samedi 17 octobre 2015

Lettre ouverte du général (2S) Jean Paul Salini à M Bruno Le Maire relative à la perspective d'un engagement terrestre contre l'Etat islamique

Reynes, le 19.10.2015

Jean Paul Salini
Général de l'Armée de l'air (2e s)
Commandeur de la légion d'honneur

à

Monsieur Bruno Le Maire

Député



Monsieur le Député,

Dernièrement vous avez dit en parlant de la Syrie: " Il faut une coalition internationale à laquelle, à mon sens, la France devrait participer en mettant, elle aussi, un nombre limité de troupes au sol. " Et vous avez ajouté qu'elle (la France) doit prendre  "l'initiative d'une coalition internationale qui devrait évidemment associer en premier lieu les États de la région."

Je suis un général d'aviation et j'ai quitté le service depuis bien longtemps. Il n'est guère dans les habitudes des généraux de rompre le silence auquel ils ont été habitués. Mais je crois que je dois faire valoir ici quelques-unes de mes idées.

Lorsqu'on commence une guerre la seule certitude que l'on peut avoir est qu'on ignore trois choses. Comment elle finira! Et quand elle finira. Et même si elle finira. Car il est des guerres éternelles comme celle qui oppose Israël aux Palestiniens.

Les choses au Moyen Orient sont tellement embrouillées que nul ne peut dire qu'il connait le problème et qu'il en a la solution. En fait il n'y a pas de solution. On ne connait même pas les énoncés des problèmes. Cela choque nos esprits occidentaux mais c'est comme ça. Ces populations aux origines et aux religions diverses ne vivaient en paix autrefois que parce qu'elles étaient soumises à l'Empire turc. Personne ne veut, ni ne peut, prendre la succession de l'Empire turc. Nul ne peut être arbitre sous peine de se voir reprocher par toutes les parties en présence de les avoir injustement brimées et d'avoir favorisé les autres. Et je vous rappelle, à tout hasard, que le siège de Rabbath par Joad, général de David a dû avoir lieu vers l'année 980 avant notre ère. À l'époque c'était les Juifs contre les Philistins. Je me suis laissé dire qu'il n'y a pas de voyelles dans les langues sémitiques. Philistin ça s'écrit P.L.S.T.N.  Et Palestinien ça s'écrit comment ? P.L.S.T.N. aussi! Vous voyez ? Alors ce n'est pas pour faire plaisir à un président américain que ça va cesser.

Les pays du monde entier n'aiment pas que les occidentaux s'ingèrent dans leurs affaires. Les occidentaux, quoi qu'il arrive sont responsables de tout.  Qu'ils se taisent ou qu'ils parlent, qu'ils agissent ou qu'ils se tiennent cois, tout leur est imputé !

Les guerres et les révolutions sont menées par des individus divers : doctrinaires, théoriciens, politiques, profiteurs et hommes d'affaires Mais ils ont tous une caractéristique en commun : la détermination. Cette détermination imprime aux évènements un dynamisme effrayant. Toute révolution, toute guerre est une explosion d'énergie. Et cette explosion, comme une explosion nucléaire, ne se maîtrise pas. Tous les anciens tabous sont supprimés. Y compris, et c'est essentiel, celui du respect de la vie humaine. Tout devient possible. Il n'est pas conseillé de heurter de face une révolution. La seule solution est de lui susciter des adversaires, le plus d'adversaires qu'il se peut et d'attendre. D'attendre quoi? Tout simplement que l'énergie se disperse et qu'elle se fatigue! Dans le cas qui nous occupe, ça risque de durer et Daesh et Al Qaïda ne sont peut-être que les premiers d'une longue série.

Nous autres, occidentaux avons le respect de la vie humaine. Ce sentiment nous est venu après plusieurs hécatombes sanglantes et a été favorisé sans doute par le fait que notre natalité est faible. Du coup toute perte est significative et nos soldats sont comptés. On a vu, chose inconcevable pour un général de 14-18 ou de 39-45, le chef de l'Etat se déplacer aux Invalides pour enterrer de simples soldats. On ne peut pas opposer, quelle que soit leur valeur militaire,  ces soldats "comptés" aux hordes inépuisables qui nous font face et pour qui la mort est un aboutissement. Il faudrait pour avoir raison de ces hordes pratiquer le massacre de masse. Bien évidemment nous ne le pouvons pas.

L'une des armes les plus efficaces de notre adversaire c'est la terreur. Croyez-vous que nous puissions utiliser nous-mêmes la terreur?

Intervenir en Syrie avec des troupes au sol! Mais quelles troupes? Nos soldats sont occupés aux quatre coins du monde et le reste, dans le cadre de Vigipirate,  marche inlassablement à travers les rues de nos villes. Des soldats, il n'y en a plus. L'Armée de terre tout entière tiendrait dans le stade de France. Et vous ne croyez pas que nous avons assez à faire en Afrique?

