lundi 10 septembre 2012

Rommel le rapide contre Ritchie le précis


Lorsque la bataille de Gazala-Tobrouk commence en mai 1942, le dispositif de la 8e armée britannique de Neil Ritchie comprend une ligne de points d’appui d’infanterie alignés du Nord au Sud de la méditerranée jusqu’à Bir-Hakeim et la 1ère Brigade française libre (BFL) à 60 km de la côte.

Derrière ce bouclier, les Britanniques disposent de deux divisions d’infanterie près du port de Tobrouk et surtout d’une réserve mobile de deux puissantes divisions blindées (850 chars contre 560 pour l’Axe).

L’offensive de Rommel commence dans la fin de l’après-midi du 26 mai. L’Afrikakorps et les deux divisions mobiles italiennes contournent Bir Hakeim le lendemain à 06h30 pour remonter ensuite derrière la ligne de défense ennemie, en direction de la mer. Ce mouvement est repéré dans la nuit mais attendant d’être sûr de la manœuvre ennemie Ritchie ne donne l’ordre aux divisions blindées d’occuper leurs positions qu’au milieu de la matinée du 27. Plusieurs brigades britanniques ont alors déjà été surprises et malmenées par le mouvement ennemi. Finalement en remontant de plusieurs dizaines de kilomètres vers le Nord, Rommel échoue devant les positions de Knightsbridge et El-Adem, tenues fermement par les Britanniques sur la ligne Trigh Capuzzo parallèle à la côte.

La Panzerarmee Afrika se retrouve alors en position très critique. Non seulement Rommel a sous-estimé la défense ennemie mais gênée par la résistance de Bir Hakeim, sa logistique est obligée d’effectuer un long trajet par le désert. Pendant toute la journée du 28, les divisions mobiles de l’Axe sont immobilisées en plein cœur du dispositif ennemi par le manque de carburant. Le plan initial du « renard du désert » a visiblement été trop téméraire. Voulant encercler la majeure partie de la 8e armée, c’est finalement lui qui risque l’encerclement et la destruction. Les deux chefs ont pris une décision, le britannique a été lent mais pertinent alors que l’Allemand s’est trompé.

Ce qui sauve Rommel, c’est que depuis son poste de commandement à l’arrière Ritchie continue d’attendre d’avoir une vision complète de la situation avant de prendre une nouvelle décision. Au lieu de contre-attaquer immédiatement, il passe la journée du 28 en réunion avec ses commandants de corps d’armée et laisse à Rommel, qui, lui, commande à l’avant du dispositif avec un PC très léger, de prendre une seconde décision : repartir vers l’Ouest, percer la ligne de défense britannique, raccourcir ainsi ses flux logistique et disposer d’une nouvelle base de départ.

La contre-attaque de Ritchie n’a finalement lieu que le 5 juin alors que Rommel s’est déjà emparé du point d’appui de la 150e brigade britannique, a ouvert à sa logistique une brèche de 10 km dans la ligne ennemie et s’est repositionnée en défense sur sa tête de pont. Il a même eu le temps de prendre un temps le commandement autour de Bir-Hakeim. L’attaque britannique est stoppée et même refoulée avec pertes par une contre-attaque allemande organisée en quelques heures. Ce combat pour le « chaudron », nom de la position de l’Axe, se termine le 6.

Rommel prend alors la décision de se concentrer sur Bir-Hakeim alors que cette position, désormais complètement isolée et abandonnée à son sort par les Britanniques, n’offre plus guère d’intérêt tactique. Ritchie ne profite pas de cette nouvelle mauvaise décision pour reprendre l’initiative. Il décide simplement de se réinstaller en défense le long du Trigh Capuzzo.

Le 12 juin, lendemain de l’exfiltration de la garnison de Bir Hakeim, Rommel reprend la direction de Tobrouk et lance l’attaque contre les points d’appui de la ligne Trigh Capuzzo. Le 13 juin, les deux divisions blindées britanniques ont fini d’être détruites et la ligne est franchie. Le 14, Ritchie ordonne le repli à l’ouest de Tobrouk. Le 20 juin, Tobrouk est attaquée et tombe le lendemain (avec 33 000 prisonniers). Le 24 juin, Ritchie ordonne un nouveau repli vers l’Egypte. Le désastre est consommé.

