lundi 28 novembre 2022

La guerre des missiles - Point de situation du 28 novembre 2022


Depuis le 10 octobre, les forces russes lancent une campagne de frappes de grande ampleur sur le réseau de production et d’alimentation électrique ukrainien. Plus d’un siècle après la Première Guerre mondiale et les premiers bombardements visant à grande échelle des objectifs purement civils, c’est la première campagne soviéto-russe vraiment douhetienne, cherchant donc à obtenir la soumission d’un Etat ennemi ou au moins son profond affaiblissement principalement par la voie des airs. Elle ne risque pas de réussir.

Hiroshima sur Dniepr

Il existe plusieurs moyens pour frapper des infrastructures civiles dans toute la profondeur d’un pays ennemi : commandos infiltrés, artillerie, hélicoptères et avions d’attaque, bombardiers, missiles balistiques et de croisière, et désormais aussi drones-frappeurs. En fonction de leur portée, on peut distinguer deux zones d’action principales.

La première est la Bordure, une bande large de 60 km qui borde la frontière avec la Russie et la ligne de front en Ukraine. C'est la zone où les projectiles de tout type peuvent tomber, en premier lieu ceux de l'artillerie. 

La seconde est le Pays des missiles où, comme son nom l'indique, les Russes n'engagent plus depuis des mois que des missiles de portée diverse et depuis peu des drones-frappeurs.

La puissance de feu projetée n'y est pas du tout la même. Depuis le début du mois d'avril, la Bordure a dû recevoir entre 15 et 30 kilotonnes d’explosifs au total. C’est sensiblement l’équivalent de l’explosion du 6 août 1945 à Hiroshima, à cette différence près que ces milliers de tonnes d’explosif ont été répartis dans l’espace et le temps et non concentrés sur un point précis densément peuplé. L’immense majorité des projectiles y sont lancés contre les positions militaires ukrainiennes, mais une part non négligeable d’entre eux tombe aussi sur les villes de la bordure, de Kharkiv à Kherson en passant par Sloviansk ou Nikopol.

Le Pays des missiles, qui représente 90 % de la superficie totale sous contrôle ukrainien, a dû recevoir de son côté entre 1 et 1,5 kilotonne d'explosif de missiles et, marginalement, de drones, autrement dit de machines volantes sans humains. Les Russes y ont bien effectué des raids d'aéronefs dans la phase initiale fluide de la guerre, celle où on tâtonne pour fixer des pratiques adaptées face à l’ennemi et s’accorder avec les autres composantes des forces amies. Ils y ont renoncé dès lors que le ciel de l’intérieur s’est avéré trop dangereux pour les humains volants.

L’incapacité russe à détruire très vite le système de défense aérienne (SDA) ukrainien, ou même à le neutraliser durablement, est la cause de cette éviction. L’attaque russe initiale a été trop faible, avec 163 missiles et quelques centaines de sorties aériennes peu précises en trois jours là où les Américains avaient lancé 500 missiles et 1 700 sorties sur l’Irak le seul 20 mars 2003. Surtout ces frappes n’ont pu frapper que ce qui n’avait pas bougé, les Ukrainiens alertés ayant eu le temps de déplacer et de camoufler tout ce qui pouvait l’être. Après quelques jours, le SDA ukrainien, à peine amoindri, était à nouveau opérationnel. Il a commencé par imposer aux aéronefs de voler très bas, et lorsque la défense de cet étage est devenu lui-même très dense avec l’arrivée des missiles à courte portée fournis par les pays occidentaux, tout est devenu très dangereux.

Au 28 novembre, le site néerlandais en sources ouvertes Oryx documentait la perte de 63 avions et de 71 hélicoptères. Ces pertes, évidemment inférieures à la réalité des aéronefs mis définitivement hors de combat sont survenues pour leur grande majorité avant la fin du mois d’avril. Depuis, avions et hélicoptères russes ne vont plus à l’intérieur du pays et restent aux abords de l'Ukraine ou dans la Bordure.

La réciproque est également vraie. La défense aérienne russe, guidée notamment par les deux grands radars Podlet-K1 en Biélorussie et dans la province de Kherson et avec ses batteries de S-400 entourant l’Ukraine et ses patrouilles de MIG-31 BM équipés de missiles R-37 portant à 400 km, interdit également le ciel russe, laissant toutefois parfois la place à quelques raids audacieux en très basse altitude. 

L’appel aux missiles

Ne reste donc pour réaliser des frappes en profondeur que la force russe de missiles conventionnels à longue portée. Cette force est un instrument stratégique patiemment développé à grands frais depuis le début des années 2000 afin notamment de compenser la supériorité militaire américaine. En 2019, l’Institut suédois FOI estimait que la Russie disposait de 1 300 missiles modernes, puissants et à longue portée : 9K720 Iskander balistiques sol-sol, Kh-101/Kh-555 croisière air-sol et 3M-54 Kalibr croisière mer-sol. En 2022, on était sans doute à plus de 1 900.

Dans l’attaque comme la défense, cette force de frappe constitue à la fois une force de bombardement susceptible de frapper puissamment tout ennemi dans la profondeur de son dispositif et un échelon stratégique prénucléaire. Elle constitue en effet un échelon de puissance intermédiaire qui permet d’éviter d’être placé trop tôt le dilemme de l’emploi de l’arme nucléaire en cas de défaite conventionnelle sur le sol russe. La plupart de ces missiles ou des versions adaptées peuvent d’ailleurs porter un projectile nucléaire le cas échéant.

Cet arsenal est au passage particulièrement coûteux (20 à 30 milliards d’euros de la conception à la mise hors service) pour un budget de Défense, il est vrai très sous-estimé, de 65 milliards avant-guerre. Il présente l'avantage de ne pas risquer la vie de pilotes mais souffre aussi de plusieurs contraintes. De tels engins, qui nécessitent de longues minutes de vol pour atteindre leur cible, ne peuvent être utilisés qu’une seule fois et seulement contre des objectifs acquis selon un processus assez lent passant par le centre opérationnel de Moscou qui transmet les informations sur les cibles aux quatre états-majors de districts militaires déployés qui organisent ensuite les missions. La mise en place tardive d’un commandement unique de théâtre a sans aucun doute donné plus de cohérence à l’organisation des frappes mais il n’est pas certain que le processus soit plus rapide. De fait, ces missiles ne sont utilisés que contre des infrastructures jugées critiques. Reste à déterminer lesquelles.

Après la première phase de recherche, vaine, de la suprématie aérienne, les états-majors russes tâtonnent dans le choix des cibles. En mars-avril, un effort particulier est fait sur les communications et l’industrie avec en plus quelques frappes d’opportunité sur des cibles militaires. Les Russes essayent, en liaison avec des cyberattaques, de couper les flux téléphoniques ou internautiques et les émissions de télévision ou de radio en s’attaquant aux tours émettrices. C’est un échec. Depuis 2014, les Ukrainiens se sont bien adaptés au champ de bataille quasi permanent du cyberespace et les Russes ne réussissent pas à couper les communications, qui dépendent désormais beaucoup de réseaux satellitaires qui leur échappent. De son côté, l’industrie de Défense ukrainienne s’est rapidement adaptée à la menace en protégeant, camouflant et dispersant ses sites. Les frappes d’opportunité ont eu plus de succès comme l’attaque massive le 13 mars de la base militaire de Yavoriv, camp de formation à l’extrême ouest de l’Ukraine et passage obligé pour les volontaires de la Légion des volontaires étrangers et d’une partie de l’aide matérielle étrangère. Quelques missiles hypersoniques Kh-47M2 Kinzhal ont également été utilisés dans cette période, sans autre but véritable au regard de leur coût d’emploi que de tester ces munitions en condition opérationnelle et d’impressionner.

D’autres frappes sont plus incompréhensibles, car elles ne peuvent que soulever l’indignation, comme celle contre l’université de Kharkiv et surtout celles frappant directement la population. Le 9 mars, un missile russe frappe l’hôpital pour enfants et la maternité de Marioupol et le 8 avril un autre largue des sous-munitions sur une foule devant la gare de Kramatorsk faisant 56 morts et le double de blessés.

Du côté ukrainien, la tentation est évidemment forte de frapper également des objectifs civils russes pour se venger ou pour dissuader l’adversaire de continuer. Les capacités ukrainiennes sont cependant limitées à un stock inconnu de missiles Tochka-U de 120 km de portée. Ils ont été utilisés pour frapper les bases aériennes russes de Millerovo et Taganrog ainsi que les navires russes dans le port ukrainien de Berdyansk. L’Ukraine nie en revanche toute frappe contre des objectifs civils, ce que contestent les autorités séparatistes qui déclarent que la ville de Donetsk a été frappée le 20 mars par un Tochka-U tuant 23 personnes. La frappe sur la gare de Kramatorsk quelques jours plus tard pourrait ainsi être une frappe de représailles pour cette attaque avec d’ailleurs le même type de missile sur lequel était inscrit en russe « Pour nos enfants ».

Si l’artillerie russe frappe désormais continuellement les villes de la Bordure, et si celle de l’armée ukrainienne est accusée d’avoir touché sept fois Donetsk, il n’y a plus, après le massacre de Kramatorsk de missiles lancés directement sur la population afin de provoquer sciemment un massacre. Cela n’empêche pas les pertes civiles, mais il faut considérer celles-ci comme des dommages collatéraux de l’attaque principale, comme lors de l’attaque de la gare de Tchaplino le 24 août qui vise un train militaire mais tue également dix civils. Il est vrai que les Russes font peu d’effort pour éviter ces victimes, mais par éthique ou par intérêt dans un contexte très médiatisé on évite désormais de trop indigner par des frappes très meurtrières.

À la fin du mois de mai, les Russes constatent qu’ils ont consommé environ 2 000 missiles pour un bilan assez maigre. Le stock de missiles modernes russes avait été largement caché et sous-estimé par les pays occidentaux mais il n’est pas non plus inépuisable. L’efficacité de la campagne est par ailleurs d’autant plus réduite que la défense ukrainienne fait des progrès constants passant d’une capacité d’interception de missiles de 30 % en mars à plus de 50 % en juin.

Pour tenir la distance, les Russes réduisent le rythme des frappes et font appel au deuxième cercle de missiles. Outre les vieux Tochka-U déjà évoqués et mis en œuvre dès la fin du mois de mars, les Russes détournent de leurs missions premières des missiles anti-navires et anti-aériens. Non seulement ils dilapident leur précieux stock de missiles dédiés au sol, mais ils réduisent aussi leurs capacités « anti-accès » du ciel et de la mer. 

À longue portée, les Russes lancent de vieux Kh-22 anti-navires, déclassés en 2007 ou leur version modernisée Kh-32 ainsi que les modernes P 800 Oniks tirés depuis le sol, soit un potentiel de plus de 800 engins. À courte portée, 120 km au maximum, et en parallèle de quelques Tochka-U, ils emploient également des petits Kh-35 lancés par air, et surtout des missiles anti-aérien S- 300 convertis à la frappe au sol. Ces S-300 sont nombreux et invulnérables à la défense ukrainienne du fait de leur grande vitesse.

D'une manière générale, les missiles de ce deuxième cercle sont moins puissants que ceux du premier, et surtout peu optimisés pour le tir au sol comme le montre l’attaque du 27 juin à Krementchouk avec deux Kh-22 qui aboutit par erreur à la destruction d’un centre commercial et la mort de 20 personnes. Ce deuxième cercle n'étant pas non plus inépuisable, les Russes commencent aussi à l’été à chercher des fournisseurs extérieurs, en particulier l’Iran qui pourrait leur fournir des missiles Fateh-110 (300 km de portée) et/ou des Zolfaghar (700 km).

Durant cette nouvelle phase qui début en juin, les cibles prioritaires sont l’alimentation en carburant et les voies ferrées. Cette nouvelle campagne de frappes ne fait cependant pas plus émerger d’effet stratégique que la précédente. Si la logistique ukrainienne est évidemment partiellement entravée, les missiles russes n’empêchent en rien l’armée ukrainienne de recevoir de nouveaux équipements occidentaux, de monter en puissance et même de dépasser en capacités les forces terrestres russes. Les Ukrainiens sont même capables de monter une attaque complexe de grande ampleur dans la province de Kharkiv en septembre et d’y infliger un coup sévère à la force terrestre russe. Ces succès s’accompagnent par ailleurs de raids et de frappes « corsaires » sur les bases arrière russes, y compris jusqu’en Crimée et même sur le pont de Kertch le 8 octobre.

V comme vain

Ce retournement de situation fait approcher le conflit de la guerre totale. Oubliant l’idée de destruction du régime de Kiev et de son armée, Vladimir Poutine recherche désormais l’acceptation ukrainienne du statu quo, objectif qui ne nécessite pas forcément d'opérations de conquête.

Face à l’armée ukrainienne, il s’agit désormais de tenir autant que possible en attendant peut-être de pouvoir reprendre l’offensive. La mobilisation partielle décrétée le 21 septembre est l’instrument principal de cet axe stratégique. Une première vague de 80 000 hommes est envoyée immédiatement en sacrifice en Ukraine afin de tenir les positions, ou même de les conforter, au prix de lourdes pertes. Une deuxième vague de 200 0000, soit un doublement des forces russes en Ukraine, doit les rejoindre après une meilleure préparation. Si cela ne suffit pas, d’autres poitrines viendront.    

Il s’agit ensuite dans un deuxième axe de persuader les opinions publiques occidentales de cesser d’aider l’Ukraine, en jouant sur les conséquences de la guerre sur la vie quotidienne (qui deviennent dans le discours prorusse « conséquences des sanctions contre la Russie »), la peur d’être entraîné dans un conflit mondial décidé par les États-Unis concepteurs du piège ukrainien et enfin la déconsidération des Ukrainiens et de leur président. C’est là encore un espoir de long terme pour Poutine.

Et il y a enfin une nouvelle campagne de frappes qui, dans cette posture générale défensive, devient l’instrument offensif et le seul susceptible, avec l’usure ukrainienne sur le front, d’obtenir une décision. Contrairement aux précédentes, cette nouvelle campagne qui vise prioritairement le réseau électrique ukrainien est décorrélée de ce qui se passe sur le front puisqu’elle n’affecte que marginalement l’armée ukrainienne. Le principal effet militaire en est sans doute la nécessité pour les Ukrainiens de retirer des moyens du front pour les consacrer à la défense des villes, notamment contre les drones.

Pour le reste, il s’agit simplement de créer une gigantesque crise humanitaire en privant la population d’électricité et de chauffage à l’arrivée de l’hiver. L’objectif, non affiché, est sans aucun doute de casser le moral de la population, le véritable centre de gravité clausewitzien ukrainien. Contrairement à la Russie, c’est l’opinion publique qui décide de la politique à suivre dans la guerre en Ukraine. Un cessez-le-feu suivi d’une négociation de paix n’a ainsi aucune chance de se réaliser contre l’avis contraire et très majoritaire d’une population ukrainienne par ailleurs volontiers contestataire contre un État dont elle se méfie. Il ne sert donc à rien de convaincre Volodymyr Zelensky, c’est la population qu’il faut pousser à renoncer en la faisant souffrir. Dans tous les cas, on ravagera l’économie ukrainienne pour longtemps et cela peut toujours servir si les choses doivent durer. On se trouve donc clairement dans un nouvel avatar des théories de Giulio Douhet, cherchant à obtenir la victoire par le ciel alors que le front terrestre est figé.

