En 1997, alors commandant d’une compagnie d’infanterie de marine, je testais mes neuf groupes de combat d’infanterie. Sur un terrain profond de 500 mètres parsemé de trous et d’obstacles, chacun d’eux devait s’emparer d’un point d’appui tenu par trois hommes. Attaquants et défenseurs étaient équipés de « systèmes de tir de combat arbitré par laser » dont chaque coup au but entraîne une mise hors de combat.
A
la première attaque, les performances furent très inégales suivant les groupes.
Certains ont été étrillés dès le début de l’action alors que deux sont parvenus
à réussir la mission, dont un avec des pertes très légères. Après un deuxième
passage, le nombre de groupes ayant réussi la mission était passé à quatre,
mais la hiérarchie des résultats restait sensiblement la même. Il y avait donc
eu un apprentissage très rapide. Dans un troisième passage, les hommes ont été
mélangés dans les différents groupes. L’efficacité moyenne a nettement diminué,
mais la hiérarchie des chefs de groupe est restée sensiblement la même. J’en
concluais que deux facteurs influaient la performance des groupes : la
connaissance mutuelle et l’expertise du chef de groupe. Je m’intéressais
ensuite plus particulièrement à la manière dont les meilleurs chefs de groupe avaient
pris leurs décisions.
Décider dans la peur
L’instrument premier du chef au combat est sa
mémoire à court terme, sorte de « bureau mental » qui permet de
réfléchir à partir d’objets mentaux rapidement accessibles. Ces objets sont des
informations telles que la position réelle ou supposée des amis et des ennemis,
leurs actions possibles, etc. On forme ainsi une vision de la situation. Cette
vision est réactualisée en permanence en fonction des informations reçues par
ses propres sens ou par les subordonnés, les chefs ou les voisins.
La fiabilité de cette vision par rapport à la
réalité est forcément médiocre, très inférieure, par exemple, à celle du joueur
d’échecs qui voit toutes les pièces de l’échiquier et dont la seule inconnue
est la réflexion de son adversaire. Elle correspond en fait à celle qu’aurait ce
joueur d’échecs s’il occupait lui-même la place du Roi, un Roi accroupi ou
couché, alourdi d’une vingtaine de kilos d’équipements et évoluant dans le
vacarme du champ de bataille. Cette vision est surtout influencée par le stress
inévitable du combat, de la même façon qu’en retour elle influe aussi ce degré
de stress.
La manière dont un individu réagit à un danger
dépend de l’interaction de plusieurs systèmes nerveux. L’amygdale, placée dans
le système limbique, est la sentinelle du corps. Lorsqu’elle décèle une menace,
elle déclenche immédiatement une alerte vers des circuits nerveux rapides. Les ressources
du corps sont alors automatiquement mobilisées par une série d’ordres bioélectriques
et des sécrétions chimiques. Cette mobilisation se traduit par une concentration
du sang sur les parties vitales au détriment des extrémités, ainsi que par une
atténuation de la sensation de douleur. Surtout, elle provoque une augmentation
du rythme cardiaque afin de permettre des efforts physiques intenses.
Quelques fractions de seconde plus tard, l’alerte
de l’amygdale atteint le néocortex et c’est là que se forme une première vision
de la situation et la réponse à cette question fondamentale : est-ce que
je suis capable de faire face à la situation ?
Si la réponse oui. Il est probable que la
transformation en restera là et sera positive. Si la réponse est non, le stress
augmente et le processus de mobilisation s’emballe jusqu’à devenir contre-productif.
Au-delà d’un premier seuil, l’habileté manuelle se dégrade et l’accomplissement
de gestes jusque-là considérés comme simples peut devenir compliqué. Au stade
suivant, ce sont les sensations qui se déforment puis les fonctions cognitives qui
sont atteintes et il devient de plus en plus difficile, puis impossible de
prendre une décision cohérente. Au mieux, on obéira aux ordres ou on imitera son
voisin. Au stade ultime du stress, le comportement de l’individu n’a plus de
lien avec la menace extérieure puisque c’est le corps lui-même, et particulièrement
le cœur, qui sera la menace principale. Le réflexe est alors de bloquer l’amygdale
afin de stopper ce processus de mobilisation générale devenu dangereux. L’individu
peut alors rester totalement prostré face à quelqu’un qui va visiblement le
tuer (1).
Notons que comme l’amygdale est reliée à la mémoire profonde, c’est là qu’elle
puise les indices de danger, son blocage souvent influe aussi sur la mémoire. Au
mieux, la séquence qui a provoqué la terreur est effacée de la mémoire ; au
pire, elle s’y incruste fortement et revient à l’esprit régulièrement.
En résumé, le stress introduit une inégalité de
comportement en fonction sa confrontation avec la vision du danger à affronter.
Comme disait Montaigne, la peur de la
mort donne des ailes ou plombe les pieds. C’est valable aussi pour les
capacités cognitives.
Alors qu’il était chef d’un poste isolé au nord de
Sarajevo en 1995, le lieutenant Pineau reçoit par les Bosno-Serbes l’ultimatum
de quitter la zone dans les dix minutes avant d’être attaqué. Il témoigne
de son état : « Cœur qui s’emballe,
un grand blanc, puis le sentiment d’avoir des capacités décuplées, une extrême
clairvoyance ». J’ai eu
moi-même exactement la même sensation de « flow » décrit par le psychologue
hongrois Mihály Csíkszentmihályi, lors de mon arrivée dans la même ville deux
ans plus tôt et le premier accrochage, avec des miliciens bosniaques cette fois.
Quelques jours plus tard, je me trouvais dans l’axe de tir d’un sniper et me réfugiais
derrière un bulldozer. Je me surpris alors à calculer à quelle distance pouvait
se trouver le tireur en fonction des sons entendus, le temps qu’il faudrait à une
balle 7,62 x 54 mm R pour parcourir cette distance, ma vitesse de course, la vitesse
de réaction du tireur en me voyant, et au bout du compte combien de mètres je
pouvais parcourir avec l'arrivée de sa balle. Tout cela en quelques secondes.
Autre exemple, après l’explosion d’un engin explosif qui vient de tuer un de
ses hommes en Afghanistan, le capitaine Hugues Roul se rend sur place :
Je
ne me sens pas submergé par les émotions, et je me concentre sur les
différentes tâches à effectuer : bouclage de la zone, reconnaissance afin de déceler
un éventuel deuxième IED [Improvised Explosive Device, engin explosif improvisé] coordination avec la section
d’alerte qui arrive avec le médecin et l’équipe EOD [Explosive
Ordnance Disposal, équipe de neutralisation des explosifs], etc. Tellement concentré que je ne
remarquerai même pas le chasseur qui passera en rase motte afin d’effectuer un
« show of force », et que je serai incapable de dire combien de temps nous
sommes restés sur zone. J’insiste également pour que les hommes qui n’ont pas
vu le corps ne se rendent pas sur la zone, afin de les préserver de cette
vision (2).
Mais on n’a pas toujours des ailes au cerveau. On
peut répondre aussi « je ne sais pas trop » à la question « est-ce
que je peux faire face » et se trouver alors dans une contradiction entre
l’obligation et le désir d’agir d’un côté et la difficulté à décider de ce qu’il
faut faire de l’autre.
Lorsqu’on est simple soldat et que l’on ne doit pas
donner d’ordre, il suffit d’obéir pour résoudre cette contradiction. Pour le
caporal Gaudy en 1918, « C’est
un des bonheurs du soldat de n’avoir qu’à se laisser guider : il se repose
sur le chef qui pense pour lui (3)».
On se concentre alors sur ses seules actions afin d’accomplir la mission et
survivre, mais même ainsi on simplifie aussi la situation pour se concentrer. La
vision de beaucoup de combattants est focalisée par une sorte d’effet tunnel sur
sa propre situation et son environnement immédiat. Cet isolement s’explique par
le cloisonnement du champ de bataille (terrain, poussières, vacarme) et le
refus inconscient de voir les dangers contre lesquels on ne peut rien faire.
Dans cette réduction du bureau mental, l’esprit se concentre souvent sur une
seule idée ou une seule image concrète : le chef, la menace ou l’objectif à
atteindre. Dans son analyse des combats de sa compagnie à Bangui en mai 1996,
le capitaine Marchand parle d’une « focalisation complète sur
l’objectif qui fait rapidement oublier les autres directions potentiellement
aussi dangereuses en localité (4)».
Les évènements qui surviennent dans ce petit espace-temps sont grossis, ceux
qui se déroulent loin sont ignorés. Après les faits, l’interview des
combattants donne souvent l’impression qu’ils n’ont pas participé au même
combat. D’où la nécessité de reconstituer le plus vite possible pour eux et
avec eux le puzzle du combat qui vient de se dérouler.
Pour
un chef, obligé de « cheffer » selon les mots de Jacques Chirac, une manière classique de résoudre la contradiction
consiste à travailler en dessous de son niveau de responsabilité. L’homme
est encore un acteur mais il accepte sciemment un second rôle. Le capitaine
Marchand décrit ainsi la contraction du commandement qui se manifeste dans une
partie de son encadrement, augmentant par ailleurs la charge de ceux qui restent
à leur niveau de responsabilité. Il décrit également « la tendance à
exagérer dans ses comptes rendus le volume de l’ennemi et la difficulté de la
situation » ce qui perturbe fortement la capacité d’analyse lucide de
la situation.
Parlons maintenant de cette analyse qui précède les
ordres, y compris les ordres à soi-même. Une situation chaotique ne devient compréhensible
que si on possède certaines clefs. De la même façon que Galilée voyait des
lunes là où les autres ne voyaient que des tâches sur Jupiter, l’expert
tactique qui reste concentré « voit » ainsi tout de suite des choses
qui échappent au novice. Mais pour voir, il faut savoir, et en appui du bureau mental
de la mémoire à court terme, il y a l’expérience profonde de l’individu, sa
mémoire à long terme (5).
À partir de la fusion d’informations réalisée par la
mémoire à court terme, le combattant construit son estimation de la situation puis
« décide de décider ». Pour cela, il commence par choisir plus ou moins
consciemment de la vitesse d’analyse en fonction de l’urgence ou de la
complexité de la situation. Il peut choisir un cycle réflexe de
quelques secondes pour des décisions simples (tirer, bondir,
etc.) ou un cycle de réflexion qui peut durer jusqu’à plusieurs minutes, en
fonction de la complexité de l’action à organiser.
Chacun de ces cycles est
lui-même une combinaison de souvenirs et d’analyse en fonction des délais
disponibles, souvent limités, et du degré d’expérience du combat. Lorsque
la situation est familière, l’appel à la « mémoire tactique », va
être immédiat et automatique. Or, les souvenirs contiennent des charges affectives
émotionnelles. Ces charges ont des intensités différentes et un signe positif
ou négatif. Si l’expérience passée a été négative, la charge indiquera que ce n’est
pas une chose à faire. Son action sera plutôt inhibitrice. Inversement, si
l’expérience passée a été un succès, les émotions pousseront à agir à nouveau
de la même façon. Plus la banque de réponses typiques positives est riche, plus
le combattant a de chances de trouver de bonnes réponses et, paradoxalement,
plus cette recherche est rapide. Ce phénomène, parfaitement analysé par le
neurobiologiste Antonio Damasio (6),
explique pourquoi le combattant est désemparé devant l’inconnu (il ne peut être
aidé par des expériences antérieures) et pourquoi il est préférable d’agir sur
un large fond d’expériences positives.
Si la situation ne
ressemble pas quelque chose de connu ou si la solution qui vient à l’esprit ne
convient pas, l’analyse prend le relais. Or, cette réflexion logique est
beaucoup plus longue et coûteuse en énergie que l’appel aux souvenirs. Le
novice a donc tendance, soit à concentrer comme on l’a vu sur quelque chose de
simple mais connu, au risque de ne pas être au niveau de la situation, soit à utiliser
des cycles de réflexion plus longs que ceux de l’expert pour tout analyser. Ce
faisant, il risque de s’épuiser plus vite et surtout de se trouver dans une
position délicate face à des adversaires plus rapides.
De plus, comme nous
l’avons vu, à délais de réflexion équivalents, les experts bénéficient d’une
vision de la situation de meilleure qualité qui leur permet et d’un système
d’aide à la décision à base de solutions « préenregistrées ». Dans une
partie d’échecs officielle, les délais de réflexion sont identiques pour les
deux adversaires. La différence se fait donc dans le choix du secteur de jeu
sur lequel on fait effort, la confrontation avec des séquences similaires
connues et dans la manipulation des solutions possibles. Quand on lui demandait
comment il était devenu champion du monde d’échecs, Garry Kasparov répondait « J’ai
appris 8 000 parties par cœur ». Son génie, comme celui de Napoléon,
qui lui avait appris toutes les batailles de son temps, reposait sur l’art d’utiliser
les innombrables situations analogues qui se présentaient dans son esprit face
à une situation nouvelle, c’est-à-dire à choisir les plus pertinentes et à les adapter.