L’armée britannique a alors subi une des pires défaites de son histoire alors que le chef de la 8e armée, contrairement à son adversaire, a pris des décisions peu audacieuses mais toujours pertinentes. Le problème est que le système de commandement britannique fait d’informations montantes abondantes vers le PC arrière où stationne le chef (la fonction de chef d’état-major n’est alors qu’une innovation très récente), de décisions consensuelles à partir de conférences, de planification précise à tous les échelons est incapable de mouvoir un corps d’armée en moins de trois jours.

Le système allemand, avec un chef autoritaire qui prend des décisions rapides à partir de quelques informations obtenues directement sur le front ou par liaison radio avec son PC (ce qui oblige à l’économie des données) et des procédures rapides à tous les échelons (il faut moins d’un heure à un bataillon pour concevoir un ordre), est capable de faire cela en une seule journée. Une manœuvre allemande qui échoue, et cela arrive fréquemment, est immédiatement compensée par une autre avant que l’ennemi ne réagisse.

15 commentaires:

  1. Une opération qui illustre bien le style de commandement de Rommel, dans la lignée des tactiques mises en oeuvre par les Stosstruppen à la fin de la Grande Guerre. D'énormes succès tactiques mais peu de succès opératifs, faute de suffisamment se préoccuper des questions logistiques et de vouloir imposer un tempo très offensif à un front finalement jugé secondaire par Hitler, et ce dès le départ.

    Cordialement.

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  2. Grenadier de la Garde10 septembre 2012 à 22:56

    Encore une fois passionnant.
    Vous nous tenez en haleine....

    Pour raccrocher à ce que l'on pourrait faire de nos jours, ne pas oublier que la portée des armes en tir direct était assez faible. L'engagement des chars type Panzer III ou Crusader, c'est entre 300 et 800 mètres, (les spécialistes me corrigeront). Jusqu'à la guerre du Kippour, des brigades blindées manoeuvrent dans des mouchoirs de poche. La fameuse bataille de la Vallée des Larmes en 1973 sur le front Nord entre Syriens et Israéliens, c'est 8 km sur 10 au grand maximum. c'est un secteur attribué à une compagnie ou un escadron de nos jours. Les anciens qui ont mené tant de batailles fictives au Nord de Montpellier doivent se souvenir de la cuvette de St Martin de Londres - St Martin de Treviers. Ca donne une idée de la taille d'un terrain dévolu à des centaines de blindés. C'est pourquoi la place du chef doit être considérée avec circonspection. Aujourd'hui, quel est le niveau tactique correspondant ? Le bataillon ? Le régiment renforcé ? La brigade ? D'ou l'importance de l'organisation interarmes que vous évoquiez en juin dernier. Quelle taille pour les unités de combat ?
    Rommel s'est vu adjoindre un chef d'état-major (Bayerlein ? Cruwell ?) après l'échec sur Tobrouk en 1941. Ses décisions hatives ne passaient plus chez les commandants de bataillon, et même chez les deux divisionnaires allemands...
    Cette dualité entre un PC mobile réactif qui voit et sent le terrain et un PC fixe qui reçoit les infos (surtout avec les drones) et gère les appuis est sans doute la meilleure solution. Si en plus, les deux chefs de ces 2 PC se complètent bien et se connaissent bien, alors on doit être ultra rapide dans la prise de décision. Celui qui est au PC fixe apportant aussi un peu de recul. Enfin, n'oublions que ceux qui combattent sont des êtres humains. ils ont besoin de voir leurs chefs sur le champ de bataille et pas derrière un écran d'ordinateur.