Techniquement, le ministre de la Défense ukrainien estimait que les Russes disposaient encore le 18 novembre de 630 missiles dans le premier cercle avec une capacité de production d’une trentaine par mois, ainsi qu’environ 500 anti-navires à longue portée. Il y a là de quoi réaliser encore une vingtaine de salves d’une cinquantaine de missiles, car l’usage de moyens désormais rares est plus rationnel en se concentrant sur un seul réseau jugé critique et en saturant les défenses par une série de blitz d’une journée, espacés de plusieurs jours de pause. On frappe ainsi également bien plus les esprits, le but ultime, qu’en saupoudrant continuellement le pays de quelques missiles. Si ces chiffres sont exacts et si la méthode ne change pas, les Russes peuvent ainsi continuer jusqu’au mois de février, peut-être mars et plus encore bien sûr s'ils réduisent les cadences de frappes et/ou si un autre pays, comme l'Iran, leur fournit de nouveaux missiles.

Une autre nouveauté est l’engagement simultané de drones- frappeurs iraniens, des Shahed 136 pour la grande majorité. Le principal intérêt des Shahed-136, employés pour la première fois le 1er septembre, est d’avoir des caractéristiques inverses et donc complémentaires de celles des missiles. Ils sont lents et portent une charge explosive six à dix fois inférieure à celle d’un missile, charge qu’ils ne peuvent envoyer à grande distance que sur une cible fixe. Ils sont en revanche peu coûteux et donc nombreux. La Russie pourrait ainsi en recevoir plus de 2 000 tout en proclamant les fabriquer elle-même sous le nom de Geran-2. Il faut les considérer comme des obus d’artillerie d’une portée de 1 000 km qui maintiennent le stress des habitants entre deux salves de missiles beaucoup plus destructeurs.

Cette nouvelle campagne a également introduit deux risques nouveaux qui peuvent dépasser les frontières : le risque nucléaire puisque les trois centrales en activité ont besoin d’électricité pour simplement ne pas provoquer d’accident grave et le risque d’incidents de frontière. Lorsqu’on lance des dizaines de missiles et d’anti-missiles à plusieurs centaines de kilomètres de portée avec une fiabilité qui ne peut être totale, on doit s’attendre à ce qu’il y ait des projections hors des frontières surtout lorsque l’attaque russe est juste à la limite. Cela a été le cas en octobre avec des fragments de missiles russes tombés en Moldavie et plus sérieusement, puisqu’il y a eu deux victimes, le 15 novembre dans un petit village polonais à quelques kilomètres de la frontière frappé accidentellement par la chute d’un missile S-300 ukrainien. L’incident a surtout été l’occasion de démonstrations politiques, plutôt heureuses du côté de l’OTAN où on a géré la chose avec calme et détermination, plutôt malheureuses du côté de Volodymyr Zelensky qui a accusé immédiatement et improprement les Russes sans se dédire vraiment par la suite. Dans un contexte médiatisé, les mots sont des munitions et les tirs fratricides peuvent exister aussi dans la communication.

Le problème majeur pour les Russes est cependant que leur stratégie a très peu de chances de réussir. Il n’y a en effet aucune campagne aérienne qui soit parvenue seule à abattre le moral d’une population dans le passé, et ce n’est pas celle des missiles russes qui va faire craquer des gens qui ont connu aussi la crise des années 1990. Même s’ils ont froid ou justement parce qu’ils ont froid, il est beaucoup plus probable que la détermination des Ukrainiens sorte plus renforcée qu’affaiblie de cette épreuve.

Cette campagne de frappes sans avions dans le ciel ukrainien, batteries, navires et bombardiers restants à distance de sécurité, ressemble plus que toute autre à celle des armes de vengeance V1 et V2 (Vergeltungswaffen, armes de vengeance) de l’Allemagne nazie à partir de 1944, un emploi de ressources rares pour frapper inutilement des villes parce qu’on ne sait pas quoi faire d’autre et que cela permet de montrer aux siens que l’on fait quelque chose. Il est vrai que les Alliés avaient fait bien pire aux villes allemandes, mais cela avait eu au moins une influence importante sur les opérations. Là, les frappes russes n’ont pas d’effet sur la ligne de front et il n’y a rien à venger sinon les humiliations, comme l’attaque du pont de Kertch, ou les défaites, comme la prise de Kherson par les Ukrainiens.

Ce n’est cependant pas parce qu’une stratégie ne va pas réussir qu’il ne faut rien faire. Il faut au contraire tout faire pour qu’elle échoue encore plus vite et plus complètement afin au moins d’éviter des souffrances inutiles. Les Soviétiques n’avaient pas hésité à se dépouiller de centaines de batteries anti-aériennes de toute sorte pour aider les Nord-Vietnamiens à abattre des avions américains, considérant que tout avion détruit au Vietnam n’aurait pas à l’être en Europe. À la même époque, ils n’avaient pas hésité non plus à déployer une division complète de défense aérienne, avec ses batteries de missiles et ses escadrilles de Mig-21 pour stopper la campagne aérienne israélienne, ce qui avait été l’occasion de quelques affrontements discrets avec les Israéliens mais avait permis de mettre fin à la campagne de frappes sur l’Égypte. Il ne s’agit pas pour les pays occidentaux de faire de même, sauf si la Russie franchit la première la ligne séparant la confrontation de la guerre, mais d’aider les Ukrainiens à surmonter cette campagne de frappes par l’aide humanitaire, l’aide à la reconstruction des réseaux électriques et au renforcement de la défense aérienne. Ce sera l’occasion pour nous d’apprendre comme faire face à toutes ces menaces.

À vrai dire, les stratégies de pression sur la population peuvent réussir, comme en 1918 en Allemagne où le moral s’est effondré après des années de privation mais surtout après une série de défaites militaires, ou encore en Russie un an plus tôt, après là aussi des défaites militaires mais surtout une incapacité de l’État à faire face aux besoins de la population. Ce ne sont pas les frappes allemandes, comme celles qui s’abattaient au même moment sur Londres et Paris, qui ont poussé les Russes à se soulever en février 1917, mais la faim, le froid et la nullité d’un gouvernement que l’armée effondrée n’a pas cherché à défendre, bien au contraire. Ce n’est pas la pression directe de l’étranger sur la population russe qui a fait craquer celle-ci, mais le spectacle des défaites de son armée et la gabegie de son administration. Un exemple à méditer dans ce long bras de fer que cherchent désormais les Russes.

2 068 commentaires:

  1. Merci pour ce bel article mon colonel !

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  2. La Russie est genocidaire. Rien d'autre.
    Aucun ukrainien ne se rendra et la population ne cedera jamais.
    La telé russe parle d'attaquer la Pologne et les pays baltes ensuite. Tout le monde a bien compris qu'il fallait en finir avec la Russie .
    Un conflit long permettra de tuer des centaines de milliers de jeunes russes , le tout pour 5 % du budget americain de la Defense.
    La meilleure affaire jamais faite par une grande puissance.
    Et l'Europe gagnera des décennies de paix en aidant à tuer tous ces soldats russes.
    Personne ne va céder à la Russie.
    Slava Ukranii

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    1. On se passerai bien de tuer de jeunes russes c est avant tout le régime politique qui les envoie à la mort

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    2. Bravo pour votre commentaire, vous devez bien connaître les Ukrainiens de votre canapé !!!!!

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    3. De plus votre appel au meurtres de centaine de milliers de jeunes russes est indécent, votre commentaire est digne des pires dictateurs comme Staline, Mao etc....

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    4. Re: Anonyme 28/1123:32
      "On se passerai bien de tuer de jeunes russes c est avant tout le régime politique qui les envoie à la mort"
      Pas si simple. Depuis son arrivée au pouvoir, Poutine a eu le temps de façonner dès l'école les jeunes générations, et un nombre conséquent le soutient. D'autant plus facilement que le poutinisme s'inscrit dans le droit fil de l'impérialisme russe de l'URSS (y compris Gorbatchev sur le périmètre soviétique, la Lithuanie avair alors "testé").

      Quand on lit l'article wikipédia sur la première guerre de Tchétchénie (1994), on retrouve nombre de similitudes (stratégie militaire, bombardements de civils, déclarations et pratiques génocidaires, résultats sur le terrain...) avec "l'opération militaire spéciale". Défaite russe masquée pour l'opinion publique russe, mais reprise quelques années plus tard pour cette fois-ci victoire russe. Voilà ce qu'il faut éviter.

      Fabrice

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    5. Anonyme de 1:37 : dès lors que les "centaines de milliers de jeunes Russes" en question sont sur le territoire ukrainien, une arme à la main, il faut beaucoup d'imagination pour parler de "meurtre" à leur endroit.

      Mathieu

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    6. C'est quoi ce commentaire ! Anonyme28 novembre 2022 à 22:38
      Un mort est un mort il avait des parents, frères, soeurs, femmes, enfants...
      Si vous utilisez les armes de l'ennemi, avec la mentalité de l'ennemi, vous êtes comme lui !
      Réfléchissez un peu avant d'écrire !

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    7. @Anonyme 09:51
      Tuer des soldats ennemis en temps de guerre n'est pas un crime condamnable, c'est même un peu le but, non?

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    8. @Anonyme de 09:51: les ukrainiens n'ont pas la mentalité de leur ennemi russe. La russie a envahi l'Ukraine. L'Ukraine n'a pas envahi la Russie et n'a jamais eu l'intention de le faire. Les Ukrainiens qui tuent les soldats russes qui les envahissent se défendent. Ils n'ont rien à voir avec l'ennemi qui essaie de les tuer. Si les soldats russes ne veulent pas mourir, c'est très facile: qu'ils retournent en russie.

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    9. @FabGreg

      > (y compris Gorbatchev sur le périmètre soviétique, la Lithuanie avair alors "testé").

      Ben non justement, Poutine démontre tous les jours que Gorbatchev a accompli de petits miracles, y compris en Lithuanie, pour démanteler un appareil sécuritaire autrement plus important que celui de Poutine, avec aussi peu de casse humaine. Il y avait déjà la difficulté de maîtriser des services profondément corrompus (voire putchistes comme on a vu plus tard). Il n’y avait pas d’armement OTAN en face pour équilibrer. La population était bien plus ignorante qu’aujourd’hui.

      On peut regretter qu’il y ait eu des victimes quand même, mais c’est l’épaisseur du trait par rapport à ce qu’il aurait pu avoir avec un autre. Gorbatchev a eu les bonnes intentions et a largement maîtrisé un appareil d’État pléthorique et dangereux, c’est pas donné à tout le monde.

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    10. Re: Nim 29/11 20h08
      Loin de moi l'idée de comparer Gorbatchev à Poutine. Par contre, Gorbatchev se montrait comme défenseur de l'Empire, par la force si nécessaire (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89v%C3%A9nements_de_janvier) même sans aller jusqu'à déclencher une guerre.

      L'épisode 6 de la série documentaire "Adieu camarades !" (6 x 52', laquelle raffraichit utilement la mémoire, tout particulièrement sur le délitement de l'espace soviétique, URSS + Pacte de Varsovie) rappele ce que Gorbatchev défendait :
      "L'Histoire n'a pas commencé avec nous, mais il y a 1 000 ans. Le peuple russe a tout donné pour que sur ces vastes étendues, tant de peuples soient réunis au sein de cette fédération, qui s'est présentée au Monde sous les traits d'un Etat puissant. C'est inscrit dans les gènes de tous les Russes. C'est programmé." traduction du dixit Gorbatchev en 17'44 de https://www.arte.tv/fr/videos/040644-006-A/adieu-camarades-6-6-documentaire-de-2011/ (accessible jusqu'au 30/11/22).

      Je n'ai pas la source en tête, mais une déclaration de Gorbatchev laissait entendre qu'il n'envisageait pas une Ukraine dissociée du grand frère russe. Sans le soupconner d'avoir eu l'intention de déclencher une guerre sur ce sujet.

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  3. Merci pour cette belle synthèse, mon Colonel.

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  4. Je lis depuis hier soir de très inquiétantes informations au niveau du front de Bakhmut...Qu'en est-il exactement ?
    Jérôme

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    1. @Jérôme : Military Lab fait un point dessus ce soir : https://youtu.be/tHSZ6KfwUbc
      Rien de très inquiétant à vrai dire. On sait que la situation des FAU est difficiles dans ce coin, avec les sacrifiés par centaines que leur envoie Wagner. Ici on parle de la prise de deux villes, qui ont déjà été prises et reprises dans le passé si je ne m'abuse. On parle de quelques km d'avancée au terme de plusieurs mois d'efforts. Et au pire, la ville de Bakhmut n'a plus aucun intérêt militaire pour les Russes, maintenant que Izium et Lyman sont repassées aux mains des Ukrainiens.
      Pendant que des Russes sont sacrifiés inutilement à Bakhmut, les Ukrainiens avancent ailleurs...

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  5. "Ils contribuent au plan d’ensemble d’harassement de la population."
    Le h est aspiré : de harassement.
    Par ailleurs on peut se demander si vous ne commettez pas un anglicisme.
    "To harass", en anglais, signifie harcèlement : au plan d'ensemble de harcèlement...
    Si ce n'est pas cela que vous voulez dire, il vaudrait mieux : au plan d'ensemble visant l'épuisement de la population...
    Ou : au plan d'ensemble d'épuisement de la population...

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  6. "Cet arsenal est au passage particulièrement coûteux (20 à 30 milliards d’euros de la conception à la mise hors service) pour un budget de Défense de 65 milliards avant-guerre, il est vrai très sous-estimé, présente l’énorme avantage de ne pas risquer la vie de pilotes mais souffre aussi de plusieurs contraintes"
    Supprimer le "est, et le remplacer par une virgule.
    Cet arsenal, au passage particulièrement coûteux (20 à 30 milliards d’euros de la conception à la mise hors service) pour un budget de Défense de 65 milliards avant-guerre, il est vrai très sous-estimé, présente l’énorme avantage de ne pas risquer la vie de pilotes mais souffre aussi de plusieurs contraintes

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    1. @Jovien: l' orthographe ..et par extension la syntaxe, n 'est-elle pas la science des imbéciles ? Allez, filez, Junon vous appelle.

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    2. Merci, mon colonel, pour cette analyse éclairante, comme d'habitude. Elle le serait d'ailleurs encore davantage en évitant quelques fautes de grammaire. "aucune campagne aérienne qui n’ai réussi " > aucune campagne qui ait réussi... Voilà ce qui arrive quand on sait susciter des lecteurs très attentifs !

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  7. Merci pour cet excellent article mon Colonel.

