vendredi 11 novembre 2022

Des ponts pas loin-Point de situation du 11 novembre 2022

Le commandement russe vient donc d’annoncer le repli de toutes ses forces sur la gauche du Dniepr. Plus exactement, Vladimir Poutine a accepté la proposition, qui devait être assez ancienne, de ses généraux de retirer la 49e armée et le 22e corps d’armée de cette position intenable. Peut-être a-t-il eu la délicatesse d’attendre la fin des élections américaines afin de ne pas offrir une victoire indirecte à la politique ukrainienne de Joe Biden.

Poutine renonce ainsi à toute idée de conquérir un jour Odessa et accepte l’affront d’abandonner Kherson, proclamée « russe pour toujours » il y a 41 jours à peine. Déclarer sol russe intouchable un territoire que l’on est en réalité en train de perdre au moment où on parle, c’est faire monter fortement les enchères politiques avec un jeu militaire faible en main et sans l’excuse de ne pas connaître le jeu de l’autre. Il lui fallait donc s’attendre aussi à des pertes de face en proportion de l’emphase de son discours.

Pour tenter de sauver la face justement, ce retrait s’est accompagné d’une manœuvre de justification – sauver la vie de la population et de ses soldats – et de distraction, non pas au sens d’amusement mais de détournement de l’attention. Les ficelles de la distraction sont désormais bien connues. L’accusation, avec preuves « à venir », d’avoir fait ou de préparer quelque chose de très sale est le procédé le plus classique. Même si cette accusation sortie du chapeau-cachette est farfelue, elle occupe les médias et les esprits pourvu qu’elle soit terrible. On peut même, art suprême, combiner justification et accusation, comme lorsqu’on annonce vouloir protéger les gens (lire « kidnapper des populations entières et piller tout ce qui est pillable ») du projet ukrainien de vouloir détruire le barrage de Kakhovka. Plus tragiquement, la manœuvre de distraction peut aussi s’apparenter à des représailles en augmentant par exemple très significativement le dosage des frappes de missiles et de drones sur les infrastructures de vie de la population. On assistera aussi probablement, à une manœuvre d’atténuation de la défaite avec l’idée de leurre, comme pour l’offensive initiale sur Kiev (un leurre dont l’armée russe ne s’est jamais remise), ou en expliquant que l’ennemi a été fixé sur cet objectif et qu’il a subi de lourdes pertes. Pour peu que la manœuvre de repli soit bien exécutée et il sera même possible de transformer tout cela en quasi-victoire défensive contre les forces supérieures de l’OTAN.

Notons quand même cette innovation russe assez inédite consistant à annoncer à l’avance une manœuvre tactique à la télévision, une manœuvre de repli par ailleurs délicate à gérer et dont le succès repose sur une bonne planification et la surprise. Bien entendu, il s’agissait là de faire porter le poids de la décision malheureuse sur le ministre et non Vladimir Poutine, d’un seul coup très absent des médias, et de faire passer à la population les messages décrits plus haut. Il est vrai que de toute façon, le repli était déjà commencé et qu’il n’y avait plus de surprise depuis longtemps.

Tactiquement, un repli sous le feu n’est pas une manœuvre facile. Pour l’instant, les Russes y sont plutôt bien parvenus, que ce soit à toute petite échelle sur l’île aux serpents, de la partie de la ville de Kharkiv qu’ils occupaient et bien sûr du nord de l’Ukraine à la fin du mois de mars, même si les replis des 35e et 36e armées au nord-ouest de Kiev ont parfois tourné à la débandade. Le dégagement de la tête de pont de Kherson est préparé depuis des semaines et de nombreux moyens lourds ont déjà été replié sur l’autre rive. On va donc sans doute assister à une manœuvre classique de freinage, à base d’obstacles minés, d’unité retardatrices et de barrages d’artillerie, sur plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’aux points de franchissement le long du fleuve. La défense peut se durcir sur ces points de passage, en particulier à Kherson, afin de couvrir les opérations de franchissement du Dniepr qui constitueront sans doute la phase la plus périlleuse de la manœuvre.

Dans tous les cas, cette manœuvre complexe constituera un « crash test » de la solidité de l’armée russe. Si le repli se fait en bon ordre, sans trop de pertes et d’abandon de matériels, il montrera qu’une armée russe en repli peut effectuer des manœuvres complexes et conserver sa cohésion. Dans le cas contraire, et si on assiste à une forme de fuite désordonnée, des captures massives de matériel ou, pire, de celle de nombreux combattants comme dans la percée dans la province de Kharkiv, le coup au moral et même au potentiel sera très fort.

Les forces ukrainiennes, dont le mode d’action du siège à grande échelle est validé, auront logiquement incité à exercer le maximum de pression sur les Russes en repli afin d’essayer de transformer justement le bon ordre en débandade. C’est cependant aussi du côté de l’attaquant une manœuvre délicate qui oblige à s’exposer et qui peut être couteuse face à un adversaire un peu habile. Dans les replis déjà évoqués autour de Kiev, les Ukrainiens ont plutôt été prudents dans la poursuite, il en sera sans doute de même dans la région de Kherson. S’ils le peuvent, ils devraient s’infiltrer dans la ville et s’appuyer sur la résistance intérieure pour faciliter l’arrivée des brigades de manœuvre, à priori la 28e brigade mécanisée en premier.

C’est avec ce harcèlement seul que la notion de « piège », le buzzword du moment, peut seulement avoir un sens au-delà des scénarios catastrophe d’inondations, de bombes sales voire d’emploi d’arme nucléaire que l’on se plait à agiter. La défense acharnée de la ville par les Russes, façon « Stalingrad sur le Dniepr », ne semble plus d’actualité. C’était de toute façon, une mission quasi suicidaire et en réalité à terme un piège pour les Russes adossés au fleuve. Les Ukrainiens ont bien essayé à Severodonetsk avant de renoncer rapidement.

On imagine aussi parfois le bombardement à outrance de Kherson par les Russes une fois occupée par les forces ukrainiennes. On passera sur le fait qu’il s’agirait de ravager une ville déclarée russe par les Russes, pour considérer l’inutilité de la chose. Une ville est l’endroit où on est le mieux protégé de l’artillerie. Il faut y lancer des centaines d’obus pour espérer y tuer un homme. L’artillerie peut briser des positions ou des équipements repérés avec précision, dans le cadre de la contre-batterie par exemple, elle peut tuer en masse des hommes à découvert, mais pour le reste son rôle est de neutraliser si possible en coordination avec des manœuvres terrestres sinon cela n’offre qu’un intérêt limité. Neutraliser temporairement des troupes ennemies, en les obligeant à se cacher et se protéger, n’a d’intérêt que si cela s’accompagne d’une manœuvre. En bref, oui il y aura des obus russes qui tomberont sur Kherson et les alentours, peut-être même des frappes aériennes. Cela donnera lieu à une longue bataille des feux où l’artillerie ukrainienne, qui aura désormais le loisir de se rapprocher du fleuve Dniepr, pourra frapper au HIMARS une grande partie de la zone sud occupée par les Russes et jusqu’aux abords de la Crimée.

Il est probable en revanche que les manœuvres s’arrêteront là. S’il peut être intéressant de laisser planer la menace d’un franchissement de force, il faut comprendre la difficulté de l’exercice qui, avec la largeur du fleuve, s’apparenterait à une opération amphibie de débarquement de grande ampleur. Cela demanderait beaucoup d’efforts et de prises de risques pour créer une tête de pont fragile. En réalité, la situation qu’on vécu les Russes mais inversée. A la limite, une véritable opération amphibie pour aborder le sud de Kherson par le golfe de Dniprovska et la pointe avancée du parc naturel d’Heroiske serait plus facile, mais elle resterait forcément limitée.

Il est beaucoup plus utile, de part et d’autre, de déplacer les forces ailleurs. Quatorze brigades ukrainiennes, soit sensiblement le cinquième des unités de combat disponibles, sont actuellement concentrées autour de la tête de pont. Quatre ou cinq, et plus particulièrement des unités territoriales de garde nationale pour tenir la rive gauche du Dniepr. Les huit brigades de manœuvre en revanche, après recomplètement et repos représentent une ressource majeure qui peut être décisive sur un autre point. Le général Surovikine tient évidemment le même raisonnement avec ce qui restera des forces de la 49e Armée et du 22e corps une fois le franchissement terminé. La 5e armée, déjà présente sur la rive gauche, peut tenir la ligne et ce qui restera des forces repliées, moins nombreuses et en moins bon état que les forces ukrainiennes pourront également être déployées ailleurs.  

Si on élargit le scope, en ce 11 novembre la guerre se poursuit toujours à la manière de 1918. Les Ukrainiens ont toujours pour stratégie opérationnelle de marteler le front par des offensives à 10-15 brigades, et des « opérations corsaires » jusqu’à, au mieux, faire s’effondrer l’armée russe sous les coups ou, au pire, chasser progressivement l’ennemi de tous les territoires qu’il occupe dans le courant de 2023. L’horizon stratégique ukrainien s’arrête là avec au-delà la perspective d’un conflit gelé sur la frontière russo-ukrainienne ou l’acceptation de la défaite par la Russie par un traité de paix.

Du côté russe, on joue sur une posture générale défensive sur le front avec trois axes d’effort dont on espère qu’ils permettront de renverser la situation : presser la population ukrainienne avec la « campagne de l’énergie » afin quelle même fasse pression sur son gouvernement, influencer les opinions publiques occidentales afin de faire cesser le soutien à l’Ukraine et enfin transformer suffisamment l’armée russe grâce à la mobilisation partielle pour briser l’élan ukrainien. on notera au passage sa ressemblance avec les derniers espoirs de l'Allemagne en 1944 : armes miracles - paix séparée avec les Occidentaux - Volkssturm. A ce stade, la préservation de l’acquis des conquêtes serait sans doute considérée par les Russes comme une victoire acceptable.  

Dans la confrontation de ces stratégies, tout est donc affaire d’économie des forces. Et c’est là que le transfert des brigades de manœuvre de Kherson peut avoir un effet stratégique soit en étant engagé dans une autre bataille, soit en roquant avec des brigades en couverture au nord et qui, elles, seraient engagées. Le défi majeur est pour les Ukrainiens de conserver leur supériorité en nombre d’unités de combat de bon niveau tactique et grâce à cela de multiplier les victoires dans le plus court laps de temps possible. Il a fallu aux Alliés douze offensives victorieuses de juillet à novembre 1918 pour briser complètement à la fois l’armée allemande et accélérer les changements politiques en Allemagne. Il en faudra moins, peut-être cinq ou six, pour briser l’armée russe, si possible avant l’arrivée des 200 000 hommes en cours de préparation en Russie.

En considérant comme acquise la victoire à Kherson, les Ukrainiens en ont obtenu deux en trois mois. Il resterait donc encore trois ou quatre grands batailles à gagner d’ici au printemps à la limite quel que soit l’endroit pourvu qu’elles permettent de casser l’armée russe. Comme en novembre 1918, il n’y aurait même pas besoin de pénétrer sur le territoire pour obtenir la victoire. L’Alsace-Lorraine n’a pas été libérée par la conquête mais par l’effondrement de l’armée allemande. Dans ce cadre là, la stratégie organique a autant d’importance que la stratégie opérationnelle. Gagne celui-ci qui emploie le mieux ses forces, mais gagne aussi celui qui est le plus apte à créer, former, reconstituer, transformer ses forces par exemple en « armée alpine » pour l’hiver. Les cinq victoires ukrainiennes à venir dans les six mois se forgent maintenant à l’arrière.   

Carte @Pouletvolant3

2 192 commentaires:

  1. Merci mon colonel 🙂
    Laure H

    RépondreSupprimer
  2. Merci pour cette analyse.
    A l instant je vois a la télévision les drapeaux Ukrainiens et Europeen sur l hôtel de ville de Kherson, et cela fait plaisir à voir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le drapeau ukrainien et le drapeau européen côte à côte au jour de la victoire. J'en pleurerais de joie...

      Supprimer
    2. Oui, beaucoup d'émotion ce matin devant ces premières images! Très émouvant et victoire tellement méritée!

      Supprimer
  3. Bonne analyse, comme toujours.

    J'ai quand même l'impression que les russes ne s'en sortent pas si mal de la bataille de Kherson. S'ils ont réussi à retirer leurs troupes expérimentées (en laissant les mobiks sur la rive droite) et leur matériel lourd ayant un peu de valeur, ils s'en tirent très bien.

    Cela leur fait un problème logistique de moins à traiter (et on sait que la logistique, c'est ça qui limite les opérations russes). Donc les Ukrainiens ont perdu une occasion de lancer la bataille X avec l'armée russe immobilisée à Kherson. A moins que, dans les prochains jours, la bataille X s'engage alors que les russes sont en pleine réorganisation. Si les Ukrainiens en sont capables, ce serait magnifique.


    TLG

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Texte Goya "le repli était déjà commencé et qu’il n’y avait plus de surprise depuis longtemps."
      Le dynamitage du Pont Andriyevski laisse imaginer que les troupes d'élite avaient déjà évacué la poche de Kherson, avant même l'annonce du retrait. Peut-être même avaient-ils déjà transbordé une partie du matériel lourd.
      Une maskirova consistant à clamer Kherson terre russe pour l'éternité alors que l'on est en train d'évacuer discrètement. Quand il s'est agit des machines à laver, l'essentiel était déjà terminé, Potiemkine inclus.

      Pour le coup, l'armée russe semble s'être excellemment tirée de cette mauvaise position stratégique qui devait pourtant être scrutée par les satellites d'observation.

      L'annonce officielle russe intervient ainsi en conclusion (et non en lancement), avec la rapide perspective d'en vanter la réussite.

      Fabrice

      Supprimer
    2. J'avais vu le bluff de la "terre russe". Mais je ne sais pas qu'est-ce qu'ils ont du laisser sur la rive droite et dans quel etat. On le verra dans les prochains jours.
      Le plus probable est que les hommes ont pu passer, en grande partie (ce n'est pas trop compliqué de faire traverser une riviere), mais que la materiel lourd est resté.