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    1. Le chef d'état-major de la Panzergruppe Afrika est l'Oberst Alfred Gause. L'état-major fixe est dirigé par l'Oberst Friedrich W. von Mellenthin (futur auteur de "Panzerbattle")
      Rommel est secondé par l'état-major du DAK. le chef de corps est Generalleutnant Walther K. Nehring (qui remplace Crüwell parti se soigner en mars), avec pour chef d'état-major l'Oberst G. Bayerlein.
      Crüwell est revenu peu avant l'ofefnsive, mais Rommel l'a écarté du DAK en lui confiant le commandement de la gruppe Crüwell, qui doit fixer l'ennemi au Nord de la ligne (les deux hommes se sont souvent opposés lors des combats de Sidi Rezegh, et Crüwell a eu plus d'une fois raison, ce que le renard du désert ne lui pardonne pas).
      Il sera capturé lors de la bataille suite à l'atterrissage forcé de son Storch (au dessus du box de la 150th Brigade).
      Il sera ensuite remplacé au pied levé par le Generalfeldmarschall Albert Kesselring (pour éviter que des troupes allemandes ne passe sous commandement italien...).

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  3. Oui, Stéphane Mantoux, des succès tactiques qui vont avoir plus d'effets stratégiques que beaucoup de succès opératifs...Les anglais sont catastrophés par la chute de Tobrouk et l'entrée de l'Afrika Korps en Egypte. Dans la panique, ils vont organiser la 8ème Armée, envoyer beaucoup d'avions, demander à de Gaulle plus de Free French, (un comble quant on les connaît!), et craindre de perdre Alexandrie, Le Caire et le Canal... Tout ceci se fait au détriment des autres fronts "principaux", en pompant des hommes aguéris en Angleterre, et en détournant des renforts aussies et néo-zélandais vers l'Egypte.
    Cette menace permanente sur le Canal obligera les alliés à prévoir un débarquement américain en Afrique du Nord en 1942, et donc à prolonger la guerre d'au moins un an... Beau résultat "tactique"!

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    1. Sauf votre respect, vous devez corriger certains points de votre raisonnement :
      1) les britanniques ont toujours donné la priorité à la Méditerranée et au Proche-orient (envoi de tanks alors même que la menace d'invasion de l'Angleterre).
      2) les renforts néo-zélandais et australiens sont très limités. Morshead et Freyberg se plaindront à leur gouvernement que les simples remplacements de pertes ne sont pas assurés. C'est au contraire le Front du Pacifique qui a amené les Alléis às e découvrir, permettant la contre-attaque de janvier 42 en Cyrénaïque.
      Vous avez en revanche raison : la chute de Tobrouk a un impact extraordinaire dans le monde (Churchill l'apprend à la Maison Blanche), et influence les Alliés dans leur choix de débarquer en AFN.
      Toutefois, vues les déboires rencontrées en Tunisie, je ne suis pas sûr, que cette campagne est rallongé la guerre. Les Alliés n'étaient pas prêt à affronter l'Axe en Normandie avant 44. Ils ont d'ailleurs modifié une grande partie de leurs tactiques et de leur armement après la campagne de Tunisie.
      Et de son côté, l'Axe a perdu en Afrique, entre Alamein et la capitulation en Tunisie, plus de forces qu'à Stalingrad, dont l'élite de l'armée italienne, et d'énormes forces aériennes. Certains parlent même d'un "Tunisgrad".
      Cédric Mas

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    2. Merci Cédric pour votre réponse bien plus étayée que la mienne, n'étant pas un spécialiste du théâtre d'opérations concerné, et plus correcte également.

      On gagne plus à reconnaître ce que l'on ne sait pas...

      Cordialement.

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  4. Bonjour,

    Disons que Rommel prend une posture offensive sur le plan opératif -un niveau intermédiaire de la guerre d'ailleurs plus ou moins bien appréhendé par les Allemands- et tente de faire fléchir la stratégie de l'état-major allemand et du Führer qui elle, au départ, est résolument défensive (sauver les Italiens et contenir les Anglais).
    En juin 1942, par contre, Hitler s'est rangé aux arguments de Rommel et de ses projets utopiques de percée au Moyen-Orient de jonction avec les forces allemandes engagées dans le sud de l'URSS, vers le Caucase... en reportant sine die l'invasion de Malte, pourtant essentielle au niveau opératif pour espérer obtenir l'avantage sur le plan aéronaval, et en surestimant de beaucoup les capacités de l'Afrikakorps...

