Dans
le point de situation du 21 mai 2022, j’estimais que si les rapports de force
restaient comme ils étaient et s’ils continuaient à « alimenter » le front avec les mêmes
ressources, les Russes devraient s’être emparés du couple de villes Severodonetsk-Lysychansk
pour le mois de juillet et du couple Sloviansk-Kramatorsk
pour la fin du mois d’août. La conquête du Donbass, l’objectif offensif
affiché officiellement depuis le 29 mars, aurait alors été presqu’atteint.
Il ne manquerait plus que la prise de la petite ville de Pokrovsk nœud routier au
centre de ce qui resterait sous contrôle ukrainien de la province de Donetsk pour
afficher une victoire complète.
Si la première partie de l’hypothèse s’est avérée exacte, il est désormais infiniment peu probable que les forces russes parviennent à s’emparer de Sloviansk-Kramatorsk avant la fin du mois d’août, ni même de septembre. C’est qu’entre temps, les choses ont effectivement changé et que l’on s’approche du point Oméga, ce moment où les ressources disponibles en stock ou en production ne suffisent plus à alimenter les attaques. Celles-ci continuent bien sûr, du côté de Bakhmut notamment, la porte d’entrée sud du saillant de Kramatorsk ou plus au sud à proximité de la ville Donetsk, mais le rendement global de tous ces combats en km2 conquis depuis un mois est le plus faible de toute la guerre. Les choses ne vont pas mieux du côté ukrainien, où plusieurs avancées avaient pu être réalisées dans la région de Kharkiv, avant d’y être stoppées et parfois refoulées. Du côté de Kherson, l’autre front offensif ukrainien, le nombre d'annonces de « contre-offensive » depuis le mois de juin dépasse pour l'instant nettement celui de km2 réellement conquis.
Avant
même la publication de cartes montrant la réduction rapide du nombre de frappes
d’artillerie, le nerf de la guerre de positions, il y a eu des indices de
changement. Le 8 juillet, Vladimir Poutine annonçait que « les choses sérieuses n’avaient pas encore commencé
en Ukraine ». Quelques jours plus tard, son
ministre des affaires étrangères promettait une extension territoriale du
conflit « au-delà du Donbass » ajoutant un peu plus tard que « La Russie aidera obligatoirement l’Ukraine à se
débarrasser du régime “antipopulaire” de Kiev ». En général, quand des
dirigeants politiques se croient obligés d’annoncer qu’ils ne lâcheront rien, c’est
qu’en réalité le terrain est déjà en train de les lâcher. Toutes ces déclarations
coïncidaient en effet avec la période la moins active des forces russes depuis
le début de la guerre, ce que l’on a baptisé « pause
opérationnelle », c’est-à-dire une phase
de reconstitution/redistribution des forces qui devaient déboucher normalement sur
une nouvelle impulsion. Idem du côté ukrainien, où après l’ébranlement de la
défaite dans le saillant de Severodonetsk, on s’est cru obligés de remobiliser
les forces par une purge interne et une nouvelle annonce d’une grande
offensive à Kherson, alors qu’on pansait surtout les blessures du Donbass.
Une
guerre est une conjonction de deux calculs de coût à la marge. Si on pense que
les sacrifices du combat du lendemain peuvent permettre d’atteindre quelque
résultat, même symboliques, on continue. C’est ainsi que par cumul de petites
décisions de continuer des guerres finissent par devenir longue et horriblement
coûteuses pour tout le monde, contrairement à ce qui était presque toujours souhaité
au départ. Ce n’est que lorsqu’au moins un des deux camps finit par considérer qu’il
n’y a pour lui aucun espoir et que tout sacrifice est désormais inutile, que l’on
peut envisager une paix par soumission. Tout cela est évidemment très
subjectif. Le commandement stratégique allemand considère en octobre 1918 qu’il
n’y a plus aucune utilité à continuer la guerre, car il n’y a plus aucun scénario
possible de victoire. Celui de 1945 continue la guerre jusqu’à la prise de
Berlin, car il s’accroche encore à l’idée d’un retournement possible grâce
notamment aux « armes miracles » ou au changement d’alliance des Alliés occidentaux contre l’Union
soviétique. Vaincre, c’est détruire tous les scénarios de victoire chez l’ennemi.
Il
peut arriver, plus exceptionnellement, que les deux camps considèrent simultanément
l’inutilité de continuer, parce qu’on a atteint de part et d’autre au moins un
objectif acceptable qui réduit l’utilité de continuer. On peut parvenir ainsi à
une paix par commun accord. Cela supposerait en Ukraine que comme dans la théorie
des jeux, les Russes considèrent avoir atteint le minimum des objectifs
atteignables avec ce qu’ils ont déjà conquis et les Ukrainiens le maximum de ce
qu’ils pouvaient espérer compte tenu du rapport des forces initial. C’est souvent
un point d’équilibre instable et cela ne donne généralement qu’une paix provisoire.
On
n’en cependant pas encore là en Ukraine, les deux adversaires ne pouvant pas
encore se satisfaire de la situation actuelle et chacun d’eux ayant encore des
scénarios de victoire. Dans ces conditions tout ce qui peut permettre, même un
peu, de poursuivre la conquête du Donbass d’un côté et de refouler les Russes
vers les lignes du 24 février de l’autre est considéré comme utile et
justifie de continuer.
Le
problème et pour reboucler avec ce qui a été plus haut est que ces objectifs
imposent de conquérir du terrain, or c’est de plus en plus difficile. Attaquer une
solide position défensive signifie réunir des moyens importants et réunir des
moyens importants dans un environnement très surveillé signifie être vu et frappé.
On peut essayer de se camoufler, de réunir les forces au dernier moment, de contre-battre
au préalable l’artillerie ennemie, de s’entourer d’une solide bulle antiaérienne,
de neutraliser les défenses par des feux indirects puis de mener l’assaut, mais
tout cela demande des efforts considérables pour gagner un village ou au mieux
quelques kilomètres. C’est possible mais coûteux alors que les ressources déclinent.
Le
pendant défensif de ce jeu à somme nulle, c’est-à-dire freiner l’autre dans l’atteinte
de son objectif est plus facile, que ce soit statiquement avec des fortifications
de campagne qui, à condition de travailler, sont de plus en plus résistantes
avec le temps, ou plus dynamiquement par des frappes en profondeur sur le
réseau de commandement ou de logistique. C’est ainsi que l’on vient dans les
médias à plus commenter des frappes d’artillerie que des batailles.
Toute
la question est de savoir si on assiste ainsi à une nouvelle phase des combats
après la « guerre » (il manque en français la distinction entre War— la
guerre comme acte politique — et Warfare — l’art opérationnel) de mouvement, la
guerre de conquête de positions et que l’on pourrait baptiser « guerre de corsaires », pour reprendre un terme
utilisé pendant la guerre d’Indochine et donner une appellation un peu romantique
à ce qui n’est en réalité qu’une guerre d’usure. L’idée est qu’il est « hors de prix » en l’état actuel des
forces de conquérir et tenir de grandes portions de terrain, et qu’il faut donc
se contenter d’attaquer l’ennemi de manière ponctuelle par des raids et des frappes.
Cela peut servir à appuyer un long processus de négociation comme en Corée de
1951 à 1953. Cela peut parfois, par cumul de petites actions indépendantes,
faire émerger un effet stratégique comme lors du siège de Sadr City par les
Américains en 2008 ou même lors des affrontements réguliers entre Israël et le
Hamas ou très récemment le Jihad islamique à Gaza. Cela peut aussi servir à
montrer que l’on fait quelque chose et maintenir la motivation de tous, l’armée,
la population et les Alliés, en multipliant les petites victoires, alors que
pendant ce temps on transforme son armée. C’est la stratégie française de l’été
1917 au printemps 1918 face aux Allemands. C’est celle de l’Égypte pendant la guerre
d’usure de 1969 à 1970. C’est peut-être ce qui est en train de se passer en
Ukraine.
La
guerre d’usure signifie donc porter des coups avec les moyens dont on dispose
mais, sauf très ponctuellement, sans occuper le terrain. Dans le dernier
exemple cité avant l’Ukraine, les Égyptiens ont ainsi utilisé leur puissante artillerie
puis des unités de commandos de plus en plus nombreuses pour harceler les
postes israéliens le long du canal de Suez ou attaquer le port d’Eilat. Les
Israéliens ont répliqué à leur tour par des raids de commandos spectaculaires y
compris sur le territoire égyptien, des frappes d’artillerie sur les villes
proches du canal et surtout par une campagne de raids aériens en Égypte. L’intervention
par surprise d’une division de défense aérienne soviétique, bel exemple de
stratégie de « piéton imprudent » a mis fin à la guerre d’usure. Les Soviétiques ont été
battus tactiquement mais leur escalade a provoqué la peur d’une extension du
conflit, ce qui a calmé toutes les ardeurs. Comme souvent dans ce type d’affrontement
les deux adversaires peuvent prétendre l’avoir emporté, ce qui dans le cas
égyptien était psychologiquement inestimable après le désastre de la guerre des
Six Jours en 1967.
La
guerre en Ukraine commence effectivement à prendre cette forme. La pause
opérationnelle russe s’est terminée officiellement le 16 juillet. On
constate depuis un déclin assez rapide de l’action de l’artillerie russe, pour
des raisons diverses mais surtout l’entrave à la logistique des obus frappés
par les tirs ukrainiens ou la raréfaction des stocks. Or dans la guerre de positions
« l’artillerie conquiert et l’infanterie occupe », avec moins d’obus, il y a nécessairement moins d’attaques.
Celle-ci se limitent de fait à quelques petites actions dans le Donbass sans
grand résultat, sauf peut-être du côté de Bakhmut, ce qui est maigre au regard
de la puissance globale de l’armée russe déployée en Ukraine ainsi que ses
alliés. On constate par ailleurs le déploiement du volume d’une armée russe dans
la zone sud du Dniepr, probablement à destination défensive, ce qui, si cela se
confirmait témoignerait de la nouvelle orientation.
On
a surtout assisté depuis la fin de la pause russe à une multiplication des tirs
de missiles balistiques ou de croisière sur de nombreuses villes ukrainiennes.
Cette capacité à mener cette longue campagne de frappes témoigne d’ailleurs de
ressources matérielles que l’on avait sous-estimé (tout en surestimant leur fiabilité
technique), mais les Russes parviennent à maintenir les frappes de missiles,
quitte à utiliser des vieux missiles antinavires déclassés KH-22 Kitchen ou même
des missiles antiaériens S-300 frappant à terre. Ils utilisent toujours avec
puissance leur redoutable force de lance-roquettes multiples, beaucoup moins précise
que les batteries américaines de HIMARS mais bien plus volumineuse, et qui peut
toujours frapper les arrières ukrainiens ainsi que l’aviation d’attaque et les
hélicoptères russes.
Une
des surprises de ce conflit est la discrétion des unités de commandos russes. Les
Russes ont pourtant construit une véritable armée de soldats fantômes de la 45e
brigade spéciale aux brigades de Spetsnaz des différentes armées et une force
de raids avec quatre divisions et quatre brigades aéroportées/assaut par air. L’échec
des raids aéromobiles initiaux à Kiev a sans doute refroidi l’audace du
commandement russe, et la 45e brigade et les unités d’assaut aérien
ont surtout été engagées comme unités d’infanterie. Les Spetsnaz aussi sont parfois
employés comme unités de bonne infanterie, notamment à Kherson, mais ils servent
aussi sans aucun doute pour fournir du renseignement de ciblage dans la
profondeur ou inversement pour contrer les infiltrations des Forces spéciales
ukrainiennes notamment près de l’axe logistique de Belgorod au Donbass. Pour
autant, on ne peut mettre aucune action spectaculaire — au sens d’audacieuse et
médiatique — à leur actif, ce qui pourtant est assez paradoxalement pour des « hommes de l’ombre » un de leur intérêt. Un ciel
dangereux se prête mal aux infiltrations par voie aérienne, mais les coups de
main restent possibles sur le front.
En
face, les choses sont plus ambiguës politiquement, car si les forces ukrainiennes
peuvent évidemment agir sans autre retenue que la préservation de la population
dans les zones occupées par les Russes ou les républiques séparatistes, il leur
est beaucoup plus délicat d’attaquer la Russie de peur de provoquer une escalade
jusqu’à l’entrée en guerre officielle de la Russie et une mobilisation des
moyens qui iraient au-delà de la « mobilisation molle » actuelle.
Les
Ukrainiens disposent de moins de moyens mais ceux-ci sont plus variés et leur
emploi est sans doute plus imaginatif. Ils bénéficient également de plus de
renseignements dans la profondeur ennemie que les Russes grâce à l’appui technique
des États-Unis, mais aussi et peut-être surtout par le lien toujours maintenu
avec la population des zones occupées. Ils ont été capables de « coups » en profondeur moins
nombreux mais d’autant plus spectaculaires qu’ils ont parfois eu lieu, sans être
revendiqués, en territoire russe. On se souvient donc des frappes par missiles
sur la base aérienne russe de Millerovo dès le 25 février, sur les navires
de débarquement dans le port de Berdiansk ou sans doute le 9 août sur la base
aérienne de Saki en Crimée. Il y a eu aussi un raid aéromobile sur Belgorod le
1er avril et des destructions de ponts ferroviaires en Russie. La
livraison de l’artillerie « moderne » (elle date en réalité souvent un peu) occidentale, comme les
pièces Caesar et surtout les lance-roquettes multiples de grande précision
HIMARS ou M-270 qui à condition d’un suivi logistique précis offre des
perspectives nouvelles à la guérilla d’artillerie, avec depuis plusieurs semaines
une campagne de frappes sur les dépôts d’obus russes.
Les
actions les plus spectaculaires ont eu lieu en mer, ce qui est normal pour une
guerre de corsaires, avec bien sûr la destruction du croiseur Moskva le
14 avril par la combinaison d’un raid de drones et d’une frappe de
missiles antinavires. Il y a eu aussi plusieurs attaques de drones, d’avions de
combat et de tir d’artillerie sur l’île aux serpents prise et occupée par les
Russes dès le début de la guerre qui ont abouti, exemple rare de ce qu’une
stratégie de coups peut obtenir, à son abandon par les Russes le 30 juin
et un planter de drapeau ukrainien un peu plus tard. La mer offre d’ailleurs
certaines possibilités de guérilla sur les côtes, de part et d’autre. On peut
imaginer ce que les Ukrainiens pourraient faire avec les
petits patrouilleurs Mark VI Patrol Boat commandés avant-guerre et livrables
via les fleuves européens, une fois armés de missiles légers Sea Griffin ou de drones
rôdeurs de type Switchblade 600, voire de roquettes anti-sous-marines.