En situation de combat rapproché,
où celui qui ouvre le feu efficacement le premier sur l’autre dispose d’un avantage
considérable, ce choix de la vitesse est essentiel. Si
on suit les analyses du major britannique Jim Storr, celui qui prend une
décision qui a une chance sur deux d’être une bonne décision a également une
chance sur deux de l’emporter, alors que celui qui prend une décision parfaite
mais en second n’a qu’une chance sur quatre de gagner. Celui qui est très rapide
et peut prendre une deuxième décision avant que son adversaire n’ait encore
pris sa première l’emporte presque à coup sûr puisqu’il peut bénéficier des
résultats et de l’expérience de la première action. Un des aspects les plus
intéressants de ces travaux est par ailleurs de montrer que 80 % des informations
nécessaires pour prendre une bonne décision sont souvent acquises très vite et
que chercher à obtenir les 20 % manquants est le plus souvent une longue et
dangereuse perte de temps (7).
L’analyse offre rarement plus de deux choix. Le
choix est alors conditionné par quelques critères : réussir la mission
bien sûr, mais également limiter les risques pour ceux dont a la responsabilité
ou encore pour les civils, « être à la hauteur », mettre en confiance
le groupe, etc. En situation de rationalité limitée et sous pression du temps,
la solution choisie n’est pas forcément la meilleure, mais la première qui
satisfait à tous ces critères.
Améliorer le fonctionnement du groupe de combat
Voilà sensiblement comme on prend des décisions
sous le feu et constatons que dans le cas des chefs de groupe de combat d’infanterie
évoqués en introduction, rien n’a été conçu pour leur faciliter la tâche.
Le groupe de combat a été inventé en 1917 afin de
résoudre le problème du déplacement sous le feu intense de la guerre industrielle.
La solution est venue de la conjonction de plusieurs innovations :
l’apparition d’armes nouvelles (grenades à main, à fusil, fusils-mitrailleurs,
etc.) qui ont augmenté d’un coup la puissance de feu portable et donc offensives,
mais aussi, plus subtilement, l’interdépendance des hommes. La solidité au feu
est aussi affaire sociale, et même si ce n’était pas le but recherché, on s’est
aperçu que les soldats spécialisés qui dépendaient les uns des autres, s’impliquaient
plus dans le combat que les soldats alignés, identiques et indépendants
techniquement les uns des autres de 1914. Si on ne répond pas forcément mieux en
1917 qu’en 1914 à la question « Est-ce que je peux faire face ? »
(en fait, la réponse est plutôt « oui » puisqu’on a des armes plus
puissantes) on répond déjà plus positivement à la question « est-ce que je
dois faire quelque chose ? », c’est-à-dire prendre plus de risques. La
solidité au feu, c’est-à-dire le choix d’être acteur plutôt que figurant passif,
est aussi affaire sociale, plus précisément c’est un mélange de confiance, en
soi, ses moyens, ses chefs, ses camarades, et d’obligations, envers ses
camarades, son corps d’appartenance, sa patrie. Si en plus, on a la certitude
que prendre des risques sert à quelque chose, c’est encore mieux.
On forme donc deux puis trois groupes de combat d’une
douzaine d’hommes par section d’infanterie, mais comme il n’est pas possible de
multiplier par deux ou trois le nombre d’officiers, les sergents passent du
rôle de « serre-rangs » se contentant de faire appliquer les ordres à
celui de chef et de donneur d’ordres tactiques. Ce n’est pas parce qu’on travaille
à un petit échelon que les choses sont simples. Le commandement d’un groupe de
combat est au contraire très complexe, surtout sous le feu. En 1925, déjà, le
capitaine Maisonneuve le décrivait ainsi :
Dans l’excitation et la
fièvre du combat offensif de première ligne, au milieu de la multitude des
sensations qui par tous les sens envahissent son cerveau, au milieu du bruit et
de la fumée, ce chef de groupe devra diriger l’emploi, selon le terrain, selon
les circonstances multiples du combat, d’un fusil-mitrailleur, d’un tromblon V.B.,
de grenades, de fusils, de baïonnettes (8).
Les choses n’ont guère changé. Le chef de groupe de
combat actuel doit combiner l’action d’un véhicule de combat et d’une troupe à
terre avec sept armes différentes. L’apprentissage du commandement n’est pas
non plus facilité par les rotations constantes de personnel et les changements
permanents de structure. En seize ans de compagnie d’infanterie, j’ai rencontré
quatorze structures différentes de groupes de combat, en fonction de
l’évolution des armements, des réductions d’effectifs, de divers tâtonnements
(binômes et/ou trinômes, équipes choc, feu, mixtes, « 300 », « 600 ») et
surtout des missions extérieures, comme s’il était logique de changer de structure
de parce qu’on change de territoire.
Le plus grave est surtout qu’oubliant la réalité psychologique
des combats, on a conçu le commandement du groupe de combat de manière très
cartésienne. On a en effet découpé le
travail du chef de groupe au combat en situations types et on a défini une check-list,
ou cadre d’ordre, pour chacune de ces situations. Pour commander « suivant le
manuel », le chef de groupe doit donc connaître par cœur douze cadres d’ordre
différents : DPIF (pour « Direction-Point à atteindre-Itinéraire-Formation »
pour se déplacer), FFH, MOICP, PMSPCP, HCODF, GDNOF, ODF, IDDOF, PMS, SMEPP,
etc. Outre que leur mémorisation occupe une large part de l’instruction, ces
ordres « récités à la lettre » ont surtout le défaut majeur de ralentir
considérablement le groupe. Si on applique strictement les méthodes de commandement
réglementaires, il faut par exemple 2 minutes pour qu’un groupe pris sous le feu
puisse à son tour riposter, après avoir donc reçu potentiellement plusieurs
centaines de projectiles.
Bien entendu en combat réel, voire en exercice un
peu réaliste comme celui évoqué en introduction, toutes ces procédures
explosent. Dans le meilleur des cas, le sergent utilise des procédures simplifiées
de son invention, dans le pire des cas - le plus fréquent - on assiste à des
parodies d’ordres, autrement dit des hurlements variés. Ajoutons qu’en rendant complexe la tâche du chef de groupe, on rend encore
plus difficile son remplacement s’il est tué ou blessé. Le groupe comprend normalement
deux chefs d’équipe et même désormais, semble-t-il, un adjoint. On s’aperçoit
cependant que ces caporaux-chefs qui se retrouvent d’un seul coup placés en
situation de commandement ont oublié en grande partie les IDOFF et
autres HCODF péniblement appris dans le passé.
Pendant quinze ans, j’ai procédé à plusieurs
expérimentations pour tenter de résoudre ce problème et faire en sorte que chaque
chef de groupe puisse répondre plus facilement « oui » à la question :
« est-ce que je peux faire face et prendre de bonnes décisions ? ».
Le premier axe d’effort a
consisté à simplifier sa tâche. Le groupe est partagé en une équipe 300 m pour
le combat rapproché et une équipe 600 pour le combat plus lointain. Le problème
est que les deux fonctionnent rarement optimalement en même temps. Il est
finalement plus rationnel de regrouper toutes les armes à longue portée dans un
groupe d’appui au niveau de la section et de faire de chaque groupe de combat
un groupe 300. Pour ce qui nous intéresse ici, cela a le mérite de simplifier
la tâche du sergent, chef de groupe.
Le deuxième axe, le plus
important, a consisté à imiter le commandement à la radio des « tankistes »
en remplaçant tous les cadres d’ordre par un seul, applicable à toutes les
situations sur le modèle : « voilà l’objectif et sa position, et voilà
l’action à mener », c’est le modèle dit OPAC. Ce système, très simple,
permet de s’adapter à toutes les situations, même les plus
confuses, sans perdre de temps à essayer de se souvenir du cadre d’ordre
réglementaire, raccourcit considérablement le processus de décision et augmente
sa qualité puisqu’il laisse un peu plus de temps pour réfléchir sur les options.
Le troisième axe a consisté à soulager encore le
travail du chef de groupe en responsabilisant ses deux chefs d’équipe. Le chef
de groupe donne des ordres à deux ou trois chefs d’équipe, on reste ainsi sous
la limite des 5 objets manipulable par la mémoire à court terme, et chaque chef
d’équipe commande deux ou trois hommes avec la même méthode OPAC. Utilisant la
même méthode simple, un chef d’équipe peut aussi plus facilement remplacer le chef
de groupe.
Il s’est agi ensuite de multiplier l’apprentissage
des parties, comme Garry Kasparov, afin de constituer la plus grande mémoire
tactique possible. On a donc multiplié les simulations de combat, en saisissant
toutes les occasions qui se présentaient et en s’efforçant de les rendre les
plus réalistes possibles, avec l'emploi de laser et d'arbitres en particulier.
Après des années d’expérimentations, et donc des erreurs, et sans aucune innovation technique, le résultat a été saisissant puisque les groupes, et les sections d’infanterie, formés selon cette méthode l’ont emporté systématiquement dans des confrontations avec des unités classiques agissant selon le règlement INF 202. Toutes capacités à résister au stress par ailleurs, les groupes nouvelle formule fonctionnaient simplement vite et mieux. Dans un combat d’infanterie, fonctionner vite et mieux que l’ennemi, cela signifie au moins réduire les pertes qu’il peut nous infliger et au mieux le battre complètement. A une époque, où la mort de quelques soldats constitue un évènement et où la majorité de ces soldats français qui tombent sont justement des fantassins, on mesure l’importance stratégique que peut avoir le bon fonctionnement du cerveau de leurs chefs.
1 Christophe Jacquemart, Neurocombat. T. I Psychologie de la violence de rue et du combat rapproché, Paris, Fusion froide, 2012.
2 Les témoignages sont extraits de Michel Goya, Sous le feu - La mort comme hypothèse de travail, Tallandier, 2014.
3 Georges Gaudy, L’agonie du Mont-Renaud, Plon, 1921.
4 Rapport du capitaine Marchand, « Enseignements tirés de l'action menée sur la maison de la radio de Bangui (21 mai 1996) ».
5 Raphel, Stivalet et Esquivie, « La vulnérabilité de l’homme au combat : aspects psychologiques », in L’armement n°53, juillet-août 1996.
6 Antonio Damasio, L’erreur de Descartes, Paris, Odile Jacob, 1985. Voir également son entretien dans Sciences Humaines, n°119, août-septembre 2001.
7 Jim Storr, « Des commandants au contact des réalités », in Objectif Doctrine n°50, avril 2001. Jim Storr, The Human Face of War, Continuum Editions, 2011.
8 Paul-Henri Maisonneuve, L’infanterie sous le feu, Berger-Levrault, 1925.
Quel article passionnant ! Merci.
RépondreSupprimerIncidemment, j'ai lu l'essai de Csíkszentmihályi sur le flow l'été dernier. Dans mon souvenir, il n'abordait pas le domaine militaire mais cela ne m'étonne pas que cet état de concentration extrême y trouve également son application.
Je me suis contenté de la vulgarisation faite par Daniel Pink sur le sujet. C'est passionnant, mais ceux qui devraient lire l'un des deux ne le feront pas, parce qu'ils percevront les conclusions comme un danger pour leur pouvoir.
SupprimerUn article très intéressant !!
RépondreSupprimerEspérons qu'il ne sera pas pollué par tout nos excités du plafond (Chaudard, TL, Fred, Fabrice, Poliocerte, Laure H, Alain, etc,etc, )
Mais si mais si, on ne va pas se priver de detanger un vieux barbon comme vous
SupprimerFritz
Je suis grandement flatté qu'un Fabrice retienne votre attention. Un de plus aux côtés des 5-6 excités pro ukrainiens à déverminer l'infâme propagande des poutinistes.
SupprimerFabrice
/!\ gargarisme de Yuri /!\
Supprimer@le Chapon Français
SupprimerCommence donc par expliquer à tes copains troll de ne pas mettre le pied ici avec des vidéos bidons .....
Mais oui vous êtes de vrais cadors dans la vie on sait on sait.
SupprimerSaisissant mon Colonel. Je trouve dans cet article une vérité que je comprends, même si mon rxperience n'a pas dépassé le niveau des EOR.. Il est rare de trouver fans un texte une telle compréhension de la réalité d'une situation aussi étrangère à la vie quotidienne
RépondreSupprimerFritz
Excellent article ! En revanche, dans un prochain , il ne faudra pas oublier de parler de "l'autre formatage"... celui des "grands chefs". Une partie d'entre eux seront incapables de faire évoluer leurs façon de faire car non confrontés aux mêmes problèmes que le chef de groupe décrit ici.
RépondreSupprimerETI
Après la lecture de cet article, on essaie de transposer cette analyse et son résultat dans les 2 situations suivantes :
RépondreSupprimer- Combat du pont de Vrbanja (dernière baïonnette au canon de l'armée française)
- Embuscade d'Uzbin
Ma foi pourquoi pas? Que proposeriez vous comme analyse ou scenarii possibles dans ces deux cas particuliers ?
SupprimerFritz
J'espère que vous avez noté que M. Goya fait référence à G. Kasparov dans son article. Ayant eu l'opportunité de rencontrer un autre champion de la même époque qui est B. Spassky, je peux confirmer que les échecs de haut niveau consiste avant tout en l'apprentissage d'un nombre important de partie complète, d'ouverture, etc, ....
SupprimerL'ouverture d'une partie d'échec, c'est un peu comme l'éclairage d'une section de combat .... !!!!
