samedi 6 août 2022

La boum

L’arme nucléaire est à nouveau à la mode. Vladimir Poutine, ses ministres et quelques présentateurs de télévision énervés adorent rappeler toutes les deux semaines que la Russie de cette arme et qu’elle est capable de foudroyer n’importe quel pays, notamment occidental. Ils n’expliquent jamais en revanche pourquoi ils l’utiliseraient, sauf de temps en temps en rappelant que ce ne serait que pour se préserver d’une menace existentielle. Comme nous donc, retour à la case départ. Le premier qui emploie une arme atomique contre une autre puissance nucléaire s’en prendra immédiatement une en retour et cette perspective refroidit les ardeurs depuis soixante-dix ans.  Mieux, cela suffit aussi à faire en sorte que l’on évite à tout prix de s’affronter de manière conventionnelle, au moins de manière large et visible, de peur de monter très vite « vers le bouton » (qui n’est d’ailleurs pas un bouton). L’arme nucléaire est donc en réalité utilisée tous les jours, mais pour dissuader de s’en servir.

Pour se faire peur, on a quand même trouvé un scénario d’emploi possible en expliquant que les Russes utiliseraient peut-être une arme nucléaire « tactique » en Ukraine afin d’« escalader pour désescalader », autrement dit ils frapperaient atomiquement afin d’intimider tout le monde et d’imposer la paix à l’Ukraine façon Japon 1945. Cela mérite une anecdote de boomer, non pas en référence au baby-boom mais au boum atomique qui était alors dans tous les esprits à une certain époque.

Nous sommes en 1983. Cette année-là les Soviétiques, persuadés que les États-Unis sont à deux doigts de déclencher une guerre contre eux, abattent l’avion de ligne Korean Air Flight 007 au large du Japon, confondu avec un avion de surveillance. Quelques semaines plus tard, ils mettent en alerte toutes leurs forces à l’occasion de l’exercice de l’OTAN Able Archer perçu comme le prélude à une offensive. C’est l’année où, malgré les protestations des partisans conscients ou non de Moscou, les Américains commencent aussi à déployer en Europe des missiles Pershing II afin de contrer la menace des SS-20 soviétiques. L’« horloge de la fin du monde » de l’université de Chicago qui mesure depuis 1947 l’avancée vers le minuit d’une guerre nucléaire indique alors 23 h 56.

Cette année est aussi celle où à la fin du mois de mai les Américains organisent un grand exercice de simulation stratégique baptisé Proud Prophet. Ce jeu de guerre est sans doute le plus important jamais réalisé car il implique les plus hautes autorités politiques et militaires américaines face à une Red Team composée des meilleurs connaisseurs civils et militaires de l’Union soviétique. Son but est de déterminer la meilleure stratégie possible face à tous les scénarios possibles d’affrontements. L’existence de cet exercice ne sera révélée qu’en 2012 et une bonne partie de son déroulement est encore classifié.

Ce qui nous intéresse ici, c’est qu’on y a testé plusieurs emplois possibles de l’arme nucléaire. En 1983, on ne parle déjà plus d’arme nucléaire tactique. On y a cru pendant vingt ans à partir du milieu des années 1950 avant de comprendre que l’emploi de milliers de têtes nucléaires sur le sol et le ciel d’un théâtre d’opérations pouvaient poser quelques problèmes pratiques et surtout stratégiques. On a cessé d’en fabriquer et on les a mis un peu en retrait. En France, on a rebaptisé « préstratégiques » des missiles Pluton qui la veille encore étaient « tactiques ». De toute façon, à partir du moment où c’est le chef politique des armées qui décide de l’emploi d’une arme – et c’est le cas partout – celle-ci est forcément stratégique et seulement stratégique. Les Soviétiques suivent alors la même logique et même si les textes disent longtemps le contraire, ils font comme tout le monde : ils n’emploieront l’arme nucléaire, quelle que soit la puissance de l’arme, que dans les « grandes occasions ». Même lors des affrontements avec la Chine à la fin des années 1960, ils sont très tentés (et la Chine s’en souvient) mais n’emploient pas finalement d’armes nucléaires. C’est encore le cas, alors qu’ils sont en difficulté en Afghanistan ou même en Afrique dans les années 1980. L’étiquette atomique a pour effet Midas de transformer celui qui l’utilise en premier en paria et personne ne veut subir cette opprobre internationale, d’autant plus que l’on peut obtenir les mêmes effets sur le terrain avec des armes conventionnelles modernes qu’avec des munitions atomiques de faible puissance.

Plus de champ de bataille atomique donc, mais un emploi purement stratégique de l’arme nucléaire. Mais comment faire alors pour arrêter les Soviétiques que l’on croit alors très supérieurs dans le domaine militaire conventionnel, dans une attaque contre l’Europe occidentale.

Et c’est là que l’on teste dans Proud Prophet le concept d’escalade nucléaire afin de désescalader. Alors que l’on recule sur le terrain et que l’on s’approche du Rhin, une frappe nucléaire limitée montrera la détermination de son camp à aller plus loin et figera probablement les Soviétiques. Ce n’est pas très éloigné de l’idée française de frappe « préstratégique « évoquée plus haut, consistant à provoquer une vingtaine d’explosions type Hiroshima en Allemagne pour montrer que l’on est badass et prêt à aller jusqu’au suicide mutuel. On notera que les Allemands étaient modérément enthousiastes devant tous ces concepts. Mais le problème majeur révélé par Proud Prophet est que cela ne calmait pas du tout les joueurs soviétiques mais au contraire leur faisait peur et les incitait à escalader tout de suite. Absolument toutes les simulations où on a testé ce concept ont abouti à un échange généralisé de coups et une apocalypse nucléaire, un peu comme dans le film WarGames sorti la même année. Cet exercice a donc tué le concept et n’a pas été pour rien, semble-t-il, dans l’acceptation de Ronald Reagan de négocier le retrait mutuel des armes nucléaires à faible portée (ex-tactiques) ou à portée intermédiaire d’Europe, première étape de la fin de la guerre froide.

Tout cela pour dire, vous l’aurez compris, que je ne crois pas une seule seconde à l’emploi autrement que déclaratoire de l’arme nucléaire dans le cadre de ce conflit russo-ukrainien et dans cette confrontation russo-occidentale. À l’exception de l’exemple du Japon en 1945, dont il faut d’ailleurs sans doute relativiser l’impact stratégique, l’arme nucléaire n’a servi que comme arme de communication explicite ou implicite et il est bon que cela continue ainsi.

807 commentaires:

  1. Réponses
    1. Les simulations de 1983 sur lequel le Colonel fonde sa perception mettaient au prise deux alliances militaires intégrées, disposant d’une doctrine de soutien mutuel et, en effet, d’arsenaux nucléaires (conséquents qui plus est). Or la situation est autre s’agissant du conflit en Ukraine, puisque cette dernière ne fait pas partie de l’OTAN (bien que soutenue indirectement par elle) ni ne dispose d’armement nucléaire. Dans ces conditions faire un parallèle entre ces situations est pour le moins imprudent. 1/ Poutine et les Russes ne peuvent pas lâcher, c’est perçu par eux comme existentiel. Ça l’est d’évidence également pour les Ukrainiens mais a/ sans soutien étranger ce serait probablement déjà fini, et b/ comme il a été dit l’Ukraine ne peut employer d’arme qu’elle ne dispose pas. 2/ Il en va autrement des Russes qui, si le rapport de force s’inversait à terme comme certains l’estiment, s’ils se retrouvaient acculés au point d’envisager perdre les avantages acquis de haute lutte, auraient non seulement les moyens mais très certainement selon moi l’obligation d’avoir recours à une ou plusieurs frappes non conventionnelles. Que risqueraient-ils ? Une réaction du même ordre de l’OTAN et des USA ? C’est improbable car alors le risque que pointe le Colonel d’une escalade terminale aurait toutes les chances de se matérialiser. Des sanctions supplémentaires ? La bonne blague…

      Supprimer
    2. Que risqueraient-ils ? Que les ukrainiens ne lâchent pas l'affaire et continuent à se battre, que l'OTAN envoie ses forces conventionnelles en Ukraine, que les pays alentours, Biélorussie en tête, n'apprécient pas le coup des retombées et de retournent contre Moscou, que la Chine et la Turquie, qui n'ont pas envie qu'une attaque nucléaire devienne la norme en cas de conflit, lâchent tout à fait la Russie. Que fera la Russie en ce cas ? Une bombe nucléaire tactique sur les forces de l'OTAN ? Mmmmmmh...
      TL

      Supprimer
    3. Soldat Pithivier7 août 2022 à 09:46

      Anonyme7 août 2022 à 07:40

      ''sans soutien étranger ce serait probablement déjà fini''
      ---> peut être ! mais de toute façon votre hypothèse est non avenue puisque l'Ukraine est soutenue par l'étranger.