Comme
pour les Russes on attend toujours des raids spectaculaires de commandos, mais
là encore peut-être que les circonstances actuelles les empêchent. On attend surtout
la mise en place d’un véritable réseau de partisans de l’ampleur par exemple de
la guérilla arabe sunnite en Irak contre les Américains à partir de l’été 2003.
Ce serait là une véritable menace pour les forces russes et un grand atout ukrainien.
Mais pour l’instant, par peur de subir le sort des Tchétchènes, par manque de
moyens, par désintérêt aussi ou même parfois adhésion russe, cette guérilla se
limite à quelques sabotages, des assassinats de collaborateurs des Russes, du
renseignement et des tracts. La capacité à construire ou non cette guérilla est
un enjeu majeur pour l’Ukraine.
Bien
entendu cette guerre de corsaires s’exerce dans tous les domaines, y compris civils,
et rejoint en cela la confrontation Occident-Russie. Des cyberattaques jusqu’à l’influence
auprès des sympathisants afin d’influer la politique des États en passant par tous
les instruments de pression économiques, tout est utilisable pour saper la
force de l’autre. Tout cela est bien connu désormais.
Maintenant, on l’a dit tout cela est rarement décisif. On peut comme dans le Sinaï faire des raids et des attaques pendant des mois, voire des années sans rien changer à la situation stratégique. À moins que les deux camps réduisent leurs objectifs, ce type de guerre ne peut se concevoir réellement qu’en accompagnement ou en substitut provisoire d’une nouvelle campagne où on plantera des drapeaux sur une carte. Pour cela, pas d’autres solutions que de transformer les armées actuelles afin qu’elles soient à nouveau capables de percer ou au moins de marteler le front avec plus d’efficacité. On suppose que c’est un processus déjà engagé de part et d’autre. Ce n’est pas seulement un problème de volume de forces. C’est une transformation profonde qui est nécessaire, ce qui prendrait des années dans une armée en paix mais devra s’effectuer en quelques mois au cœur de la guerre. Le premier qui combinera à nouveau une puissance de feu écrasante, d’où qu’elle vienne, avec de véritables et nombreuses divisions d’attaque de positions plantera les drapeaux en premier et l'emportera.
Il me semble quand même que l'objectif, c'est de faire craquer l'autre. La frappe sur Saki, menée à l'heure ou il y a le plus de russes sur les plages de Crimée, outre son intérêt opérationnel indéniable, rentre certainement dans cette logique : si l'arrière lâche, l'avant lâchera aussi. De l'autre coté, les frappes sur les civils viennent du même objectif : la frappe décisive qui fait tomber l'ennemi.
RépondreSupprimerJe serais curieux d'un exemple dans l'histoire ou les bombardements sur les civils ont detruit la volonté de se battre d'un ennemi, au contraire ca a tendance a renforcer sa volonté non?
Supprimer@Anonyme : certains parleront des Pays-Bas en 1940. L'attaque a tellement pris l'armée locale par surprise qu'il n'y avait pas de défense anti-aérienne. Certains ont interprété ça par "le peuple hollandais a laché parcequ'il ne voyait pas une bataille, mais un carnage à sens unique. Un peu plus tard dans la même guerre, Britanniques, puis Allemands, voyaient dans le ciel un combat, avec des chasseurs des deux camps, de la DCA, et donc tenaient".
SupprimerJe ne sais pas ce que ça vaut. On peut aussi parler du Japon en 1945, Avec pour grosse réserve que les Soviétiques étaient en train de meuler les armées japonaises en Asie continentale, ce qui a pu influer plus sur la reddition.
Mais ça n'empêche pas des gens d'essayer. La preuve, la Russie essaye.
Je suis M. Goya depuis le début de la guerre et un article dans le monde. Il ya un point dont le colonel a déjà parlé mais qui n'apparait pas dans cet article du 10 août : l'état psy des combattants : les russes en ont assez d'être traités comme en "14" alors que les ukrainiens se battent pour leur patrie, l'écart est gigantesque.
SupprimerLe cafard flytoxé
Les americains ont essayé cette stratégie contre les allemands pendants la seconde guerre mondiale et on était surpris que c’était dans les zones les plus bombardées que la population allemande (et ce qui restait de son armée) résistait le plus. Pareille pour le japon, les archives militaires montre que le haut commandement japonais considérait les deux frappes nucléaires juste comme un bombardement de plus qui ne changeaient en rien leurs stratégies alors que l’entrée en guerre de la russie le 8 aout 1944 causa un véritable séisme et se fut la hantise de voir l’URSS s’emparer du Japon qui poussa a la capitulation le 14 aout 1944
SupprimerVous confondez avec les bombardements de terreur mis en place par les Britanniques ( Butcher Harris) ...les USA se sont concentrés sur des campagnes visant les intérêts stratégiques et la machine de guerre nazie ..revendre quand vous aurez compris ce que vous nous racontez.
SupprimerL'Empereur lui-même, dans son discours de capitulation, a fait référence aux bombes atomiques et non à l'attaque soviétique.
SupprimerAprès le bombardement ( ou attaque) de la base aérienne de Crimée, il y a eu des embouteillages en direction de la russie sur le pont reliant Crimée-Russie
SupprimerL'analyse comporte beaucoup d'éléments intéressants, mais elle oublie au moins un aspect fondamental : les sanctions contre la Russie, notamment en matière de semi-conducteurs, qui ont bloqué la production de chars russes — sans espoir, à court terme du moins, de la reprendre, puisque la Chine est elle-même en retard en la matière et ne peut pas se substituer aux pays ayant décidé des sanctions, à supposer qu'elle le souhaite, ce qui n'est pas évident.
RépondreSupprimerQue pourra faire l'armée russe, si, en décembre prochain, elle n'a plus d'autres chars que des vestiges des années 1950 et 1960 ? Sans parler de la chute du PIB et de la colère sociale qu'elle engendrera forcément d'ici la fin de l'année.
Pour les semi-conducteurs et entre autre les processeurs: si pour un Mac, un PC, un iPhone ou un autre smartphone, il est nécessaire d'avoir des composants de toute petite taille, avec une consommation réduite et une puissance énorme, cela vient du fait que tous les machines actuelles sont des machines à interface graphique, que l'on souhaite avoir des batteries toute petites et des autonomies énormes. Le simple mouvement de la souris sur un Mac, avec détection de la position, gestion des clics (simple, prolongé, double, triple...), sans même prendre en compte ce que le clic va faire, ce sont déjà des dizaines de milliers de lignes d'instructions pour le processeur. Et aucun utilisateur n'acceptera de voir l'affichage ralentir sous prétexte que l'on bouge la souris. Quant aux icônes, leur animation, les fenêtres etc... je peux vous garantir que c'est pas avec 3 lignes de code que cela se fait.
SupprimerA l'inverse, dans le domaine de l'embarqué, donc des programmes qui sont dans les voitures, les machines à laver, mais aussi dans les blindés, les missiles etc... la problématique est très différente puisqu'il n'y a pas d'affichage. Il suffit de lire des capteurs qui envoient des données "très lentement" puis de piloter des moteurs, des ailerons, des vérins... donc là encore des trucs super lents. En fait dans un programme "embarqué" on passe son temps à attendre que la sonde envoie la donnée ou que le vérin indique qu'il a "enfin" atteint la position voulue. Un processeur très peu puissant, disons avec la même puissance qu'un pauvre vieux PC de 1985 est donc très très largement suffisant. A titre indicatif, le modèle de base d'un Mac Book Air dispose de 8Go de mémoire soit 8589934592 octets. Un microcontroleur comme l'Atmega2560 ne contient que 262144 octets pour son programme (et on arrive quasiment jamais à tout utiliser) et 8192 octets pour ces variables...
En ouvrant simplement les machines à laver que les occidentaux ont vendu aux Russes dans les années 90, il y a largement de quoi faire un bon paquet de missiles.
L'Armée Russe est hors service pour les 2/3 décennies à venir. Il leur reste de quoi tenir tête aux UKR et peut être espérer garder les territoires conquis Ensuite ils pourront toujours se pavoiser sur leurs têtes nucléaires, comme ils le font depuis le 24 février, alors qu'ils oseront jamais s'en servir
SupprimerLa victoire pour nous "occidentaux" est immense, pour les Ukrainiens c'est moins évident
Pour que la victoire soit complète pour les occidentaux, il faut surtout qu’elle se voit au grand jour.
SupprimerPour le moment, la guerre informationnelle et idéologique est loin d’être gagnée, non seulement dans le tiers-monde, mais même chez nous, lorsqu’on regarde la grande quantité de trolls et de collabos qui adhèrent au récit poutinien sur les réseaux sociaux.
Il faut un effondrement de l’armée ruSSe pour que la supercherie de ce régime corrompu et criminel soit dévoilée sans échappatoire possible
Les sanctions sont un poison lent. Même si le PIB baisse (ce qui est très probable), la Russie peut financer des plans d'aides à sa population grâce à ses réserves encore disponibles. Elle annonce à un stade qu'elle utilisera un tiers de ses réserves pour boucler le budget de cette année.
SupprimerComme sa situation budgétaire va empirer en 2023 (beaucoup moins d'achat de gaz Européen et une industrie qui se fige du fait de l'arrêt des importations de pièces un peu sophistiquées), une grosse partie de ce qui reste des réserves sera engagée pour financer les plans d'aide.
Ce sera dur en 2024. Réserves épuisées, prêts vers l'extérieur impossibles, industrie sinistrée et exportations vers la poule aux oeufs d'or Européenne qui s'effondrent. PIB à ce moment là peut être à -30%.
En deux ans beaucoup de choses vont arriver qui vont modifier cette trajectoire. J'ignore celles qui pourraient l'améliorer mais le monde est vraiment instable.
Il ne faut donc pas s'attendre, de mon point de vue, à des révolutions car les réserves subviendront aux besoins premiers de la population.
L'objectif des sanctions est de casser sur le long terme toute dynamique économique et militaire (puisque les deux sont synonymes pour un Russe standard).
On a aussi vu en Iran et au Venezuela que des sanctions massives ne provoquaient pas de renversement de régime. Par contre ça lime bien leurs ongles et leurs dents quand même.
pour féroce lapin, c'est un peu plus compliqué que ça...certe en embarqué il n'y a pas d'image à afficher, mais du traitement de donné massif (ou traitement RADAR, ou "d'image" si c'est une caméra qui fait de la reconnaissance de forme, idem pour du guidage infrarouge, c'est que des image dans l'IR au lieu du visible.. )et ça c'est traitement de données matricielles, FFT, ça consomme un max (c'est pas pour rien que la précision des missiles occidentaux moderne n'est pas la même qu'il y'a 30 ans....ou que les visuers des chars russes les plus moderne utilisaient des caméra d'origine française...)
SupprimerJe rajouterai sur Anonyme 21:04 que, plus que des chips du commerce, ce sont les composants spécialisés qui vont manquer. Centrales inertielles, FFT, composants pour les radars, recepteurs IR, brouilleurs, etc..
SupprimerTout ce qui était acheté à l'Ouest à des entreprises spécialisées, que les Russes ne savent pas faire, et qui vont être tracés par les pays exportateurs.
Et c'est sans parler des machines diverses utilisées dans l'industrie, impossibles à renouveler, maintenir, faute de pieces et surtout... de consommables et pièces d'usure! Fraises en acier special, huiles et fluides specifiques, flexibles et que sais-je d'autre, impossible à se procurer. Je ne parle pas des machines simples chez Igor le mécano, mais ce qui permet de faire des pièces de haute technologie, ce que la Russie, incapable de les fabriquer, se procure à l'ouest, au Japon, en Corée, à Taiwan depuis 30 ans.
Certes, la Russie pourra fabriquer des T-72. Des T-90M, c'est très douteux. Des T-14 Armata, sûrement pas.
Pareil pour les missiles, les avions, les systèmes de DCA...
Ils ont du stocker des pièces préventivement, mais je doute qu'ils aient TOUT stocké, car ils prévoyaient une guerre courte, peu coûteuse en materiel et des sanctions limitées.
Surtout qu'avec la corruption peut être que rien n'a été stocké ou alors sous forme de ballons de baudruche :
Supprimerhttps://twitter.com/Peace_Embassy_/status/1557488459908087811
Le numérique embarqué ne se limite pas aux petits servo mécanismes accessoires.
SupprimerVoir ce qui se fait chez Airbus.
Et il est douteux que les militaires souhaitent se limiter par rapport à ce que l'on peut faire avec un PC du commerce. Il s'agirait donc plutôt de faire au moins la même chose avec des puces spécialisés consommant 10W qu'avec un PC du commerce. Et plus précis et plus rapidement, ça serait mieux.
Le matériel militaire coûte des millions, il doit bien y avoir des raisons. Ce serait surprenant que ce soit pour être à la traîne par rapport à ce qui se fait en civile.
Mais comme il s'agit d'un sujet sensible, on s'abstiendra de donner la moindre précision.
Merci pour le respect de la confidentialité.
@jcpdom
SupprimerPour avoir travaillé dans le secteur: le materiel militaire utilise rarement les dernières puces disponibles pour plusieurs raisons.
- l'étude d'un nouveau materiel prend des années. Losqu'il est mis sur le marché, les études on commencé , au minimum, 3 ans avant.
- un matériel qui a 10 ans, voire 20 ans, est considéré comme moderne. Même les remises à jour sont espacées de plusieurs années.
- Pour des raisons de fiabilité, d'obsolescence et pour limiter les coûts d'etude, les fabricants préféreront des composants qui ont fait leurs preuves, meme si pas toujours récents. Pourquoi réinventer la roue quand on a sur étagère un truc qui fait l'affaire?
(Attention, je ne veux pas dire que les fabricants n'utilisent pas les dernières technologies, mais c'est au moment de leur étude, pas de leur utilisation. Ils partent d'ailleurs souvent sur des technologies qui n'existent qu'a l'état de prospective lors de la phase de préétude. Quand une étude est lancée, peu des composants qui serviront existent déjà).
Dans l'industrie et, surtout, le materiel "grand public", les cycles sont bien plus courts. Une dalle pour une TV va être fabriquée seulement pendant 2 ou 3 ans, un processeur continuera à être fabriqué ou décliné plus longtemps, mais pour des applications moins exigeantes.
Pour les composants électronique si vous voulez faire quelque chose de pertinent il ne faut pas des composants du commerce mais des FPGA, or le n°1 dans ce domaine c'est les USA d'ailleurs c'est la grosse faiblesse de l'industrie défense française.
SupprimerVouloir transformer des machines à laver en missile ou arme me fait toujours bien rire, sans parler des compétences nécessaires en main d'oeuvre qualifiée et je ne parle de techniciens mais d'ingénieurs pas de politiques yakafokon,
Toutes ces choses que la Russie n'a plus en nombre. Sans parler du faire que les personnes compétentes sont souvent dotées d'un peu d'esprit critique...
