chaland en titrant "un soldat russe renverse un système de défense anti-aérienne à 160 millions de dollars"
SupprimerCa fait cher le camion.....
En complément l'article précise : " l'homme au volant a été contrôlé en état d'ébriété, avec 0,337 mg d'alcool par litre d'air expiré, soit 0,67 g d'alcool dans le sang."
Des conducteurs dans cet état, il y en a hélas tous les jours sur la route.... Et même pire.
Sans parler de l'Ukraine ou de la Russie, combien de titres aguicheurs sur le net qui font cliquer et dont le contenu est hélas proche du néant quand on les lit.
C'est le défaut des médias recherchant en permanence des titres aguicheurs pour booster l'audience en générant des clics.
Avec des photos :
Supprimerhttps://twitter.com/Eric_Lecomte_/status/1649501467416449029?t=-8RJQcAVlLPftk2inRmdDQ&s=19
https://twitter.com/Eric_Lecomte_/status/1649421794204426246?t=npB4QqHA0ob6bLBPjlzW-A&s=19
En russie jeter un prospectus c'est discrétider l'armée :
https://twitter.com/Eric_Lecomte_/status/1648610236352045058?t=C9glIW_r4TI6w1fKHctTAg&s=19
0,67g pour un russe, est-ce vraiment de l'ébriété?
SupprimerMême en France d'ailleurs, 0,5g est contraventionnel, mais la limite délictueuse est à 0,8g (hormis transports en commun, 0,2g)
@Soldat Pithivier
SupprimerSûr qu'un type qui empêche un Russe de picoler ne peut etre qu'un Nazi Satanique...
Etrange déclaration de l'ambassadeur de Chine a Paris sur LCI rapportée par Le Monde. En gros il reprend l'argument que la Crimee est russe car donnée a l'Ukraine administrativement.
RépondreSupprimerMais plus grave, il remet en question la légitimité des anciens pays du bloc de l'est en tant qu' état.
Le ministère des affiches étrangères a repondu, mais je me demande comment comprendre ces déclarations.
J'imagine que le dérapage est a écarter. Ou bien il faut s'inquiéter de la qualité des diplomates chinois.
Je mettrais cela dans l'argumentation pre négociation, pour faire comprendre que la Chine soutiendra un plan de paix qui devra necessairement laisser du territoire ukrainien a la Russie.
Mais le passage sur les ex pays du pacte de Varsovie m'interroge. Pourquoi soudainement ce relativisme quand la Chine clame qu'elle soutient l'intégrité des états et des frontières. Taiwan ? Je ne crois pas. La Chine aurait elle des vues sur les Stan ? Peut être...
Ou bien la Chine est elle en train de donner le signal qu'elle tolérerait une agressivité accrue de la Russie en Europe, et qu'elle est prête a mettre la zizanie en Europe, dans le cas ou l'Europe ne soutiendrait pas son plan de paix.
Et pourquoi a Paris? Pense t'elle que nous serions plus receptifs a ce genre d'idées?Ou que nous sommes plus prêts a faire pression sur l'Ukraine pour accepter ce genre de compromis ? J'avoue ne pas vraiment trouver de logique a tout cela.
Où l'on voit le statut de la France sur l'échiquier des puissances où est nommé un blanc bec qui ne connait pas l'histoire.
SupprimerD'un autre côté l'inquiétude est légitime face à un conflit qui s'embourbe.
La situation militaire indémerdable est d'ailleurs bien éclairée par l'article du Colonel Goya
Un petit coup d'œil sur sa fiche wiki montre que ce n'est pas un blanc bec et que c'est un habitué des propos qui fâchent.
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Lu_Shaye
Il sait probablement ce qu'il fait: brouiller les référentiels pour fournir des arguments à tous ceux qui cherchent à justifier des invasions.
@Etienne, j'avoue ne pas voir le rapport. Peut être une reaction d'humeur.
SupprimerSans doute y a t-il un avantage a être un blanc bec: on n'est pas encore un vieux con, mais a part ça, je ne vois pas vraiment le sens du propos.
Hier des commentateurs sur LCI comme le Gral Trinquand affirmaient que, poussé dans ses retranchements par Rochebin, il s'était surement laissé emporté et avait "débordé" la ligne officielle chinoise.
SupprimerCe qui lui vaudrait certainement des remontrances voire un rappel à Pékin.
Mouais... Je pense qu'on cherche encore à se rassurer sur la Chine "pas belliciste historiquement".
Dans le meilleur des cas, il a dévoilé spontanément ce que pensent vraiment les nationaux-communistes chinois.
Dans le pire des cas, il était mandaté pour lancer quelques ballons sondes pour tester la réaction des occidentaux, et avancer des pions en vue d'un gel du conflit au profit de la ruSSie.
Quand on écoute cet ambassadeur, on sent qu'il suinte la haine envers l'occident, et l'ivresse nationaliste.
Je pense plutôt qu'il a été nommé dans un pays qui est toujours écouté et scruté avec une politique intérieure tellement sans dessous dessus qu'il est sûr d'y trouver relai actif, opportuniste et idiot utile pour la propagande chinoise.
SupprimerLa France est pleine de contradiction bien plus proche de l’état de révolution permanente que ne là jamais été n’importe quel pays communiste et ça naturellement. Observer deux secondes les intervenant sur ce blog qui ne votent sans doute pas de manière homogène mais qui on réussie a converger sur l’axe directeur « l’ukraine doit gagner la guerre ».
Cela inquiet forcément des régimes autoritaires est extrêmement conservateur comme la chine et la russie malgré des vernis communiste ou nationaliste.
Son Excellence Lu Shaye sait bien que la France est le ventre mou de l'Occident par le nombre d'idiots utiles qu'elle abrite. Négocier le statu-quo de la ligne de front actuelle est à l'avantage de l'ami russe, et les Chinois de Paris savent qu'ils auront de l'écho chez nous. On ne va pas citer tous les relais des propagandes russe et chinoise chez nous, et s'il en manquait, l'ambassade de Russie complèterait la liste avec des noms insoupçonnés.
Supprimer@Brennos : ceci dit, Lu Shaye est un diplomate chevronné certes, mais offensif. C'est l'archétype du loup combattant. Si l'affaire d'Ukraine tourne "mal", on pourrait le voir prendre un poste haut placé à Pékin.
Spoutenik en Français
Supprimer"Ce n'est pas parce qu'un pays est reconnu à l'ONU et à l'OMC, qu'il a un gouvernement, un drapeau et des frontières que c'est un état souverain. C'est la Chine et la Chine seule qui décide de qui est un état souverain ou pas"
-Ambassadeur de Chine en France
@catoneo : Vis-à-vis de la Chine et de la russie la France est moins un ventre mou que d'autres pays européens, et pas des moindres. C'est quand même l'Allemagne qui a creusé le tunnel dans lequel le ver s'est inséré dans le fruit. Mais c'est vrai qu'on a pas mal d'idiots utiles.
Supprimer@Fritz, sérieux, tu vois pas ?
Supprimeraussi toutes mes rares réactions sont d'humeur.
ps merci pour le vieux con, je me sent pas du tout concerné :)
Il dit aussi très exactement :
Supprimerhttps://twitter.com/LCI/status/1649494075358294016
*"sur le plan international, ces pays de l'ex-Union Soviétique, ils n'ont pas le statut .. heu, comment dire.. effectif.. dans le droit international, parce qu'il n'y a pas d'accord international pour concrétiser leur statut d'un pays souverain"
=> il parle de l'Ukraine (à mon avis) et de tous les pays de l'ex-Union Soviétique, et non pas de la Crimée.
A savoir quand on parle de la Chine, pour ceux qui l'ignorerait (comme moi pendant longtemps) : la Révolution française est enseignée en Chine, apprise et décortiquée à leur sauce sans doute, mais la Chine est admirative de cette capacité d'un peuple à virer ses têtes, de tout remettre en cause et de reconstruire sur un autre système => ceci dit, en résumant très fortement... Il serait possible que la France ait une place particulière pour eux, mais est-ce actif avec la France d'aujourd'hui, gros doute ???
@Isaty
SupprimerCe sont toutes les idéologies révolutionnaires de droite comme de gauche qui utilisent des références à la Révolution française et au siècle des lumières.
Des notions comme le citoyen "appartient" [pour partie] à l'Etat les intéressent forcément. (De mémoire ce sont des idées qui trainent sous la plume de JJR)
Voir par exemple le refrain du champ du départ :
La République nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr ;
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.
Bon maintenant que la phase révolutionnaire n’est plus que du verni en russie comme chine (l’Empire contre-attaque) mais qu’il n’est pas question de remettre en question les fondamentaux je leurs souhaitent bien du plaisir….
Ses propos tapent aussi directement sur les pays Baltes, et donc sur l'Union Européenne.
Supprimer@Pedro
SupprimerMon expression "ventre mou" est tirée des analyses proposées par les commentateurs chinois de la situation stratégique après la visite de M. Macron à Pékin. Pour eux, ce fut tout de façade, rien sur le fond, parce qu'il n'y a rien à discuter avec la France en zone Pacifique nord.
Quant règlement de l'affaire ukrainienne, la Chine a son agenda (non-défaite de la Fédération de Russie qui doit être maintenue en vie) et ne tiendra aucun compte de Paris. Et quand on liste les soutiens occidentaux à Kiev en moyens militaires ou autres, la France arrive bon dernier. Pékin le voit.
D'accord avec vous pour l'erreur stratégique allemande. On va tous payer cette énorme bévue d'Angela Merkel.
ISW
RépondreSupprimerÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 22 AVRIL 2023
• Les milbloggers russes ont fourni suffisamment de séquences géolocalisées et de rapports textuels pour confirmer que les forces ukrainiennes ont établi des positions dans l'oblast de Kherson sur la rive est (gauche) le 22 avril, mais pas à quelle échelle ni avec quelles intentions.
• Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, tente probablement de persuader le président russe Vladimir Poutine de passer à la défensive avant une éventuelle contre-offensive ukrainienne.
• Le commandement militaire russe tente probablement de convaincre Poutine de se tourner également vers des opérations défensives, mais il est incapable de transmettre sans ambages ce message à Poutine.
• L'insistance continue sur les opérations offensives russes dans l'est de l'Ukraine suggère que le groupe qui veut geler la guerre le long des lignes de front actuelles n'a pas entièrement convaincu Poutine de ses vues.
• Les autorités d'occupation russes continuent d'opprimer les catholiques romains en Ukraine occupée, probablement dans le but de supprimer les institutions religieuses ukrainiennes échappant au contrôle du Kremlin .
• Un chasseur-bombardier russe a accidentellement bombardé Belgorod le 21 avril avec deux bombes FAB-500, dont l'une a probablement mal fonctionné.
• Les forces russes ont mené des attaques terrestres limitées le long de la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna et près de Siversk.
• Les forces russes ont continué d'avancer autour de Bakhmut le 22 avril, bien que les forces russes n'aient pas terminé leur mouvement de retournement autour de la ville.
• Les forces russes ont continué à mener des opérations offensives le long du front Avdiivka-Donetsk et ont mené une attaque terrestre limitée dans l'ouest de l'oblast de Donetsk.
• Les autorités russes ont fait des progrès dans leurs tentatives d'imposer la reconnaissance internationale de la propriété russe sur la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP).
• Les efforts continus de la Russie pour bloquer les évacuations des soldats blessés, susceptibles d'empêcher les soldats de quitter la zone de combat, ont contribué à la mort de certains soldats russes.
• Les responsables de l'occupation russe étendent les réseaux de clientélisme dans les territoires occupés.
Sondage sur le soutien à l'Ukraine, France et monde.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/PeurAvion/status/1650032457570287619?t=cpOdpGpRlGsI8xMfWQUGuw&s=19
Sera t-il bon pour le service ?
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Eric_Lecomte_/status/1650052751332634626?t=FGa4Lp4bTVYy1uevQBxFJQ&s=19
On l'espère !
SupprimerDans un premier temps je l'aurais envoyer à l'état major du GQG, mais finalement on a besoint de gars comme lui à la supervision des munitions.
SupprimerCela ressemble beaucoup aux prémices de l'offensive Nivelle. On attaque du fort au fort, avec un effet de surprise compromis. En 1917, Nivelle prévoyait : "100 m toutes les 3 minutes"... Ici, nous en sommes à "une progression de 100 mètres ou plus par heure". Je n'y crois aucunement !
RépondreSupprimerSauf que Nivelle a attaqué une ligne de crête dont le relief déjà très difficile "au naturel" était fortifié par des cavernes et des retranchements construits pendant 3 ans.
SupprimerJ'espère bien que les ukrainiens ne seront pas aussi stupides !
Les Français ont attaqué exactement au même endroit en août 1918 et ont parfaitement réussi cette fois à s'emparer le portion de "ligne Hindenburg" qui leur faisait face en quelques jours. Le rythme moyen de progression y a été de plusieurs centaines de mètres par heure. Le 100 mètres en 3 minutes, c'est l'assaut pour atteindre la première position ennemie derrière le barrage roulant.
Supprimer
Supprimerhttps://horizon14-18.eu/wa_files/1918-08.pdf
Die Pariser Kanonen
Supprimerhttp://paysfoyen.canalblog.com/archives/2007/11/19/6948781.html
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer====>........... Die Pariser Kanonen images
SupprimerHistoire des tirs sur Paris des "Pariser Kanonen"
Supprimerhttps://acierettranchees.wordpress.com/2018/02/28/les-pariser-kanonnen-demesure-technologique-et-esbroufe-strategico-psychologique/
Washington va accélérer la livraison des chars Abrams qu’il a promis, en janvier dernier, de fournir à l’Ukraine.
Le président Biden avait confirmé cette aide en précisant que les États-Unis allaient acheter 31 chars dans le cadre de l’Ukraine Security Assistance Initiative (USAI) et pas dans le cadre de la Presidential drawdown authority qui permet de ponctionner sur les stocks des forces armées des matériels en parc et pour beaucoup déjà entreposés en Europe.
Mardi, sur MSNBC, John Kirby, le porte-parole du National Security Council, a précisé que cette livraison allait intervenir plus tôt parce que les États-Unis ont décidé de fournir des chars d’occasion et non plus des chars neufs. Il s’agirait d’un modèle plus ancien, le M1-A1, au lieu du M1-A2.
L’intérêt est que la livraison sera plus rapide et qu’elle interviendra à l’automne 2023. Ces 31 Abrams permettront d’équiper un bataillon ukrainien de chars de combat. Les futurs équipages de ces blindés ont commencé leur entraînement en Allemagne.