      ''très certainement selon moi l’obligation d’avoir recours à une ou plusieurs frappes non conventionnelles''
      ---> Et oui ''selon vous'' mais pas selon l'état-major russe qui suit explicitement la doctrine évoquée par monsieur Goya. Les militaires russes n'ont jamais évoqué l'utilisation du nucléaire, les seuls à en avoir parlé sont les ''communiquants'' de l'état russe à savoir Lavrov en tête suivi de près par RT & Cie. On est donc bien dans une opération de communication destinée à nous faire trembler, ou pas, dans nos chaumières.
      Les nationalistes russes, qui sont pourtant des ultras, ne parlent pas d'utilisation du nucléaire mais de mobilisation générale et de passage de l'économie russe en mode guerre.
      Votre choix personnel est donc déconnecté de la réalité russe, et, jusqu'à preuve du contraire ce sont les russes qui font la guerre pas vous !

      ''Que risqueraient-ils''
      ---> D'abord de coloniser un pays contaminé par les matières radioactives c'est à dire un pays inhabitable et inexploitable pour plusieurs milliers d'années. Et cette situation de s'arrêtera pas au territoire ukrainien. Compte tenu de la dispersion du matériel radioactif vous pouvez y inclure la partie ouest de la Russie, les pays limitrophes de l'Ukraine, la mer Noire et les pays bordant cette mer.
      ---> La contamination nucléaire touchera donc des pays faisant partie de l'OTAN. Ce qui constituera un casus belli pour celle-ci, et donc entrainera une riposte : je n'ose imaginer l'hystérie des polonais ou des turcs si leurs populations sont victimes des radiations russes. Je vous laisse anticiper la réponse qu'ils donneront à une telle agression...

      Supprimer
    4. Soldat Pithivier,
      L'Ukraine est soutenue par l'étranger - pour le moment. Elle le sera de fait de moins en moins à mesure que tant les contre-sanctions russes que les propres sanctions occidentales en rétroactions produiront leurs effets délétères sur la socio-économie - et donc sur l'opinion - en particulier des pays européens parmi les plus exposés (je ne vous fais pas un dessin). Sans compter que les stocks d'armement livrables ne sont pas illimités, si je me fie aux déclarations de certains hauts cadres militaires européens.
      Votre interprétation n'est pas exclusive de la mienne : ces frappes non conventionnelles pourraient aboutir à l'issue d'une mobilisation qui n'aurait pas produit les effets escomptés. Par ailleurs la Russie est d'ores et déjà en économie de guerre, à plusieurs égards.
      Ensuite l'histoire des retombées ne tient pas la route : les frappes US sur le Japon n'ont nullement rendues inhabitables "pour des milliers d'années" les villes touchées. Pas plus que nombre d'essais nucléaires qui ont eu lieu e plein air sur le territoitre même des pays possédants.
      En tout état de cause les retombées qui en furent le produit ont été infinimpent moindres que celles qui ont résulté de l'explosion de Tchernobyl.
      Pourquoi les pays occidentaux prendraient le risque de se voir vitrifier pour de bons pour des histoire de retombées qui ont déjà été tolérées par le passé... Poser la question c'est y répondre.
      Par conséquent nul casus belli s'agisant de la partie occidentale (a contrario de la Russie dans cette affaire et pour preuve) : l'Ukraine est et demeurera une victime sacrifiée d'un conflit sous jacent entre puissances, et opéré comme toujours depuis l'avènement de l'arme nucléaire, par procuration.

      Supprimer
    5. Anonyme7 août 2022 à 12:01

      Non, l'Ukraine n'est pas victime d'un conflit entre puissances. Elle est victime uniquement de l'impérialisme russe.

      Supprimer
    6. Anonyme 12:17 - et quels sont vos arguments ?

      Supprimer
    7. @Anonyme 12:17 : Vous remarquerez que ce sont les Ukrainiens qui ont insisté auprès de l'OTAN pour recevoir de quoi se défendre. L'OTAN, aux premiers jours, par la voix de Biden, avait proposé à Zelensky de l'aide pour fuir le pays. Ce qui indique assez bien que les occidentaux n'avaient pas vraiment prévus cette aide militaire. D'ailleurs les tentatives diplomatiques pour dissuader Poutine d'attaquer ont été plutôt intenses les semaines précédant le 23 février. Et l'aide militaire occidentale a mis du temps à monter en puissance, et avec des réticences au départ. Bref, ce que vous racontez sur un soi-disant conflit par procuration qui sacrifierait les ukrainiens ne tient pas la route.

      Voyez les massacres à Boucha : C'est une victoire russe qui serait un sacrifice pour les ukrainiens.

      Par contre, que les USA en profitent finalement pour affaiblir durablement la Russie, ça oui, c'est évident. Mais ça c'est entièrement la faute de Poutine, qui a lancé son pays dans un bourbier sanglant. Il en est le seul responsable.

      TL

      Supprimer
    8. Il est très simple : le renversement en 2014 d'un pouvoir en effet pro-russe mais démocratiquement élu en 2010, par un mouvement ô combien orchestré depuis l'extérieur et qui lui avait tout des avatars d'un coup de force, ou d'un coup d'état si vous voulez, et le comble, en s'appuyant sur les membres les plus fanatisés de l'extrême-droite ukrainienne, elle authentiquement fasciste ! Il est tout de même halluciant d'hypocrisie et de duplicité de la part du camp occidental (USA et européens de l'ouest essentiellement) de ne cesser jamais de se revendiquer les grands défenseurs des pincipes les plus démocratiques quand, dans les faits, ils les foulent au pieds à la face du monde (car croyez bien que le monde le voit, raison pour laquelle notamment la Russie n'est pas du tout "isolée" comme les médias de propagande le relayent) lorsque cela sert leurs intérêts géopolitiques immédiats. Du moins le croient-ils.

      Supprimer
    9. Ayant vécu cela de l'intérieur, et dans une zone russophone, vous dîtes des conneries.
      Le "peuple" ne veut pas être russe, il voulait être ami avec eux, mais c'est fini. Et l'Europe, avec ses défauts, est beaucoup plus attirante que le goulag russe.

      Supprimer
    10. @Anonyme 12:33
      Je ne crois absolument pas à ce narratif, pas une seconde. Il est parfaitement documenté que cela faisait des mois précédent le déclenchemernt du conflit que les USA fournissaient quantité d'armes et d'équipements divers et variés, en plus de la mise en place les années passées de formations systématiques des unités d'élites ukrainiennes encadrés par les meilleurs spécialistes de la CIA et de l'US Army (mise aux normes OTAN de brigades entières etc, sécurisation des réseaux, mise en place d'une défense multicouche...). Sans compter la mise à disposition d'une quantité faramineuse d'informations de première main s'agissant du dispositif russe, informations au pas de temps de la 1/2 heure depuis le déclenchement des hostilités et par tous les canaux disponibles (et dieu sait ques les USA ont de puissants moyens en ce domaine, le budget du renseignements US étant supérieur au budget de défense français, dissuasion incluse).
      Donc à d'autres. Ce conflit sert d'abord et avant tout les intérêts US, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

      Supprimer
    11. @Troll 12:50 : "Il est parfaitement documenté que cela faisait des mois précédent le déclenchemernt du conflit que les USA fournissaient quantité d'armes et d'équipements" : Ben allez-y alors, balancez votre documentation. Et expliquez-vous pourquoi l'Ukraine ne disposait pas de ces armes au début du conflit et a été à ce point mise en difficulté, si les fournitures US avaient déjà débutées des mois avant ?
      Baltringue, va. Pas même foutu de pondre une propagande crédible.
      TL

      Supprimer
    12. ''Ensuite l'histoire des retombées ne tient pas la route : les frappes US sur le Japon n'ont nullement rendues inhabitables "pour des milliers d'années" les villes touchées. Pas plus que nombre d'essais nucléaires qui ont eu lieu e plein air sur le territoitre même des pays possédants. En tout état de cause les retombées qui en furent le produit ont été infinimpent moindres que celles qui ont résulté de l'explosion de Tchernobyl.''

      Votre théorie va surement intéresser les équipes de scientifiques et de médecins étudiant les effets à long terme de l'exposition aux radiations sur l'homme et l'environnement ainsi que les centres de radiologie qui protègent leurs personnels des radiations sans doute sans raison, fichu code du travail quand même qui oblige à des dépenses inutiles . Dans la même veine pourquoi indemniser des gens après les essais nucléaires français, il y en a qui sont vraiment prêts à tout pour escroquer l'état .

      Mais du point de vue russe vous avez sans doute raison puisque l'armée russe s'est installée à Tchernobyl dans une zone contaminée. On se demande bien de quoi sont morts les soldats au bout d'une semaine, d'indigestion sans doute.

      https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/corps-humain-bombe-atomique-accident-nucleaire-sont-leurs-effets-biologiques-16756/

      https://www.unscear.org/docs/reports/2008/11-80076_Report_2008_Annex_D.pdf

      https://dinosoria.com/essai_nucleaire.htm

      Supprimer
  2. "rappeler toutes les deux semaines que la Russie de cette arme"

    Manque un mot : que la Russie *DISPOSE* de cette arme.