Je suis effrayé de constater avec quelle facilité la France s'engage dans des opérations extérieures. Si on s'en tient à la seule Afrique la liste est de 40 interventions en cinquante ans. Quelques-unes sont mineures mais voici les principales/

·        1969 Tchad contre la rébellion du Tibesti et du Frolinat (M.  Pompidou)
·        1977 Mauritanie : contre le Front Polisario (M. Giscard d’Estaing)
·        1978 Zaïre : opération à Kolwezi (M. Giscard d’Estaing)
·        1979-1981 Centrafrique : destitution de Bokassa (M. Giscard d’Estaing)
·        1983-1984 Tchad : opération Manta contre la Libye (M. Mitterrand)
·        1985 Tchad : bombardement des soldats Libyens (M. Mitterrand)
·        1990-1995 Rwanda : opération Turquoise (M. Mitterrand et gouvernements Bérégovoy puis Balladur)
·        1997 Congo-Brazzaville : contre le Nigeria (M. Chirac-Jospin)
·        2002- 2011 Côte d’Ivoire : Opération Licorne, Chute de Laurent Gbagbo (M. Chirac puis M. Sarkozy)
·        2011 Libye : Chute de Kadhafi (M. Sarkozy)
·        2013 Mali : opération Serval (M. Hollande)
·        2013 Centrafrique : opération Sangaris (M. Hollande)
·        2014 Opération Barkhane (contre des groupes Djihadistes au SAHEL à partir du 1er août 2014. (M. Hollande). Elle remplace Epervier, déclenché en 1986 (M. Mitterrand).

Il faut bien évidemment ajouter à cela les opérations faites ailleurs qu'en Afrique. Toutes celles du Liban, par exemple ou la participation à la première guerre d'Irak contre Saddam ou notre action en Afghanistan ou en Syrie. Et j'allais oublier notre action en Yougoslavie. Il est difficile de nier l'intérêt de quelques-unes de ces interventions et on peut leur trouver des justifications mais au bout du compte, ça fait beaucoup.

Je me demande encore ce que nous sommes allés faire en Afghanistan, sinon complaire au gouvernement des Etats Unis.

En tant qu'aviateur, si je considère  le petit nombre d'avions que nous avons engagés et les distances considérables que certains doivent parcourir pour atteindre leurs objectifs, j'ai quelques doutes sur l'efficacité de notre action en Syrie. Je manque de renseignements sur les résultats obtenus mais je crains qu'ils ne soient pas à la hauteur des inconvénients liés à notre implication dans ce conflit.

La guerre, c'est le mal absolu. Contrairement à ce que prétendait le docte général Clausewitz, la guerre n'est pas "la politique continuée par d'autres moyens". La guerre c'est le constat de faillite des diplomates et des politiques. La guerre, c'est lorsque les pauvres troupiers et les malheureux civils doivent payer l'ardoise des erreurs commises par leurs dirigeants. Je le sais. J'ai été promené, pendant toute ma carrière, dans des guerres diverses, ordonnées par des gouvernements inconsistants et à court d'idées. Et lorsqu'elles ont été finies (et perdues) on m'a expliqué que c'était ma faute et que j'avais eu tort de les faire. Clémenceau disait (et il avait raison) que la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux seuls militaires. Mais à qui, Bon Dieu! confiera-t-on la paix?

On ne me persuadera jamais que les ennemis de la France sont à Damas ou à Bagdad. Les ennemis de la France sont en France. Nous marchons à grand pas vers la guerre civile. Il y a les Corses, les Bretons, les Basques les Catalans. Et surtout il y a d'immenses collectivités récemment venues en France qui ne savent pas, qui ne peuvent pas, qui ne veulent pas respecter la culture et la civilisation de la France. L'immigration? Une chance pour la France? Oui! car celui-là qui appartient à une double culture m'enrichit. Mais dans notre cas il ne s'agit plus d'une immigration mais d'une invasion. De l'occupation de la France par des blocs étanches, insolubles, et qui trainent derrière eux des idées du moyen -âge et des querelles d'autres pays et d'autres temps.

Assez de croisades, Monsieur le Député! Elles n'ont jamais porté bonheur à la France. Tout récemment, monsieur Bernard Henry Lévy, philosophe de son état, ce qui devrait l'inciter à une certaine modération, a sorti sa plume et a prêché l'intervention en Libye contre l'abominable Kadhafi. "La Guerre! Vive la guerre!" Mais monsieur Lévy s'est montré convainquant. Il avait la vérité! Alors on est allé faire un petit tour en Libye et on s'est aperçu avec étonnement que notre intervention n'avait pas changé de façon sensible la mentalité des Libyens ni leur façon de régler (ou de ne pas régler) les problèmes.

Et ne me parlez plus du leadership de la France, de l'exemple français. "Gesta Dei per Francos!". On n'entend plus que ça. Cela nous rend odieux à nos partenaires. Mais la France n'est plus une grande puissance. Et cela depuis un instant bien précis. Depuis le 10 mai 1940, à 3h 30 du matin.