Super article merci
RépondreSupprimerEN FAIT, L'ECONOMIE RUSSE EST EN TRAIN DE S'EFFONDRER.
SupprimerSource : https://foreignpolicy.com/2022/07/22/russia-economy-sanctions-myths-ruble-business/ une version complète (118 pages en anglais) de style universitaire, avec de nombreux graphiques sourcés est accessible sur SSRN-id4167193.pdf
NEUF MYTHES SUR LES EFFETS DES SANCTIONS ET LES RETRAITES DES ENTREPRISES, DEMYSTIFIES.
Par Jeffrey Sonnenfeld, professeur Lester Crown en pratiques de gestion et doyen associé de la Yale School of Management, et Steven Tian, directeur de recherche au Yale Chief Executive Leadership Institute. 22 JUILLET 2022, 17 H 56 (la version complète a été revue le 2 août)
Estran
Supprimerj'ai traduit l'article entier mais c'est trop long, tant pis
On peut lire un résumé ici :
SupprimerEn fait, l'économie russe implose
Neuf mythes sur les effets des sanctions et des retraites commerciales, démystifiés.
https://foreignpolicy-com.translate.goog/2022/07/22/russia-economy-sanctions-myths-ruble-business/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
L 🇺🇦 a recu des Harms , va rececoir des NASAMS. Ils ont aussi de grosses capacités SIGINT
RépondreSupprimerIl y a 24 himars officillement ..(On vient d en voir 10 passer en Roumanie )
Il y a eu 3 attaques en profondeur (`200/250 kms ) de la ligne de front ..ATACMS , a priori
On voit de plus en plus l aviation 🇺🇦
La contre offensive se prepare...Sur Izyium ou dans le Sud ?? mystere pour le moment
Avec 40 Himars....Ils doivent pouvoir avancer
La perte de la base aerienne 🇷🇺 en Crimee et de 20 avions va diminuer les sorties de l aviation russe d au moins 60%
La Russie va perdre....Mais son armee va elle vivre une enorme debandade ??
L Europe est au bord de 30 ans de paix dans ce scenario
Croisons les doigts et donnons tout aux Ukrainiens
Au rythme où nous allons, avec la "cancel culture", la haine de soi érigée en politique officielle, le déboulonnage des statues (Churchill, Napoléon, bientôt de Gaulle !), le lgbtisme délirant, la chute du QI moyen et du niveau scolaire en général, l'insécurité et l'invasion migratoire qui transfigurent irrémédiablement l'Europe et les USA, dans 30 ans comme vous dites les nations séculaires occidentales et leurs peuples historiques auront disparu corps et bien. Pas étonnant que nombre de pays de part le monde refuse le "modèle" que nous véhiculons, absolument détestable et mortifère. Nous allons tomber comme des fruits mûrs (ce sera d'ailleurs la seule erreur de Poutine, de ne pas avoir été assez patient), alors que les Chinois et autres pays arabes le savent parfaitement et se frottent les mains.
Supprimerles soutiens de poutine sont les vieux les nostalgiques d'un temps qui reviendra pas... cesont eux qui soutiennent que la jeunesse meurt dans des combats d'arrière garde...
Supprimerc'est le problème des guerres ça fait des babyboom et après des papyboom... où ceux qui ne seront plus concernés par la marche du monde et qui ne sont plus adaptés, formatés par d'anciens logiciels sacrifient leur descendance sans accéder à l'humilité... pauvre condition humaine...
"Le fruit mûr" est bien épineux quand même quand on regarde ce qui se passe. Nous ne remercierons jamais assez Poutine
Supprimer- de nous faire découvrir que nous avons de vrais ennemis "à l'ancienne" et pas juste des chefs de tribus juchés sur des dromadaires (pour reprendre une image d'un président Américain).
- d'avoir créé un ennemi commun qui nous pousse à mettre de coté nos divergences
- d'avoir réexpliqué que l'énergie n'est pas une denrée commerciale comme les autres (surtout pour nos amis Teutons)
- que les valeurs, ce n'est pas juste sur des frontons de mairies et d'écoles.
Nos mœurs évoluent, elles reviennent vers les mœurs Grecques et Romaines pour repartir à moment donné vers autres chose. Ce genre de plainte est un reflexe de vieillard dans sa tête.
Le QI ne peut pas baisser, l'instruction oui. Ca touche la France et les USA pour des raisons diamétralement opposées et sur les couches de population les plus défavorisées. Je peux vous assurer que le reste de l'Occident (et associé) a un système éducatif solide (voir les classements PISA).
Une partie du monde refuse notre "modèle" pour un million de bonnes et mauvaises raisons. Pour être plus précis, les populations aimeraient souvent le modèle mais leur classe dirigeante le trouve un peu trop transparent (Venezuela, Iran, toute l'Afrique à une ou deux exceptions, ..)
Enfin les USA c'est le melting pot. L'influence Hispanique y est de plus en plus forte mais l'élite hispanique est parfaitement dans les valeurs US.
A l anonyme de 19h15; si comme moi vous avez 50 ans ou plus, n oubliez jamais une chose : Ce monde , c est nous qui l avons créé. La génération actuelle, c est nous qui lui avons ou pas, donné des valeurs. Donc avant de décrier, de condamner les générations qui devront affronter les problemes que nous leur laissons, avec les armes que nous leur avons données, prenez le temps de réfléchir.
SupprimerJe pense qu’il a bien plus de 50 ans, il parle comme un vieil aigri bien rance. Beaucoup de ce qu’il raconte est à vomir (pas tout hein, notamment le délire de la cancel culture, et le nivellement par la moyenne dans l’éducation, même si c’était déjà le cas quand j’étais au collège il y a 30 ans), mais au moins la forme est là, malgré la faute d’orthographe qui m’a sauté aux yeux. Bref pas très intéressant, largement hors-sujet, et répétitif (il nous balance son laïus dans presque tous les articles).
SupprimerAnonyme 19h15: Hitler aussi en 1940, pensais que les démocraties occidentales « dégénérées » allaient s’effondrer comme un fruit mûr… il le pensait encore fin 1941 quand il a déclaré la guerre aux USA, qu’il pensait trop avachis par la démocratie…
SupprimerTout comme le Japon militariste…
Il a fallu 3,5 années difficiles, mais les démocraties ont écrasé les états totalitaires et militaristes.
Pour l'anonyme de 19h15 : durant l'Occupation, la presse collabo accusait déjà la confusion entre les hommes et les femmes d'avoir été à l'origine de la défaite... On a vu la suite. Les sociétés ouvertes résistent bien mieux que ne le croit ceux qu'elles terrifient.
SupprimerLa cancel culture existe et est parfaitement délirante, mais reste un épiphénomène. C'est l'un des inconvénients de la démocratie de laisser s'exprimer des gens aux idées stupides. Mais la cancel culture n'est ni plus ni moins dangereuse que les opinions d'extrême-droite. Chez nous, tout le monde a le droit de contester ce genre d'imbécillités, ce qui n'est pas le cas dans les régimes totalitaires.
Supprimer@Anonyme 20:43
SupprimerCe thème de la France qui décline, de l'immigré, de l'etranger, du cosmopolitisme qui corrompent le pays, de l'esprit de jouissance qui affaibli les volontés à été le discours des ligues d'extrême droite avant la guerre et à été repris par le vieux Maréchal. Qui a jugé que la France devait expier ses crimes, se débarrasser des éléments indésirables... et qui a fini par collaborer avec le Diable lui meme.
Donc, on est clairement dans un discours de vieux reac d'extrême droite.
Affirmer que la cancel culture n'est ni plus ni moins dangereuse que les opinions d'extrême-droite est un raisonnement bien pauvre. Le déboulonnage de statues n'a à ma connaissance pas fait de victimes, tandis que les opinions d'extrême-droite ont - y compris dans ce pays - généré à de nombreuses reprises l'ignoble...
SupprimerPar ailleurs, le terme cancel culture est lui-même un non-sens : il ne s'agit ni d'une culture, et l'effacement qu'il est censé véhiculer se fait très rarement en pratique. Dans ses excès, le phénomène s'apparente au harcèlement, et, hors ces circonstances, à la liberté d'expression absolument nécessaire dans une société démocratique.
@Anonyme10 août 2022 à 19:15
SupprimerCitation :
"la chute du QI moyen et du niveau scolaire en général,"
Quelque chose me dit que cette guerre ne va pas faire monter le QI des Russes et par conséquent celui de ceux qui les soutiennent. Le troll pro-russe n'est pas connu pour sa finesse.
Il m'est avis que le QI de Poutine ne doit pas être à la hauteur de ses ambitions militaires.
Les résultats sont là ...
On peut d'ailleurs remarquer qu'avec leurs faibles moyens les Ukrainiens mènent cette guerre beaucoup plus intelligemment que les Russes.
Question de QI sans doute ...
À l'anonyme de 19h15: Donc si j'ai bien compris, le fait qu'on remette en question un passé esclavagiste et colonialiste - on peut discuter des déboulonnages de statues et plus généralement des formes, mais à l'origine c'est tout de même ça l'idée - et qu'on donne des droits aux LGBT+ devrait nous rendre l'armée de Poutine sympathique ?
SupprimerJe pense sincèrement qu'il faut vous faire aider; ça ne va pas aller en s'arrangeant. Vous risquez vraiment de finir malheureux, et fasciste de surcroit...
Je constate que la plupart de mes contradicteurs s'insrivent en droite ligne de la bien-pensance progressiste et de l'humanisme franc-mac, teintés d'un discours très "open society", très G. Sorros, qui se trouve être l'ennemi juré des nations historiquement constituée. Ce n'est pas la moindre de leur contradiction que de servir ce discours sur un blog militaire, dont la tradition (militaire, pas le blog) se voudrait un tant soit peu dans la défense du conservatisme, de la patrie et des intérêts nationaux. Le plus illustre Français du XXième siècle avait quant à lui parfaitement compris que l'intêret de la France était de consituer une Europe des nations allant de Brest à Vladivostock. Il ne se doutait pas en revanche que ses médiocres et ingrats successeurs se vautreraient dans le suivisme aveugle des mondialistes de tous bords, fossoyeurs du pays qui les a vus naître.
Supprimer@ Anonyme11 août 2022 à 00:41
Supprimermais vous lâchez la proie pour l'ombre vous ! vous n'avez rien conservé ! ni le climat ni la diversité et la survie des espèces ni l'économie ni la culture de la nation ni la pérennité des démocraties rien ! vous n'avez ni le sens des priorités ni l'humilité ni l'honnêteté intellectuelle pour tirer un bilan et vous réinventer. on vous montre la lune vous regardez le doigt.
la France crame avec tout ce que ça veut dire en terme économique baisse des recettes touristiques de la productivité j'en passe et des meilleures - c'est l'état qu'on pourra conserver si on s'arrache les tripes pour choper le train. il y en a pour 20-30 ans d'inertie climatique, et pour vous LGBT+ sont signes de décadence... avant toute chose si ça devait être le cas vous n'avez pas le sens des proportions ! si on survit au chaos on se posera la question... vous pensez le délabrement alors que vous êtes dedans... essayez au moins d'identifier ce qui pourrait vous tuer plutôt que ce qui vous gratte. est-ce que c'est vous qui irez polliniser ?
@anonyme du 11/08 à 00:41
Supprimer"bien pensance", "franc mac", "ennemi des nations", évocation des manes du général, "suivisme des mondialistes"... bon il manque juste "interlopes dégénérés" mais sinon, c'est très bien, tu as de beaux restes, dignes de ta production passée.
sois en fier, tu peux signer, Jean-Marie.
lademilune
A ce point je n'attends plus que le derapage antisemite de notre rance senile. Quel meprisable passeiste.
Supprimer@anonyme 00:41
SupprimerComme le disent vos contradicteurs, vous allez vous rendre très malheureux à raisonner comme cela. Si vraiment tout ce que vous énoncez vous déplaît (ce qui peut s'entendre), faites comme moi : barrez vous très loin au soleil et profitez en, vous verrez, quand on se baigne dans une eau transparente à 30°, sur une plage de sable blanc quasi déserte, une bière bien fraîche à la main, on oublie vite toutes ces turpitudes, et on retrouve le SOURIRE (attention toutefois, ça peut devenir addictif) !
@Mychkine :
On peut trouver très bien trouver insupportable le déboulonnage des statues, les conneries "woke", et par ailleurs détester Poutine et son armée.
@Chaudard...
Et dire qu'il y a quelques mois, je m'étais un peu vexé quand tu m'avais traité de réac (dans un post où tu prenais ma défense d'ailleurs), je suis maintenant rassuré car j'ai évité le "vieux" et "l'estrême-droite"...OUF ! LOL !
Sur ces quelques lignes complètement hors sujet (pas grand chose à rajouter à l'analyse très juste du Maître des lieux), je vous souhaite à tous une excellente journée.
Ben oui, la cancel culture est aussi dangereuse que les délires d'extrême-droite. Je le maintiens et le réaffirme. Ces gens ne se content pas de déboulonner des statues ; ils brûlent aussi des livres et interdisent des pièces ou des conférences. On doit vraiment attendre qu'ils aient plus de pouvoir et qu'ils s'en prennent physiquement à d'autres gens pour dénoncer le danger qu'ils représentent ?
SupprimerBien sûr que le terme de "cancel culture" est un oxymore. Ce genre d'idéologie putride développe généralement toute une terminologie orwellienne pour faire avancer sournoisement ses idées. La guerre commence d'abord dans le langage.
@Semper Fi
SupprimerMon message était juste un rappel historique sur l'extrême droite française. Pour remettre dans une perspective historique le message de notre Anonyme. C'est mon côté cuistre, désolé.
Je ne t'ai jamais considéré comme un maréchaliste aux idées rances comme lui. Sinon, je te l'aurais dit. Je pense que tu as un côté reactionnaire, mais j'essaie d'avoir le sens des nuances et je sais faire la différence.
Sur ce, profite bien de la mer, du soleil (mais reste a l'ombre des cocotiers, c'est pas bon pour la peau) et de ta biere ou de ton cocktail au nom improbable.
@Chaudard
SupprimerJ’avais bien compris mais je peux quand même te taquiner un peu.
Et en fait, je ne suis pas vraiment vexé, plutôt amusé (et j’assume mon côté un peu anarchiste de droite ... sans trop me prendre au sérieux). Est ce que la tournure que prend le monde occidental me plaît ? Bof pas trop ( mais il y a largement pire). Est ce que j’ai tendance à penser parfois que le progrès c’était mieux avant ? Sans doute. Est ce que j’ai conscience que ma façon de voir les choses est minoritaire ? Oui, mais je m’en fous, et beau joueur je laisse à la majorité raisonnable le soin de gérer l’affaire comme elle le souhaite... j’ai plein de trucs plus intéressants à faire que me battre pour changer le monde (et j’ai un peu passé l’âge).