    RépondreSupprimer
  3. Ceci dit , les spec pour la force de dissuasion francaise , c'est de tirer vers l Est avec une portée suffisante pour atteindre Moscou ...

    RépondreSupprimer
  4. Reste l'hypothèse du docteur Folamour.
    Mais en ce qui concerne la Russie, il semblerait que la main qui appuie soit uniquement militaire et à jeun.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Russe a jeun ???? C’est possible ?

      Supprimer
    2. un russe à jeun, effectivement c'est difficile mais pas impossible.
      d'où le caractère très élitiste de la sélection.

      lademilune

      Supprimer
  5. En 1983, l'annonce de l'exercice Able Archer est aussi le contexte d'une méprise russe qui aurait pu dégénérer sans le sang-froid d'un officier, cf. documentaire "Guerre froide : l'homme qui sauva le monde" accessible jusqu'au 31/12/23 sur ARTE in https://www.arte.tv/fr/videos/039911-000-A/guerre-froide-l-homme-qui-sauva-le-monde/

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour M. Goya,
    Pas de dévastation nucléaire des centres urbains contestés donc. Il y a sans doute beaucoup de précédents de guerre urbaine dans les décennies passées, Irak Syrie Liban, que vous devez connaître, quel avenir à long ou moyen terme se dessine pour les villes ukrainiennes ? Territoire vidés et militarisée ? Une vie "sous les bombes" ? Ces villes fonctionnent elles réellement ?
    Merci encore.

    RépondreSupprimer
  7. Merci M. Goya pour ce rappel nécessaire.

    RépondreSupprimer
  8. Bravo et merci. qui se souvient de la crise des Pershings ne peut que relativiser les déclarations russes.
    Folker

    RépondreSupprimer
  9. Heureusement le pire n’est jamais sûr

    RépondreSupprimer
  10. je n'en suis hélas pas aussi convaincus que vous. la hargne légitime des Ukrainiens obère les capacités russes, et s'il s'enlise trop, ou en cas d'annexion (qui fait peu de doute) du Dombass et que les Ukrainiens veuillent mordicus le récupérer ; acculé, entouré de frapadingues recouverts de breloques à casquette kaki ;poutine est parfaitement capable de dire "si je n'ai pas l'Ukraine, personne ne l'aura. Je respecte vraiment vos analyses, mais les mêmes experts disant que c'est impossible disaient qu'il n'attaquerait pas... ça me semble pourtant assez évident et prédictif qu'il peut parfaitement déclencher une frapper "limitée", ou comme en ce moment, bombarder une centrale atomique et la "laisser faire le boulot" en accusant au passage les Ukrainiens. Du poutine pur jus. donc j’espère avoir tort mais moi, après 23 ans à observer ce tordu que je hais ; qui à veillé à s'entourer des mêmes paranos fêlés et sans scrupules; l’hypothèse nucléaire n'est absolument pas à exclure. L'Ukraine ne faisant pas partie de l'OTAN il ne risque pas de riposte et il est en fin de règne, il a tellement lobotomisé son peuple qu'il réussi à leurs faire avaler n'importe quoi (y compris que l'agressé c'est la russie les autres les mheuchants). Bref il n'a plus rien à perdre, et il veut "laisser une trace" (fût-elle de fond de slip) dans l'Histoire des "grands conquérants". A suivre.. .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous êtes le HIMARS de l'insulte !

      Supprimer
    2. Vous êtes le HIMARS de l'insulte ?

      Supprimer
    3. Vous êtes le HIMARS de l'insulte. (roquette n°3, à suivre)

      Supprimer
    4. l'âne qui vielle6 août 2022 à 11:32

      Il faut toujours se souvenir que Poutine est un des principaux profiteurs directs de la corruption du système Russe. Ce n'est pas un chevalier blanc et pur porté par un idéal, aussi tordu que soit cet idéal. Il tape joyeusement dans la caisse.
      A partir de là, je le vois mal "attaquer son coffre".
      L'opération spéciale est un moyen de flatter le nationalisme de son peuple, nationalisme entretenu par la propagande, de verrouiller complètement les médias, de faire courir une peur salutaire parmi les opposants de tous niveaux (un petit voyage vers Kherson et ses plages) etc..
      A partir du moment où on laisse tomber l'image de Poutine joueur d'échec qui réfléchit à la grande Russie et qu'on voit Poutine capo dei capi tout devient plus rassurant et tout aussi explicable.

      Supprimer
    5. Poutine n’est pas seul à décider. Il n’y aura pas d’arme nucléaire ployée car il y aurait riposte aussi sec. Ce n’est pas parce que l’Ukraine n’est pas même re de l’OTAN que cela change quelquechose. La riposte serait obligatoire car sans riposte cela validerait l’utilisation de la bombinette. Ce qui est inacceptable tant pour les Européens que les Américains. Donc les militaires russes n’exécuteront pas l’ordre, même s’il est donné.
      L’intérêt de l’annexion pour Poutine, c’est aussi de légitimer le passage à un état de guerre. Mais avec les risques que cela comporte en interne. Je vois surtout cela comme un coup de bluff en partant sur l’exemple de la Crimée. Les russes caressent l’idée que le soutien occidental s’arrêtera en cas d’annexion. Ce qui a été démenti en termes diplomatiques. Mais comme les paroles n’ont pas toujours été suivies d’effet dans le passé, les russes tentent leur chance. Au risque de renforcer le soutien international à l’Ukraine. Car des pays comme le Kazakhstan peuvent très mal le prendre.

      Supprimer
  11. Si une attaque ukrainienne se révélait capable de menacer la Crimée, les Russes emploieraient tous moyens pour la stopper. Nucléaire tactique compris. Et à bon droit. Les USA ont certainement été avertis à ce sujet. Mais l'armée ukrainienne, même épaulée sur le terrain par divers "contractors" et forces spéciales occidentales, n'en a plus la capacité. Les Russes bombardent industriellement en continu depuis des mois. Pas sans résultats. En face, on bricole et on encaisser. Sans le sous nombre des Russes, l'affaire serait déjà pliée. Mais Zelensky communiquera jusqu'au bout, lapin mécanique de ses parrains US.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu n'en sais absolument rien, sortir des trucs de son chapeau en faisant passer ça pour des vérités absolues n'est pas sérieux. Si demain l'Ukraine a repris le donbass et projette de reprendre la crimée cela voudras dire que l'armée Russe est sur les rotules, et donc que Poutine aura beaucoup de mal à cacher la situation à son peuple. Et on verras bien à ce moment là quelle seras la réaction des uns et des autres.

      Supprimer
    2. l'âne qui vielle6 août 2022 à 11:41

      3ème scientifique de haut niveau Russe qui travaille dans le domaine de l'hypersonique et qui est arrêté pour haute trahison.
      https://edition.cnn.com/2022/08/05/europe/russian-hypersonic-missile-scientist-arrest-treason-hnk-intl/index.html
      Ca rappelle furieusement les purges Staliniennes où toute personne qui créait un peu de jalousie (donc qui avait un peu de valeur) partait vers les hachoirs de la Kolima en tant que traitre.
      Je n'ose pas imaginer le marigot de renseignements plus ou moins pourris et de jalousie/lâcheté de collègues qui a aspiré cet homme.
      Ce goût pour la purge est un des aspects rassurants quand on craint la Russie. La purge et la kleptocratie bloquent naturellement les grands dessins.

      Supprimer
    3. Je vous cite :"L’étiquette atomique a pour effet Midas de transformer celui qui l’utilise en premier en paria et personne ne veut subir cette opprobre internationale, d’autant plus que l’on peut obtenir les mêmes effets sur le terrain avec des armes conventionnelles modernes qu’avec des munitions atomiques de faible puissance."

      Voila qui ne cadre guère avec l'exemple d'Hiroshima et Nagasaki.

      Je n'ai pas l'impression que les americains soient devenus des parias.

      Vous me direz, pour ce qui est des bombardement classiques ou nucléaires de populations civiles les américains sont des champions.

      Supprimer
    4. (Merci M. Goya pour cet intéressant article. J'en profite aussi pour vous féliciter d'avoir agréger à votre site en ces temps tourmentés une petite communauté globalement sympathique et bienveillante).

      Pour en revenir au sujet je m'explique d'autant moins que poutine qui s'est fait entendre que la Russie était devenue une puissance régionale ait entrepris d'essayer de donner un avantage à sa dissuasion nucléaire - en développant des missiles qui font 3 fois le tour de la terre, des torpilles tsunami nucléaires - pour un peu il développait même un tunnelier nucléaire ! - donnant à sa dissuasion un caractère d'intimidation plus actif.
      on est voyou ou on ne l'est pas ?

      pourquoi développer des armes qui par leur vitesse raccourcissent le temps de réaction/correction quand on sait que dans l'Histoire on est passé pas loin de la méprise et qu'il s'en est fallu d'un rien ?