    Pour les Anglais, c'est différent : l'Afrique du Nord est leur seul front terrestre après la retraite de France, de 1940 à début 1942 et l'entrée du Japon dans le conflit... d'où concurrence avec le front nord-africain sur le plan des effectifs et des priorités. D'ailleurs, comme par hasard ?, les Anglais sont au plus bas jusqu'en juin 1942. Mais je ne parlais pas des Britanniques dans ma réponse initiale, seulement de Rommel, qui à mon humble avis a surtout été un virtuose tactique, obtenant parfois quelques résultats d'ordre stratégique. Mais cela n'a pas suffi.

    Cordialement.

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    1. Bonjour,
      Là je suis d'accord avec vous.
      Pour autant, le découpage en niveaux: stratégique, opératif et tactique, même s'il est toujours officiellement celui en vigueur dans l'Otan, paraît de moins en moins pertinent à ceux qui le pratiquent quotidiennement.
      En effet, il apparaît que nos hommes politiques ne connaissent plus ni l'histoire, ni les principes de la gestion de crise, ni la prospective... (C'est valable pour l'ensemble des pays de l'Ouest) C'est pourquoi, et de plus en plus c'est le GHQ qui défini et propose les objectifs stratégiques et les traduit en directives du niveau opératif, et donc pratique l'art stratégico-opératif, les états-majors de forces (FHQ) s'occupant du niveau opérativo-tactique, et les corps discutant du niveau également opérativo-tactique... C'est d'ailleurs le sens de la réforme en cours dans l'Otan.
      On en revient presque à l'organisation du GQG de Joffre, ou des décisions de Foch en 1918 qui ont abouti à la victoire, sans même que Clémenceau n'est rien vu, puisqu'il n'attendait pas la fin de la guerre avant l'été 1919...
      Après, un homme politique saura toujours tirer la gloriole de n'importe quelle décision, si cela a fonctionné, ou limoger le fautif dans le cas contraire... Là-dessus ils n'ont pas perdu la main! Rassurez-vous.

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    2. Rebonjour,

      Comme Cédric Mas, au passage, je suis en revanche d'accord sur l'importance psychologique de la chute de Tobrouk côté britannique (comme celle de Singapour).
      Sur le découpage entre les trois niveaux et les problèmes actuels d'application, je ne me prononce pas, n'étant pas un spécialiste et ne le pratiquant pas, contrairement à vous peut-être. La notion même d'art opératif fait d'ailleurs débat -un chercheur anglais vient de publier dans une revue mise en ligne récemment un article la démontant complètement.

      Cordialement.

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  5. Bonjour,
    Comment dire... Beaucoup de corrections et d'observations sur cet exposé :
    1) Pour commencer, la manière dont Rommel mène l'offensive intiiale à Gazala est l'aboutissement de ses réflexions commencées dès 1918. Il s'agit de la plus grande "Flaschenmarsch", pour laquelle il a préparé tout le printemps 1942 ses Panzers. La méthode consiste à bouger ses divisions blindées non pas en colonne mais directement déployées, afin de pouvoir engager le combat au plus vite quelle que soit la direction du contact avec l'ennemi.
    Mais en mai 1942, il est capable de faire bouger cet ensemble imposant et largement étendu sur le terrain de manière rapide. C'est en ce sens qu'il surprend totalement l'ennemi. Il apparaît sur ses arrières (après avoir détruit la 3rd Indian Motor Brigade) au matin !
    Si l'on compare ce mouvement avec celui d'Alam el-Halfa (30/08/42) ou de l'opération "Capri" en 1943, on voit la qualité de la préparation et la vitesse d'exécution de la manoeuvre (3 divisions blindées et deux motorisées dans un même ensemble).
    2) cette vitesse est telle qu'elle l'amène à modifier son plan, qui prévoyait initialement l'attaque de Bir Hacheim par le Deutsches Afrikakorps (plan Theseus), en activant une option "Venezia", qui décale le passage de la ligne minée Alliée très largement au Sud de Bir Hacheim, évitant le combat. La Brigade FFL de Koenig échappe donc à un assaut du DAK au complet, et ne sera attaquée que par un détachement perdu de chars italiens de l'Ariete qui se fera sèchement repoussé.
    Mais ce changement de plan n'atteint pas les unités de la division motorisée Trieste qui poursuivent donc au Nord de Bir Hacheim et commence à déminer les passages comme prévu initialement (seul le général AZZI, chef de la Trieste se présentera seul sans ses forces au matin), ce qui aura des conséquences importantes pour la suite...