Pour Fritz.,
SupprimerOn peut vous laisser dialoguer avec le coq et l'encourager même.
On peut vous prédire qu'il attaquera le général Lecointre.
A noter que la médecine d urgence efficace devrait fonctionner aussi comme cela. Ordres simples séquentiels.
RépondreSupprimerPossible et impossible en même temps ce que vous dites. Car poser un diagnostic parmi tous les autres, c'est une démarche pour choisir la "solution" dans une somme d'expériences, livresques et intellectuelles, cliniques (palper, observer, etc), d'écoute, et en se détachant du stress et de la fatigue pour être présent, attentif, à cette personne là, sans plus rien se préoccuper d'autre, uniquement concentré sur elle et ce qui lui arrive. Cette attention aigüe englobe tout ça, une concentration qui fait des aller-retour, comme une caméra faisant des plans plongeants puis reculant, selon une démarche oui-non, et fait emprunter tel cheminement ou pas. Pour arriver avec, au bout, une sorte d'instinct qui nous dit que oui, ça ressemble à ça, mais il y a un petit quelque chose qui cloche, là, précisément. Ce qui demande tel examen complémentaire, et parfois aussi de prendre du temps pour attendre un autre fait qui corrobore ce diagnostic.
SupprimerPour la réanimation, c'est plus de cet ordre là par contre. Un systématique, des essentiels qu'on suit dans l'ordre en surveillant les secondes qui passent.
Je ne suis pas médecin mais j'ai été sage-femme. Voilà ma vision, elle est toute personnelle, chacun ne travaille pas pareil.
@Qui ose gagne : comme le signale Isaty, ça se passe comme ça pour les urgences vitales. On a des schémas en tête pour prioriser rapidement les interventions en fonction du premier bilan, tout le monde a les mêmes, et chacun sait à tout moment ce qu'il a à faire.
SupprimerLes problèmes surviennent quand vous mettez dans les mêmes locaux 150 personnes dont 100 patients et 20 accompagnants, avec des urgences de niveaux différents, des priorités perçues différemment selon les différents acteurs (la personne qui a mal pour une fracture sans gravité ne va pas toujours comprendre que l'équipe fait passer avant une personne "qui va bien" avec une dissection aortique), le matériel qu'il faut aller chercher dans les étages parce que les brancardiers ne l'ont pas redescendu, les ruptures de stocks de consommables ou de médocs, le stress et la fatigue généralisés, les états d'ébriété d'une partie des patients, la fatigue qui croît au fil du service, les problèmes de disponibilité de l'imagerie, les délais d'intervention des spécialistes, des résultats du labo, les pannes informatiques, etc.
Le parallèle avec le champ de bataille est évident. On peut avoir tout les schémas d'intervention au niveau d'un groupe, pas de problème. Ajoutez les ennemis, les problèmes de transmission, le délai d'intervention de l'aviation ou des chars, le fait que l'artillerie croulera rapidement sous les demandes d'appuis, les munitions à réapprovisionner, etc, et tout simplement le fait que l'opération regroupe de nombreux groupes différents qui ont tous leur propre vision subjective des priorités du moment, et l'aspect simple et séquentiel des choses n'a aucune chance de perdurer. M. Goya a écrit quelques belles pages sur le sujet dans "La mort comme hypothèse de travail".
TL
Étant moi même médecin ayant eu une expérience de la réanimation comme interne, c est pour cela que j ai fais ce commentaire. Maintenant je suis dans un domaine, l oncologie médicale, qui s apparente plus à la guerre des tranchées par les pertes observées. Hormis les soldats en guerre et quelques autres spécialités médicales, peu de gens ont vu autant de personne mourir que l experience que nous avons dans notre métier. A ce titre, j enseigne souvent aux plus jeunes que notre expérience s apparente à un champ de bataille et qu il faut s y préparer car c est dur de voir toutes ses pertes. Merci à Michel Goya pour ces partages, que je trouve très enrichissant sur le plan humain et à tous les commentateurs, éclairés ou représentants de la bêtise humaine…
Supprimer@Qui ose gagne : Je comprends mieux. C'est intéressant de constater, pour rester dans le parallèle (erroné dès le départ, puisque nous avons infiniment moins de risque de pertes et de blessures parmi les soignants, même si cela arrive) que les schémas mentaux seront différents selon les spécialités médicales. Réa : forces spéciales, une mission précise, un groupe restreint, des appuis concentrés sur cette mission. Urgences : mêlée qui évolue rapidement en chaos si on n'est pas à chaque niveau rigoureux dans la marche des opérations et le suivi des priorités. Pathologies chroniques : guerre de tranchée, on travaille sur le temps long et la réduction de l'attention, avec un fort risque de découragement si on ne vit pas quelques victoires de temps en temps. Le parallèle a ses limites, mais reste éclairant pour mieux comprendre le quotidien d'un soldat.
SupprimerTL
Concernant l'image de cette article, j'espère que ce n'est pas un chef de section ou un chef de groupe qui a les "noirs" sur l'échiquier, parce que avoir le roi noir en A8 alors qu'il reste quasiment toutes les pièces sur l'échiquier, c'est une situation d'engagement que l'on peut nommer comme critique.
RépondreSupprimerErreur de saisie, c'est A4 !!
SupprimerCa n'a rien à voir avec le sujet. N'était-ce pas vous qui demandiez à ne pas "polluer" cet article dés les premiers commentaires où était-ce du second degré ?
SupprimerJ'espère que vous avez noté que M. Goya fait référence à G. Kasparov dans son article. Ayant eu l'opportunité de rencontrer un autre champion de la même époque qui est B. Spassky, je peux confirmer que les échecs de haut niveau consiste avant tout en l'apprentissage d'un nombre important de partie complète, d'ouverture, etc, ....
SupprimerL'ouverture d'une partie d'échec, c'est un peu comme l'éclairage d'une section de combat .... !!!!
@ le coq français 0h02: vous vous répétez très cher...en moins de 2 minutes et sur un nombre limité de posts. Un peu d'eclairage au plafond pour voir clair?
SupprimerLaure H
@ le coq français 0h02: vous commentiez une situation de jeu sur la photo et non pas les termes de l'article. Ne soyez pas de mauvaise foi.
SupprimerÉvoquer les combats en Ukraine après un tel article est beaucoup plus légitime et moins "polluant" que commenter la position A4 d'une pièce sur la photo.
Évoquer Gary Kasparov par contre c’est toujours marrant. Le BHL des échecs, on reste dans les références de l’auteur du blog.
SupprimerDeux russes discutent :
RépondreSupprimer- y a une guerre entre l’otan et la Russie
-oh la la et comment ça se passe pour la
Russie?
- il y a déjà 100000 morts, 3000 chars détruits, l économie par terre
- terrible… et pour l’OTAN?
- Ben… l’OTAN n’est pas encore arrivé
La blague est plutôt quotidienne avec les chiffrages délirants du ministère de la defense ukrainien qui rappellent Baghdad Bob :)
Supprimer@Anonyme 08:26
Supprimer/!\
Comment tu sais que les chiffres sont délirants ? Tu les a comptées, les pertes?
Quand on creuse, on trouve vraiment bizarre les pertes russes annoncées par les ukrainiens. J'ai pu en vérifier une partie, via OSINT, et c'est assez peu cohérent.
Supprimer_les pertes navales et de DCA semblent extrêmement précises.
_les pertes de personnels et de blindés sont surévaluées, sans être farfelues. Sans doute 10% pour les personnels, et un peu plus pour les blindés.
_les pertes d'artillerie sont certainement surévaluées, mais il ne m'a pas été possible d'évaluer de combien. Certainement moins de 50%, toutefois. Mais plus que l'infanterie ou les blindés.
_les pertes aériennes sont une fumisterie totale, diviser par trois ou quatre pour obtenir un nombre supérieur au maximum de la fourchette.
Le reste, impossible pour moi de vérifier, la vérité est quelque part entre Oryx et le MinDef ukrainien, mais bien malin qui peut dire ou sur cette fourchette.
Je sais pas quelle sont les pertes données par MUD. Mais ceux d'Oryx sont déjà impressionnant.
SupprimerSi quelqu'un à le lien pour la liste des pertes donné par le gouvernement Ukrainiens je suis preneur :)
@Herr Elle : sans remettre en cause vos constatations, il y a tout de même un biais pour l'artillerie et l'aviation : le matériel concerné se trouve ou s'écrase (pour les avions et hélicoptères Russes, qui ne dépassent plus la ligne de front) généralement bien en arrière du front russe. La constatation visuelle reprise par Oryx sera donc plus difficile, pour peu que les Russes limitent la prise et la diffusion d'images de leurs propres pertes.
SupprimerTL
Oryx considère généralement que ses pertes visuelles identifiées sont à multiplier pour avoir le vrai chiffre, par :
Supprimer- 1,5 pour les chars et VCI
- 2 pour artillerie et Lance-roquettes
- 2 à 2,2 pour les camions, engins spéciaux, DCA etc...
Tout simplement parceque les démolitions d'engins en arrière du front sont beaucoup plus difficiles à prouver/identifier. Aucun camp ne montre ses propres pertes (sauf par accident), et il faut donc attendre qu'un territoire soit occupé par l'autre camp pour découvrir certaines épaves (quand elles n'ont pas été déja enlevées).
Pour les pertes données par le MUD j'ai souvent eu l'occasion de constater qu'elles sont plutôt réalistes (les gros chiffres suivent souvent des attaques de Himars, et on a pu constater après les reprises des Oblasts de Karkhiv ou Kherson des cimetières d'épaves ruSSes jamais repérées par Oryx auparavant).
Certaines vues satellites montrent également des champs d'épaves ruSSes vers Belgorod : comme elles n'ont pas été détruites là, c'est qu'elles y ont été amenées pour les retirer du front.
Pour les aéronefs, c'est autre chose, et oui les chiffres du MUD sont certainement très surestimés.
Pour les hommes je trouve leur estimation parfaitement réaliste.
@Benoit
SupprimerLes pertes des Russes estimées par le MOD ukrainien se trouve en haut sur le site
https://www.pravda.com.ua/eng/
Superbe article. Merci de nous faire partager vos expériences et vos réflexions, c'est réellement passionnant à chaque fois.
RépondreSupprimerJe retrouve dans celui-ci le ton de votre livre "Sous le feu, la mort comme hypothèse de travail". Que j'ai beaucoup, beaucoup aimé, je suis revenue dessus alors que je venais de le finir, pour relire tel ou tel passage.Je fais une petite parenthèse sur ce livre que je conseille vraiment vivement.
Parenthèse : J'y ai retrouvé étonnamment mon expérience de sage-femme. J'imagine que ça doit vous faire sourire, et pourtant : accoucher c'est, pour chaque femme, une expérience extrême, qui la renvoie à elle-même, aux femmes (de sa famille) qui ont vécu et accouché avant elle. On croit être en plein dans la vie mais on frôle la mort. C'est un danger perçu qui est là, l'inconnu, on nage dans la souffrance et la peur rôde dans toute sa puissance. Autre détail : l'extrême concentration, l'extrême épuisement, qui rend le temps élastique, ce n'est plus ce même temps que vivent les autres, etc. Je m'arrête là mais je pourrai continuer longtemps. Je pense que vous avez saisi les ressemblances, le soldat face à la mort vit une expérience extrême.
Merci, merci, pour ce livre-là en particulier, et pour répondre à votre questionnement à la toute dernière page de votre livre : transmettez mes remerciements à vos proches que vous avez négligé, dites-vous. Et oui, il valait la peine ce livre, vous avez eu raison d'aller jusqu'au bout de ce livre : il est important, il parle de l'humain jusqu'au bout des ongles.
(Au passage, merci Chef Chaudard de me l'avoir conseillé.) Fin de la parenthèse.
Pour en revenir à votre article, il me semble qu'il manque une donnée, que vous n'avez sans doute pas intégré à dessein : la fatigue, l'épuisement. Donnée qui vont faire se mouvoir tout ce que vous avez décrit : les délais, la peur, la réactivité soit outrepassée soit réduite... Mais je suppose que vous l'avez fait sciemment pour d'abord décrire "le principe de base" pour y appuyer votre présentation.
Merci encore et toujours aussi de nous accueillir ici.
Et j'ai oublié : j'ai trouvé l'idée géniale de déléguer à plusieurs "chefs" pour diluer les réactions dans le groupe, avec un gain de temps au bout, et la possibilité de remplacer le chef si besoin par-dessus le marché. Vraiment astucieux.
Supprimer" Autre détail : l'extrême concentration, l'extrême épuisement, qui rend le temps élastique, ce n'est plus ce même temps que vivent les autres."
SupprimerEtat de conscience qu'on peut lier au "sentiment océanique" dont parle Jules Romains, ainsi qu'à certains niveaux de transe hypnotique... et à l'inspiration poétique.
Bon, je crois que je vais m'offrir des livres du Colonel pour Noël, moi.
Merci mon colonel pour cet article passionnant.La gestion de la peur et du stress qu'elle engendre selon le regard que porte l'individu à la situation est transposable à une quantité infinie de situations dans à peu près tous les domaines de la vie. Le 3ème axe d'approche et ses résultats ont retenu mon attention et je vais, je pense, approfondir le sujet.