      Dès l'instant qu'il a fait le choix de renoncer à développer son économie et son soft power pour développer des armes afin d'acquérir brutalement une autre position je suis étonné qu'il se soit empressé de développer des armes dont on ne peut pas se servir - tout en augmentant leur nocivité leur dangerosité...

      Il y avait un statut quo sur ces armes ? d'autres cherchaient à les développer ? des contre-mesures avaient vu le jour ?

      Pourquoi ne pas avoir mis tous ces moyens dans le développement d'armes conventionnelles ? Est-ce à cause d'un comportement de parasitisme exacerbé qui lui fait faire abstraction du prix des choses et développer tout à la fois jusqu'à même s'offrir en sus un yatch personnel de 660 millions de dollars aux frais de la princesse ?
      Est-ce que cela traduit un caractère désinvolte qui court tous les lièvres et qui va véritablement au bout de rien ? quelqu'un qui a du mal avec les frontières ?

      Supprimer
    5. @kiceca
      essayez un peu l'honnêteté intellectuelle et comparez ce qui est comparable...
      entre maintenant avec toute la connaissance de tous les effets secondaires radiations et le 1ère fois qu'on l'utilise sans cette connaissance etc...
      essayez de respecter votre intelligence et prenez le parti de nous grandir tous au lieu de jouir de nous emmerder en pensant que vous êtes au dessus du lot. corrigez ce problème de perception ! j'ai l'impression que vous êtes complaisant avec vous-même...
      les américains sont peut-être mauvais mais vous qu'est-ce qui vous protège vous-même d'être un salaud ?

      Supprimer
    6. Au moment d'Hiroshima et nagazaki, peu de gens étaient au fait de l'arme nucléaire. Même en Corée, McArthur s'est vu refuser son emploi.

      Supprimer
    7. "Voila qui ne cadre guère avec l'exemple d'Hiroshima et Nagasaki."

      J'étais en train de me demander quel couillon pouvait dire ça quand on compare les connaissances sur l'atome entre 1944 et 2022, et puis j'ai vu le pseudo qui l'a écrit, bref... quel couillon !

      Alors oui, c'est de l'insulte, mais de l'insulte argumenté.

      Supprimer
    8. par pitié Anonyme du 6 août 2022 à 12:24, et a ceux qui suivront, quand vous voyez un post de kiceca, ne le lisez pas et passez au suivant, ou à minima, n'y répondez pas. Faites donc l'effort de comprendre que c'est vous qui passez pour des couillons quand vous vous acharnez à répondre à des messages que l'auteur sait faux et qui n'ont d'autres buts que de vous énerver, et c'est les gens normaux que vous faites chier en le nourrissant, puisque tant que vous le nourrissez, IL RESTE LA !!!

      Supprimer
    9. Réagir aux provocs de kiceca ne sert à rien, sauf à le faire jouir. Êtes-vous sûrs de vouloir y participer ?

      Supprimer
    10. ce qui est contre-productif surtout c'est de se mettre à quinze pour exprimer la même idée ou une désapprobation... ça fait et lynchage et moutons

      Supprimer
    11. Ma foi, vous ne faites que répéter la propagande russe sans beaucoup d'imagination ...
      Citation :
      "les Russes emploieraient tous moyens pour la stopper. Nucléaire tactique compris. Et à bon droit. Les USA ont certainement été avertis à ce sujet."
      La ligne rouge fonctionne des deux côtés. pas de fourniture d'armement par les Occidentaux qui puisse toucher la Russie dans les profondeurs, pas d'usage d'autre chose que les armes conventionnelles de la part des Russes. Jeu à somme nulle.

      Citation :
      Mais l'armée ukrainienne, même épaulée sur le terrain par divers "contractors" et forces spéciales occidentales, n'en a plus la capacité. Les Russes bombardent industriellement en continu depuis des mois. Pas sans résultats.

      S'il y a des probablement des conseillers à l'arrière, il n'y a ni conseillers ni contractors près du front. Sinon prouvez-le par autre que des affirmations sans preuve.
      Si on lit bien les blogueurs russe comme Igor Girkin, la situation des troupes russes n'est pas brillante et ça se traduit sur le terrain depuis de mois malgré la supériorité passée de l'artillerie russe qui ne brille pas par sa précision mais par sa masse.
      L'évolution dans ce domaine serait plutôt à l'avantage des Ukrainiens car les Occidentaux en ont encore sous le pied à fournir aux Ukrainiens.
      Si vous avez encore une once d'esprit critique je vous invite à comparer la situation du mois de mars et celle d'aujourd'hui.
      Elle a évolué en faveurs des Ukrainiens en % de terrain occupé et en armement.
      Quand l'armée russe en est a essayer de recruter des taulards, payer des fortunes pour "recruter" des débutants et fournir des armes de seconde zone comme les fusils Mosin-Nagant non automatiques à 5 coups, c'est qu'elle n'est pas au mieux de sa forme.
      En réalité, plus la Russie menace de l'arme nucléaire, plus c'est un signe de sa possible déroute sur le terrain.

      Citation :
      Sans le sous nombre des Russes, l'affaire serait déjà pliée.

      Comment un pays de 150 millions d'habitant peut -il être en "sous-nombre".
      La réalité c'est que cette opération spéciale ne se passe pas comme prévu et Poutine est dans l'incapacité de déclarer la mobilisation générale, sauf à risque sa tête devant le mécontentement des Russes.

      En clair, pas un de vos arguments ne tient la route.
      Comme nous ne sommes pas dans les commentaires de LCI où le commentaires ne dépassent pas trois mots, il va falloir vous habituer à argumenter un peu plus si vous en êtes capable ...

      Supprimer
    12. Un affligement généralisé, c'est pas forcément "lynchage et moutons" :- /

      Supprimer
    13. Igor Girkine se félicite justement de la précision accrue de l'artillerie russe. Sinon, sur les affirmations sans preuve et la reprise d'un narratif, que faites vous d'autre, dans vos intermittences ? Vous prêtez aimablement vos qualités aux autres et nous servez direct le narratif US/OTAN.

      Supprimer
  12. l'âne qui vielle6 août 2022 à 12:16

    Le nucléaire Russe apparait peut être comme le cache misère de la réalité de son armée et est, à ce titre, brandi largement.
    Quand on considère les moyens conventionnels déployés en Ukraine et les échos que nous pouvons avoir par ailleurs sur l'état des développements de matériels modernes, c'est quand même assez croquignolet:
    Le char Armatan ne marche pas.
    Le robot tueur Uran-9 n'a pas fait ses preuves en Syrie (pour le dire gentiment)
    Il n'y a pas d'équivalent Awacs.
    Il n'y a pas d'industrie électronique capable de fabriquer une avionique, un guidage ou une opto-électronique aux standards modernes. Tout est fabriqué en Occident.
    Les chantiers naval ne produisent plus de bâtiments de surface imposants (les derniers croiseurs ont été fabriqués par l'URSS, achat avorté de MISTRAL, odyssée du porte avion Russe à quai depuis des années et pour des années).
    Ils doivent acheter des drones aux Iraniens. Le symbole est en soi terrible quand on s'affirme deuxième armée du monde.
    Les télécommunications Russes sur le champ de bataille Ukrainien paraissent pour le moins fragiles.

    Il reste donc les sous marins, les torpilles monstrueuses (qui sont encore en phase de développement) et les missiles hypersoniques, hyper manœuvrables. Ils ne présentent de l'intérêt que nucléarisés.
    Ca permet de distribuer de la peur, de montrer la capacité technologique du pays (sur des niches soigneusement choisies) et surtout de masquer les faiblesses du conventionnel.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Faiblesse ? 6500 obus sur Pisky en 24 h... renseignez vous serieusement.

      Supprimer
    2. Sur un endroit du front, alors qu’il y a des reculs à Izium et à Kherson. Les russes concentrent leurs moyens sur un point faible ukrainien et les ukrainiens font la même chose.
      Folker

      Supprimer
    3. @Anonyme 13:35 : et aux dernières nouvelles Pisky tient toujours. "Faiblesse", je ne sais pas, "inefficacité criante au regard des moyens employés", certainement oui. TL

      Supprimer
  13. Un équivalent soft de l’emploi de l’arme nucléaire ne risque t-il pas d’être le dynamitage des barrages sur le Dniepr ? Une armée russe en recul risque d’être tentée, surtout s’il y a des ukrainiens en dessous.

    ( Ou bien faire exploser une centrale nucléaire… )

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et priverait d’eau la Crimée. Peu probable.

      Supprimer
    2. Soldat Pithivier6 août 2022 à 19:07

      La zone du barrage de Nova Kakhovka semblent effectivement une zone compliquée pour le conflit :

      - D'abord il y a le barrage en lui même que l'armée russe peut faire sauter comme elle a déjà fait sauter un barrage à l'Est de mémoire du côté d'Izium, à vérifier, mais que l'armée ukrainienne peut également faire exploser pour inonder le terrain comme elle a fait autour d'Hostomel.