      Ce serait une preuve de competence s'ils ont pu le rapatrier.

      Supprimer
  4. Les russes ont donc fait sauter le pont Antonovski dans le centre et unique point de passage à Kherson, il ne reste donc plus que le pont-barrage de Kakhovka comme point de passage entre la rive gauche et la rive droite du Dniepr. Les mouvements ukrainiens sur cette zone sont donc probablement clos pour une période relativement longue.
    La prochaine bataille pourrait donc être une percée vers Melitopol afin de créer une coupure entre le reste de l'oblast de Kherson au main des russes et celui de Zaporijia qui est aussi partiellement au main des russes.

    Cela pourrait conduire les russes à abandonner l'oblast de Kherson et rapatrier son armée vers la crimée tout en laissant ouvert le front du Donbass qui reste quand même l'objectif initial annoncé de cette opération spéciale.

    Il est clair que l'armée russe aura du mal à lutter contre la puissance technique et financière de l'OTAN, à moins que le jeu des alliances mondiales se retournent partiellement en faveur des russes durant les prochains mois.....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. HS rêve.
      Les soutiens de Poutine vont se raréfier plutôt.

      Supprimer
    2. J adore ...ça masque son petit jeu jusqu à la dernière phrase révélatrice...c 'est malin parce que ça incite à tout lire ...Bon, racontez plutôt ça à votre fils ce soir avant d'éteindre la lumière, vous aurez un auditoire attentif et crédule.

      Supprimer
  5. Merci pour ce nouveau billet.
    Les images qui arrivent des zones libérées sont émouvantes, on peut imaginer ce mélange de joie et de conscience très claire de la difficile suite qui les attend encore.

    RépondreSupprimer
  6. Il faut arrêter se se faire peur. J'ai l'impression que l'on a encore du mal à reconnaître la nullité se l'armée russe. Solidarité entre militaires de métier plutôt à droite? Difficulté à reconnaître la compétence de l'armée ukrainienne qu'ils toisaient auparavant de haut? Vieux logiciels de pensée et impossibilité se se projeter en mode agile ? Comment voulez vous que ça s'améliore pour les russes? Les meilleurs officiers s'ils existaient sont morts, le meilleur matos est perdu, les mobilisés ne seront jamais correctement entraînés, n'ont aucune motivation si ce n'est de s'en sortir ils ne sont pas payés, le pays est en crise de compétences entre ceux qui ont pu partir et ceux qui vont mourrir au front... Donc l'Ukraine va plier le match asap. Le front du Dnierp va se stabiliser et ils vont mettre le poids du corps où les popovs sont déjà pas bien. Ça fait chier les fachos de tous les pays mais leur champion est en déroute.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais je crois que le Colonel ne dit pas autre chose, non? Cette histoire de courbes qui ne se croisent que dans un seul sens...

      L'Ukraine va gagner. Nous aimerions tous que cette victoire arrive le plus vite possible. J'ai naïvement posé la question sur l'autre fil mais personne ne voulant jouer à Madame Irma, je suppose que personne ne sait quand cette victoire aura lieu. Ben Hodges disait : au printemps prochain. Il avait prédit la chute de Kherson avant Noël. Si quelqu'un a son adresse mail, je lui demanderai bien les résultats du loto.

      Supprimer
    2. Entre le moment où la guerre apparait comme gagné (sauf intervention divine) et le dernier jour de guerre, il peut se passer beaucoup de temps (parfois des années) et beaucoup de souffrance.
      Comme la victoire de l’Ukraine dépend aussi de notre soutien, il est capital de ne pas promettre n’importe quoi aux populations occidentales et surtout pas une fin rapide de l’affrontement.
      Par ailleurs, le passage en mode défensif des Russes sur toute les lignes de fronts ne doivent pas être négligé. C’est une mission plus facile pour les mobilisés que l’attaque d’un village fortifié.

      Supprimer
    3. @ Gus le 11 novembre 2022 à 14:20
      Tout à fait : Mr Goya ne dit pas autre chose, et je ne pense pas que nous devrions "classer" le colonel parmi les cercles conservateurs de droite de l'armée (si tant est que cette explication existerait et jouerait dans la réticence à analyser clairement un basculement des forces en faveur de l'Ukraine) : ses analyses sont plus subtiles, ouvertes et réflexives.
      Seulement il intègre, au-delà des seules dimensions militaires, des facteurs de nature politique (internes à la Russie et au régime) et géopolitique (externes : contexte électoral aux USA, soutiens occidentaux, forces de l'OTAN), ce qui influence évidemment les décisions et les opérations des belligérants, aux côtés des facteurs militaires...
      Ne pas oublier aussi que la science des probabilités (ici : l'Ukraine a toutes les chances de l'emporter pour toutes les bonnes raisons évoquées) admet aussi (toujours) une part aléatoire (songeons aux théories mathématiques dites des équations chaotiques... et même à la littéraire science azimovienne de la psychohistoire, un temps convoquée dans le fil des commentaires lié au billet précédent de Mr Goya : les particules singulières bousculent parfois les grandes tendances fermes, lourdes et pérennes)...
      C'est d'ailleurs pourquoi nous en discutons ici avec tant de passion (... et merci au colonel de nous le permettre et de nourrir ces échanges !)...

      Supprimer
    4. Je penche pour des négociations à partir de l’été prochain. La quasi-totalite de l’Ukraine devrait être libéré, et les renforts russes épuisés. Sachant qu’il y a des élections en 2024, le Kremlin voudra pouvoir présenter un bilan positif pour début 2024. Donc retour des mobilisés à la maison.
      Mais si ça dure, car jusqu’au boutisme russe, cela peut aller jusque 2025/2026. Mais pas au delà sauf grosse surprise.
      Folker

      Supprimer
    5. > Ukraine a toutes les chances de l'emporter

      Oui et non. C'est trop imprécis, dit ainsi. Ça dépend des buts de guerre de l'Ukraine. Je ne crois pas à un effondrement de l'armée russe façon 1918 qui permettrait, par exemple, de récupérer le Donbass et la Crimée sans combat.
      Et ceux sont deux noix dures à casser.

      --
      TurtleCrazy

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
    6. (aparté). Il y a 6 mois on se demandait si l'Ukraine arriverait à survivre et on était partagé entre annexion pure et simple, partition de fait ou insurrection larvée de long terme.

      Maintenant on se semande combien de temps il leur faudra pour gagner la guerre, et si la Russie va survivre.

      .... !!!

      Supprimer
  7. Concernant les succès des retraits russes, je suis un peu sceptique.

    Vous dîtes que le repli sur l'île aux Serpents a été plutôt bien organisé par les Russes: il y a eu pas mal de pertes pour un petit bout de roche dans la Mer Noire ;

    Ce petit bout de roche stratégique a été l'occasion de piéger un certain nombre de matériel russe: de mémoire, un hélicoptère, deux à 3 systèmes TOR, au moins un ou deux petits bateaux ; il y a eu aussi deux bombardiers ukrainiens qui ont défoncé des baraquements; ça ressemble pas mal à une débandade.

    Concernant le retrait de la région de Kharkiv ( Balakliia, Iziym), ça a été une vraie déroute, les russes ont laissé 400 blindés (chars et véhicules de combat/transport) et plein de goodies

    Concernant le retrait de Kherson, ça fait 3 semaines que les Russes rapatrient tout ce qu'ils peuvent, y compris des grues, des camions de pompiers, sans parler des machines à laver qu'on ne compte plus, mais aussi des statues ainsi que les restes du cadavre de Potemkine.

    Par contre aujourd'hui, il y a au moins 20 soldats russes qui sont filmés traversant à pied le Dniepr :

    https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1590990640984502273

    Concernant le fait de faire des prisonniers russes, j'ai l'impression que l'Ukraine en a déjà trop:

    https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1591036995677069317

    Concernant le matériel récupérable par les Ukrainiens suite au retrait, le ravitaillement des Russes était déjà limité par les dégâts sur les ponts et le pilonnage par les Himars, ..., je ne suis pas sûr qu'il reste grand chose en état.

    Une belle vidéo (dans une autre région, near Svatove) sur l'équipement de mobilisés: ils ont rien; même d'un point de vue camping, ils sont sous-équipés :

    https://twitter.com/wartranslated/status/1590866323151945728

    Merci pour ce texte avec toujours les perspectives stratégiques intéressantes sur la suite


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Frose, objectivement, sur la base des infos qu'on a en ce moment, les russes ont réussi leur coup. Ils ont commencé le retrait il y a un mois, évacué leur materiel, fait semblant de creuser des lignes pour un retrait échelonné, fait monter la pression avec cette histoire de Stalingrad etc., alors qu'apparemment en fait, il n'avaient laissé qu'une ligne de defense avancée, et le lendemain de l'annonce publique ils ont plié bagages en 36 heures, et fait une grosse galopade jusqu'au pont barge qu'ils avaient préparé et monté a la dernière minute.

      Alors oui, j'attends des bilans de prisonniers et de vehicules repris, mais je ne pense pas que ce soit une panique généralisée et 20.000 prisonniers...

      J'en suis presque a penser que la theorie de l'accord tacite n'est pas si idiote.
      Fritz

      Supprimer
    2. En effet, pour l'instant il n'y a que des images de civils dans les rues.
      Aucune trace de combats nul part même pas dans le lointain comme c'était le cas il y a 3 jours. ce n'est pas compatible avec une poche en cours de réduction.

      Supprimer
  8. Merci Mr Goya pour cet éclairage de l'aboutissement de la capture de l'oblast de Kherson de ce côté-ci du fleuve.
    Il semble évident (du moins est-ce une vue et une supposition a posteriori) que les Russes s'en tirent à meilleur compte que ce qu'ils pouvaient espérer. Saignés par l'attrition lente, patiente et persévérante des FAU sur leurs GLOCs, réserves et arrières, les EM russes ont entendu limiter la casse, et conforter la mise en bastion (??) de la péninsule criméenne...
    Une phase opérationnelle s'achève de ce côté-ci du front : quels seront les autres axes sur lesquels les FAU appuieront leur pression ?
    Les lignes dans l'oblast de Louhansk bougent depuis plusieurs semaines et semblent présager une fermeture du front oriental vers le Donbas, comme vous en esquissez la possible perspective (avec une relocalisation au moins partielle des unités retranchées de Kherson)...
    Reste le sud-est : la ruée vers Melitopol, Marioupol et les rives de la mer d'Azov sont terriblement tentantes...

    RépondreSupprimer
  9. Sur LCI encore des blaba de soit disants experts de la Crimée sur son histoire avec une pauvre Ukrainienne que l'on n'écoute pas quand elle explique pourquoi ce territoire fait partie partie de son pays. Les mêmes expert qui ne donnaient pas une semaine à l’Ukraine en février...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J ai écouté, et les arguments de la journaliste ukrainienne étaient imparables. Notamment quand elle leur dit " il ne s agit pas de reprendre un territoire, il s agit de libérer 2 millions d ukrainiens, nos concitoyens, qui vivent sous le joug des russes".Et elle s est fait interrompre par l animateur, sous pretexte du temps. Ils parlaient pour ne rien dire depuis une heure, pas tres glorieux. Je connaissais pas LCI, ben je regardrai plus.

      Supprimer
    2. Il faut quand même préciser que la Crimée était russe depuis le XVIIIème siècle et qu'elle a été offerte à l'Ukraine en 1954 par Khrouchtchev !! Je n'ai pas écouté ce qu'à dit cet Ukrainienne, cependant dire que la Crimée appartient à l'Ukraine est historiquement une hérésie puisque c'est actuellement la nation à laquelle elle a appartenu le moins longtemps et ceci grâce à un décret publié par un "SOVIET RUSSE" !!

      Supprimer
    3. Les Tatars de Crimée demandent à retrouver le statut d'associés qu'ils avaient avec l'Ukraine avant l'annexion russe.
      Encore raté.

      Supprimer
    4. La Crimée est restée russe 171 ans. Donc dire qu'elle est russe est aussi une hérésie.

      Supprimer
    5. @HS
      « Il faut quand même préciser que la Crimée était russe depuis le XVIIIème siècle » FAUX
      Jusqu’à 1792 La Crimée n’est pas russe .

      « Je n'ai pas écouté ce qu'à dit cet Ukrainienne, cependant dire que la Crimée appartient à l'Ukraine est historiquement une hérésie «  FAUX le territoire de l’Ukraine dans ses frontières reconnues par tous intègre bien la Crimée.
      Et avec ce genre de réflexion, Kaliningrad n’appartient donc pas aux russes ? Et une grosse partie du territoire russe également .

      Supprimer
    6. Avec ce genre de raisonnement, toute l'Ukraine appartient à la Russie car l'Ukraine n'existe que depuis la fin de l'ère soviétique. Et qu'elle a été plus longtemps Russe qu'Ukrainienne. Ceci pour prouver la nullité de ce raisonnement.

      Supprimer
    7. Honnêtement, je pense que le débat est de peu d'importance. La seule question qui m'intéresse vraiment, c'est ce que les Criméens souhaitent pour eux-mêmes...

      Supprimer
    8. Ben oui, Kaliningrad n'appartient pas aux russes, et d'ailleurs de nombreux allemands sont nostalgiques de la Prusse orientale et c'est pour cela que beaucoup d'infrastructures de cette zone sont maintenues par des sociétés allemandes !!! CQFD
      quand à la Crimée, oui j'oublié "fin du XVIIIème" dans ma phrase, n'empêche que l'appartenance de la Crimée à l'Ukraine est une construction récente et "reconnues par tous" ne veut strictement rien dire .... Les occidentaux ont reconnus tellement de frontière "merdique" (Israël, Liban, etc, etc, ) qu'on peut imaginer que cette reconnaissance était une épine dans le pied volontaire à la russie !!

      Supprimer
    9. Et le gentil petit troll des premières minutes.
      Qui vient poser là un pseudo débat historique entre lui et lui.