    Je ne comprends toujours pas pourquoi l’occident n’a pas fourni de défense aérienne lourde à l’Ukraine dès le mois d’Avril.
    Ce sont des armes purement défensives qui n’entraînaient aucun risque de cet « escalade » apparemment tant redoutée, et on aurait évité bien des souffrances à la population.
    Et bien des coûts de reconstruction aussi…
    Brennos

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    1. Je me demande si le temps de formation sur du matériel OTAN non connu des Ukrainiens à l'époque n'explique pas une bonne partie de ce délai ? Ça, plus le gros flottement politique des premiers mois concernant l'attitude à adopter.

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    2. Moi, j'en suis à me demander si nous, les Européens et l'OTAN par extension, ne ferions pas mieux de prendre notre part directe dans la défense du ciel de l'Ukraine. Nous dénonçons chaque jour des crimes "de guerre", des crimes "contre l'humanité" devant toutes ces attaques contre des cibles civiles; alors pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement et dire, ou ne pas dire et le faire, que désormais nous prenons pleinement en charge la défense contre ces missiles par une présence physique sur le terrain, mais uniquement dans ce but défensif. On parlera de WW3? Mais c'est ce que redoute Poutine quoiqu'il en dise, et qui en attendant se régale de ce que les occidentaux montrent qu'ils ont les chocottes. On parlera du coût et de la nécessité de garder des moyens pour notre propre défense? Mais c'est bien là que nous nous défendons nous-même et notre liberté, car quand Poutine aura dépensé tous ses arsenaux que lui restera-t-il pour attaquer ailleurs en Europe. De deux choses l'une, ou bien il envoie encore plus de missiles sur l'Ukraine et nous sommes là pour les détruire avant qu'ils n'atteignent leur cible, ou bien il renonce pour garder en quelques uns en réserve, et alors nous économisons des munitions pour un éventuel plus tard.
      Dans tous les cas devant cette situation, j'en suis à me demander pourquoi rester ainsi bras ballants, alors que nous multiplions les déclarations horrifiées dénonçant des crimes, mais sans bouger le petit doigt.

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    3. Il faut poser la question aux 42% d'électeurs RN capable de voir une justice dans ces événements, à nos NUPES toujours prompt à aider autrui pourvu qu'eux même s'y retrouve, nos complotistes qui ont le droit de vote eux aussi, nos jeunes qui croient encore aux licornes et aux Bisounours, et évidemment a notre bon président qui se chie dessus depuis le premier jour. Et le modèle français est transposable a beaucoup de pays de l'occident.

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    4. Je me posais un peu la même question qu'anonyme de 00:07, parce qu'au début de la guerre, l'argument pour ne pas instaurer de "no fly zone" était que si un avion OTAN abattait un avion russe (donc tuait un soldat russe), ça déclencherait la troisième guerre mondiale. Mais à partir du moment où il n'y a plus d'avions russes qui volent au-dessus de l'Ukraine, est-ce qu'il y a encore des risques de bavure? Ou bien est-ce que c'est juste beaucoup plus efficace (et moins coûteux) d'utiliser plus de missiles sol-air et de canons antiaériens, que d'envoyer des avions, contre les missiles de croisière et les drones?
      Donc en résumé, ma question de béotien: quelle est la meilleure façon de défendre l'espace aérien ukrainien?

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    5. Des S300 ont été fournis, donc matériel soviétique.
      Concernant la "no fly zone", il faut bien comprendre ce que cela veut dire: interdiction de survoler l'Ukraine. Pour personne, donc y compris pour les Ukrainiens. A partir du moment où ces derniers gardent une aviation et des drones, cela revient à les en priver.
      En plus du problème de devenir potentiellement cobelligérants, cela pourrait en réalité nuire aux Ukrainiens.
      Donc, ce n'est pas forcément une solution.
      A mon sens, il vaut mieux muscler les Ukrainiens en défense antiaérienne et matériel volant (avions et drones).

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  8. Merci une nouvelle fois pour votre analyse qui aide à percevoir les enjeux. Tous vos exégètes n’ont pas forcément votre concision. Un accro qui vous remercie

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  9. Intéressant ces commentaires répétés sur l'orthographe... je vais faire lire le blog de M Goya à ma fille pour qu'elle révise son français (et son histoire). Merci à vous

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  10. "par une série de blitz d’une journée espacés de jour de pose."
    de pause.

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    1. Jovien, c'est bon, on a compris que vous parliez bien le français, bravo. En l'occurrence, vous avez oublié de signaler le manque de "s" à jour... Mais on se passera sans soucis de vos corrections, sinon...

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  11. "le risque nucléaire puisque les trois centrales en activité ont besoin d’électricité pour simplement ne pas provoquer d’accident grave et le risque d’incidents de frontière"
    Rajouter deux virgules, et déplacer "simplement".
    le risque nucléaire, puisque les trois centrales en activité ont besoin d’électricité simplement pour ne pas provoquer d’accident grave, et le risque d’incidents de frontière

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    1. @Jovien : Ne pourriez-vous pas regrouper toutes vos remarques dans un seul post ? C'est que la section commentaires se remplit déjà suffisamment vite comme ça...

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    2. Ivre, il pense être intéressant en soulignant des fautes d'orthographe
      A.

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    3. Quel cuistre! Et va donc là avec ton Bescherelle!

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  12. Cela avait l’occasion de quelques affrontements discrets avec les Israéliens.
    Il manque un mot "Cela avait (été) l'occasion).
    Merci Colonel, article très bien écrit et instructif ! Respect !

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  13. "Il n’y a en effet aucune campagne aérienne qui n’ai réussi seule à abattre le moral d’une population dans le passé,"
    Qui n'ait.
    Cela dit, je mettrai plutôt l'indicatif : qui n'a
    Et plutôt inverser la locution adverbiale : En effet il n'y a...
    Et supprimer le "qui" : En effet aucune campagne aérienne n'a jamais réussi seule à abattre...

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    1. Je ne doutes pas de la pertinence orthographique de vos remarques, cela étant, le principe des commentaires d un blog, c est de débattre sur le fond, pas sur la forme. Sauf si le sujet du blog est l orthographe bien entendu. Pour ma part, il m importe peu qu un officier de l armée française inverse ou non une locution adverbiale (du diable si je sais ce que c est que ce charabia), tant qu il présente son analyse de facon claire et que celle ci est pertinente (ce qui est le cas). Zénobe Gramme ne parlait que son dialecte, ce qui ne l a pas empêché d inventer la dynamo.

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    2. Bonjour, vous nous fatiguez un peu avec votre stylo rouge! La copie est excellente, très bien écrite et d'un niveau de réflexion absolument remarquable. Elle aurait 19 et non 20. Et après ?

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    3. @ Jovien.
      Ce blog est lu et commenté par
      - des intervenants spécialisés dans des disciplines multiples et pointues comme la statique, la physique, la balistique, le nucléaire, les statistiques, la médecine, la géopolitique, le droit et bien d'autres encore. Souffrez que tous ces spécialistes ne le soient pas dans la pratique de la langue française et le bon emplacement des virgules ;
      - des dyslexiques pour qui la maîtrise des syllabes, des mots et de leur emplacement dans une phrase est un exercice quotidien;
      - des accro qui, à la pause posent vite un post pour répondre à un autre intervenant sans forcément relire leur prose;
      - des utilisateurs d'ordinateurs, de tablettes, de mini-claviers sur smartphone (munis de correcteurs idiots) ou de tam-tam;
      -de trolls dont la langue maternelle est ponctuée d'injures et très loin d'un français académique...

      Le principe de ce blog, pour reprendre Jph, est de débattre sur le fond du sujet, lequel ne porte pas sur les subtilités de la langue française mais l'art de la guerre et notamment celle qui sevit en Ukraine. Aussi, si votre contribution consiste à multiplier les posts de correction de syntaxe, d'orthographe ou de grammaire, qu'ils portent sur un article du colonel Goya ou sur un post d'un intervenant, vous allez vite gonfler la communauté navigant sur le blog...
      Laure H

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    4. Une suggestion pour Jovien (de la part de quelqu'un qui n'aime pas non plus les fautes d'orthographe, mais qui lui-même en fait tout le temps, même quand il se relit): vous pourriez copier l'article du Col.Goya, corriger toutes les fautes, envoyer la version corrigée sur Google drive ou un truc du même genre, et poster le lien ici dans un seul commentaire? Tout le monde y gagnera et vos efforts seront mieux appréciés.

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    5. L'orthographe est la science du fort en thème et du faible en tout.

      Cherchez pas, c'est de moi, anonyme du 29 novembre 2022 à 10:16

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  14. Un sujet que vous effleurez et sur lequel j'aimerais beaucoup vous lire, Colonel :
    Les montants respectifs de l'aide militaire des pays occidentaux à l'Ukraine.

    Est-il vrai que la France donne moins que le Canada (au Pib moitié moindre, et beaucoup moins concerné par l'Ukraine) ?
    Est-il vrai que les montants sont :
    Etats-Unis : 25 milliards.
    Royaume-Uni : 4 milliards.
    Allemagne.
    Canada.
    France : 550 millions.


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    1. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/08/24/apres-six-mois-de-guerre-quels-sont-les-pays-ayant-le-plus-aide-l-ukraine-financierement_6126677_4355773.html

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    2. Comme il est peut être réservé abonnés, je vous donne le classement : 1 Lettonie 0.92% du pib 2 Estonie 0.85%, 3 Pologne 0.49%.
      5 Norvege 0.35% (1er pays d europe de l ouest.) 6 USA 0.25% 7 UK 0.25%
      La france avec 0.04% est 23e a égalité avec la Belgique, la Croatie et l Italie.
      En dessous il n y a que l Espagne et la Hongrie a 0.03%

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    3. 1.15 milliard la france (au 17/10)

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    4. Oui mais quels millions , Jovien...quand on pense à ces CAESARs que vous devez apprécier eu égard à vos racines latines...et les centaines de vos camarades pulvérisés par eux en pensant à votre amour de l 'orthographe..c 'est de l 'argent du contribuable français bien employé quand même.Qu'en pensez-vous ?

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    5. @Jovien, on écrit PIB et pas Pib. Merci de faire attention !

      -- LoD

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    6. Normes LRU pour les MLRS, faute de frappe, sorry.

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  15. Intéressante livraison de Reporting from Ukraine ce soir, présente le réseau de défenses russe entre la rive gauche du Dniepr et la Crimée, et quelques axes d'attaques potentiels pour les Ukrainiens (le dernier va vous surprendre) : https://youtu.be/zDjrxnwqxrU

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  16. Merci M Goya pour cet article. Mises en perspective, comparaisons historiques et stratégiques, analyse non partisane. Voila un article qui servira les livres d’histoire.
    Et vous avez vu juste, au moment de la parution, on signale 76 missiles « Russes » prêts à être tirés depuis des navires.
    La seule chose qui m’agace, dans votre post, c’est que l’Ukraine semble mal partie, objectivement. Bombardements sur les centres électriques jusqu’en février, puis arrivée des renforts par centaines de milliers. Et épuisement des stocks, ouvrant la perspective aux seules armes restantes (que je ne nommerai pas pour ne pas attiser les braises du nucléaire).
    La même conclusion que beaucoup : le temps jouant plutôt contre l’Ukraine, il faudrait taper plus vite et plus fort pour empêcher trop d’atrocités et retrouver des frontières justes et stables. Mais comment?
    Message personnel à jovien : ici c’est le contenu qui prime, pas le contenant. Vous seriez surpris de la pertinence de posts et de commentaires truffés de fautes. Donc on s’en fout. On sait se faire une idée malgré des fautes d’espace entre virgule. Quand à l’idée d’essayer de déstabiliser notre hôte, voire de le discréditer, c’est raté.

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    1. La question de l'orthographe n'est pas si ridicule que cela. C'est la marque de fabrique de l'armée française que d'avoir des officiers cultivés, au fait de leur propre langue et de leur propre histoire. Cela peut éviter les bévues et les horreurs qu'on voit du côté des officiers russes. Donc aider notre bien-aimé colonel à formuler sa pensée toujours stimulante dans la langue la plus nette et la plus correcte constitue aussi une modeste contribution à l'effort de guerre actuel en Europe. Mourir pour sa patrie, c'est aussi mourir pour sa langue. Je vous rappelle d'ailleurs que le conflit russo-ukrainien, depuis 2014, s'est développé notamment autour des questions de langues, même si désormais beaucoup de natifs russophones ont fait preuve d'une loyauté sans faille à l'égard de la nation ukrainienne. Bref la langue n'est jamais innocente, ce n'est jamais un simple "contenant", indifférent au fond de la pensée. Il y a une géopolitique de la langue. J'espère que mes nombreux anciens élèves désormais officiers dans l'Armée de terre s'en souviennent.

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    2. A cela on répondra que l'orthographe ne fait ni la langue, ni la culture, ni l'intelligence.

      Cherchez pas, c'est de moi, anonyme du 29 novembre 2022 à 10:19

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    3. @Prof
      Lisez les études de docimologie (ccience qui étudie les différents moyens de contrôle de connaissances). Vous faites partie de ceux qui évaluent sur des petits détails. Au détiment du raisonnement. C'est l'apanage des profs mesquins qui ont eu des diffcultés dans leur scolarité. Ceux qui ont bien réussi sont généreux.
      C'est bon pour les autres cuistres prompts à répéter des règles.

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    4. Voyez, si vous suivez le sens, vous ne vous arrêtez pas à "ccience", Vous rectifier, transposez en "science", en même temps que vous comprenez. !

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    5. Voyons si vous avez compris avec "vous rectifier" !

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  17. Bonsoir, article intéressant, mais qui n'est pas impartial dommage.

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    1. Merci de nous signaler des articles impartiaux, anonyme.

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    2. En réponse, il y a des articles neutres, qui ne prennent partis pour aucun des belligérants, presses étrangères Européennes et sur le nouveau site d'information OMERTA en France.

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    3. bon, je me renseigne et voila ce que je trouve^^
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/11/17/omerta-un-nouveau-media-prise-a-l-extreme-droite_6150280_3234.html
      Cela ne m a pas l air tres impartial :D

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    4. On ne peut pas être neutre face à l'horreur russe!!!

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    5. oh et BTW; ne prendre parti pour aucun des belligérants dans une guerre d aggression, ce n est pas du tout impartial. C est une position politique claire. C est mettre sur le même pied l aggresseur et l aggressé. Et donc de facto minimiser les torts de l agresseur, ou légitimer l aggression.

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    6. Ca c'est typique des pro-russes. 1) ils dénoncent "le manque d'impartialité" 2) ils proposent des sites "neutres" qui sont en fait pro russes. On connait leur rhétorique maintenant.

