30
septembre 2015
Il
convient d’être précis lorsqu’on évoque des questions qui engagent la vie des
nations et au moins celle de ceux qui combattent pour elles. Le moins que l’on
puisse dire est que, un an après l’engagement de la France dans la Coalition
contre l’organisation Etat islamique, on reste encore dans un grand flou où
l’annonce de vols aériens semble faire office de stratégie et où tout le débat
se polarise sur l’envoi ou non de troupes de sol. Il n’est donc peut-être
inutile de rappeler, une nouvelle fois, quelques éléments de base.
Une
bonne stratégie doit normalement accorder des moyens et des voies à un
objectif, un « Etat final recherché » pour les militaires, une « meilleure paix
qu’avant la guerre » pour les autres. Il est des cas cependant où il est difficile
de définir cet objectif, parce que la situation est très complexe et volatile
par exemple. C’est évidemment le cas au Moyen-Orient tant les acteurs,
extérieurs et surtout locaux, sont nombreux, avec des capacités et des visions
divergentes.
En
2003, le Président Chirac, malgré les pressions, avait décidé de ne pas engager
la France dans la coalition menée par les Etats-Unis en Irak. Il ne l’y
engageait pas plus alors que l’ennemi déclaré avait changé et que l’un d’entre
eux, baptisé Etat islamique en Irak en 2006, s’y développait, commettait les
pires horreurs et prenait même un temps le contrôle d’un tiers de Bagdad.
Nous
étions alors déjà en guerre depuis huit ans contre un autre groupe djihadiste,
lui-aussi affilié, à partir de 2007, à Al-Qaïda. Malgré les attentats de 1995 à
Paris, personne n’avait annoncé qu’il fallait absolument « détruire les
égorgeurs du GIA-GSPC-AQMI », en grande partie parce que nous savions que cela
était hors de notre portée. Cette guerre a longtemps été souterraine,
c’est-à-dire guerre de services spécialisés, puis elle a été militarisée avec
l’emploi de forces spéciales et surtout l’opération Serval visant à détruire
les bases de l’ennemi et de ses alliés dans le nord du Mali. Nous menons
maintenant une opération indirecte sur l’ensemble de la bande
saharo-sahelienne, c’est-à-dire que nous y réalisons des raids ou des frappes
contre l’ennemi et que nous soutenons les armées locales ou les forces
régionales seules à même de contrôler durablement l’espace. Tout cela reste
limité. Notre objectif est simplement de contenir l’ennemi au cœur d’un espace
complexe sans avoir pour ambition de nous attaquer à ses bases opérationnelles
profondes, ni surtout sans nous en prendre vraiment à ses racines idéologiques
et politiques. Par cette stratégie défensive, nous espérons simplement gagner
du temps en attendant que les conditions qui ont donné naissance au djihadisme
nord-africain aient disparu. C’est modeste mais réaliste et cohérent avec nos
moyens et notre discours. Cela ne nous empêche pas, par ailleurs, de faire
encore évoluer les modes opératoires, voire même nos objectifs.
Depuis
septembre 2014, nous sommes aussi entrés en guerre contre l’Etat islamique mais
sans que l’on sache en réalité trop pourquoi. L’Etat islamique n’avait toujours
pas attaqué la France, hormis des prises d'otages. Il avait, et c’est toujours
le cas, perpétré moins d’horreurs que le régime d’Assad. Cette fois simplement
et contrairement à 2003 nous avons suivi les Etats-Unis, qui ont réagi à une
série de victoires spectaculaires de l’Etat islamique sur le fleuve Tigre et
surtout à l’assassinat du journaliste James Foley.
Les Américains
ont alors décidé, eux-aussi, de mener une campagne indirecte de « frappes et
soutiens », comme la France au Sahel donc mais de manière beaucoup plus rigide.