      Crimée qui "appartient à...", qui est "offerte par...". On apprécie.
      Allons au but : de toute façon, pas de problème puisque l'Ukraine n'existe pas.

      Vous pouvez partir en week-end, on signera pour vous.

      Supprimer
    10. @UK-reine ... ben oui, finalement L'Ukraine partage plus de culture avec la Russie qu'avec l'Europe occidental d'ou l'évidence de ne pas la faire entrer dans le périmètre OTAN et UE mais la laisser travailler avec la Russie .... Cette évidence dictée et suivie aurait conduit à éviter cette guerre inutile et mortifère pour tout le monde (SAUF LES AMERICAINS)

      Supprimer
    11. À Hors Service :
      Les Ukrainiens n'ont pas vraiment envie d'être avec des russes, tout comme une fille violée n'a pas envie d'épouser son violeur. Malheureusement ce sont les voisins.
      A Kherson les Ukrainiens ont mis le drapeau européen avec l'ukrainien, pas le drapeau soviétique.
      Et je pense que les Ukrainiens savent mieux ce qu'ils veulent que vous.

      Supprimer
    12. En échange des armes nucléaires, la Russie (et nous) reconnait l'Ukraine dans ces frontières.

      Si on blablate sur la position de la frontière, on accepte la bombe atomique iranniene puisque aucun engagement ne tiens!

      Donc la crimée est ukrainienne.

      Enfin la valeur militaire de la crimée est nulle pour les russes.

      Il est maintenant clair que la mer noire est une flaque dont on ne sort qu'avec l'accord des turcs et donc de l'OTAN.

      Au mieux, c'est une position indéfendable ou on mets des navires trop gros pour la mer devant.

      Supprimer
    13. @ Alain 11 novembre 2022 à 15:35

      Il est quand même important de rappeler que dans l'union européenne, les 2 principaux pays la composant (France, Allemagne) sont opposés à l'entrée de l'Ukraine dans l'union européenne, Que l'Allemagne et la France sont les 2 principaux finançeurs étrangers des gazoduc NORDSTREAM, etc, etc, ...
      Lorsque cette histoire sera finie, on verra alors tout le monde reprendrent les postures d'origine ..... et on verra alors à quelle union appartiendra l'Ukraine dans 30 ans !!

      Supprimer
    14. Sans vouloir en rajouter une couche trop longue, il semble bien comme le disait cette Ukrainienne que l’Ukraine et sa région la Crimée sont physiquement attachés par la terre, l'eau, les mêmes valeurs démocratiques et le besoin de liberté.

      Supprimer
    15. Il suffit de regarder une carte pour voir que la Crimée est géographiquement plus ukrainienne que russe non ? un peu comme si la France contestait aujourd'hui l'Ecosse au Royaume-Uni en invoquant Marie Stuart...et le détroit de Kertch est même parfois aussi large que la Manche ;-)

      Supprimer
    16. @ Anonyme11 novembre 2022 à 16:05

      Sans vouloir en rajouter une couche..... Il y avait en 2014 65% de russes en crimée .... Du coup, Tant que l'on ne connaît pas la sensibilité des russes habitant en crimée (pro-russes ou pro-ukrainiens) il est difficile de définir une appartenance territorial à cette région !!

      Supprimer
    17. Pour M HS, la Crimée a été grecque dans l’antiquité, Tatar et Turque plus longtemps que Russe, en 1991 même si le pourcentage était beaucoup plus faible que dans le reste de l’Ukraine, le oui à l’indépendance est aussi arrivé en tête. Quant à l’Ukraine dans l’UE, on y arrivera et elle sera bienvenue, il ne s’agit pas d’un problème de culture mais d’adhésion à des valeurs de démocratie et de Liberté. J’ai vécu en Ukraine et il y avait déjà une soif de liberté. Ils ont fait 3 révolutions pour nous le montrer. Relisez Taras Boulba malgré le parti pris pro russe de Gogol, l’idée de liberté transpire à chaque page. Les Ukrainiens se sont battus pour leur liberté tout au long de leur histoire, contre les Tatars, contre les polonais et contre la Russie Tsariste (Mazepa par exemple). Les Ukrainiens étaient libres avant que les Russes ne leur impose le servage. Enfin N’en déplaise à ce que vous pouvez penser qui voudrait aujourd’hui vivre dans un pays ou un système qui vous envoie en prison pour un oui ou pour un non, qui se vante d’être une puissance gazière alors que dans ses campagnes on se chauffe au bois dans des maisons non isolées, où une machine à laver vaut la peine de risquer de se faire tuer. C’est compréhensible que les regards Ukrainiens se tournent vers nous et non pas vers l’épouvantail russe. Bonne Soirée CK





      Supprimer
    18. HS : "Il est quand même important de rappeler que dans l'union européenne, les 2 principaux pays la composant (France, Allemagne) sont opposés à l'entrée de l'Ukraine dans l'union européenne,"

      Ce n'était pas une opposition à l'entrée dans l'UE, mais dans l'OTAN. Et je pense que tout le monde a bien compris maintenant que c'était une connerie, c'est cette opposition qui a directement permis l'invasion russe.

      Pour l'UE et la France par exemple, en mars 2022 "le président français n'estime pas viable une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne tant que le pays est en guerre avec la Russie" (source BFM). Comme opposition frontale on fait pire.

      Quant à Nordstream, même réparé il n'aura plus la même importance stratégique maintenant que l'UE a diversifiée ses appros.

      Honnêtement, vous n'êtes pas le plus mauvais troll qu'on ait eu ici. Mais travaillez encore vos notes, vous restez trop facile à contredire. Votre propagande reste superficielle.

      Supprimer
    19. @HS
      Ne pas confondre Russe et Russophones, ce n’est pas la même chose.
      C’était pareil en 1991 et ils ont voté pour l’indépendance au sein de l’Ukraine.
      Folker

      Supprimer
    20. @TL ...

      Reprenez donc les positions françaises et allemandes sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE depuis 2014..... On se demande qui sont les trolls sur ce blog.... La faiblesse des uns consistent à affirmer que les autres sont des trolls lorsqu'ils n'ont plus rien à dire ... Du coup, je vous laisse choisir, vous êtes un troll ou un branquignole ??

      L'UE a diversifié ses appros .... On verra, une fois la guerre ou retourneront la plupart des pays européens .... Du GNL américain à 100€ le MWH ou le Gaz russe au 1/3 de ce prix !! On en reparlera dans 3/4 ans !!

      Supprimer
    21. @Anonyme 11 novembre 2022 à 18:59

      Reprenez les données de l'ONU, vous verrez qu'on parle de Russes à 65% en crimée en 2014 .... Cela n'empêche en rien la Crimée d'être à l'Ukraine, mais avec 65% de russes, cela modifie potentiellement les équilibres !!

      Supprimer
  10. Michel Goya@Michel_Goya
    [...]
    "Vous avez essayé la catapulte ?"
    [...]
    Je ne comprends rien aux nouveaux discours stratégiques. Je dois être obsolète.
    2:09 PM · 11 nov. 2022
    https://twitter.com/Michel_Goya/status/1591055463931486214?cxt=HHwWjIClmfigyJQsAAAA

    - Je vais y aller, de jour, devant tout le monde. Et si je deviens roi de Bretagne, je vous nomme respectivement ministre des armes, et responsable de la protection des frontières. Parce que mon destin, c'est de m'entourer de nuls, de vrais nuls… Timeo libri rex agitur, ça veut rien dire, mais c'est ce que j'ai trouvé de plus… aigre !
    ...
    - Victoriae mundis et mundis lacrima. Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
    ...
    - "Mundi placet et spiritus minima" ... ça n'a aucun sens, mais on pourrait très bien imaginer une traduction du type : "Le roseau plie, mais ne cède... qu'en cas de pépin" ce qui ne veut rien dire non plus.

    ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ... Pardonnez mon manque de perspicacité et d'intelligence
      ... Mais je ne comprends nullement ce que vous dîtes.
      Certes, vous partez d'un tweet du colonel et lui adressez vos dires...
      Mais de quoi parlez-vous exactement ?
      Quel rapport avec ce billet du jour (faisant preuve d'une certaine maîtrise de la réflexion stratégique au demeurant) ?

      Supprimer
    2. Michel GOYA faisait référence à Kaamelot, et plus particulièrement au personnage de Léodagan, adepte de "l'approche directe et rugueuse", à propos du langage de la Revue Nationale Stratégique.
      Je rebondissais en évoquant les propos du roi Loth (autre personnage de l'œuvre d'Alexandre ASTIER) qui nous gratifie fréquemment de formules ampoulées (et sans queue ni tête) en latin.

      Histoire de rigoler un peu (et pi ici parce-que je n'ai pas de compte personnel sur la plateforme Twitter) ...

      Supprimer
    3. En même temps je ne vois pas trop l'utilité d'une catapulte (ou autre système offensif plus moderne) pour lutter contre la désinformation.

      Il faut quand même observer que l'on s’est fait balader pendant des années par une armée russe en carton mais soutenu par une horde de troll et de propagandiste.

      Engager un bataillon de catapulte suivant le principe "du piéton imprudent" c'est toujours plus facile si nous disposons aussi d'un système de défense contre les trolls et propagandistes de tous poils.

      évidement il est aussi capital d'avoir des catapultes en suffisance et la capacité de la remplacer rapidement.

      engager un bataillon de catapulte suivant le principe "du pieton inprudant" c'est toujours plus facile si nous dispons aussi d'un sytème de déffence contre les trolls et propagandistes.

      Supprimer
    4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    5. @ Félix GARCIA le 11 novembre 2022 à 15:08
      .... D'accord !!! Je n'avais pas du tout compris : merci ^!^
      D'autant moins suivi que ma propre science de Kaamelot est proche de zéro (^/^)

      Supprimer
    6. @Félix GARCIA Pour les Russes, c'est clairement, "nunc est bibendum" en ce moment...

      Supprimer
  11. Drapeaux ukrainien et européen sur la mairie de Kherson! Eh bien, c'est allé rudement vite! On s'étonnait de voir les Russes annoncer leur départ à l'avance, mais en réalité il était déjà quasi achevé.
    Et hop, 4 000 km carrés de repris!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonheur du moment mis à part, je trouve que les russes ne s'en sortent pas trop mal. Ils ont à peu près réussi une opération très difficile (enfin, on pourra mieux s'en faire une idée dans les jours qui viennent). Ne vendons pas la peau de l'ours, c'est le cas de le dire, avant de l'avoir tué : l'ours a encore des ressources et des capacités à apprendre de ses erreurs.

      Supprimer
    2. ... Et cela fait immensément plaisir ! Autant que nécessaire : si quelque négociation serait en cours, il s'agit de reconquérir et recouvrer un maximum de territoires ! Avec l'espoir que toute l'intégrité et la souveraineté de l'Ukraine seront restaurées... La Russie, elle, remue encore, mais la bête est sévèrement blessée. Slava Ukraini !

      Supprimer
    3. Bon après, KHERSON récupéré dans la configuration actuel de l'occupation du reste de l'oblast, c'est une Victoire à la Pyrrhus pour cette ville qui restera en permance sous le feu potentiel de l'artillerie russe placée sur l'autre rive du Dniepr. Tant que le conflit ne sera pas terminé, cette ville ne servira pas à grand chose !!

      Supprimer
    4. Malgré tout on peut se demander pourquoi les russes ont annoncé leur départ s'ils étaient déja parti. Certainement pas pour faire plaisir aux ukrainiens !?

      Supprimer
    5. @ HS le 11 novembre 2022 à 15:05
      Cette débâcle orc-kiste ne semble pas vous plaire, dirait-on...
      Vos propos font fi de la grande intelligence, haute clairvoyance et vive efficacité des Ukrainiens...
      Je pense que, si Pyrrhus il y aurait, il se trouve au Kremlin... et encore... ce serait d'ailleurs bien plutôt Crassus à Carrhae ou Varus à Teutoburg.
      Russes et Ukrainiens ont payés le prix fort pendant la campagne de Kherson, certes : mais c'est la Russie qui en sort défaite (militairement, politiquement, symboliquement...).

      Supprimer
    6. @ Olympus11 novembre 2022 à 15:20

      ce retrait me laisse indifférent .... Je constate simplement que c'est une phase de la guerre qui n'apporte aucun bénéfice à L'Ukraine puisque cette ville ne servira à rien tant que le conflit ne sera pas terminé . Si les ukrainiens attaquent le reste de l'oblast en franchissant le Dniepr, alors cela change la signification, autrement c'est CIAO BYE BYE et on se revoit après l'hiver et en attendant les russes peuvent bombarder sans fin (et sans intérêt) la ville que les ukrainiens ne pourront toujours pas habiter !!

      Supprimer
    7. @ Etienne 15:10 Ils ne l'ont pas dit plus tôt pour ne pas donner l'info aux Ukrainiens. Et ils le disent juste avant la fin du retrait pour dire à leurs compatriotes "regardez, nous faisons ce que nous disons, sereinement 30 000 soldats évacués en deux jours, nous maîtrisons la situation". C'est mon interprétation en tout cas.

      Supprimer
    8. @HS disont que ça permet a d'autres villes derrière qui 'sic' ne sont pas utiles de le devenir.
      Ps: Comment les russes vont mettre de l'eau en crimee si les ukrainiens sur la rive d'en face pulverise la prise d'eau ou font simplement baisser le niveau du lac?

      Supprimer
    9. @ HS le 11 novembre 2022 à 15:32
      Avez-vous vraiment lu le billet du jour ?!?
      Oui : vous avez raison de dire que la "marche" de la rive sud sanctuarise (pour l'instant) la Crimée... et que les FAU doivent encore percer le front vers la mer d'Azov et la Crimée orientale...
      Mais plus encore... Ce que signifie la chute de Kherson, c'est "bye bye" (pour reprendre vos "bons mots") la voie ouverte vers Odessa et la Transnistrie, la fermeture de la Mer Noire et le rêve nėo-tsariste de la Russie Nouvelle...
      Nouvel échec (et franchement cuisant) de Putler...
      Les FAU vont tranquillement surveiller le gué du fleuve (et fixer les forces russes tout en tapant méthodiquement à coups de Himars les retranchements russes)... et ce, pendant des semaines (comme ce fut le cas depuis cet été au nord du fleuve)...