Publié par Ouest France ce jour.
Bonjour,
RépondreSupprimerDes positions ukrainiennes établies sur la rive Est du Dniepr dans la région de Kherson, confirme l’ISW
Après que des blogueurs russes ont rapporté leur présence samedi, l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) a confirmé dimanche que des positions ukrainiennes avaient été établies sur la rive Est (gauche) du Dniepr dans la région de Kherson (Sud-Est).
« L’étendue des positions et l’intention des Ukrainiens n’sont pas clair, de même que leur capacité et leur volonté de conserver des positions renforcées dans la zone », écrit l’ISW dans son rapport dimanche.
L’Institut ne reconnaît ces positions ukrainiennes que maintenant parce qu’il vient d’observer des images sûres et géolocalisées, ainsi que des « rapports russes de sources multiples [faisant état] de la présence de forces ukrainiennes »."
C'est du tourisme sauvage, c'est sûr.
Ca fait en effet deux ou trois jours que des blogueurs en parlent. Apparemment une petite tête de pont pas loin de ce qu'il reste du pont Antonovskii. Je me suis demandé si les FAU auraient les moyens de poser un tablier provisoire (peu probable) ou bien peut etre de remettre en service un pont de barges, comme l'avaient fait les russes pour évacuer.
SupprimerJe ne suis pas sûr cependant que ca suffise a lancer une attaque dans le ventre mou de la defense russe, qui doit être moins solide sur cet axe.
Le problème n'est pas tant de traverser le fleuve en force et établir une tête de pont.
SupprimerLe problème est ensuite d'élargir cette tête de pont et ravitailler régulièrement des troupes importantes à travers le Dniepr.
Si l'Ukraine attaque là, elle se trouvera dans une situation symétrique à celle des ruSSes lorsqu'ils étaient à Kherson, et on a vu que cette situation était très couteuse, avant de devenir intenable.
Ou alors il faut avoir assez de punch pour nettoyer rapidement tout l'oblast jusqu'à la Crimée pour mettre les ponts de barges hors de portée de l'artillerie et aviation ruSSes, ce qui semble très difficile, surtout depuis qu'ils utilisent des bombes planantes surpuissantes et relativement précises.
Des opérations de reconnaissance/sabotage ont toujours eu cours depuis la prise de Kherson.
SupprimerLa plupart ont échoué dans le but de s'y établir,avec le temps, peut être bien que quelques positions y ont étés prises mais rien qui pourrait s'apparenter à une tête de pont permettant une traversée en grand nombre de soldats ou de matériels.
L'artillerie russe y opère toujours:
https://twitter.com/Militarylandnet/status/1650078016725188609
carte de l'ISW supposant la présence permanente de soldats Ukrainiens
Supprimerhttps://twitter.com/Mylovanov/status/1650051320332550144
https://twitter.com/DefMon3/status/1650074101736779777
SupprimerCommuniqué Ministère de la défense du Royaume Uni 23 avril 2024
RépondreSupprimerLe ministère de la Défense russe a lancé une nouvelle campagne majeure de recrutement de volontaires. Une campagne omniprésente a vu la publicité apparaître sur les sites de médias sociaux russes, sur les panneaux d'affichage et à la télévision.
Les nouvelles publicités font appel à la fierté masculine des recrues potentielles, font appel aux "vrais hommes", tout en soulignant les avantages financiers de s'engager.
Depuis que son accès au recrutement de prisonniers a été interrompu, la société militaire privée du groupe Wagner est également en concurrence pour le bassin limité d'hommes russes en âge de combattre. Il reste très peu probable que la campagne attire l'objectif annoncé par le MoD de 400 000 bénévoles.
Les autorités cherchent presque certainement à retarder le plus longtemps possible toute nouvelle mobilisation obligatoire manifeste afin de minimiser la dissidence nationale.
le marxisme tendance groucho ...
Supprimerattire l'objectif annoncé par le MoD de 400 000 bénévoles........... tout en soulignant les avantages financiers de s'engager.
Bref, les bénévoles étudient les avantages financiers.
@Teasing
SupprimerC'est malheureusement une erreur de traduction : Le communiqué parle de volontaires. Pas de bénévoles.
Cela dit, volontaires ou bénévoles, le MoD russe et Wagner risquent de constater que leur objectif est loin d'être atteint...
L'apathie du peuple russe va dans les deux sens : ils se sentent impuissants à aider l'Ukraine on s'en fichent, acceptent plus ou moins la mobilisation forcee, mais ne sont pas pour autant prêts à se porter volontaires pour se faire trouer la peau.
Un bénévole, c'est bien un volontaire qui n'est pas payé non ?
SupprimerDonc une bonne part des mobliks... Ceux qui sont mutés retroactivement quand ils sont morts, tous les morts qui n'avaient encore rien reçus, les blessés morts d'attendre a la frontière qu'on les laisse passer, et quine seront pas enregistres, les transferes a Wagner et les disparus des camps de discipline de Wagner... et j'en passe
Tout ce benevolat, ce sens civique pour la sainte et innocente russie... J'en ai les larmes aux yeux
Salaire proposé 4 fois le salaire "moyen" Russe. Je mets des guillemets à moyen car la moyenne ne doit vouloir rien dire entre l'Est et l'Ouest de ce pays. De l'ordre de 2000 euros par mois plus des avantages significatifs concernant la protection sociale et celle de la veuve et de l'orphelin.
SupprimerWagner semble proposer plus (sinon pourquoi aller chez eux) et doit avoir une image de virilité plus affirmée.
Ce genre de recrutement est une sorte de happening du Darwin award qui voit les moins utiles faire disparaitre leurs gênes pour renforcer les générations futures.
"du futur faisons table rase" (G. Marchais 69ème congrès du PCF)
Ben perso j'y crois parce que je n'y connais goutte et qu'on les Ukrainiens ont leur combat pas les ruSSes.
RépondreSupprimerGrosse défonce de Popov et vagues de prisonniers.
Go go go
La 47e brigade motorisée avec ses VBCI M2A2 Bradley
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/NOELreports/status/1650109847692509184
Mazette! La modération du blog ne rigole pas avec @Macette!
RépondreSupprimerJuste une petite remarque suite au papier de notre hôte, sur un ce qui n'est probablement qu'jn point de détail.
RépondreSupprimerL'offensive sur Kharkiv avait montré l'utilisation de "technicals", buggies et autres 4x4 lâchés sur les arrières russes, destinés à mettre le dawa dans leur organisation et leur lignes, sur une profondeur et avec une rapidité considérables..
Ce type de guerre profite d'un défaut de la guerre actuelle, signalé dans l'article, du faible nombre de troupes tenant les lignes, comparé à ce qui se faisait durant les guerres mondiales, par exemple, laissant de vastes espaces de manoeuvre libres a ces véhicules rapides, de faible valeur, donc difficiles a detruire et peu remunerateurs pour des armes sophistiquées, avions d'attaque ou missiles, comparés a des blindés, par exemple.
Leur utilisation, probablement basée sur l'expérience US acquise dans les guerres asymétriques menées ces dernières années, est un demultiplicateur a la fois des "forces d'exploitation" citées ici, bien évidemment, mais des forces qui percent les defenses, en permettant des attaques "axiales", en distrayant l'ennemi et en le frappant avant qu'il n'ait pu se ressaisir et se former en hérisson .
Ils transforment toute tentative de repli en déroute, et cela sur des surfaces considérables, complementant les unités d'exploitation, plus concentrées, liées à des axes de progression et des objectifs géographiques.
Dans quelle mesure sont elles capables d'aider? Quel sera leur impact?
"L'offensive sur Kharkiv avait montré l'utilisation de "technicals", buggies et autres 4x4 lâchés sur les arrières russes"
SupprimerTout à fait. Et ca illustre la mise en oeuvre en douce des théories d'hyper mobilité qui ont la cote auprès des generaux US.
C'est pour ça que la fourniture des AMX 10RC ( et autres engins ) qui sont rapides et capables de contourner de vastes espaces n'est pas si innocente que ça, le fait de surgir sur l'arrière et précisément de mettre le dawa est très prisé au NATO contrairement au concept des chars enterrés à la soviètique.
Ces engins sont, cependant, des cibles pour les helix très mobiles genre little bird ou AH-6 mais aussi des "gazelles", ceci dit, les helix en vol sont rares en Ukr.
Question complexe.
SupprimerIl me semble quand même avoir lu que les utiliser dans un rôle offensif, mêlant reconnaissance et harcèlement, n'était pas dans les manuels de l'OTAN, et que c'était une innovation ukrainienne (enfin, pour des terrains européens. En Afrique, c'est vieux, déjà, comme méthode, comme par hasard sur un terrain ou la densité de combattants est faible).
Ca ne servira pas dans le Donbass, trop de densité urbaine (et probablement de combattants). Ca sera difficile de s'en servir dans le sud et en Crimée, les grands espaces plats sans arbres les rendront très vulnérables. Par contre, en harcèlement au nord de Kreminna, comme la dernière fois, et si les russes n'ont pas trop renforcé le coin, ça peut faire du dégât. A supposer que ça soit l'option nord qui soit retenue par les ukrainiens, ce qui est tout sauf évident.
Bien vu la 7 ! Que ces semeurs de haine balisent un peu est une bonne idée !
RépondreSupprimerSelon la chaîne de télégrammes Baza , plusieurs propagandistes, dont l'expert militaire Konstantin Sivkov et z-voenkor Vladislav Shurygin, ont reçu en cadeau des bustes en plâtre envoyés par le service SDEK.
Sivkov a appelé la police, mais rien de dangereux n'a été trouvé dans son "cadeau". Cependant, on peut dire qu'au lieu d'un engin explosif, la figurine contenait un rappel que pas un seul complice du régime et belliciste ne restera impuni.
t.me/HeraldOfRebellion/289
En attendant le prochain gâteau à l'arsenic !
quelqu'un a vu une utilisation avérée de bombes JDAM par l'aviation UKR ?
RépondreSupprimer" la figurine contenait un rappel que pas un seul complice du régime et belliciste ne restera impuni" . J'adore.
RépondreSupprimerÇa devrait bien déstabiliser les rigolos propagandistes des plateaux TV...
Le general allemand Bulher (malheureusement à la retraite) ancien commandant des forces de la KFOR, considère le gouvernement allemand "comme directement responsable du mauvais équipement de l'armée ukrainienne". Il a déclaré que le pays avait pris très tard une décision sur la fourniture d'armes, de sorte que l'Ukraine connaît une pénurie d'équipements modernes. Il exhorte les responsables allemands à livrer au plus vite non seulement des munitions mais aussi des avions de combat comme les F16.
RépondreSupprimerÇa c'est dit.
https://m.bild.de/politik/inland/politik-inland/ukraine-krieg-top-general-geht-auf-ampel-los-83658200.bildMobile.html?t_ref=https%3A%2F%2Fcharter97.org%2F
euh, l allemagne n a pas de F16
SupprimerSchizophrénie générale :
Supprimer- On pense qu'il faut armer plus mais tous les pays temporise en ce moment (sauf Ramstein secret)
- On parle d'une offensive de printemps avec fin de formation pour les chars en automne
- Je ne pense pas les ukrainiens équipés pour atteindre la mer d'Azov mais j'espère secrètement qu'ils vont reprendre Zapo + Kersh dans un grand mouvement tournant
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Quasiment plus rien d'important annoncé depuis.... le Ramstein de janvier :(
Supprimerfun fact: il existe en allemand une construction sémantique pour désigner ces généraux retraités, qui arrondissent leurs fins de mois difficile: Lodenmantelgeschwader => l'escadre des manteaux lodens.
Supprimerhttps://www.spiegel.de/politik/deutschland/pensionierte-bundeswehr-generaele-als-experten-das-lodenmantelgeschwader-a-1fdee85f-14bd-4bc6-95d4-2aa291bc6fd1
Article fouillé sur la typologie des peines prononcées par les tribunaux Russe et leur évolution 2021 2022. Baisse générale des procès, Baisse des délits routiers, des taux d'alcoolémie bibliques et des crimes de sang, en parallèle augmentation des délits contre l'armée, des actes de terrorisme etc...
RépondreSupprimerOn peut noter que la justice Russe acquitte très rarement, ce qui prouve nécessairement la qualité des instructions.
https://www.kommersant.ru/doc/5951648?from=multimedia_2
Le vrai défit d'une contre attaque vient du fait que le ruSSes ne sont pas encore assez acculés.
RépondreSupprimerSi on compare comme toujours on savait que le sud allait perdre la guerre de sécession des la fin de la première année de conflit.
Pour 1914 1918 a partir de 1916 on sait que c'est plié.
Pour la 2eme GM a partir de novembre décembre 1941 et la bataille de Moscou on connaît a peu prêt la fin.
Maintenant pour l'Ukraine, il n'y a pas de domination Ukrainienne et une victoire totale relève du miracle.
Pour la contre attaque face a l'empire on sent que le Ukrainiens sont forts mais ils manquent encore de tout.
Je serai plus optimiste si toute l'union européenne faisait affluer l'aide.
Pour le moment je vois surtout qu un effondrement russes est une boîte de Pandore
L’exercice est facile a posteriori.
SupprimerCela fait plusieurs mois que la russie ne peut plus rien faire sans le soutien croissant d’autre pays qui s’impliquent de plus en plus.
Je suis plus dans l’idée que la guerre a déjà changer une ou deux fois de nature.
• Coup de force
• Guerre conventionnelle de frontière
• Guerre de proxy
On rentre plutôt dans une course à la production industriel au niveaux des supports des deux belligérantes. Course à la production et à la réduction des dépendances.
Bonjour, sur une armée russe solide je donne 50 pourcent de chance au Ukrainiens, par contre si les Russes non plus la capacité d'empêcher les Ukrainiens de s'établir sur l'autre berge du dnipro on passe facile à 70 pourcent, si les Ukrainiens établissent une tête de pont même temporaire de quelques mois les chances de succès passe à près de 90 pourcents, une force de projection derrière la ligne de front rendant la défense de la ligne très complexe. Évidemment comme je l'ai dit rien de simple les Russes se sont cassés les dents sur les lignes de défense Ukrainiennes pendant tout l'hiver est les capacités des deux armées laissent beaucoup de points d'interrogations.... Pour autant, à tout du moins, il y a certainement des opportunités, les stocks de munitions, les hommes disponible ainsi que la qualité de leur formation et matériel déterminerons l'échec ou l'ampleur du succès de la contre-offensives à venir. Comme on l'a vue avec kerson un succès majeur pourrais mettre du temps à se matérialiser cependant. Salutations Ludovic Melin.