      TLG

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    7. Je vois que vous limitez vos recherches aux journaux de gauche, donc vous manquez d'impartialité jph ! La presse francophone de gauche comme de droite est importante en Europe, que se soit de Suisse, Belgique ou France. Il n'y a pas que le monde. Il est toujours très intéressant d'avoir d'autres points de vue sur ce conflit autre que les médias meanstrram

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    8. En réponse à TLG, pour vous être neutre ou impartiale c'est être pro-russe, bonjour l'ouverture d'esprit, vous avez plutôt une rhétorique stalinienne et vous refusez le débat

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    9. Et un autre élément de la rhétorique des pro-russes: l'inversion accusatoire (accuser l'autre de ce que l'on fait soit-même). Rien de nouveau sous le soleil.

      Essayer un truc original, la prochaine fois.

      TLG

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    10. oui, je suis effectivement de gauche :) Donc je vais pas m abonner a un journal de droite, j ai un abo au monde, au soir et au guardian, tous 3 sont effectivement des journaux progressistes.
      Cela ne m empêche pas d aller voir les autres tendances , mais je n entends pas leur filer mon pognon^^
      Si par media mainstream, vous entendez des gens qui citent leur sources et qui se plient au devoirs les plus élémentaires du journalisme... Oui, c est bien ceux que je prefere.
      Vous savez chaque fois que T Meissan publie un torchon sur le réseau voltaire, je vais le lire aussi... Et savez vous ou je me régale le plus? En regardant ses sources en bas d article :) En fait il s auto-citen c est commode.
      https://www.voltairenet.org/article218391.html
      Regardez celui la par exemple. 8 notes en bas d articles, 4 fois T.Meissan réseau voltaire... Et le plus cocasse c est que si je vais sur larticle 1 référencé, j arrive sur un article du même Meissan ou en bas d article on a 5 sources dont 3 T Meissan... https://www.voltairenet.org/article217757.html
      Et devinez? et bien en bas de cet article 5 sources dont 3... T Meissan réseau voltaire.
      Si c est ce que vous appellez du journalisme, alors nous n avons d évidence pas la même conception de l info :)

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    11. Qui vous parle du réseau Voltaire, je vous parle de journaux grand public comme le point, le Figaro, le parisien, le temps, le matin en Suisse, le soir en Belgique, jeune Afrique pour l'Afrique etc.....

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    12. ok, mainstream, donc. Je vous l ai dit, je suis abonné au soir.

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    13. Soit dit en passant notre 1er ministre de droite a déclaré ce jour "Cette guerre se réglera sur le terrain, la victoire de l’Ukraine devra être militaire"...

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    14. Jph ne voyez-vous pas que c'est une fuite en avant de l'ensemble des gouvernements européens, nous nous sommes engouffré dans ce conflit, il n'y aura pas de victoire militaire, ni d'un côté ni de l'autre mais un consensus. Nous serons les grands perdants de ce conflit, je veux dire l'Europe

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    15. Jph, attendons de voir si les républicains, qui ont la majorité à la chambre, vont continuer à signer un chèque en blanc pour supporter le conflit en Ukraine. Sans l'aide US, le conflit se terminera très rapidement.

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    16. Oui, je crois qu il serait intelligent d attendre et de voir, dans ce cas précis.Parceque le GOP n a jamais été aussi divisé. Et je ne ferais pas trop fond sur un blocage des républicains au sujet de l Ukraine... Les Trumpiens sont a fond pour cela, mais Trump commence serieusement a emm... les élus républicains. Je ne suis pas sur du tout que les républicains vont voter contre l aide a l Ukraine comme un seul homme.Il y a pas mal d élus républicains qui voudraient diminuer l influence de Trump sur le parti, et qui ne seront pas forcémment chaud pour entammer une guerilla au sujet de l Ukraine qui ne profitera électoralement principalement qu a D. Trump.

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    17. Avoir des ambitions electorales et Jack Smith aux fesses, voilavde quoi irriter les républicains
      il me semble que Trump reve éveillé...
      https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20221118-%C3%A9tats-unis-un-procureur-sp%C3%A9cial-nomm%C3%A9-pour-enqu%C3%AAter-sur-donald-trump
      Laure H

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    18. Omerta : fondé par d'ex "journalistes" de la propagande russe, financé par des gens vivants à moscou.
      Autant lire directement les communiqués de l'ambassade de russie.

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    19. @Anonyme29 novembre 2022 à 00:55
      "soit vous êtes un lubrifié"
      Je vois que les fantasmes sexuels des partisans pro-russes réapparraissent . Chassez le naturel, il revient au galop ...
      Vous avez servi dans l'armée russe ?

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    20. Je fais une réponse groupée au Anonyme :
      CItation : "ne voyez-vous pas que c'est une fuite en avant de l'ensemble des gouvernements européens, nous nous sommes engouffré dans ce conflit, il n'y aura pas de victoire militaire, ni d'un côté ni de l'autre mais un consensus. Nous serons les grands perdants de ce conflit, je veux dire l'Europe"

      Rhétorique classique de l'extrême droite collaborationniste.
      L'armée russe est en attrition, l'économie russe en déroute (Baisse de PIB entre 8 et 12 % pour 2022), fin des achats de pétrole russe par les Européens début décembre, et baisse des achats du gaz russe des deux tiers en 2023.
      Arrêt des investissements chinois en Russie faute de visibilité statistique de la réalité économique russe.

      Qui est le perdant ? Qui n'aura plus les moyens de payer sa guerre ? Qui voit ses militaires se faire tuer par centaines chaque jour, 600 actuellement, principalement des conscrits. Qui peut faire tourner les usines quand on envoie la jeunesse au front ?

      Toutes les conditions sont réunies pour un effondrement progressif de la Russie à partir de l'année prochaine. Ca prendra un an, deux ans, personne ne sait puisque la Russie a arrêté de fournir les statistiques essentielles de son économie.

      Personne n'est dupe, sauf ceux qui vont chercher leurs infos sur les sites russes ou affiliés ....

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    21. @Intermittent: je vais me permettre d'en remettre une couche: l'Europe perdrait beaucoup, beaucoup plus, à abandonner l'Ukraine et à se laisser piétiner par poutine comme le souhaitent les lèche-bottes pro-russes.

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  18. Merci Colonel de nous faire partager autant vos connaissances que vos réflexions. Pourrais-je vous demander de consacrer ne de vos prochaines chroniques au froid et à l'hiver, et les capacités de chacun des camps de s'en défendre et d'en tirer parti? Cela nous reposerait de toutes les sottises, appuyées d'un froncement de sourcils entendu autant qu'ignare, sur le "Général" du même nom.

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    1. Une partie de la réponse est ici :

      Il y a eu beaucoup de discussions sur les effets de l'hiver sur les opérations. J'ai pensé souligner quelques aspects des combats hivernaux qui sont à la fois critiques et souvent sous-estimés. BLUF : L'hiver favorisera probablement l'armée ukrainienne.

      https://threadreaderapp-com.translate.goog/thread/1596698941852033025.html?_x_tr_sl=la&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

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  19. Ah Jé rien conprit o meçajes de Juvien !
    Mets parlont de la guere en Ukraine sinon rien!

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  20. Est on si sur du peu d 'influence des frappes sur le moral des civils.
    Est ce plutôt un mantra répété en boucle par nos médias.
    Malheureusement notre colonel reste partie prenante de ce système médiatique.

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    1. Malheureusement le colonel Goya est un spécialiste de BFM donc rémunéré par ce media meanstrram, et il suit la ligne directrice de L'OTAN. Les russes sont les méchants, les Ukrainiens sont les gentils et donc ne peuvent pas commettre de crimes de guerre....

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    2. Colonel et docteur en Histoire ...on sent que ça glapit à chaque fessée chez nos amis les bêtes a la solde de Moscou .

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    3. En réponse à anonyme : pourquoi dés que l'on a un avis contraire sur ce conflit on est traité de pro Russe. Pour votre gouverne, on peut être colonel et docteur en histoire sans pour autant ne pas être impartial.

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    4. En complément, avoir un titre ne veut pas dire que vous avez la science infuse et systématiquement raison

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    5. Les russes sont les agresseurs et les ukrainiens les victimes. Les russes ont envahi l'ukraine qui ne lui avait rien fait et ne la menaçait nullement. Avoir un avis contraire est forcément pro-russe.

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    6. "Malheureusement le colonel Goya est un spécialiste de BFM donc rémunéré par ce media meanstrram, et il suit la ligne directrice de L'OTAN. Les russes sont les méchants, les Ukrainiens sont les gentils et donc ne peuvent pas commettre de crimes de guerre...."

      Heureusement que les médias mainstream (vous voulez dire non inféodés au kremlin comme RT?) ont fait ce choix. S'ils avaient choisi Moreauvitch comme chroniqueur, afin de nous éclairer avec ses prédictions militaires fantaisistes. BFM, comme le Moksva, aurait depuis longtemps coulé en termes de crédibilité. Les quelques rashistes ici présents ou les admirateurs d'Acelinote, Mr -1% auraient été content, mais je ne suis pas sûr que les médias mainstream s'en seraient remis !

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  21. Le Jovien-là, est-ce une nouvelle forme de troll ? Le type a tellement rien à dire qu'il vient pinailler sur des broutilles de virgules ou de subjonctif... On n'avait encore pas vu un pédant pareil!

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    1. Oui, ce Jovien là, qui se pique de bon franchais, devrait relire ses classiques. Au mieux, il fait du troll sans le savoir.

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  22. Merci colonel Goya de nous expliquer , sous les différents angles de vos différents articles comment la deuxième armée Di monde s est révélée être là deuxième armée d Ukraine , par la faillite des intelligences de ceux qui décident à Moscou . Puissions nous toujours retenir les leçons de leurs échecs à répétition.

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  23. Petite question sur les taux d'interception (qui, selon les ukrainiens, dépassent maintenant les 80%): est-ce des taux réalistes pour l'interception de missiles de croisière ? Je pensait que c'était plus difficile que ça à faire.

    TLG

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    1. Non non TLG le taux d'interceptions de la défense anti aérienne ukrainienne est de 99,99 % maintenant, d'après le porte parole du président zelensky

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    2. @Anonyme 00:59
      Vous avez vu ça ou?
      On est aux alentours de 80% (revendiqués ). 95% pour l'Iris-T
      https://air-cosmos.com/article/la-defense-antimissile-ukrainienne-fait-des-exploits-avec-l-iris-t-63542

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  24. C’est marrant comme les trolls sortent du bois à chaque nouvel article… allez laissons-les s’exciter tous seuls, on reprendra les discussions sérieuses juste après ! Y’en a quand même des gratinés, qui m’ont bien fait rigoler, avec leur acharnement à chasser la faute de ponctuation ! C’est pas la subtilité qui va les étouffer !
    IngEn

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    1. Pour vous dés que l'on a un avis divergent, on est un troll, un peu simpliste comme explication

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    2. Encore faudrait-il avoir des éléments argumentés. Sur chacin de ces posts contestataires des artciles de GOya, il n'y a aucune source ...
      Ou peut être certains hésitent à citer des sources partiales ...

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    3. Un troll, on imagine, mais un âne qui pense avoir en quoi que ce soit un effet sur le lectorat, je vous confirme.

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  25. Première fournée:
    https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1597377947672846336

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  26. Brillant !
    Et un plaisir à lire qui plus est.

    Monsieur GOYA, puis-je vous demander ce qui vous fait préférer le nom de "drones-frappeurs" aux autres : "drone-kamikaze", "munition téléopérée", "munition-rôdeuse", "munition-vagabonde", etc ... ?

    Au plaisir de continuer de vous lire, de vous regarder et de vous écouter,
    Je vous souhaites une excellente continuation,
    Cordialement.

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    1. 'Drone frappeur" ca fait un peu "esprit frappeur". Je vois beaucoup "Drone suicide", jamis vu "drone kamikaze". 'Munition vagabonde" ca fait missile qui s'est perdu en chemin.

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  27. Les trolls, ou les gens a mémoire courte sont effectivement de sortie.
    Pas impartial? Ou le colonel Goya n est il pas impartial? Ah, parcequ il parle d échec des russes? Je suppose.
    En quoi n est ce pas impartial? C est juste factuel.
    Le 24/02 les russes ont annoncé une opération spéciale qui n impliquerait que l armée de métier et qui avait pour but de "dénazifier et démilitariser l ukraine et son gouvernement"
    277 jours plus tard, l Ukraine a toujours le même gouvernement (tant mieux) et possede une armée.
    On peut donc clairement parler d échec.
    L armée de métier n ayant pas suffit, la russie a du mobiliser 300 000 hommes.
    Encore un échec par rapport aux objectifs annoncés.
    La russie a annexé 4 oblast, en décretant que c était désormais son "nouvel" objectif.
    1 mois plus tard, elle a du évacuer Kherson, elle ne possede dans les faits le contrôle total d aucun des 4 oblast.
    Encore un échec.
    Et la liste est longue. Alors qu elle présentait l Ukraine comme un adversaire de peu d importance, elle a perdu 1500 chars, son navire amiral de la flotte de la mer noire, une centaine d avions et helicopteres, 50 000 hommes (estimation basse).
    Des échecs.
    Elle est sous sanctions de la part des 30 pays de l OTAN, plus la Suisse, le japon, la finlande, la Suede, l australie, la corée du sud et la nouvelle Zelande. Et dans le même temps elle ne recoit de soutien matériel que de l Iran et de la corée du nord. La chine reste prudente.
    C est pas encore un échec cela?
    Et sa campagne de missile est une réussite, peut être? Ils ont envoyé plus de la moité de leurs stocks pour une guerre qu ils décrivaient comme une opération de police. Les voila a poil. Et le grand défilé a Kyiv n est pas en vue. Donc on peut la aussi parler d échec. Une telle débauche de moyens pour un résultat somme toute mitigé (attiser le désir de vengeance des ukrainiens, et scandaliser la moitié du globe)

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    1. Je vais faire un compliment à l’auteur du blog : son habileté à ne jamais décrire l’état réel de l’armée ukrainienne. Il affirme, sans pouvoir l’étayer, qu’elles sont supérieures tactiquement aux pro russes. Mais pas un mot sur l’ampleur considérable de leurs pertes, sur le moral (on ne compte plus les vidéos du front ou des unités ukrainiennes se plaignent d’un manque de soutien ou d’équipement). A l’en croire, la population serait unie derrière le chef de guerre, une sorte d’Hanouna local épinglé pour avoir planqué sa fortune à Londres. L’angle mort de la couverture médiatique du conflit, c’est vraiment la censure sur les cimetières militaires ukrainiens (on fait mine d’en savoir plus sur l’état des forces de l’ennemi que sur celles de nos alliés, c’est abracadabrantesque). Évidemment que la puissance militaire russe est sans commune mesure avec celle des États Unis par exemple. Pas besoin d’avoir fait l’école de guerre pour le savoir. En revanche, il existe une frontière entre l’analyse objective et la propagande qui a été franchie ici depuis bien longtemps. Sans cette propagande, pas de soutien massif occidental, et sans ce soutien, c’est l’écroulement inévitable des forces armées ukrainiennes. Le Kremlin est patient : tôt ou tard, c’est ce qui finira par advenir. Il faudrait un engagement direct des forces de l’OTAN pour reconquérir l’ensemble des territoires ukrainiens, et ça n’a jamais été l’objectif des États Unis.

