jeudi 21 février 2013

Livre blanc


On commence à connaitre la conclusion du Livre blanc de la défense : le monde est de plus en plus dangereux dont il faut réduire drastiquement les moyens des forces armées.

8 commentaires:

  1. Un livre blanc, c'est une accumulation de pages blanches?

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  2. Ca fait cher la conclusion mais ça permet d'offrir des maroquins juteux aux copains pour mieux enterrer ce qu'il nous reste d'indépendance.

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  3. M’enfin, depuis le temps qu’on vous dit que la France est ruinée et que nous vivons au dessus de nos moyens. Pensez donc, notre PIB annuel est inférieur à la capitalisation boursière de BNP-PARIBAS…

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  4. Réduire les moyens ou réduire les budgets ?

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  5. Ne pas confondre réduction des moyens budgétaires et réduction des moyens opérationnels !
    Et il est clair qu'il y'a de la marge de manœuvre pour réduire l'impact des réductions de moyens budgétaires :
    Le ratio opérationnel Vs soutien n'est pas aussi optimisé en France que dans d'autres nations
    La réserve opérationnelle qui est le levier financier adopté par des pays comme la Suède ou Israël pour avoir encore des budgets conséquents sans perdre en nombre de troupe.
    Dans les investissements , on remarque qu'il y a encore des marges de manœuvre dans plusieurs domaines :
    La question des avions ravitailleurs est cruciale mais à 2,5 M€ , coûteuse ...
    Ne peut on pas tergiverser par une location de 8 K -135 aux USA (ça qui vient d'être consenti à Israël ) le temps d'avoir une disponibilité des kits ravitailleurs commandés seulement à 10 exemplaires pour les A400m.

    La question de la projection de puissance se base uniquement sur l'avion Rafale et les Mk2-D.
    Mais n'envisage pas la délivrance de MdC par A400m avec un analogue de programme anglais FOAS-CALCM .
    Or cette délivrance est validée par les Allemands pour leur missile de croisière Taurus .
    C'est peut être cette volonté de projection de puissance via A400m qui les a fait commander le système sophistiqué de suivi de terrain, non selectionnée par notre AdlA.

    La projection de puissance navale repose exclusivement sur le CdG en l'absence d'un PA2 infinançable.
    Mais en dehors des missions Herakles sur l'A-Stan, la quasi totalité des missions des PA ont concerné sur ces trente dernières années, des pays littoraux (Liban, Somalie et Djibouti , Lybie).
    Entre l'arrivée du MdCN et la réflexion issue des Retex de Lybie sur l'intérêt de doter les 5 Fremm résiduelles de pièce de 127 mm, on aboutirait à un retour de la fonction AVT sur les FREMM avec une portée dans les terres de plus de 120 km pour l'obus de 127 Vulcano.
    Ne resterait plus qu'une fonction de drone d'acquisition d'artillerie mais là encore MBDA proposait le drone missile Fire Shadow au prix d'une rocket M31...

    Pour l'AdT, on bute sur Scorpion et le financement du renouvellement des VAB/10RC.
    Remarquons que les VBMR en développement frôlent tous sauf un les 23t...
    Que pour l'EBRC de 25t à 3 m€ , il y a déjà la proposition Sphinx à 16t et 30% moins cher, et sinon la proposition CRAB à 1 m€ qui pourrait reprendre moult % des missions de l'EBRC.
    Au niveau Blindé Médian, la récente présentation à l'IDEX 2013 du proto VBCI avec tourelle de 5t du BMP3 pointe singulièrement sur la dotation dérisoire en 25 mm de la tourelle Draggar de cet engin de 25t issu d'un projet de véhicule blindé modulaire qui avait comme vocation initiale de remplacer tous les blindés français à roue.
    Pour la cavalerie lourde, dont on parle d'une fonte à 96 XL, a-t-on exploré la piste duLeclerc T-40 proposée par Marc Chassilian en 2009 et qui permettrait d'utiliser les bases des XL série 2 qui ne seront pas revalorisés en aboutissant à un véhicule plus employable du fait de son calibre et de sa masse qui frôlerait alors l'aerotransportabilité en A400m, et permettrait de recourir aux chenilles souples Soucy, elles même porteuses d'économie en MCO du fait de la diminution des vibrations nuisibles à l'électronique.
    La question des moyens financiers ne recouvre pas ainsi exactement celle des moyens opérationnels .

    Seulement, il va falloir serrer au maximum les programmes en visant le fameux "80% de résultat pour 50% du coût " ou encore "more bang for Bulk".

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    1. Une bonne partie des équipements que vous citez ont été conçus pendant la guerre froide.
      Ne sommes nous pas à l'époque des drones, des robots, du cyber, de l'espace, des petites unités d'infanterie numérisées (enfin pas trop quand même), des forces spéciales, des gardes côtes (ADROIT Vs FREMM) et de l'aéromobilité (possible avec des machines abordables financièrement parlant)?

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  6. Dans ces conclusions reste une inconnue de taille, qui subira le plus le choc ? Les armées ou l'industrie de l'armement ?

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