      - Ensuite, il y a le problème de la centrale nucléaire de Zaporijjia dont les circuits de refroidissement sont alimentés avec l'eau du barrage de Nova Kakhovka.
      La situation de cette centrale nucléaire est plus que problématique, voir remontée de posts ci-dessous, les infos datées de hier indiquent que l'armée russe est retranchée dans les sous-sol et aurait complètement miné la centrale et les alentours.

      ****************************************************************************************************************
      Remontée de posts

      1. Des soldats russes ont immergé du matériel militaire dans les bassins de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporijjia et fait sans doute d'autres conneries car certains sont morts brûlés et d'autres ont été transportés dans un état grave à l'hôpital.
      Ils ont aussi construit un camp retranché et une base logistique dans la centrale.
      Des techniciens ukrainiens ont été tués parce qu'ils essayaient d'empêcher les soldats russes de rentrer dans la zone des bassins de refroidissement. On ne sait pas s'ils ont été remplacé.
      La position de la centrale nucléaire leur permet d'empêcher les troupes ukrainiennes d'avancer sur la route qui passe sur le barrage de Nova Kakhovka. En retour l'artillerie ukrainienne bloque la logistique et les troupes russes qui voudraient emprunter cette même route. A cet endroit la traversée du Dniepr est boquée pour les deux armées.

      Utilisant des réacteurs nucléaires pour se couvrir, les Russes lancent des roquettes sur les Ukrainiens
      https://dnyuz.com/2022/08/01/using-nuclear-reactors-for-cover-russians-lob-rockets-at-ukrainians/

      2. Les liens concernant la centrale nucléaire de Zaporizhzhia- Enerhodar.

      Comme vous pouvez le constater dans le dernier lien, les soldats russes jettent n'importe quoi dans les piscines de refroidissement : des explosifs, des obus non explosés et autres armes.

      https://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-t-z/ukraine-russia-war-and-nuclear-energy.aspx

      https://www.iaea.org/nuclear-safety-and-security-in-ukraine

      30 juin - Les envahisseurs russes forcent les travailleurs du ZNPP à vider les piscines de refroidissement – Energoatom :
      '' les envahisseurs insistent pour vidanger les piscines de refroidissement – soi-disant pour vérifier ses bassins – et arrêter les pompes alimentant en eau les systèmes de sécurité des groupes électrogènes.
      "Si cela se produit, les systèmes de sécurité de la plus grande centrale nucléaire d'Europe seront laissés sans refroidissement, ce qui est une violation grave et peut menacer la sûreté nucléaire. De plus, il n'est pas conseillé d'effectuer de tels travaux pendant la saison chaude en raison de la risque de surchauffe et de défaillance de l'équipement », a averti l'entreprise.
      Cependant, les scientifiques nucléaires ukrainiens s'inquiètent surtout du manque de contrôle sur les actions des occupants, qui, sous couvert de "contrôle", peuvent jeter n'importe quoi dans des bassins en béton : explosifs, obus non explosés et autres armes.''
      https://en.interfax.com.ua/news/economic/842746.html

      18 juillet - 9 soldats russes hospitalisés pour des blessures à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, des victimes ont été signalées :
      https://www.pravda.com.ua/eng/news/2022/07/18/7358831/


      -

      Supprimer
    3. @Soldat Pithivier : "mais que l'armée ukrainienne peut également faire exploser pour inonder le terrain comme elle a fait autour d'Hostomel"

      Et submerger Kherson et sa vallée, en faisant des milliers de morts civils ? Déjà rien n'indique chez les FAU un tel mépris des civils, ensuite ce serait sacrifier la totalité du capital de sympathie qu'ils ont actuellement auprès de l'occident. Plus d'aide militaire, plus d'aide à la reconstruction. Enfin, ce serait se priver pour l'avenir d'un ouvrage essentiel. Ils ne feront pas ça. Et puis, quel intérêt militaire, à part rendre encore plus difficile le franchissement du Dniepr et l'abord des berges ?

      Je suis plus inquiet pour la centrale. S'agissant de neuf pays, je n'imagine pas que ce soient les Ukrainiens qui aient tapé dessus. Mais c'est difficile de comprendre où les Russes veulent en venir. Provoquer une attaque des FAU pour libérer la centrale et les attirer sur un axe donné ? Provoquer une catastrophe et en accuser l'Ukraine ? Provoquer une fuite pour justifier un retrait en catastrophe des forces russes sans perdre la face ?

      Ils ne peuvent tout de même pas être bourrés au point de taper la centrale par erreur ?

      TL

      Supprimer
    4. Correction : "s'agissant de *leur pays"

      Supprimer
    5. Soldat Pithivier7 août 2022 à 10:20

      Je vais vous paraitre cynique mais si j'étais à la place des ukrainiens je regarderais en aval du barrage la densité de la population ukrainienne versus la densité de soldats russes et l'intérêt militaire de l'opération.
      A Hostomel c'est ce qu'a fait l'armée ukrainienne, et, la population a été prévenue avant des mesures à prendre pour se protéger des effet de l'inondation. L'armée russe ne pouvait plus avancer dans l'eau et les troupes russes présentes dans l'aéroport ont été facilement réduites puisque isolées et sans ravitaillement.
      Après Kherson n'est pas Hostomel, donc au final cette hypothèse n'est qu'une hypothèse.




      Supprimer
    6. @Soldat Pithivier : Oui, parce qu'à Kherson, les civils ne partent pas comme ils veulent. C'est dommage qu'Amnesty n'ait pas été enquêter par là-bas, d'ailleurs.

      Quant à l'intérêt militaire de l'opération, je ne suis pas spécialiste, mais à part noyer les dépôts russes sur les berges, je ne vois pas. Le gros du dispositif russe est dispersé dans la campagne, parfois à des dizaines de km.

      Et puis, encore une fois, l'Ukraine a besoin du soutien occidentale, et à supposer qu'ils pourraient envisager de péter un barrage et noyer une de leur ville pour une action qui n'aurait même pas un intérêt stratégique majeure, la simple pensée des répercussions sur le soutien, les livraisons d'armes, etc., les en dissuaderait.

      Non, vraiment, pas bonne idée.
      TL

      Supprimer
  14. Que du bon sens dans cet article ! 👍

    RépondreSupprimer
  15. Serhiy Gnezdilov



    Qu’y a-t-il à perdre, que peut-on encore me prendre au sixième jour de mon enfer personnel, à Pisky, à un kilomètre de la première rue de Donetsk, en Ukraine ? Les corps de ceux qui m’étaient plus chers que ma famille gisent sous la chaleur des tranchées, brisés par un calibre 152. Comme je l’ai écrit précédemment, 6 500 obus par satané village en moins d’une journée.



    Cela fait déjà six jours, et je n’arrive pas à imaginer comment même un petit nombre de nos fantassins a pu survivre à ce barrage de tirs ennemis. Non, je ne me plains pas. Deux mortiers, un de 82 et un de 120, travaillent de notre côté. Parfois, ils se réveillent et « éternuent » deux barils d’artillerie en direction de Donetsk.



    Nous répondons à peine. Il n’y a pas de tir de contre-batterie, dès le départ, l’ennemi tire des obus d’artillerie dans nos tranchées sans aucun problème, démantèle des positions très fortes et bétonnées en quelques dizaines de minutes, repoussant notre ligne de défense sans pause ni repos minimal.



    Avant-hier, la ligne s’est rompue, et une rivière de 200 ou 300 [tués/blessés] a été déversée. Je ne publierai pas de statistiques, c’est interdit dans notre pays, mais vous n’avez aucune idée du nombre et du pourcentage de pertes. C’est un sacré hachoir à viande, où le bataillon ne fait que retenir l’assaut avec ses corps.



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "C’est un sacré hachoir à viande, où le bataillon ne fait que retenir l’assaut avec ses corps."

      Pour mémoire, c'est Poutine qui a pressé sur le bouton pour mettre en marche le hachoir et les USA qui ont poussé les Ukrainiens dedans. Au motif que des Russes aussi seraient hachés. Plus d'autres motifs, à caractère commercial.

      Supprimer
    2. on trouve les écrits que vous reportez sur reseauinternational.net - site complottiste.
      https://www.conspiracywatch.info/reseau-international
      votre démarche trompeuse est irrespectueuse. cela ne vous honore pas.

      Supprimer
    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    4. Toujours amusant de venir sur un blog univoquement pro US/OTAN et d'observer les réacs, pardon les réactions. Le grave : le caractère automatique. De vrais commissaires politiques qui répercutent les consignes à eux transmises. Ils sont les bleus contre les rouges sans se demander où est l'intérêt supérieur de la France. Des adjudants de la pensée.

      Supprimer
    5. @ Anonyme 17:59
      Heureusement, toi, tu le connais bien "l'intérêt supérieur de la France" : du même ordre que celui qui avait cours sous Vichy.