      Supprimer
    10. Anonyme11 novembre 2022 à 15:49

      SI les ukrainiens pulvérisent le barrage de Kakhovka, alors cela condamne temporairement Kherson, met en danger la centrale nucléaire de Zaporija (par le manque de refroidissement) . Du coup, on peut penser que cela restera un stand-by dans le conflit.
      Je garde toujours à l'esprit que l'objectif initial de "l'opération spéciale" était la conquête du Donbass, ce qui est actuellement partiellement fait puisqu'il leur manque une partie de l'oblast de Donetsk. Par contre les oblast de Kherson et Zaporijia n'étaient pas dans les objectifs d'origine. Il est donc aujourd'hui difficile de dire ce que sera la suite du conflit.

      Supprimer
    11. Olympus 11 novembre 2022 à 15:54

      Pensez vous sincèrement que les russe ont imaginé conquérir Odessa, la Transnistrie avec à l'origine 200000 hommes (voir moins puisque personne ne connait les chiffres exacts) ??
      Pensez vous sincèrement que les américains vont fournir des HIMARS "ad vitam aeternam" (Pour information, chez les américiains rien n'est gratuit et tout se paie un jour ou l'autre) ??

      Beaucoup d'experts parlent d'Odessa et de la transnistrie depuis le mois de février mais jamais personne n'a amené la preuve que les russes voulaient atteindre ces zones. Enfin pour finir .... si les ukrainiens surveillent le gué , bon leurs objectifs s'est quand même de conquérir le reste ..... !!!!

      Supprimer
    12. "HS" : Victoire a la Pyrrhus : faux rapport de perte a 2 environ en faveur des UK, cf Oryx. Perte en grande partie des seules troupes RU efficaces, les mobiks ne sont arrivés que trop tard.
      "Ça sert à rien" : faux, ça permet de roquer les troupes offensives contre des brigades territoriales ( qui ont bcp progressé), par contre du coté RU, il va falloir recompléter, réarmer, les troupes disponibles et ça ne sera pas facile et elles sont bcp moins nombreuses que les troupes UK ( 20k de RU mais à mon avis bcp moins, pour 40k UK). De plus le moral UK est au beau fixe, celui RU je vous laisse deviner... a moment donné se prendre des claques non stop ne vous oriente pas vers l'offensive.
      Bcp de Hilmars et Cesars vont se déplacer du côté de Zapo pour continuer a cibler les QG et points de ravitaillement, prochaine zone d'offensive à mon avis. Bombarder Kherson, triste pour les habitants mais effet militaire 0. Traverser le Dniepr, ça me parait bien compliqué et incertain pour les UK

      Supprimer
    13. @ HS le 11 novembre 2022 à 16:38
      Vous semblez avoir oublié (ou feignez de l'ignorer) les opérations de l'armée russe aux premières semaines de l'invasion...
      C'est parce que les Russes furent stoppés à Mykolaïv (bataille de Février à Avril) qu'ils ne purent atteindre... Odessa... L'un de leurs objectifs initiaux...
      Et la Transnistrie était bien un "terminus" annoncé : https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-la-moldavie-preoccupee-apres-les-propos-d-un-general-russe-disant-vouloir-atteindre-la-transnistrie-20220423
      Vous êtes vraiment Hors Sol (comme il fut dit ici)...

      Supprimer
    14. @Olympus 11 novembre 2022 à 17:04

      Je me répète encore .... "envahir un pays avec moins de 200000 hommes" ....et vous croyez toutes les lectures qui vous passent devant les yeux !
      Mais qui est vraiment Hors sol ici ?? Avez vous simplement étudié la topologie de la côte sud-ouest de l'Ukraine, pour atteindre Odessa par l'est il faut remonter bien plus au nord de Mykolaiv et l'accès par l'est est très compliqué vu le nombre de lac et embouchure qui existe !!
      Je vous propose d'étudier le terrain sur la partie est d'Odessa et après on pourra évoquer les vrais objectifs !!

      Supprimer
  12. Kherson reprise sans combats, le barrage de Nova Kakovka contrôlé également par les ukrainiens (coté ouest car les russes ont fait sauter la route derrière eux)…
    Visiblement il n’y a quasiment pas eu de combats pour la reprise de cet immense territoire, et le tout en 2 jours.

    Franchement, je pense que ma théorie de négociations préalables est la bonne.
    Je ne vois pas comment 30000 hommes se seraient volatilisés sans combats par 2 ponts cassés et quelques barges, en 2 jours.
    Alors pourquoi aurait-on laissé partir les russes ?
    En échange contre l’arrêt des frappes sur les infrastructures il y a 15 jours ?
    Pour éviter des pertes lourdes dans des combats de rue à Kherson ?
    Autre chose ?
    Je trouve malgré tout cet épilogue de la campagne de Kherson bien mystérieux…
    Brennos

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'oncle SAM a peut-être dit "halte au feu" au tout fou d'Ukraine !! Du coup, ZELENSKY risquait de se retrouver avec la bite et le couteau juste avant l'hiver, ce qui n'est peut-être pas son objectif !!
      Il ne faut pas oublier qu'il veut tout plein d'armement gratuit, les munitions gratuites, la reconstruction gratuite, l'intégration à l'UE gratuite, etc,etc, .... pour l'instant il a eu les 2 premiers, pas dit que les 2 derniers élements soient inclus aussi facilement dans le package !!

      Supprimer
    2. @ Brennos. J'avoue : je reste dubitatif aussi... Mais il est difficile de savoir... vraiment...
      Quand le Président Zelensky dit que la libération de l'Ukraine n'est pas acquise suivant la bonne volonté de l'envahisseur, mais selon la sueur, le sang et la pugnacité des FAU, serait-ce justement pour ne pas dévoiler tout de suite les tractations éventuellement en cours ?
      Toujours est-il que c'est parce que l'Ukraine l'emporte depuis cet été que la Russie est acculée... aux reculs des "avancées négatives"...

      Supprimer
    3. Ok, j'ai compris : HS n'est pas un pseudo, mais l'état du cerveau.
      Idiot utile, crétin lfi/communiste/rn/zemour

      Supprimer
    4. @HS
      «Bon après, KHERSON récupéré (…) c'est une Victoire à la Pyrrhus pour cette ville qui restera en permance sous le feu potentiel de l'artillerie russe placée sur l'autre rive du Dniepr. Tant que le conflit ne sera pas terminé, cette ville ne servira pas à grand chose !! « 
      Avec ce genre de réflexion toute ville reprise reste à portée de l’artillerie. Vous réfléchissez avant d’écrire ?

      Supprimer
    5. @hs : Hors Service ?
      En tout cas ton prétentieux de mauvais aloi

      Supprimer
    6. HS... il est vrai que pour l'instant il n'a eu que les destructions gratuites de la part du "grand frère"...

      ETI

      Supprimer
    7. Noté ce matin sur le fil precedant un communiqué russe annonçant le ralentissement des frappes de missiles...

      Fritz

      Supprimer
    8. La prise de Kherson est une non-bataille , maintenant , c'est celui qui redéploie ses brigades sur des parties utiles du front le plus rapidement qui auras un avantages.Coté russe , le retrait de Kherson permet un GROS raccourcissement de la ligne de front , quand tu es limité en nombre de soldats , c'est précieux

      Supprimer
    9. Ne nous fatiguons pas avec H(orc)S(ervile)... Les trolls s'affolent... On les comprend... Espèce en voix d'extinction... Qui a de moins en moins à dire... Leur maison brûle...

      Supprimer
    10. @HS. Gratuit ? Il nous met l'armée russe sur le flanc, ca n'est pas rien. Pour cela le prix c'est le sang et les bombes... Mais sans doute êtes vous seulement un petit comptable.
      Fritz

      Supprimer
    11. Le troll du jour a des gros doigts, ou un clavier pourri. Entre les " !! ", les espaces-virgules, et la touche MAJUS qui s'enclenche toute seule... Pas facile d'écrire en nageant !

      Supprimer
    12. @ Olympus11 novembre 2022 à 15:26

      Vu vos remarques, j'aurai tendance à vous dire "je vous pisse à la raie du cul" ... historiquement je ferai un parallèle avec la bataille de Stalingrad.... Croyez vous que les allemands auraient pu célébrer la victoire à Stalingrad si les soviétiques étaient restés sur la rive gauche de la VOLGA pour bombarder sans fin la ville, de la même manière croyez vous que les soviétiques auraient pu célébrer la victoire à Stalingrad si ils n'avaient pas encercler les armées allemandes .... Dans les 2 cas, non et bien c'est pareil ici, les russes n'ont rien à célébrer mais les ukrainiens n'ont encore, pour l'instant, rien à célébrer !! Lorsqu'ils commenceront à progresser dans le reste de l'oblast de KHERSON, soit en traversant le Dniepr, soit en contournant par la zone de MELITOPOL , alors ils pourront célébrer une forme de reconquête et de victoire Pour l'instant cela ressemble à un stand-by avec pour frontière naturelle le Dniepr !!

      Supprimer
    13. HS vous êtes Hors Sol…
      L’Ukraine vient de libérer 4000 km2 de territoire -dont la seule capitale régionale envahie par les ruSSes- sans tirer un coup de feu….
      On attend maintenant de décompter le butin abandonné derrière elles par les troupes victorieuses de Poutine, qui ne savent manœuvrer qu’en retraite.
      Ah, et au passage, on se rappelle qu’il y a 41 jours à peine, Poutine déclarait triomphalement ces terres « russes pour toujours ». Lol…
      C’est ça votre définition d’une victoire à la Pyrrhus ??
      Les ruSSes et leurs partisans devraient être rouges de honte aujourd’hui, s’il leur restait quelques grammes d’honneur…
      Brennos

      Supprimer
    14. > La prise de Kherson est une non-bataille

      Çà, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas parce que les russes se sont carapaté en quelques jours qu'il faut oublier les deux mois qui précèdent. La «prise de kherson» c'est le point final à la «réduction de la poche de kherson». Il y a eu de rudes batailles, des morts, des blessés, des destructions.

      Cette bataille, ceux sont les russes qui l'ont perdue. Ils ont mangés leur chapeau. Une fenêtre s'est entrouverte pour amorcer des négociations.

      --
      TurtleCrazy

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
    15. @ HS le 11 novembre 2022 à 15:41
      " Vu vos remarques, j'aurai tendance à vous dire "je vous pisse à la raie du cul"
      ... Vu les vôtres, je maintiens que vous êtes très trollesque et en colère (au point d'être injurieux) par la tournure des événements.
      Vous vous trompez : d'autres à ma suite vous ont répondu en quoi ce que vous dîtes est faux.

      Supprimer
    16. Et bien vous ne faites qu’affirmer ce que j’écrivais déjà hier sur l’article précédent.
      D’une façon ou d’une autre il y a eu négociation il y a 2 ou 3 semaines.
      Les ukrainiens sont restés l’arme au pied depuis début novembre dans cette région.
      Il est évident qu’ils connaissaient l’évacuation en cours, on ne cache pas la retraite de 30 à 40000 hommes par quelques barges, sous un ciel scruté par les satellites et les drones, avec des échanges radio écoutés par la NSA etc…
      Sans compter que le SBU n’est pas manchot.
      Et dès l’annonce du retrait ils ont foncé en 2 jours pour reprendre les 4000 km2, donc visiblement sans crainte du « piège » dont tout les médias occidentaux comme russes nous abreuvent.
      Il y a eu négociation ou entente, ce qui arrive souvent dans les guerres.
      Est-ce une négociation locale pour x raisons, ou un processus plus global, ça seul l’avenir nous le dira.
      Brennos

      Supprimer
    17. Re: Brennos 15:02
      "Je ne vois pas comment 30000 hommes se seraient volatilisés sans combats par 2 ponts cassés et quelques barges, en 2 jours."
      Il y a une solution simple, le retrait était déjà quasi terminé quand l'annonce politique a été faite. On ne peut exclure que l'armée russe ait réussi à ne pas le laisser voir, hormis les caricaturales machines à laver.

      "Alors pourquoi aurait-on laissé partir les russes ?"
      Tant côté US que UKR, je ne vois pas l'intérêt de laisser volontairement s'échapper les meilleures troupes de l'ennemi. Cela n'a aucun sens. Même sans armement lourd, ces troupes aguerries vont penser lourd dans l'oblast de Zaporijjia, en avant de Melitopol et Marioupol.

      Plutôt qu'un hypothétique accord, pourquoi refuser une manœuvre réussie par l'armée russe ?

      Supprimer
    18. @ FabGreg11 novembre 2022 à 16:26

      Je vous ai répondu indirectement juste au dessus avant de lire votre post.
      Pour moi, le retrait dans ces conditions, suivi de la libération dans ces conditions n’a pu se faire sans une entente plus ou moins tacite.
      C’est l’évolution globale des faits observés sur 2/3 semaines qui me font penser ça.
      Brennos

      Supprimer
    19. @brennos 11 novembre 15:44

      On ne peut pas dire que les ukrainiens ont libéré 4000 km2 , ils ont récupéré 4000 km2 de l'oblast de Kherson. Pour l'instant, il reste encore 2/3 de l'oblast de Kherson sous contrôle des russes. Il existe maintenant 2 options :

      - soit c'est un stand-by négocié pour tout l'hiver par les 2 camps
      - soit tout le monde "recharge les batteries" et c'est parti pour une nouvelle bataille pour le reste des oblasts de Kherson et Zaporijia.

      Ne publiant que rarement des commentaires, je me permettrai de dire que beaucoup des intervenants ont publié tout et son contraire , et n'importe quoi depuis le mois de février. Je garde à l'esprit que l'objectif initial était quand même la conquête du Donbass, ce qui pour l'instant n'a jamais été totalement réalisé puisqu'il manque une partie de l'oblast de Donetsk mais reste toujours possible. J'imagine que l'on connaîtra peut-être les tenants et aboutissants de cette "opération spéciale" dans quelques années mais je n'en suis même pas sûr !!