SupprimerVidéo de la route reliant Chassiv Yar à Khromove/Bakhmut qui est HS depuis plusieurs jours.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Militarylandnet/status/1650217612331175942
les milbloggeurs russes continuent d'affirmer que les ukrainiens ont pris pied rive gauche du Dniepr.
RépondreSupprimerC'est bien la première fois que le coté russe revendique avec autant d'insistance,une perte de territoire au profit des Ukrainiens, avant que ces derniers n'aient confirmés quoi que ce soit à ce sujet...il se passe peut être un truc...
https://twitter.com/markito0171/status/1650216218723328001
Il est inconcevable que les Ukrainiens puissent faire autre choses que des raides sur la rive gauche du Dniepr.
Supprimerle Dniepr est la meilleure fortification naturel de tous le front
Une étude attentive des cartes indique que les zones contestées ce sont les iles et les marais sur la rive gauche du lit principale du fleuve.
SupprimerDe mon point de vue, il n'y a toujours pas de franchissement du fleuve mais des raids et des opération d’harcèlement.
C'est exactement ce que je pense aussi(voir mes commentaires plus haut sur ce sujet).
Supprimeril est vrai,j'aurais dû préciser un peu plus ma pensée, lorsque j'affirme qu'il se passe peut être "un truc"
je fais plutôt allusion à l'attitude des milbloggeurs russes,ce n'est pas dans leurs habitudes de véhiculer ce type "d'infos"...un début de panique? opération de désinformation commandé par l'état major russe?
A suivre...
Les ukrainiens y sont, j'ai vu passer des preuves géolocalisées. Maintenant, ça ne veut pas dire qu'ils contrôlent quoi que ce soit. Ils peuvent ne faire que passer.
SupprimerPardon, je suis passé vite sur les posts précédents même si j'ai observé la carte.
Supprimerje penche pour un enfumage russe afin de montrer qu'ils arrivent a quelque chose quelque part.
De toute façon, que tout le front soit testé me semble plutôt dans la logique des choses :
Supprimer- Trouver les points de moindre résistance
- Ne pas donner d'indication sur la zone d'offensive
=> Du coup, je ressors (je sais, je radote) mon anecdote du double au tennis. Même si on sait que le côté couloir du joueur au filet est plus dur à passer en retour de service, on vise régulièrement cet endroit pour maintenir le joueur en place et éviter qu'il n'aide sur l'autre côté.
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Bonjour, depuis la reprise de kerson les Ukrainiens on multipliait les traversées sur l'autre rive parfois dans le seul but de mettre un drapeau ukrainien au sommet d'un pylône... Cela ne semble pas très différents de l'habituel stress des blogueurs russes qui tendent à crier au loup à la moindre ombre dans les bois, cela fait des mois qu'une offensives Ukrainiennes menaces le sud selon eux. Par contre dans le contexte actuel toutes fragilité dans le contrôle de la ligne de front des Russes serait une porte à des opérations d'infiltration et de sabotage en préparation à la contre-offensives ukrainienne. Donc hypothèse séduisante mais pas besoin de trop fantasmer non plus. Salutations Ludovic Melin.
SupprimerC'est peut-être un peu de tout ça et en même temps, en termes de communication, ça peut leur être utile pour minimiser l'impact de la prise de Kherson par la Russie. Si elle finit par arriver...
Supprimer"Nous perdons Kherson, mais dans le même temps, on vous reprend ailleurs une portion de territoire que vous n'êtes pas capable de conserver !"
https://youtu.be/sE-wUbbDpcE
Face à Kherson, sur l'autre rive du Dniepr, nos forces ont effectué une nouvelle manœuvre tactique de regroupement vers des positions plus favorables. Les Ukrainiens les poursuivent à nouveau en panique.
SupprimerNos offensives vers l'arrière vont s'intensifier dans les prochains mois.
Ambassade de l'empire de Russie
Et deux députés en moins le même jour. Il faut faire de la place pour les anciens combattants.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Flash_news_ua/status/1650187297147502595?t=WrFBKHvVbgHqt5vhyGd83w&s=19
Lol, excellent !
Supprimerhttps://pbs.twimg.com/media/FubKMbxX0AkFKcH?format=jpg
Reporting from ukraine
RépondreSupprimerJour 424 - 23 avril
https://youtu.be/zKwR2WUrFqs
Aujourd'hui, il y a beaucoup de nouvelles en provenance de l'est. Les forces russes ont essayé de tirer profit de leurs gains récents en face de la principale route d'approvisionnement de Bakhmut en lançant un vaste assaut sur les tranchées restantes. Ils ont réussi à repousser les Ukrainiens de la route. Cependant, les Ukrainiens ont coupé les approvisionnements, obligeant les Russes à rester sous un feu constant d'artillerie et de drones. Et ont lancé une opération qui a permis de débloquer la moitie du terrain. La dernière fois, je vous ai dit que les Russes ont réussi à percer une des lignes de fortification devant l'autoroute de Khromove coupant ainsi une grande partie des approvisionnements. Je vous ai également dit que la situation restait instable. Comme les tranchées tenues par les Ukrainiens entouraient les positions russes et puisqu'elles sont autour à 50m de distance, les affrontements se sont poursuivis. Les informations les plus récentes indiquent que les Russes ont été piégés. C'est pourquoi le commandement russe a rapidement préparé une autre vague d'attaques et a de nouveau pris d'assaut les deux lignes extérieures.
L'attaque russe a été réussie et ils ont réussi à pousser les Ukrainiens jusqu'aux tranchées au sud de la route. Mais les affrontements intenses ne se sont pas arrêtés là. Les Ukrainiens ont immédiatement commencé à se préparer à une contre-attaque et, entre-temps, ont chargé les opérateurs de drones les plus qualifiés de larguer des grenades sur les Russes dans les tranchées sans arrêt. Les combattants de la 92e brigade mécanisée ont rapporté que seuls leurs opérateurs de drones avaient réussi à éliminer plus de 40 soldats russes ici au cours des deux derniers jours.
Après avoir sapé les capacités de défense russes, les Ukrainiens ont mené un court assaut mécanisé pour ouvrir la voie à leur infanterie. Des sources russes ont rapporté que les Ukrainiens ont utilisé plusieurs chars et véhicules blindés, bien qu'ils aient utilisé l'équipement avec précaution et aient fourni un appui-feu à distance. Des images de combat ont révélé que tandis que les positions russes dans la tranchée orientale étaient sous le feu, des opérateurs spéciaux de la Garde nationale ukrainienne ont traversé la route et se sont livrés à des combats rapprochés. Ce fut la première étape majeure dans la reconquête du réseau de tranchées. Les dernières images présentent des combattants de la célèbre 3e brigade d'assaut. À en juger par les images, ils ont réussi à percer la défense russe et à nettoyer complètement la plus proche de la route. Un combattant du bataillon Aidar a rapporté que les Russes n'occupent pas de positions à moins de 200 mètres de la route, ce qui signifie que les Ukrainiens ont établi un contrôle total sur les tranchées entre l'autoroute et la route de campagne. De là, les Ukrainiens attaqueront probablement la ligne ouest en premier, car c'est la plus vulnérable aux attaques.
Pour l'instant, l'autoroute de Khromove reste toujours inutilisable comme les Russes sont trop proches. La route est dans leur champ de vision, ce qui signifie qu'ils peuvent tirer directement sur les véhicules. Une fois poussés derrière la limite des arbres, les Russes ne pourront compter que sur le tir indirect, ce qui signifie surveiller la zone avec des drones et se coordonner avec les équipages d'artillerie et de mortier. Mener un tir indirect est extrêmement difficile, car les drones peuvent être abattus ou à court de batterie, et l'artillerie doit réagir en temps opportun. La route ne fait que 5 km de long, ce qui signifie que les Russes n'ont que 3 minutes pour l'atteindre si la vitesse moyenne est de 100 km/h. Néanmoins, à l'heure actuelle, les Ukrainiens sont approvisionnés via l'autoroute Ivanivske, et les images d'aujourd'hui montrent comment les Ukrainiens entrent avec succès dans la ville.
En ce qui concerne la ville elle-même, les combattants ukrainiens ont signalé que la plupart des combats continuent de se dérouler le long de la rue Krainia. Un combattant de la 24e brigade d'assaut a rapporté que des tireurs d'élite russes avaient pris position dans les immeubles de grande hauteur de la rue Levanevskoho. Plus tard, les Ukrainiens ont déployé leurs chars et décimé les positions russes dans ces bâtiments, ce qui a permis aux Ukrainiens de se déplacer plus librement dans la région.
SupprimerEn ce qui concerne le centre, des images géolocalisées récentes suggèrent que les Russes ont réussi à emprunter la première rue à l'ouest des rails. Les images montrent comment les Russes tirent sur les positions ukrainiennes à partir des gratte-ciel. Les combats le long des lignes centrale et méridionale restent intenses, même si cet axe reste secondaire pour les Russes, car leurs principaux efforts sont dirigés vers la périphérie de la ville.
Dans l'ensemble, la bataille de Bakhmut continue de faire gagner du temps aux Ukrainiens pour recevoir les chars et l'équipement promis pour la phase principale de l'opération de contre-offensive, comme de nombreux pays ont organisé les livraisons cette semaine seulement, et beaucoup prévoient encore de le faire la semaine prochaine. Le chef des forces de Wagner, Prigozhin, a déclaré que les Ukrainiens avaient besoin d'au moins 10 jours de temps relativement chaud et sec pour que le sol devienne propice à de vastes assauts mécanisés. En tenant Bakhmut, les Ukrainiens obligent les Russes à déployer au moins 3 fois plus de troupes juste pour maintenir la progression à l'intérieur de la ville, mais plus important encore, les Ukrainiens ne permettent pas aux Russes de redéployer depuis Bakhmut des dizaines de milliers de soldats, car tant que les Ukrainiens sont à l'intérieur de la ville, les Russes craignent l'opération de déblocage et continuent de renforcer les flancs de Bakhmut au détriment des autres directions.
ISW
RépondreSupprimerÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 23 AVRIL 2023
• Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a affirmé qu'il avait ordonné au personnel du groupe Wagner de ne pas capturer les prisonniers de guerre ukrainiens (POW), mais de ne tuer que le personnel ukrainien sur le champ de bataille.
• L'état-major ukrainien a rapporté que les forces russes n'avaient pas mené d'opérations offensives le long de la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna le 23 avril . Oblast.
• L'état-major ukrainien a rapporté que des militaires russes et du personnel de Wagner se sont livrés à une fusillade à Stanytsia Luhanska, dans l'oblast de Luhansk, à la suite d'un différend sur la responsabilité des erreurs de calcul tactiques et des pertes.
• Les forces russes continuent de mener des attaques au sol dans et autour de Bakhmut et le long du front Avdiivka-Donetsk City. Le porte-parole du Centre de presse conjoint ukrainien des Forces de défense de Tavriisk, le colonel Oleksiy Dmytrashkivskyi, a rapporté le 23 avril que les forces russes avaient concentré la plupart de leurs efforts dans la direction d'Avdiivka et mené 28 assauts dans la direction de Donetsk.
• Des images géolocalisées publiées le 23 avril indiquent que les forces ukrainiennes opèrent dans des zones au nord-ouest d'Oleshky sur la rive est (gauche) du fleuve Dnipro dans l'oblast de Kherson. Le chef de l'administration d'occupation de l'oblast de Kherson, Vladimir Saldo, a nié que les forces ukrainiennes aient établi une tête de pont sur la rive est (gauche) le 23 avril.
• Le Centre de résistance ukrainien a rapporté le 23 avril que les forces russes prévoyaient de mobiliser des migrants d'Asie centrale en menaçant d'expulser les migrants et de révoquer leur citoyenneté russe s'ils ne combattaient pas dans la guerre.
• Le conseiller ukrainien de l'administration de l'oblast de Kherson, Serhiy Khlan, a déclaré le 22 avril que les combattants du groupe Wagner aidaient les responsables de l'occupation russe à affirmer leur contrôle sur la population civile sur la rive est (gauche) du fleuve Dnipro dans l'oblast de Kherson.
• Un média militaire biélorusse a affirmé que les forces biélorusses prévoyaient de déployer des armes nucléaires tactiques russes dans des bases où se trouvaient auparavant des complexes de lancement mobiles avant le retrait des armes nucléaires du Bélarus de 1993 à 1996.
ISW publie une édition spéciale d'évaluation de la campagne aujourd'hui, le 23 avril. Ce rapport décrit l'ordre de bataille russe actuel (ORBAT) en Ukraine, évalue les capacités offensives et défensives des groupements de forces russes le long du front, et discute des principaux facteurs qui peuvent compliquer les opérations défensives de la Russie en cas de contre-offensive ukrainienne.
RépondreSupprimerCe rapport est basé sur un certain nombre d'hypothèses sur les capacités ukrainiennes que l'ISW n'essaie pas, par principe, d'évaluer ou de rapporter
Les forces russes en Ukraine opèrent dans des formations décentralisées et largement dégradées sur tout le théâtre, et le schéma actuel de déploiement suggère que la plupart des unités disponibles sont déjà en ligne et engagées dans des opérations offensives ou défensives
Axe de Koupyansk (oblast de Kharkiv du nord-est)
La Russie a engagé des éléments de formations du district militaire occidental (WMD) précédemment endommagées dans la région de Koupyansk.
Sur la base du modèle de déploiement des formations d'ADM sur les axes de Koupyansk et de Louhansk, la 2e division de fusiliers motorisés de l'ADM (1er GTA) s'est probablement déployée le long de la frontière de l'oblast de Kharkiv-Louhansk .
Éléments observés :
• 1ère armée de chars de la garde
o 47e division de chars
• 6e armée interarmes
o 138e brigade de fusiliers motorisés de la garde séparée
RépondreSupprimerLigne Svatove/Kreminna
La Russie a engagé des éléments de deux districts militaires et de deux divisions aéroportées (VDV) dans une offensive infructueuse dans l'oblast de Lougansk qui a culminé sur le plan opérationnel.
La Russie a également engagé des éléments du CMD sur la ligne Svatove-Kreminna, en particulier dans la zone à l'ouest de Kreminna
Les forces du VDV sont également activement engagées près du Kreminna.
La direction principale de l'état-major russe (GRU) a également déployé des éléments limités des forces spéciales (Spetsnaz) le long de la ligne Svatove-Kreminna, susceptibles de compenser le manque de capacités d'infanterie nécessaires.