RépondreSupprimerLaure H
Pour l'expérience d'échappement au sniper de Sarajevo, l'article "La vie des balles" écrit il y a déjà plus de 5 ans expliquait très bien comment utiliser ses sens et son cerveau en pareille situation:
RépondreSupprimerhttps://lavoiedelepee.blogspot.com/2017/03/petit-tuto-lusage-des-balafres-qui-ne.html
merci Anonyme23 décembre 2022 à 07:25 d'avoir rappelé et signalé cet article ancien.
SupprimerAïe aïe aïe, pour dire thank you pour la batterie Patriot, les forces armées ukrainiennes, qui ont toujours autant de difficultés à assimiler les fameuses valeurs européennes, organisent une sortie aux flambeaux very deutschland 1936 :
RépondreSupprimerhttps://mobile.twitter.com/ZaTritsa/status/1606073226680860672
La bannière étoilée par contre fonctionne moins bien que le drapeau sudiste.
A chaque fois qu’on veut oublier les nazis, oh non ! On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas, pas vrai les ‘slava ukraini’ ?
/!\ Tanche monocéphale au cerveau tellement saturé qu'il est incapable de faire autre chose que de radoter /!\
SupprimerRegardez la vidéo et dites moi que j’ai tort.
SupprimerJe sais, ça pique un peu les yeux pour le fan club slava ukraini pour qui il n’y a pas de nazis.
@Anonyme 08:29
SupprimerVous avez tort.
Ça s'appelle une "'retraite aux flambeaux" et ce n'est pas une exclusivité nazie.
Dégage. Tocard
SupprimerNon, Chaudard, on est pas dans les Alpes. En Ukraine, ça s’appelle une marche aux flambeaux comme les Nazis en 36.
Supprimerhttps://fr.timesofisrael.com/marche-aux-flambeaux-a-kiev-en-lhonneur-du-collaborateur-nazi-stepan-bandera/amp/
(N’ayez pas peur de cliquer sur un lien du Times of Israël, vous don’t le ‘meilleur ami est juif’).
Toujours prêt à whitewasher les fachos, Chaudard. Oh non !
Anonyme 08:42
SupprimerFoutez le camp, le troll.
Si je me souviens bien, on avait fait la remise des kepis de ma promo lors d'une ceremonie aux flambeaux. Minche alors, je suis donc KKK ? Je l'ignorais jusqu'à présent... Tout ceci est idiot.
SupprimerFritz
Chaudard tombé sur le champ de bataille des commentaires. Lmao, ‘Chef’ :)
SupprimerEt pour Fritz, même chose que Chaudard.
Retraite aux flambeaux : Alpes.
Marche aux flambeaux : Nazis en 36, Ukraine aujourd’hui.
L’article est de 2021 :
https://fr.timesofisrael.com/marche-aux-flambeaux-a-kiev-en-lhonneur-du-collaborateur-nazi-stepan-bandera/amp/
Il y a un moment la politique de l’autruche contre toutes les évidences (très France 1940) ça se confond avec l’apologie du nazisme. Et ça, ‘Fritz’, c’est puni par une loi ‘bien française’, la loi 90-615 du 13 juillet 1990. Bien à vous les slava ukraini.
Le seul qui fasse l'apologie de crimes de guerre, ici, c'est vous, sinistre individu. Et vos messages ont été signalés.
SupprimerTiens, d'autres "Nazis", Anonyme 09:08...
Supprimerhttps://youtu.be/iFmIR9mlZ3M
Je cite l'article: 1000 activistes ont pris partie.... Membres du parti Svoboda qui a fait 3% aux dernieres elections... Au passage, je n'ai rien a redire sur la declaration de l'ambassadeur d'israel en Ukraine de l'epoque. Le sujet Bandera a ete disséqué jusqu'à la nausée.
SupprimerTout ca c'est un pet de sansonnet.
Fritz
/!\ Les enfants deviennent membre du kkk à chaque fois qu'ils vont chasser le dahut. Rappeler aux russes qui ont tournés ça que le dahut n'existe pas. /!\
Supprimer/!\
SupprimerNote troll hémorroïde était tellement fier de sa "trouvaille" qu'il nous la colle deux fois en 2 minutes. Il voulait être certain de passer pour un idiot. Effort bien inutile, tout le monde sait ce qu'il en est.
Je remets donc ma réponse :
Comme si tenir une torche prouvait quoi que ce soit.
Le KKK défile à la Saint-Jean : https://www.avygeo.fr/carnets-voyage/395-les-feux-de-la-saint-jean-et-la-flamme-du-canigou.
OMG les Écossais aussi : https://www.visitscotland.com/fr-fr/see-do/events/scottish-culture/
On peut trouver des symboles partout, mais à un moment il faut se poser la question de savoir si on n'est pas devenu un neuneu complotiste.
Quant à l'article sur Bandera, c'est parfaitement écœurant comme les ratonnades en France après France-Maroc ; la France, ce pays de nazis.
En plus on cherche le rapport entre une vidéo de militaires avec des torches et un défilé qui se revendique pro-Bandera.
-- LoD
Re: Anonyme, couard incapable de signer, propagateur de désinformation, railleur se targuant d'habiter en Israël (laissant entendre sa judéité), informations sans doute aussi peu fiables que tous les étrons qu'il rapporte ici.
SupprimerSoit, TimesOfIsrael a rapporté un défilé aux flambeaux en janv-21.
Mais en décembre 2022, un long article du même journal s'intéresse au régiment Azov, avec une grande compréhension, cf. https://fr.timesofisrael.com/un-soldat-du-regiment-controverse-azov-en-israel-se-confie-sur-la-guerre/
A consulter l'ensemble des articles francophones de TimesOfIsrael sur la Guerre en Ukraine (cf. https://fr.timesofisrael.com/topic/conflit-en-ukraine/), on constate un raisonnable soutien du combat ukrainien, de même que les articles anglophones.
On est à l'opposé de la réprobation systématique de la résistance ukrainienne que vous affichez très anonymement. Stratégie d'influence aussi astucieuse qu'infâme, on a l'habitude avec vos confrères trollvaritchs.
Fabrice
Ni retraité, ni militaire, sans origines ou relations ukrainiennes, juste citoyen attentif au monde, fils d'un résistant déporté qui craignait l'oppression soviétique plus encore que l'horreur nazie, sans doute parce qu'instruit par des compagnons de camp russes familiers du Goulag.
Complément d'identité, Fabrice, ouvertement russophile sur le (seul) plan culturel, tout particulièrement musique classique, tant compositeurs qu'interprètes de génie. Ayant exploré la Russie de Kazan à St-Pétersbourg, y compris le monastère des Solovki en Mer Blanche, triste matrice originelle du Goulag.
SupprimerMais farouchement contre impérialisme et chauvinisme russes, terrifié par la psyché russe qu'illustrent les multiples vidéos-trottoirs de la remarquable chaîne YouTube 1420.
Fabrice
Naan mais je rêve quoi, l'autre ''aie aie aie j'ai le cul qui pique'' il n'a plus de gel douche ou quoi ?
SupprimerIl sait pas qu'on peut aussi se nettoyer les fesses avec du savon ? et il sait pas non plus qu'un habitant de l'état d'Israël est un israélien pas un juif et qu'on peut être israélien chrétien, israélien musulman et israélien juif parce qu'en plus la Déclaration d'Indépendance de l'État d'Israël de 1948 garantit la liberté de culte à toute la population.
Non mais j'vous jure, les blondes décolorées peroxydées botoxées faut tout leur apprendre de l'utilisation du savon pour la douche et la différence entre la nationalité et la religion !
Au fait, n'utilise pas le savon pour te laver les cheveux parce que les cheveux se lavent avec du shampoing et pour toi c'est un shampoing spécial cheveux décolorés.
En résumé, en cas de risque létal, le stress entre en jeu, c'est un mécanisme de survie.
RépondreSupprimerSon effet a pour conséquence la mobilisation de toutes nos ressources mentales pour se concentrer sur quelques points précis. En accroissant la répartition des rôles, on augmente les chances de survie du groupe car on limite le risque de saturation d'un cerveau, et on augmente les chances de couvrir collectivement toutes les points réellement fondamentaux.
Ok, très bien.
A l'ouest on en tient compte avec de nombreux sous off et une forte délégation et répartition des rôles, tandis que les russes font le contraire... Ils doublent même le risque de saturation des cerveaux en ajoutant à la menace déjà présente une menace dans le dos des moblicks.
Ils ne peuvent s'en sortir...
Pour remercier leur allié américain, les Ukrainiens hésitent entre le Ku Klux Klan et un défilé à Berlin en 36 :
RépondreSupprimerhttps://mobile.twitter.com/ZaTritsa/status/1606073226680860672
Bon en même temps, comme ISW oublié de le préciser, il y a comme un gros souci avec l’électricité (y compris pour les militaires donc).
Batterie Patriot au singulier. Qui partent en sucette très bien toutes seules :
RépondreSupprimerhttps://alert5.com/2018/03/26/patriot-missiles-fail-spectacularly-during-intercept-of-yemeni-ballistic-missile/
Et pour finir, la Russie a annexé beaucoup plus de territoire que Donetsk.
Anonyme 08:19
RépondreSupprimer/!\ Bot
Bjr, merci pour ce petit exposé,il m'a emballé le coeur, pas de plaisir absolument pas, mais ressenti tellement concretement j'imagine en une situation trés inhabituelle et dangeureuse survient derriére un rocher par exemple ! L'entraînement mental en complément de l'entraînement physique ! salutatous
RépondreSupprimer@Anonyme23 décembre 2022 à 08:38
RépondreSupprimerCette vidéo n'a tout simplement aucune signification.
ON voit juste de manière imprécise ce qu'on suppose être des soldats tenant une torche.
ON ne sait pas qui, on ne sait pas où, on ne sait pas quand ...
A la niche, le troll ...
Lucien est passé à la maison hier soir. Il m'a dit que depuis qu'il était mort, il avait encore plus honte de ses origines russes, alors en guise de thérapie on a réécrit un de ses morceaux tout en descendant des russes blancs avec le Dude. Roger a branché son synthé, Michel a arrêté d'essayer de draguer Molly avec ses histoires de poupée et nous a rejoints pour les chœurs pendant que Neil jammait avec Jimi. Phil a voulu nous enregistrer mais comme Nigel a monté tous les potards à onze et que Jack a tout reversé avec sa planche de surf, ça a fait exploser la sono et Edgar a dit qu'elle ne marcherait jamais plus (c'était toujours plus malin que toutes ses remarques oiseuses sur l'ameublement et le fait que Charles laissait de la boue partout.) Enfin bref, on s'est bien marré mais je ne peux pas vous faire écouter le morceau, il ne reste que le texte que voici :
RépondreSupprimerLITANIE DU TROLL RUSSE
Supprimer♪
J’suis l’zélateur du Kremlin,
Le scélérat qu’on voit venir de loin…
Y’a pas d’morale en ruSSie,
quelle asphyxie !
J’ai gravé sur mon disque dur
des tombereaux de pourriture :
Dans mes fichiers, y’a écrit
que l’Ukraine est remplie de nazis…
Et moi je ne suis que l’esclave
du tsar panslave !
‘Paraît qu’y a pas d’sots métiers,
moi j’fais le troll sur mon clavier !
J’suis un troll, un sal’ troll, rien qu’un méchant troll,
un p’tit troll, un vil troll, un minable troll,
un troll d’seconde zone,
un troll à foie jaune,
j’suis un troll, un sal’ troll, un minable troll,
rien qu’un troll, affreux troll, misérable troll,
un méchant troll, un méchant troll,
un méchant troll, un méchant troll !
J’suis l’sectateur du Kremlin,
mi-collabo, mi-margoulin,
je vis au cœur de l’Internet,
j’ai dans la tête
un déversoir de calomnies,
j’en vomis jusque dans mon lit.
Et sous mon ciel cathodique,
je me sens devenir catatonique…
Parfois je pleure et j’enrage
au fond d’ma cage,
alors je me prends à rêver
d’lessive et d’machine à laver,
pour purger la sal’té de mes poils de troll,
récurer, décrasser ma toison de troll !
Mais le moteur cale
car je suis trop sale !
et je reste un sal’ troll, un minable troll,
rien qu’un troll, un vil troll, misérable troll,
un méchant troll, un méchant troll,
un méchant troll, un méchant troll !
J’suis l’zélateur du Kremlin.
Désormais je ne fais plus le malin.
J’en ai assez, j’en ai ma claque
de ce cloaque !
Je voudrais tant y mettre un terme,
laisser mon clavier à la ferme !
Un jour viendra j’en suis sûr
où l’on me livrera en pâture
à la milice poutinienne
quoi qu’il advienne,
mais si je suis le plus rapide
il reste toujours le suicide.
J’suis un troll, un sal’ troll, un ignoble troll,
un vil troll, odieux troll, rien qu’un méchant troll,
et dans mon labeur
il est de rigueur
qu’ j’picol’, que j’picol’ des litres d’alcool !
qu’ j’picol’, que j’picol’ des litres d’alcool !
jusqu’à nager dans le formol
où j’entendrai plus parler d’troll, plus jamais d’troll,
minable troll, minable troll, minable troll !