Cela ne veut pas dire que l'influence de la France est réduite à néant. Mais elle doit chercher l'efficacité plus que le geste. Elle doit œuvrer avec discrétion. Elle doit susciter des ennemis à ses adversaires. Elle doit profiter des querelles des autres sans jamais s'y impliquer. Elle doit tracer autour d'elle un cordon sanitaire qui la mette à l'abri des aventures risquées. Nous ne devons pas être les pompiers ni les gardiens de but. Parce que les pompiers finissent toujours par se brûler et que les gardiens de but finissent toujours par encaisser des buts.           
                           
Et s' "Ils" veulent se battre, eh bien! qu'ils se battent! Ce sont leurs affaires. Si elles font les nôtres tant mieux! Et il faut se débrouiller pour qu'elles nous soient favorables. En attendant  rien ne nous empêche de "clamer le droit". C'est ce que font les bons apôtres depuis soixante ans. Ça ne mange pas de pain et ça n'engage à rien.
Car leurs affaires sont embrouillées. Celui qui pense connaître les tenants et les aboutissants du Moyen Orient est ou un présomptueux, ou un imbécile, ou un ignorant. Tout est infiniment complexe. Celui qui pense avoir une solution est un fou. Et quelle que soit la solution proposée ce ne sera pas la bonne. Alors évitons d'en proposer une.

Ah! Un dernier point pour finir. Ne pensez pas, monsieur le Député, qu'on va pouvoir s'en tirer en enseignant aux autres les vertus démocratiques. La démocratie est une conquête qui exige du temps. Nous avons mis deux cents ans pour l'apprendre. Et il n'est pas bien évident que nous ayons tout compris.

Quant aux malheureuses populations, je les plains  autant que quiconque. Mais il apparait que, sauf dans quelques pays privilégiés, elles n'aient d'autre avenir que les barbus, la dictature ou l'exil en Europe. L'Europe où elles apporteront leurs problèmes et leurs drames !

Alors un peu de méfiance, Monsieur le Député. Vous ne savez pas dans quoi vous vous engagez. La guerre est une chose trop sérieuse pour être déclarée comme ça, pour satisfaire à des impulsions généreuses.

Et il nous reste tant de choses à faire chez nous. Nous, qui marchons allègrement vers une guerre civile et religieuse. Il nous faut restaurer l'idée nationale. Faire respecter l'Etat. Assimiler les corps étrangers. Fermer les frontières à des populations moyenâgeuses. Abattre les bastilles. Réformer la Justice, les Finances, l'Enseignement, le droit du travail. Donner un bras armé à la Cour des Comptes. Restaurer le sens des responsabilités. Alléger le poids de l'Administration sur la vie quotidienne. Diminuer les dépenses de l'Etat et des collectivités locales. Rétablir la sécurité. Nettoyer notre pays des éléments inassimilables en restaurant la peine du bannissement. Et par-dessus-tout, cette mission suprême qui est d'éviter la guerre et d'assurer la survie de notre peuple, de notre culture et de notre civilisation. Ça ne vous suffit pas?

Je vous assure, Monsieur le Député, de ma très haute considération.

J.P.Salini
 Le Vila     
66400 Reynes

32 commentaires:

  1. Un texte plein de vérisme quand à la situation de notre cher pays.

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  2. Merci au Gal Salini de ramener le débat sur l'essentiel : quel est l'intérêt national dans cette guerre où certains, pas seulement chez les politiques, voudraient s'engager bien légèrement ?

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  3. Extrêmement impressionnant. Je souhaite que vous soyez entendu réellement.

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  4. Extrêmement impressionnant. Je souhaite que vous soyez entendu réellement.

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  5. Peut-être est-ce, pour la Syrie tout du moins, une question de tracé de gazoduc soit partant du Qatar avec une indépendance Occidentale vis à vis de la Russie, soit partant de l'Iran avec une dépendance (continue) vis à vis de la Russie? Et que celui qui décidera sera le chef d'Etat de la Syrie, d'où notre empressement à mettre en place une révolution de palais pour assurer le tracé partant du Qatar? Derrière les grandes valeurs jetées comme paravant pour le peuple (qui paie des impôts) se cachent souvent des intérêts mesquins de quelques intérêts économiques.
    Il n'y a que le peuple qui croit encore (et encore...) à la France.
    Merci en tous cas Général de votre indignation toute justifiée et qui donne espoir au peuple justement.

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  6. Point de vue cynique, réaliste et machiavelien, que je partage en partie. Pourquoi effectivement essayer de résoudre des problèmes dont nous n'avons pas l'esquisse d'une solution et que les principaux protagonistes s'acharnent à aggraver ? Reste que notre devoir, parce que nous sommes humanistes et civilisés, est d'aider les populations civiles victimes de ce chaos.
    Quant à la guerre civile en France, je n'y crois pas une fraction de seconde. Les indépendantistes régionaux ? soyons sérieux... L'ennemi de l'intérieur ? si tant est qu'il existe, il est largement minoritaire et de tout façon, il a contre lui l'Etat, son armée, sa police, sa justice... Ne nions pas la gravité de nos problèmes, d'intégration notamment, mais évitons les phantasmes.