L’emploi de forces de raids ou d’hélicoptères de combat, comme nous le faisons
dans l’opération Barkhane, serait considéré par eux comme un engagement de
forces terrestres et donc comme quelque chose justifiant un vote du Congrès. Ce
vote étant exclu, on se contente donc d’opérations aériennes, avec quelques
rares raids de forces spéciales, et d’envoi d’instructeurs auprès de forces
locales choisies (il y a donc déjà, au passage, des troupes au sol). Cela n’est
guère décisif sur le terrain mais cela permet de montrer que l’on fait quelque
chose à moindre risque pour les forces engagées et surtout pour le Président
des Etats-Unis. On peut espérer, comme la France au Sahel, gagner du temps en
attendant un changement favorable du contexte local. C’est après tout la
stratégie qui a prévalu contre l’URSS. Au pire, comme beaucoup de ses
prédécesseurs, le Président Obama laissera à son successeur le soin de terminer
la guerre.
Bien
entendu, les Américains ont les moyens de conduire seuls cette campagne
inefficace mais ils ont pris soin, comme pour les précédentes, de s’accompagner
de nombreux drapeaux qui servent bien plus d’instruments de légitimité par le
nombre que d’appoints opérationnels. Oubliant le désaveu cinglant de l’automne
2013, lorsque la France voulait faire la même chose mais contre le régime
d’Assad, nous nous sommes précipités dans cette coalition. Nous, ou plutôt
Laurent Fabius, toujours prompt à parler le premier et le plus fort, en avons
même rajouté dans la rhétorique, reprenant les plus beaux couplets de la «
Guerre globale contre le terrorisme ». Nous avons donc déclaré vouloir la destruction
de Daech alors que nous n’avons engagé que les moyens nous permettant seulement
d’apparaître au 2e rang des contributeurs et meilleur élève de la Coalition. Le
problème est que même cette 2e place, nous laisse très loin du coureur de tête
et nous confine d’abord dans la marginalité opérationnelle.
De
fait, les forces françaises (12 avions de combat renforcés ponctuellement par
les appareils du groupe aéronaval) réalisent en moyenne moins d’une frappe par
jour provoquant la destruction d’un ou deux « objectifs ». Concrètement si on
suit les statistiques, plutôt flatteuses, du Pentagone, nous avons ainsi
détruit en un an l’équivalent d’un bataillon d’infanterie. L’extension de la
campagne française à la Syrie ne s’accompagnant pas, dans l'immédiat, de moyens
supplémentaires, le bilan n’en sera pas fondamentalement changé. Malgré le
dévouement, le professionnalisme et le courage des hommes engagés dans
l’opération Chammal, nous sommes donc très loin de pouvoir même approcher
l’objectif de destruction annoncé. De son côté, et très logiquement, l’Etat
islamique a riposté en inspirant ou dirigeant des attentats contre les membres
de la Coalition et donc aussi la France. Le premier d'entre eux, l'assassinat
d'Hervé Gourdel en Kabylie, succède de quelques jours le début de la
participation française aux opérations en Irak.
Notre
position dans la Coalition ne nous laisse pas non plus visiblement les moyens
pour influer sérieusement sur la conduite des opérations, ni même, visiblement,
pour y avoir une politique autonome. Nous avons frappé en Syrie, en invoquant
pour la première fois, comme les Etats-Unis après les attentats 11 septembre,
l’article 51 de la charte des Nations-Unies qui autorise la défense à une
agression. Nous nous sentons cependant obligés d’y ajouter des arguments aussi spécieux, pour ne pas
dire ridicules, que la nécessité d’empêcher des attentats, comme si, de 1939 à
1945, on avait déclaré ne vouloir frapper en Allemagne nazie que ceux dont on
avait la preuve qu’ils préparaient quelque chose contre la France. Ce faisant
on tente de légitimer une guerre, l'imposition de sa volonté à un ennemi
politique, en la travestissant en action policière, la neutralisation de
contrevenants à la loi et à la sécurité. Qui plus est, s'il y a action policière,
celle-ci est préventive et donc illégale. On tente donc au bout du compte de
légitimer une action par de l'illégalité.