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    2. "En revanche, il existe une frontière entre l’analyse objective et la propagande qui a été franchie ici depuis bien longtemps. Sans cette propagande, pas de soutien massif occidental, et sans ce soutien, c’est l’écroulement inévitable des forces armées ukrainiennes. Le Kremlin est patient : tôt ou tard, c’est ce qui finira par advenir. "

      Le Kremlin est bon, le kremlin est fort, le Kremlin est magnanime, le Kremlin est juste. Il saura récompenser largement ses amis et punir férocement ses ennemis à la mesure de leurs fautes !
      Tous ces occidentaux, égarés dans les voix de la turpitude, finiront dans les flammes de la géhenne qu'ils ont eux-mêmes contribués à allumer !

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    3. @Anonyme 08:37
      L'armée ukrainienne a, comme l'indique jph, infligé de cuisantes défaites sur le terrain a l'armee russe. Pour une armee qui se délite, c'est plutot etonnant.
      Je suis sûr que toutes les écoles de guerre attendent votre démonstration du pourquoi et du comment c'est possible.
      Donnez nous la primeur de vos reflexions! On risque de bien rigoler.

      Le niveau des pertes ne veut rien dire. Ou allez expliquer que la France a perdu la Première Guerre Mondiale parce qu'elle a souffert des pertes enormes à notre hôte, spécialiste de l'époque.
      On va se marrer.

      Une analyse de votre part sur "l'écroulement " prévisible de l'armée ukrainienne serait également nécessaire. Une simple affirmation n'est pas une preuve.
      On va s'amuser !

      Dommage, je suis certain que vos "reflexions" vont s'arreter au post ci dessus. Nous n'aurons jamais notre partie de rigolade

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  28. L'expérience historique montre effectivement, comme l'explique le col GOYA, que l'utilisation de l'arme aérienne et du bombardement sur les centres civils, n'a pas forcément les effets que la théorie que DOUHET exposait. Les frappes aériennes font mal, en général, mais elles n'ont pas eu pour effet d'amener la composante peuple à pousser la composante armée à cesser le combat. On peut évidemment toujours essayer de trouver des contre-exemples, mais ceux de l'Allemagne nazie et du Nord-Vietnam sont assez convaincants. Le seul contre-exemple que j'aurais est celui du Japon impérial, mais là encore, on peut discuter du sujet à l'infini. Le col GOYA revient en revanche sur un épisode de l'histoire militaire que j'avais déjà cité, à savoir le blocus maritime que les Britanniques ont imposée pendant la Ière guerre à l'Allemagne. La marine anglaise a embouteillé l'Allemagne en déclarant la Mer du Nord zone d'opérations. Cela signifiait qu'elle déclinait toute responsabilité sur un tir contre quelque navire que ce soit dans cette zone, interdisant de facto la navigation, y compris celle des Neutres, sur cette mer. Les Allemands ont tout de suite vu qu'il s'agissait en fait d'imposer un blocus maritime à l'Allemagne, s'appliquant aussi de facto aux produits destiné à la population civile et ont donc protesté en disant qu'il s'agissait dune violation du droit de la guerre. Le blocus n'a pas eu d'effet immédiat et il a provoqué un contre-blocus par la guerre sous-marine, qui a finalement été fatale à l'Allemagne. Mais en 1918, les privations imposées à la population civile de l'Allemagne ont quand même eu un effet en retournant la population civile allemande contre son armée.

    D'où ma remarque: est-ce que le campagne aérienne russe ne serait-pas une sorte de remake du blocus anglais dans une immense guerre de siège appliquée à un pays ? Je crois aussi savoir, mais je n'en suis pas certain, que le réseau ferré ukrainien est plutôt électrique. Or, ce réseau approvisionne la population civile comme il amène des fournitures à l'armée ukrainienne, notamment de la munition. D'où ma question: les Russes n'ont-ils en vue que de faire plier la volonté de la population ukrainienne en lui pourrissant la vie, ou poursuivent-ils aussi l'objectif plus pragmatique d'asphyxier les fameuses GLOC ukrainiennes dont on parle souvent ici ?

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    1. @ Orekhdin : Plusieurs nuances à mon avis, qui peuvent se discuter (y a-t-il un historien dans la salle ?) :
      - Même l'exemple des bombardements nucléaires en 1945 au Japon se discute pour l'effet sur la capitulation. Les Japonais espéraient visiblement une paix négociée avec les Américains, sous la médiation de l'URSS, officiellement neutre à travers le pacte nippo-soviétique. Ils n'avaient pas pris en compte les accords secrets de Yalta. On a donc Hiroshima le 6 août, toujours pas de capitulation. Puis invasion de la Manchourie par l'URSS el 8 août, suivie immédiatement de Nagasaki le 9 août. Cela entraîne l'allocation de l'empereur le 15 août. On peut se poser la question : est-ce principalement les deux bombardements atomiques (sachant que les USA n'avaient pas beaucoup de réserves de bombes à l'époque et que des bombardements conventionnels avaient fait largement plus de morts à Tokyo au printemps 1945), ou bien l'invasion soviétique qui a décidé les dirigeants japonais ? De plus, les bombardements atomiques n'étaient-ils pas plus destinés à impressionner les Soviétiques que les Japonais, en fin de compte ?

      - Sur l'effet du blocus britannique sur l'Allemagne en 1918 : c'est assez discutable, car même si la population souffrait de manque, et qu'un grand nombre de morts civils peuvent lui être directement attribués, la théorie selon laquelle il est la cause principale de la défaite allemande a surtout été mise en avant par les mouvement nationalistes, au premier rang desquels les nazis. Ce n'est sans doute pas le cas, car l'armée allemande reculait en 1918 et commençait à s'effondrer, indépendamment du blocus. On peut sans doute attribuer la défaite autant à la lassitude d'une guerre qui n'apportait aucun résultat qu'aux privations, entraînant un changement de régime ; si l'armée avait continué à avancer, il n'y aurait sans doute pas eu de défaite. La théorie du "coup de poignard dans le dos" était bien pratique pour les militaires pour s'exonérer de toute responsabilité !

      - Sur le réseau ferré ukrainien : je crois avoir lu ici (ou était-ce ailleurs ?) qu'il était envisageable de fournir des locomotives diesel à l'Ukraine. Si on a un fana rail, des infos supplémentaires sont les bienvenues !

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    2. Anonyme de 8:48 Pourriez-vous expliquer votre premier paragraphe? Il doit manquer des mots. De quel « même objectif » parlez-vous pour la Russie et les USA? Par ailleurs non, il me semble que les campagnes contre l’Iraq n’étaient pas que via le ciel. vous demanderez aux soldats enterrés vivants par les chars et les bulldozers. vous ne vous souvenez pas? Les redditions en masse? Et 1,5 millions de combattants engagés en tout. Pas vraiment de l’aérien.
      Par ailleurs, merci de poster des liens. Vous parlez de livraisons « d’armes » de la Chine : oui, une vraie info. Allez-y, étayez, sources. Sinon ce n’est pas de l’info, c’est du roman. Idem pour le « un journal polonais affirmait 1200 mercenaires tués » : précisez! Et comparez, avec les mercenaires Russes par exemples.
      Pour ce qui est des sanctions, pourriez-vous nous éclairer sur « impacter sérieusement l’économie européenne »? Parce que cela ne veut rien dire. Et à part flatter des égos déjà chauffés en répétant en boucle des lieux communs, c’est inutile.
      « On l’a vu, la Russie est résiliente » : mais vous réalisez les inepties que vous écrivez? Qui est ce « On »? Vous et moi? Vous et « les lecteurs du blog », vous et « les gens de bon sens »? Votre flou pue la propagande facile. vous essayez de ratisser large en vous appuyant sur des à-peu-près, des émotions. Mais rien de factuel, tout décontextualisé.
      Vous voulez faire de l’info? faites-en. Mais faites le bien. Sourcez, confrontez, comparez, étayez, changez d’avis, doutez, mais de grâce épargnez-nous ce vomi de faux arguments.
      Sources demandées : les armes iraniennes. Oui, ok, vous sauriez lesquelles? Quand? Le »pont aérien avec la Chine » : des liens? Des photos? Les 1200 mercenaires : oui ok, qui quoi comment où?
      Etc.

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    3. Comme le dit le Col Goya, aucune guerre aérienne de terreur de la population a donné des résultats, plutôt a centralisé la haine et la résilience. Ce n'est pas en agissant sur les ressources électriques que la population va plier. Déjà les contre-mesures s'activent : générateurs en pagaille, defense anti-missile accrues, probablement renforcement des installations sensibles dans les centrales électriques (certaine chose sont plus facile a remplacer que d'autres).
      L'Allemagne a pliée en 18 par les défaites militaires associées aux privations et a la perte d'espoir de retournement de la situation.
      Suite à la défaite sur le front Est, une importante masse de troupes a été transférée sur le front ouest, des divisions spéciales d'assault ont été créés pour enfoncer le front avec les meilleures troupes et le meilleur materiel, celle de deuxième ligne devaient exploiter les percées. Résultat = échec, pertes des meilleures troupes, du meilleur materiel et surtout perte d'espoir de la population qui avait investi grandement sur le succès de cette offensive.
      Pour les trains, des locomotives diesel sont fournies. Et le réseau se répare petit à petit.

      Mais je ne comprends pas une chose : pourquoi les US ne fournisse pas leur chars Abrams M1A1 qui dorment dans le desert ?

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  29. Les Russes n’ont plus de missiles épisode 254.
    Sinon la conclusion est plutôt juste. Sauf que c’est le gouvernement ukrainien, incapable de réaliser ses objectifs maximalistes, qui est sur la sellette. Il faudrait connaître l’Ukraine pour le comprendre, mais ce n’est pas le domaine de compétence de l’auteur du blog…

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    1. Vous êtes vous-même un spécialiste de l'Ukraine, éclairez nous donc de vos lumières (déjà en signant, ce serait bien pour suivre vos connaissances et pouvoir nous abreuver à votre puits de science...).
      M. Goya ne dit pas que les Russes n'ont plus de missiles : il donne les indications factuelles qu'ils sont en train de racler les fonds de tiroir. Il ne dit pas que les frappes vont arrêter, juste que les Russes vont aller chercher du matériel iranien ou nord-coréen, de moins bonne qualité, pour des frappes encore moins précises (je suis gentil, je vous fais un résumé, parce que vous ne semblez pas avoir lu).
      Qu'est-ce qu'un objectif maximaliste du gouvernement ukrainien ? A mon avis, ce serait maximaliste s'il demandait :
      - des concessions territoriales à la Russie;
      - des réparations de guerre exorbitantes;
      - un changement de régime à Moscou.
      Actuellement, ce n'est pas le cas : ils ne cherchent pas à dépasser les frontières internationalement reconnues (par la Russie en particulier, en échange de la renonciation ukrainienne aux armes nucléaires en 1991), et donc demander le retour du Donbass (annexé très récemment après une entreprise de déstabilisation) et de la Crimée (annexée en 2014 mais sans reconnaissance internationale), c'est de bonne guerre. Surtout que la Russie tient visiblement à la Crimée, donc la reprendre signifie pouvoir négocier en position de force...

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    2. Éclairez nous plutôt sur l’état des forces armées ukrainiennes, l’ampleur de leurs pertes et leur moral. C’est cela qui décidera de la suite du conflit et bizarrement on fait mine d’en savoir plus sur l’ennemi que sur ses propres alliés (voir mon poste anonyme de 8:37).
      Il y a beaucoup de wishful thinking dans l’analyse de l’auteur du blog. Il n’a pas vu l’arrivée des drones iraniens, n’a pas encore eu vent du mystérieux pont aérien avec la Chine établi depuis plusieurs semaines, fait passer des décisions stratégiques comme le retrait de la poche de Kherson pour des défaites. Je constate surtout la capacité des Ukrainiens à faire des coups médiatiques et à ne que très rarement remporté d’engagements directs. Par exemple au sud de Bakhmut où leurs lignes de défense sont enfoncées depuis hier. Il va se passer encore beaucoup de choses et pas vraiment positives pour l’Ukraine, c’est évident. L’enjeu du blog est simplement de maintenir le soutien des arrieres, puisque la France, comme l’ensemble des pays occidentaux, constitue les arriéres de l’Ukraine. La défaite de l’entité de Kiev sera donc, comme l’a dit le secrétaire général de l’OTAN, aussi la leur.

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    3. > Il n’a pas vu l’arrivée des drones iraniens

      Mince, il a cassé sa boule de cristal.

      > n’a pas encore eu vent du mystérieux pont aérien avec la Chine établi depuis plusieurs semaines

      Personne ne sait de quoi il s'agit. Vous avez des infos ?

      > fait passer des décisions stratégiques comme le retrait de la poche de Kherson

      Ha oui la fameuse stratégie du repli russe. Je quitte la ville qui était russe pour toujours et puis je la rase.

      > Il va se passer encore beaucoup de choses et pas vraiment positives pour l’Ukraine, c’est évident.

      Wishful thinking comme vous dites. Quelles sont vos évidences ?

      > L’enjeu du blog est simplement de maintenir le soutien des arrieres

      Et vous quel est votre but en postant ici ? Vous ne convaincrez personne et vous le savez.

      -- LoD

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    4. Tenez, une source ukrainienne pour le pont aérien entre la Chine et la Russie : https://defence-ua.com/news/rf_aktivno_schos_vivozit_z_kitaju_litakami_an_124_ruslan_rejsi_led_ne_kozhnogo_dnja-9791.html

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    5. @ Anonyme 8:59 : pour autant qu'on peut en juger, le moral des FAU va très bien, merci ;) Mais si vous en savez plus sur vos amis russes, dites-le nous, on aimerait avoir de leurs nouvelles, ça n'a pas l'air d'aller fort pour eux...
      Point par point :
      - drones iraniens : bof, pas un gros événements, comme rappelé par M. Goya, sauf pour projeter des bombes à basse vitesse et à grande distance sur des cibles civiles... C'est surtout un moyen de saturer à bas coût la défense anti-aérienne, mais ça ne change pas le cours de la guerre.
      - Mystérieux ponts aérien avec la Chine : dites-nous en plus, cela me semble effectivement bien mystérieux... et les Chinois soutiennent si bien leur allié russe depuis le début de la guerre, c'est touchant !
      - retrait de la poche de Kherson : sacré décision stratégique, quand on n'a plus que le choix entre se battre jusqu'au dernier homme (sans munitions) ou quitter une ville "russe pour l'éternité" !
      - rarement remporté d'engagements directs : comment appelez-vous ce qui s'est passé à Hostomel, autour de Kiev, à Karkhiv, à Balaklija, à Lyman, à Kherson... ?
      - "L’enjeu du blog est simplement de maintenir le soutien des arrieres" : c'est vrai que ce blog est ce qui décide la politique étrangère de la France, de l'Europe, pardon, de l'OTAN et des USA. M. Goya, vous pouvez vous enorgueillir de faire la couverture de Time Magazine cette année !
      - "La défaite de l’entité de Kiev sera donc, comme l’a dit le secrétaire général de l’OTAN, aussi la leur" : oui mais on n'en tire pas la même conclusion ; si le secrétaire général de l'OTAN lie la défaite de l'Ukraine (c'est un Etat reconnu qui a un nom, pas la Rus' de Kiev) à celle de l'OTAN, c'est plutôt un bon signe que le soutien occidental continue...