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    1. Les minorités agissantes en janvier dernier ont une fois encore démontré qu'il faut arrêter de rêver et de croire encore au père Noêl.
      les fous sont chez nous et nous font la guerre et ils ne s'arrêterons pas à Charlie. Si nous évitions de nous ingérer dans les affaires de pays qui ne sont pas le notre nous nous en porterions peut être mieux. les Financiers, les industriels et les politiciens semblent ignorer
      ce que "sagesse" et "souveraineté nationale" veulent dire. Avec 14/18, 39/40/45, puis l'Algérie et actuellement les OPEX à tout va, ils plombent la France et son peuple et ne tiennent pas compte des leçons que nous a donné l'histoire. Il est vrai qu'ils sont dans des bureaux et non sous les feux ennemis, vivent grassement à nos frais tout en nous donnant des leçons de morales et en se faisant passer pour des "ELITES" . Les vrais Elites demeurent silencieuses jusqu'au jour où elles descendront dans la rue comme en 1789. Faut il envisager une guerre civile ? C'est dans l'air car la France et sa majorité silencieuse en a ras le bol !!!!!

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    2. A hill 621
      En 1939 comme vous peu de monde croyait à une seconde guerre (tout court),l'ennemi de l'intérieur "minoritaire" c'était la 5ème colonne ,la suite on la connaît !!

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  7. Invasions, populations inassimilables, etc. Triste discours, même si l'argumentaire anti-intervention is solide. On remarquera en passant que dans les années 1930/40, les réfugiés espagnols, juifs, italiens, furent considérés par tous ceux qui manifestaient contre les invasion de métèques dont les enfants et petit-enfants sont de nos jours bien français (certains votent même probablement pour le FN!).

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    1. Je partage votre point de vue. Certains propos tenus ici sont insoutenables. C'est d'autant plus dommage que par ailleurs le texte est assez sensé.

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    2. Oui, le couplet sur l'invasion et l'ennemi intérieur devient une clause de style. Ici, le général Salini fait tout de même preuve d'une petite pointe d'originalité:

      "On ne me persuadera jamais que les ennemis de la France sont à Damas ou à Bagdad. Les ennemis de la France sont en France." Ca c'est l'énoncé classique.

      Mais dans la listes des ennemis de l'intérieur, voilà ce qu'il met: "Il y a les Corses, les Bretons, les Basques les Catalans"; Nos compatriotes corses, bretons et basques s'en étonneront peut-être. Quant aux Catalans, je suppose qu'il vise les habitants de la Catalogne Nord, c'est-à-dire le département des Pyrénées orientales(?).

      Si vous êtes originaire de Perpignan, sachez que le général Salini vous classe parmi les ennemis de l'intérieur. Si, si. J'en suis navré.

      En tout cas le général Salini a bien raison de nous rappeler qu'il ne faut pas s'engager à la légère dans des conflits compliqués, on imagine en effet assez mal la France déclarer la guerre à plusieurs de ses départements au motif qu'ils seraient habités par des ennemis de l'intérieur. Mais bon, puisqu'on en est au stade où l'on fait la guerre aux restos à kebab, c'est peut-être une option à envisager.

      A part ça, le général Salini nous inflige deux poncifs assez incontournables dès qu'on parle de l'Orient compliqué:

      - Les Arabes ne peuvent pas vivre en paix sans être dominés par un empire: ils sont intrinsèquement inaptes à la démocratie. Dès qu'on a le dos tourné, ils se tapent dessus comme des sauvages. Faut les gouverner à la trique. Et le mieux, c'est qu'un dictateur local le fasse à notre place et en fonction de nos intérêts.

      C'est justement cette conception des choses qui fait que le Proche Orient nous pète à la gueule en ce moment.

      - La France ne peut pas sauver le monde (ça tombe plutôt bien, personne ne le lui demande). C'est l'idée selon laquelle la France doit renoncer à régler les problèmes du monde et se préoccuper des siens. Mais c'est pas ça le projet, c'est d'avoir une politique de puissance, ce qui n'a rien à voir. Personne ne nous demande de jouer les Saint Bernard.

      Sinon, pour le reste sa lettre ouverte est un peu fouillis, mais Bruno Lemaire doit avoir l'habitude de recevoir des trucs bizarres par la poste, alors ça passe.


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    3. Je pense que vous êtes dans un déni de réalité où alors nous devons pas vivre dans le même pays vous remettez sur la table la comparaison de nos chers sociologues et politiques des élites parisiennes, à titre de comparaison sur les deux époques je vous conseille de vous pencher sur les chiffres de l’INSEE en autre de ceux de la démographe Michèle Tribalat.
      Je vous ferai juste remarquer que les années 30/40 en France ne correspondent pas à la crise économique que nous vivons en particulier le chômage de masse ni notre système sociale et d'assistanat.
      Déjà dans les années 30 les populations arrivant sur notre territoire devait travailler où mourir de faim et de froid, en une génération elles ont été rapidement assimilé car le regroupement familiale étant inconnu et leurs d'origines civilisationnel chrétienne ont facilité les mariages avec les Français.
      Ce qui est loin d'être le cas à l'heure actuelle. Chacun reproduisant son schéma civilisationnel et restant dans sa communauté avec des politiques irresponsables se servant d'eux en terme électoraliste et les infantilisant peut avec un facteur de crise aggravant sans précédent aboutir dans un conflit inter communautaire le nier équivaut à ressembler aux pacifistex des années 30 qui refusaient de voire la montée du bellicisme Allemand en admiration d'un petit homme à moustache !....on connait la suite....