Il n’y
a strictement aucune surprise dans le déroulement de la guerre de la France
contre l’Etat islamique depuis un an. Il était évident dès le départ que la
campagne de la coalition, purement aérienne, serait peu efficace et que la
place de la France y serait marginale. Il était évident que cela engendrerait
des tentatives d’attentats en France dont certaines réussiraient. Il était
évident que la position de la France sur la Syrie serait incompatible avec
celle des Etats-Unis, l’ « actionnaire » (au sens de celui qui agit) très
largement majoritaire et qu’il faudrait sans doute s’aligner sur elle. La seule
surprise vient en réalité de la réaction de nos gouvernants, pourtant forcément
avertis de ce qui allait se passer. Au lieu de réaction, on devrait d’ailleurs
plutôt parler d’empilement de réactions, de l’opération Sentinelle aux vols de
reconnaissance-frappes au-dessus de la Syrie, en passant par la modification de
la loi de programmation ou la loi sur le renseignement, qui semble se
substituer à une stratégie cohérente. Il est évidemment nécessaire de s’adapter
aux événements mais lorsque ceux-ci sont prévisibles depuis longtemps, ce n’est
pas de l’adaptation mais de l’agitation.
On pouvait rester cohérent, soit en évitant
de rejoindre la coalition dirigée par les Etats-Unis, soit en déléguant
directement l’emploi de nos forces à leur stratégie sans en rajouter, ni faire
semblant d’y être autonome. Il fallait et il faut toujours en tout cas assumer
les conséquences. La guerre contre AQMI et al-Mourabitoune a sa cohérence, or
celle contre l’OEI n’en a pas pour l’instant, or il est toujours difficile de
rattraper les guerres mal engagées. Il n’est pas interdit non plus de prendre
du recul sur les événements et de débattre des choses avant d’agir, c’est même
paraît-il la force de la démocratie.
"Depuis septembre 2014, nous sommes aussi entrés en guerre contre l’Etat islamique mais sans que l’on sache en réalité trop pourquoi. L’Etat islamique n’avait jamais alors pas plus attaqué la France qu’avant. Il avait, et c’est toujours le cas, perpétré moins d’horreurs que le régime d’Assad."
RépondreSupprimerMais Assad ne remet pas en cause les frontières, alors que l'EI si.
"L’Etat islamique n’avait jamais alors pas plus attaqué la France qu’avant."
RépondreSupprimerBonjour, j'ai repéré cette phrase à corriger vite, elle fait mal au cerveau :)
David V.
Bonjour.
RépondreSupprimerA l'occasion de cette extension en Syrie des missions aériennes, certains politiciens souhaitent une intervention terrestre en Syrie. De manière théorique, ne serait-il pas plus efficace d'intervenir sur le territoire irakien afin de :
- disposer d'une véritable légitimité (si l'Etat irakien donne son accord) ;
- d'avoir une situation moins compliquée qu'en Syrie ;
- supprimer les ressources pétrolières et « fiscales » de l'OEI ;
- permettre à l'armée irakienne de reprendre le contrôle du terrain, amenant ainsi le dégagement de la majorité nos forces après coup ?
Ce serait déjà effectivement beaucoup. Cela engendrerait aussi une dynamique négative pour l'EI et peut-être un retournement des allégeances. Le véritable problème est politique. Il faudrait en réalité que des sunnites mènent cette offensive et éventuellement un Etat irakien qui les prendrait en compte.
SupprimerJ'ai une interrogation, une question : Si la Russie intervient directement et au sol contre DAESH (il y a tout lieu d'y croire), quel seront alors les possibilités de manœuvre de la France et des USA ? Les USA pourrait aussi faire de même, afin de ne pas perdre la main, mais ils ont un bon train de retard (politique, propagande, logistique). Les USA pourraient aussi chercher l'affrontement (genre crise de Cuba). Les USA peuvent faire du "wait and see" dans le style Russe, mais ce n'est pas trop leur genre et ce serait afficher leur échec. D'autres idées ?
RépondreSupprimerPeut-être que la russie intervient simplement dans sa logique de soutien à Assad, qui n'a jamais varié jusque là, sentant le front ouest mal barré.