      Supprimer
    20. @HS11 novembre 2022 à 16:53

      Ahah, on aurait pu lire le même genre d’arguments d’un Jacques Doriot déclarant fin août 1944 que les alliés n’ont pas libéré Paris sous prétexte que les allemands en seraient partis volontairement sans même le raser comme le réclamait Hitler.
      Les ruSSes ont été perdre des milliers d’hommes de leurs troupes d’élite et des centaines de véhicules lourds à Kherson juste pour s’en échapper la queue basse quelques mois plus tard ?
      Brennos

      Supprimer
    21. J'avais publié ce lien dans le précédent fil, l'explication du Gal Trinquand sur ce qui peut se passer en coulisse est une possibilité ! vers 13"30 https://youtu.be/aQA729sgAkU

      Supprimer
    22. Re: Brennos
      "C’est l’évolution globale des faits observés sur 2/3 semaines qui me font penser ça."
      Je suis plus que dubitatif car :
      - autant je vois clairement l'intérêt de l'armée russe (sauver ses meilleures troupes, lui permettant de tenir sérieusement les autres fronts, tout particulièrement au sud de Zaporijjia),
      - autant je ne vois pas d'intérêt ni pour l'armée ukrainienne (certes vies préservées à court terme, mais cela va se payer au décuple face aux mêmes troupes positionnées sur un front fortifié et bien desservi par la logistique), ni pour la géopolitique américaine (sauf à espérer un imaginaire coup d'état militaire basculant de l'eurasisme à une alliance occidentale). Saigner l'ours russe n'a que des avantages pour les US (y compris affaiblissement économique de l'UE), c'est d'ailleurs un argument phare des poutinistes. Par ailleurs, Zelenski ne semblait pas en manque de soutien intérieure, la libération de Kherson n'avait aucune urgence.
      Quand les intérêts respectifs sont si dissemblables, je ne crois pas à un accord.

      Supprimer
    23. @Brennos 11 novembre 2022 à 17:07

      Juste un petit tutoriel qui vous permettra d'être plus identifiable, lorsque vous répondez :
      - cllquez sur "saisir un commentaire"
      - sur la ligne "ajouter un commentaire en tant que", cliquez sur anonyme, sélectionnez "nom/url"
      - dans la zone nom, vous pouvez saisir "Brennos" puis cliquez sur le bouton "continuez" à droite sur le bandeau noir

      Cela facilitera la lecture et retirera un anonyme !! :-) :-) Ceci est un conseil "hors sol" !!

      Supprimer
    24. @FabGreg11 novembre 2022 à 17:44

      Les raisons ukrainiennes d’accepter un tel accord sont évidemment plus obscures à cerner…
      Mais on peut imaginer d’éventuelles pressions américaines (qui ont des discussions avec l’EM russe, et peut-être dés infos sur un affaiblissement de Poutine ?), ou bien peut-être simplement qu’ils ont déjà profité de cet accord en redéployant plusieurs brigades de manœuvre dans d’autres zones (Svatove, Zaporijia ?)…
      Ou qu’ils voulaient absolument éviter une bataille urbaine très coûteuse à Kherson ?
      Je ne sais pas, mais je doute que le retrait de 40000 russes sur 15 jours ai pu passer inaperçu de tous, et si même tel était le cas, je constate que l’armée ukrainienne a repris Toute la rive gauche (4800 km2!) en moins de 2 jours.
      Visiblement ils ont foncé sans aucune crainte de piège ou combat d’arrière-garde…
      Ne me dites pas qu’il ne savaient pas qu’il n’y aurait plus rien en face !
      Et ça ne se découvre pas en quelques heures ça.
      Brennos

      Supprimer
  13. @ Fritz le 11 novembre 2022 à 15:24
    Votre hypothèse d'une négociation en cours tient la route, d'autant que toutes les parties ont laissé ces derniers jours filtrer des déclarations en faveur du maintien (reprise ?) des canaux diplomatiques...
    Mais sans cela, nous aurions aussi dit : les Russes ont moins de projectiles en stock... ou constatent que les défenses SA ukrainiennes se renforcent avec plus d'efficacité... ou notent que la volonté ukrainienne n'est pas entamée, voire augmente....
    Il faudrait plus d'indices, signaux (faibles ou forts)... pour étayer l'hypothèse... ?
    Et encore : une "pause" opérationnelle qui conviendrait aux parties ??
    Ce serait en contradiction avec le but (ukrainien) de libérer toute l'Ukraine... sachant que celui de détruire la nuisance des forces russes est déjà largement atteint !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quelques rappels utiles compte tenu de ce que certains ont écrit :

      Nous vivons au XXI ème siècle c'est à dire à l'époque des satellites, des avions espions ( @Teasing je n'ai pas retenu les noms désolée !), de la transmission quasi instantanée des données et tutti quanti. Il serait donc fort étonnant que l'armée ukrainienne ait besoin de la représentation théâtrale de l'état major de l'armée russe annonçant la retraite de Kherson pour savoir ce qui se trame vraiment là-bas. La séquence filmée de la réunion d'état major russe est donc destinée à l'opinion publique russe.

      Dire qu'il n'y a pas eu de combat pour reprendre Kherson me semble aussi de la propagande pro-russe destinée à affadir l'éclat de l'armée ukrainienne. L'armée ukrainienne se bat depuis le mois d'août pour reprendre Kherson. Sa stratégie et les tactiques utilisées témoignent des brillantes capacités de réflexion de son état-major mais aussi des capacités de communication et de coordination des troupes.
      Les combats ont été durs, les liens donnés régulièrement sur le blog en témoignent, pour reprendre Kherson et la victoire est bien ukrainienne : ne boudons pas notre plaisir sous de fallacieux prétextes, célébrons là plutôt avec le peuple ukrainien qui a planté sur les bâtiments de Kherson libérée le drapeau ukrainien et le drapeau européen !

      L'armée russe entérine sa défaite en essayant de sauver les meubles mais j'aimerai bien savoir ce qui lui reste vraiment pour la suite de la guerre en Ukraine : des mobilisés sous équipés, peu motivés et pas entrainés ? combien de missiles, de chars, d'obus, de munitions ? quelle est la marge de manœuvre de l'état-major de l'armée russe alors que Wagner et les Kadyrovites sont en train de puiser directement dans les réserves de l'armée régulière ?

      Pour la Fédération de Russie l'automne 2022 ressemble de plus en plus à l'automne 1917 et la Révolution à commencé en Russie en février 1917, alors ...

      Cerise du fond de sa cuisine
      Experte en pas grand chose mais qui peut donner son avis sur tout

      Supprimer
    2. Olympus, on n'a aucune preuve de négociations au niveau des états majors ou des gouvernements mais celà n'empêche pas des contacts et des compromis aux étages inférieurs y compris sur la ligne de front, du style " tu me laisses partir par là et on reverra tous les deux nos femmes et nos enfants. Je ne pense pas que le bidasse au fond de sa tranchée soit aussi jusqu'auboutiste et obtus que l'expert des plateaux tv . Comme l'a répété plussieurs fois le Cl Goya, il faut des bons motifs pour risquer sa vie. Il n'y a rien de déshonnorant pour un soldat russe acculé de chercher une issue ni pour un soldat ukrainien de la lui laisser. Cela me semble l'explication la plus plausible de ce retrait si discret et si rapide . Alain Salandre .

      Supprimer
    3. @Cerise
      Indulgentiam, absolutionem et

      Supprimer
  14. Désormais il est évident que les russes n'ont jamais eu l'intention de piéger les ukrainiens dans Kherson.
    On était quelques uns à le penser, moi y compris.

    On a vraisemblablement du mal à se défaire de l'image d'un putin rusé, perfide,sournois. Il l'est surement.
    Puis vient la réalité opérationnelle en Ukraine, révélant le décalage entre ses objectifs et les moyens mis à sa disposition pour les atteindre, nous confirmant qu'il n'est toujours pas lucide sur ses faiblesses.

    Ce qui le rend toujours aussi dangereux.

    Ne reste plus qu'à espérer de cet enchainement de défaites,l'effondrement rapide du système sclérosé qu'il a lui même crée. J'y crois d'autant plus,comme le rappelle assez souvent notre hôte, l'Histoire de la Russie nous l'a déjà confirmé.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. N'assiste-t-on pas à une reprise en main décisionnelle de l'armée Russe sur les politiques ?

      Supprimer
    2. C'est le week-end (du moins en France), un peu de lecture...
      http://www.jstor.org/stable/2538875
      The Effectiveness of Military Organizations, by A.R. Millett, W. Murray & K.H. Watman
      il y a aussi une série de bouquins,analysant différents armées avec cette grille
      https://www.cambridge.org/fr/academic/subjects/history/twentieth-century-regional-history/military-effectiveness-volume-3-2nd-edition?format=PB&isbn=9780521737517


      Un article (en Anglais hélas) sur l'efficacité des armées. La grille d'analyse proposée s'articule en 4 niveaux:
      - Efficacité politique : est-ce que l'Armée est capable de garantir les ressources dont elle a besoin pour fonctionner ? Budget, équipement, mais aussi capacité à influencer les grandes décisions...
      - Efficacité stratégique : capacité à mettre en pratique les buts de la nation. Mais aussi à définir des buts compatibles avec les capacités de l'armée.
      - Efficacité opérationelle : capacité à obtenir des résultats sur le terrain. C'est sans doute ce à quoi on pense en premier. Organisation, doctrine, équipement, flexibilité et adaptabilité...
      - Efficacité tactique. Qualité des personnels, des équipements, et surtout capacité à remplir les buts opérationels.

      Avec cette approche, l'armée Russe:
      - a une efficacité politique certaine; elle a manifestement obtenu des ressources adéquates dans les 15 dernières années, et un environement institutionnel favorable. Son poids dans les grandes décisions est, en revanche, faible (quoi qu'il soit possible qu'il s'améliore, si on lit la décision de retrait de Kherson comme un choix militaire imposé au politique).
      - a une efficacité stratégique très faible, dans le sens où ses ressources ne lui permettent pas de remplir les buts assignés par le Parti ... pardon, le Président. Avec peu de potentiel d'amélioration de ce côté.
      - a une efficacité opérationelle faible, mais pas nulle : elle reste capable de monter des opérations ambitieuses, mais pas forcément avec un grand succès. Avec en revanche un gros manque de flexibilité. Semble plutôt en progrès, avec des opérations moins ambitieuses mais mieux montées (défense du Nord-Est, évacuation de Kherson...)
      - semble tactiquement généralement compétente, mais avec des beaux "fails" à l'occasion. Plutôt en dégradation depuis l'été, entre pertes de matériel et pertes de personnel compétent. Avec une cohésion en chute libre, un matériel qui ne s'arrange pas ... mais l'entrée en service ici et là de nouveaux systèmes.

      Supprimer
  15. c'est beau
    https://twitter.com/NOELreports/status/1591057171306815490

    RépondreSupprimer
  16. Merci mon Colonel
    J’oserai une anecdote en lien avec ce blog.
    Ce midi je recevais un collègue, rare ami, éminent historien, qui regarde les eaux agitées du présent et ne peut s’empêcher d’attendre que les boues sédimentent afin d’en étudier les couches. Pour ma part, je ne peux résister à observer les remous et essayer de voir une logique des fluides, sans prétendre anticiper le trajet de chaque molécule, il y a des tendances irrévocables (sauf cas exceptionnel). Par exemple, lorsqu’il est déclaré que si les courbes se croisent, il est rare qu’elles se croisent à nouveau.
    A la fin du repas, il m’a demandé à lire ce blog dont je lui ai souvent parlé. Nous avons lu, nos verres à la main. Nous avons commencé à lire à partir de la soirée d’hier. Il a pu voir, comment avec les sources ouvertes diverses, s’opérait le retrait des troupes russes de Kherson et l’avancée de l’armée ukrainienne. Je suis parti ensuite nous resservir, ai été retardé. Au retour, il s’était connecté sur différents journaux, et m’a dit, de son ton le plus universitaire « C’est un excellent travail, un blog de happy few dans les débats. En avance sur les live des journaux. Une authentique épreuve du réel. Nous sommes trop prudents au moment de nous engager ».
    Il m’a donné l’autorisation de narrer l’anecdote. (Merci PV s’il y revient)
    Pour ceux qui ont parfois du mal à convaincre, conseiller le blog… Prudemment, inutile d’y attirer des trolls, mais les gens curieux et de bonne volonté peuvent y trouver leur miel.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sans sombrer dans l'auto-congratulation, il est de fait que les intervenants de ce blog ont a coeur d'essayer de contribuer à une réflexion commune, et apportent des faits et des arguments. La boule de cristal infaillible n'existe pas, mais ces débats permettent au moins d'écarter les hypothèses les plus absurdes, de clarifier les termes d'un problème, et au final de resserer l'éventail du possible ou du probable.

      Notre aimable hôte, grâce lui soit rendu pour nous ouvrir cet espace, ne nous fait pas l'honneur de participer à nos débats; mais il me semble souvent, en lisant ses articles, celui auquel nous répondons par exemple, qu'il lit nos commentaires : je retrouve en tout cas dans sa prose des échos, voire une synthèse, de ce que nous avons dit ici...

      A tous, merci !

      Supprimer
    2. @ Poliorcète le 11 novembre 2022 à 16:05
      Belle anecdote !
      ... Mais raté pour les trolls : leur fonction est de saturer les fils d'échange, instiller le doute, travestir la réalité, diffuser leur doxa...
      Qu'ils s'aventurent ici est assez osé en fait : il y a trop d'intelligence collective et trop d'ouverture et de sens critique... pour passer inaperçu et œuvrer en toute impunité...

      Supprimer
  17. La libération rapide de Kherson est pour moi une divine surprise. Je craignais le traquenard comme la peste et au final... rien (cela peut encore venir, mais j'ai du mal à y croire désormais).