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    4. D'une part, il est possible que vous vous fassiez une fausse image de cette période des années 1930.

      D'autre part, il est possible que les précédents immigrés ont fini par s'intégrer justement parce qu'il y avait une certaine pression de la société à leur égard, qui aujourd'hui n'existe plus, entre autres raisons. Donc vous ne pouvez pas déduire de l'intégration des vagues précédentes que cette intégration-là se passera bien. Il faut raisonner, et se méfier des idées toutes faites.

      Enfin, je ne vois pas pourquoi la société française serait automatiquement tenue d'accueillir qui veut venir. Il y a une tendance actuelle à refuser tout examen de ces questions, compte-tenu des crimes nazis. Mais les crimes nazis étaient des crimes...nazis. Donc il faut sortir des mantras politiquement corrects et regarder quelle est la situation, or elle semble quand même assez préoccupante. Le propos du général est peut-être un peu trop brutal sur ce point, mais ne faisons pas pour autant la politique de l'autruche.

      Sur les régionalismes, ce ne sont pas des ennemis de l'intérieur, mais regardez comment évolue la situation ailleurs en Europe : l'Ecosse, les Flandres, la Catalogne...
      Un Etat-nation intégré, et je pense ici surtout au Royaume-Uni et à la France, est un facteur de puissance qu'il serait très difficile de rebâtir à l'échelon supérieur, et les évolutions de ces dernières décennies ont un peu partout tendance à saper l'unité de ces Etats-nations.
      Donc il faut à mon avis garder ces enjeux à l'esprit. Ce n'est pas la faute de ceux qui s'intéressent aux langues minoritaires, à leur folklore, etc, mais il faut peut-être savoir au niveau central et expliquer à ces personnes qu'il y a aussi des priorités à prendre en compte pour éviter de s'affaiblir dans le monde actuel.

      Ne soyons pas naïfs, si on continue à se disperser comme on le fait cela peut aussi tourner à la curée. Il y a bien des gens à l'extérieur qui ont du ressentiment à notre égard (c'est la chose la plus facile à faire au monde, avec ou sans raison valable), ne leur tendons pas le bâton pour nous faire battre.

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    5. S'agissant du paragraphe sur les Bretons, Catalans, Basques, Corses, je pense qu'il faut surtout comprendre que c'est l'exacerbation des régionalismes qui constitue une véritable menace pour nos Etats-Nations, et non les habitants de ces régions bien sûr. D'un côté, on martèle que l'Europe c'est l'avenir, de l'autre que les racines régionales sont indéracinables (avez-vous déjà entendue une seule polémique sur les Bretons de souche ou Occitans de souche ?)... et au résultat ? L'Etat-Nation qui se fissure avec l'approbation de tous (relisez les commentaires sur les "référendums" écossais ou catalans espagnols !!!)

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    6. Je plussoie messieurs dujarric, champion et tu choisis. Lire un général, fusse-t-il à la retraite, dire que le premier ministre (entre autres) est un ennemi de la France fait frissonner.

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    7. J'aime bien ces commentaires qui dénoncent des "propos insoutenables". J'espère que vous n'écoutez pas les discours du PIR qui a manifesté il y a 15 jours car là vos tympans vont exploser.
      Vous pouvez toujours continuer votre déni de la réalité sur la situation du pays, la réalité nous rattrape. Les banlieues sont devenues des zones de non droit où les lois de la république ont disparu.
      Il n'y a plus de vivre ensemble, mais des communautés qui se côtoient. L'identité française est réfutée mais les français doivent absolument tolérer les autres et mêmes en accepter les travers.
      Quand aux politiques, leur démagogie et leur volonté acharnée d'être réélu fait passer les interets du pays au dernier plan.
      Tant mieux si vous croyez à vos rêves de bisounours mais je doute que l'un d'entre vous habite dans une belle banlieue de notre pays.

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  8. Sur bien des points, mon Général, votre analyse est parfaitement exacte : cessons de nous prendre pour le centre du monde et adaptons nos (faibles) moyens à la réalité du monde et cessons ces interventions tout azimuth qui agacent nos partenaires européens. Allons là où sont vraiment nos intérêts : les Américains n'ont jamais pensé qu'aux leurs (et pas forcément de la bonne manière au vu des résultats). Nos amis européens ne pensent bien souvent rien, d'où leur dérarroi devant les vagues d'immigration qui déferlent sur notre contnent. Tout le monde parle du "multiculturalisme" sans n'avoir jamais réfléchi vraiment à la question, sinon dans des cercles dits de "réflexion" qui se gardent bien d'aller vérifier comment cela se vit au quotidien dans les quartiers. Ainsi on comprend l'effarement des Suédois qui commencent à comprendre l'ampleur de leurs illusions : il y a un moment où on ne peut plus cacher la poussière sous le tapis, il y a de trop. Vous dites qu'il y a beaucoup à faire chez nous, certes. Mais en dehors des postures politiques et des déclarations à l'emporte pièce que beaucoup de nos concitoyens aiment tant entendre (tout en n'y croyant pas) que fait-on de concret ? Rendre nos frontières et celles de l'Europe parfaitement étanches : vous savez bien que c'est impossible dans le monde actuel. Renvoyer les clandestins chez eux en négociant leur retour avec les autorités de leurs pays d'origine : vous savez que c'est une plaisanterie car ces mêmes "autorités" ne le veulent pas car se serait se priver d'une soupape de sécurité pour leur démographie non maîtrisée. D'ailleurs et quand bien même, car ces "renvoyés" seraient rapidement de retour chez nous d'une façon où d'une autre. Les comparaisons avec l'immigration du passé ne sont pas pertinentes, car ce ne sont pas les mêmes immigrants et surtout avec un autre état d'esprit : beaucoup ne veulent pas s'intégrer, estimant devoir vivre selon leurs règles dans le pays d'accueil.C'est d'ailleurs une question de taille : quand une population exogène devient trop importante, elle change la donne ("Les yeux grand fermés" de Michèle Tribalat). Sommes- nous alors contraints à l'impuissance ? Non, il y a de la place pour une politique INTELLIGENTE, sensée et réaliste. Seulement le langage des hommes politiques va devoir changer et cela se fera que si les citoyens le demandent : encore faut-il que ces derniers acceptent qu'on leur tienne un discours de vérité sur notre situation. Ce ne sera guère populaire hélas car tant de gens préfèrent toujours croire qu'on peut avoir "le beurre et l'argent du beurre". Notre future campagne présidentielle risque d'être fort amusante.