SupprimerCe que confirmerait l'aggravation récente du flot de réfugiés, qui sembleraient plus poussés (d'après les humanitaires allant à leur rencontre) vers l'exode par les recrutements forcés d'une armée d'Assad quasi défaite que les exactions de l'EI? Ce serait d'ailleurs un autre élément posant question sur la stratégie française qui prétends vouloir solutionner le problème à la source en tapant... l'EI.
La partition des rôles serait alors toujours claire: Aux USA (et leurs vassaux) le front est... Aux russes le front ouest pour éviter la déconfiture complète à Assad.
Bon, s'ils mettent le paquet se posera à terme le problème de les arrêter a la frontière irakienne... mais en attendant, je ne pense pas que cela gène les USA!
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/law-and-order/11867114/Death-in-Helmand-Is-Alex-Blackman-murderer-or-merely-mortal.html
RépondreSupprimerEn réalité on est coincé et on le sait. On n'est pas près de voir la fin du jdihadisme sunnite, chiite et autre tant ses racines sont profondes et complexes.Quelles menaces majeures représentent-ils ? Les attentats dans notre pays : oui, mais c'est à relativiser tout de même comme effet : de l'émotion sur l'instant et après ?. Ce qui se passe actuellement avec la ruée vers l'Europe de migrants de toutes origines doit leur donner des idées à nos adversaires : pour diviser l'Europe, il n'y a pas mieux et on est en droit de se demander si ce n'est pas plutôt cela qui risque de mettre à mal sa cohésion et ce qu'il en reste. L'affaire grecque risque de devenir bien secondaire par rapport à tout cela. Le reseignement militaire français annonçait la présence de près d'un million de réfugiés en Lybie : quand à leur tour, ceux-çi vont se mettre vraiment en route., on fait quoi ? Les risques de déstabilisations de l'Europe et sa cassure ne sont plus des risques théoriques.
RépondreSupprimerLes attentats de Charlie Hebdo ce n'est pas AQPA ?
RépondreSupprimerO.
le seul but réel des "bombardements" français ? une vitrine pour mieux vendre le Rafale !
RépondreSupprimerQuand on a des dirigeants incompétents il serait profitable au peuple de pouvoir en changer hélas le jeu des chaises musicales étant si bien instrumenté qu'il en est impossible et comme disait ma grand mère "C'est trop tard pour serrer les fesses quand on a fait au lit"
RépondreSupprimerNotre président, qui a décidé d’engager deux jours avant la réunion de New York, nos « Rafale » en Syrie, sans renforcer les moyens totaux, simplement en prélevant sur ceux qui interviennent en Irak, a déclaré que la solution favorisée par Paris "suppose d'intégrer toutes les parties prenantes (à la crise), et la France discute avec tous et n'écarte personne". Mais il a réaffirmé son opposition à la participation de Bachar el Assad à la transition : "L'avenir de la Syrie ne peut pas passer par le président syrien …" Fabius, apparemment plus nuancé, continue à défendre l’idée de la nécessité d'entamer des négociations sur une transition politique en Syrie, sans pour autant faire du départ de Bachar al-Assad, c’est nouveau, un préalable aux discussions.
RépondreSupprimerLa position de la France est donc « brouillée », le mot est faible. A tenter de vouloir se démarquer de autres sur une position parfaitement « inadaptée » afin d’exister sur le dossier syrien, la diplomatie française est illisible et ce n’est pas nouveau. Cette diplomatie d’invectives et d’impuissance devra faire marche arrière et se plier aux décisions de ceux qui possèdent réellement les moyens de leur politique. C’est-à-dire la Russie, les Etats-Unis, l’Iran et dans une moindre mesure la Turquie. Poutine est d’ailleurs le seul qui possède une réelle capacité (volonté) à projeter une force aérienne et terrestre conséquente auprès de Bachar el Assad afin de peser dans le conflit.
La politique réelle n’est pas la politique de l’émotion, elle consiste à tenir compte des réalités, de toutes les réalités y compris celle qui doit admettre que Bachar el Assad, assassin de son propre peuple ou pas, est un élément incontournable dans la lutte contre les islamistes.