Plusieurs formations russes irrégulières ont en outre joué un rôle supplémentaire le long de la ligne Svatove-Kreminna.
Les forces russes n'ont pas réussi à faire des avancées significatives dans l'oblast de Lougansk en 2023, malgré le lourd engagement d'éléments d'au moins trois armées de deux districts militaires, d'éléments de deux divisions VDV, et le soutien de nombreuses formations irrégulières .
Éléments observés :
• Spetsnaz
o 24e Brigade d'affectation spéciale distincte
o 3e brigade spéciale de la garde
• VDV
o 76e Division VDV
§ 237e régiment d'assaut aérien
o 98e division VDV
§ 331e Régiment aéroporté
• 20e armée interarmes
o 144e division de fusiliers à moteur
§ 254th Guards Motor Rifle Regiment
§ 488th Guards Motor Rifle Regiment
§ 59e régiment de chars de la garde
o 3e division de fusiliers à moteur
§ 752e régiment de fusiliers motorisés
§ 252e régiment de fusiliers motorisés
• District militaire central
o 41e Armée interarmes
§ 35e brigade de fusiliers à moteur des gardes séparés
§ 90e division de chars
§ 6e régiment de chars
o Autres échelons non spécifiés dans la direction Lyman
• Éléments du 2e corps d'armée de Louhansk
4e brigade
§ Unité anti-drone TF SURRICATS
o 3e bataillon
• Irréguliers
o BARRES
§ BARRES-13
§ BARRES « Kaskad »
o Spetsnaz « Akhmat » tchétchène
o Cosaques du Don
Bakhmut
RépondreSupprimerLe modèle actuel d'engagement russe autour de Bakhmut suggère que les dirigeants militaires russes accordent de plus en plus la priorité à l'achèvement de la prise de la ville avant le début de la contre-offensive ukrainienne, si possible.
Certaines formations russes irrégulières sont également engagées près de Bakhmut, bien qu'à un titre notablement beaucoup plus limité que Wagner
Éléments observés :
• Wagner [ISW ne tente pas de maintenir un ordre de bataille détaillé des forces de Wagner]
o 11e détachement de reconnaissance et d'assaut
• VDV
106e Division VDV
• Irréguliers / bataillons de volontaires
o Spetsnaz « Akhmat » tchétchène pour l'application de la loi militaire à Bakhmut
o Bataillon de volontaires Lystan
Axe Avdiivka-Donetsk City
RépondreSupprimerLe commandement militaire russe a fortement engagé une variété d'éléments de la République populaire de Donetsk (DNR) sur la ligne de front d'Avdiivka-Donetsk City, aux côtés de certaines unités du district militaire du sud (SMD) et de la flotte du nord .
Les éléments du DNR dans ce domaine ont particulièrement souffert d'une culture de commandement médiocre et abusive, qui a été grandement exacerbée par la récente campagne du ministère de la Défense russe pour intégrer et formaliser officiellement les forces du DNR au sein de l'armée russe.
Les brigades, régiments, bataillons et autres éléments constitutifs du DNR ne sont notamment pas dotés ou équipés conformément aux tableaux russes normaux d'organisation et d'équipement.
L'ISW a observé de nombreux éléments DNR près d'Avdiivka et à la périphérie nord-ouest de la ville de Donetsk.
La 8e armée interarmes du SMD (8e CAA) a engagé des éléments de ses deux divisions de fusiliers motorisés dans des opérations dans la région de Marinka, à la périphérie sud-ouest de la ville de Donetsk.
Des éléments du 14e corps d'armée de la flotte du Nord étaient également actifs dans la région d'Avdiivka-Donetsk, mais se sont probablement retirés plus à l'arrière en raison de pertes au combat élevées.
Plusieurs bataillons de volontaires combattraient également sur l'axe Avdiivka-Ville de Donetsk.
Un manuel militaire russe qui aurait été capturé offre un aperçu de la façon dont les forces de la 8e CAA et du DNR utilisent des unités de la taille d'une entreprise dans le combat urbain pour atténuer les limites de l'efficacité au combat de ces formations alors qu'elles combattent le long de la ligne de la ville de Donetsk
Éléments observés :
• Éléments du 1er corps d'armée de Donetsk
o 1ère brigade slave
§ 1453e régiment
§ 1439e Régiment
3e brigade (Horlivka)
o 9e brigade
§ 6e bataillon de fusiliers
o 5e brigade
o 14e Brigade « Kalmius »
o 110e brigade de fusiliers motorisés de la garde séparée
§ 2e bataillon
§ Bataillon Pyatnashka
o 132e brigade de fusiliers motorisés de la garde séparée
o 9e régiment d'infanterie navale séparé
o 10e bataillon de chars
o 114e Brigade (anciennement 11e Régiment)
o 87e Régiment (anciennement 9e Régiment)
o 1454e régiment d'artillerie automoteur
o 23e division de missiles anti-aériens
o Bataillon « Somalie »
o "Bataillon Sparte"
o 56e bataillon spécial séparé
o 58th Special Purpose Battalion (anciennement 3rdSeparate DNR Special Purpose Brigade)
o Éléments DNR Spetsnaz non spécifiés
• District militaire du sud
o 8e armée interarmes
§ 150e division de fusiliers motorisés
§ 68e régiment de chars
§ 163e régiment de chars
§ 20e division de fusiliers motorisés de la garde
§ 255e régiment de fusiliers motorisés de la garde
§ 1er bataillon de fusiliers motorisés
• Flotte du Nord
o 14e corps d'armée
§ 200e brigade de fusiliers à moteur séparée
• Irréguliers
o 3e corps d'armée
§ 72e brigade de fusiliers motorisés séparés
o Bataillons de volontaires
§ Bataillon de chars "Molot" permanent
§ 1er bataillon de sabotage et de reconnaissance "Loups"
§ Détachement de volontaires Nevsky
§ Bataillon de cosaques des steppes
Axe sud de Donetsk/est de Zaporijia
RépondreSupprimerDes éléments du district militaire oriental (EMD) sont engagés dans l'ouest de l'oblast de Donetsk près de Vuhledar depuis l'automne 2022 et ont subi des pertes continues lors de tentatives infructueuses répétées de prendre Vuhledar.
Les éléments EMD dans la région de Vuhledar ont été réaffectés dans diverses itérations avec du personnel mobilisé mal formé et discipliné pour compenser la dégradation globale de l'unité.
Des éléments limités du DNR, une brigade GRU, plusieurs bataillons de volontaires et un détachement BARS opèrent également près de Vuhledar.
Éléments observés :
• District militaire de l'Est
o 29e Armée interarmes
§ 36e brigade de fusiliers motorisés des gardes séparés
o 36e armée interarmes
§ 37e brigade de fusiliers motorisés séparés
§ 5e brigade de chars de la garde séparée
o Flotte du Pacifique
§ 40e brigade d'infanterie navale
§ 155e brigade d'infanterie navale
ou VDV
§ 98e division VDV
• GRU
o 14e Brigade d'affectation spéciale distincte
• Éléments DNR
o OBTF « Kaskad »
• Irréguliers
o Bataillons de volontaires
§ Amateurs de sport "Hispaniola"
§ Bataillon « Alga »
§ Bataillon cosaque "Steppe/Tigr"
o Éléments BARRES
§ BARRES-23
Oblast de Zaporijia
RépondreSupprimerLa Russie a engagé des éléments SMD et plusieurs formations irrégulières dans des opérations défensives dans l'axe ouest de Zaporijia.
De nombreuses formations irrégulières sont également présentes dans l'oblast de Zaporijia mais sont principalement engagées dans des actions défensives plus à l'arrière.
Les forces russes dans l'ouest de l'oblast de Zaporijia sont probablement moins épuisées et dégradées que les forces ailleurs sur le front en raison de la nature largement défensive des opérations sur ce front jusqu'à présent en 2023. Alors que des éléments limités du SMD et du GRU auraient connu des combats
Éléments observés
• District militaire du sud
o 58e armée interarmes
§ 42nd Guards Motorized Rifle Division
§ 70e régiment de fusiliers motorisés
§ 291e régiment de fusiliers motorisés de la garde
§ 2e bataillon
§ 19e division de fusiliers motorisés
§ 503e régiment de fusiliers motorisés
o Flotte de la Mer Noire
§ 810e brigade d'infanterie navale de la garde
• District militaire de l'Est
o 5e armée interarmes
§ 127e division de fusiliers motorisés
§ 143rd Motor Rifle Regiment (anciennement la 60th Motorized Rifle Brigade)
• GRU de Spetsnaz
o 22e brigade spéciale des gardes séparés
• Irréguliers
o Bataillons de volontaires
§ Le bataillon « Sudoplatov » d'Evgueni Balitski
§ Bataillon « Crimée »
§ Bataillon ossète "Storm"
o Personnel aléatoire de Wagner
o Forces « Akhmat » tchétchènes
Axe de Kherson
RépondreSupprimerLe groupement russe de l'oblast de Kherson est probablement le plus désorganisé et le moins équipé de tout le théâtre.
L'espace d'information dans l'oblast de Kherson est notamment très opaque, en grande partie parce que ce secteur du front est essentiellement statique depuis le retrait russe de la Cisjordanie de Kherson en novembre 2022.
Éléments observés :
• Flotte de la mer Noire
o 22e corps d'armée
§ 126e brigade de défense côtière
• District militaire du sud
o 49e armée interarmes
§ 205e brigade séparée de fusiliers motorisés [géolocalisée à Nova Kakhovka]
point de vue russe sur la contre offensive, Le point fort des russes est l'artillerie, et les ukrainiens vont tout faire pour l'assommer avec des drones et l'aveugler avec leurs destruction ciblées (et déjà en cours) des moyens de surveillance AA. Pour eux, les forces russes sur le terrain ne sont pas de taille, et ils craignent les drones. Cela me rappelle la guerre du Haut Karabach, oú les drones avaient joué un rôle de premier plan.
RépondreSupprimerIl parle de 50.000 drones ukrainiens. pas la première fois que je lis ce chiffre. C'est enorme.
quote Charter 97:
Offensive à venir : les FAU « ont aveuglé» la défense russe
L’heure H est proche.
Il y a des signes clairs qu’une contre-offensive majeure des forces ukrainiennes est très proche, selon l’expert russe Dmitry Chernyshevsky.
Le mouvement des troupes commencera très bientôt, comme l’indiquent plusieurs signes.
« L’armée ukrainienne est devenue sensiblement plus active ces derniers jours. Une reconnaissance à grande échelle en force a commencé dans de nombreux secteurs du front, ce qui laisse présager une offensive à venir. L’Ukraine a depuis longtemps commencé à « aveugler » la défense russe », a déclaré l’expert.
Ainsi, au cours du dernier mois, les Ukrainiens ont recherché très activement les installations russes de guerre électronique et antiaérienne, qui sont les « yeux » des forces armées russes.
En fait, les forces armées ukrainiennes éliminent la menace qui pèse sur leurs drones, qui sont susceptibles de jouer un rôle crucial dans la contre-offensive.
« Ils préparent le terrain pour l’offensive. Ils attaquent l’infrastructure des troupes russes et assomment les « yeux » de l’armée russe. En outre, ils préparent une frappe aérienne à grande échelle avec des drones. Ils disent que l’Ukraine en compte jusqu’à 50 000... Briser la défense positionnelle des troupes russes sera une tâche difficile sans aviation. L’état-major général de l’Ukraine réfléchit à cela et, si je comprends bien, s’est appuyé sur le remplacement de l’aviation par des drones », a déclaré Tchernychevski.
Il rappelle que l’arme principale de cette guerre est l’artillerie. Les parties au conflit subissent 90% de pertes dues aux frappes d’artillerie. La tâche des forces armées ukrainiennes est de faire tomber cet atout des mains russes. Cela se fera probablement à l’aide d’UAV.
« Si l’Ukraine peut assurer, à l’aide de ses drones, un impact massif sur l’artillerie russe, (...) Ils gagneront la guerre. Les troupes russes sont composées principalement de « mobics », fortement dilués avec des condamnés, au moral dégoûtant, avec un personnel de commandement médiocre et assez faibles sans soutien d’artillerie... Ils ne résisteront pas au coup des troupes ukrainiennes équipées d’armes de haute précision... Il suffit d’assommer l’artillerie russe, de la suspendre de la bataille et l’armée russe roulera
Merci Fritz, les Ukrainiens nous ont étonné depuis le début de ce conflit par leur inventivité et leur pugnacité.
SupprimerEt l'on a toujours tendance à apprécier cette guerre à l'aulne de conflits passés.
Ces histoires de drones, et de surprises qui allaient étonner les Russes, semblent de bons augures.
Vidéo du mil blogueur (sous titrable en français)
https://youtu.be/C0zWMckc59w
Quels sont les possibilités des satellites et moyens d'observation occidentaux de repérer les positions et parcs d'artillerie ruSSes ? Pensez-vous que l'EM ukrainien puisse disposer d'une carte assez précises des tubes ruSSes, même au niveau tactique, pour faire pleuvoir la destruction (Himars, GLDB etc.) sur leur artillerie le Jour J ?
SupprimerCa c'est aussi le taf du renseignement sur le terrain : partisans, forces spéciales...
Supprimer@Brennos
SupprimerLes satellites peuvent repérer l'artillerie russe...s'il fait beau.
Les satellites civils le peuvent déjà (la limitation est qu'ils ne font que des passages à heures fixes, mais on peut supposer que les militaires ont les moyens d'assurer une couverture plus longue et ciblee)..
Ça doit être beaucoup plus difficile si le ciel est couvert, avec des satellites radar.
Après, les Russes doivent camoufler leurs positions, leurs parcs, etc...
Puis la chaîne de transmission, d'identification et de décision doit être assez courte, sinon les canons ont déjà été transportés ailleurs, ou les servants se sont mis à l'abri. Or, transmettre l'image, identifier une position dessus, la localiser, envoyer le renseignement à une unité pour le détruire, ça doit demander "un certain temps".
Interessant: les FAU pilotent les drones suicides avec des lunettes 3D...voir a la fin. Sorry, c'est en anglais.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/1HgG__eX4kQ
D'après Cédric Mas: «Dans cette contre-offensive que tout le monde attend, les Ukrainiens n’ont pas droit à l’erreur»
RépondreSupprimerPour l’historien militaire, l’initiative est repassée dans le camp ukrainien. Mais pour la contre-offensive très attendue, il estime que les Ukrainiens ne se lanceront pas tant qu’ils n’auront pas la certitude de l’emporter.