Bon je te laisse, après avoir relu Moitessier, je relis Voyage au bout de la nuit...
La bise à toi et attention à la canicule (ici c’est l’hiver !)
PS : complètement d’accord avec Gus sur ce coup.
Petit point nuancé sur la cancel culture, mais vite faite parce que hors-sujet complet :
SupprimerOui il y a des courants idéologiques qui, deployant des idées indéfendables car dépourvues de cohérences internes (je veux dire, et pour prendre un exemple parmi d'autres, il y a une différence entre d'une part défendre le droit des personnes transsexuelles à vivre selon leur ressenti profond, ce que je fais depuis 25 ans et n'ai pas attendu les wokes pour cela, et d'autre part décréter que les différences sexuelles biologiques structurantes pour 99,99 % de l'humanité n'ont aucune réalité...) et portées par des gens qui n'ont pas la maturité pour accepter que leurs idées soient contredites par les faits, se radicalisent et deviennent de plus en plus violents. D'autant que ça se raccorde bien avec des mouvements politiques qui, pour se vivre comme progressistes, se caractérisent surtout par leur fascination pour la violence et/ou les tribuns charismatiques.
Oui, la tendance des gens qui peuplent ces courants à annuler le discours discordant, et à purger de leur rang toute personne sortant de la "ligne", ou qui pointerait leurs incohérences, est inquiétante. Car de l'annulation symbolique à l'annulation physique, le pas a toujours été rapidement franchi.
MAIS leur incohérence idéologique est telle, notamment "l'intersectionnalité", qu'elle s'effondre sous son propre poids dès qu'elle tente une traduction politique de ses préceptes. Cf. LFI qui, noyauté par ce genre de gugusses, s'est mis à faire le grand écart entre wokisme et compatibilité LGBT+, défense des courants les plus rétrogrades d'une certaine religion, le tout mâtiné de la fascination pour la testostérone, la sueur et la virilité des leaders fort en gueule de ce monde, tous blancs, mâles et âgés. Cohérence, cohérence.
Et au final, dans la réalité ils font du bruit dans les médias, sur Twitter, dans les centre-villes à déboulonner des statues, dans les grandes villes à élire des équipes municipales qui prennent des arrêtés débiles, mais ça reste très marginal dans la population. Dans ma campagne, personne n'en parle, personne ne les voit, y'a pas.
Dans les faits ces gugusses servent surtout d'épouvantails à d'autres courants idéologiques et politiques pour masquer leurs propres incohérences et impuissance. Rien de bien nouveau, rien de bien intéressant non plus.
TL
@TL Tres belle reflexion a laquelle j'adhere totalement ! Merci :-)
SupprimerJ'ai deux weepets sous les yeux, deux femelles. Enfin... Femelles, femelles... Selon le vétérinaire seulement. Parce qu'en pratique...
SupprimerLes weepets mâles et femelles sont très différents, et taille et en comportement. Et là, pas de doute l'une des deux est androgyne.
Conclusion : il y a une base neurophysiologique aux concepts LGBT qui fait partie de la vie elle-même. Le refuser c'est être hors des réalités.
Mais l'accepter n'excuse pas les exagérations idéologiques de tout bord.
Je pense que les ukrainiens n’ont absolument pas reçu assez d’armements lourds pour monter une véritable offensive.
RépondreSupprimer136 obusiers tractés M777 et quelques FH-70, moins de 100 obusiers automoteurs modernes, c’est beaucoup trop peu pour contre-battre l’énorme artillerie ruSSe.
Les véhicules blindés se limitent à 400 M113 antédiluviens, et 300 ou 400 MRAP, utiles mais pas dans le cadre d’une offensive mécanisée.
Enfin, il y a les 300 à 500 chars polonais et tchèques, suffisants pour remplacer leurs pertes, pas pour une offensive majeure.
Tout se passe comme si les occidentaux fournissaient pour le moment le strict nécessaire pour arrêter et user les ruSSes, mais pas pour une libération de l’Ukraine.
Reste à savoir ce qu’apportera le Lend-Lease, dont il se dit que les premiers matériels n’arriveront qu’en septembre - octobre.
Là est peut-être la clé.
Ah mais je ne crois pas que les Ukrainiens aient pour objectif de faire une attaque à l'ancienne. Leurs petites conquêtes de villages n'ont pour objectif que de faire patienter le public en attendant que leur stratégie de corrosion, si elle marche, ne fasse s'effondrer l'armée Russe au Sud comme elle a finit par craquer au Nord.
SupprimerJ’aimerais le croire mais je doute que ce soit suffisant…
SupprimerA Kvyv les ruSSes s’étaient mis dans une situation impossible avec d’immenses lignes de communication attaquées de tout côté, et des armées séparées de tout les côtés.
Je doute qu’ils lâchent comme ça Kherson, il va falloir aller les chercher à l’ouvre-boîte j’imagine
Effectivement ça paraît peu probable que les russes s'effondrent ou se retirent ... mais il suffit de pas grand chose, une petite percée, un petit encerclement ...
SupprimerDans l'ensemble les Ukrainiens ont l'initiative ce qui est déjà bien. Les russes sont maintenant condamnés à subir dans ce secteur jusqu'a qu' une solution, probablement politique, arrive.
je pense aussi que le but n'est pas de mettre une taule à une armée enragée mais de la dégouter de se battre, de la faire lâcher l'affaire ou qu'elle se cherche un autre ennemi...
Supprimerc'est une thérapie en quelque sorte la solution doit venir d'elle. ;)
c'est le FSB qui faudrait casser...
L'armée russe s est vue trop belle et trop puissante. A écouter les commentateurs russes, on est sur une offensive comme l Irak de 1991. En 1991, les alliés ont réalisés 110 000 sorties aériennes en 42 jours. Soit 2619 sorties journalieres pour 2285 tonnes de bombes par jour. Les russes semblent commodément oublier que l OTAN c est un PIB cumulé de 34 000 000 000 000 USD et la fédération de russie a un PIB de 1420 000 000 000 en 2021. Donc 2% du pib de l otan nous donne 680 milliards USD, c a d 40% du PIB de la fédération de russie. Ils ne sont plus, ou pas encore une puissance, et envahir un pays si l OTAN s y oppose est voué ) l échec.
Supprimerça me semble clair... Je ne comprends pas pourquoi ils continuent...
SupprimerEncore et toujours cet argument ridicule du PIB qui voudrait qu’un pays avec un PIB supérieur doit obligatoirement gagner une guerre. C’est totalement stupide.
SupprimerSans l’aide des USA, l’UE serait incapable de mener une guerre contre l’armée Russe (d’avant le 24 Février), sans matériel, sans soldats et sans munitions, malgré un PIB 10 fois supérieur.
@Anonyme
SupprimerNon, même les armées de l'UE seule pesaient déjà plus que la russie avant le 24 fevrier.
Le seul avantage de la Russie reposait sur sa défense aerienne.
Lien déjà donné : https://youtu.be/BT7j6xU-Fjo
Sur le papier. Mais, depuis, l'Europe a décidé de se réarmer et la Russie a montré qu'elle n'était qu'un tigre de papier, ou pas loin.
Donc, PIB superieur ou pas, votre démonstration ne tient pas debout.
D'autant plus que "sans l'aide des USA" ne signifie rien, puisque, précisément, l'Europe A l'aide des USA. Si ma tante en avait...
Ah, et le pont-barrage de Nova Khakova ressemble de plus en plus à du gruyère. Si ça continue, les 15 BTG du mauvais coté du Dnipro vont se retrouver encerclés, sans jamais que l'Ukraine aie fait un seul pas. Les véhicules les plus lourds, notamment les chars, ne peuvent déjà plus passer. De quoi préparer un basculement.
RépondreSupprimerLa précision des tirs est juste délirante.
SupprimerLes russes doivent être écoeurés.
Vidéo des dégâts : https://www-pravda-com-ua.translate.goog/news/2022/08/10/7362709/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
SupprimerIl reste le pont barrage qu’il est impossible de détruire. les Himars peuvent endommager un pont mais pas le détruire, pas assez de puissance explosive. D’ailleurs les véhicules légers circulent toujours sur le pont frappé hier.
SupprimerUn peu de bitume et ce sera réparé demain
@Anonyme 9:58 : un peu de bitume pour réparer des trous dans la structure d'un pont ? Ah ?
SupprimerDiscuté sur ce blog il y a 10-15 jours. Ce genre de structures tiennent par leur continuité. Si vous coupez la continuité de la structure (le béton avec son armature), tout le reste peut plier. Regarder bien les vidéos des frappes sur les ponts : c'est creux comme structure, pas plein.
Donc non, une fois structurellement fragilisé, ça ne se répare pas avec un peu de bitume, comme un nid de poule sur un chemin vicinal.
TL
"Il reste le pont barrage qu’il est impossible de détruire." Ils n'ont pas détruit le barrage, mais fragilisé le pont sur l'écluse juste avant. C'est ce que montre cette vidéo.
Supprimerhttps://mobile.twitter.com/Militarylandnet/status/1557262976989757440?cxt=HHwWgIC81aibwZwrAAAA
RépondreSupprimerVideo des dommages proches de la base de la VKS en Crimée. Je la reposte ici car sur l'autre fil mon lien n'est plus valable.
L'attaque de mardi contre une base de l'armée de l'air russe à Novofedorivka, en Crimée annexée, a été l'œuvre des forces spéciales ukrainiennes, a rapporté mercredi le journal américain Washington Post, citant un responsable ukrainien.
RépondreSupprimerLe cafard flytoxé
Des forces spéciales ? Ils auraient été sur place poser deux petites bombinettes et seraient repartis bien tranquillement ?
SupprimerJe veux bien que les russes ne soient pas réputés pour leur rigueur dans la sécurité de leur base, mais là ce serait le ponpon. Vous êtes sûr que ce n'est pas de l'enfumage pour masquer la vraie raison des explosions ?
En même temps, c'est vrai que personne nulle part n'a vu venir ou entendu passer le moindre projectile...
TL
Ce ne serait pas la première fois que les forces spéciales ukrainiennes réussissent une opération loin de la ligne de front (Belgorod par exemple) et a priori, les FAU n'ont trop peu de moyens en missiles pour frapper autant et si loin. Le raid aérien est donc une hypothèse qui pourrait tenir la route, faute de mieux ou d'informations supplémentaires...
SupprimerSurtout quand la Crimée est protégée par des S-300 gonflables !
SupprimerJe remets le lien tellement que j'y crois pas ...
https://twitter.com/Peace_Embassy_/status/1557488459908087811
Combien de temps une armee coupee sur ses arrieres et privee d'approvisionnents peut elle tenir? La situation des forces russes sur la rive droite du Dniepr n'est elle pas comparable a celle des forces francaises a Dien Bien Phu ou de la 6eme armee allemande a Stalingrad? Y a t il vraiment besoin d'une offensive ukrainienne?
RépondreSupprimerBonsoir,
SupprimerSi j'ai bien suivi, parmi les encerclés, il y a un bataillon de spetznats; ceux-là ne devraient pas avoir trop de mal à savoir revenir dans leurs lignes. Les autres - combien ? - passeront-ils par pertes et profits (surtout pertes) ?
Je me disais la même chose... cette poche mal ravitaillée peut tomber comme un fruit mur dans 2 mois avec un minimum de pression...
SupprimerPour Dien Bien Phu les viets ont lancé un assaut sur Béatrice puis sur les autres centres de résistance avec une supériorité numérique de un à quatre environ pour la globalité, mais de un à quinze pour chaque point d'appui, il y a donc bien eu bataille .
SupprimerPour Stalingrad sur la fin , la reddition de la poche n'étant plus une priorité et afin d'éviter les pertes inutiles , c'est l'artillerie et l'aviation qui firent le travail et les T34 qui le terminèrent.
Les trois situations ne sont pas comparables,les Français à Dien avaient suffisamment de nourriture, les Allemands n'avaient plus que la peau sur les os ( moins de 500 calories par jour) et pour l'instant les Russes ne sont pas dans ce dernier cas, alors oui, il vaut mieux attendre et les affamer, car le ravitaillement par parachutage et helicopteres ne sera pas possible .
Bonsoir,
SupprimerPour l'instant, nous sommes très loin d’un encerclement des Russes. Ce qui est compromis c’est une ligne logistique sûr et de grand débit pour une reprise de l’offensive russes vers Odessa. C’est déjà une vraie victoire opérationnelle.
Je dirais heureusement que ce n’est pas un vrai encerclement, car il reste beaucoup de civils dans la ville de Kherson et sa région. Affamer les Russes impliquerait d’affamer les civils.
Mais oui, il faut arrêter de rêver, les ruSSes ne sont pas, et ne seront pas affamés par 3 ponts coupés.
SupprimerLa zone tenue est vaste et pleine de ressources, et ne pas oublier que dans le pire des cas, ils seront plus ou moins dans une situation semblable à Stalingrad, où ils étaient dos à la Volga. Ça ne les a pas empêchés d’être ravitaillés dès mois, suffisamment pour tenir.
Il faut être réaliste : c’est bien de couper les ponts Parceque ça réduit leur logistique, mais ça n’empêchera pas de devoir aller les chercher en force pour les virer de là.
Ce qu'empêche ces ponts coupés, c'est un ravitaillement en matériel lourd et en munitions en quantité si le pont de Nova Kakhova est réellement infranchissable car au vu de la vidéo, c'est pas le cas.
SupprimerUn épuisement des ressources militaires pourrait conduire les russes, selon le niveau de soutien de leur état major, à quitter de leur propre chef leurs positions.
On en est pas là et ça dépendra de la volonté de l'armée ukrainienne de reprendre cette zone. Car pour le moment, ils s'attaquent essentiellement aux positions au sud du Dniepr.
Sur Telegram on voit passer des messages parlant d'affrontement inter-ethniques au sein de l'armée russe du côté de Kherson : un commandant tchéchène aurait été exécuté par des soldats bouriates .
SupprimerA confirmer
Les Ukrainiens peuvent aussi reussir a prendre les 2 ponts avec une grosse offensive (voire uniquement celui de Nova Kakhovka, celui de Kherson peut simplement etre détruit) sans forcement reprendre le reste du territoire, et laisser les russes se casser les dents a tenter de reprendre ces tetes de ponts.
SupprimerPourquoi pas aeroportée? ils ont fortement reduit les capacités de defense russes dans ce domaine, et clairement les ukrainiens sont tres methodiques dans leur approche, mais a un moment ils vont devoir prendre des risques.
Ils ont prouvé qu'ils sont capables d'empecher un franchissement de riviere de facon magistrale dans le Donbass, alors pour le Dniepr ca serait un jeu d'enfant par comparaison, avec les HIMARS en plus, et tout le renseignement qu'ils ont.