♪
@Gus. Un seul mot : bravo !
SupprimerSuperbe !
SupprimerBravo Gus ! J’en ai trouvé d’autres dont vous pourriez vous inspirer sur ce post de blog qui m’a bien rappelé ma jeunesse : https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/120913/la-chanson-francaise-sous-l-occupation-allemande-une-douteuse-cohabitation
Supprimer/!\ Anonyme23 décembre 2022 à 09:31 : Troll collabo.
Supprimer@GUS : membre temporaire du cercle des poètes disparus..
SupprimerVoici un extrait d'une chanson qui vous sied à merveille :
Petit bébé, tu bois le lait de ta mère
Tu trouves ça bon, mais tu verras plus tard
Cette boisson te semblera amère
Quand tu auras goûté au pinard
----------------------------------------------------
Le pinard, c'est de la vinasse
Ça fait du bien par où ce que ça passe
Allez bidasse, 1-2, remplis mon quart, 3-4
Vive le pinard, vive le pinard
Je profite du nouveau post pour remettre le lien du fichier "anti-troll".
RépondreSupprimerIl n'y a pas eu de mise à jour (pas le temps mais c'est prévu).
Personnellement, je ne lis plus les posts des anonymes, non signés et n'ouvre pas leurs liens. C'est une perte de temps.
https://docs.google.com/document/d/17aV_T8o113D_WzWCmNFQIlvBSKUya79t/edit?usp=drivesdk&ouid=111919400777185063775&rtpof=true&sd=true
Juste pour vous, Alain.
SupprimerMarche aux flambeaux de la nuit dernière en Ukraine:
https://mobile.twitter.com/ZaTritsa/status/1606073226680860672
Marche aux flambeaux de l’année dernière à Kiev (manque de pot, le titre est dans l’URL):
https://fr.timesofisrael.com/marche-aux-flambeaux-a-kiev-en-lhonneur-du-collaborateur-nazi-stepan-bandera/amp/
Profitez bien de Noel. L’éclairage public fonctionne mieux en Essonne qu’à Odessa (où vous prétendez etre sans jamais y avoir mis les pieds… à votre place j’en parlerai au médecin).
Anonyme 09:16
Supprimer/!\
Chaudard, rien à répondre aux évidences.
SupprimerVous auriez pu écrire : oui, il y a malheureusement une nostalgie du nazisme qui métastase au sein des FAU, mais cela n’enlève rien à leur combat contre un agresseur qui est bien parti pour détruire le pays comme il l’a fait pour le réseau électrique.
Je vous répondrai que cette nostalgie malsaine est un mal plus profond, enraciné dans la culture de l’OUN (dont l’état major s’était réfugié en Allemagne dès les années 30), l’une des raisons majeures dans le déclenchement de la guerre civile en 2014, et qu’on peut soutenir les Ukrainiens sans cautionner, ou pire, nier cette réalité. On aurait pu en parler comme deux adultes intelligents : j’y suis toujours prêt.
Mais la nuance est un concept qui visiblement vous passe au-dessus, ‘Chef’ (dont le meilleur ami est paraît il, juif). C’est la différence entre un contributeur comme moi, ouvert à la discussion, et vous.
Bien cordialement.
/!\
Supprimer3 fois le même lien. Notre troll hémorroïdes n'a plus rien à dire. Son officine à propagande serait-elle en vacances ?
-- LoD
Anonyme 09:40
Supprimer/!\
Le sujet a été discuté jusqu'à la nausée.
@anonyme 9h40 : Ce que vous oubliez tous c'est que dans l'imaginaire collectif des populations des pays de l'Europe de l'Est le dernier occupant bourreau de leurs nations ce ne sont pas les nazis mais les Soviétiques. Bandera n'est pas célébré comme un sympathisant nazi (qu'il a été certainement surtout par opportunisme) mais comme un opposant à l'URSS et sa politique de russisation et de négation de l'identité culturelle et nationale ukrainienne. Les responsables de la virulence du nationalisme ukrainien sont les Russes eux-mêmes. Quant à la guerre de 2014 sans le FSB pour venir agiter quelques mafieux qui ont aggloméré autour d'eux un tas de desoeuvrés en mal d'action elle n'aurait pas eu lieu. Les symboles soviétiques qui traînent à la suite de l'armée russe renvoient aussi à des morts de masse mais ne semblent pas inquiéter les 'contradicteurs'.
Supprimer@9h40 : "ouvert à la discussion" ! Non mais franchement, faut pas avoir honte pour écrire un truc pareil. Vous n'êtes pas là pour échanger, vous êtes là pour faire chier le monde, par conviction, ennui ou contradiction, peu importe...
SupprimerSans doute à ce titre réussissez vous votre œuvre, mais pas celle d'une ouverture au dialogue...
A.
Merci Gus : je viens de la chanter à tue-tête et cela m'a fait beaucoup de bien ! Besoin d'exutoire devant les propos fétides, l'ignominie ou la bêtise crasse - c'est selon- de nos trolls ( d'ailleurs, je veux bien être rajoutée à mon tour aux "6" assidus au blog évoqués hier par l'un d'eux. Cela fait de longs mois que je lis tous les postes, d'où un sérieux déficit de sommeil mais je n'arrêterais pour rien au monde, malgré la profondeur du dégoût qui me saisit à la lecture de leurs certaines déjections). J'imagine que c'est pour certains ce qu'ils visent en venant régulièrement vomir ici, provoquer le départ lassé et dégouté. Ils ne comprennent pas que nous sommes assurément très nombreux, bien que silencieux si notre domaine d'expertise n'est d'aucune aide ici. ( Perso, c'est l'orthophonie et la surdité..pas vraiment utile sur ce blog!). Parce que c'est un besoin d'être raccroché à la connaissance, à l'empathie, à la justice, au partage, à notre Humanité qui nous rassemble. De la lumière contre l'obscurité.
RépondreSupprimerKorricat
* Posts, pas postes...
RépondreSupprimerKorricat
@isaty : je vais lire la mort comme hypothèse de travail au vu de votre commentaire. Ça devrait être utile au vu de ma spécialité médicale pour laquelle c est malheureusement le cas (cf post supra) meme si des gros progrès ont été effectués ces dernières années. Bonnes fêtes à tous
RépondreSupprimerPetit commentaire en aparté : il semblerait possible que dans les commentateurs il y ait une surreprésentations de personnes issues du corps soignant au sens large (Jph, isaty, …) serait ce lié à une capacité d empathie supplémentaire ?
RépondreSupprimerIl y a au moins autant d'ingénieurs. Pour répondre en tant qu'infirmier, je n'ai jamais constaté chez nous de qualités humaines particulières. Par contre, évidemment une représentation plus précise que la moyenne de ce que signifie concrètement souffrance, mort, handicap, stress au travail, saturation mentale, etc.
SupprimerLe phénomène de tunnel, par exemple, nous l'experimentions très concrètement en cas de surcharge quand je bossais aux urgences, c'était même un motif de plaisanteries (amères) entre collègues, les cas "non prioritaires" ont tendance à passer au second plan (et c'est comme ça que les conneries arrivent, évidemment). Cette expérience ne nous rend pas meilleurs, elle partage juste certains aspects avec une situation de conflit. Mais on pourrait en dire autant des policiers, pompiers...
TL
Bonjour mon colonel, et merci. La cognition est trop souvent oubliée dans le management. Elle est pourtant essentielle dans la totalité des métiers, du ramassage des feuilles mortes à la maintenance d'ITER.
RépondreSupprimerDans mon métier à moi, le développement logiciel, ça fait plus de 20 ans que des pionniers prêchent dans le désert. PAr exemple Joel Spolsky en 2001, ici :
https://www.joelonsoftware.com/2001/02/12/human-task-switches-considered-harmful/ - et Paul Graham continue la croisade, sans jamais être entendu par ceux qui en auraient besoin :
http://www.paulgraham.com/procrastination.html
https://twitter.com/paulg/status/1510973972803993604
En développement logiciel, donc, la contrainte cognitive est différente. Les urgences telles que rencontrées au combat sont rarissimes (je peux les compter sur les doigts d'une main en 22 ans). Par contre, le besoin de ne pas être interrompu est immense.
Dans notre métier, l'unité de temps n'est pas la même. Mais les discours de Graham et Spolsky me parlent : si je suis interrompu plus d'une fois dans la demi-journée, je suis incapable de me remettre en mode "projet", donc création d'algorithmes complexes. Il ne s'agit pas là de productivité : il s'agit carrément de capacité à faire des choses, ou pas. Et la plupart des décideurs décident de l'ignorer, et mettent on place des systèmes imbéciles et lourdingues, comme l'agile (qui n'a généralement d'agile que le nom, puisque tout "manquement", c'est à dire adaptation, est sévèrement puni)
Il y a plusieurs raisons à celà. L'une d'entre elles est que le grand chef à d'autres contraintes. Il projette donc ses contraintes à lui sur ses subordonnés, au lieu de chercher à les comprendre (c'est plus simple). Mais le point le plus important me semble être, dans le cas militaire comme celui de l'IT, la volonté d'industrialiser le talent. L'erreur fondamentale me semble être dans les deux cas de regarder comment font les meilleurs, et de vouloir graver dans le marbre leur méthodes. Ce qui mène à des aberrations totales, puisque (1) on demande aux bons de ne plus dévier de leurs attitudes passées (en particulier quand ils ont besoin de faire autrement), et (2) on demande aux mauvais d'appliquer des méthodes au delà de leurs capacités. Et les moyens, dans tout ça, sont perdus.
En bref, tous ces systèmes sont faits en grande partie pour permettre au grand chef de se faire mousser, sur le thème "regardez, je suis à la pointe du management", pas pour être performant. Les performances très supérieures que vous avez eu, mon colonel, ou que moi aussi j'ai pu démontrer parfois, relèvent de la même pensée, subversive pour les petits chefs sans envergure : le but du jeu est de réussir, pas de se faire mousser. Réussir l'assaut dans un cas, le projet dans l'autre.
Vous me rappellerez les grandes victoires récentes de l’armée française. La dernière qui me vient à l’esprit est la bataille de Setif du 8 mai 45.
Supprimer@Anonyme 09:43
SupprimerOpération Harmattan en Lybie - 2011
Vous parlez de l’opération de l’OTAN ou la France a épaulé les forces indigènes avec leurs Rafales et 12 ‘advisors’. Ce ne serait donc pas la victoire des ‘révolutionnaires’ lybiens ? Les forces françaises étaient seules à Setif, c’est la dernière ‘opération terrestre’ qu’elles ont mené (contre et dont elles sont sorties victorieuses. Moins de 20 ans plus tard, elles quittaient l’Algerie. Voilà voilà.
Supprimer@Anonyme 10:00
SupprimerVous avez demandé une victoire récente, je vous en donne une. Il y en a d'autres (Kolwezy, opération Trident au Kosovo...)
Merci Herr Elle pour avoir souligné cette ressemblance dans un métier à la fois créatif - qui aboutit au productif - face à la performance, au résultat et à celui qui veut tirer la couverture à lui. Réaction de "chef" qui nuit à l'ensemble et bride la créativité (sans même s'en rendre compte en prime) et donc, contraire absolument, au but final recherché.
SupprimerBelle démonstration.
Mi esperas, il faut développer un minimum d’esprit critique. Ça vous permettra de déceler l’ironie. Et demandez vous même pourquoi je mentionne Setif…
Supprimer@Anonyme 11:04
Supprimer/!\
On a bien saisi la tentative de dénigrement gratuite de l'armee française.
Et on n'a pas voulu entrer dans votre jeu.
Barkhane c'est pas si vieux, et c'était pas des bizounours en face.
Supprimer/!\
RépondreSupprimerSi vous voulez vous enfiler une mouche, vous devriez dire une batterie de missiles Patriot.
Oui, ils ont pris plus que Donetsk, ils avaient même pris beaucoup plus, mais ça c’était avant, et la direction est toujours la même depuis des mois : de moins en moins.
Sinon bonne remarque sur les missiles Patriot : comme tous les systèmes d'arme, sa fiabilité n'est pas de 100%. De toute façon, les Ukrainiens n'avaient rien pour arrêter des missiles balistiques, c'est donc, quoi qu'il arrive, un progrès. Et le fait même que le rat en chef du Kremlin se soit senti obligé de dire qu'ils allaient trouver un moyen de s'en débarrasser prouve que ça ennuie bien les Russes.
-- LoD
/!\
RépondreSupprimerComme si tenir une torche prouvait quoi que ce soit.
Le KKK défile à la Saint-Jean : https://www.avygeo.fr/carnets-voyage/395-les-feux-de-la-saint-jean-et-la-flamme-du-canigou.
OMG les Écossais aussi : https://www.visitscotland.com/fr-fr/see-do/events/scottish-culture/
On peut trouver des symboles partout, mais à un moment il faut se poser la question de savoir si on n'est pas devenu un neuneu complotiste.
-- LoD
Je n'attendais pas cet article aujourd'hui sur ce blogue indispensable. Il est tout à fait bienvenu dans la guerre qui oppose au Donbass des groupes de combat constitués comme les nôtres et des individus sans encadrement rapproché, pilotés par radio, auxquels on interdit de manoeuvrer.