En fait, je partage cet avis que les ukr maximisent les préparatifs pour mettre toutes les chances de leurs côtés. Pour faire simple, si déjà aujourd'hui, ils ont de bonnes chances de réussir la contre offensvie (disons 60%), s'il est possible d'atteindre 70%, voire 80% en amont en préparant plus d'options etc, ils attendront. Attention ces pourcentages ne se basent sur rien, c'est juste pour étayer la réflexion.
On avait évoqué hier la déclaration de l'ambassadeur de Chine en France qui portait sur le fait que les pays de l'ex URSS n'avaient pas de reconnaissance internationale.
RépondreSupprimerRétropédalage à haut niveau coté Chinois et beaucoup de remous à l'Est de l'Europe.
https://www.lefigaro.fr/international/la-chine-assure-respecter-le-statut-d-etat-souverain-des-pays-de-l-ex-urss-apres-les-propos-de-lu-shaye-20230424
A mon humble avis, il n'y a aucun rétropédalage. Ils disent tout et son contraire pour créer et entretenir le doute. S'il y a vraiment rétropédalage, l'ambassadeur devrait être sanctionne publiquement. Voyons s'il le sera.
SupprimerSoit l'ambassadeur Lu Shaye est rappelé sous trente jours à Pékin pour être réaffecté aux archives du MAE, soit il a exprimé prématurément une nouvelle approche géostratégique de l'empire russe revenu, comme on la discute en off dans les couloirs du ministère.
Supprimeraucun rétropédalage à mon sens
Supprimerje ne pense pas que l'ambassadeur ait parlé de son propre chef
et devant la réactions des occidentaux, la chine se fend d'un communiqué " : la Chine assure respecter le « statut d’Etat souverain » des pays de l’ex-URSS", bla, bla, etc..
on verra si cet ambassadeur est rappelé dans son pays ou pas
Conclusion, on peut tenir pour probable que la Chine aura une lecture selective et volatile du droit international. En ce moment, elle cherche a trouver une porte de sortie pour la Russie, en agitant ce risque, puis revient a sa position initiale, mais on sent bien que ca les demange de revenir a une confrontation plus directe, et a l'eclatement de ce droit international. Pour l'instant, ils ont plus à y perdre qu'à y gagner, mais imaginez que les republicains retirent la clause de nation la plus favorisée à la Chine (ils y pensent reellement), et que quelques sanctions additionnelles viennent s'ajouter aux restrictions sur les semi conducteurs, plus que l'europe re-localise etc. A quel moment l'ideologie ou la necessité de chercher une alternative a sa faiblesse economique et financière va t-elle prendre le dessus?
SupprimerIl a intérêt à dégager fissa
Supprimer
RépondreSupprimerCedric Mas
"#Ukraine Le passage du Dnipro par les UKR dans le secteur de Dachy dont je parlais il y a 2 jours, est donc confirmé par des vidéos géolocalisables."
https://mastouille.fr/@CedricMas@mastodon.top/110248758638242076
Le 27 mars, le site oryx annonçait le cap des 1900 chars russes perdus atteint. Le nombre est même monté à près de 1930, avant d’importantes corrections. Il est aujourd’hui de 1907.
RépondreSupprimerCette très faible évolution en 4 semaines m’interroge.
Je ne sais pas si cela traduit un manque de chars opérationnels, une nouvelle manière d’utiliser les chars dans la doctrine russe, ou la constitution d’importantes formations blindées à l’arriere, destinées à contre attaquer lors de l’offensive ukrainienne.
oryx est plus ou moins en sommeil depuis 2-3 semaines. Je crois que ceux qui le maintiennent ont fait un burn out et ont besoin de repos.
SupprimerReste les chiffres du ministère de la défense Ukrainien: selon eux, ils continuent à détruire des blindés russes, mais beaucoup moins depuis 4 semaines. il semble que les russes aient plus ou moins arrêté leurs gros assauts blindés.
Apparemment la mise a jour n'est plus faite, ou moins systematiquement. Donc cet indicateur va manquer. Reste le communiqué des FAU, mais toujours un peu inflationniste.
SupprimerBonjour,
SupprimerEn effet les données oryx se sont un peu relâchées, et n'intègrent peut-être plus aussi bien qu'avant les pertes prouvées.
Mais d'autre part, le char russe doit être moins fréquent qu'avant, car entre les destructions prouvées, celles non prouvées, et les casses liées à l'usure, il en reste probablement moins.
D'autant plus que j'ai vu un observateur relativement fiable dire que les chars 54/55 étaient envoyés dans le sud afin d'être intégrés aux défenses fixes pour seconder l'artillerie, qui fatigue probablement elle aussi.
Donc, tout bon dans l'analyse primaire, en cumulatif.
Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 24 avril 2023
RépondreSupprimerLes autorités des zones occupées de l'Ukraine contraignent presque certainement la population à accepter les passeports de la Fédération de Russie.
Les résidents de Kherson ont été avertis que ceux qui n'auront pas accepté de passeport russe avant le 1er juin 2023 seront "expulsés" et leurs biens saisis.
La Russie utilise les passeports comme outil de « russification » des zones occupées, comme elle l'a fait à Donetsk et à Louhansk avant l'invasion de février 2022.
La Russie accélère probablement l'intégration des zones occupées de l'Ukraine dans la bureaucratie de la Fédération de Russie pour aider à présenter l'invasion comme un succès, en particulier à l'approche des élections présidentielles de 2024.
Dernier point de situation d'Olivier Kempf:
RépondreSupprimerPessimiste, comme à son habitude (par exemple il croyait que les Ukrainiens allaient se retirer de Bakhmut "dans les prochains jours" dans son dernier point de situation, il y a 2 semaines). Mais cette fois-ci, il y a quelque chose, dans son ton, que je n'apprécie pas.
Dès le début, quand il annonce faussement que "les comptes ukrainiens font grand cas d‘une prise de gage, à l’est de Kherson, sur la rive gauche du Dniepr" alors que ce sont les pro-russes qui s'excitent dessus les premiers. Mais surtout, quand il s'imagine que le manque de progression des Russes est peut-être le signe que ceux-ci "préparent un grand coup qui prendrait tout le monde par surprise". On se demande à quel point cette hypothèse n'est pas du "Wishful thinking" de la part du général Kempf. Et le comble est atteint dans son "appréciation politique" où il sous-entend que les occidentaux lâchent discrètement l'Ukraine et ça à l'air de lui faire plaisir.
Olivier Kempf a déjà dit pas mal de conneries.
Supprimer" Il est impensable que Moscou accepte de rendre ce qui a été pris au niveau de Kherson"
"Nous nous dirigeons donc vers un conflit gelé, mais un conflit gelé n'est pas un non-conflit : il continuera à y avoir des échanges de tirs, des frappes d'artillerie. Il y aura toujours des morts et des blessés, mais en nombre probablement moins important que ce que l'on a connu ces six derniers mois."
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/nous-nous-dirigeons-vers-un-conflit-gele-le-chercheur-olivier-kempf-a-repondu-a-vos-questions-sur-la-guerre-en-ukraine_5324191.html
Donc il faut éviter d'écouter ceux qui lisent l'avenir.
@Uk-Reine : sur son dernier point, si les russes ne sont pas mis en déroute (hypothèse possible, mais qui ne reste qu'une hypothèse à ce stade), c'est hélas comme ça que ca va finir. Comme depuis 2014, en fait.
SupprimerBonjour, Il y a effectivement un fort prisme défaitiste chez O.Kempf mais je n'irai pas jusqu'à lui prêter des sympathies pour le régime de Moscou. Disons, que je lui laisse le bénéfice du doute.
SupprimerPour le reste, il ne fait, il me semble, que soulever des interrogations que l'on voit un peu partout, en particulier sur le soutien Occidental. Que ce soit la presse américaine, francaise ou allemande, pour ce que j'en ai lu, la question de la capacité de l'Ukraine à porter un coup sérieux à son ennemi laisse beaucoup de gens sceptiques.
Même le Gal Hodges, souvent cité sur ce blog, conditionne la victoire à une aide militaire de l'Occident à la mesure des besoins Ukrainiens ; Aide qui ne me semble pas acquise aujourd'hui.
Dès lors, et même si on déplore cet état de fait, force est de s'interroger sur les véritables motivations de l'Ouest : sans forcement parler de lâchage complet, je ne serai malheureusement pas si surpris que nos valleureux dirigeants s'accomodent d'un statut quo dans ce conflit.
L'aide n'est pas acquise, mais il me semble qu'il est fait de plus en plus mention dans les grands médias, ici Deutsch well. Sur la nécessité d'armer et d'accompagner correctement l'Ukraine.
SupprimerQuand c'est aussi affirmé et répétitif, généralement ça influe sur l'opinion qui en retour influe sur les politiques et inversement.
On est quand même assez loin du temps des discussions idiotes, sur la pertinence de fournir du matériel offensif ou non
Après est-ce qu'on en a les moyens, ça doit être chaud, mais probablement que oui. Le milblogueur russe que citait Fritz a pas mal développé ce sujet dans la vidéo précédente.
Je ne sais plus qui disait, les Ukrainiens ne doivent pas se rater, ils sont peut-être confiants à 60% sur leurs chances de réussite, mais l'objectif est de monter à 70, 80 voir plus. Sachant que c'est boue et Cie pour l'instant, ils ont intérêt à patienter encore !
https://youtu.be/C0zWMckc59w
C'est vrai que comme souligné dans le Tweet 12 d'Olivier Kempf ( que je découvre grace au post de TLG - 24 avril 2023 à 13:20) on peut être au final surpris par le peu d'activité coté Russe. Si les chiffres de la page Wiki dédié au conflit sont exact - vous me pardonnerez mais je n'ai pas d'autre source - il y aurait en 2023 entre 500 et 700 000 russes en Ukraine auxquels il conviendrait d'ajouter 100 000 combattants Wagner+Kadirov+LPR+ RPD.
SupprimerCombien de russes mobilisés sur la bataille de Bakhmut ? Quelques dizaines de milliers tout au plus, essentiellement les combattants Wagner ? Et a part cela, il ne se passe pas grand chose sur le reste du front des deux cotés . Que font les autres ?
On parle beaucoup de la boue qui bloque la future offensive Ukrainienne. Mais la boue ne choisi pas son camp. Si elle empêche les Ukrainiens de manœuvrer, il en va de même pour les Russes.
Ceci expliquant peut être cela. Peut être les Russes sont ils tout simplement en train de reconstituer leur forces. J'ai l'impression que cela fait des semaines que je n'ai plus entendu parler de missiles russes lancés sur l'Ukraine. Ils n'en ont plus ou ils les économisent ?
Et on ne peut exclure qu'il préparent une contre offensive capable de riposter à l'offensive Ukrainienne.
@MajorTom : je suis le premier à me poser des questions sur un possible "lâchage" de l'Ukraine par les occidentaux, mais là où je déplore que les occidentaux n'en font pas plus, Olivier Kempf semble s'en accomoder, voire s'en réjouir.
Supprimer@Ptolémée: Le chiffre "entre 500 et 700 000 russes en Ukraine " faisait référence au nombre de troupes envoyé depuis le début du conflit, auquel il faut retirer les morts/blessés (250 000 au bas mot). Les estimations actuelles tournent plutôt aux alentours de 350 000 russes (y compris Wagner & co), peut-être même moins, un chiffre a peu près équivalent au nombre de combattants ukrainiens.
Quant à savoir ce qu'il font, la réponse est simple: ceux qui ne sont pas morts/blessés tiennent la ligne de front. La Russe a encore quelques réserves, mais vu l'échec de leur offensive d'hiver, personne (à part les vatniks intoxiqués à la propagande russe) ne pense qu'ils ont les moyens de "préparer un grand coup".
https://soundcloud.com/le-collimateur/letat-des-forces-russes-et-ukrainiennes
SupprimerKempf a toujours été comme ça. Au début, on le taxait de "pessimiste", mais lorsque Cedric Mas a ressorti certaines vieilles "prédictions " de Kempf qui se sont toujours avérée fausses, il était vénère.
SupprimerJe ne le classe plus dans la catégorie des "pessimistes" mais dans la catégorie" pro-russes pour prouver que in fine j'avais raison".
Il s'est enferré dans ses certitudes que l'armée russe ne pouvait que gagner en raison de multiples raisons partagées par un quarteron de généraux à la retraite, qui penche souvent à l'extrême-droite.
Bref, il n'est plus guère crédible et on le voit moins sur les plateaux ....
Lire ce tweet de Cédric Mas qui montre que le pessimisme de Kempf s'apparente à de la propagande. Il ne suffit de rajouter "ce que je déplore" à chaque prédiction de défaite ukrainienne pour noyer le poisson.
Supprimerhttps://twitter.com/CedricMas/status/1623244579674652672
Il se trompe trop souvent au profit des russes pour être totalement innocent ....
Un peu le même style que notre agent du FSB qui se trompe toujours dans le même sens, en espérant qu'un jour il aura raison ....
Je crois que ça doit considérablement emmerder toutes ces vieilles badernes galonnées qu'une nation aussi petite que l'Ukraine arrive à tenir tête à une nation dont ils avaient tous peur quand ils étaient en activité.
Elle était forte la vodka ! Les nouvelles armes russes !
RépondreSupprimerhttps://qph.cf2.quoracdn.net/main-qimg-65dc5b4abec4756d834a847fa795f543
Sebastopol encore atttaquée hier. Apparemment un coup au but des drones navals dans l'arsenal, mais on ne sait pas quoi.
RépondreSupprimerhttps://glavred-info.translate.goog/world/dron-kamikadze-porazil-obekt-v-zahvachennom-sevastopole-v-seti-poyavilos-video-10465492.html?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
vidéo en mode vision nocturne, des drones en approche de leur cible dans le port de Sebastopol
Supprimerhttps://twitter.com/clashreport/status/1650459390510612480
L onde de choc de l explosion a fait bougé la caméra...
SupprimerC etait au moins 1 gros pétard !!
"Bouger" et non pas bougé...
SupprimerLe journal Marianne publie une tribune libre sur cette guerre :
RépondreSupprimerhttps://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/et-si-la-guerre-en-ukraine-finissait-comme-la-guerre-de-coree
En voila par couper/coller sauvage une analyse ou un gros résumé fait à partir de citations (sauf des mots de liaison pour faire ressortir le thème central). Les ... séparent les idées principales les unes des autres. Il me reste une impression d'un article anti-américain, à charge, au ton inutilement alarmiste, et donc à visées certainement manipulatrices.