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    6. J’ajouterai, mon cher LoL, en ce qui concerne la ‘grande victoire de Kherson’ que les Ukrainiens avançaient sur la pointe des pieds après le retrait russe, le signe de leur supériorité tactique probablement.

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    7. J'ai oublié Bakhmut : super, un nouveau "chaudron" pour pouvoir atteindre des objectifs stratégiques cruciaux, par exemple... prendre Siversk en pince ? Non, Soledar doit être un objectif plus raisonnable et atteignable avant la fin 2023, au rythme où vont les choses...

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    8. "les Ukrainiens avançaient sur la pointe des pieds" : Je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'ils continuent à avancer comme cela sur la pointe des pieds, en sacrifiant le moins de soldats possible, tandis que la Russie accumule des retraits stratégiques réussies comme à Kherson. Quand ils auront fait la même en Crimée et au Donbass, vous viendrez nous expliquer leur génie stratégique...

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    9. Laurent, regardez la réponse à LoL pour le pont aérien :

      https://defence-ua.com/news/rf_aktivno_schos_vivozit_z_kitaju_litakami_an_124_ruslan_rejsi_led_ne_kozhnogo_dnja-9791.html
      C’est à moi de vous fournir des articles ukrainiens, c’est dire si vous maîtrisez le sujet :)

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    10. Merci pour le lien sur le pont aérien, intéressant... Je ne prétends pas maîtriser le sujet, juste battre en brèche quelques énormités évidentes ;)

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    11. Je vous rappelle que la première grande victoire ukrainienne, c’était le retrait des ‘héros d’Azovstal’ à Marioupol, une capitulation présentée comme une victoire par le gouvernement ukrainien et les médias occidentaux. Cela aurait dû alerter n’importe quel observateur intelligent. A vous de décider si vous en faites partie.

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    12. Personne n 'a jamais considéré la perte de Marioupol comme une victoire ...vous insultez notre intelligence...par contre le fiasco de Kiev , la déroute de Kharkov, la fuite de Kherson ainsi que les désastres de la mer noire ont du mal à être acceptés officiellement comme des défaites, vous me confirmez ?

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    13. > Tenez, une source ukrainienne pour le pont aérien entre la Chine et la Russie : https://defence-ua.com/news/rf_aktivno_schos_vivozit_z_kitaju_litakami_an_124_ruslan_rejsi_led_ne_kozhnogo_dnja-9791.html

      Merci ! Ça n'est pas une preuve, mais c'est beaucoup plus informatif que ce que j'avais lu par ailleurs. Vous voyez, quand vous voulez, vous pouvez être un peu factuel plutôt que purement trollesque.

      > J’ajouterai, mon cher LoL, en ce qui concerne la ‘grande victoire de Kherson’ que les Ukrainiens avançaient sur la pointe des pieds après le retrait russe, le signe de leur supériorité tactique probablement.

      Le signe qu'ils ne sont pas idiots : ils savaient bien que le terrain serait miné et le risque de piège tres élevé parce que le retrait avait été préparé et était en cours depuis des jours, contrairement à ce qu'il s'est passé à l'est.

      Et je n'ai jamais parlé de 'grande victoire', je n'ai même pas parlé de victoire, il suffit de lire ce que j'ai écrit. Toujours du mal avec la vérité, même devant les évidences, hein ?

      -- LoD

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    14. Heuh non, la première "grande victoire" ukrainienne, c'est quand les russes se sont retirés d'autour de Kiev. N'importe quel observateur intelligent sait que les ukrainiens ont dû capituler à Marioupol. Citez-moi un seul média occidental qui a présenté Marioupol comme une victoire ukrainienne. En un seul média russe officiel russe qui n'a pas présenté les défaites de Kiev, Karkhiv et Kherson comme des "replis tactiques".

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    15. https://www.radioclassique.fr/international/guerre-en-ukraine-une-reddition-en-forme-de-victoire-pour-les-soldats-de-lusine-dazovstal-a-marioupol/amp/

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    16. @Anon de 10.26, merci pour votre lien. On aimerait que les trolls se donnent tous autant de mal que vous pour fournir des sources.
      En effet, le titre est: "Guerre en Ukraine : Une reddition en forme de victoire pour les soldats de l’usine d’Azovstal à Marioupol".
      L'observateur intelligent aura compris que l'auteur parlait de victoire "morale" (vu notamment la longue résistance des défenseurs) et pas militaire.
      Le mot "victoire" est utilisé ensuite trois fois dans le texte:
      "Les derniers soldats ukrainiens de l’usine d’Azovstal à Marioupol ont capitulé le 17 mai. C’est une victoire en trompe-l’œil pour l’armée russe tant cette bataille leur a été coûteuse et a galvanisé le reste de la résistance ukrainienne."
      Il n'y a donc pas de discussion que, militairement, les ukrainiens ont capitulé à Marioupol et que les russes y ont gagné.
      "C’est donc une victoire pour Moscou qui aura coûté énormément tant en moyens déployés, qu’en terme d’image."
      Il n'y a donc pas de discussion que Marioupol est une victoire russe.
      "En effet, suite à la victoire de l’Ukraine à l’Eurovision, Volodymyr Zelensky a promis que la future édition aura lieu dans une ville de Marioupol libérée."
      Ah zut, l'infâme propagande bandériste russophobe essaie maintenant de faire passer la victoire de l'Ukraine à l'Eurovision pour une victoire militaire ukrainienne à Marioupol.
      Heureusement l'observateur intelligent n'est pas dupe.

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  30. Quel gâchis quand même... On comprends que l'on ait pu mettre du temps à se décider à aider. Le temps que l'on envisage que l'Ukraine allait gagner et que l'investissement ne soit pas en pure perte, que l'on comprenne que l'Ukraine méritait de gagner (pour les plus obtus), que la Russie soit a ce point un état pourrit (pour les moins clairvoyants), et évidemment qu'on organise l'aide... Mais maintenant que le pourquoi et le comment sont clairs, c'est un gâchis sans nom que de ne pas passer à la vitesse supérieure dans notre soutient. On va laisser pourrir la situations pendant des années, ça va avoir un coût en vie et en ressource exorbitant pour un problème qui pourrait être régler en 3 mois si on y mettait le quart de ce qu'on va dépenser à long terme en aidant au lance pierre.

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    1. Cette guerre est en effet un gâchis sans nom tant pour les russes que pour le reste du monde. Toutes ces ressources gaspillées juste pour préserver le pouvoir d'une clique de mafieux nostalgiques de l'URSS. Mais passer à la vitesse supérieure, c'est prendre le risque du dérapage menant à "l'accident" nucléaire. Situation très frustrante et tragique.

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    2. Quand on observe le travail de propagande du camp russe, on constate sur ce blog même leur capacité à tordre et récrire l'histoire à leur convenance.
      Cela peut influer lourdement dans la décessions des soutiens de l’Ukraine de se maintenir dans une posture de réaction a des agressions parfaitement identifiées voire revendiquées par la Russie.
      Au-delà de la défaite ponctuelle de la Russie, il faut évacuer toute possibilité de mythe du type « coup de poignard dans le dos » qui nous garantirait une nouvelle crise plus violente encore dans une dizaine d’années.
      Il faut discréditer toutes les composantes du pouvoir russie aux yeux de la nation russe : l’armée, les services secrets, l’industrie militaire et les leader politique.
      C’est long et cruel pour tout le monde.

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  31. Ce qui est flagrant c'est de voir l'incapacité des Russes à obtenir des résultats quelque soit le mode opératoire: En tentant une discrète traversée de rivière ils perdent un BTG, en se retranchant pour tenir Kherson la zone entière tombe en quelques mois, en lançant des assauts furieux et répétés sur Bakhmut ils déciment leur mobiks. Idem pour ce qui est de cette campagne de frappes. Comme le dit notre hôte, faire souffrir une population qui est chez elle ne va sûrement pas lui donner des velléités de compromis.
    Force est de constater que les Russes ont réussi à modifier leur mode opératoire à plusieurs reprises mais pour autant ça ne leur a pas réellement permis d'obtenir de victoire notable : Passé le choc initial des premières semaines, il n'y a aucun gain significatif visible sur la carte (de mon point de vue la prise de Lyssytchansk & Sieverodonetsk est certes une victoire tactique mais une quasi défaite stratégique au regard des pertes de troupes professionnelles qui manquent cruellement désormais).
    Dans un ancien post, le colonel parlait de l'adaptation des modes opératoires pour mieux coller à la réalité du terrain, il semblerait que si les deux protagonistes "mutent", désormais ce sont les Russes qui s'adaptent au regard des nouveautés Ukrainiennes et dans ce cas ils n'ont clairement plus l'initiative. Je suis perplexe sur l'influence des 200 000 mobilisés: vont-ils vraiment renverser la vapeur par leur nombre, simplement permettre figer le front, ou seront-ils juste une masse de sacrifiés supplémentaires qui subiront les percées fulgurantes d'une armée Ukrainienne toujours plus compétente?

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  32. l'âne qui vielle29 novembre 2022 à 08:47

    La Russie ne peut plus imprimer de passeports. Ça tombe plutôt bien avant la deuxième vague de mobilisation que tout le monde annonce et la possible fuite que cela pourrait créer.
    La faute aux sanctions car les imprimantes sont de fabrication Japonaise ou Européenne et que les Russes n'ont pas la technologie.
    L'idée de modifier le passeport pour l'amener aux capacités technologiques d'impression des Russes n'est pas évoquée...
    https://www.kommersant.ru/doc/5693787?from=top_main_7

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  33. Il y a l air d y avoir beaucoup d électricité a Odessa.
    Je me demandes eu égard à la situation en Ukraine comment un individu lambda qui y réside peut avoir comme seule preoccupation de venir poster sur ce blog des le retour d un peu d électricité.
    Les préoccupations devraient être autres il me semble.venir nous parler du media Omerta pratiquement inconnu en France et encore plus en Ukraine me semble bien bizarre.
    Aurions nous affaire à un affabulateur en la personne de Alain

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    1. Russie, pays du tiers monde ( en attendant de descendre plus bas) où l'on ne connait pas les groupes électrogènes, les batteries de secours, accumulateurs, panneaux solaires...
      l'Ukraine est connectée au reste du monde, Internet n'est pas censuré, pas besoin de VPN, pourquoi ne pourrait-on pas connaître l'outil de propagande ruSSe ?
      Рашист, До біса!

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    2. Pas de censure en Ukraine, où on avait institué le ministère de la vérité en 2014 :
      https://amp.theguardian.com/world/2014/dec/19/-sp-ukraine-new-ministry-truth-undermines-battle-for-democracy

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    3. Ha tiens, le savoyard dont la mère se promène en short. Occupez-vous d'elle plutôt que calomnier, elle va prendre froid !

      Ca n'est pas Alain qui a parlé d'Omerta en premier, mais un de vos confrères troll. Et pas besoin d’être en France pour savoir qu'Omerta est tout sauf un media neutre. Si vous n'en aviez pas entendu parler, c'est que vous êtes bien déconnecté de ce qui se passe dans notre pays.

      Par ailleurs, Alain a déjà expliqué qu'il se connectait depuis son boulot où il a un groupe électrogène.

      Comme il est pratique de calomnier derrière un clavier comme un lâche, n'est-ce pas ?

      -- LoD

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    4. > Pas de censure en Ukraine, où on avait institué le ministère de la vérité en 2014 :
      > https://amp.theguardian.com/world/2014/dec/19/-sp-ukraine-new-ministry-truth-undermines-battle-for-democracy

      Bien tenté, mais ce ministère a été supprimé en août 2019. Autre chose ?

      https://en.wikipedia.org/wiki/Ministry_of_Information_Policy_(Ukraine)

      -- LoD

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    5. Donc LoL vous confirmez que j’ai raison mais en même temps j’ai tort parce qu’ils l’ont supprimé (ou plutôt réorganisé) 5 ans plus tard. Vous êtes à peu près aussi simple d’esprit que ce vieux Alain. Et ce n’est pas de la calomnie, juste un constat.

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    6. Heureusement qu'en russie, au moins, grâce à poutine, le sauveur de la civilisation et des valeurs traditionnelles, on peut dire ou écrire tout ce qu'on veut, sans se retrouver en taule ou au front!

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    7. > Donc LoL vous confirmez que j’ai raison mais en même temps j’ai tort parce qu’ils l’ont supprimé (ou plutôt réorganisé) 5 ans plus tard. Vous êtes à peu près aussi simple d’esprit que ce vieux Alain. Et ce n’est pas de la calomnie, juste un constat.

      Oula, le niveau baisse. Contrairement à vous je donne une information complète. Mais j'imagine que la vérité n'est pas ce que vous recherchez comme tous les trolls, sans calomnie, juste un constat.

      Par ailleurs, ce que vous racontez revient un peu à dire que les Allemands sont des Nazis parce qu'ils ont élu Hitler en 1933 sans considération de ce qui s'est passé derrière. Vous êtes un peu simplet, non ?

      -- LoD

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    8. Le jour ou les Russes auront supprimé toutes les lois liberticides, instaurées pour leur population. On le signalera et on applaudira des deux pieds. Pour l'instant ce n'est pas le cas et ça à tendance à empirer tous les jours. Du coup, mettre en avant une loi supprimée par l'Ukraine, comme si elle était toujours d'actualité, pour s'en gausser quelque temps plus tard, car elle est supprimée, est déplacé. Mais qu'attendre d'autre de trolls...
      anonyme @ 09.38

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    9. @ Laurent, 09:10: un obstacle est la diffèrence d'écartement (1.520 mm en Ukraine, 1.435 mm dans la plupart des pays européens). Les wagons et motrices ne peuvent pas être transférés sans adaptation des axes.

      Ici un article de 2020 à ce sujet.

      https://mediarail.wordpress.com/2020/01/26/lukraine-veut-sarrimer-a-leurope-ferroviaire-par-voie-de-1-435mm/

      Pour l'instant, le frêt doit être transférer de train à train à la frontière.

      En cas d'intérêt: les articles Wiki en allemand (et en anglais) sur ce sujet sont plus élaborés, comparé aux articles en français
      https://de.wikipedia.org/wiki/Russische_Breitspur
      https://de.wikipedia.org/wiki/Umspurung_(Eisenbahnfahrzeug)

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    10. @ Anonyme 9:18 : citez moi un pays en guerre qui ne contrôle pas l'information. Même démocratiques : France et UK pendant les deux guerres mondiales, France pendant la guerre d'Algérie...
      Le ministère de l'information ukrainien tend à combattre les mensonges de la propagande russe. Vu la façon dont on en est abreuvé, même en France (et vous en êtes le relai), j'ose à peine imaginer en Ukraine, avec une part de la population russophone et russophile... Donc ils ont du vrai boulot pour rétablir la vérité (et pas juste de la propagande, non, la vérité, n'en plaise aux adeptes des faits alternatifs...)