    Il sera intéressant de voir comment les FAU vont sécuriser les bords du Dnipro, afin d'éviter de subir l'artillerie ruSSe.

    RépondreSupprimer
  18. @HS
    Après réflexion, je pense que l'origine de la Russie se situe à Kiev avec la principauté de Kiev.
    Donc si on suit votre raisonnement, c'est la Russie qui appartient à l'Ukraine ?
    Je ne peux m'empêcher de pouffer de rire !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si on va au bout du truc, le monde appartient entièrement à l'Afrique. Et si on s'arrête un peu avant, l'Ukraine, et donc la Russie, appartiennent aux Vikings, et donc aux Scandinaves (à froid, j'ai un blanc sur l'origine exacte des vikings ayant fondé Kyiv).

      Supprimer
    2. Les suédois, de mémoire. Les varegues.

      Supprimer
    3. Exact Cédric.
      Savoir que nous appartenons tous à l'Afrique ne va pas faire plaisir à certain... Coucou Grégoire de Fournas

      Supprimer
    4. @UK-Reine 11 novembre 2022 à 16:19

      Ce sont les "Rus de Kiev" qui viennent du nord de la Russie qui ont choisi à un certain moment Kiev comme capital !
      Ces territoires faisaient donc partie d'une même entité ayant pour origine des peuples situés au nord de la Russie.

      Supprimer
    5. @HS : QUOI ?!?

      La Rus' de Kiev, comme son nom l'indique, a été fondé du côté de Kiev. Les principautés du nord de la Rus', dont celle de Vladimir-Souzdal qui est à l'origine de la principauté (puis grande-principauté) de Moscou, n'étaient à l'origine que des zones périphériques relativment peu importantes. Moscou par exemple n'était qu'un comptoir commercial au milieu des bois. Là on est au IXe-XIIe siècle.

      C'est l'invasion mongole qui à fait éclater la Rus' de Kiev, dont les principautés se sont autonomisées. La principauté de Vladimir-Souzdal a tiré son épingle du jeu en collaborant avec les mongoles. Parallèlement, le patriarcat de Constantinople a migré vers Vladimir à la suite de la conquête ottomane, puis à Moscou lorsque cette ville à pris de l'importance. C'est à partir du XIVe-XVe siècle que Moscou commence à être pré-éminante sur les autres principautés. La principauté de Moscou se constitue au XIIIe siècle, la grande-principauté au XIVe.

      C'est seulement au XVIe siècle que Ivan IV dit le terrible à pris à son compte l'héritage de toute la Rus' de Kiev en se déclarant "tsar de toutes les Russies".

      Donc jamais la Rus' de Kiev n'est originaire du nord de la Russie, c'est l'inverse (en plus dit comme ça c'est un bon gris anachronisme, la Russie proprement dite s'est constituée graduellement bien après l'apparition de la Rus' de Kiev). Et jamais les Russes n'ont choisi Kiev comme capitale, au contraire au XVIe siècle (je crois) Moscou commence à se définir comme "troisième Rome" !

      Mais quel bande de menteurs...

      Supprimer
  19. @HS
    Soyons concis, quelques constatations
    Opération spéciale de 3 jours = HS
    Prise de Kiyv = HS
    Avancée sur Odessa = HS
    Maintien sur l'île aux serpents = HS
    Moskova = HS
    Maintien des territoires gagnės = HS
    Pont de Crimée = HS
    Bataillons de choc = HS
    Dotations en armes , en blindés, aviation = HS
    Dėmoralisation de l'occident = HS
    Mobilisation réussie = HS
    J'en passe et des meilleurs...
    Vous avez effectivement bien choisi votre pseudo...
    Restez comme ça, c' est très bien, on vous aime tel que vous êtes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Anonyme 11 novembre 2022 à 16:23

      Je vous rappelle l'objectif initial de "l'opération spéciale" qui est, je cite, de "libérer le Donbass, de défendre les personnes qui y vivent et de "créer des conditions qui garantiront la sécurité de la Russie elle-même""
      Tout ce que vous indiquez dans la plupart de vos lignes est pure conjecture. Si l'on s'en tient à l'objectif initial, l'opération reste en cours
      Je vais me répeter, mais si vous êtes un peu stratégique, citez moi une seule campagne militaire d'envahissement d'un pays avec moins de 200000 hommes !!

      Supprimer
    2. > Je vous rappelle l'objectif initial de "l'opération spéciale" qui est, je cite, de "libérer le Donbass, de défendre les personnes qui y vivent et de "créer des conditions qui garantiront la sécurité de la Russie elle-même""

      J’éprouve une pitié abyssale en imaginant que vous puissiez vraiment croire ce que vous écrivez. Ce mensonge a été démonté si souvent que je pense qu'il est inutile de répéter à nouveau, vous ne changerez pas votre discours. Vous êtes soit congénitalement idiot, soit dans le mensonge, les deux n’étant pas incompatibles ceci dit.

      -- LoD

      Supprimer
    3. @Anonyme 11 novembre 2022 à 17:31

      Prouver moi par un exposé succint d'un plan de campagne ce qu'aurait dû être la campagne de conquête d'ODESSA. Vous baratinez des objectifs qu'aucun scénario n'a jamais confirmé. Allez j'attend votre science militaire avec impatience. L'invasion d'ODESSA en passant par l'est, je crois que vous allez amusez beaucoup de monde sur ce blog. idem pour la prise de kiev, exposez donc un plan de campagne rapide d'une prise de Kiev simultanée à la conquête du Donbass, etc ....J'attend, J'attend !!!

      Supprimer
    4. Ben, pour Kiev, envoyer les meilleures troupes parachutistes russes sur l'aéroport, avec en parallèle le gros des unités blindés qui avancent sur plusieurs axes vers la capitale, ça ne ressemble pas trop à une opération de diversion...

      Pour Odessa, la Turquie refusant de laisser passer la marine russe par le détroit du Bosphore, il n'y avait pas vraiment d'autre option que passer par la terre.

      Je rejoins LoD sur le sentiment de pitié que l'on éprouve à vous lire. C'est une très grande tristesse.

      Supprimer
    5. L'annexion du Sud de l'Ukraine y compris Kherson démontre à l'évidence que les ambitions de Vladimir Valdimirovitch ne se limitaient pas au Dombass. Par ailleurs, cette annexion, validée par la Douma, rend de fait toute négociation de paix impossible sans la chute de l'un des deux régimes.

      Supprimer
    6. @HS: > Je vous rappelle l'objectif initial de "l'opération spéciale" qui est, je cite, de "libérer le Donbass, de défendre les personnes qui y vivent et de "créer des conditions qui garantiront la sécurité de la Russie elle-même""
      Je ne sais d'où sort cette citation. Pas du discours du 24 février de Poutine en tous cas, pour lequel le premier objectif était d'empécher "un génocide de millions de personnes qui ne peuvent compter que sur la Russie" (une vingtaine de civils environ les deux dernières années, donc un génocide qui aurait pu durer au moins 100 000 ans à ce rythme-là, c'est vrai que ça impressionne. Si on prend en compte les 8 dernières années, c'est vrai que ça n'aurait duré qu'un millier d'années à tout le moins), mais on peut vous en donner plein d'autres diverses et variés... dont la "dénazification de l'Ukraine etc" sachant qu'aucunement, mais alors pas du tout, les "plans n’inclu(ai)ent pas l’occupation de territoires ukrainiens".
      Quant aux "conditions de sécurité", quand c'est un paranoïaque qui parle, permettez-moi de souligner le flou du concept.
      Mais si l'on vous suit, la récupération du Donbass seul devait commencer par une attaque (ratée) sur Kiev, une invasion (embourbée) vers Kharkiv, et la capture des (moitiés d')oblasts de Zapo et de Kherson? Curieux. Ils auraient mal suivi leur carte?
      Et puis par l'absorption (sur le papier) de ces deux derniers oblasts par la russie? Très curieux. Le plan aurait-il changé?

      Supprimer
    7. Anonyme 11 novembre 2022 à 16:23 a visiblement énervé anonyme de 17.54 ;) trop de terme HS en rapport avec la sainte et toujours glorieuse Russie ! :^)

      Supprimer
  20. Bien sur, en termes militaires, on peut évaluer cette victoire, et se dire que les russes ne s en tirent pas trop mal.
    Je vais me permettre une anecdote. Ma vielle mere, qui a 85 ans, elle est née en 1937, vit dans une maison de retraite pas loin. Donc quand je vais tres régulierement la voir, je passe boire un café et voir que tout va bien, 20 minutes. Depuis la guerre en Ukraine, il lui arrive souvent de revenir sur la période de la guerre mondiale. Et bien, sans s en rendre compte, quand elle parle de la libération de notre village , le 3 septembre 1944, elle dit " quand la guerre à été finie". Pourtant, elle sait tres bien qu il restait un an de guerre, que ses oncles était toujours prisonniers, que le rationnement étatit toujours là et quand je lui fais remarquer elle me dit : "oui, c est vrai, mais a partir de la libération, on ne respirais plus le même air".
    Et je vois tres bien ce qu elle veut dire. Il y aura certainement encore des épreuves, et des revers, pour les Ukrainiens, mais la valeur symbolique de cette victoire est immense.
    Apres Kyiv, ils savainent qu ils pouvaient arreter l armée russe.
    Apres Kupyansk , ils savaient qu ils pouvaient vaincre l armée russe dans une bataille.
    Apres Kherson, ils savent désormais qu ils peuvent, et qu ils vont gagner la guerre.
    Comme le dirais ma mere : "ils ne respireront plus le même air"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci! Oui, cet air meilleur nous le respirons aussi à distance et il nous pique un peu les yeux.

      Supprimer
    2. il y a le jour J, l'instant décisif où la guerre bascule (plus la percée d'Avranche que le débarquement) et le jour V où la victoire est signée. Entre les deux, la guerre continue, avec son cortèges de morts, encore plus absurde, péripéties plus ou moins longues. Sauf qu'on ne peut discerner ce jour J que a posteriori.

      Supprimer
    3. Merci jph, super anecdote ! Moi aussi je respire mieux depuis hier.

      Supprimer
  21. Je termine l'ouvrage (plutôt une somme tant le livre est documenté) Barbarossa 1941 de Jean Lopez conseillé ici par un des happy few évoqués plus haut. Un grand merci pour m'avoir fait découvrir l'auteur (un belle plume, loin de l'aridité d'ouvrages d'histoire militaire).
    Je retire de cette lecture une certaine sidération à voir la Russie répéter avec application les mêmes erreurs qui l'ont conduite au bord de l'effondrement à l'automne 1941, tant du point de vue politique que militaire. Et d'ignorer dans le même temps les leçoons de l'histoire, qui ont abouti à l'épuisement progressif de la Wermacht, à ce dernier coup de rein fatal

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. aux portes de Moscou, qui précipite son retrait désordonné et dont ou trouve un parallèle saisissant dans cett aveuglement à préserver la poche de Kherson, au-delà de toute logique au vu de la logistique que cette décision imposait.

      Supprimer
    2. Dans le même temps, je me demande si la joie à voir cette ville libérée ne nous fait oublier la profondeur stratégique de la Russie - comme celle de l'URSS en son temps - qui n'est pas encore véritablement passée en économie de guerre. Pour leur bien comme pour leur malheur, les deux belligérants ont une base industrielle de défense hors de portée des armes. A ce jeu, la volonté de l'occident pourrait bien plier avant que les sanctions ne mettent hors d'usage l'industrie russe, situation qui ne sera que temporaire, jusqu'à ce que de nouveaux canaux d'approvisionnement ne soient effectifs. J'ai le sentiment que l'Ukraine est désormais engagée dans une course de vitesse qui sera forcément coûteuse en hommes et en matériels.

      Supprimer
    3. @Peux
      Quelle "profondeur strategique"? L'industrie russe est un nain, la population en declin. L'armée russe n'a du son salut qu'au stocks monstrueux laissés par l'union Soviétique. Qu'ils ont consciencieusement dilapidé dans des attaques aussi vaines que coûteuses.

      Ce serait déjà beaucoup que les Russes puissent fabriquer leurs obus sans avoir besoin de se tourner vers l'Iran ou la Corée du Nord.

      Supprimer
    4. Quelle industrie russe?
      Folker

      Supprimer
    5. Plus le territoire occupé va se réduire, plus on basculera dans une guerre de position, l'apport des blindés va diminuer. L'avantage ira aux forces qui défendent. Pour percer, il faut des moyens modernes, du renseignement, une logistique efficace. En défense, un T64 enterré vaut un T90. Fabriquer des munitions, des mines et des tubes en quantité, cela restera à la portée de la Russie.

      A terme, je n'ai aucun doute sur la supériorité de l'Ukraine. Mais cette supériorité est conditionnée à l'aide occidentale. La démographie, c'est l'équilibre des prochaines décennies. Aujourd'hui, la fédération de Russie peut puiser dans un vivier de population trois fois supérieur. Et plus les pertes s'accumulent des deux côtés, plus ce déséquilibre jouera en leur faveur.

      Je ne donne pas la Russie vainqueur, je dis juste que la victoire du jour ne doit pas masquer les nuages à l'horizon.

      Supprimer
    6. Pourquoi basculerait-on dans une guerre de position? En 1918, les offensives ont, précisément, débloqué la situation.
      Les Ukrainiens ont démontré qu'ils étaient capables d'obtenir la supériorité locale et d'enfoncer les lignes russes, ou de les isoler.
      Pourquoi s'arrêtaient ils soudainement?
      Une percée, une exploitation d'autant plus facile que la distance à parcourir sera faible, et ce sont des pans complets du front qui vont s'effondrer. 1916, c'etait il y a longtemps. Les moyens ont change, depuis.

      Supprimer
    7. > Plus le territoire occupé va se réduire, plus on basculera dans une guerre de position

      Sur plus de la moitié du front, c'est une guerre de position depuis 8 mois.

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
    8. > qui n'est pas encore véritablement passée en économie de guerre

      Il me semble que J.Lopez aborde le soutien massif des anglo-saxon à l'URSS durant la WW2. L'URSS n'était pas seule.