Je laisse plus savant que moi commenter et analyser cet article !
Début des morceaux de citation :
Pierre Clairé et Matthieu Hocque, respectivement directeur adjoint et secrétaire général adjoint du Millénaire, think tank gaulliste et indépendant spécialisé en politiques publiques.
...
L’intention déclarée de Vladimir Poutine de déployer des armes nucléaires stratégiques en Biélorussie...fait écho à d’éventuelles livraisons d’obus à uranium appauvri par les Britanniques à l'Ukraine.
...
L’évocation de la force nucléaire inquiète en Europe et installe un climat de peur
...
L’Ukraine et la Russie semblent loin de se diriger vers une résolution rapide du conflit. Une situation qui n’est pas sans rappeler la guerre de Corée qui a fait rage entre 1950 et 1953, et où aucune paix n’a jamais pu être signée devant l’obstination des deux parties.
...
La guerre en Ukraine suivrait ainsi le même scénario, ce qui pourrait bousculer les équilibres en Europe et dans le monde.
...
Seulement, les deux nations doivent composer avec des superpuissances dont les positions évoluent.
...
La Chine a proposé son plan de paix en douze points pour résoudre un conflit qui pèse sur le commerce international, à l’heure où elle relance son économie.
...
Les États-Unis semblent vouloir faire pression sur Volodymyr Zelensky pour entamer des négociations afin de pouvoir porter leur effort sur la zone indo-pacifique.
...
La coréanisation de la guerre en Ukraine ... conduirait à transformer une partie de l’est de l’Ukraine en zone démilitarisée sans affrontements ...[et]... assurerait une victoire territoriale pour la Russie qui réussirait à conserver les territoires obtenus depuis l’accord de Minsk, ouvrant une voie militaire aux régimes autoritaires pour résoudre leurs conflits.
...
La domination des États-Unis, incapables de faire triompher leur allié malgré une aide matérielle conséquente, serait de fait remise en question.
...
Après le cessez-le-feu coréen les Américains se sont rapprochés de Taïwan de peur de perdre en influence dans la zone. De même, en voyant le camp occidental affaibli, la Chine pourrait tenter d’en profiter afin de récupérer militairement l’île en dépit du soutien des États-Unis.
Ne cherche pas ....
SupprimerJ'ai été abonné à Marianne depuis sa création en 1997 et j'ai résilié cet abonnement fin 2022.
Depuis que Natacha Polony est arrivée comme redac-chef, beaucoup de journalistes sont partis en raison de sa ligne politique souverainiste et, sinon pro-russe, tellement anti-américaine qu'elle est caricaturale en invitant par exemple Emmanuel Todd à faire un éditorial.
Une partie non négligeable du lectorat de ce journal est maintenant composée de personnes vaguement complotistes et anti-système , parfois antivax et (souvent) pro-russes ou à tout le moins anti-ukrainienne et surtout anti-zélenski.
Les deux pôles principaux qui lisent ce journal sont composés majortairement de personnes qui votent extrême-droite ou LFI, comme le montrait un sondage sur le lectorat.
Bref, on voit de plus en plus souvent apparaitre dans ce journal ce genre d'article qui appelle à la paix "pour sauver des vies", ca ne vaut pas plus que la ligne de Polony.
@intermittent : je suis d'accord avec vous sur la tournure qu'a pris Marianne (qui a toujours été plus ou moins souverainiste; après tout, c'est un hebdo qui a été fondé pour soutenir la candidature de Jean Pierre Chevènement)
SupprimerCependant, la conclusion de l'article résumé par @myf me semble juste: les européens et américains n'ont pas intérêt à une fin de guerre "à la coréenne". Pour le bien de tous, la Russie doit perdre la guerre. Complètement.
L'équipe de Biden craint les conséquences d'une contre-offensive ukrainienne ratée
RépondreSupprimerDerrière des portes closes, l'administration s'inquiète de ce que l'Ukraine peut accomplir.
Par JONATHAN LEMIRE et ALEXANDER WARD
L'administration Biden se prépare discrètement à la possibilité que si la contre-offensive de printemps de l'Ukraine ne réponde pas aux attentes, les critiques dans le pays et les alliés à l'étranger diront que l'Amérique a également échoué.
La contre-offensive toujours imminente de l'Ukraine tentera de reprendre le territoire saisi par la Russie très probablement à l'est et au sud, bien que pour des raisons opérationnelles, aucun haut responsable de Kiev n'ait de détails détaillés.
Publiquement, l'équipe du président Joe Biden a offert un soutien indéfectible à l'Ukraine, s'engageant à la charger d'armes et d'aide économique « aussi longtemps qu'il le faudra ». Mais, si la saison des combats imminente donne des gains limités, les responsables de l'administration ont exprimé en privé leur crainte d'être confrontés à un monstre à deux têtes l'attaquant des extrémités bellicistes et accommodantes du spectre.
Une partie dira que les avancées de l'Ukraine auraient fonctionné si l'administration avait donné à Kiev tout ce qu'elle demandait, à savoir des missiles à plus longue portée, des avions de combat et davantage de défenses aériennes. L'autre côté, s'inquiètent les responsables de l'administration, prétendra que la lacune de l'Ukraine prouve qu'elle ne peut pas forcer complètement la Russie à quitter son territoire.
Cela ne tient même pas compte de la réaction des alliés de l'Amérique, principalement en Europe, qui pourraient voir une négociation de paix entre l'Ukraine et la Russie comme une option plus attrayante si Kiev ne peut pas prouver que la victoire est imminente.
Au sein de l'administration, les responsables soulignent qu'ils font tout leur possible pour que l'offensive de printemps réussisse.
Supprimer"Nous avons presque terminé les demandes de ce dont [l'Ukraine] a dit qu'elle avait besoin pour la contre-offensive, car nous avons fourni des armes et du matériel à l'Ukraine au cours des derniers mois", a déclaré un responsable de l'administration qui, comme d'autres, a obtenu l'anonymat pour discuter de sujets sensibles. considérations internes.
Mais croire en la cause stratégique est une chose. La croyance en la tactique en est une autre – et à huis clos, l'administration s'inquiète de ce que l'Ukraine peut accomplir.
Ces préoccupations se sont récemment révélées au grand jour lors d'une fuite d'informations classifiées sur les réseaux sociaux. Une évaluation top secrète de début février a déclaré que l'Ukraine serait "bien en deçà" de ses objectifs de contre-offensive. Selon des évaluations américaines plus récentes, l'Ukraine pourrait faire des progrès dans le sud et l'est, mais ne pourra pas répéter le succès de l'année dernière.
L'Ukraine a espéré couper le pont terrestre de la Russie vers la Crimée et les responsables américains sont désormais sceptiques quant à ce qui se produira, selon deux responsables de l'administration familiers avec l'évaluation. Mais il y a encore des espoirs au Pentagone que l'Ukraine entravera les lignes d'approvisionnement de la Russie là-bas, même si une victoire totale sur les troupes russes nouvellement fortifiées s'avère trop difficile à obtenir.
De plus, les services de renseignement américains indiquent que l'Ukraine n'a tout simplement pas la capacité de repousser les troupes russes là où elles étaient profondément retranchées – et un sentiment similaire s'est installé ailleurs sur le champ de bataille en Ukraine, selon des responsables. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré que les États-Unis n'avaient pas correctement armé leurs forces et que, d'ici là, la contre-offensive ne pouvait pas commencer .
On pense que Kiev est prêt à envisager d'ajuster ses objectifs, selon les responsables américains, et un objectif plus modeste pourrait être plus facile à vendre comme une victoire.
Il a été question, par assistants, de présenter cela aux Ukrainiens comme un « cessez-le-feu » et non comme des pourparlers de paix permanents, laissant la porte ouverte à l'Ukraine pour qu'elle récupère une plus grande partie de son territoire à une date ultérieure. Des incitations devraient être données à Kiev : peut-être des garanties de sécurité de type OTAN, une aide économique de l'Union européenne, davantage d'aide militaire pour reconstituer et renforcer les forces ukrainiennes, etc. Et les aides ont exprimé l'espoir de réengager la Chine pour pousser Poutine à la table des négociations également.
Mais cela conduirait toujours au dilemme de ce qui se passerait ensuite et de la dureté avec laquelle les critiques nationaux réagiraient.
"Si la contre-offensive ne se passe pas bien, l'administration n'a qu'à s'en prendre à elle-même pour avoir retenu certains types d'armes et d'aide au moment où elle était le plus nécessaire", a déclaré Kurt Volker, l'envoyé spécial pour l'Ukraine sous l'administration Trump.
Une contre-offensive qui ne répond pas aux attentes amènera également les alliés dans les capitales étrangères à se demander combien ils peuvent épargner de plus si la victoire de Kiev semble de plus en plus lointaine.
"Le soutien public européen pourrait diminuer avec le temps, car les coûts énergétiques et économiques européens restent élevés", a déclaré Clementine Starling, directrice et membre du groupe de réflexion Atlantic Council à Washington, DC "Une fracture du soutien transatlantique nuira probablement au soutien intérieur américain et au Congrès et l'administration Biden peut avoir du mal à le maintenir.
De nombreuses nations européennes pourraient également pousser Kiev à mettre fin aux combats. "Une mauvaise contre-offensive suscitera de nouvelles questions sur l'issue de la guerre et sur la mesure dans laquelle une solution peut réellement être trouvée en continuant à envoyer des armes et de l'aide militaires seuls", a déclaré Starling.
SupprimerBiden et ses principaux collaborateurs ont publiquement souligné que Zelensky ne devrait entamer des pourparlers de paix que lorsqu'il serait prêt. Mais Washington a également communiqué à Kiev certaines réalités politiques : à un moment donné, en particulier avec les républicains aux commandes de la Chambre des représentants, le rythme de l'aide américaine ralentira probablement. Les responsables à Washington, bien qu'ils n'aient pas fait pression sur Kiev, ont commencé à se préparer à ce à quoi ces conversations pourraient ressembler et comprennent que cela pourrait être une vente politique difficile chez eux pour Zelenskyy.
« Si l'Ukraine ne peut pas gagner de façon spectaculaire sur le champ de bataille, la question se pose inévitablement de savoir s'il est temps d'arrêter les combats de manière négociée », a déclaré Richard Haass, président du Council on Foreign Relations. "C'est cher, nous manquons de munitions, nous devons nous préparer à d'autres éventualités dans le monde."
« Il est légitime de poser toutes ces questions sans compromettre les objectifs de l'Ukraine. C'est simplement une question de moyens », a déclaré Haass.
Plus tôt ce mois-ci, Andriy Sybiha, chef adjoint du bureau de Zelenskyy, a déclaré au Financial Times que l'Ukraine serait disposée à parler si ses forces atteignaient les portes de la Crimée . « Si nous parvenons à atteindre nos objectifs stratégiques sur le champ de bataille et lorsque nous serons à la frontière administrative avec la Crimée, nous sommes prêts à ouvrir [une] page diplomatique pour discuter de cette question », a-t-il déclaré.
Ce commentaire a été rapidement repoussé par Tamila Tasheva , l'envoyée de Zelensky en Crimée : « Si la Russie ne quitte pas volontairement la péninsule, l'Ukraine continuera à libérer son territoire par des moyens militaires », a-t-elle déclaré à POLITICO au début du mois.
Cela n'aide pas la confiance de l'Amérique que la guerre s'est ralentie en un dur labeur brutal.
Les deux parties ont échangé des coups punitifs, concentrés sur de petites villes comme Bakhmut, aucune force n'étant capable de déloger complètement l'autre. La poussée russe commandée plus tôt cette année, destinée à revitaliser l'effort de guerre en difficulté de Moscou, s'est emparée de peu de territoire au prix de pertes importantes et n'a pas fait grand-chose pour changer la trajectoire globale du conflit.
Les combats ont également fait des ravages chez les Ukrainiens. Quatorze mois après le début du conflit, les Ukrainiens ont subi des pertes énormes – environ 100 000 morts – et bon nombre de leurs meilleurs soldats ont été mis à l'écart ou épuisés. Les troupes ont également utilisé des quantités historiques de munitions et d'armes, même la production prodigieuse de l'Occident n'a pas pu répondre aux demandes urgentes de Zelenskyy.
Les responsables américains ont également informé l'Ukraine des dangers de dépasser ses ambitions et de trop disperser ses troupes – le même avertissement que Biden avait donné au président afghan de l'époque, Ashraf Ghani, alors que les talibans se déplaçaient pour balayer le pays lors du retrait militaire américain en 2021.
Mais les chances que l'Ukraine renonce à ses aspirations les plus élevées sont pour le moins peu probables. "C'est comme si c'était la seule et dernière opportunité pour l'Ukraine de montrer qu'elle peut gagner, ce qui n'est bien sûr pas vrai", a déclaré Alina Polyakova, présidente et directrice générale du Center for European Policy Analysis à Washington, DC.
Oui les pertes ukrainiennes comptent mais on parle d'une nation en arme. tant que l'Ukraine fera nation alors les pertes seront acceptées.
SupprimerSi Biden a peur que la contre-offensive échoue, qu'attend-il pour envoyer 200 Bradley supplémentaires ? Et des ATACMS. C'est lui qui est responsable du sous-armement de l'armée ukrainienne.
SupprimerBiden doit toujours garder a l'esprit qu'il faut aider l'Ukraine pour qu'elle gagne avant l'election presidentielle, mais éviter de faire le geste de trop qui justifierait l'aide de la Chine et l'elargissement du conflit.
SupprimerC'est pourquoi c'est a l'Europe d'aider plus et le problème, c'est qu'on est sur les jantes. En terme de souveraineté on repassera.
@Ben:Ptolémée a mentionné 100'000 morts, mais il s'agit de 100'000 victimes, mortes ou blessées. L'article sur POLITICO a été corrigé sur ce point. Cela dit, le prix est énorme.
SupprimerUne contre-offensive n'a de sens que si elle est décisive, autrement dit qu'elle permet d'emporter une décision. Cette décision serait pour les Russes de renoncer à tous leurs gains et de signer au moins un armistice. Une contre-offensive qui ne donnerait qu'un gain tactique, quelques km2 de plus, ne me semble pas très productive. Elle affaiblirait forcément l'Ukraine, en raison de pertes humaines et matérielles importantes, sans modifier fondamentalement la situation. L'Ukraine devrait alors remettre l'ouvrage sur le métier, et les Occidentaux remettre au pot. Comme le note BEN, la question pour les Ukrainiens est existentielle, puisque l'on parle de l'avenir de leur nation en tant qu'état. Elle devient de plus en plus importante aussi pour les Occidentaux: comment expliquer qu'un pays à l'économie naine, seul contre le monde entier, dirigé par une équipe d'imbéciles, puisse ainsi faire la nique aussi facilement à la crème de la crème du monde civilisé. Il faut donc bien en finir, coûte que coûte.