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    11. @ Anonyme 10:22 : justement, dans l'article que j'avais vu (mais je ne me rappelle plus la réf), on parlait de fournir des locomotives diesel à écartement russe, sans doute pris dans les stocks d'Europe de l'Est, ou alors d'adapter les axes de essieux. Mais n'étant pas spécialiste, je ne sais pas si c'est faisable, dans quel délai et à quel coûts, ni pour quels volumes...

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    12. Laurent, je vais vous répondre parce que vous paraissez avoir suffisamment d’esprit critique pour savoir que si tous les pays contrôlent l’information en temps de guerre (y compris donc ce blog et la presse/tv/radio en France) tous ne le font pas de la même manière. En Russie bien sûr il y a un contrôle énorme sur les informations qui paraissent dans les médias, pour ne pas dire total. En revanche, les Russes sont libres d’accéder à la messagerie Telegram et d’obtenir en 2 clicks des informations non filtrées, du point de vue russe, mais aussi de l’ennemi. Donc les Russes qui n’ont de source que les médias sont mal ou peu informés, et ceux qui vont sur Telegram sont mieux informés que vous, puisqu’il n’y a pas la barrière de la langue et subissent donc la propagande (la guerre informationnelle plutôt) de l’Ukraine. Ainsi les vidéos des crimes de guerre ukrainiens que j’ai posté plus tôt. Vous ne les connaissez pas, tous mes amis russes les ont vu. Côté ukrainien, c’est à peu près pareil, sauf que depuis 2014, l’Ukraine a un vrai problème avec la vérité des faits. Prenez par exemple la frappe sur le centre ville de Donetsk le 14 mars dont parle Goya et qu’il attribue effectivement à l’Ukraine. Voici le tweet du ministère des affaires étrangères ukrainiennes sur l’incident (qu’ils ont eux même causé et tue 23 de leurs compatriotes) : https://mobile.twitter.com/MFA_Ukraine/status/1504364531845373954
      Le commentaire de l’ambassadeur Ulyanov sur ce tweet :
      https://mobile.twitter.com/amb_ulyanov/status/1504589597585682435
      La presse ukrainienne accuse la Russie, à l’aide de la Conflict Intelligence Team (une source de Goya) :
      https://www.pravda.com.ua/eng/news/2022/03/15/7331707/
      C’est ainsi que les Russes sabotent eux même leur gazoducs, font flamber le pont de Kerch, tirent sur la centrale nucléaire qu’ils occupent. Croyez moi, dans ce conflit, c’est vraiment les ukrainiens et ceux qui boivent leurs paroles qui ont un problème avec la vérité.

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    13. "En revanche, les Russes sont libres d’accéder à la messagerie Telegram et d’obtenir en 2 clicks des informations non filtrées, du point de vue russe, mais aussi de l’ennemi." Eh bien sûr c'est cette information non-filtrée qui est relayée par les ambassadeurs russes et la presse russe.
      Donc quand c'est les russes qui le font (utiliser la propagande en temps de guerre) c'est normal, c'est les russes après tout, par contre quand c'est les ukrainiens, c'est la preuve que c'est eux et seulement eux qui ont un problème avec la vérité?

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    14. @ Anonyme 10:45 :
      Personne n'a jamais réfuté que les Ukrainiens fassent de la propagande, elle est d'ailleurs sans doute mieux organisée et plus efficace que la propagande russe. En revanche, ce que vous dites me semble factuellement faux sur de nombreux points :
      - "y compris donc ce blog et la presse/tv/radio en France" : à ce que je sache, la France n'est pas en guerre. Il n'y a pas de censure de la presse, de la télé ou de la radio. Que les journalistes ne présentent pas tout, sans doute ; qu'ils fassent des choix, certainement ; on ne peut pas insister (comme vous le faites) uniquement sur des crimes de guerre ukrainiens sur des prisonniers russes, qui existent mais restent heureusement rares, alors qu'en face c'est visiblement un système organisé ! Quant à ce blog, il reflète l'opinion de son auteur, et les commentaires ne sont pas modérés, sinon un certain nombre d'inepties ne seraient pas déversées en permanence !
      - "les Russes sont libres d’accéder à la messagerie Telegram et d’obtenir en 2 clicks des informations non filtrées, du point de vue russe, mais aussi de l’ennemi." : quelle différence avec les Ukrainiens et les Français ? Ne peuvent-ils pas aller sur Telegram ? Et il y a une différence entre devoir aller CHERCHER son information (et donc savoir que les faits ne sont pas ce qu'on raconte) et en être abreuvé à longueur de journée. Cela m'étonnerait que ce soit le réflexe de tous les Russes... à moins que vous ne soyez ami avec tous ! Vous avez certainement un biais d'observation, car vous êtes connecté à des Russes des villes, éduqués et connectés, ce qui ne doit pas être la majorité...
      - "Vous ne les connaissez pas, tous mes amis russes les ont vu." : si je les ai vus, je ne les nie pas, j'en relativise juste l'ampleur face à celle des crimes russes. Ces crimes doivent de toute façon être punis pour que les FAU restent une force armée efficace et bien tenue.
      - "la frappe sur le centre ville de Donetsk" : oui, une guerre c'est sale, il y a des bombardements (Donetsk est presque sur la ligne de front), vous pleurez aussi sur les habitants de Bakhmut, ou ceux de Karkhiv quand elle était encerclée ? Et c'est de bonne guerre de la part des deux camps de renvoyer la responsabilité sur l'autre.
      - "les Russes sabotent eux même leur gazoducs" : on n'en sait rien pour l'instant, on attend d'en savoir plus. Cela a déjà été discuté ici abondamment, il y a des arguments pour et contre, pas de certitude.
      - "font flamber le pont de Kerch" : certainement un coup de Ukrainiens, mais on est d'accord qu'ils ne le reconnaîtront pas pour l'instant... Habituel pour des opérations spéciales !
      - "tirent sur la centrale nucléaire qu’ils occupent" : on n'en sait rien, pas d'info fiable là-dessus. Cela a aussi été discuté ici sans conclusion claire.
      - "c’est vraiment les ukrainiens et ceux qui boivent leurs paroles qui ont un problème avec la vérité." : c'est que vous n'avez pas assez regardé les médias russes et affiliés, la pluralité des opinions y est sans commune mesure... ce qui est le meilleur critère pour pouvoir arriver à une vérité

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    15. Concernant l'impact des frappes sur le réseau électrique sur l'effort de guerre ukrainien, particulièrement le réseau ferré, on n'a aucune information, à ma connaissance. Personne, pas même les trolls prorusses, ne sont capables de sortir la moindre source a ce sujet, juste des généralités sur l'impact sur les civils.

      Dans quelle mesure le réseau est impacté? Ont-ils besoin de locomotives diesel pour compenser les coupures d'alimentation? y-a-t-il seulement des coupures d'alimentation? Je n'ai pas trouvé de réponses a ces questions.

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    16. Bonne remarque, Chef Chaudard ! Et d'ailleurs, c'est le genre d'info ultra confidentielle sur laquelle le black-out du contrôle de l'information est cruciale...
      On peut cependant imaginer que l'électricité est utilisée de façon prioritaire pour le réseau ferré, surtout celui qui approvisionne le front. En tout cas, ce serait une décision rationnelle...

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    17. Tenez, l’abruti, les Ukrainiens ressortent des locomotives à vapeur :
      https://www.railtech.com/all/2022/11/22/running-trains-amidst-the-war-in-ukraine-we-are-hell-bent-on-making-trains-run-on-time-in-times-of-chaos/
      Tout va bien Chaudard, puisque vous le dites !

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    18. "ceux qui vont sur Telegram sont mieux informés que vous, puisqu’il n’y a pas la barrière de la langue".
      Vous êtes sérieusement en train d'essayer de nous faire gober qu'on ne trouve "sur Telegram" que des informations fiables, vérifiées, recoupées? Que Telegram est la Voie de la Vérité Suprême?

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  34. Rappel d'un post précédent : les fumeurs sévissent jusque dans les usines militaires au nord de la Mongolie.
    Chez nous ça arriverait une seule fois ça ferait la une des journaux pendant toute la semaine.
    Chez eux ça arrive toutes les semaines, voir plus.
    Il y a aussi des russes agissants...
    A moins que ce soit des tchétchènes, des bouriates, des géorgiens, des ceci, des cela... Le choix est vaste.
    Il va falloir envoyer les moblicks protéger les usines où ils travaillaient avant...🙃🙃🙃

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    1. Alors que les entrepôts de munitions soviétiques sautent depuis 2014 :
      https://amp.dw.com/en/is-russia-behind-the-2014-czech-munition-depot-blasts/a-57260551
      Et jusqu’en 2022 :
      https://amp.theguardian.com/world/2022/aug/01/arms-dealer-100-sure-russian-agents-blast-bulgarian-depot
      Et oui, champion.

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  35. OMERTA un média neutre ! Vous vous moquez de nous !
    https://www.liberation.fr/economie/medias/omerta-un-nouveau-media-pro-russe-dans-la-guerre-de-linformation-20221013_XSWGTXW6LBDN3J6JJGTB343FVA/

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    1. Dans l'esprit de l'idiot utile: Pro-russe = neutre. Pour ma part, une pro-russe m'a indiquée une source "neutre et indépendante - je cite": le réseau international et le réseau voltaire...

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    2. FoxNews fait cela depuis plus de 20 ans... "Fair and balanced", qu'ils disaient... Et voilà où en est la démocratie américaine aujourd'hui.

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  36. @UK-Reine. Vous ne saviez pas que tous les médias d'extrême droite étaient neutres, contrairement à tous les mainstreams, propriété de l'oligarchie Anglo sioniste Otannienne qui veut dominer le monde et pour cela fait fabriquer et vendre des vaccins afin de diminuer la population mondiale ! Alors que dans le même temps, l'HDC suffit pour soigner tout le monde !!! tss. tss. Et je ne parle même pas de l'arnaque du changement climatique !
    Quelle naïveté de votre part !

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  37. On peut regretter que les Occidentaux n'aient pas aidé les Ukrainiens plus tôt à constituer un réseau anti-aérien autour des ressources civiles, (ils avaient un réseau dédié aux installations militaires) mais rien ne permettait de croire raisonnablement qu'en cas d'attaque, les Ukrainiens feraient bien mieux que résister. Dire donc qu'on aurait du anticiper ce point est une pure fantaisie de stratèges de salon ou de complotistes, les Ukrainiens ne le demandaient même pas ... et maintenant qu'ils le demandent, les Occidentaux mettent les bouchées doubles pour les aider en matériel, formation et munitions.
    Les seules inconnues sont le stock restant aux Russes et leur capacité réelle de réapprovisionnement. Une certitude : Les Russes épuiseront leurs ressources avant que celles des Occidentaux tous réunis n'aient été asséchées. Le chiffre clé de toute cette guerre est en effet qu'elle ne coûte pas même 5% du budget US sans exposer de troupes, alors que pour les Russes, c'est une saignée profonde de ressources humaines et matérielles.
    Je crois que le nouveau CEMA russe a pris une décision sage en évacuant Kherson : Il sait à quel point les bleu-bites qui arrivent au front sont de la chair à canon très faiblement endoctrinée et qu'une mince chance de succès pour lui cet hiver repose sur la préservation des troupes qui se sont déjà battues et qui ont encore quelques cadres.
    Dans les jours qui viennent, sur la base des éléments connus à ce jour, on peut espérer voir se confirmer une implantation solide des FAU dans la presqu'île de Kinburn, mais ils ont intérêt à dissimuler temporairement l'étendue de leur conquête pour retarder le plus possible le moment où leur action obligera les Russes à limiter l'aide à apporter au front nord avec les régiments échappés de Kherson dont une partie sera priée de retourner vers le sud avec le bazar logistique que ça implique, le passage également obligé à portée d'ATACMS à Mélitopol, voire à portée d'Himars & Caesar si les FAU attaquent Tokmak sitôt la boue gelée et le ciel éclairci et s'approchent suffisamment.

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  38. Encore un article passionnant, merci mon Colonel.
    Avec une conclusion en adéquation avec l'actualité : mais une donne dont l'armée ne se préoccupe pas vraiment...
    "Ce n’est pas la pression directe de l’étranger sur la population russe qui a fait craquer celle-ci mais le spectacle des défaites et la gabegie de son administration."
    J'y ajouterai une dimension "culturelle" : dans tous les pays froids, cette hostilité des éléments a fait naitre une réaction d'accueil : que ce soit la montagne ou les pays nordiques, le froid on connait, on en meurt, l'accueil dans un abri peut permettre de garder une vie. Cette tradition va faire face au soldat qui au lieu de mourir dans les combats, sera tué par le froid, ce grand ennemi séculaire. Et il y sera par la volonté de ses officiers : puisqu'ils l'auront mis dans cette situation... Ce sera d'abord la faute des commandeurs sur place, puis si la chose se perpétue la faute, sans doute, du gouvernement.

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  39. Le pont aérien Russo chinois est confirmé par warzone, surtout dans une ville chinoise où l'industrie militaire est très présente est tout de même inquiétant. Les chinois prennent un risque s'il s'agit effectivement de matos militaire.
    "De tels vols réguliers, en particulier avec l'avion An-124 Ruslan avec transpondeurs éteints, ainsi que des publications sur les réseaux sociaux chinois conduisent à la conclusion que la Fédération de Russie envoie des avions pour le fret militaire. "

    https://www.thedrive.com/the-war-zone/ukraine-situation-report-the-bloody-battle-for-bakhmut

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    1. ‘Les Chinois prennent un risque’. Sur quelle planète vivez vous ?

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. La planète où les Ulrainiens se sont défoncer. Vous savez, celle que vous foulez avec vos pieds.

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  40. Pourquoi ne pas laisser quelques patriot placés en Pologne à proximité de la frontière se déclencher inopinément au dessus de l Ukraine pour abattre quelques missiles russes égarés sur l ouest de k Ukraine ? Juste pour tester la réaction russe …. Évidemment en niant formellement avoir voulu le faire mais en prétextant une analyse de trajectoire visant la Pologne

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    1. Je serais l OTAN ce serait tentant…

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    2. Mieux, les missiles Patriot étant mobiles, ils pourraient se déplacer depuis la Pologne à 15 kiliomètres à l'intérieur de l' Ukraine et retourner en Pologne après service rendu.
      Avec une distribution aléatoire le long de la frontière, ce ne serait que du matériel de prêt pour quelques heures.

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    3. Effectivement comme ça ce ne serait pas considéré comme venant de l OTAN. Très bonne idée

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    4. Il y a une raison pour laquelle les Ukrainiens demandent aux Israéliens une aide en matière de défense anti missiles. Il y a aussi une raison pour laquelle Tsahal ne leur livrera que des sacs de couchage mais ce serait un peu long à expliquer et je suis pas sûr que les antisémites parmi les commentateurs ne le méritent.