La seconde guerre mondiale nous avait appris que dans une guerre totale on ne choisit pas toujours ces alliés. Churchill l’avait compris avant tous les autres dans sa volonté de composer avec Staline pour vaincre Hitler. Ce même Staline qui assassinait son peuple et qui avait pactisé avec les nazis était incontournable… N’est-il pas ?
On ne mène pas une politique internationale avec des principes de morale élastique basée sur de l’émotionnel, surtout lorsqu’on vend, avec beaucoup d’hypocrisie, des armes à des pays dont le modèle de démocratie est sujet à caution et lorsque l’on ferme les yeux sur les atrocités commises chez certains de nos amis arabes. ( Arabie saoudite)
De Gaulle, dans Mémoire de guerre écrivait : « je volais vers l’orient compliqué avec des idées simples » C’était de Gaulle, il pouvait se permettre d’avoir des idées simples parce que c’était un homme de grande culture qui comprenait le monde de son époque.
Notre napoléon minuscule devra donc manger son bicorne, avec son premier ministre Valls qui déclarait sans rire que « nous faisons des frappes (Syrie) autonomes en lien avec nos alliés » ce qui dans la concision relève de la confusion.
"La seconde guerre mondiale nous avait appris que dans une guerre totale on ne choisit pas toujours ces alliés. Churchill l’avait compris avant tous les autres dans sa volonté de composer avec Staline pour vaincre Hitler. Ce même Staline qui assassinait son peuple et qui avait pactisé avec les nazis était incontournable… N’est-il pas ?"
SupprimerAvant 1935 il y avait désunion entre Mussolini et Hitler, mais les idéologues patentés n'ont pas voulu faire l'effort de maintenir cette désunion du fait du colonialisme italien en Éthiopie et de l'assassinat de Matteoti, ami de l'un d'eux.
Quant à l'URSS, Barthou avait essayé d'obtenir leur appui contre l'Allemagne dès 1934. L'affaire avait butté sur le refus des Polonais et des Roumains de laisser passer les troupes soviétiques, dans la crainte qu'elles ne restent sur les territoires annexés après 1919, parfois en dehors du traité de Versailles. De même lors des négociations de l'été 1939, jusqu'au coup de tonnerre du pacte germano soviétique.
Il me semble que le problème est intellectuel, j'allais écrire "spirituel".
RépondreSupprimerQuel dirigeant français se comporte aujourd'hui en chef, prenant à plein l'action à son compte, en en anticipant les difficultés et les résultats, en vue d'un objectif assez lointain ?
Comme on l'a vu dans un récent documentaire, la tête de l'Etat est obsédée de "communication", qui est l'exact contraire de l'action.
Cette guerre semble s'orienter vers une guerre d'usure.
RépondreSupprimerDans un tel contexte, grignoter à l'ennemi un bataillon par an sans pertes ne me semble pas totalement négatif. A vaincre sans péril, on triomphe sans risque !
L'intervention française peut sembler marginale sur un front dynamique où l'un des camps peut très rapidement obtenir une décision par KO. Mais ici, on semble parti pour une guerre d'usure, et quelques low-kicks dans les jambes adverses peuvent faire graduellement naître les conditions d'une issue favorable.
Il est bien connu que l'état islamique est incapable de recruter de nouveaux combattants pour remplacer ceux qui se font tuer.
SupprimerNe rien faire c'est mourir. Bouger c'est se faire tuer. Existe-t-il une bonne solution / position / politique ? Croire que nous ne serions pas impliqué si nous refusions de nous impliquer est un peu naif. L'inverse est vrai. Bref facile d'être le spécialiste (je ne parle pas de vous en particuliers mais plus des intervenants télé, des éditorialistes dans la presse, des commentaires sur les forums / blogs) répandant sa bonne parole. Décider est une autre histoire... D'autant que les questions internes comme externe sont un sacré méli-melo... (par exemple je doute que Hollande croit pouvoir détruire Daesh, par contre je pense qu'il croit en l'impact de la formule envers concitoyens... Pour qu'il l'a t-il vraiment dit ? )
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