Vous voulez dire comment un pays trois moins peuplé que la Russie, avec un PIB 9 fois moindre, et un budget militaire 11 fois moins élevé (chiffres 2021), arrive à tenir tête à la supposée 3e puissance militaire mondiale, ayant hérité des arsenaux soviétiques ainsi que du gros de son complexe industriel, avec une aide occidentale au compte-goutte et totalisant péniblement depuis le début l'équivalent d'un an de budget militaire russe ? Effectivement c'est une bonne question.
SupprimerSi l offensive n est pas décisive, il y en aura une autre, avec notre soutien. C est une question existentielle pour l UE. La question qu il faut aussi se poser, c est quid si la russie gagne? Et bien apres l Ukraine, il est bien évident que la transnistrie sera annexée, ce n est pas le gouvernement fantoche de Tiraspol qui s y opposera. Et ensuite? Et bien la Moldavie, par coup d état ou autre. Et ensuite? Hmmm on peut parier sur un rapprochement de la Serbie pour nous pourrir la vie. et ensuite? Je dirais le Kazakhstan... Et ensuite? oh et bien les autres républiques russes indépendantes d asie.
SupprimerEt donc d ici 10 ans, la russie aura récupéré une armée correcte, elle disposera de toutes les sources de pétrole de la russie d asie. Et dans le même temps on peut craindre une appropriation par rapprochement du pétrole iranien. Et aussi une appropriation par colonisation commerciale de l afrique par la chine. Donc nous nous retrouverons sans ressources énergétiques autes que les notres, ce qui est peu. Et la, nous aurons d autres choix que de vraiment devenir les vassaux des states ( et ce jour la, les gens qui crient a la vassalisation connaitrons le vrai sens de ce mot, au même titre que les gens d amérique centrale actuellement).
Mon avis est que la Russie est l homme malade de l Eurasie. Mais la bête veut mordre avant de mourir. C est le baroud d honneur des panslaves. Ce serait commettre la pire des erreurs que de laisser le monstre grandir.
Les Ukrainiens viennent de nous donner 10 ans de répit, c est le temps qu il faudra a la russie pour redevenir puissante militairement. Si ils échouent dans leur offensive et que nous ne les aidons pas, nous allons, pour être cynique, monter nos défense a des hauteurs bien plus onéreuses que si nous les aidons a finir l ours. Le contribuable Orekhdin ne sera pas épargné, la suisse va devoir acheter des f35...ou compter sur le parapluie nucléaire de la france (je suis pas sur que les usa jouerait a lancer des missiles nucléaires pour sauver l europe sous une administration Trump)
@Abenfurt: une partie du complexe militaro-industriel russe se trouvait en fait en Ukraine, ce qui embêtait un peu le Kremlin... Je rappelle quand même que les Russes n'ont aligné au début du conflit qu'une masse de manoeuvre égale au tiers de celle de l'Ukraine, ce qui minimise un peu la portée de votre comparaison.
Supprimer@jph: je partage votre analyse complètement, raison pour laquelle effectivement ce conflit devient existentiel pour toutes les parties, de sorte que personne ne peut en sortir sans une victoire, d'où le risque évident de montée aux extrêmes. Le monde occidental roupille sous les arbres des dividendes de la paix depuis trente ans. Si nous avions dix ans de plus de "répit", que feraient les guignols qui nous commandent ? Ils diraient de se réarmer en admettant avoir eu tout faux depuis ces trente dernières années ou ils viendraient nous dire que l'on peut continuer à raser gratis comme avant grâce aux gentils Ukrainiens qui se sont sacrifiés pour nous ? Je ne suis pas certain que la leçon ait été comprise.
PArlant de Trump, il ne voulait plus payer pour les Européens en les engageant à payer eux-mêmes pour leur défense. Cela va plutôt dans mon sens: les Européens veulent pouvoir dormir tranquilles à l'ombre de l'histoire dans leur paradis pour eunuques, dans une indolence servile. Telle n'est pas ma position: l'Europe, Suisse comprise, doit se donner les moyens de son indépendance.
@ trollkhedin : "une partie du complexe militaro-industriel russe se trouvait en fait en Ukraine" ça trahit votre pensée. Ce n'était pas le complexe militaro-industriel russe qui se trouvait en Ukraine, mais le complexe militaro-industriel soviétique. La Russie essaie de faire croire que les autres peuples de l'URSS ne comptaient pas, c'est bien entendu un de leurs nombreux mensonges.
Supprimer"Je rappelle quand même que les Russes n'ont aligné au début du conflit qu'une masse de manoeuvre égale au tiers de celle de l'Ukraine" -> gros mensonge de votre part. La masse de manoeuvre russe (~180 000 hommes) était équivalente à l'armée active ukrainienne (~200 000 hommes selon military balance 2022).
« Sa mission avant le jour J ... »
RépondreSupprimerCette expression provient du « D-Day » empolyée pour désigner le jour du débarquement des alliés en Normandie. Effectivement D-day = débarcation day. C'est pourquoi la traduction « jour J » est fausse.
Bien cordialement
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SupprimerSuite :
RépondreSupprimerhttps://time.com/5599811/d-day-meaning/
https://www.army.mil/e2/downloads/rv7/d-day/the-meaning-of-dday-fact.pdf
Merci pour l'article, je découvre cette notion de Debarkation-Day.
SupprimerMais, du coup, l'article semble plutôt insister sur la définition Jour J et Heure H, avec une première utilisation en 1918, non ?
Pas de quoi se battre de toute façon, 80 ans d'usage ont donné au Jour J sa légitimité.
Dans l'attente du д-день ...
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Pour ceux qui voyagent et veulent se faire comprendre des Otanistes nés aux US (double peine) il vaut mieux parler de Normandy landing que Normandy debarkation. L Day (qui a d'ailleurs existé ailleurs). Il est parfois plus utile de se faire comprendre que d'avoir raison tout seul.
SupprimerArticle de CNN sur l'imminence de la contre-attaque car "tiktok" est silencieux sur le front
RépondreSupprimer"And the silence that we see now – the near total absence of TikToks or commentary from the Zaporizhzhia front line – may be the clearest indicator yet that this vital step is afoot."
https://edition.cnn.com/2023/04/24/europe/ukraine-counteroffensive-speculation-intl-cmd/index.html
Merci, je me posais la question ce WE : y-a-t-il un "pattern" des télécommunications en Ukraine au déclenchement d'une offensive et ce pattern est-il accessible au russes (par piratage, espionnage ou corruption) ?
SupprimerType baisse des communications civiles des armées et hausse de la com cryptée ? Ou augmentation de la com de certaines brigades et baisse d'autres ?
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La mode générale sur la contre attaque Ukrainienne est au pessimisme. Ce n'est pas étonnant puisque d'un coté il y a une information (les fuites) assez pessimiste et de l'autre "rien". L'Ukraine tient manifestement très bien le secret et ne le partage pas trop (on peut d'ailleurs les comprendre quand on voit ce qu'un clampin peut récupérer dans les bases US dites sécurisées).
RépondreSupprimerCa rejoint la mode au pessimisme sur les capacités Ukrainiennes depuis le début du conflit. On connait trop le sujet ici pour refaire la liste des sous évaluations successives des capacités Ukrainiennes à survivre et à reconquérir leur territoire.
A titre perso je crois dur comme fer en leur capacité à foutre l'ours cul par dessus tête. A la lourdeur ils opposeront la vitesse, au plan ils opposeront la coordination et l'initiative, aux ordres du Kominterm ils opposeront l'intelligence du terrain, et ils nous surprendront.
ce qui me laisse pensif, c'est l'absence apparente de fuites du coté ukrainien et in extenso le nettoyage des organes de sécurité et militaires que cela implique.
SupprimerRéitération abrégée d'un commentaire non validé par le logiciel.
RépondreSupprimerLa France bloque l'approvisionnement mutualisé des obus de 155mm pour l'Ukraine.
Plus sur https://www.opex360.com/2023/04/24/le-projet-europeen-dachat-mutualise-dobus-de-155-mm-pour-lukraine-peine-a-avancer/
L'histoire est que Rheinmetall veut utiliser wes usines australiennes et se faire payer par l'UE. La France refuse et veut que la majorité de la commande soit fabriquée en Europe, afin de reconstruire une vraie industrie de munitions. J'avoue que parfois je comprends la position de mon pays. Le cours de l'action de Rheinmetall a plus que doublé avec cette guerre, mais ils en veulent toujours plus.
SupprimerEs reicht !
@Fritz-20:06
SupprimerJ'avais compris il y a quelques mois que la France commandait des obus de 155 en Australie.
Sinon, où est l'urgence est la priorité, me semble-t-il.
Non la France achete l'explosif en Australie, je crois avoir lu que le montage se fait en France.
SupprimerJe peux me tromper ceci dit
SupprimerMais en fait non. Ma memoire est encore bonne a quelque chose
Supprimerhttps://www.wsws.org/fr/articles/2023/02/06/wsax-f06.html
Pour le coup on a raison. On a assez d'industries en Europe, si les ondes européens doivent encore servir à alimenter le complexe militaro-industriel anglo-saxon, c'est du foutage de gueule. Je suis d'accord que le moment est mal choisi, mais puisque nos partenaires attendent d'avoir le couteau sous la gorge pour commencer à réfléchir en termes de capacités européennes, nous n'avons pas trop le choix.
SupprimerRheinmetal...l Allemagne dans toute sa splendeur altruiste.
SupprimerAprès avoir fait émerger putin , bénéficié du gaz russe pas cher , utilisé la main d œuvre bon marché de l ex bloc de l est , pour utiliser au max le marché européen...et cramer de la lignite pour faire tourner rheinmetal, entre autre ..
Cette allemagne , au demeurant
vieillissante, commence à m inquieter.
Un modèle a ne surtout pas suivre ???
Aucune argumentation dans mon propos , juste une opinion.
Video sur canal 13: preparation d'artillerie assez modeste, un drone avec quelques grenades, les russes foutent le camp et le groupe d'assaut ukrainien arrive en marchant.
RépondreSupprimerVu quelques semaines avant, deux ukrainiens tous seuls dans une tranchée, resistant a un groupe d'assaut russe soutenu par un blindé et les repoussant.
Le moral, mon Colonel, le moral
Poutine, grand stratège, a, avec la guerre en Ukraine, montré combien l'armement russe est fiable. Les commandes affluent...dans les autres pays.
RépondreSupprimer" la Russie perd du terrain sur le marché international des armes, en grande partie à cause des pertes catastrophiques d'équipements militaires pendant la guerre avec l'Ukraine. Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, les exportations d'armes de la Russie en 2018-2022 a chuté de 31 % et sa part de marché mondiale est passée de 22 % à 16 %"
=>Le Vietnam cherche à varier son arsenal militaire, à 80 % soviétique et russe, et est en discussion avec la Tchequie.
https://charter97.org/ru/news/2023/4/24/545545/
Peut-être que la raison principale de la baisse des exportations russes est le fait que le premier client de son industrie, l'armée russe, tire quelques cartouches ces jours-ci. Les stocks de Poutine ne sont pas inépuisables: il faut bien les reconstituer.
SupprimerN'empeche qu'aucun materiel n'a montré qu'il etait au niveau de ses specifications . Ca la fout mal quand même
Supprimer@OrekhSuissePlutotRougeQueMort.
SupprimerFoutaises ...
La REussie n'honore plus ses commandes. L'Inde vient d'annuler une commande de chars non livrée dans les délais et sans espoir d'être un jour livrée ainsi qu'une commande d'hélicoptères.
mais le mal vient de plus loin, comme l'explique cet article d'OPEX 360 :
extrait :
Selon la dernière étude de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI], l’industrie russe de l’armement a perdu des parts de marché à l’exportation entre les périodes 2013-17 et 2018-22. Et si, en la matière, la Russie a perdu du terrain par rapport aux États-Unis, elle risque de se faire dépasser par la France, celle-ci ayant vu ses parts de marchés progresser de 44%.
Cette tendance pourrait s’accentuer dans les années à venir. En effet, dans les années à venir, la priorité de Moscou devrait mettre l’accent sur le remplacement des équipements de ses forces armées détruits lors de la guerre en Ukraine, quitte à mettre des parts de marché à l’exportation.
https://www.opex360.com/2023/03/24/linde-affirme-que-la-russie-peine-a-tenir-ses-engagements-en-matiere-de-livraison-darmes/
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerPeut-être aussi que le flot de puces de machines à laver n'est plus suffisant pour alimenter la high tech russe.
SupprimerOrekhdin: dans le cas de l'Inde, ce n'est pas le fait que " la Russie tire quelques cartouches" mais les sanctions occidentales qui gênent l'Inde. Ballot.
Supprimer"Le blocage actuel des ventes d'armes russes à l'Inde en raison des sanctions américaines soulève des questions sur l'avenir de la coopération militaire entre les deux pays. L'Inde diversifie ses sources d'approvisionnement en armes et se tourne de plus en plus vers des fournisseurs occidentaux tels que les États-Unis, la France et Israël"
https://air-cosmos.com/article/les-ventes-d-armes-russes-a-l-inde-sont-bloquees-en-raison-des-craintes-liees-aux-sanctions-americaines-64837
@LaureH: j'attire votre attention sur cette émission thématique du Nouvel Esprit Public consacrée à l'Inde (https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/429). La question des livraisons d'armes y est évoquée. L'Inde souhaite une position non-alignée, quand bien même elle est alignée clairement dans son conflit avec la Chine. Elle ne produit elle-même que marginalement des armes, et souhaite donc trouver des fournisseurs qui ne l'obligent pas à s'aligner sur ce fournisseur. Elle va donc chercher des armes en Russie ou ailleurs. On peut donc penser, malgré le terme "foutaises" d'Intermittent, qu'elle prend acte des problèmes de livraison russes actuels, mais qu'elle cherchera à s'y approvisionner de nouveau, une fois le calme revenu.
SupprimerMais c'est une hypothèse, et peut-être que la vôtre est plus vraisemblable. En tout cas, je ne me permettrais pas de dire que votre position soit absurde pour la seule raison qu'elle contredise la mienne.