      Supprimer
    6. L'intérêt supérieur de la France c'est de Gaulle, dire non à l'asservissement.
      Quelque temps après d'autres ont embrassé la grande croisade vers l'Est, mais ils avaient une conception plus européenne des intérêts de la France. Veillons à ne pas tout falsifier, à l'image des Russes que nous dénonçons si bien.

      Supprimer
    7. Le Machin de 13h24 c'est une provoc !
      Bien écrite d'ailleurs. Le message ? L'Ukraine sacrifie ses soldats..
      Une provoc finale : l'auteur du journal de tranchée peut craindre pour sa vie, parce que ce sont les Ukrainiens eux mêmes qui vont le tuer pour avoir avoué la détresse des soldats.
      Salut l'artiste.

      Supprimer
    8. "L'intérêt supérieur de la France c'est de Gaulle, dire non à l'asservissement"... au communisme comme à l'empire étasunien.
      La France actuelle a choisi l'asservissement aux USA/OTAN/UE juste parce que ses "élites" y trouvent leur compte, l'équipe mixte du défaitisme et de la trahison. La Russie suit la voie de sa souveraineté. Elle fait, elle, du gaullisme. Merci à Poutine pour cet exemple de dignité.

      Supprimer
  16. Serhiy Gnezdilov est un correspondant de guerre ukrainien, j’espère pour sa peau qu'il écrit sous un pseudo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui vous prouve que c'est lui qui l'a écrit ?

      Supprimer
    2. qui me prouve que c'est toi qui écrit ? ou un robot dans un sous sol de Langley ?

      Supprimer
  17. Hiroshima et Nagasaki ont été des démonstrations servant à une prise de conscience internationale de l'arme nucléaire, y compris aux américains eux-mêmes.
    C'était une arme nouvelle qui allait "révolutionner" le monde de la guerre, il y avait à cette époque une course avec plusieurs pays, dont les allemands (...), il fallait démontrer, si les allemands ou n'importe qui d'autres dans la seconde guerre mondiale l'avait obtenu avant les américains, on aurait assisté à la même chose, mais sur Berlin, Moscou, Londres.
    Donc on accuse souvent les américains, mais c'était presque normal, cette prise de conscience que rien ne sera plus jamais comme avant, un marqueur également très puissant qui donna aux américains une supériorité très nette au sortir de la guerre, au point d'imposer de nombreuses choses.

    Depuis tout le monde sait que l'usage de l'arme nucléaire est presque impossible et ça entraîne ces blocages militaires qui dans un autre temps n'auraient jamais duré en l'état (guerre froide).

    La Russie ne lancera pas une attaque nucléaire en Ukraine en pensant que ça va dissuader l'occident de la soutenir ou dissuader l'Ukraine de continuer à faire la guerre. Peu importe les frustrations qui pourraient suivre une possible défaite (imaginons par exemple la perte de la Crimée), la Russie ne va pas se suicider pour autant.

    C'est con, mais je pense que la guerre en Ukraine est réellement l'aboutissement d'une idéologie suprémaciste russe portée par Poutine et par un entourage parfois plus extrémiste que lui même. Des années qu'on leur vend une Russie toute puissante qui ne peut pas perdre et qui est la base d'un nouvel ordre mondial face à un occident décadent. La Russie va devoir subir une défaite de cette idéologie en "consommant" et en dégoûtant les gens partageant cette idéologie, qu'ils se remettent en question.

    “Si ton ennemi te semble colérique, cherche à l'irriter encore davantage.” Sun Tzu
    Car la colère est le signe que ça va mal, quand les russes gesticulent et menacent c'est qu'il y a un problème et non qu'ils sont en confiant et assuré de ce qu'ils font.
    Il n'y a pas besoin de défaire son ennemi, il suffit de lui enlever toutes velléités guerrières et l'objectif qui se joue en Ukraine pour l'occident, c'est bien de neutraliser la Russie pour plusieurs années en lui retirant sa volonté (et ses capacités) de perpétuer sa politique militariste.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis assez d'accord, en équilibrant un peu les équations des uns et des autres sur l'idée de velléités de guerre. L'Occident n'a rien fait pour la nouvelle Russie après 1991 et a même favorisé la rupture dans le cas de l'Amérique. Dans quelques années ce sera la Chine, ce que je veux dire c'est que l'ennemi est fabriqué avant, par la politique, et que la guerre n'est que la manifestation le plus visible de cette politique. "Les Chinois" sont déjà des ennemis dans les mentalités.
      Pour moi, sans bien sûr me satisfaire de la situation de part et d'autre de l'Ukraine, il est clair que "nous" avons nourri Poutine et les pires Siloviki autour de lui dont vous parliez, et ce sont les pauvres gens qui paient les pots cassés des deux côtés du Dniepr.. Avec du recul je comprend que beaucoup ne veuillent pas quitter le confort intellectuel procuré par la vision manichéenne bien/mal, la réalité ne fait pas toujours du bien au mental. D'où la fabrique de l'ennemi et de ses velléités.

      Supprimer
    2. @JB Rég : "L'Occident n'a rien fait pour la nouvelle Russie après 1991"

      À part :
      - des milliards d'euros d'aides et d'investissements dans les années 1990-2000
      - avoir permis à la Russie de récupérer l'armement nucléaire resté en Ukraine (mémorandum de Budapest de 1994)
      - avoir acheté une grande partie des hydrocarbures russe depuis des décennies, en étant des clients fiables et en or
      - avoir fermé les yeux sur l'annexion de la Crimée, des républiques séparatistes en Ukraine, etc.

      Personne n'aime les chouineurs, et les Russes en sont des beaux. La réalité c'est que l'Occident a énormément aidé la Russie. Si les Russes ont laissé les oligarques s'approprier leurs richesses, s'ils ont laissé Poutine prendre les rênes du pouvoir, s'ils se laissent bercer par des fantasmes impériaux, c'est leurs problèmes, pas le nôtre. Si l'Occident a fini par réagir, c'est que la situation devient impossible. La Russie en est responsable, l'Occident à chaque étape lui a proposé des conditions favorables.

      Si la Russie se complaît dans la plainte perpétuelle, la corruption et l'abus généralisé de vodka, grand bien lui fasse. Mais qu'elle se suicide toute seule, et arrête de nous chier dans les bottes.
      TL

      Supprimer
    3. Vous souhaitez que Russes remercient les Occidentaux de les avoir pillés ? Comique, cela. Les oligarques ont été mis au pas et il peut leur arriver de mourir s'ils résistent.

      Supprimer
  18. N'oublions pas qu'il a fallu deux bombes pour que le Japon capitule. Il l'a fait parce qu'il ne savait pas que les États Unis ne disposaient pas d'une troisième bombe dans l'immédiat. Si le Japon l'avait su, la guerre se serait prolongée d'au moins quelques mois. Dans le cas de l'Ukraine, ce scénario peut être transposable. Une seule bombe ne suffira pas à arrêter le conflit ukrainien , les combats continueront jusqu'à l'emploi du feu nucléaire à grande échelle. Une option que ne peut pas prendre la Russie sauf à encourir une réplique du même type.
    Michel Goya a parfaitement raison de relativiser cette menace quotidiennement mise en scène.

    RépondreSupprimer
  19. Merci pour cette synthese Monsieur Goya, c est mon opinion sur le sujet à la virgule pres.

    RépondreSupprimer
  20. La boum ? Dans toute guerre, les ennemis se parlent officieusement, en terrain neutre. Donc les USA et la Russie doivent discuter. Et quel sujet est inévitable ? La boum justement. Poutine a dû fixer ses lignes rouges, celles à partir desquelles le seuil d'engagement nucléaire serait atteint. Douteux qu'on lui ait ri au nez, ou au nez de ses représentants, comme précédemment. Présenter l'attaque de l'Ukraine comme une "opération spéciale" et non comme une guerre sert à éloigner sa transformation en guerre nucléaire. Bonne précaution.
    Sauf si de vrais barges tiennent les commandes aux States. "l'Europe, c'est loin, on s'en fout, et y mettre quelques Hiroshimas, encore mieux qu'y allumer un Afghanistan. "
    Le fou n'est pas celui qu'on croit dans l'affaire ukrainienne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pourquoi seul Poutine aurait le droit de fixer des lignes rouges? Les US et toutes les nations nucléaires ont du en fixer aussi des lignes à ne pas franchir de la part de la Russie. Donc on en revient à de la dissuasion, chacun peut parler et brandir le torchon rouge mais personne se risque à mettre le feu aux poudres. Donc pas boum.

      Supprimer
    2. Rien, absolument rien, ne permet de soupçonner les USA de vouloir, ou meme accepter, le risque d'une guerre nucleaire.

      Quant aux contacts informels, a part quelques négociations pour l'echange de prisonniers, ou la liberation de cereales, nous n'en avons aucune trace. Au contraire, les contacts entre chefs d'etats sont totalement rompus. Alors, dire que Poutine a fixer ses limites lors de ces hypothétiques contacts est de la spéculation pure et simple.