RépondreSupprimerEt ca me rappelle bien des réflexions que je me faisais comme chef de section en Allemagne à une époque où la guerre restait possible et sans préavis.
Merci Monsieur Goya.
Bonjour à tous, en cette matinée pluvieuse, les commentaires stupides et vomitifs du Troll d'Israël m'indisposent encore plus que d'habitude. Ce triste sire (impossible qu'il s'agisse d'une femme selon moi) est probablement juif ( je pense qu'il en a parlé dans un ancien post, et je suis persuadé que c'est le même abruti) : ne pas voir que le nazisme aujourd'hui, c'est Poutine et sa clique, et rester fixé sur des videos truquées (ou hors contexte) ou de faux insignes SS ( ou de vrais parfois mais on en trouvera partout ), pour un descendant des survivants de la Shoa, c'est à gerber. J'ai une grande foi en la nature humaine, mais là, j'avoue que c'est trop. Je souhaite ardemment que les signalements de BC à Pharos portent leurs fruits. Bonne journée à tous et longue vie à l'Ukraine libre. Rons29
RépondreSupprimerOh, mais il faut dépasser le stade où on croit un seul mot de ce que racontent ces trolls. Non seulement je pense fermement qu'il savent exactement ce dont il retourne et qu'ils excellent en mauvaise foi, mais pas au point de croire à leurs bêtises. Le fait qu'il soit (ou pas) juif reste un fait de propagande comme un autre. Le troll s'adapte à son milieu. En milieu nazi il se fait juif, en milieu africain il se fait noir (ou blanc selon ce qui colle le mieux) et Chine il sont ouïghour ou mongol, et en Inde de la caste la plus en ligne avec le propos. Les caméléons font moins bien.
SupprimerMais alors, de quelle couleur est un troll qui se regarde dans le miroir ?
Supprimer@anonyme : bleu marine ?
SupprimerVotre raccourci sur les Juifs et le nazisme est complètement stupide et ridicule. Je suis moi-même juif et je ne vois pas des Nazis partout hein.
Supprimer-- LoD
Votre problème lod, c’est que vous ne les voyez pas même quand ils existent (vidéo d’hier) :
Supprimerhttps://mobile.twitter.com/ZaTritsa/status/1606073226680860672
Référence pour ceux qui ne comprennent pas (article de 2021) :
https://fr.timesofisrael.com/marche-aux-flambeaux-a-kiev-en-lhonneur-du-collaborateur-nazi-stepan-bandera/amp/
Comme dans tous les pays, il est probable qu'il existe des centaines (votre article de 2021 parle de quelques centaines) d'extrémistes de droite ou nazis en Ukraine. C'est malheureusement une constante dans le monde entier, rien de nouveau sous le soleil.
SupprimerOn peut les resortir en pleine guerre pour bidouiller des arguments.
L'autre lien (vidéo) n'a aucun sens si personne ne peut authentifier les qui, combien, oú, quand, pourquoi
....tout en fait.
C'est la voix et les actions des dirigeants russes ou ukrainien qu'il faut écouter attentivement pour savoir oú seraient les extrêmes.
/!\
SupprimerAlors le troll hémorroïde, vous pouvez copier 10 fois le lien de votre vidéo, ça ne changera rien.
On vous répétera 100 fois que l'existence de Nazis dans un pays ne prouve pas qu'un pays est nazi ; je vous ai déjà donné un lien sur des militaires français. Personne ne nie qu'il y a des Nazis en Ukraine, mais vous n’écoutez pas et répétez ad nauseam les mêmes choses, on n'y peut rien, vous êtes obtus.
En fait, vous tournez en rond comme un porc dans sa fosse à purin (ça faisait longtemps que je ne l'avais pas sortie celle-la). Ou alors vous êtes condamné par votre patrimoine génétique a être complètement con. Les deux n’étant évidemment pas incompatible.
-- LoD
Ceux qui l'ont combattu avec bravoure... rassurez moi ils ne mettent pas l'Armée rouge dedans ? Cette horde de décérébrés alcooliques commandée par un tyran sanguinaire qui tue pille et viole et ne supporte pas la lumière du jour qui a ressurgit d'un vortex pour envahir la Terre du Juste Milieu.
RépondreSupprimerQuelle réfutation ? Vous ne fournissez aucune réfutation. N’importe quel lecteur avec un minimum d’esprit critique peut constater que devant toutes les preuves visuelles (et quasi quotidiennes) que je fournis, la seule réponse est de me traiter de ‘troll’, de regarder ailleurs ‘ne cliquez pas’, de trouver des excuses ‘c’est une blague’, de donner dans le whataboutisme ‘il y a un nazi dans Wagner, Zelensky est juif’ ou pire d’inventer des réfutations inexistantes comme vous venez de le faire.
RépondreSupprimerJ’ai même été obligé d’inventer une réponse possible à Chaudard (voyez plus haut), mais qui comprendrait la reconnaissance de cette nostalgie du nazisme, et pas sa négation, qui rappelle plutôt le révisionnisme historique que vous prétendez combattre.
Un petit lien (pas tout à fait récent, mais une bonne lecture).
RépondreSupprimerhttps://t.co/uHpHzuY5Lk
Pourquoi, historiquement, certaines armées (dont la Russe, bien entendu) sont plus que d'autres le siège de crimes de guerre et autres atrocités ? Deveraux propose trois pistes d'analyse:
- Des soldats qui ont été formés dans un climat général de violence et de mauvais traitements, et sont donc plus portés à les reproduire;
- Des abus qui ne sont pas punis, voire tolérés par la hiérarchie; ce qui arrive d'autant plus facilement que l'armée est en difficulté sur le terrain et que le commandement ne sait plus bien quoi faire (et donc, et prêt à essayer n'importe quoi, même le plus atroce - "vous faites ce que vous voulez, m'en fous, je veux du résultat");
- Une absence de contrôle de la société civile (Devereaux, curieusement, ne mentionne pas les raisons idéologiques qui amènent à considérer l'ennemi comme un sous-homme, c'est à dire un cas où la société civile *encourage* les abus).
Discussion sur le forum freeukraine mentionné plus tôt cette semaine.
Le debile NGD, probablement issu d’une famille de collaborateurs (beaucoup plus nombreux que les résistants en France, enfin jusqu’à avril 45), est le parfait exemple de ce révisionnisme qui est lui véritablement moralement répugnant.
RépondreSupprimerJ’ai trouvé ce lien en navigant le forum Freeukraine :
RépondreSupprimerhttps://web.archive.org/web/20220320230310/https://threadreaderapp.com/thread/1505309631542931459.html
Anonyme 10:53
RépondreSupprimer/!\
Le troll!
Une preuve?
Une vidéo de source douteuse, montrant des types en uniforme portant des torches, prise on ne sait ni quand, ni où, devient miraculeusement "une preuve visuelle".
Et en la répétant plusieurs fois, il espère nous convaincre, cet abruti.
/!\ A anonyme 10:43
RépondreSupprimerDésormais on t'appellera gros con, puisque troll ne te plaît pas.
Et en plus menteur.
Je relis l'article du jour et je me fais la réflexion suivante: si la supériorité tactique d'une armée vient de la presence de nombre d'officiers et sous officiers, aguerris, capable d'agir et reagir de manière autonome, rapide et efficace, il faut en avoir formé et en nombre. Aucune armée professionnelle ne peut le faire d'une manière qui permettrait d'incorporer des troupes rapidement comme l'ont fait les FAU. (contre exemple: la mobilisation russe).
RépondreSupprimerOn en revient a la conception de reserve opérationnelle, dont le but serait potentiellement de former ces cadres potentiels. Certes ils ne seraient jamais au niveau d'un professionnel semble t-il, mais permettraient une montée en puissance plus rapide.
La préparation des FAU depuis 2019 me semble un beau sujet d'étude sur ce point.
Fritz
PS: dont c'est la manière d'ignorer les miasmes de notre visiteurs nazobsede...
En 14 les sous-officiers Français étaient mieux formés notamment du fait de l'existence d'une réserve plus conséquente. Les pertes énormes du début auraient été compensées chez nous par le nombre.
SupprimerAussi l'armée allemande d'armistice de 1919 à 1935 était une armée d'officier destinés justement à encadrer rapidement les nouveaux arrivant quand la situation se présenterait.
En 40 le métronome des états-majors ne battait pas la même mesure entre la grande puissance glorieuse installée et l'armée de la revanche.
En 1792 les armées de la Révolution avaient des cadres motivés pour des raisons idéologiques, en plus d'innovations organisationnelles, l'asenceur social, le patriotisme comptent.
La guerre est un fait social.
Vous perdez du temps à répondre à cet abruti. Cela ne sert à rien, il reviendra tout les jours avec une photo truquée ou une vidéo floue qui a elle seule justifierait l'invasion de l'Ukraine et le massacre de son peuple.
RépondreSupprimerQuand on lit l'histoire de Bandera on comprend d'ailleurs le passé apocalyptique de l'Ukraine (rien que l'histoire de sa famille : au moins 3 ou 4 membres fusillés ou déportés par le NKVD avant même la guerre germano-soviétique, et 3 ou 4 autres assassinés ou déportés à Auschwitz par la Gestapo).
C'est ça l'histoire de l'Ukraine au XX° siècle, un pays martyr (sans oublier l'Holodomor !).
Au final, ce qui compte : aux élections présidentielles de 2019, puis aux législatives, Svoboda et l'union des extrêmes-droites ukrainiennes ont fait moins de 2%
C'est infiniment moins que ce que font les partis d'extrême-droite français, y compris ceux qui se sont réclamés à un moment ou un autre, une filiation avec Pétain ou Laval.... On peut en déduire qu'il y a moins de Banderistes en Ukraine que de Henriotistes en France.
Et pourtant, vu l'histoire respective de nos 2 pays, la position des premiers pourrait s'expliquer plus facilement que celle des seconds.
Dire que ce matin ce nouveau post partait si bien... les mignons trolls et autres abrutis stoppent en general leur effort vers la 3 ou 4 eme page... bref la lisibilite retrouvee est juste systematiquement brouilkee
RépondreSupprimerBrouillee et ensuite ils filent ailleurs. Bonnes fetes, christian (qui en a plein le dos de voir les memes arguments debiles revenir encore et encore. Sur le fond ils agissent comme le kremlin, ils ont tort, mais aucune explication n y suffira, il faut continuer)
RépondreSupprimer200 militaires ukrainiens alignés, portant une torche est une cérémonie qui rappelle curieusement ce type d’événements qui se produisaient plusieurs fois par an en Ukraine :
RépondreSupprimerhttps://fr.timesofisrael.com/marche-aux-flambeaux-a-kiev-en-lhonneur-du-collaborateur-nazi-stepan-bandera/amp/
En plus d’être retraité d’une armée qui n’a rien gagné sauf le déshonneur des guerres coloniales et post coloniales, vous feriez un piètre avocat.
Tous les jours je livre des preuves accablantes, tous les jours vous me traitez de bot avec votre petit signe emprunte au code de la route. Et apparemment, c’est vous qui êtes de gauche et moi de droite ?
Dites plutôt qu’en plus de ne rien connaître à la situation politique de l’Ukraine (dont vous avez découvert l’existence en février 2022), vous êtes, manifestement, inconséquent.
@ mi esperas
RépondreSupprimerOradour ?
Mais qui donc y a participé ?
La division Das Reich qui revenait de… Kharkov et comprenait des supplétifs… ukrainiens (et alsaciens, faut il vous rappeler ? Oui je crois)
Leur emblème ?
Celui repris par le régiment Azov.
Tenez, la vidéo vient de LCI :
https://mobile.twitter.com/achabus/status/1523777218966863872
Pour les Ukrainiens de Das Reich à Oradour, cet article de Sud Ouest :
https://mobile.twitter.com/nicolaslecutiez/status/1523386440474050561/photo/1
En matière de réfutation, j’ai connu mieux.
Parce que LCI qui nous parle de l’emblème de Das Reich repris par Azov et Sud Ouest qui dit rappelle que les Ukrainiens nazis étaient à Oradour, ce ne sont pas des sources pro Kremlin et être incapable de reconnaître l’évidence ne vous met en position de me donner la moindre leçon de moralité (en plus de faire la démonstration de votre bêtise).
Anonyme 11:42
RépondreSupprimer/!\ Bot
/!\ glossolalie
RépondreSupprimer/!\
RépondreSupprimer4 x lien sur ZaTrisa
3 x lien sur Times of Israel
Ça se confirme : notre troll gruik-gruik tourne en boucle. Sa source de liens foireux s'est tarie ou est en vacances.
-- LoD
Bonjour Colonel, et merci de vos publications, et de l’espace que vous mettez à notre disposition pour nos échanges relatifs au conflit ukrainien.
RépondreSupprimerJe ne crois pas que Garry Kasparov ait jamais cru qu’il était devenu champion du monde d’ échecs parce qu’il avait appris 8000 parties par cœur. Il pouvait dire cela par humilité, vraie ou fausse, ou pour tromper ses concurrents, ou par facilité tout simplement.