@AMber: sur les machines à laver: https://zn.ua/eng/closing-the-backdoor-how-to-prevent-russia-from-circumventing-sanctions.html. C'est un peu plus compliqué que cela.
SupprimerA ceux qui douteraient de l'agressivité du groupe Wagner à l'égard des intérêts français, leur faire écouter le grand reportage "Quelle stratégie africaine pour le groupe Wagner" écoutable in https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20230421-quelle-strat%C3%A9gie-africaine-pour-le-groupe-wagner.
RépondreSupprimerFabrice
Je suis sidéré par l'article publié par Ptolémé agent du FSB...
RépondreSupprimerAinsi l'administration US serait inquiète que la contre-offensive ukrainienne pourrait échouer, ou à tout le moins, ne pas donner de grands résultats ?
Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?? Ils ont donné 100 Bradley sur plus de 6000 en stock, promis 31 Abrams pour fin 2023 quand ils en ont également plus de 5000 en stock ?
Et je ne parle même pas des ATACMS ou GLDB pour l'instant invisibles, et encore moins des F-16 fantômes...
A un moment il faut savoir ce qu'on veut.
Bidden semble prendre conscience qu'une défaite ukrainienne serait catastrophique pour l'occident, et mettrait le monde dans une instabilité pour 30 ans.
Mais quand on veut gagner une guerre, on y met les moyens !
cet article fait simplement état d'interrogations multiples de l'entourage de Biden
Supprimerçà me semble tout à fait normal
et puis si une guerre ne se gagnait que par les armes, çà se saurait
bref, même à reculons quelques fois, le soutien des USA est assez massif depuis le début, avec toutes les lignes rouges franchies au fil du temps
c'est sur que si le conflit s'enlise et il va s'enliser certainement, on verra quelles seront les capacités des usa et / ou des européens de soutenir l'ukraine durant des années
car aucune solution diplomatique ne sera pérenne, tant que le clan mafieux de poutine tient la russie
bref, notre époque est sortie du conte "la fin de l'histoire et du saint commerce pacificateur des peuples" pour entrer dans des périodes de confrontation assez complexes
bref, si la russie mort la poussière, nous aurons encore la chine, et puis pourquoi pas à terme le pakistan, l'inde, etc...
et les alliances qui ont l'air de se recomposer entre les saoud, les iraniens, etc.. çà promet du tangage
"bref, notre époque est sortie du conte "la fin de l'histoire et du saint commerce pacificateur des peuples" pour entrer dans des périodes de confrontation assez complexes"
SupprimerIl faut reconnaitre que ce mythe a bien fonctionné. Je me souviens, j'étais à Dauphine et à cette période, le marché occidental commençant à saturer, en cours, les profs décrivaient avec enthousiasme les possibilités de croissance qu'allaient procurer la Chine. Laquelle, dû à l'augmentation du niveau de vie de sa population, allait progressivement s'ouvrir et adopter le modèle occidental, leur cout du travail finissant par rejoindre le nôtre...
La suite, on a délocalisé à tour de bras en Asie, abaissé les droits de douane. Ce qui a permis d'augmenter des fortunes pré-existantes, appauvri voir paupérisé considérablement les classes moyennes occidentales et permis à la Chine d'avoir une industrie flambant neuve qui à liquidité toute concurrence en occident.
Belle illustration de la formule prêtée à Lénine, "les capitalistes vendront la corde pour les pendre !"
L'article original que je ne crois pas avoir vu cité:
Supprimerhttps://www.politico.com/news/2023/04/24/biden-ukraine-russia-counteroffensive-defense-00093384
Casualties = victimes (morts et blessés) pas morts. L'article parle de 100.000 casualties pour l'Ukraine (ça reste énorme mais tant qu'à être précis)
Politico ressemble par bien des cotés à la mare aux canards du canard enchaîné: un amplificateur sélectif de bruits dans les allées du pouvoir.
@Trollnews
Supprimeret oui, je me rappelle aussi à l'époque des émissions qui commentaient le concept de "fin de l'histoire", on avait aussi l'impression qu'avec la fin du mur de berlin, on y' était, Saint Commerce avec sa copine Sainte Croissance allaient éradiquer tout le mal des entrailles de la terre, etc...
ce conte aura permis à poutine de pousser ses pions, aux chinois de se développer économiquement, mais ces deux dictatures eux ne croyaient pas aux contes "fin de l'histoire"
Reporting from Ukraine Jour 425 : 24 avril
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/NQLWE__W_II
Aujourd'hui, il y a beaucoup de nouvelles en provenance du sud. Ici en raison de l'intensification des opérations de Zaporizhzhia. Les forces russes ont tourné leur attention vers cette zone et engagées des combats pour inciter les Ukrainiens à les attaquer. Cependant, entre temps, les Ukrainiens ont discrètement traversé le Dnipro et établis une tête de pont large de 20 km sur la rive est, ouvrant la voie, à leurs groupes de sabotage et de reconnaissance pour accélérer l'effondrement de la ligne de front en frappant les Russes dans le dos. La dernière fois, je vous ai dit que les Ukrainiens ont amélioré leur position tactique sur tout le front d'Orikhiv en particulier devant Kamianske et à l'est et à l'ouest de Nesterianka. Je vous ai dit également que le front de Hulliapole a commencé à être plus actif en raison du nombre croissant des
frappes d'artillerie et d'aviation et du vaste déminage des champs.
Les rapports les plus récents suggèrent que les Russes ont décidé de ne pas attendre que les Ukrainiens lancent leur offensive et ont lancé une série d'attaques. En conséquence, les forces russes ont réussi à augmenter leur tête de pont devant Dorozhnianka et Marfopil. Des positions plus rapprochées ont aussi permis aux Russes de commencer à cibler les positions ukrainiennes devant Marfopil. L'objectif principal de ces actions est de ne pas donner aux Ukrainiens suffisamment de temps pour se préparer et de forcer les Ukrainiens à engager prématurément les forces accumulées. Et des sources russes font état de concentrations importantes de troupes, à savoir jusqu'à 10 000 assaillants uniquement autour de Huliapole.
Dans la région de Kherson, les Ukrainiens ont augmenté leur tête de pont sur la rive orientale du Dnipro au point que de nombreuses sources russes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme. Auparavant, les forces russes continuaient d'occuper et d'établir des postes d'observation dans les zones résidentielles des îles du delta du Dnipro. Les premiers affrontements pour le contrôle des îles ont commencé lorsque les Russes ont attaqué le pont vers l'île de Karantynyi. Cela ne les a pas aidés, car les Ukrainiens ont progressivement repoussé les Russes de l'île Velykyi Potiomkin. Peu de temps après, les Ukrainiens ont également établi le contrôle de l'île voisine avec de nombreux points d'amarrage. Cependant, la plus grande nouvelle est de loin le fait que les Ukrainiens sont présents dans la zone résidentielle de l'une des îles les plus grandes et les plus importantes de la région - l'île dite d'Antonivsky. Un contrôle aussi substantiel sur la rive est du fleuve donne une grande liberté aux groupes ukrainiens de sabotage et de reconnaissance. Cette tête de pont de 20 km de large est déjà difficile à contrôler, donc si les Ukrainiens prennent le contrôle des zones résidentielles restantes et se rapprochent du continent, alors de nombreuses équipes de sabotage ukrainiennes se faufileront et participeront à la phase principale de l'opération de contre-offensive en vue de détruire des objets stratégiques, des voies ferrées et des ponts critiques.
Il y a quelques jours, les Ukrainiens ont également effectué le troisième test de leur système de missiles balistiques Hrim-2. La cible est devenue un objet non spécifié à Kertch. La fusée a été abattue, mais tout le monde comprend qu'il ne s'agit que d'un test et que la véritable attaque serait dissimulée derrière une frappe massive de drones et de missiles. La conclusion la plus importante est que les Ukrainiens ont établi au moins trois positions pour lancer des missiles balistiques : Odessa, Kherson et Zaporijia. Les cibles des frappes étaient aussi des objets à proximité de lignes de communication au sol critiques, telles que le pont de Crimée et des gares ferroviaires cruciales dans d'autres cas.
SupprimerEt les Ukrainiens continuent également de lancer des drones sur la Crimée. Aujourd'hui, deux drones ont frappé la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol. Les analystes militaires disent que l'objectif principal de ces attaques de drones apparemment inefficaces en petits groupes est de garder le doigt sur le pouls et de comprendre la disposition et les capacités actuelles de la défense aérienne russe. Idéalement, les commandants ukrainiens devraient voir une diminution de la densité de la défense aérienne, car les Ukrainiens ont pris des mesures importantes pour forcer les Russes à étendre leur défense aérienne.
Par exemple, aujourd'hui, les Ukrainiens ont réussi à détruire un dépôt pétrolier russe dans la région de Lougansk avec une attaque de drone. Des sources russes ont également signalé qu'aujourd'hui au moins 3 drones ukrainiens ont atteint Moscou. Fait intéressant, ils n'ont pas été abattus, ils ont juste manqué d'essence. L'armée russe a paniqué et a temporairement fermé le ciel au-dessus des bases militaires autour de Moscou. Les Russes ont déjà commencé à déplacer leur défense aérienne du front pour protéger le ciel au-dessus de Moscou, et ces attaques de drones visent à s'assurer qu'ils continuent de le faire aux dépens de Zaporijia et de la Crimée. Les analystes russes avertissent qu'une fois que les Ukrainiens seront prêts à lancer la phase principale de la contre-offensive, ils enverront des essaims de drones pour submerger la défense aérienne russe dans la région, et une fois la défense aérienne en panne, ils mèneront de vastes frappes HIMARS et utiliseront la balistique missiles Hrim-2 pour retirer les approvisionnements russes au moment où ils en auront le plus besoin.
ISW
RépondreSupprimerÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 24 AVRIL 2023
• Les milbloggers russes ont émis l'hypothèse que le président russe Vladimir Poutine avait ordonné des changements supplémentaires au commandement militaire le 20 avril.
• Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a lancé une opération d'information pour saper la crédibilité des groupes militaires privés (PMC) affiliés à l'État russe.
• Les autorités du Kremlin ont proposé d'égaliser les salaires entre le personnel mobilisé et les volontaires, probablement dans le but d'inciter au service militaire.
• Le comité d'enquête de l'oblast de Saratov a détenu un ancien commandant du groupe Wagner qui a parlé à l'organisation russe de défense des droits humains Gulagu.net du meurtre d'enfants et d'autres civils par Wagner à Bakhmut.
• Les forces ukrainiennes ont probablement mené une attaque de drones navals contre la base de la flotte russe de la mer Noire (BSF) à Sébastopol au petit matin du 24 avril.
• Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé à New York le 24 avril pour présider une session du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU).
• Le Wall Street Journal (WSJ) a rapporté le 24 avril que des navires russes transportaient des munitions iraniennes à travers la mer Caspienne pour ravitailler les troupes russes combattant en Ukraine.
• Le député de Krasnoyarsk Krai, Konstantin Senchenko, a démissionné le 24 avril à la suite de la démission du gouverneur de Krasnoyarsk Krai, Aleksandr Uss, le 20 avril.
• Les forces ukrainiennes ont réalisé des gains marginaux au sud de Kreminna au 24 avril et continuent de cibler les nœuds logistiques russes dans les zones arrière de l'oblast de Lougansk.
• Les forces russes ont poursuivi leurs attaques au sol dans et autour de Bakhmut et le long de la ligne de front entre Avdiivka et Donetsk.
• Certaines sources russes ont démenti les affirmations d'autres bûcherons russes selon lesquelles les forces ukrainiennes auraient établi des positions durables dans l'oblast de Kherson sur la rive est (gauche).
• Le Kremlin poursuit ses efforts de crypto-mobilisation, probablement dans le but d'éviter une deuxième vague de mobilisation formelle.
• Le groupe Wagner pourrait tenter de remplir des rôles d'application de la loi dans les territoires occupés.
Deux articles intéressants sur Telos-eu:
RépondreSupprimer- Les contradictions du régime russe et sa mutation
https://www.telos-eu.com/fr/les-contradictions-du-regime-russe-et-sa-mutation.html
- La géographie des puissances est dans leur politique
https://www.telos-eu.com/fr/la-geographie-des-puissances-est-dans-leur-politiq.html
"La question de la place de la Russie dans le système européen est posée depuis que Pierre le Grand a ouvert une fenêtre sur l’Europe, que le locataire du Kremlin a décidé de refermer en 2022. Les raisons de cette rupture majeure suscitent un utile débat où, lorsque le réalisme dans les relations internationales est mis en avant, la « géographie » est convoquée. Mais de quoi parle-t-on au juste en liant géographie et politique extérieure, interaction exprimée par une formule lapidaire répétée comme un aphorisme privé de son contexte historique : « la politique d’un État est dans sa géographie », phrase de Napoléon Ier adaptée par le général De Gaulle ? "
@mi-esperas
RépondreSupprimer"si une guerre ne se gagnait que par les armes, çà se saurait"
Certes certes... Mais elle se gagne encore moins sans les armes, surtout quand on a en face un régime corrompu qui se fiche comme d'une guigne de ses pertes, et peut continuer longtemps comme ça.
Si en 1945, les alliés n'étaient pas allés chercher Hitler dans son bunker, et démolir les dernières armées allemandes grâce à une énorme supériorité matérielle, on y serait encore.
certes, mais on n'est pas en 1945
Supprimermême si et je le souhaite, l'Ukraine arrive à reconquérir tous ses territoires annexés par poutine, poutine sera toujours aussi dangereux, donc je ne pense pas alors que les usa voudront envahir la Russie comme ils l'ont fait en 1945 pour l'Allemagne, d'où ma formule "si une guerre ne se gagnait que par les armes"
pour moi, on est entrés dans une longue, longue confrontation pour l'OTAN, l'Europe avec la clique de fachistes poutiniens
peut être qu'en cas de "retrait" des russes d'Ukraine, on verra s'opérer un remplacement de la clique au pouvoir au Moscou, espérons peut être qu'une opposition démocratique pourra émerger, mais bon, çà me semble aléatoire.
Je pense aussi que cyniquement, les usa regardent comment les choses vont se profiler, si la contre offensive se passe bien, etc...
Ne pas oublier que plus les mois passent, et plus on arrivera vers les élections aux usa et puis qui peut préjuger de ce qui va se passer pour les élections européenes, si une majorité de partis zemmouriens avaient de nombreux députés, etc..