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    1. "Les comparaisons avec l'immigration du passé ne sont pas pertinentes, car ce ne sont pas les mêmes immigrants et surtout avec un autre état d'esprit : beaucoup ne veulent pas s'intégrer, estimant devoir vivre selon leurs règles dans le pays d'accueil."

      Je suis sûr qu'on peut trouver des réflexions du même genre sur les Portugais, les Espagnols, etc, à l'époque où ils migraient en masse en France.

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    2. "Je suis sûr qu'on peut trouver des réflexions du même genre sur les Portugais, les Espagnols, etc, à l'époque où ils migraient en masse en France"

      Il faut arrêter avec ces arguments à deux balles.

      A cette époque il n'y avait pas de quartiers où la police ne pouvait plus entrer, pas de vagues répétées d'attentats contre la presse et les hommes politiques, pas de Marseillaise sifflée et de détestation de la France exprimée à voix haute.

      C'est vraiment de la paresse intellectuelle de comparer des situations aussi différentes.

      Dans tous les pays du monde, il y a des réticences et des difficultés à l'arrivée de populations étrangères. C'est normal, il s'agit d'une adaptation à la société d'accueil qui est indispensable et qui est difficile. Il faut reprendre la question à l'endroit : c'est une chance de pouvoir vivre ici, donc la contrepartie est de s'adapter et de savoir qu'il faudra monter les échelons depuis la base. C'est comme ça et pas autrement, point barre.

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    3. J'aurais tendance à être d'accord si les échelons à monter n'étaient pas devenus inaccessibles aux personnes issus de l'immigration (déjà que les français "de souche" si j'ose dire, galèrent).
      Remettons l’ascenseur social en marche et l'intégration devrait se faire déjà un peu mieux. Parce qu'à "cette époque", il y avait le plein emploi.
      Sauf que nos dirigeants n'en ont pas envie, le chômage pour faire pression sur les acquis sociaux et les salaires, c'est bien pratique.

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    4. Le débat sur l'Immigration est complètement hors de contrôle, on ne peut plus en discuter rationnellement.

      Les constations objectives sur le fait que les enfants d'immigrés réussissent plutôt bien (en moyenne) et que un grand nombre d'entre eux quittent les quartiers (pour être remplacés par d'autres miséreux arrivés plus récemment) ne sont plus entendables - on est traité de dangereux naïf dans le meilleur des cas. Pourtant les gens qui travaillent (y compris dans l'armée) savent que un grand nombre de leurs collègues sont issus de ces milieux et que leurs préoccupations sont tout ce qui il y a de plus normales (trop d'impôt, soucis pour l'éducation de leurs enfants, sécurité...). Les salafistes sont une minorité bruyante et provocatrice. Le djihadisme est le cauchemar de beaucoup de parents, qui craignent que leurs enfants soient tentés par cette nouvelle forme d'anarchisme nihiliste.

      Le vieillissement de notre population amène un flétrissement de notre vie politique, désormais totalement obsédée par la sécurité et la peur de la mort sous toutes ses formes. Les autres enjeux, portés habituellement par des générations plus jeunes, comme le souci de construire un monde meilleur pour leurs enfants et d'innover, sont étouffés dans un débat mortifère sur le possible déclin de notre pays et de notre civilisation.

      On peut discuter de l'intérêt ou pas d'intervenir dans des conflits compliqués. Mais, par pitié, assez de banalités ressassées sur l'impossibilité d'intégrer les musulmans ou sur la nécessité de se replier sur soi (pour faire quoi d'ailleurs ? mourir en paix ?).

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    5. je suis rassuré de lire encore ce genre de commentaire que je partage et que je n'aurais mieux écrit ! Marre aussi du soit disant déclassement de la France et de la faiblesse de ses moyens militaires. Certes, on est rendu à l'os mais est-ce que 50 rafales et 10 000 de plus aurait pu empêcher le drame de vendredi ?