Mais je suis persuadé qu’il savait aussi bien que moi que si, pour l’usage de votre référentiel mémorisé, vous ne disposez pas d’un outil d’analyse performant, celui-ci ne vous servira à rien.
Prenons un exemple de la vie courante. Apprenez bêtement toutes les formules relatives aux calculs des probabilités. Si je vous fournis un énoncé en français en vous disant que l’une de vos formules est la bonne et fournira un résultat valide, et que vous ne réfléchissez pas, il est peu probable que vous trouviez la bonne. Si, en revanche, vous avez analysé que les formules du calcul des probabilités découlent logiquement de peu de formules, et que vous ayez compris pourquoi tout en apprenant, alors d’une part, vous mémoriserez mieux, et d’autre part, vous serez probablement en mesure de convertir correctement mon énoncé en français.
Oui, plus le référentiel disponible sera important, et mieux ce sera pour votre disponibilité cognitive. Mais si vous ne maîtrisez pas aussi la théorie du domaine (aux échecs elle est importante, j’imagine que dans le domaine militaire aussi), et qu’en plus vous ne vérifiez pas la parfaite adéquation entre la situation et votre référentiel, les risques d’échec sont importants.
Car aux échecs comme dans la vraie vie, un petit détail peut tout changer. Alors ne nous rassurons pas bêtement en mémorisant à outrance. Soyons aussi vigilants.
Et à ma connaissance, le meilleur anti-stress, ça reste la confiance dans le chef.
Dans le conflit qui nous préoccupe, je la crois heureusement plus présente d’un coté que de l’autre.
Kasparov n'est peut-etre pas devenu champion du monde parcequ'il avait appris 8000 parties, mais il ne le serait peut-etre pas devenu s'il ne les avait pas apprises.
SupprimerJ'ai joué aux echecs, si je jouais contre Kasparov il m'humilirait surement sans avoir besoin de réfléchir plus d'une minute en tout.
J'ai compris que le Colonel exprimait la nécessité des décisions les plus immédiates possibles (2 minutes étant déjà trop) et même celle ne de pas devoir prendre en compte toutes les données.
De plus sa méthode est aboutie: ces processus ont été testé et ont prouvé meur efficacité.
La mémorisation est bien extrêmement importante.
L'intuition elle même pourrait résulter d'une mémoire inconsciente, instinctive.
À mon humble avis une seule réponse ( réponse argumentée, ironique ou insultante aux trolls) suffit, en ajouter est absolument contre-productif,car ça revient à jouer leur propre jeu , rendre ce fil de discussion illisible.
RépondreSupprimerUne base arrière a été crée par JP
https://freeukraine.forumactif.com/
Le pauvre, il est quasiment tout seul sur son blog .... La dépression le guette !!
SupprimerPaix à ton âme JP ....
On y lira pas que les responsabilités de cette sont partagées XD
RépondreSupprimerOn lit rarement qu'un pays est responsable de son invasion par une puissance impérialiste.
SupprimerMinistère de la défense du Royaume Uni 23 décembre
RépondreSupprimerLe 21 décembre, le président Poutine s'est vu présenter des plans pour augmenter l'armée russe d'environ 30 % à 1,5 million de personnes. On ne sait pas quand ce niveau serait atteint.
Le ministre russe de la Défense, Sergei Shigou, a expliqué que l'expansion impliquerait au moins deux brigades dans le nord-ouest de la Russie devenant une force divisionnaire. Il a cité la menace supposée de l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN.
Ceci constitue l'un des premiers aperçus de la manière dont la Russie aspire à adapter ses forces aux défis stratégiques à long terme résultant de son invasion de l'Ukraine.
On ne sait toujours pas comment la Russie trouvera les recrues pour mener à bien une telle expansion à un moment où ses forces sont soumises à une pression sans précédent en Ukraine.
Il est interressant de rappler que les USA on une force plus ou moins équivalante (1.4M ) pour une population plus de deux fois supérieur et une industrie très robuste.
Supprimerce chiffre ce discute un peu puisque il faut ajouter environ 2M avec la réserve et la garde national.
De pire en pire en ruSSie
RépondreSupprimerLe ministère russe de l'Éducation a approuvé un programme scolaire avec un cours sur la guerre en Ukraine, ainsi que l'apprentissage du maniement d'un fusil d'assaut Kalachnikov et du lancement d'une grenade.
https://twitter.com/ZMiST_Ua/status/1606235668232998912
Voici une preuve visuelle donc irréfutable que tous les rosbifs sont des nazis.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/yX4O3dNTFYw
;-)
Un article remarquable articulant pratiques et supports théoriques. Je médite sans avoir autre chose que l’imagination et des fragments très lacunaires d’expériences dans une vie antérieure, hors du contexte où vous vous placez, donc. « Cheffer» sous le surplomb de la mort, au front, n’a rien à voir avec des décisions à prendre ailleurs en situation d’urgence ou de crise comme on dit.
RépondreSupprimerPeut-être un point commun, je ne sais pas, je transpose. Le moment où l’on regarde le leader en attendant la répartition du travail. Et ce qui est terrible, preuve que l’on a trop tardé, le moment où les regards se détournent de vous et ceux qui attendent se regardent entre eux. Et rassembler les regards et l’attention prends un temps toujours précieux
Article passionnant. Dans toutes les activités (métiers, sports...) on trouvera un chapitre qui s'applique!
RépondreSupprimerJ'en profite pour remercier tous les contributeurs de bonne foi sur ce blog (ils se reconnaîtront), je ne poste pas souvent ici, ce n'est pas par indifférence, mais parce que souvent je n'ai hélas rien à dire. Mais je vous lis avec gourmandise.
P.S. Et donc, c'est le modèle "OPAC" qui est le plus limpide - Bon OK je sors...
Petit lecture en diagonale de la suite des commentaires, pour la plupart, peux en rapport avec le sujet !
RépondreSupprimerEtant donné que c'est probablement le dernier article de l'année, il est temps d'élire "Miss Bouche à Merde 2022", les nominés présent sur ce fil de discussion sont : "fritz, fabrice, mi_esperas; Laure H, Isaty, Chef chaudard, LoD, Gus, Brennos, Alain".
J'invite tout les intervenants à poster leur candidat préféré à cette nomination. Un classement pluri-annuel sera bientôt disponible grâce au fichier de mi_esperas .
L'objectif ultime est la mise en place du "Deukrolling tool", une application orientée objet en C++ qui permettra de lutter automatiquement contre les trolls ukrainiens qui polluent ce site.
Bonnes fêtes à tout le monde !
да здравствует украина
SupprimerJe vote pour le Coq Français. Et pour info, le C++ est forcément orienté objet. Sinon c'est du C.
SupprimerMoi je vote pour "Le Coq Français" pour le titre de "Miss Bouche à Merde 2022".
Supprimer@anonyme à 13:48 ... vous manquez d'analyse, donc vous devez être un programmeur médiocre... Le C++ est orienté objet mais il existe d'autres langages orientés objet. Du coup, précisé qu'une application orientée objet est développée en C++ fait sens pour informer les lecteurs.
SupprimerMon vote va évidemment au coq français. Tel est pris qui croyait prendre.
SupprimerLe coq français sera un troll plus crédible quand il ne confondra plus les verbes et les participes passés.
SupprimerJe propose évidemment "Le Coq français déplumé", et le troll "Anonyme-Hémorroïdes".
SupprimerEx-aequo, pour le titre "Hors concours - membres du jury" !
La Blancarde
@ frog rooster
Supprimeril serait préférable d'écrire "peu en rapport avec le sujet" c'est plus "frog"
Pour traiter les listes, le "commonLisp" est plus efficace que le C++, même si ancien.
.
- "wanna kiss the moon, ( or hit the sky ) fuck a duck and try to fly !"
by the way,
- Merry merry Christmas and happy new year to all of you ! Have thougths to those fighting the barbarians...somewhere !
/!\
Supprimer> @anonyme à 13:48 ... vous manquez d'analyse, donc vous devez être un programmeur médiocre... Le C++ est orienté objet mais il existe d'autres langages orientés objet. Du coup, précisé qu'une application orientée objet est développée en C++ fait sens pour informer les lecteurs.
Et on peut faire du C++ sans faire de l'orienté objet. Une dinguerie.
Sinon ta maman ne t'a pas appris qu'on ne dit pas "faire sens" en français ? Et qu'il aurait fallu écrire "préciseR" ? Tu es un bien mauvais Coq Français, probablement le pire du tas de fumier sur lequel tu habites.
Ce Noël, chez nous on mange de la volaille fourrée (ouais, je ne suis pas que Juif, j'ai aussi des Cathos dans ma famille, tes parents auraient dû essayer un peu de mixité, ça évite les problèmes de consanguinité dont tu sembles souffrir). Ça va être bien bon tiens (évidemment, on lavera les pattes pleines de merde avant de le cuire).
-- LoD
@LoD ...... Le mec qui se prétend juif et qui poste des messages sur les fils précédents pendant le shabbat !!!
SupprimerAlors là, chez les trolls ukrainiens, on atteint le summum de la connerie !!
@JP ... J'ai basculé sur le PC, cela évite les problèmes de correction automatique qui sont amplifiés avec le peu d'ergonomie de ce blog.
SupprimerAu fait.... Vous êtes juif comme le LoD ..... J'ai envie d'approfondir la sociologie des bloggeurs pro-ukrainiens de ce blog.
Le coq Français sans hésitation comme ''Roi des C..s'' !
Supprimer/!\ Coq français, flatus voci
SupprimerShabbat commence aujourd'hui à 16h39 et se termine demain à 17h48 !
SupprimerJe ne voulais pas voter pour @lecoqFrançais mais décidemment il est tellement con que vous pouvez me compter parmi ceux qui votent pour lui dans l'élection ''Miss bouche à merde''.
C'est vous qui manquez d'analyse: personne n'en a rien à faire qu'un truc bidon qui n'existera jamais soit en C++ ou pas, ça n'a aucun sens et tout le monde voit bien que ce ne sont qu'affirmations d'une caricature de coq...pollueur en plus.
SupprimerC'était pour le coq de 13:56
Supprimer@Le slip français .... Vous êtes une telle burne que vous ne prenez même pas le temps de lire totalement ce que j'ai écrit !! Je cite "sur les fils précédents" ... prenez donc le fil "tumulte à Bakhmut" et vous verrez que notre ami "LoD" poste, par exemple, dans la journée du 17 décembre !
SupprimerY-aurait-il ici, une bande de "troll pro-ukrainien" qui s'imagine "juste parmi les justes" ??
> Le mec qui se prétend juif et qui poste des messages sur les fils précédents pendant le shabbat !!!
SupprimerJuif ne veut pas dire pratiquant, ni ne désigne forcément une appartenance religieuse. C'est une appartenance à un peuple que j'ai héritée de ma mère (allez, je parie que même toi, petit Coq consanguin, tu savais que cette appartenance se transmet par la mère). Je ne suis même pas circoncit, je mange du cochon, et je me contrefous du judaïsme comme des autres religions. Fou, hein ?
Ça doit être un peu compliqué à comprendre quand on passe son temps les pieds dans la merde. Mais tu n'es pas à une absurdité et une preuve d'inculture près, n'est-ce pas ? Courage, tu apprendras avec l'âge, ou pas, faudrait que tu descendes de ton tas du fumier.
D'ailleurs je me demande bien quel intérêt je pourrais avoir à mentir à ce sujet. Mais les trolls comme toi, petit Coq, vivent dans le mensonge et doivent avoir du mal à croire que certaines personnes ne passent pas leur temps à mentir ou ne vivent pas dans une réalité alternative.
-- LoD
Je me dis que si on pousse un peu le Coq, il va nous faire un dérapage antisémite.
SupprimerSoyez indulgent avec le Coq français: le pauvre ne s'est pas encore remis d'avoir voté pour Zemmour. Pour un antisémite c'est un comble: il a peur que tonton Adolf le déshérite, c'est vous dire.
Supprimer@Lod .....
SupprimerVous auriez un peu de fierté et d'honneur, vous éviteriez clairement de dire que vous êtes juif !! C'est une évidence pour n'importe quel juif (orthodoxe ou pas). On peut, à la limite, admettre que vous êtes un bâtard et encore avec ce que vous écrivez c'est presque une qualité que de vous appelez ainsi.
/!\ French cock
SupprimerVous savez qu'il y a des juifs qui ne judaïsent pas? Des chrétiens qui mangent de la viande le vendredi? Des musulmans qui boivent de la bière?
Pour quelqu'un qui comme vous vit dans un monde imaginaire c'est impossible mais dans le monde réel c'est extrêmement fréquent.
Par contre vous devriez faire attention, vous êtes déjà du mauvais coté de la provocation antisémite et la loi française a un sens de l'humour très limité dans ce domaine.
Vous risquez de vous trouver confronté à une censure dure qui supprime vos messages et dans ces conditions comment remplir vos quotas de désinformation?
C'est un coup à perdre votre job alors soyez prudent!
Cher poulet, je vois que tu ne comprends vraiment pas, ce qui confirme bien une certaine lenteur. Je te laisse volontiers ta fierté et ton honneur de petit coq, bombe le torse, fais-nous un cocorico ! Ça ne changera rien, tu auras toujours les pieds dans le fumier.