Re: Anonyme 10/02 22:54
Supprimer"ça n’empêchera pas de devoir aller les chercher en force pour les virer de là."
Si l'armée ukrainienne occupait (ou serait en passe d'occuper) la rive gauche (sud de Kherson) du Dniepr, quel serait l'état psychologique des troupes russes sur la rive droite ? Resteraient-elles à attendre la fin de la partie ?
De plus, l'armée ukrainienne pourrait pimenter le quotidien par des frappes ciblées de drones renseignés par des sources locales. Tout rassemblement militaire pourrait s'avérer périlleux.
D'autant que cela finirait par ce savoir dans la population russe, même si démenti par les télévisions russes.
Même sans offensive militaire ukrainienne, ce ne serait pas une situation durable.
Va falloir diminuer la précision des tirs, parce que si les tirs suivants passent par les trous faits par les précédents, ils ne servirontv à rien.
SupprimerComme l'Ukraine tentent de détruire les ponts contrôlés par l'armée russe qui mènent vers Kherson, la Russie pourrait faire de même et essayer de détruire tous les ponts contrôlés par les ukrainiens sur le Dniepr, ca permettrait de ralentir considérablement l'acheminement des armes occidentales vers le front du donbass. Ainsi l'armée russe pourrait plus rapidement prendre le reste du donbass.
RépondreSupprimerIl a été souvent noté ici et ailleurs que l'utilisation des missiles par les Russe n'était pas lisible. Elle doit avoir sa logique mais ils ont semblé sauter d'un objectif global (par exemple les chemins de fer, la logistique) à un autre sans avoir atteint le premier.
SupprimerSi on met de coté les saboteurs, toucher un pont ne parait pas si facile que ça. Il faut une précision diabolique pour faire les trous qu'on voit sur les vidéos. L'arsenal Russe actuellement utilisé n'est plus au mètre près.
Il faut d'ailleurs noter, sauf erreur de ma part, que la non explosion de l'aéroport de Crimée n'a pas entraîné de riposte tout azimut, alors que la non attaque du Moskva avait été suivie de représailles avec une intensification des tirs de missile.
beaucoup de ponts, plus beaucoup de missiles precis, il faut y aller a pied ou en avion, et dans lrs deux cas, les UK sauront faire payer un prix élevé, avant de remettre des ponts provisoires... Pour les russes, c'est difficile. Les UK ont trois ponts a maintenir hors de service en etant a moins de 50 km, et ils en sont a 4 ou 5 frappes sur chacun des ponts...Kherson restera un cas d'école
SupprimerFritz
On est pas sur le même niveau de précision a priori sur les tirs et surtout la portée n'est plus la même. Vu la précision des missiles balistiques et leur taux de foirage ils risquent de faire un barrage avec les obus avant d'avoir fait tomber le pont 😁
Supprimer@Tyler: excellente !
Supprimerla non explosion de la base de Crimée n'a pas été suivie de la même riposte en volée de missiles que la perte du Moskva, d'abord parce que ces missiles étaient tirés par des avions décollant de cette base?
Supprimervoire parce que c'est le stock de missiles qui a pris cher?
après il reste les sous marins, mais eux se demandent déjà depuis un moment quelle est la portée réelle d'un harpoon, son temps de vol, et combien de kalibr il est possible de tirer dans la fenêtre qui reste avant de retourner se planquer.
et la, tant que pas totalement certains qu'il ne s'agit pas de frappes ukr à longue portée, tout commandant de navire qui se respect recule d'autant que nécessaire pour ne pas rester à portée.
lademilune
On n’est pas sur le même ordre de grandeur ni sur la même efficacité. La portion sous contrôle russe est très large. Les ukrainiens ont le reste, avec des grandes villes comme Kiev ou Dniepr. Et plus beaucoup de munitions de précisions, ni de domination aérienne.
SupprimerFolker
lademilune
SupprimerLes missiles sont tirés de tupolev22 basé en russie, par la flotte de la mer noire et parfois de stations fixes en Crimée.
Moi aussi je m'attendais à un son et lumière. Il a eu lieu, mais c'était heureusement que l'orage.
Je ne me réjouie pas trop vite, ils aiment bien envoyer des missiles le week-end.
La dernière envolée a été détruite à 100% : 1 en mer, et 4 ou 5 par la DCA.
@Lademilune
SupprimerLes sous marin tirent leurs missiles en restant immergés à quelques mètres sous la surface. Un Harpoon ne peut pas vraiment les atteindre.
Seule une torpille serait une menace, lancée d'un avion, d'un hélico ou par un missile dédié type ASROC ou equivalent.
@alain H
Supprimeroui, zut, en voyant toutes ces belles épaves à géométrie variable, j'avais espéré que c'était des tu22 mais vu la taille, tout le monde semble d'accord pour n'y voir que des su24. faut que j'arrête de voir ce que je veux croire, c'est pas bon pour la réflexion.
@chef Chaudard
oui, je sais que les SNLE restent sous la surface. mais la, il s'agit de diesels électriques, donc je me demandais si ils avaient les même capacités. mais je veux bien vous croire.
et du coup, courage aux ukrainiens...
lademilune
prochaine étape, Izium, direct ou indirect (burluk, kupiansk, borova)? rive gauche du dniepr (melitopol, berdyansk)? va savoir...
RépondreSupprimerun chose sûre, la russie n'a plus de flotte, plus beaucoup d'aéronavale, une défens anti-aérienne en lambeaux, et une aviation d'assaut qui ne va bientôt plus oser sortir.
vu de loin, la puissance de l'artillerie russe commence à ressembler à celle de l'irak en 2003.
vu de près, si les troupes russes décident de dire à leurs officiers que ça suffit...
mes deux centimes de pensée positives intoxiquées par le SBU, évidemment
lademilune
Attention quand même avec l'optimisme : que les ukrainiens parviennent déjà à immobiliser les forces russes tient de l'exploit, compte tenu des vastes différences entres les deux armées et leurs deux économies au début de la guerre. Reconquérir le terrain perdu demandera énormément de temps et d'efforts supplémentaires, et ça demeure très très incertain.
SupprimerExactement ça, l’Ukraine fait des trous dans 3 ponts et ils ont gagné la guerre à coup sûr. Ce n’est plus de la pensée positive, c’est de l’aveuglement . Relisez l’article de M Goya, vous redescendrez de votre nuage
SupprimerBonjour, que pensez-vous de la coupure des ponts sur le Dnipro, est-ce que l'Ukraine pourra forcer les armées Russes a l'Ouest du Dnipro à se rendre? D'autre part, que pensez-vous d'une contre offensive vers Tokmak, est-ce que le terrain s'y prete? Cordialement
RépondreSupprimerBonsoir,
SupprimerIl faut garder à l’esprit que la situation est continuellement en évolution.
Pour l’instant on assiste à une longue séquence d’attaque des arrières russe. Après plusieurs semaines il apparait extrêmement méthodique.
• Matraquage des points logistique clé de tous le secteur sud. (Pont sur le Dniepr, gare de triage et maintenant la jonction avec la Crimée).
• Neutralisation des aérodromes du sud et hier en Crimée.
• Et bien sûr élimination de tous les dépôts de munition et de carburant identifié.
L’objectif d’un redémarrage de l’offensive russe en direction d’Odessa est devenu une chimère.
En revanche une opération de grand style ukrainien est pour l’instant peu crédible. La Russie dispose encore de trop d’artillerie et d’aviation d’assaut pour permettre de rouler en terrain ouvert.
On note quand même que le ratio d’artillerie observé est passé de 1/10 à 1/5 toujours en faveur des Russes.
Suite du feuilleton AI, le fondateur suédois se barre
RépondreSupprimer"Amnesty-rapport: - Amnesty-toppen trekker seg" https://www.dagbladet.no/nyheter/amnesty-toppen-trekker-seg/76848276
Amnesty International Poland craque :
RépondreSupprimer"Oświadczenie Amnesty International Polska nt. ustaleń dotyczących dokumentowania naruszeń prawa humanitarnego – Amnesty International" https://amnesty.org.pl/oswiadczenie-amnesty-international-polska-nt-ustalen-dotyczacych-dokumentowania-naruszen-prawa-humanitarnego/
"Le contexte est insuffisamment présenté et la responsabilité russe dans la guerre en Ukraine insuffisamment soulignée."
Supprimer"Ces erreurs ont empêché l'impact sur les droits humains qu'Amnesty International (AI) voulait obtenir avec cette communication. Certains acteurs clés, y compris les sections concernées, ont eu l'impression qu'ils n'avaient pas été correctement consultés ou exprimés dans le processus de rédaction de la communication. Nous pensons qu'en tant que mouvement mondial, nous sommes plus forts lorsque nous parlons d'une seule voix "
Traduction en direct
Cher M. GOYA, sans vouloir vous manquer de respect ce n'est pas parce que vous estimiez que les Russes devraient s’être emparés du couple Sloviansk-Kramatorsk d'ici la fin août que c'était réellement leur objectif et que ne pas avoir conquis ses deux villes signifie un échec ou l'épuisement de l'armée russe.
RépondreSupprimerCela me semble être des conclusions hâtives.
Avec la conquête complète de la RPL, renforcer en priorité le secteur de Kherson, incontestable point faible de l'armée russe avec les BTG libérés par la réduction du front semble logique.
Ensuite pourquoi s'épuiser à conquérir ces deux grandes villes qu'il faudra ensuite approvisionner alors que l'on peut les isoler en coupant les principales lignes de communications vers ses villes ?
Et si les 2 objectifs actuels des russes ne sont pas plutôt Kostiantynivka et Pokrovsk qui semblent être d'important carrefours routiers et ferroviaires ?
SupprimerY'a t'il des joueurs sur ce forum prêts à prendre le parti avec moi ?
Perdre l initiative, c est quand vous ne suivez plus votre propre plan parceque vous devez réagir aux actions de l ennemi. Renforcer Kherson, correspond a cela. Désormais, l armée russe n est plus en train de tenter d imposer son plan de bataille a l armée Ukrainienne, elle pare au plus pressé. Et toute la question actuelle est , est ce que l armée Ukrainienne a les moyens de prendre l initiative. Mais ce que vous dites Kiceca, est juste un non sens, la russie a annoncé son intention de conquérir les 2 pseudo-républiques du donbass. Tout ce qui l en distrait, n'est en fait pas un choix de sa part, mais bien une décision imposée par les Ukrainiens. Comme si l armée russe avait eu peur de s épuiser, les mecs ils ont piétiné pendant des jours devant Mariupol, et la ils ont peur de s épuiser, vous nous prenez pour des cons. Ils n y vont pas, parcequ ils n en ont pas les capacités, et ca vous fais bien bisquer.
SupprimerSi vous le dites... Nous verrons bien.
SupprimerEt si les 2 objectifs actuels des russes n'étaient pas plutôt Kostiantynivka et Pokrovsk qui semblent être d'important carrefours routiers et ferroviaires ?
SupprimerY'a t'il des joueurs sur ce forum prêts à prendre le pari avec moi ?
Ou peut être qu ils se préparent pour le tour de France, allez savoir.
Supprimer@jph10 août 2022 à 21:28 : c'est ce que vous dites qui est un non sens.
SupprimerSe fixer comme objectifs Kostiantynivka et Pokrovsk importants nœuds de communication plutôt que Sloviansk-Kramatorsk n'est sûrement pas renoncer à conquérir le Donbass.
A ce demander si, en dépit de votre sentiment de supériorité, de suffisance et de mépris que vous affichez à mon encontre, vous êtes capable de lire une carte et de comprendre quelque chose au conflit en cours.
@Keskidi
SupprimerIl n'y a pas besoin d'être grand stratege pour constater que, dans cette guerre, les Russes ont d'abord visé un pays, puis des grandes villes, puis des villes moyennes, puis des villages, puis... le jardin a Serhyi parce qu'il a une vue sur la route de Kramatorsk?
Autrement dit, ils jouent de plus en plus petit.
Et, personnellement, je ne crois pas que des petits gains mènent à de grands renversements stratégiques. Et je doute que les Russes y croient.
Comme indiqué, le plus probable est que l'armée russe tente de conserver l'initiative pour éviter que l'Ukraine la reprenne (Ce qui ne signifie pas que l'Ukraine est en mesure de la reprendre), la ou elle le peut, comme elle le peut.
"A ce demander si, en dépit de votre sentiment de supériorité, de suffisance et de mépris que vous affichez à mon encontre, vous êtes capable de lire une carte et de comprendre quelque chose au conflit en cours."
SupprimerMoi je suis bien incapable de lire une carte et je ne prétends pas comprendre grand-chose au conflit en cours sinon que la russie est un état terroriste, mais je vous réserve une grande partie de mon mépris.
De rien, c'est gratuit.
@Kiceca "vous êtes capable de lire une carte et de comprendre quelque chose au conflit en cours" : si on regarde une carte, la prise des deux villes que vous évoquez pourrait ressembler à une tentative d'encerclement de Sloviandk et Kramatorsk. Donc déjà votre pari est débile. Et surtout, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? De toute façon les Russes n'avancent quasiment plus dans ce secteur, en tout cas pas assez pour espérer faire quoi que ce soit d'efficace avant de se prendre une taule dans le sud.
Supprimer@Anonyme 21:56 : "Cesser de réagir, de lui répondre.
Cesser de faire des recherches, des rédactions, des argumentaires kilométriques pour lui apporter des preuves."
Sur le principe, vous avez raison. Mais vu qu'il ne fait que suivre les instructions de son commissaire politique, y répondre permets de désamorcer la propagande du moment, ne serait-ce que pour les visiteurs de passage la tête encore pleine de leur dernier passage sur Facebook. Ce n'est pas totalement inutile.
TL
L'avantage c'est que vu qu'il n'y a pas d'objectif clair pour la Russie, on peut changer d'objectif sans jamais perdre la face ;)
SupprimerQui sait peut-être que le naufrage du Moskva, la destructions de vieux tanks ainsi qu'une partie de l'aviation est une technique pour ne pas devoir payer le recyclage de ces unités.
@jph : si on suit votre raisonnement, on peut l’appliquer aux ukrainiens. Cela fait des mois qu’ils annoncent une grande offensive sur Kherson. S’ils ne l’a font pas c’est qu’ils n’en ont pas les moyens. Ils ont donc perdu l’initiative, et ils sont en train de s’effondrer. Mais c’est marrant, ce genre de raisonnement est à sens unique.
Supprimer@Anonyme 10:12
SupprimerNon, la Russie, en tant qu'attaquant, DOIT avoir l'initiative. Ils ne pourront pas gagner s'ils n'attaquent pas. C'est la base. S'ils ne le font pas, c'est qu'ils ne peuvent pas.