      Quant à "l'opération speciale" appelée ainsi pour éviter une guerre nucléaire, c'est carrément n'importe quoi. Ce nom été donné à un moment où la Russie pensait prendre l'Ukraine en quelques jours, les USA ayant clairement dit qu'ils n'interviendraient pas.

      Bref, tout ça, c'est du baratin.

      Supprimer
    3. Le seul barge américain a perdu les dernières élections américaines ....

      Supprimer
    4. Le chef Chaudard propage le seul baratin autorisé. Il ne sait pas si c'est vrai, il obéit.
      - Le général : Alors Chaudard, toujours obscène ?
      - Chaudard : Toujours gaulliste, mon général !
      - Le général : Ah, non ! Aux arrêts. Rompez !

      Supprimer
    5. Le barge qui a gagné les élections étasuniènnes est plus dangereux que le précédent. Celui -ci n'était pas convaincu que la terre est ronde, celui-la prend le risque de l'aplatir pour vendre des F35 et du GNL.

      Supprimer
    6. @Anonyme 18:15
      Message incompréhensible.
      Probablement un bot.

      Supprimer
    7. Chauffard, vous avez ORDRE de comprendre !

      Supprimer
  21. Ouvrez les yeux, pseudos stratèges, l Ukraine à déjà perdu la guerre ! Et par conséquent le rêve de l Occident de se partager la Russie s effondré. On assisté en direct avec ce conflit à la chute de l Occident !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ouvre les yeux, et je vois... un troll russe!

      Supprimer
    2. l'âne qui vielle6 août 2022 à 17:04

      "Le rêve de se partager la Russie".
      Au risque de décevoir, on s'en fout de la Russie tant qu'elle n'emmerde personne. Au mieux elle peut être un partenaire commercial, au pire elle est ce qu'elle montre aujourd'hui. Votre paranoïa n'est pas une excuse.
      Je sais que les paranoïaques peuvent avoir de vrais ennemis mais qui aurait envi de se coltiner le fardeau de la Russie qui transforme tout l'or qu'elle touche en plomb depuis des siècles.
      "La chute de l'Occident" est prévue en direct par Moscou depuis Staline. C'est encore moins crédible aujourd'hui qu'hier car la Russie n'est plus qu'un nain économique. Le plus grand des nains si ça peut faire plaisir à la fierté qu'il ne faut pas insulter, aux lignes rouges dont tout le monde se fout éperdument etc..
      "pseudo stratège" non, je ne suis pas officier supérieur Russe parti à la conquête de Kiev et qui aurait survécu à la retraite et à la purge qui a suivi.

      Supprimer
    3. Vite vite, va te réfugier en Russie. Une LADA flambant neuve t'attend. Dépêche toi, j'ai entendu dire que c'étaient les dernières fabriquées ...

      Supprimer
    4. Apparemment il n'y a pas d'apostrophe sur les claviers russes

      Supprimer
    5. Outre les réponses ci-dessus, signalons qu'il suffit de regarder une carte pour constater que si partage il y a un jour du territoire russe, ce sera plus probablement entre la Chine et les états d'Asie centrale, qu'avec l'Occident...

      Supprimer
    6. La chute de l'Occident a déjà eu lieu 2 fois, dixit Al-Qaïda puis Daech... 😂 Alors OK pour une 3e fois, si ça peut vous faire zizir... 😂

      Supprimer
    7. Soldat Pithivier6 août 2022 à 18:29

      ''l Ukraine à déjà perdu la guerre !''

      Non seulement l'Ukraine n'a pas perdu la guerre mais elle vient de prendre le leadership des opérations en obligeant l'armée russe à rediriger soldats et matériels vers Kherson et la Crimée.
      Les russes vont donc être obligés de s'aligner sur un front de 350 km de long loin de leurs bases ce qui compte tenu de leurs faiblesses en logistique ne laisse pas présager des lendemains qui chantent pour l'armée russe.
      L'utilisation du chemin de fer par l'armée russe est fortement compromise parce que soit l'armée ukrainienne soit les partisans font régulièrement sauter les nœuds ferroviaires ( voir posts sur ce site).
      Les hélicoptères ne permettront pas non plus le ravitaillement car ils constituent des cibles trop évidentes.
      Les ponts sur le Dniepr sont coupés. et ce n'est pas le système de ferries mis en place par les russes qui remplacera les ponts. cette histoire de ferries permet juste le passage de véhicules légers, deux roues et piétons. C'est juste une énième opération de com. russe.
      Le seul pont utilisable serait celui de Nova Kakhovka mais manque de bol il est à portée de tir des ukrainiens et aussi des troupes russes retranchée dans la centrale nucléaire de Zaporijjia donc inutilisable pour les deux armées.
      L'armée russe est donc coincée dans la zone sans logistique, il est possible que dans un premier temps elle remporte quelques succès surtout que les troupes tchéchènes chargées de pousser vers l'avant les troupes russes sont arrivées à Kherson. Alors que la Rosgvardia a quitté les lieux il y a 15 jours déjà ce qui met la puce à l'oreilles sur les chances de succès des russes.
      Donc si l'armée russe va résister dans un premier temps, elle va très vite se retrouver sans possibilité de réapprovisionnement coincée contre le Dniepr et/ou refoulée vers la Crimée surtout si l'armée ukrainienne continue de pousser vers l'est comme elle le fait actuellement mais vient également du nord pour pousser vers le sud. Et ce sera un game over pour la Russie.


      Supprimer
    8. Soldat Pithivier6 août 2022 à 18:45

      ''le rêve de l Occident de se partager la Russie s effondré''

      Bof, vous pouvez vous la garder votre Russie effondrée, il n'y a rien d'intéressant là-bas.
      Au XIX ème il y a bien eu des musiciens ou des écrivains mais depuis plus rien d'intéressant pour l'Occident.
      Par contre peut être que la Chine et la Mongolie vont profiter de l'effondrement de la Russie pour récupérer les terres perdues justement au XIXème à l'Est de l'Oural.

      Supprimer
    9. l'âne qui vielle6 août 2022 à 17:04
      [...] Au mieux elle peut être un partenaire commercial [...]

      Même pas ! les allemands, Angela Merkel en tête, ont essayé de faire du commerce avec la Russie, et, on voit ce que cela a donné : délire de toute puissance et invasion d'un état voisin.
      Alors si la Russie, qui n'est qu'un vulgaire état colonial, s'effondre qu'elle se démerde toute seule!
      Nous, on a l'Ukraine a reconstruire et a intégrer à l'Europe.

      Supprimer
    10. "Chef Chaudard6 août 2022 à 16:10
      J'ouvre les yeux, et je vois... un troll russe!"
      Chef Chaudard ne voit que ce qu'il a l'ORDRE de voir.

      - Le général : Chaudard mettez au moins un slip dans votre état. Vous êtes indécent ! Vous portez atteinte à la dignité de nos armées !

      Supprimer
    11. Soldat Pithivier7 août 2022 à 11:57

      Ode Chef Chaudard en souvenir de la 7ème et de la forêt de Machecoul

      Un clavier, des idées ! c’est lui ! c’est Chef Chaudard
      Debout, le bras levé, tel le chevalier Bayard
      Animant le débat d’arguments souverains
      Aux éclats de sa plume s’anime la pensée
      Autour de lui traçant des lignes enflammées
      Les arguments ont ouvert leurs entrailles d’airain.

      Un clavier, des idées ! c’est lui ! c’est Chef Chaudard
      Debout, le bras levé, tel le chevalier Bayard
      Qu’il s’agit avant tout d’atteindre et de percer
      A leur tour, le front haut, l’Ignorance et le Vice
      L’un sur l’autre appuyé, l’attendent dans la lice
      Il y descend donc pour les terrasser.
      Un clavier, des idées ! c’est lui ! c’est Chef Chaudard…

      Librement inspiré du poème ‘’ La guerre’’ de Louise Ackermann

      PS : je m'étais promis de ne plus faire de posts satiriques pour éviter de polluer le blog de monsieur Goya mais pour Chef Chaudard je suis obligé de faire une exception ...

      Supprimer
  22. Moi je vois de beaux soldats russes blonds et virils, bénis par la tres sainte Eglise Orthodoxe de Russie, brandissant le glaive vengeur de Jésus notre seigneur, qui siege en gloire a la droite du Tres Haut à gauche 3eme rue aprés le bar tabac, se faire défoncer le fion depuis 6 mois par un occident multicoloré, rassemblé sous la banniere LGBT+ . Ha la la , quelle disgrâce, se faire tenir en échec par un comédien cocainomane assisté de milice satanico-nazies et fourni en armes par des pédés en bas résilles... Poutine survivra à la défaite, mais survivra t il à la honte? Muhahahahahahahahahahahahahaha

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Excellent !
      :D

      Supprimer
    2. C'est tellement ça ! Et la question qui vient alors à l'esprit est : et si en fait, secrètement, ils aimaient ça, les petits coquins ?