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  6. la suite...
    3) Ensuite, son renseignement a totalement échoué à identifier les forces ennemies. Si le nombre total de blindés est à peu près évalué, plusieurs unités sont inconnues (1st Army Tank brigade et 1st Arm Div, 3rd et 29th Indian Brigade). Bir Hacheim n'est pas considéré comme fortifié, et le box de la 150th Brigade au centre est inconnu...
    cet échec du renseignement allemand a des conséquences puisqu'au matin du 29/05, tandis que les allemands sont dans les délais, ils se trouvent d'un coup agressés par plusieurs brigades blindées de face et sur leurs deux flancs. Face aux Grants, la partie est difficile et les combats dégènérent en une mêlée coûteuse et indécise. Ritchie ne coordonne rien, les blindés Alliés attaquant au "réflex" (le QG de la 7th Armoured Division a été capturé par l'Aufklarung-Abt. 33 tandis que l'Aufkl.-Abt. 3 disperse celui du XXX Corps de Norrie, ce qui décapite tout le secteur Sud).
    4) Au matindu 29/05, la situation de Rommel est jugée desespérée par les Allemands: confronté à une masse blindée inconnue, il a été stoppée loin de la côte, sans essence. Son ravitaillement fait défaut (les colonnes doivent contourner Bir Hacheim, dont les colonnes de harcèlement sont agressives), et il a perdu la 90 Leichte-afrika-division (tenue en échec devant El Adem et qui est isolée).
    La situation de Rommel va être rétablie par 3 points :
    - sa décision de s'accrocher au terrain au centre du dispositif ennemi grâce à l'arrivée dans la nuit du 29 au 30 d'une colonne d'essence ayant contourné Bir Hacheim
    - la trouée dans les mines ouvertes par la Trieste, qui lui offre une voie de ravitaillement plus directe à partir du 29/05 (deux autres passages seront ouverts ensuite.
    - L'inertie des Alliés, qui ont pourtant capturés les ordres de la Panzerarmee.
    Une fois ses lignes arrières sécurisées grâce çà la destruction du box de la 150th Brigade, Rommel fait le choix d'attaquer Bir hacheim. Certes à cette date, ce "box" ne pèse plus autant sur son ravitaillement (un epartie passe encore à proximité pourtant). Mais il s'agit d'un nouveau plan qu'il a conçu : détruire les brigades une à une en profitant de l'échec des blindés Alliés. Il commence par le plus méridional (le plus isolé), pour remonter ensuite vers le Nord...
    désolé d'avoir été un peu long.
    Cordialement,
    Cédric Mas

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    1. dans le 3), c'est "au matin du 27/05" bien sûr...

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    2. 4) lire " au soir du 28/05" et plus bas "dans la nuit du 28 au 29", désolé j'ai décalée toutes les dates (j'écris de mémoire au bureau).

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  7. Avant le 5 Auchinleck présidait une conférence qui réunissait Ritchie et ses commandants de corps et qui traitait de problèmes de longue échéance. Alors que les divisionnaires étaient laissés à eux mêmes sans coordination. Donc un PC de stratège qui organise des séminaires ? Bon ils perdent des batailles mais ils vont finalement gagner la guerre !
    Les décisions stratégiques ont elles le même espace temps que des décisions tacticopérative ? n'ont elle pas un coup d'avance dans la concentration.

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  8. Bravo ...comme toujours !

    Deux commentaires :
    Cela peut se lire, comme disait Keegan, de la postion du Chef ...qui est au Front: toujours, parfois, jamais ...et la suite est connue ...

    Le Plan : On reprend la Manoeuvre d'Iéna et on la plaque sur Tobrouk ... et on comprend l'intérêt de faire de l'Histoire Militaire ...

    "Davout"

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