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  9. Un argumentaire anti-intervention intéressant et que je partage partiellement : je pense qu'il faut parfois intervenir, mais moins souvent et de manière plus intelligente et réaliste avec nos moyens.

    Par contre, si je peux ignorer le discours sur l'ennemi intérieur auquel hélas on s’habitue (les Corses, une menace, s'en est presque mignon), je ne peux que tiquer sur le dernier chapitre, ramassis d'inepties digne d'un "expert" en économie, briseur de tabous en miettes qu'on trouve dans les médias propriétés de membres du CAC40.

    Réformer le droit du travail va assurer la survie de notre culture ? Diminuer le poids de l’État va sauver notre civilisation ? Quand on pense que la plus grande menace pour notre souveraineté est le néo-libéralisme de l'UE, ça donne envie de donner des claques.
    Et donner un bras armé à la Cour des Comptes : pourquoi faire ? Imposer des "réformes" que nos dirigeants refusent de faire parce qu'ils savent que le corps social français réagira, à raison, négativement. Et au nom de quoi ? De qui surtout ? Je ne me souviens pas avoir élit quelqu'un à la CdC.
    Si la guerre est une chose trop sérieuse pour n'être confiée qu'à des militaires, l'économie est une chose trop importante pour être confiée à des comptables.
    M. Salini fait donc bien de préciser que nous n'avons pas tout compris de la démocratie...

    Et ce discours est très étonnant venant d'un militaire qui demande d'éviter les guerres. Car s'il y a bien quelque chose qui souffre souvent en premier lors de coupes budgétaires, c'est l'armée. D'autant plus quand elle ne sert pas.

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    1. Oui, je suis assez d'accord avec vous sur ce point : il y a des poncifs en économie, il faut se méfier des idées toutes faites. J'aurais plutôt tendance à penser que le renoncement de la France au colbertisme (c'est à dire au contrôle des grands groupes) sous l'influence de l'UE est à la source de plusieurs de ses problèmes actuels.

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    2. si toutes les idées ne sont pas excellentes dans ce courrier, en tout cas surtout ne venez pas donner des leçons sur la réforme de l'état vous n'y connaissez rien et vous n'avez jamais du lire un rapport de la Cour.
      La gabegie et le laissez aller qui sont souvent dénoncés justifient des pouvoirs d'injonction. Nos impots, notre dette et notre pays s'en porteraient mieux.
      Visiblement vous préferez que rien ne change.
      Ne vous plaignez pas alors ou présentez vous et soyez élu.

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    3. La cour des comptes donne une information fiable sur la gestion publique, et sanctionne les comptables ne respectant pas les règles. C'est déjà beaucoup, et c'est tout ce qu'elle a à faire.

      Car l'organisation de l'administration, c'est le rôle de l'exécutif, pas de telle ou telle réserve de technocrate en costards-cravate. C'est l'exécutif qui peut voir les deux côtés de la médaille, c'est lui qui reçoit le pouvoir de faire des choix au nom des citoyens.

      L'égarement des esprits est tel qu'on sent qu'une partie des gens seraient prêts, au nom de leur sacro-saint bas de laine, à accepter la dictature des experts-comptables. Méfiez-vous : ça commence comme ça, et on ne sait pas où ça s'arrête...

      Quant aux rapports de la Cour des comptes, il faut les lire en entier, les comprendre et y réfléchir, et ne pas s'en tenir au résumé polémique qu'en donnent les médias.

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  10. Bon, en résumé, le général nous propose une purge interne suivi d'une stratégie isolationniste. Quelle vision moderne et réaliste ��
    Dommage car pas mal de passages dans le texte sont bien écrits et certains arguments de fond sont très pertinents.

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    1. Oui, une stratégie isolationniste et on pourrait même parler d'un complexe obsidional. On dit qu'un pays a la stratégie de sa géographie, or la France est un pays carrefour doté de la 2ième ZEE mondiale. Comment un pays carrefour peut-il "tracer autour [de lui] un cordon sanitaire qui [le] mette à l'abri des aventures risquées" comme le demande le général?

      Si on commence à penser stratégie en terme de "cordons sanitaires", on réinvente la ligne Maginot, et je vois mal comment ce type de conceptions peut être compatible avec l'insertion naturelle de la France à son environnement européen continental et maritime. Et je ne parle même pas de l'outre mer.

      Sinon, il y a effectivement des idées intéressantes: la guerre qui, de création devient créature, avec sa logique propre, distincte de celles qui la font. Par exemple.

      Il y a aussi l'idée que la guerre n'est pas la continuation de la politique par d'autres moyens (conception clausewitzienne) mais un échec des dirigeants qui font payer leur incompétence au peuple et aux soldats:

      "Contrairement à ce que prétendait le docte général Clausewitz, la guerre n'est pas "la politique continuée par d'autres moyens". La guerre c'est le constat de faillite des diplomates et des politiques. La guerre, c'est lorsque les pauvres troupiers et les malheureux civils doivent payer l'ardoise des erreurs commises par leurs dirigeants."