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  41. Effectivement, si la Chine se met à armer la Russie en sous-main, comme elle l'a fait pour la Corée du Nord il y a 70 ans. Ça change considérablement la donne.
    La question, c'est quoi, fourniture de textiles et d'habits pour le froid, ou éléments sensibles ?
    Sans compter les avions, la frontière sibérienne doit être poreuse et propice a toute sorte de trafics...
    On en saura probablement plus d'ici peu !

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    1. Je lis énormément de bêtises de la part de l’auteur bien sûr, mais plus encore dans les commentaires. Qui peut croire que la Russie n’est pas préparée pour l’hiver ? Les débiles qui pensent que la Russie pilonne la centrale nucléaire qu’elle occupe, qui croient que les pertes russes (certes importantes, on a rien sans rien) seraient comparables aux pertes ukrainiennes (leur armée a été décimée par les offensives décidées à Washington), que les Russes ont saboté leur propre gazoduc etc etc. Il y a une ironie délicieuse pour l’observateur que je suis à ce que l’auteur du blog nous parle de stocks de missiles et de révolution à Moscou au moment où justement, l’histoire s’accélère… la question, côté russe, c’est plutôt l’état ukrainien va t il s’effondrer avant son armée où est ce l’inverse ? Dans un cas comme l’autre, le point omega, il va falloir s’asseoir dessus.

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    2. Qui peut croire que la Russie peut elle même organiser un attentat à Moscou pour tuer sa propre population afin d'avoir un motif pour intervenir en Tchétchénie ?
      Quand Poutine est capable de cela... il est capable du reste évidemment.

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    3. petit excès de bile ce matin? ca rend amer... Je lis votre commentaire et je repense aux idées noires de Franquin. sans doute ne connaissez vous pas. Les idées noires. c'est une forme de suicide lent, comme la drogue, la celebration absurde des succés du mal qui conduit à notre disparition. Franquin faisait ca avec un humour desespéré, vous avec une haine rance...
      Fritz

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  42. Propagande noire du Kremlin ! https://youtu.be/B0pm3Is5rdo

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  43. La Chine prend à mon sens un risque d'un point de vue diplomatique et économique, c'est simplement ce que j'ai voulu dire. l'Europe a pris des dispositions la semaine dernière pour punir le contournement des sanctions. Les États-Unis sont bien décidés à limiter les soutiens à la Russie et la Chine est très fébrile économiquement ces derniers mois. Ça peut juste compliquer encore un peu plus ses relations avec l'occident rien de plus.
    Hasher

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    1. C’est plutôt à Bruxelles qu’ils sont fébriles. L’OTAN va devoir se préparer à avaler des couleuvres longues comme le Dniepr et l’Union Européenne, qui s’est si bien sanctionnée elle-même, joue carrément sa survie. Il n’y aura que deux vainqueurs dans ce conflit : la Russie, qui aura déjoué tous les pronostics, la Chine qui confirme son inexorable montée en puissance et va pouvoir tester son matériel en conditions réelles, et les États Unis, qui ont gagné quelques mois de répit face au déclin aux dépens des Ukrainiens bien sûr, mais aussi de leurs alliés européens dont ils ont sabordé l’économie.

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    2. @Anon 11:10
      Qu'en voila, du "wishfull thinking"!
      Vous avez envoyé votre liste au Père Noël?

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    3. @Anonyme de 11h10, ça fait 3 gagnants ça non ? En tout cas, il est certain que l'Ukraine n'a pas envie de perdre son pays, c'est con, ça ennuie le pouvoir russe, mais c'est comme ça...
      A.

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    4. Le commis de cuisine Tocard, toujours prêt à se ridiculiser. Je vous donne quelques semaines avant de manger votre chapeau et disparaître du blog.
      Psst : c’est moi qui ait sorti l’histoire du pont aérien, dont vous n’aviez aucune idée.

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    5. 2 vainqueurs, la Russie et la Chine. J'ai failli m'étouffer de rire.
      Alors oui, je suis d'accord avec vous, la Russie a déjoué tous les pronostics. On croyait son armée la 2ème du monde alors qu'elle n'est que la seconde en UKR.

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    6. Tenez, commis de cuisine Tocard, la supériorité ukrainienne dans toute sa splendeur :
      https://mobile.twitter.com/RWApodcast/status/1596545290466729986

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    7. Au meilleur de l'invasion russe, la Russie occupait 25% du territoire UKR.
      Aujourd'hui, ce n'est plus que 15%. Et demain... j'espère 0%.
      Comment dire : "Les mouches ont changé d'âne."

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    8. "Psst : c’est moi qui ait sorti l’histoire du pont aérien, dont vous n’aviez aucune idée. "
      Ou pas. Vu que vous postez en anonyme, vous pouvez revendiquer ce que vous voulez. J'attends le moment Bandera avec vous pour tout dire. Forcément sur la liste.

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    9. @ aristarque j’ai un style inimitable et je ne suis pas d’extrême-droite

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    10. "la Russie, qui aura déjoué tous les pronostics"
      ???
      C'est tout de même très fort.

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  44. Sur l'ISW le 28 nov à 18h 30 ET (soit 2h 30 ce matin fuseau de Paris)
    https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-november-28
    Résumé :
    1) Les revendications de gains russes autour de Bakhmut les 27 et 28 nov ne présagent pas d'un encerclement russe imminent de Bakhmut : (ph. géolocal.) capture possible du village d'Ozarianivka (~ 15 km au S-O de Bakhmut). Dans le but d'encercler Bakhmut par le sud et l'est, revendications sans preuves de : au S-O, Kurdiumivka (à 13 km), Klishchiivka (à 7 km), Andriivka (à 10 km) - au S, Zelenopillia (à 13 km) - au N-E, Pidhorodne (à 5 km) et Spirne (à 30 km). Information en continue de récents gains tout aussi faux. Par contre, ils ont fait des avancées, qui, toutefois, ne menacent absolument pas, les GLOC ukr : les principales, T0513 (Bakhmut-Siversk) et T0504 (Bakhmut-Kostyantynivka),ou le réseau de petites routes qui se connectent à Bakhmut via le nord-ouest de la ville. Qui ont une zone de protection de trois kilomètres de champs avec peu de couverture et de dissimulation. L'état dégradé actuel des troupes russes les rendent sans doute incapables d'accomplir cette tâche rapidement.

    2) Récents déploiements des ru en Biélorussie en nov. => pour augmenter la capacité de formation russe et mener une opération d'information (mais pas d'attaques par le nord) : augmentation de l'équipement, surveillance biélorusse indépendante (15 systèmes de missiles sol-air Tor-M2 et 10 équipements d'ingénierie vus vers Brest).

    3) Décision du MoD ru, d'imposer des limites douanières sévères à l'importation de biens à double usage (biens à fonction non militaire et militaire pouvant être achetés par des civils), très critiquée par les milbloggers => mécontentement continu et omniprésent à l'égard de la conduite de la guerre du MoD

    4) Dans la semaine qui vient, possible nouvelle vague de frappes de missiles à travers l'Ukraine => préparatifs pour maintenir probablement le rythme récent des frappes au lieu de l'intensifier (contraintes persistantes sur l'arsenal de missiles) : (N. Humenyuk porte-parole du Commandem. opérationnel sud ukr) un porte-missile russe supplémentaire était en service dans la mer Noire le 28 nov.

    5) Les spéculations dans l'espace d'information russe sur les préparatifs russes pour se retirer de la centrale nucléaire ZNPP a provoqué une réponse du Kremlin le 28 nov : P. Kotin (chef de l'agence ukr pour l'énergie nucl. Energoatom), dit le 27 nov que les ru se préparent à partir, mais trop tôt pour dire quand. L'admin. d'occupation russe d'Enerhodar a nié ces rumeurs : le projet de l'agence ru de l'énergie nucl. Rosatom pour construire une source d'énergie alternative avec le ZNPP est un indicateur d'occupation à long terme.

    6) Efforts ru pour se défendre des contre-offensives ukr vers Svatove, et contre-offensives ukr. à l'O de Kreminna.
    7) Gains ru supplémentaires au S de Bakhmut.
    8) Renforcement des positions fortifiées ru => établir des mesures de sécurité dans l'E de l'oblast de Kherson.
    9) Frappes sur les actifs militaires russes et le long des GLOC dans le sud de l'Ukraine.
    10) Les ru sont confrontés à des problèmes d'entraînement et d'équipement adéquats + problèmes de moral et de discipline (importants impacts sociaux nationaux des échecs militaires).
    11) Efforts des autorités d'occupation ru pour faciliter l'intégration des systèmes éducatifs de l'Ukr. occupée dans le système ru.
    Détails suivent...

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    1. L’ISW, le plus néoconservateur des think tank US, qui a vendu la victoire des rebelles modérés syriens pendant 5 ans à ceux qui voulaient bien les croire. Au final, Assad a gagné, al qaeda et les Kurdes ont eu leur petit territoire provisoire et ils sont passé à l’Ukraine où ils nous font un remake. Sauf que l’Ukraine, ce sera plié beaucoup plus rapidement ;-)

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    2. Oui, on sait... en 3 jours !

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    3. @ Anonyme 11:17
      Eclairez-nous, vous vous réjouissez qu'Assad ait gagné et qu'Al Qaeda ait son petit territoire (d'ailleurs, c'était plutôt l'Etat Islamique, mais bon) ? Les USA et la France ont effectivement été faibles en ne tenant pas leurs lignes rouges face à Assad, résultat, c'est la Russie qui a raflé la mise... Comme quoi on peut apprendre de ses erreurs et ne pas refaire les mêmes en Ukraine !
      Au contraire, les Russes ont bien appris le meurtre de masse, les bombardements "chirurgicaux" et la terreur en Syrie... Ah non, pardon, on m'indique qu'ils étaient déjà experts depuis la Tchétchénie...

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    4. Je ne me réjouis pas, vous interprétez mes propos. Je vous livre les enseignements de la guerre en Syrie et le peu de crédit à accorder à l’ ISW. J’aurais préféré qu’il n’y ait pas de guerre en Ukraine, mais il y a un problème avec les nationalistes fans de signes hindous. Et je fais partie des gens qui souhaitent régler ce genre de problème. Tout est une question de perspective.

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    5. Mais oui, il y a un problème avec les nationalistes, on est d'accord : le régime de Poutine est beaucoup trop axé sur la Russie éternelle, c'est bien ce que vous vouliez dire ?

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  45. Cette guerre révèlera malheureusement de bien particulières destinées: Exemple d'un étudiant africain en Russie, livreur en boulot d'appoint, pris avec un colis de drogue, condamné, recruté par Wagner et...mort en Ukraine. Ces vies sont loin de la vie aventureuse type barry Lyndon, l'impression est plutôt celle d'être fait comme un rat.

    Fritz

    https://charter97.org/en/news/2022/11/29/526132/

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    1. Pas cool pour lui. Pas cool non plus pour les 1200 morts polonais en Ukraine : https://dziennik-polityczny.com/2022/11/23/niechlubny-koniec-najemnicy-ktorzy-zgineli-na-ukrainie-zostana-pochowani-w-amerykanskich-grobach/

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    2. Traduction du torchon pro-russe (les traîtres ne sont pas réservés à la France, là-bas aussi il y en a)

      https://dziennik--polityczny-com.translate.goog/2022/11/23/niechlubny-koniec-najemnicy-ktorzy-zgineli-na-ukrainie-zostana-pochowani-w-amerykanskich-grobach/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

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    3. @ Anonyme 29 novembre 2022 à 11:12

      dziennik polityczny est un site de désinformation.

      Voici quelques uns de ces derniers articles.
      Le moral des forces armées ukrainiennes a chuté
      Les États-Unis obligent l'Ukraine à utiliser une bombe sale
      La Pologne en danger, otage du régime de Zelenskiy. L'Ukraine n'a pas besoin d'amis, seulement de sponsors
      Hanna Kramer : La bombe nazie américaine a explosé. Les Ukrainiens préparent un "massacre européen"
      Nouvelle vague de mobilisation et Kherson : Zelenskiy a mis la main sanglante sur une nouvelle source de chair à canon...
      Passez votre chemin.

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    4. Sur le live du Monde

      Question : Vous recevez encore des messages et des questions de personnes défendant Poutine
      Aerys

      Réponse
      Bonjour Aerys,
      Oui, bien sûr : ils nous invectivent en termes fleuris, nous accusant de soutenir l’Ukraine et de ne pas reprendre les éléments fournis par la Russie. Nous recevons aussi ceux de spécialistes autoproclamés de la ponctuation, dont visiblement, nous occupons le temps libre.

      Cela ne vous rappelle rien ?

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    5. Je confirme. Je n'ai trouvé qu'une autre source pour cette info, tout aussi douteuse, Republicworld, un média Indien épinglé pour avoir diffusé des fake news et de la propagande anti musulmans.

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  46. Il est très étonnant de voir les participants de ce blog perdre facilement leur calme face aux contradicteurs.
    Les insultes fusent rapidement.C est d autant plus étonnant de la part de soit disant CSP+ qui rappellent régulièrement qu eux mossieur lisent le monde et écoutent France culture.
    Au final ce blog s eteindra de lui même nombre d intervenants l ont déjà déserté.
    Ici c est LCI en un peu plus pire.

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    1. Et bien, nous attendons impatiemment que vous le désertiez, madame Irma.
      Adieu!

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    2. Je vous déconseille de donner l'exemple en désertant ce blog.

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    3. C 'est qu'il est infesté de propagandistes russes radotant cycliquement les même antiennes, tentant d'appliquer la méthode Coué aux lecteurs et pensant que ça va changer quelque chose quelque part. Ils ont même commencé à faire semblant de dénigrer l'auteur du blog tant ce qu'il les oblige à lire les piquent et les confrontent à l'inanité de ceux qu'ils soutiennent. je dis "ils" mais si ça se trouve, on a l 'honneur d'un seul rombier insomniaque à plein temps jouant sur plusieurs registres. Dès que vous sentez une certaine pestilence, aux premiers mots d'un commentaire, c 'est qu'il en est l'auteur...on le/les entretient un peu comme des animaux de compagnie , des Loulous de Poméranie se prenant pour des Tigres de l'Amour , bien moins beaux mais surtout très inoffensifs.

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  47. Pauvre Magneaunyme de 11:37 ! personne est gentil avec lui ! Il s'est fait bouffer ! :(
    https://www.dailymotion.com/video/x4m1v61

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  48. Ceci dit, sur la ligne de front, ça doit être l'enfer…
    L'arrière est en soutien, du moins en Ukraine. Pour la Russie comme tout
    est contrôlé, c'est plus discutable. Les vieux sont pour, les jeunes... sont partis pour les
    plus riches et éduqués... Je sens que ça va énerver nos trolls !

    Guerre en Ukraine : dans les tranchées, des conditions inhumaines..
    https://youtu.be/kqSg1ldpVuI

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