Le défenseur a, lui, le choix de défendre ou contre attaquer. Choisir une option ou l'autre ne dit rien de l'état de ses forces, juste que l'option qu'il choisit correspond mieux à ses buts de guerre et ses moyens.
Comment faire comprendre à Kiceka la différence entre "conclusions" et "hypothèse" ?
RépondreSupprimerVous vous croyez intelligent et supérieur avec vos remarques stupides ?
SupprimerComment faire ?
SupprimerCesser de réagir, de lui répondre.
Cesser de faire des recherches, des rédactions, des argumentaires kilométriques pour lui apporter des preuves.
Cessee de croire qu'il cherche à comprendre, à savoir.
Cessee de lui offrir gratos votre temps, vos efforts.
Cesser de croire qu'il a besoin d'éclaircissements.
Il n'en a rien à battre de tout ça.
De toute façon, il changera de sujet.
Là, il vous lance une nouvelle baballe. Allez, courez, rapportez.
Il ne parle plus de la responsabilité de l"Ukraine en 1986, vous avez remarqué ?
Y en a qui pensent qu'il est payé à la ligne. Et au nombre de réactions de dégoût provoquées.
Y en a qui pensent que ça le fait jouir.
Dans les deux cas, on lui répondant, vous lui donnez un coup de main. Navré pour cette expression douteuse.
On peut aussi le traiter d'homoncule étronoïde... C'est plus drôle et plus défoulant.
SupprimerQu'il est drôle de voir tout ce petit monde qui pratique l'entresoi de réagir de la sorte à mes propos sarcastiques. On croirait assister à une discussion entre ivrognes aux comptoirs d'un café.
SupprimerEt en plus ils se croient intelligents.
pour info ...
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/kiceca13/status/1527558475353661440
MDR
SupprimerTadam ! à l'heure où j'écris ce message kiceca13 a supprimé son compte twitter ... mais j'ai gardé quelques traces au cas où ...
SupprimerMais quelle surprise d'apprendre qu'il est fan de cet autre etron qu'est Melenchon.
SupprimerEt de l'OM !
SupprimerPas de surprise par contre dans tous les forums où il intervient il fait toujours preuve de sa grande finesse d'analyse, d'une modestie incroyable et du même respect des intervenants qu'ici ...
@Anonyme11 août 2022 à 07:38 : visiblement dans le service "France" du SBU on a quelques problèmes avec la compréhension des subtilités de la langue Française.
SupprimerQuand au Kiceca69 qui se croit malin a pister les gens sur internet, qu'il ne se prive pas de nous présenter les quelques traces.
Vraiment pas malin l'agent "Kiceca69" du SBU alors qu'il aurait été si facile de pister tranquillement le troll russe que je suis.... C'est tellement simple de fermer un compte twitter et d'en ouvrir un autre.
SupprimerOn ne vous a jamais dit que la curiosité était un vilain défaut ?
Probable qu'avec Poutine nous soyons plus dans la logique du commandement allemand de 45 que de celui de 18: Les wunderwaffen plus ou moins crédibles ont été nombreuses à être présentées ces dernières années, avant même ce conflit en germe. Dans les 2 cas, un stratège s'auto estimant de haute volée mais que les faits ramènent bien bas est à la manœuvre: Les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. S'ils se réalisent ici beaucoup plus tôt, la Russie riche en matières premières n'aura cependant pas le problème du carburant et des frappes de ses raffineries et industries, puissance nucléaire oblige: C'est la ressource humaine qui sera la limite probable à ce conflit, des deux côtés d'ailleurs.
RépondreSupprimerA lire ce nouveau billet du C° Goya, je le trouve bien pessimiste.
RépondreSupprimerC'est pourtant parfaitement pertinent mais sur cette base, on nous aurait dit il y a 2 mois que l'offensive à l'est était un peu "calmée" (rappelons nous les medias quand les Russes ont entamé la 2° partie de l'affaire) et que le sud avec la Crimée serait sous les coups des Ukrainiens, "on" serait passé pour un aimable optimiste.
On entend parler de volontaires nord-coréens, de satellites iraniens, de soldats bouriates, on ne parle plus de la flotte de la mer du nord, et maintenant les Russes empilent les forces pour barrer la Crimée, sans parler du chantage à la centrale nucléaire.
J'entends bien qu'il n'y a pas assez d'artillerie/de blindés pour faire une contre-offensive "normale", mais est-ce le but ? C'est juste une question (vous y répondez ici et là : pas forcément)
Bref je comprends le raisonnement du chef sur la lente transformation des armées à terme pendant qu'on se regarde, que tout cela est encore bien aléatoire, mais je trouve que les événements vont un peu vite pour les Méchants d'en face, d'autant que les Américains sont en train de pousser le bouchon pour voir jusqu'où aller entre les roquettes himars "300km", les Harm, je suppose le renseignement complètement à tombeau ouvert, un jour pourquoi pas les F16, qui finiront par figurer dans la panoplie - et l'argent tous les jours - il vaudrait mieux en finir avant 2024 et l'éventuel retour de l'Autre Perruquisitionné -.
Donc un sentiment fondé juste sur le ressenti des événements - j'avais oublié aussi le grand thème du blog, l'imagination - de + en +déclinante- des amis de Poutine ici.
C'est un peu comme dans les élections : ya un moment, on sent que le vent tourne et que quelque chose cristallise. Mais bon, ça reste du ressenti et bien loin des analyses de notre colonel -on attend quand même un billet sur la situation sur le terrain, étant accroc, c'est long !
Et merci M.Goya.
Ibuse
La mer Noire hein !
SupprimerIbuse
Ne pas perdre de vue que, si l'Ukraine joue sa survie, pour la Russie ce n'est qu'une "opération speciale".
SupprimerSi les premiers n'ont pas vraiment d'autre choix que se battre jusqu'au bout, pour les seconds, même un gain mineur suffira à déclarer la victoire.
Autrement dit, la décision ne passera pas forcément par une reconquête des territoires occupes par les ukrainiens. La simple lassitude, le manque de moyens, le simple cout de l'affaire peuvent finir par dégoûter les assaillants.
Même si, jusqu'à présent, Palpoutine n'a pas montré un comportement tres rationnel (n'importe quel chef rationnel aurait lâché l'affaire dès que les offensives sur Kyiv et autres etaient enlisées, soit au bout de quelques jours seulement)
Je sais, je l'ai déjà dit, je radote...
@Chaudard...
SupprimerNon... n'importe quel chef russe rationnel (mais un peu taquin et retord) aurait évité d'envahir l'Ukraine pour de vrai et aurait continuer de faire faire des tas de manoeuvres à son armée (du bon côté de la frontière), afin de maintenir l'illusion, faire ch.... - pardon enrager - les occidentaux, tout en leur vendant moults hydrocarbures (il aurait même eu Nord Stream 2). En la jouant finaude, il aurait pu avoir gain de cause au Dombass, en la jouant "super chouineur" à l'ONU (sur le ton "personne respecte les accords de Minsk, c'est pas juste"). Il aurait même pu aller jusqu'à demander le déploiement de casques bleus au Dombass, et là ça aurait bien fait chier pas mal de monde en occident ! Bref trop con ce Poutine !
La question clé est combien d'hommes la Russie peut-elle encore recruter sans passer par la mobilisation totale (ce qui serait une catastrophe politico-économique pour Poutine) ? Pour moi, il peut encore en mobiliser 70.000 grand maximum (et encore j'ai des doutes). En prenant les estimations prudentes du renseignements US et UK, ces renforts seraient consommés en environ 5 mois à la cadence actuelle. Sachant que ces forces n'existent pas, ne sont pas entrainés, non plus du matériel récent à dispositions, elles ne pourront qu'arriver au compte-goutte sur la ligne de front et suffiront à peine à remplacer les pertes. Dès lors, on ne peut que s'attendre à une rapide diminution de la capacité de combat russe avant la fin de l'année. L'autre grosse question : où en sont les Ukrainiens ? Ca c'est beaucoup plus dur a déterminer car on a pas encore vu grand chose de la fameuse armée d'un million d'hommes que les ukrainiens sont censés entrainer depuis 5 mois.
RépondreSupprimerA ce sujet, l'Institute for the Study of War (understandingwar.org) publie quotidiennement un bulletin qui évoque (entre autres) l'évolution des efforts de mobilisations "molles" en Russie. A les lire, on est probablement sur une mobilisation plus importante que 70.000 personnes (ils évoquaient récemment que la mobilisation de l'équivalent d'environ 3 armées russes, soit 60.000 personnes, allaient vraisemblablement déjà être atteint, en un peu plus d'un mois de mobilisation, tout en estimant que ce résultat n'est pas de nature à avoir un impact significatif sur la conduite de la guerre).
SupprimerCette question conduit d'ailleurs à d'importantes tensions ethniques et politiques au sein de la Fédération de Russie, notamment parce que les minorités ethniques se rendent compte que les autorités préfèrent les envoyer au casse-pipe. A ce sujet, je peux éventuellement vous recommander la lecture du blog de Paul Globle qui a d'intéressantes perspectives sur ce sujet : http://windowoneurasia2.blogspot.com/.
Je vais sans doute dire quelque chose de debile mais je me lance. Au début l’occident (les usa) ne devaient livrer que des armes défensives (javelins-stinger etc…) puis est arrivé l’artillerie (777, casaer etc…), puis les fameux mlrs qui eux faute d’avoir réellement changer la guerre semblent l’avoir fixée. Que se passerait il si on passe à la suite du genre des missiles de croisières types tomahawk (je me rappel d’un général us qui en avril indiquait qu’il pourrait lever le siège de marioupole avec 30 de ces missiles)? Je laisse les experts me répondront car je suis loin de disposer de votre expertise. Bien à vous
RépondreSupprimerLe tomahawk il faut pouvoir le lancer.
SupprimerMais surtout symboliquement c'est une déclaration de guerre vu l'engin.
Ok, mais admettons que cela se fasse. Peut on parler d’un game changer? Surtout au moment où les russes semblent être à court de ce type d’engins…
SupprimerJe ne sais pas qui est ce général, mais il me semble bien optimiste.
SupprimerLa Russie a consommé 3000 missiles guidés équivalents sans parvenir à un aussi grandiose résultat.
C'est, en fait, la faiblesse du missile. Un missile ne peut traiter qu'une cible. Et, même en sélectionnant 3000 cibles, c'est insuffisant pour obtenir un resultat strategique. Sans compter les ratés et ceux qui sont descendus.
Rien que dans une grande ville, entre les points de rassemblement des troupes, les voies de communication, les dépôts divers, on doit arriver à 3000 missiles nécessaires assez facilement. Alors sur un pays...
Le game changer, déjà, c'est L'himars, après le Javelin. Et en tout cas vu les prétentions de la Russie,le but est atteint : enlisement etc...
SupprimerCombien en faut il pour neutraliser un aérodrome militaire par exemple?
SupprimerLe but semble effectivement atteint sur 3 points 1. Un enlisement puissance 100bde ce que les soviétiques ont subit en Afghanistan 2. Un saignement de l’armée russe que même un américain ayant vécu la guerre froide n’osait espérer 3. Un gigantesque showroom de l’armement US en temps réel. 4. Un renforcement de l’OTAN et tout ça …. Sans perdre un homme…
SupprimerIl ne faut pas les engager trop tôt. Les tomahawk sont quand même des vieux clous, et les DCA de l'ère soviétique sont capables de les abattre. Les chasseur aussi. Donc il faut d'abord exterminer a DCA (une lourde tâche, c'est immense, la DCA Russe, mais les HARM sont là pour ça, en espérant qu'un grand nombre aie été livré). Puis il faut faire reculer la chasse (bon, ça, après la frappe sur la Crimée, ça risque de se faire). Enfin, il faut de la guerre électronique, je ne suis pas spécialiste, je ne connais pas les détails. Il se dit qu'un F-35 seul serait parfait dans le rôle. Mais bon, un F-35 ukrainien, ce n'est pas pour tout de suite.
SupprimerEt il faut des cibles. Les Tomahawk, ça tape de la cible fixe. La méthode Saki me semble bonne : on vise les dépôts de munitions et/ou de carburant, et on laisse la cible faire un boum qui détruit tout le reste. Mais il ne serait pas surprenant de voir les Russes s'adapter.
Dit autrement, d'ici 6-8 semaines, ça peut commencer à devenir sympa, quand les HARM auront fat le ménage, et qu'éventuellement d'autres frappes (ou sabotages???) comme celle de Saki auront secoué la chasse.
@Anonyme 22:47 : Sans être plus spécialiste que vous, il me semble à force de lire les intervenants ici et ailleurs qu'il n'existe pas d'arme miracle. C'est-à-dire qu'une arme ne vaut que par l'usage qu'on peut en faire, et la façon dont on peut en exploiter les effets. Pour l'usage, les ukrainiens ont d'assez bons renseignements et démontré suffisamment d'intelligence tactique et stratégique pour utiliser efficacement les armes qu'on leur fourni (c'est sans doute pour ça que les pays de l'OTAN hésitent de moins en moins à leur confier des armes de plus en plus puissantes et nombreuses, les ukrainiens semblent avoir gagné la bataille de la confiance - il semblerait bien que même la fourniture d'ATACMS soit dans les tuyaux, on parle de F16 aussi). Pour l'exploitation des effets, c'est plus compliqué, il faut une force terrestre d'une masse suffisante et assez avancé en expérience et en entraînement pour prendre et occuper le terrain préparé par les frappes. Et là on est, sauf erreur, dans la grande inconnue actuelle côté ukrainien. Et côté russe aussi, entre le nombre de soldats russes, le nombre effectivement sur le terrain, le nombre apte à être soldats, le nombre prêt à se battre contre les ukrainiens, le nombre pas loin de se battre avec le reste de l'armée russe... c'est une équation avec pas mal d'inconnues, et les suppositions et rumeurs sont nombreuses.
SupprimerBref, à mon avis il n'y a pas vraiment de limite absolue aux armes que les ukrainiens pourraient obtenir, du moment qu'elles correspondent à un besoin opérationnel précis. Ça ne veut pas dire que ça aura un effet à terme, si la base de la base d'une armée - le fantassin, avec ses tripes, son drone, son manpad et son petit fusil - n'est pas disponible et opérationnelle en nombre. Évidemment plus les ukrainiens parviennent à éroder, affaiblir et démoraliser les troupes adverses, et moins la masse nécessaire est importante de leur côté, surtout que l'essentiel des terrains repris ne devraient pas présenter une population hostile...