      Cette conception, qui remet en cause la légitimité de l'autorité politique et le rôle de l'appareil diplomatique, peut surprendre de la part d'un serviteur de l'Etat. C'est presque un discours contestataire, qui n'empêche toutefois nullement le général de dire, quelques phrases plus tard, à peu près le contraire:

      "Il nous faut restaurer l'idée nationale. Faire respecter l'Etat."

      C'est l'une des complexités du texte: le général dit tout et son contraire.

      Et puis il fait des propositions dont on a du mal à percevoir le contenu précis, comme celle-ci: "Nettoyer notre pays des éléments inassimilables en restaurant la peine du bannissement". Le bannissement était une peine qui s'appliquait aux Français (l'étranger ne se bannit pas, il s’expulse, c'est tout). Le lecteur d'aujourd'hui pourrait penser que cette proposition vise les étrangers, alors que si on s'en tient au sens du mot, elle vise à rétablir une peine qui tend à l'éloignement d'un citoyen qui a commis une faute punie par autre chose que de l'emprisonnement. C'est la version moderne de l'ostracisme antique.

      On peut supposer que cette proposition vise, dans l'esprit du général, uniquement les étrangers, sauf que les mots qu'il emploie ("éléments inassimilables") peuvent s'appliquer à toute personne qui n'est pas intégrée dans la société, de l'ado déscolarisé au SDF du coin de la rue en passant par le chômeur en fin de droits, ou le délinquant multirécidiviste.

      Je m'interroge sur la pertinence stratégique de la mesure.

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    2. Il y n'a aucune pertinence stratégique, il y a tout simplement de la peur car ce beau monde ces élites qui devaient conduire les affaires du pays dans l'intérêt du pays se rendent comptes que l'avenir est de plus en plus sombres et ce par leurs fautes la fin nous la pressentons tous et chacun essayent de s'accrocher avec ce qu'il peut à fin de ne pas tomber dans l'abime des civilisations disparues .....

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    3. je suis convaincue qu'il nous faudrait un militaire à la tête de l'Etat une poigne ferme mais juste

      voila ce qu 'il faut à la France pour être respectée et remise dans ses valeurs et sa culture

      notre Général de Gaulle nous manque cruellement en discutant autour de moi je me rends compte

      que je ne suis pas la seule à tenir ce langage .

      Danielle de la Moselle

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  11. Une lecture complémentaire

    http://denis.debrucq.free.fr/document/Apres%20le%2013%20Novembre%202015%20aux%20armes%20citoyens%20...doc

    Nous sommes en guerre a dit notre Président, en ce cas il faudrait désigner l’ennemi ! Extraits des C’dans l’air du vendredi 20 et du lundi 23 Novembre Que voulons nous être ? Qui est l’ennemi ? Quel moyen mettre en Œuvre ? Le témoignage de Jean Charles DUPONT président de l’association du quartier de KERGOLAN : Il rencontre une femme voilée enceinte : « Tu as vu celui là, ( montrant son ventre) il viendra te tuer un jour. ». De Béatrice BRUGERE magistrate C’est plus qu’une guerre et moins qu’une guerre. La justice actuelle est sans intelligence stratégique. La guerre est idéologique. Les kamikazes sont sans profil type. De Eric DENECE centre français du renseignement, les ennemis sont les mosquées radicales, les individus rentrant de SYRIE. On ne peut pas actuellement arrêter préventivement ! De Claude MONIQUET né le 3 mars 1958 à Bruxelles (Belgique), ancien de la DGSE, l’ennemi comprend des milliers de personnes en France. Yves THREARD le figaro La séparation de l’église et de l’état implique les difficultés d’intervenir. De SIFAOUI journaliste Il faut faire la guerre aux Islamistes, aux idéologues. Il n’y a pas d’Europe de la Défense. Les européens n’ont pas compris que la menace est stratégique. La guerre est asymétrique, l’adversaire est totalitaire. L’idéologie s’inspire de l’Islam, en Arabie Saoudite, on fouette des gens, on coupe les mains, on lapide les femmes, on décapite les gens. De Eric DENECE directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement notre politique étrangère est irresponsable : l’Arabie SAOUDITE c’est la Wanhabisme, le QUATAR le Salafisme et le président TURC Recep Tayyip Erdoğan est frère musulman. Nos ennemis sont ces trois idéologies.

    De Abdennour BIDAR Philosophe Cette jeunesse perdue, pourquoi s’est-elle développée ? Depuis des années on est dans un laxisme pour ces comportements que l’on connaît. On doit se donner les moyens légaux. A quel moment va-t-on prendre des mesures ? La révolution de l’Islam n’ira pas assez loin. La révolution réelle est une aspiration des jeunes à penser par soi-même.

    En conclusion de ces C’ans l’air, dans le vide idéologique préconisé par la laïcité, l’échec de l’éducation nationale est patent : de nombreux jeunes suicidaires trouvent aujourd’hui dans les sectes islamo-terroristes s’inspirant du CORAN, une raison de vivre et de mourir. On ne peut pas négocier avec un kamikaze, on ne peut que le tuer (avant qu’il ne se fasse exploser en espérant un maximum de victimes).

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  12. moi, je suis pour rétablir la peine de mort.
    surtout pour les kamikazes...

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