SupprimerJe pense qu'on va farcir la volaille aux marrons demain. Un peu classique certes, mais pourquoi cracher sur ce qui est bon ?
-- LoD
@lavrenti ....
SupprimerAllez-y citez-moi un exemple de mes propos qui seraient antisémite .... Je me réjouis d'avance de les lire !!
Vous citez des musulmans qui boivent de la bière... vous mélangez la religion et l'origine "ethnique" des personnes, idem pour les chrétiens. Par contre, parler de musulmans qui boivent de l'alcool, c'est un quasi blasphème de mécréant.... vous vous mettez en danger sur ce coup !!
@LoD à 15:25
SupprimerVous vous êtes "chié dessus" en racontant des bobards et maintenant vous essayez de sortir du jeu avec une pirouette foireuse. Le plus compliqué sur ce blog est de décoder les bobards diffusés par tout les mythomanes pro-ukrainiens qui s'inventent une vie ici qu'ils n'ont jamais eu et qui sous couvert d'une pseudo vision démocratique refuse toute forme de contradictions. On le voit bien d'ailleurs sous ce fil, ou toute les "bouches à merde" défilent les uns après les autres pour essayer de se couvrir !
Il y a d'ailleurs une majorité qui n'ont posté que du fiel sans aucun rapport avec l'article d'origine de M. Goya, ceux là sont voués à disparaître de la circulation dès que l'armistice ou le traité de paix auront été signés !
@Lanfeust à 14:38
SupprimerMerci pour le compliment .... personne ne m'avait encore appeler le "roi des coqs" !! :-) :-) ;-)
/!\ French cock
SupprimerJe pense que c'est le plus gros problème de votre propagande : lorsqu'elle n'est pas compatible avec la réalité vous prétendez que c'est la réalité qui est fausse en inventant quelque chose qui vous parait convainquant.
Or, chacun peut constater la réalité alors qu'il faut faire un effort de branlette intellectuelle pour envisager vos phantasmes.
Ca limite considérablement votre audience puisque les gens qui préfèrent la réalité à vos obscénités, les flemmards, les humanistes, etc ... ne sont pas compatibles avec votre discours.
En fait en dehors d'une partie du public complotiste/anti-vax/amoureux de la dictature vous passez pour ce que vous êtes, un menteur et un salaud.
Votre tentative de surfer sur la provocation raciste illustre bien votre ordure à ce sujet.
Tiens d'ailleurs c'est très russe cette nationalisation des religions, ça ne gênera pas vos semblables mais le public de se forum risque de se rendre compte que vous êtes payé en rouble pour écrire ici, ça ne renforcera pas votre crédibilité - en admettant qu'il y ait encore qui que ce soit qui vous prête crédit.
/!\
SupprimerJe vote aussi pour "le coq français", pire bouche à merde de tous les trolls russes, car non seulement il a les pieds dans la merde, mais en plus la merde remonte jusqu'à son cerveau.
TLG
@lavrenti à 15:52 ....
SupprimerLà, vous racontez vraiment n'importe quoi !
- Quelle est la personne qui a commencé à justifier ses propos par sa religion, c'est "LoD"
- Qui utilise faussement une religion, c'est "LoD"
- Qui mélange religion et "ethnie/état", c'est Lavrenti
- Qui utilise les articles de ce blog pour radoter en permanence sur l'ukraine, c'est le groupe des "bouches à merde"
- Qui ne supporte pas la moindre contradiction, c'est le groupuscule des "bouches à merde"
- Qui multiplie les insultes et vulgarités, c'est le groupuscule des "bouches à merde"
A l'armistice, on fera le bilan, et on verra encore qui ose venir sur ce blog qui existait bien avant l'apparition d'une ribambelle de mythomane à la dérive !
/!\ French cock à 16:05
SupprimerVous avez oublié de signer!
Et vous êtes déjà passé en mode victime!
Le rythme de travail de désinformation est trop élevé pour vous c'est ça?
Courage, bientôt la datcha!
@le coq Français
Supprimer''Vous auriez un peu de fierté et d'honneur, vous éviteriez clairement de dire que vous êtes juif !! C'est une évidence pour n'importe quel juif ''
Et pourquoi n'a-t-on pas le droit de dire que l'on est juif ?
Le Mode : "Un député municipal russe a annoncé avoir déposé plainte contre Vladimir Poutine qu’il accuse d’avoir diffusé de « fausses informations » pour avoir utilisé le mot « guerre » en décrivant la situation en Ukraine."
RépondreSupprimerLol et bonnes fêtes aux humains de par ici...
RP
#Russie 🇷🇺 & Crimes de guerre 🧵 Fil Twitter compilé en français
RépondreSupprimerIntroduction : On en est à presque à une année de guerre et nous avons progressivement assez de documentation pour énumérer un certain nombre de crimes de guerre commis par les forces russes
Je vais en énumérer un certain nombre
En avant pour l’enfer⤵️
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Lien vers le fil complet
Quand on lit ça, on se dit que les polémiques des trolls sur tel ou tel emblème ou suspicion de nazisme chez les Ukrainiens est totalement déplacée.
Le nazisme se constate dans les comportements, et les preuves de comportements barbares de façon systémique de la part des Russes sont évidentes.
Merci Intermittent.
Supprimerhttps://liveuamap.com/en/2022/23-december-vehicle-exploded-in-melitopol-2-fsb-employees
RépondreSupprimerInfo qui m'incite à recycler une vieille blague polonaise.
"AïeAïeAïe et LeCoqFrançais sont dans une voiture à Melitopol. La voiture saute. Qui est sauvé?"
"Le blog du colonel Goya."
lademilune
L'original étant:
SupprimerUn tupolev avec à bord tout le politburo et vingt maréchaux soviétiques s'écrase à l'atterrissage à Varsovie.
Qui est sauvé?
La Pologne!
lademilune
@lademilune ....
SupprimerMoi aussi, j'ai une blague :
Scrome J8, 2 clics à gauche, 1 clic en haut et lademilune devient lequartdelune !!!
Wouarff, Wouarff, Wouarff,
@Coq français. Vous ne jouez pas dans votre catégorie.
SupprimerVous voulez poétez plus haut que votre luth
Bon. C’est mon dernier, vous êtes décidément ennuyeux et de plus en plus plat…
Il faut lire poéter. Infinitif
Supprimer13e BCA, ultra-droite, qualifs para, tireur de précision, profère des menaces de mort explicites.
Supprimer@ Coq Français, je vous réserve pour une chasse au vif. Le coq attire le vrai gibier.
SupprimerMais euh, je tourne le dos 5 minutes et ca devient un blog de cuisine?? Qu est ce que c est que toutes ces recettes de coq?? Franchement le coq faisande, le coq au vinaigre, le coq superieur farci de mauvais foie, le coq au vain et le provocacoq ( une recette russe je suppose), j ai rien contre la volaille tant qu elle est dans l assiette, de la a ecouter ses caquetements...D autant qu au niveau du fond c est une "poule au rien".
RépondreSupprimerWouarff, Wouarff, Wouarff !
Supprimer@jph ... le message précédent est une usurpation de nom !!
SupprimerInadmettable, scandalesque ! On ne touche pas au Coq Français, il a sa fierte ! Faut deposer plainte, la.
Supprimer@jph ... le message de 16:07 qui est une usurpation de nom !!
Supprimer@jph ... le message de 16:07 est une usurpation de nom !!
SupprimerÀ tous les pro ruSSes qui nous bassinent que l’Europe de veut plus aider l’Ukr.
RépondreSupprimerLes Pays Bas alloueront 2,5 milliards d'euros d'aide à l’Ukraine l'année prochaine. Cela a été annoncé par le Premier ministre Mark Rutte après une conversation téléphonique avec le président Zelenskyy.
https://twitter.com/nexta_tv/status/1606241401813049344
Re-bonjour à tous, MERCI à tous les contributeurs passionnés (et souvent passionnants) qui m'ont redonné le sourire, en particulier grâce à leur chasse au Coq Fétide ! L'humour et l'intelligence vaincront, donc l'Ukraine vaincra ! Bonnes fêtes à tous. Rons29
RépondreSupprimerUn commentaire depuis Prague, une ville que je connais bien pour des raisons professionnelles.
RépondreSupprimerJ’ai été marqué par le nombre très important de réfugiés ukrainiens qui manifestement s’intègrent bien dans la vie sociale et économique du pays.
Mais ce qui m’a le plus marqué est le nombre important de « réfugiés » russes qui ont décidé de fuir la Russie putinienne.
Ces « réfugiés », rencontrés lors d’entretiens d’embauche, que l’on pourrait comparer aux soldats des FFL à Londres en 1940 ont 2 caractéristiques ; leur haut niveau intellectuel et leur haine absolue et déclarée de la dictature putinienne.
Quand un pays perd ses élites ( 2.5 millions d’exilés depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir) il n’a plus d’avenir avec des types au QI équivalent aux trolls qui polluent ce site.
Ces trolls sont les équivalents des propagandistes de « Radio Paris » qui entre 1940 et 1944 ont supporté le régime nazi…..et ont fait l’objet de terribles sanctions à la libération.
J'adore les contributeurs qui passent leur temps à faire référence à des périodes qu'ils n'ont jamais connu !
Supprimer"Radio Paris", "Soldats FFL" et qui en plus postent en "anonyme" sans même prendre le temps, ou encore pire maitrîser l'outil de saisie des commentaires qui permet de renseigner un identifiant lors de chaque message.
Après, parlez de niveau intellectuel, je me demande bien quel est le QI moyen des intervenants pro-ukrainiens de ce site qui majoritairement postent en anonyme !!
Vous (ou moi, allez savoir), c'est l'orthographe française que vous ne maîtrisez pas.
SupprimerEncore !! ... le message de 16:12 est une usurpation de nom !!
SupprimerQuel homme êtes vous, anonyme de 8.19, pour vous réjouir que des femmes, des enfants, des civils se retrouvent sans électricité, sans chauffage en plein hivers? Avez vous perdu toute once d'humanité ?
RépondreSupprimerLe quartier général des russes et des "Kadyrovites" a été bombardé par les forces armées Ukrainiennes près de Tokmak, dans la région de Zaporizhzhia.
RépondreSupprimerCeci a été rapporté par StratCom dans le canal Telegram Ukrinform.
"C'est arrivé hier à 22h50-23h40. Selon des sources locales, l'information est en train d'être clarifiée et vérifiée".
https://www.ukrinform.ua/rubric-ato/3639821-zsu-rozbili-bila-tokmaka-stab-zagarbnikiv-iz-kadirovcami.html
https://twitter.com/UKRINFORM/status/1606287873715625984
L'arroseur arrosé ! Ha ha ha, j'ai bien ri !
RépondreSupprimerPost du live du Monde à 13h51 : "Un élu local russe porte plainte contre Poutine pour avoir utilisé le mot guerre"...
Évidemment c'est un député malin, mais comme le dit le post, cela n'a aucune chance d'aboutir.
C'est pas grave, cela m'a fait ma journée !
EC du 35
Avant de venir sur ce blog j’étais chapon
RépondreSupprimerFrench cock est mon surnom
Attention le Coq Français est très coquet, il ne supporte pas qu'on usurpe son identité, il est Français de souche, lui ! Un vrai, un pur. Bon sauf l'orthographe, mais comme bien des identitaires qui la massacrent.
SupprimerScrogneugneu, que se passe-t-il valda ?
SupprimerCocorico j'ai compris ! Mon nom a été usurpé !!
SupprimerJe ne sais si les gens de mauvaise foi écrivent semblablement, par mimétisme en quelque sorte, ou si @Coq Français est le jumeau de HS, ou bien encore si c’est le même. Je suis allé y voir et j’hésite.
RépondreSupprimerDes avis ?
Et en plus cela ressemble diablement à @cybersavoyard !
Supprimer@lecoqFrançais, HS et cybersavoyard seraient finalement une seule et même personne .
Le fichier de mi_esperas doit pouvoir nous permettre d'y voir plus clair, avis aux pros de l'informatique ...
Rien à voir avec l'informatique (ou alors pour aller un peu plus vite).
SupprimerCe qu'il faut, ce sont des méthodes statistiques basées sur la fréquence des mots du vocabulaire employé, ainsi que les tournures de phrase... Ça existe dans les logiciels anti-plagiat !
EC du 35
Confirmation indirecte du haut niveau moral chez les russkis : rybar déclaré que le rythme des échanges de prisonniers décroît car - je résume - les ukrainiens ne proposent que des prisonniers qui se sont volontairement rendus et pas les 500 et quelques officiers que les Russes voudraient bien récupérer et dont ils n'ont pas de nouvelles. Il y aurait donc des défections côté russe? https://t.me/rybar/42236
RépondreSupprimer*qui se sont volontairement rendus ou bien sont des mobilisés démotivés. Apparemment certains russes sont plus égaux que d'autres. Rybar estime le nombre de prisonniers ukrainiens côté russe à 7000 par ailleurs.
Supprimer😁
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=19J3raDHI80
Une lecture intéressante sur la possible fourniture d'armes par la Corée du Nord à Wagner : Stephane Audrand sur Threadreaderapp
RépondreSupprimer-- LoD