Ce qui est sûr, c'est qu'aucune arme ne suffit en elle-même à assurer la victoire. Par exemple les Himars sont utiles, mais ils n'empêchent pas les unités russes d'êtres toujours sur le terrain. Et le blocus parfait d'une zone de 5000 km2, pendant des mois, sans que l'ennemi ne finisse par trouver une parade aux Himars, je n'y crois pas. Donc il faut trouver un moyen d'exploiter la situation créée par les Himars, par exemple en profitant de l'affaiblissement des unités du front pour taper plus en profondeur, pour dégager certaines de ses propres unités pour aller exploiter une zone plus dégarnie sur un autre front pas trop loin qui se retrouverait isolé du fait de ses frappes plus en profondeur... j'dis ça au hasard...
Pardon pour le pavé. Me suis oublié.
TL
Aucun soucis, merci pour vos éclairages à tous!
SupprimerCe que l'on voit, c'est que l'Ukraine applique depuis quelques semaines dans le sud, la doctrine militaire habituelle. Ce que ne fait pas la Russie.
SupprimerOn abat la DCA, on abat les aéronefs, les noeuds logistiques.
Logiquement dans quelques semaines, on va voir l'aviation ukrainienne monter en puissance et venir taper les positions russes dans le sud.
Quelle aviation ukrainienne ?
SupprimerAnonyme 11 août 2022 à 10:20
SupprimerCelle qui a été déclarée détruite 3 fois par les russes, mais continue de voler au dessus d'Odesa (entre autre - et j'en ai vu un en rase motte la semaine dernière)
@TL
Supprimeril y a bien des armes miracles mais c'est Hitler qui les a ! :D
( depuis les autres ils font sans ! ) :)
Sur ces images on peut comptabiliser 16 avions détruits sur l'aéroport bombardé en Crimée : https://twitter.com/OSINTua/status/1557440576806608897
RépondreSupprimerle cafard flytoxé
Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi, après des mois de guerre et déjà plusieurs surprises de ce genre, les Russes n'ont toujours pas eu l'idée d'au moins planquer leurs avions sous des hangars, qu'on ne puisse pas savoir trop facilement s'ils sont là ou pas ?
SupprimerTL
@ TL
Supprimerjusqu'à quel pourcentage de mort certaine les gens acceptent de se battre ?
il y avait eu aussi ces jolis hélicos bien rangés il y a quelques temps. si manpad aidant tu es sûr que l'aeronef sera détruit autant qu'il le soit sans toi... je ne doute pas que les pilotes aiment voler - crever comme des mouches certainement moins. dans un système où il n'y a pas de respect ni des hommes ni choses où le mensonge est l'air qu'on respire peut-être qu'il existe un semblant de l'engagement.
après tout, toute cette boucherie toute cette souffrance ça repose sur la volonté d'un seul homme.
sans sa confiscation du pouvoir rien de tout ça ne serait advenu... il n'en reste pas moins qu'on a qu'une vie avec la valeur que chacun on lui donne...
Anonyme 23:50
SupprimerLe gros boum a eu lieu 200+ km derrière la ligne de front, là où les russes se sentent intouchables, particulièrement en Crimée.
D'où les avions sagement alignés en plein air... d'ailleurs on a toujours pas idée de qui s'est passé ; l'hypothèse la plus reprise ( mais non confirmée ) c'est un missile balistique modifié
A la vue des cratères à la place des bâtiments, sauf à faire du 100% sur les missiles, il me semble plus probable qu'il s'agisse de bombes programmées pour sauter à la même heure: sabotage de résistants ou commandos, on ne sait pas.
SupprimerCa expliquerait aussi pourquoi l'Ukraine maintient le flou artistique sur l'origine des dégats : pour protéger les saboteurs qui auraient fait ça
SupprimerPour le Moskva ils ne s'étaient pas gênés pour expliquer comment il avait été coulé
Sur ces images satellites, il est possible d'observer des cratères aux endroits où les soldats russes ont laissé tomber des cigarettes au sol (traduction du tweet) https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1557454195808141315
RépondreSupprimerle cafard flytoxé
Bon ben ça élimine l'hypothèse d'un coup des forces spéciales, non ?
SupprimerQuel genre de roquette ou de missile peut faire un aussi gros cratère et provoquer une telle onde de choc ?
TL
Ah, je viens de comprendre que par "forces spéciales" on ne désigne pas que des forces terrestres ou aéromobiles, mais aussi des forces équipées d'helicos ou d'avions... Oubliez ma remarque, alors.
Supprimerle game changer a déjà été donné aux ukrainiens depuis quelques temps maintenant ( avant 2014 j'imagine ) ; c'est les renseignements US
RépondreSupprimerTant que les troupes russes ne reculeront pas il y aura toujours des soufifres de Poutine pour nous expliquer que tout se passe comme prévu et que vous allez voir ce que vous allez voir....
RépondreSupprimerLe jour où les troupes russes reculeront significativement, le plan bien huilé, il faudra le vendre aux mères des soldats russes morts ou estropiés au combat.... ça m'étonnerai que, même bien huilé, ça passe comme papa dans maman.... ça sera la fin du conscensus en Russie.... et les fissures dans la société russes vont devenir fractures...
Analyse de Mick Ryan sur les conséquences de l'attaque sur la base aérienne en Crimée, une quinzaine de tweet intéressants : https://twitter.com/WarintheFuture/status/1557490755954167808
RépondreSupprimerLe cafard flytoxé
@Cafard : Merci pour ce partage, très intéressant. J'en retiens entre autres que les russes en sont désormais à devoir arbitrer l'allocation de leurs ressources entre la Biélorussie, le front Est, la région de Kherson, la région de Zaporijie, *ET* désormais renforcer la défense de la Crimee, et que les Ukrainiens s'arrangent pour se situer au milieu de tout ça, isoler méthodiquement ces zones, détruire tout ce qu'ils peuvent comme stocks russes, pour faire de la logistique et des relèves en personnel un cauchemar permanent pour les russes. Les ukrainiens jouent à fond sur l'incapacité des russes à se choisir des objectifs clairs et à prioriser leurs efforts. Ils les font courir dans tous les sens, et leur démontre que quel que soit l'endroit où ils s'installent, quel que soit le matériel qu'ils y mettent en oeuvre pour le protéger, il sera détruit. Ça ne résoud pas le problème des fonds de tiroir infinis des stocks russes (quoique, si à un moment ils n'arrivent plus sur le terrain...), ça ne suffit pas à provoquer la déroute des premières, 2des, 3e lignes dans les tranchées (même si moralement ça doit pas les aider, et puis les munitions doivent commencer à parvenir par à-coup), ça ne signifie pas en soi que les ukrainiens parviendront à monter cette fameuse armée de 700.000 soldats, mais enfin les gars de l'EM russe doivent bien avoir envie de pleurer en regardant la carte.
SupprimerJ'ai un biais énorme, je l'admets, mais le sang-froid et la méthode avec lesquels les ukrainiens ont organisé leur défense, alors même qu'il y a 5 mois tout était parti pour finir dans un chaos sans nom, est admirable.
TL
À ce stade où les munitions et les hommes se font rares, la guerre est surtout psychologique.
RépondreSupprimerLa terreur et l'horreur des premiers mois n'ont pas fonctionnées, les ukrainiens ont résisté et les russes le savent.
Du Moskva à l'atteinte de la crimée, les victoires symboliques des Ukrainiens sont un poison lent et continu pour les russes. Ils sont face à un ennemi qu'ils ne peuvent briser psychologiquement, qui disposent d'armes de plus en plus modernes et supérieures, et qui attaquent sans que cela ait été anticipé dès positions stratégiques (ponts, stocks etc.)
La dynamique à bien changée, et en faveur des ukrainiens. Pendant ce temps, l'économie russe souffre, les combattants s'épuisent, et la perspective de pertes de territoires plus que de gains in fusent les esprits (l'intervention de Zelensky va dans ce sens, guerre psychologique avant tout).
À ce stade je crois qu'il faut redouter un coup d'éclat des russes qui chercheraient à reprendre la domination psychologique du conflit.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerLa destruction d'une ligne haute tension sur le site de la centrale de Zaporijia est une tentative de reprendre la main.
SupprimerC'est un avertissement aux occidentaux: La Russie n'admettra pas d'être défaite, elle est prête à employer tous les moyens pour l'éviter. Le doute, hélas est permis. L’incertitude créée pourrait tempérer le soutien occidental.
Bonjour, en réalité les coup d'éclat russe non cesser depuis le début du conflits, malheureusements pour le moment la plupart vise à miner le moral ukrainien par des actions sanguinaires et violentes et on surtout augmentée la résolution des Ukrainiens à se battre et ne rien lacher citons boutcha, prison qui à bruler, villes détruites... à opposer au actions d'éclats Ukrainiennes frappent en térritoir russe ou en crimée, moscova, reprise de l'iles au serpents... qui ont surtou galvaniser leur esprit de résistant et fait états de leur détérminations. Mais bon niveau propagande les ukrainiens dominent largements les russes dans ce conflit alors cette lecture est certainement biaisée. A première vue les armées semblent qu'en même sacrément enliser et si l'un des deux belligérants ne sort pas un joker de ses manches cela pourrai ne pas évoluer militairement dans un avenir proche. J'espère personnellement que la surprise viendra des Ukrainiens! Mais bon, il est quand même peu probable qu'ils nous jouent le jour le plus long avec des milliers de navires sortie du chapeau ou presque... Mais comme le dit si bien le colonel Goya tant qu'une possibilité de victoire existe, la guerre continue et l'incertitude qu'en à son dénouement demeure avec malheureusement la poursuite des horreurs qui vont avec... Salutation, Ludovic Melin.
SupprimerLes russes, compte tenu de la raréfaction de leurs forces et de la pression croissante des ukrainiens, pourraient limiter leur objectif à une consolidation de leur présence à l’est du Dniepr.
RépondreSupprimerL’organisation de pseudo referendum approuvant l’annexion des terres conquises, permettrait de les sanctuariser en les plaçant sous le bouclier de l’arme nucléaire, conforment à la doctrine d’emploi russe qui légitime son usage pour la défense du territoire national.
Dans cette hypothèse, la reconquête ukrainienne deviendrait impossible et le soutien occidental très prudent, compte tenu d’un risque nucléaire devenu substantiel.
Poutine pourrait alors se prévaloir du sauvetage des populations russophiles d’Ukraine et d’un gain territorial significatif. Les pertes humaines et l’effondrement de l’économie russe, coupée du monde occidental, seraient bien entendu soigneusement camouflés.
Non. Les USA (et d'autres) ont plusieurs fois déclaré que le soutien à l'Ukraine ne s'arrêtera que lorsque les ukrainiens auront reconquis TOUT leur territoire.
SupprimerEt je ferai remarquer que pour les russes, la Crimée leur appartient. Même si l'Ukraine ne revendique pas les explosions de mardi, personne n'est dupe.
Les orcs vont prendre cher.
https://www-understandingwar-org.translate.goog/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-august-10?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
RépondreSupprimerPoints clés à retenir
Les responsables russes restent confus quant à l'attaque du 9 août contre la base aérienne de Saki en Crimée occupée par la Russie, à plus de 225 km derrière les lignes russes, qui a détruit au moins huit avions russes et plusieurs bâtiments.
Les plans changeants du Kremlin suggèrent que les forces d'occupation sont les plus susceptibles d'avancer la date des référendums d'annexion en Ukraine occupée. L'annexion rend plus difficile d'imaginer un règlement négocié de la guerre à des conditions que l'Ukraine ou l'Occident pourraient accepter, ce qui démontre que le Kremlin n'est fondamentalement pas sérieux quant à la fin de la guerre à des conditions autres qu'une reddition ukrainienne.
L'Iran aurait commencé à entraîner les forces russes sur les systèmes de drones iraniens ces dernières semaines, démontrant l'approfondissement de la coopération militaire entre l'Iran et la Russie.
Les forces russes ont mené des attaques au sol à l'ouest d'Izyum.
Les forces russes ont poursuivi des assauts terrestres limités au nord-est et à l'ouest de Bakhmut et ont probablement réalisé des gains marginaux dans ces zones.
Les forces russes ont réalisé des gains marginaux au nord-ouest de la ville de Donetsk et poursuivent leurs tentatives de pousser vers le nord-ouest à partir des positions actuelles à la périphérie de la ville de Donetsk.
Les forces russes ont mené plusieurs offensives infructueuses au nord et au nord-est de la ville de Kharkiv.
Les forces russes ont mené une opération de reconnaissance en force infructueuse dans le nord-ouest de l'oblast de Kherson
L'oblast russe d'Orel formerait un bataillon de volontaires.
Une question qui me turlupine et qui n'est jamais abordée : comment font les ukrainiens pour assurer le soutien logistique de tout le matériel disparate (différentes générations, différents standards de munitions, différentes nationalités, etc...) qu'on leur a refilé ? Je reste perplexe... soit ils y arrivent (et là je suis admiratif), soit ça marche (très) moyennement (et là je ne serais pas vraiment surpris), mais je suis surpris qu'il y ait aucun élément à ce sujet (mais j'ai peut-être mal cherché aussi).
RépondreSupprimerOn ne sait même pas où ce materiel est passé. Pas de M113 détruit, meme pas de photo, par exemple, alors qu'ils en ont reçu un bon nombre.
SupprimerJ'imagine qu'ils font comme les Allemands durant la dernière guerre, qui réutilisaient tout ce qui avait un moteur, camions italiens et francais, chars tcheques et francais: le materiel est distribué par unités. Telle division est formée sur le materiel en question et reçoit les pièces détachées qui vont bien, la logistique traçant l'équipement et la position de chaque unité.
Pas super efficient, mais faisable, comme ça a été prouvé.
De plus en pls intéressant : l'attaque d'une base russe en Biélorussie
RépondreSupprimer"Зябровка взрывы – В Беларуси неспокойно на аэродроме с российской техникой" https://zn.ua/amp/WORLD/v-rajone-rossijskoho-aerodroma-zjabrovka-v-belarusi-slyshny-vzryvy-smi.html
https://zn-ua.translate.goog/amp/WORLD/v-rajone-rossijskoho-aerodroma-zjabrovka-v-belarusi-slyshny-vzryvy-smi.html?_x_tr_sl=ru&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Supprimermerci pour l'article, je me permets de mettre la traduction
Il semble que l'endroit s'appelle Zubrovka. Je crois deviner la cause de cet incident.
Supprimeraccident
SupprimerIl y a un bruit qui court selon lequel les Ukrainiens prevoieraient de réarmer leurs drones avec des paquets de cigarettes...
SupprimerEt Moscou :
Supprimerhttps://twitter.com/bayraktar_1love/status/1557620918490374145
Ca tourne au n'importe quoi. J'adore ce genre de n'importe quoi.
Et si c'était cette horrible canicule dont tout le monde se plaint tant ?...