      Et il y a une «légère» différence dans cette guerre: Personne n'a l'intention d'envahir la Russie.

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
    9. Je n'ai pas le souvenir qu'en 18, le front allemand se soit effondré. Il y avait un lent grignotage d'artillerie, puis des percées. Le tout était possible grâce à l'appui matériel fourni pas les US. Militairement, la situation était intenable, mais la décision s'est prise à l'arrière : la population mourrait de faim, l'industrie était asphyxiée. C'est le politique qui a dit stop, l'armée allemande a su habilement se dissocier de cette décision.
      Les russes ne sont pas plus idiots que les ukrainiens. Ils apprendront, comme ils ont appris en 1941 après avoir jeté des quantités invraisemblables d'hommes et de matériels sous les chenilles des blindés allemands. Il semble que l'EM russe ait désormais plus de marges de manoeuvre et ne doive plus aligner ses objectifs sur la communication du Kremlin. Je pense - et je le regrette - que les percées seront plus difficiles, les avancées plus coûteuses, jusqu'à ce qu'un point de bascule - politique cette fois - soit atteint.

      Supprimer
    10. > Je n'ai pas le souvenir qu'en 18, le front allemand se soit effondré.

      Et bien, il faut revoir vos classiques. En 1918, le front allemand (avec ses alliés) s'est effondré, à l'est comme à l'ouest.

      > mais la décision s'est prise à l'arrière

      Ne va pas ressortir le mythe du «coup de poignard dans le dos».

      En 1918, l'armée allemande s'est rendue en masse.

      > e tout était possible grâce à l'appui matériel fourni pas les US

      Non, les quelques soldats américains qui sont arrivés en 1918 ont été équipés par les français.

      La meilleure armée du monde en 1918, c'était l'armée française.

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
  22. Quelques réflexions sur les derniers événements et les commentaires.
    Après 30 ans de métier militaire et diplomatique
    1) quand des cons montent un truc de con et obtiennent un résultat à la con, personne ne veut assumer....on dit alors que c'est un complot, qq chose de prévu, de mystérieux etc etc ..
    2) les russes sont d'aussi bons soldats que n'importe quel autre fantassin de base. Reste la méthode: meta /vers et hodos/le chemin. Et c'est là où sa part en quenouille... 80 ans de Gosplan a sclérosé la pensée...
    Coté UKR c'est Hayek et Schumpeter... tactique mili mais aussi civil..
    Toute la nation fait corps, car ils y croient! et ils ont raison....
    Coté UKR 80 000 morts martyres, coté russe 80 000 pauvres types
    3) laisser les russes refluer: que faire de prisonniers? il faut les nourrir et les garder....C'est énergivore.. Laisser des battus rentrés, être au contact de ceux qi feront la relève, être au contact des décideurs ( revoir le film A l'ouest rien de nouveau)...
    4)"Kherson sera à portée de tir des artilleurs russes" Loi de Murphy: les artilleurs russes seront à portée des artilleurs ukr..
    Pas de souci pour la suite
    Quand le Titanic se prend l'iceberg, il ne coule pas en 30 secondes...
    Il faut du temps, mais la blessure est mortelle
    Là on travaille sur deux plans: un plan mécanique concret: le soldat au combat et un plan politique...
    Les deux temps doivent se rejoindre. Ça arrivera....mais laissez un peu de temps au EM ukrs pour gérer ce qu'ils ont à faire
    Jusqu'à présent ils ont bien fait!
    JPF

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci JPF pour ces réflexions stimulantes. Pour le point 3, effectivement cela n'a jamais été évoqué auparavant... L'Ukraine ne pouvant se permettre de maltraiter les prisonniers (assurer l'entrée dans l'UE, entre autres, le dossier de candidature se construit dès maintenant...) les moyens engagés doivent être considérables. Même si l'on ne parlait, entre les capturés et les rendus, que de 5% des soldats russes, cela représenterait déjà de l'ordre de 10.000 personnes. Et beaucoup sont blessés, et les hôpitaux ukrainiens doivent déjà être saturés des blessés de guerre des FAU... Tout ça pris en compte, laisser partir 30.000 soldats n'est peut-être pas la plus mauvaise option, surtout avec le coup au moral et la désorganisation que cela implique.

      J'espère simplement que les FAU vont pouvoir profiter de cette désorganisation avant que l'armée russe ne se réorganise dans le sud.

      Supprimer
  23. "4)"Kherson sera à portée de tir des artilleurs russes" Loi de Murphy: les artilleurs russes seront à portée des artilleurs ukr.."
    C'est encore pire, l'artillerie Ukr a les pattes plus longues que la Russe en ce moment. Et de meilleurs yeux... Si les russes essaient de bombarder, les Ukr peuvent les détruire en contre-batterie sans s'exposer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout à fait. Sur le volume d'artillerie, on serait à l'équilibre.
      https://epee.lapinbilly.eu/d/15-lartillerie

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
  24. Je n'aurais pas parié un kopeck sur une influence de Surovikine sur Poutine, ni sur la crédibilité de sa parole à l'égard des Ukrainiens, he bien j'avais tort. Et tant mieux.
    Ces jours ci, Poutine joue au tsar qui règne mais ne gouverne pas. Je rêvais de militaires qui renversent Poutine, mais s'il l'envoient dans sa datcha ou dans un monastère, je prends aussi.
    Prigojine-Kadyrov ne peuvent plus être renvoyés que.. par des militaires.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est à mon sens une possibilité qui n’est pas négligeable.
      Surtout qu’on sait que la hiérarchie militaire n’était pas favorable à l’invasion de l’Ukraine en février 2022, je ne vois pas comment elle pourrait y être encore moins favorable aujourd’hui…
      L’armée ruSSe a tout à perdre dans la continuation de cette guerre, il ne me parait pas illogique de penser qu’elle pourrait envoyer Poutine se reposer longtemps dans sa datcha.
      Brennos

      Supprimer
    2. Le pouvoir soviétique s'est toujours méfié de l'armée. Elle était noyautée et contrôlée de très près. C'était même une obsession, Staline se méfiait plus de ses troupes que de la Wermacht. Il y a toujours des commissaires dans les unités russes, comme il y avait des commissaires politiques sous l'ère soviétique.

      Supprimer
    3. @Brennos Pas faux, l'armée russe est celle qui a le plus pâtis de cette guerre, et ce sont eux qui seront sacrifiés en premier par le politique sur l'autel de l'opinion publique, si le front s'effondre. Pas sûr, qu'ils encaissent indéfiniment les pertes sur le plan humain, social et symbolique.

      Supprimer
    4. @ Anonyme le 11 novembre 2022 à 17:12 (et @ Brennos à sa suite)
      J'acquiesce à cette hypothèse... qui me semble plus solide encore que celle des négociations à bas bruit (USA/ NATO / Ukraine / Russie)....
      L'EM russe avale couleuvre sur couleuvre (satisfaire les objectifs politiques du Kremlin) et enchaîne défaite sur défaite (kyiv... Mykolaïv... Kharkiv... Izhium... Kherson...)...
      Sa puissance militaire est ruinée et semble revenue à des niveaux médiévaux (façon de parler : l'historien que je suis de formation ne néglige pas le moyen-âge ^!^ )
      Les factions alternatives (services secrets... milice Kadyrov... mercenaires Wagner...) ne cessent de contester l'armée au cœur (et auprès) du régime...
      Et désormais les mères des mobiks s'en mêlent et les soldats se mutinent : voyons le désastre récent des pertes russes à Pavlivka et des velléités de mutinerie qui s'ensuivirent (et ce n'est pas isolé : cela se multiplie ces derniers temps...).
      Ce qui reste de l'armée russe entendrait sauver... ses restes...

      Supprimer
    5. Je continue a penser que l'EM veut jeter l'eponge, que Kadyrov et wagner essaient de negocier leur survie en cas de retrait, et que tout le monde a intérêt a faire sortir Poutine du jeu et temporiser (y compris les forces de sécurité les plus proches de Poutine)

      Maintenant où en est on du processus, difficile a dire. Si il est serieusement engagé, les nego sont en cours, et les combats et bombardements russes devraient se reduire.

      Si ce n'est pas le cas, les FAU vont continuer leur pression, profitant du froid qui s'installe, particulierement au nord est. Leur seule chance, c'est cogner et cogner encore jusqu'a ce que le geant s'effondre. Tant qu'ils le peuvent, ils vont le faire. Laisser un répit aux russes est l'erreur qu'ils ne doivent pas faire.
      Fritz

      Supprimer
    6. @Olympus11 novembre 2022 à 17:37

      Tout à fait…
      J’ajoute que la monté en puissance continuelle de Wagner ne peut qu’être mal vécue par l’armée.
      Wagner monte aujourd’hui des organisations de milices qui ne sont plus sous la juridiction de l’armée.
      C’est ce qui me faisait écrire il y a quelques jours que cela devenait une sorte de Waffen Ss (mi-esperas m’avait contredit en disant qu’il manquait l’idéologie mais moi je parlais plus du statut « d’état dans l’état »).
      Ça me fait de plus en plus penser à la dérive des SS tout ça, qui d’une petite troupe de tueurs d’élite sont devenu de plus en plus nombreux, avec des mecs quasiment recrutés de force, au point d’aligner des divisions médiocres à la fin de la guerre…
      Et Himler se rêvant devenir grand babu de l’Allemagne nazie en essayant de négocier dans le dos d’Hitler avec les alliés.
      On en est pas là avec Prigogyne, mais je ne vois pas comment l’armée russe verrait tout ça d’un bon œil.
      Comme Lapine qui déclarait qu’il y aurait bientôt une « 3’ guerre de Tchétchénie »…
      Quelle faction l’emportera ?
      Brennos

      Supprimer
  25. Kherson !
    https://twitter.com/ameswicksniper/status/1591098030609924096

    RépondreSupprimer
  26. Delà joie à voir le crime punie et de la peine d entendre déjà le son du marché prendre l’ascendant avec ses discours sur le nécessaire retour à la paix et au business as usuel.. le monde libéral va gagner contre un adversaire ignoble mais l absence d alternative ne me réjouit pas. Si j étais ukrainien je serai même désespéré , je ne suis que français et je me contenterai de vivre en retrait de ce monde « mondialisé

    RépondreSupprimer
  27. Partage en marge des commentaires nourris par l'accélération des événements en cours et les réflexions qu'en donne notre hôte dans sa livraison de ce jour...

    Quelques "bonnes pages" extraites d'une parution toute récente ( "Le livre noir de Vladimir Poutine" ) et portées à notre connaissance par The Conversation : https://theconversation.com/vladimir-poutine-et-le-fiasco-des-services-secrets-en-ukraine-194206

    Accroche introductive : " Quand la Russie a lancé son invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, Vladimir Poutine s’attendait sans doute à ce que cette « opération militaire spéciale » (.../...) se solde par un rapide triomphe. Plus de huit mois plus tard, il n’en est rien : l’Ukraine s’est révélée bien plus déterminée – et bien plus soutenue – que le Kremlin l’avait prévu. Pour comprendre l’erreur d’analyse initiale de la direction russe, nous vous proposons ici un extrait du « Livre noir de Vladimir Poutine », ouvrage collectif dirigé par Stéphane Courtois et Galia Ackerman, qui paraît le 11 novembre aux éditions Robert Laffont/Perrin. Ce passage est issu d’un chapitre que l’historien Andreï Kozovoï (Université de Lille), auteur notamment de « Les services secrets russes », consacre à ce fiasco des services de renseignement dont Moscou n’a pas fini de payer le prix. "

    RépondreSupprimer
  28. En ce moment le colonel est s ur le plateau de bfm à côté de Caroline Galacteros qui aligne connerie sur connerie. Il reste impassible, bravo. Et dire que cette dame est egalement colonel de réserve. Et conseillère de notre nabot Z national. Quelle tristesse...

    RépondreSupprimer
  29. Les troupes ukrainiennes sont entrées dans kherson. Le peuple ukrainien de kherson fête ses héros ! Slava ukraini 🇺🇦 🇺🇦 🇺🇦 🇺🇦 🇺🇦

    RépondreSupprimer
  30. la Russie a perdue une bataille qui n'a pas eu lieu, devant Moscou nous verrons bien ce qu'il adviendra des forces de l'otan

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais qu'irait on faire à Moscou ? L'armée russe est en train de se faire désosser en Ukraine, et pour ce qui est de Poutine ses amis vont s'en charger. Je ne vois pas bien l'intérêt d'y aller...

      Supprimer
    2. La bataille a bien eu lieu, les ukrainiens l'ont gagnée en rendant impossible l'approvisionnement de Kherson, en pilonant les lignes d'appro Russes puis en avançant, notamment par le nord en exploitant cet avantage. Toutes les "batailles" ne consistent pas à de grands mouvements de troupes ou de fameux bains de sang, n'en déplaise à l'EM russe.

      Supprimer
    3. A mon avis, les armées Otano-Ukro-nazies LGBT seront magistralement bloquées devant Vladivostok !

      Supprimer
    4. L'armée Russe ne vaut rien. Elle ne tiendrait même pas un après midi face aux force de l'OTAN.