Supprimer@Herr Elle : n'importe quoi, n'importe quoi, c'est vous qui le dites. Un article de Kommersant confirme l'incendie et nous apprend le matricule de l'unité basée là :
Supprimerhttps://www.kommersant.ru/doc/5503918?utm=tw
Et quand on se renseigne sur la spécialité de cette unité, sur quoi qu'on tombe ?
https://0-80adjlackxh6aem6d-xn----p1ai.translate.goog/chast/vch-52116/?_x_tr_sch=http&_x_tr_enc=0&_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
C'est marrant, ces coïncidences.
TL
Aaaaaah, mais non, les commentaires sous la fiche de l'unité nous apprennent qu'elle n'est plus basée là, mais qu'à la place se trouve un centre de transit pour conscrit, toujours pour servir dans la défense anti-aérienne.
SupprimerExtrait du commentaire en date de décembre 2018, juste pour l'ambiance :
skyway1247
1 avis
point de transit
3 décembre 2018 19 h 37
Cette unité militaire 52116 n'est plus à Dolgoprudny (il en reste peut-être quelque chose), mais à Mytishchi dans la rue. Kolpakov. C'est un terrible point de transit. Ils y sont tous temporaires, des recrues y sont envoyées de différentes parties de la Russie uniquement pour prêter serment, puis immédiatement par lots par parties du système de défense aérienne. Généralement autour de Moscou. Les officiers sont très stupides. (...) Sous serment, grossièreté et indifférence totale, ils ne répondent pas aux questions, ils ne font que confondre, le commandant d'unité n'apparaît pas, il fuit tout le monde. Il n'y a personne d'autre là-bas. (...) Les recrues ont été amenées en quarantaine, un serment rapide sous la forme la plus simple, les parents, l'adieu de Slavyanka, le texte du serment, un passage le long d'un petit terrain de parade, une courte visite de la vieille caserne effrayante, les meubles s'effondraient, la saleté et un désordre complet, les fenêtres sont toujours soviétiques. (...) Ils ont gardé les soldats pendant 2 semaines et ont effectué le rituel du serment de manière rapide, les ont envoyés aux unités, un nouveau lot une semaine plus tard et de nouveau aux unités. Etc. Tout est temporaire et tout est dans l'indifférence complète et le désordre.
En regardant les photos satellite de l'aéroport de Saki publiées plus haut, on voit qu'une partie des avions (sur la boucle) était protégée sur l'arrière et les cotés par des stalles en béton.
RépondreSupprimerIls sont protégés (un peu moins) sur l'avant par les stalles qui leur font face.
les "cigarettes" sont tombées pile de façon à ce que les stalles ne protègent pas les avions des explosions. C'est d'une précision remarquable.
Les stalles sont indemnes.
On disait que les russes avaient 6 000 têtes nucléaires.
RépondreSupprimerBon ben 5 999.
https://twitter.com/na_intel/status/1557612900843413504
https://twitter.com/colinlebedev/status/1557412353184092161?t=qc-nV0KTv33KBoSjiSQRvQ&s=19
RépondreSupprimerAnna Collin Lebedev sur le recrutement de l'armée russe
Helas, son point 10 est deja a l'oeuvre semble t-il... Des soudards et repris de justices aux check points. Les civils restés sur place vont vivre le pire.
Supprimerhttps://twitter.com/DefenceU/status/1557621932429819907?t=e1lpmnmyn24jM18u5NulBg&s=19
RépondreSupprimerChoisissez bien votre lieu de villégiature
Le sens de l'humour des Ukrainiens tranche tellement radicalement avec les mensonges denues d'imagination des Russes. J'adore !
SupprimerEt quelle jouissance de voir cette Russe pleurer ; je sais c'est mal de jouir du malheur des autres, mais j'ai passe le stade de la pitie envers les Russes poutinistes. Qu'ils rentrent tous chez eux y compris les touristes en occident (de toute facon il faut voir leur comportement, des vrais ploucs qui se prennent pour les rois du monde).
C'est bien la raison pour laquelle tous les autocrates vraiment brutaux détestent et chassent l'humour. L'humour permet de désamorcer les mécanismes de peur qui maintiennent la population en leur pouvoir. (ça vaut aussi en entreprise, hein, j'ai connu quelques environnements assez hostiles, et toute forme d'humour est dénoncée comme "non-professionnelle", y compris quand la remarque est totalement justifiée au vu du contexte).
SupprimerEt quand ça leur échappe, ils sont très, très, très malheureux. Qu'ils le soient. La vie est trop courte pour pouvoir se permettre de ne pas rigoler.
Tiens, pour les anglophones, un exemple religieux, sur les mormons. Tous les mormons ne sont pas comme ça, d'ailleurs, mais ceux qui vont réagir violemment à la première blague seront les autoritaires toxiques. Ca s'applique partout, et c'est particulièrement net dans le conflit dont nous sommes les spectateurs. Cette bloggueuse tape surtout sur la religion, mais on s'en fout, du sujet exact -
Supprimerhttps://onlysky.media/ccassidy/why-mormons-confuse-scrutiny-and-mockery-for-persecution/
La phrase clef est "To Christians like them, mockery actually does function as actual real live religious persecution." ( pour des chrétiens comme eux, la moquerie fonctionne comme de la vraie persécution religieuse ). Et il ne faut surtout pas la limiter aux chrétiens, ni dire que ça concerne tous les chrétiens (ceux que je connais sont très bien, à commencer par ma femme). Ca marche comme ça pour Poutine : vous vous foutez de sa gueule, et soudain l'aura de peur qu'il inspire et qui fait sa force se fissure.
Je propose de bourrer l'ogive d'un Tomahawk d'exemplaires de Charlie Hebdo et de l'envoyer au-dessus de Moscou. Ou d'en menacer le Kremlin, histoire de renouveler le concept de dissuasion.
Supprimerl'humour c'est avant tout un autre point de vue un décalage et une distance par rapport à la réalité.
Supprimerc'est sûr que ça peut pas plaire à quelqu'un qui veut t'enfermer dans une réalité comme un propagandiste un dictateur ou un harceleur...
je me souviens encore de la video du défilé du 9 mai où on voyait les machines à laver volées sur les chars russes emportées par les hélicos... une vraie merveille (quand on y pense en terme de com ils vont jamais s'en relever - ça risque d'être vachement moins socialement valorisant d'être un militaire russe dans les années qui viennent, ils ont pas fini de la manger leur tartine de merde...)
Assez curieuse
RépondreSupprimerde voir ce qui va - ou ne va pas vu le veto de la Russie- en ressortir... https://www.ln24.be/2022-08-11/ukraine-reunion-du-conseil-de-securite-de-lonu-sur-la-centrale-de-zaporijjia
Laure H
Peu d'espoir de mon côté car les promesses russes n'engagent que ceux qui y croit, nous avons maintenant, hélas, suffisamment d'exemples pour le savoir.
SupprimerMerci quand même pour le lien.
@ Soldat Pithivier : idem pour moi, peu d'espoir: d'une part les promesses / engagements des russes ne valent absolument rien. D'autre part, toute mesure un tant doit peu contraignante ONU rencontrera le veto russe. Mais on peut croire au miracle, parfois. Laure H
SupprimerPourtant, les Russes n'arrêtent pas de dénoncer les frappes ukrainiennes contre cette centrale. Il faut les écouter, les croire et en retour ils accepteront avec soulagement l'envoi des FORPRONU sur place.
SupprimerNon ?...
On peut espérer - sans grand espoir - que le directeur de l'AIEA fasse suffisamment peur pour que les diplomaties se mettent en branle...
Supprimerhttps://twitter.com/buddah_the/status/1557509710617649152?t=6W6s9YgSytppn0cKRFXAPA&s=19
RépondreSupprimerLes russes ont enfin publié la première photo du Himers détruit.
C'est triste.
Je me suis fais avoir, vous m'avez fait peur pendant 10 secondes, puis sourire....
Supprimer
RépondreSupprimerLa Grande-Bretagne donne à l'Ukraine trois autres installations similaires à HIMARS et des missiles pour eux (photo)
11 août , 11:42
Trois lanceurs similaires aux systèmes américains HIMARS, utilisant les mêmes munitions avec une portée allant jusqu'à 80 km, seront envoyés en Ukraine par la Grande-Bretagne.
En outre, Kyiv recevra un nombre important de missiles pour le M270, a déclaré le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, à la BBC.
Selon lui, ces armes de haute précision aident déjà l'Ukraine à cibler les approvisionnements en munitions et les centres de commandement des Russes.
Wallace l'a déclaré à Copenhague, où il participe à une conférence internationale avec des alliés qui promettent de continuer à soutenir militairement et financièrement l'Ukraine.
Selon lui, la Grande-Bretagne est "très satisfaite" de la manière dont l'Ukraine utilise les lanceurs de missiles déjà fournis par l'Occident, et nos militaires ont montré qu'ils sont bien meilleurs pour distinguer les cibles à atteindre afin qu'elles ne soient pas rapidement à court de munitions. Wallace a noté que cela fait partie de la transition de l'Ukraine de l'utilisation d'anciennes armes de l'ère soviétique vers des armes modernes de l'OTAN.
Il y a actuellement trois M270 opérant à l'avant, leur nombre sera donc doublé.
"Notre soutien continu envoie un message très clair : la Grande-Bretagne et la communauté internationale restent opposées à cette guerre illégale et se tiendront côte à côte pour fournir une assistance militaire défensive à l'Ukraine pour l'aider à se défendre contre l'invasion de Poutine", a déclaré le ministre britannique.
Est ce que les ukrainiens ne devraient pas rester purement sur la défensive et développer une véritable guérilla sur les arrières de l'ennemi (plus le tir ciblés des himars sur la logistique) ? Car tenir 20% de l'ukraine avec moins de 200.000 hommes, ca me semble une gageure. En attaquant les convois et les isolés les ukrainiens pourraient pousser les russes à abandonner le terrain progressivement et se retrancher seulement dans le Donbass (plus proche de leurs lignes et dont une partie de la population est globalement plus favorable aux russes)
RépondreSupprimerBen, ils ne lancent pas de grandes opérations, hein.
SupprimerMais il y a toujours un moment ou on doit attaquer pour taper sur les points faibles de l'ennemi. C'est ce qui semble se passe à Yzium, et possiblement dans le ventre mou entre Zaporijjia et Melitopol. Si l'ennemi sait qu'il n'a jamais à défendre, il a la vie facile. En menant des contre-attaques localisées, même faiblardes, las ukrainiens obligent les russes à sécuriser l'ensemble du front, et c'est couteux.
Hi there,
RépondreSupprimerCa me turlupine... ( de cheval )
On a parfois évoqué la durée de vie des TUBES des canon Caesar, de l'ordre de 2 600 coups...; ( oui pondérés...)
Les Yvan's eux tiraient 60 000 obus par jour - 120 jours ca rend 7 200 000 coups - 3000 pièces ca nous donne 2400 couyps tirés par pièce.
Comme l'acier russe doit être plus proche de l'acier à ferrer les ânes que des alliages sophistiqués du Caesar, leur tubes doivent commencer à être fatigués.
Certes ils se moquent que les impacts dispersent d'autant plus qu'ils ne savent même pas où ils tirent, néanmoins des culasses fatiguées finissent par exploser aussi at worst, ou se bloquer at least.
Ils ne devraient pas être loin de le rupture.
Qu'en pensez vous ?
Bonjour,
SupprimerLors du début du recentrage sur le Donbass, on parlait d’un ratio d’artillerie en faveur des Russes de 10 pour 1.
J’ai vu passer des messages décrivant la situation sur psiky ne faisant plus état que d’un ratio de 5 pour 1.
Ça ne change pas grand-chose pour les pauvres gars qui se retrouve sous des volumes de feu ponctuellement proche de Verdun, mais on détecte bien à l’échelle global l’effet de cette usure.
Il faut noter aussi que l’on compte comme artillerie les lances roquette qui ne sont pas soumis au même type d’usure que les tubes.
Est-il-vrai que seules 30% des armes envoyées à l’Ukraine arrivent à destination comme l’affirmait un reportage de CBS?
RépondreSupprimerEn voila une bonne question.....
En attendant, si le reportage de CBS a été retiré pour être "retravaillé" (Sic!!!) Libération dans son CheckNews ne classe pas l'info comme un fake mais évoque simplement l'absence de preuves.
La citation sur ces maigres 30 % d’équipements qui arriveraient à destination est au cœur de la promotion du reportage, notamment sur les réseaux sociaux. «“Armer l’Ukraine” explique pourquoi une grande partie des milliards de dollars d’aide militaire que les Etats-Unis envoient à l’Ukraine ne parvient pas jusqu’au front», annonce la chaîne sur Twitter. Une affirmation également reprise sur le site de CBS. Cette phrase est prononcée par Jonas Ohman, un humanitaire suédois qui délivre des équipements non létaux à travers l’ONG Blue/Yellow, comme des drones, des protections ou des viseurs, jusqu’au front ukrainien. Mais dans une publication Facebook, le volontaire explique que sa citation est hors de contexte : «Lorsqu’il est dit que “30 % atteint la ligne de front”, cela fait référence à une évaluation générale par Blue/Yellow de l’efficacité de l’effort d’aide occidentale à ce moment-là. En aucun cas, il n’est suggéré que l’aide est “vendue sur le marché noir” ou “volée”».
Les bombardement russes ne touchent également peut être pas que des cibles civiles.....
Ils sont comiques nos agents du SBU qui se gargarisent et se paluchent en comptabilisant des explosions de dépots russes. Pendant ce temps la on ne parle pas des dépots ukrainiens qui explosent.
allez régalez vous mes amis les clones......
Supprimeril est ou mon tchoutchou préféré Kiceca69 ?
SupprimerIl suffit de prendre le chiffre de 80000 morts dans les rangs russe, chiffre officiel donné par l'administration US pour comprendre la situation.
RépondreSupprimerPour les Ukrainiens il ne faut pas oublier que la France de 1914 a mis 2 ans à se relever et se moderniser avant les attaques de 1917-1918
Donc il est normal qu'ils ne puissent attaquer la seule solution pour une victoire propre et courte serait de recourir à des forces entrainées exterieur ce qui est impossible sauf à vouloir rejouer la guerre de Crimée.
Pour les russes la situation est claire, cette guerre est un naufrage et les étlites russes sont débordées, les annonces de vassalisation du Donbass à la Chine sont tombées hier, cela passera par le cheval de troyes Nord Coréen qui fournira mais d'oeuvres et troupes,
Donc l'Ukraine doit trouver un moyen de harceler l'ours à Kherson et Karkiv le faire craquer avec une guerre de Partisans et en achetant les oppositions russophiles, cela est faisable il faut par contre rassurer les populations locales sur leur avenir et qu'elle comprennent que ce sera 1000 fois mieux en Ukraine qu'en Russie.
la meteo a Sevastopol https://mobile.twitter.com/derbender4/status/1557631220518977536
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