      Supprimer
    5. @ anonyme 11 novembre 2022 à 18:14
      C'est bien on voit que vous suivez

      Supprimer
    6. Les forces de l ONU a Moscou, vous voulez dire? Cool encore une uchronie^^
      Donc, apres 11 mois de conflit, les restes de l armée de fédération de russie se révoltent et rentrent chez eux avec armes et bagages.
      Ce retour entraine de nombreux troubles. Une dizaine de républiques proclament leur indépendance.
      C'est le moment que choisit le patriarche Kyrill pour annoncer qu il a eu une révélation. La vierge de Vladimir lui est apparue en songe et lui a dit " brandit ton glaive vengeur et sauve la patrie! Boute les LGBTQ+ et les satanistes hors de russie et pense a me ramener des clopes". En conséquence le patriarche s empare du pouvoir en profitant d une absence de Poutine qui était parti consulter un medium. La théocratie est proclamée, et Kyril 1er est désormais le Guide de la tres sainte russie de Moscou et ses faubourgs.
      Les démobilisés moscovites s énervent et descendent dans la rue armes à la main.
      La bouriatie du Sud déclare la guerre a la Suisse ce qui permet a son président de déclarer la loi martiale sans devoir en découdre avec les Helvêtes qui ne sont dailleurs même pas au courant.
      Les chechenes se battent avec les Ingouches, il est question d un âne volé par la nourrice du grand oncle de Kadyrov a la femme du neveu du président d Ingouchetie.
      Serdar Berdimuhamedov, au Turkmenistan, se proclame dieu-vivant et envoie ses troupes envahir le Kazakhstan. L iran se demande s il va intervenir ou vendre des drones au 2 belligérants.
      A Moscou, la situation se dégrade, les soldats démobilisés se sont regroupés en soviet, le patriarche a pris la fuite avec l icone de la vierge de Vladimir et Poutine en rentrant de chez le medium a piqué une sainte colere et s est enfermé dans son bureau avec la valise contenant les codes d envoi des missiles nucléaires russes en criant "Je vais atomiser au hasard si on m énerve!" Il ouvre un atlas de géographie et apres avoir éructé la formule magique suivante "pim poum d or tu sera dehors" il pose son doigt sur Bourg-en-Bresse, ville dont l avenir semble désormais être incertain.
      Et c est dans ce cadre, que l ONU, au vu du bordel, décide d envoyer des casques bleu a Moscou.

      Supprimer
  31. Évidemment, on commence à trouver les victimes des occupants Russes, exécutés dans les caves...
    https://twitter.com/LIGAnet/status/1591088606306881542

    Je ne suis même pas surpris.

    RépondreSupprimer
  32. Dans l'affaire de Kherson il y a deux vainqueurs : l'état-major ukrainien qui a mené la réduction de la poche avec méthode, y rendant la manoeuvre impossible aux unités russes mal ravitaillées en vivres et munitions ; mais aussi Sergueï Sourovikine qui est arrivé à débarquer de sa caisse à sable les connards tactiques du Kremlin et peut désormais manoeuvrer rationnellement.
    Son combat rejoint dès lors celui du petit tsar, protéger la Crimée à tout prix et blinder sa ligne de meilleure résistance au Donbass, en évitant que les Ukrainiens ne coupent le continuum territorial russe par une percée sur Marioupol depuis Zaporizhzhia. On n'ira plus à Kiev ni à Odessa et tant pis pour l'Empire.
    Cette stratégie ajustée aux réalités est gérable par un professionnel.
    Il restera aux parties à négocier sur ces bases dès les premières neiges.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Sergueï Sourovikine , un professionnel" ?
      Euh professionnel en boucherie et en tuerie de masse sans aucun intérêt militaire.

      Supprimer
    2. Dans les grandes lignes ça ressemble à ce que de plus en plus de contributeurs de ce blog imaginent... Restera donc à voir où, et quand se stabilisera la ligne de front ! Sébastopol ou Kherson ?

      Supprimer
    3. En ce moment on espère qu'il saura stopper wagner-kadyrov et sa brutalité risque d'être nécessaire alors..
      😎

      Supprimer
  33. Kherson libéré, une remarque : sur le fronton de la mairie un drapeau Ukrainien a été installé, ainsi qu'un drapeau Européen. En revanche pas de trace de drapeau US.
    Un oubli ? pas de bannière étoilée en stock ? Message pour qq1 (Biden ? ; Poutine ?)...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans la mesure où ça semble avoir été spontané, je doute qu'il faille y voir un message construit.

      Un indice de l'opinion profonde des ukrainiens, en revanche...

      Eux, ils ne s'y trompent pas. l'Europe est synonyme de liberté et de paix. A l'heure où ils célèbrent une liberté retrouvée, c'est bien à l'Europe qu'ils pensent.

      Ça vaut tous les référendum du monde (surtout ceux organisés par les russes...), et je crois que cette prise de position nous oblige.

      Supprimer
    2. Spontané et réjouissant pour beaucoup ici ! Dont moi en tout cas.

      Supprimer
    3. D'abord l'Ukraine ne deviendra pas le 51ème états americain et puis l'idée d'adhésion à l'Otan est au placard

      Supprimer
    4. Les plus gros soutient ne sont pas les US , ce sont les ex "pays de l est" , à commencer par la Pologne , les 3 états baltes , la Roumanie , la Bulgarie ....... , en suite , la Finlande , et la Norvège . accueil des réfugié , don précoce de matériel militaire ,tank venu de pologne 3 semaines aprés le début de l attaque , les himars ne sont arrivé qu en aout soit 7 mois aprés le début de l'attaque.Les US sont les plus gros contributeur en valeur , mais ils n'ont pas été les premiers , et souvent on se souvient plus des amis que l'on avait pendant les jours sombres.

      et tout les pays européens qui ont une frontière avec la Russie, on fais bloc autour de l Ukraine , d ou le Drapeau européens

      Supprimer
  34. HS devrait se relire (message de 17h10) avant de poster... La russ de Kiev existait avant que l'on parle des russes.
    Selon Lebedynsky, les slaves étaient appelés ruthênes, et les princes Riourikides de Kiev des Varègues en 988 quand ils ont choisi l'orthodoxie.
    On parle alors de "la Russ"(l'état) et non des Russes.
    HS inverse l'ordre chronologique !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et les Varègues étant des Nordiques, peut-être HS pense-t-il que finalement la Suède devrait réfléchir à annexer Russie et Ukraine ?

      Supprimer
    2. @lysandre, ils ont déjà essayé.C'était il y a longtemps, certes.

      --
      TurtleCrazy

      Supprimer
    3. En plus en 911 Charles le simple donne la Normandie aux vikings traité de St Clair sur Epte, qui n'a pas été dénoncé depuis. Les vikings venaient déjà dénazifier les francs.
      Ensuite Guillaume de bâtard duc de Normandie, ira dénazifier l'Angleterre. Suite à la bataille de Kherson ( ca se prononce Hastings ) le 12 octobre 1066
      C'est dire que la Norvège peut aisément demander à récupérer l'angleterre.
      Les francs demandent leur adhésion à l'OTAN

      Supprimer
    4. De toutes facons, ces histoires ne servent qu a faire pérorer nos trolls. Mais juste pour les emm... j écrirai ce qui suit :
      Kiev est la mere des villes russes, elle était déja la ville au 500 églises quand moscou comptait 3 isbas. En conséquence, si l on veut parler de freres en parlant des ukrainiens et des russes, il convient de respecter la comparaison jusqu au bout. Depuis quand l ainé est il le "petit frere"? La russie qui attaque l Ukraine, c est le cadet s attaquant à l ainé, ou si vous préferez, le petit frere russe s attaquant au grand frere Ukrainien.

      Supprimer
    5. j'ai adoré le topo de Teasin, même si il n'est pas estampillé par la sorbonne ! 😎

      Supprimer
  35. L’acceptation de la défaite russe par un traité de paix, difficile à envisager et très peu probable à mon sens, dans la mesure ou la Russie n’est jamais entrée officiellement en conflit avec l’ukraine....

    RépondreSupprimer
  36. Karl4072
    l'EM orc pense peut-être avoir enfin réussi quelque chose de positif en réussissant a évacuer Kherson sans trop de pertes (ce qui reste à évaluer d'ailleurs...) mais je pense et espère que les répercussions de cette fuite en arrière pourrait être finalement catastrophique avec une armée démoralisée et battue sur tous les fronts. J’espère sincèrement une implosion de l'armée d'invasion et que la soldatesque décide de rentrer au pays en abattant tout officier qui tenterait de les retenir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. moi, j'espère qu'ils vont continuer à exceller dans la seule manoeuvre qu'il savent faire "domoï", "rentrez à la maison!"

      Supprimer
  37. Stratpol 107 je crois qu 'on est sur un chef d 'oeuvre...... https://www.youtube.com/watch?v=tf_AVInF4AQ

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. À mon avis, cette retransmission n'est PLUS DU TOUT d'actualité. Dès les premières secondes X. Moreauvitch dit clairement : "Bonjour à tous, nous sommes aujourd'hui le 10 juin 2022".
      Et donc ?

      Supprimer
  38. Sur l'irruption de HS dans ce fil.
    1er réflexe, penser trop poilu.
    2e raie flexe, se dire XM sort de ce corps?
    3e après réflexion, ya du kiceca dans ce hachesse la.

    Sur surovikin:
    C'est un salaud, mais il semble être de la version efficace.
    Ses actions passées contre la corruption font penser à un zampolit.
    Donc profil ressemblant à un Krouchtchev version Stalingrad?
    Ce qui ne prouve pas qu'il arrivera à quoi que ce soit avec ce qui reste de l'armée russe, mais le considérer sous le seul angle du boucher est réducteur. Même si c'en est effectivement un, dans la droite ligne de la tradition russe.

    lademilune

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @LADEMILUNE

      Vu votre pseudo et vos commentaires, j'imagine que vous avez la raie publique (comme la 5ème)

      Supprimer
    2. Mon dieu que c'est drôle... Vous devriez postuler comme rédacteur de blagues carambar.

      Supprimer
  39. Ils sont trop forts ces Uk, ils ont encore reussi a faire mentir le colonel en quelques heures ;). Cette conquete sans trop de degats dans la phase terminale a sauve des vies et c est le plus important. Bonne soiree Christian

    RépondreSupprimer
  40. Par faire mentir, j entends rendre caduc son post ;), gon on les Uk. ! Christian

    RépondreSupprimer
  41. Sur le Monde, aujourd'hui, ça me désole vraiment : un certain nombre de dirigeant de l'hémisphère sud clament ensemble : "Il faut la paix maintenant...".
    Sauf que quand la russie écrasait les villes, tuaient des innocents, violaient les femmes, ILS NE DISAIENT RIEN.
    Maintenant que l'Ukraine pousse dehors les russes, il faudrait arrêter ? Non, mais allo quoi !
    EC du 35

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hémisphère sud et nord américain et européen…tous en chœur pour reprendre les affaires ,le commerce et poursuivre la grande entreprise du marché :un monde unique composé de consommateurs…aucune sympathie pour Poutine la chine ou d autres régimes autoritaire mais le fait est que ce sont eux qui viennent porter la contradiction au monde libéral..lequel avance plus que l otan selon poutine

      Supprimer
  42. Oui, les russes se prennent des coups de bâton dans les gencives, on va pas pleurer pour ça.
    Rentrez chez vous !
    (Et réparez ! et ça va vous coûter très, très cher... mais alors très très cher)

    RépondreSupprimer
  43. C'est tout de même c'est très surprenant, le front était à 30km et il y a que 2 ponts et 3 barges pour passer.
    Les ukrainiens auraient dû avancer plus tôt si l'évacuation avait commencé il y a quelques semaines, et si ils ont évacué hier seulement, ils n'auraient pas pu tout rapatrier... quelqu'un a compris comment ça c'est passé.?

    RépondreSupprimer
  44. Bravo encore pour le sérieux et le professionnalisme de vos analyses, colonel Goya, n'en déplaise à notre Lord Haw Haw national Xavier M. et ses groupies prorusses écervelés.

    Juste une remarque: les Russes, à défaut d'être des attaquants efficaces, semblent au moins maîtriser l'art de la Retraite en ordre comme les Allemands pendant la II.ème G.M. Quel paradoxe! Qu'en pensez-vous?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En bon ordre, pas tout à fait ...
      https://twitter.com/PeurAvion/status/1591035861944393728?t=eXktCpkG-vvFC7f4Ki-Q0Q&s=19

      Supprimer
  45. @HS, il vous faudrait envisager une cure de sevrage du copium, Poutine a déclaré dans son show du 30 septembre que Kherson était russe, donc le discours 'la SMO c'est juste pour le Donbass et la Crimée' c'est du pipeau.
    Il vous faudrait aussi prendre acte que les internautes ont accès à de nombreux canaux d'information russes. Girkin est un très exemple, et les va-t-en guerre des talk shows russes également.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @akrak 11 novembre 2022 à 19:36

      Cela demandera un certain temps (voir peut-être jamais) pour connaître les objectifs initiaux de l'opération spéciale, mais personne ne peut croire que la Russie avait prévu d'envahir l'Ukraine avec moins de 200000 hommes !! Donc on est d'accord, il y a du pipeau, reste à savoir qui jouait du pipeau et qui a fournit la partition à jouer !!

      Supprimer
    2. Excusez-moi, mais en fait, ce que font les russes depuis le début est tellement stupide et suicidaire qu'il est parfaitement crédible de croire en ce scénario. De toute façon, qu'est-ce que ça peut faire ? Si un type se casse la figure, on se fiche bien de savoir s'il voulait faire un salto arrière ou bien un pas de bourrée : on retient juste qu'il vient de se casser la figure. L'essentiel est que les ukrainiens sont en train de mettre une pâtée monumentale aux russes. Et vous n'y pouvez rien.

      Supprimer
  46. On voit sur internet des images de joie à Kherson. je n'ai pas le souvenir d'avoir vu la même chose en février quand les russes prétendaient libérer leurs "frères" ukrainiens..

    RépondreSupprimer
  47. While his army is running away from Kherson, Putin has a disastrous press conference.

    https://twitter.com/RealSubtitles/status/1591123473392623616

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, me suis bien marré, m'a fallu quelques secondes pour percuter...excellent!

      Supprimer
  48. @jph (et aux autres belges parmi nous) : Je viens de finir de lire la série du Spirou d'Emile Bravo, "L'espoir malgré tout", dont le récit se passe en Belgique pendant l'Occupation et l'anecdote que vous avez racontée plus haut fait étrangement écho à cette lecture, tout comme ce qui se passe en Ukraine aujourd'hui. Il y a effectivement des points de bascule spectaculaire dans les guerres tout en sachant que le chemin vers la Libération est encore long. La victoire réelle germe d'abord longuement dans les esprits avant d'être effective.

    En passant, je conseille cette bande dessinée à tout le monde ici.

    RépondreSupprimer