      Supprimer
    3. Le traitement infligé par Azov et alii aux LGBT, vous en avez entendu parler ?

      Supprimer
    4. C'est dans le cœur des hommes que germe la graine de la guerre. Après Verdun on attendrait un peu mieux des citoyens à la pointe du progrès.

      Supprimer
    5. Merci, vous m’avez fait ma journée ! Encore plus divertissant que les posts des demeurés et des trolls russes

      Supprimer
    6. A l anonyme de 18h45, ah, donc j ai mal compris? En fait Poutine, avec le soutien du patriarche Kyrill, s en va combattre le battaillon Azov pour aider la communauté LGBT.Voila qui change tout! Et nous qui pensions qu il était facho, quelle méprise ! Je vais de ce pas envoyer un message a la communauté gay, il faut qu ils invitent poutine et le patriarche a la prochaine gay pride, c est bien le moins qu ils puissent faire.

      Supprimer
    7. Sinon, je retiens la suggestion. Pour le prochain 14 juillet, les soldats défileront en bas résilles, le CEMA sera en Drag Queen : cela fera enrager Poutine. Pas sûr toutefois que le budget des armées le permette. Tant pis. On annulera quelques programmes pour acheter de la lingerie Ils servent à rien vu que les USA nous protègent. On est soutenu comme des putes.

      Supprimer
    8. https://twitter.com/intrepidinfo/status/1547986652525604867/photo/1

      Supprimer
    9. C'est rigolo, parce qu'on a déjà eu un kiceca13, puis un 18, et maintenant un 12. Visiblement quelqu'un ne s'est pas embêté en créant leurs comptes.

      Sinon, ce que je retiens surtout de la photo, c'est que mon petit coeur de contribuable a mal à chaque fois que je suis en présence des goûts de la République en matière de décoration. Je parle du tableau.

      Pour les deux gars, bah... Du moment qu'ils font bien leur boulot...

      TL

      Supprimer
    10. Je suis d'accord avec vous, le décor est bien dans le style pompeux de notre chère et belle République Française.
      Quant aux deux gars : chacun est libre de faire ce qu'il veut du moment que la liberté de chacun est respectée.
      La police des mœurs n'existe que dans les états totalitaires par exemple en Iran avec la police des mœurs qui fait respecter la charia et en Russie avec l'Eglise Orthodoxe Russe de l'ex-FSB Kirill : C'est peut être pour cela que la Russie est en train de s'allier avec l'Iran.

      Supprimer
    11. "C'est rigolo, parce qu'on a déjà eu un kiceca13, puis un 18, et maintenant un 12."
      C'est l'élevage en batterie ça.
      Doivent avoir une étiquette accrochée à l'oreille avec le matricule et les vaccins.

      Supprimer
    12. Et vous oubliez le kiceca31 !
      Non c'est pas de l'élevage en batterie mais du clonage : la Russie a cloné un Kiceca en réponse aux soldats transgéniques ukrainiens. Vous avez pas vu Lilo et Stitch vous !

      Supprimer
  23. L’avantage stratégique des missiles hypersoniques n’est jamais abordé me semble-t-il. Il s’agit pourtant d’un avantage considérable.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, car ils ne prémunissent pas d’une riposte par des missiles « classiques ». Fondamentalement, cela ne change rien à la dissuasion nucléaire. On peut ajouter que ces armes sont aussi en développement aux USA et en France. Un test français est d’ailleurs attendu depuis plusieurs mois.
      Folker

      Supprimer
    2. On peut d'abord se poser la question de la réalité des ces missiles en quantité significative et de leur prix.
      Parce que si la Russie doit dépenser des millions de rouble pour dézinguer les toilettes sur la plage d'ODESSA, elle ne va pas aller loin ...
      Et une chose est sûre, c'est que les sanctions et l'embargo ne permettront pas à la Russie de profiter de la technologie occidentale irremplaçable pour le moment et , à mon avis, pour un bon moment pour la construction de ces missiles.

      Supprimer
    3. Et il y a peu de chances qu’ils puissent en fabriquer massivement maintenant vu l’embargo sur l’électronique qui ne permet même plus de mettre de l’ABS sur leurs voitures.

      Supprimer
    4. Ils sont visiblement parfaits pour cibler les grands navires.
      Ils sont aussi taillés pour décapiter une infrastructure particulière. (Pont, usine désagréable).
      J’y vois plutôt une arme stratégique conventionnel. Toujours bon à avoir dans sa panoplie, certainement pas décisif sauf peut-être pour défendre une cote d’une invasion maritime.
      Risque de provoquer l’obsolescence des autres missiles de croisière en stimulant fortement la recherche de contremesure.

      Supprimer
  24. Cela change quelque chose à la dissuasion nucléaire parce qu'un attaquant qui en dispose peut annihiler le pays attaqué à la première frappe. Contre un pays de la taille de la France, c'est réalisable. Après destruction du SNLE en mer, s'il y en a un, comme préalable.
    L'installation de tels missiles par les USA en Ukraine - programmée - constitue la principale raison de la guerre actuelle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous devriez vraiment réfléchir avant d'écrire autant d'inepties avec si peu de mots.

      Supprimer
    2. Beau ramassis de foutaises que ce post ...

      Avez-vous la certitude que ces missiles russes existent réellement et en quantités suffisante ?
      Vous vous gavez de la propagande russe sans discernement.

      Pour ce qui concerne la France, je vois que vous parlez d'un domaine que vous ne connaissez pas du tout.
      La composante nucléaire française s'appuie sur trois vecteurs , sous-marins (3), forces aériennes stratégiques, forces aéronavale stratégiques.

      Vous pensez que les missiles russes ont la capacité de mettre hors d'état de manière simultanée tous ces vecteurs mobiles ?

      Vous êtes un imbécile ...je ne vois pas d'autre qualificatif.

      Supprimer
    3. Outre les réponses ci-dessus, je voudrais ajouter :

      "L'installation de tels missiles par les USA en Ukraine - programmée - constitue la principale raison de la guerre actuelle."

      Les missiles franchissent déjà des milliers de km, et les USA auraient pu avoir accès à la Pologne ou à la Moldavie, ou même aux pays baltes, ça ne change pas grand chose en terme de distance. Du coup, même si ce projet est vrai, ce dont vous ne savez rien et n'apportez aucune preuve, quel rapport avec l'Ukraine ? Aucun.
      TL

      Supprimer
    4. @Intermittent
      En fait on a bien lancer un programme de missile hypersonique.
      Pour l’instant on apprend à le faire et à voir ce que cette technologie à dans le ventre. Après ce n’est pas sûr qu’on l’intègre sous une forme quelconque dans nos forces armée.

      Supprimer
    5. l'âne qui vielle6 août 2022 à 20:49

      La frontière finlandaise est à 150 km de Saint Petersbourg (soit deux minutes et demi à mach 3).
      Je suis sûr que Poutine a tenté d'envahir l'Ukraine pour pousser la Finlande à rejoindre l'OTAN et mettre St Petersbourg à portée de frappe de beaucoup de choses supersoniques (ou subsoniques d'ailleurs).
      C'est du fair play pour compenser l'avantage de l'hypersonique.

      Supprimer
    6. "La composante nucléaire française s'appuie sur trois vecteurs , sous-marins (3), forces aériennes stratégiques, forces aéronavale stratégiques.
      Vous pensez que les missiles russes ont la capacité de mettre hors d'état de manière simultanée tous ces vecteurs mobiles ?"

      Oui. En prenant des risques limités du fait de l'immensité du territoire russe. Ça ne fait pas beaucoup de cibles, même si les formulations sont emphatiques. Je retiens votre aveu que la Russie est le seul ennemi possible pour vous.
      Sinon, qui insulte s'insulte. Si vous pensez le mériter, vous avez peut-être raison.

      Supprimer
    7. "Ça ne fait pas beaucoup de cibles"

      Ridicule. Il faut être certain d'avoir localisé les SNLE, quelque part sur le globe, de les frapper en quelques minutes d'intervalle, pareil pour tous les rafales de la force stratégique, ceux qui sont en vol et ceux qui sont en alerte au sol, et il faut être certain de couler le CDG à temps, sans que les attaques soient contrées par les protections anti-aeriennes. Et chaque vecteur que vous ratez aura la capacité de raser plusieurs villes russes.

      En même temps, vu que la France fait partie de l'OTAN, il faut s'assurer de faire la même chose avec l'ensemble des vecteurs opérés par les USA, le Royaume-Uni, plus tous ceux basés en Allemagne et ailleurs.

      Et une fois que vous avez détruits tous ces vecteurs, ce qui représente plusieurs centaines de cibles grand minimum juste pour ceux qui se trouvent prêts à être tirés au moment de l'attaque, vous pouvez lancer votre frappe. En priant pour n'en avoir oublié aucun, sachant qu'un seul vecteur qui serait passé entre les mailles suffira à réduire Moscou en cendres fumantes. Et qu'avec une dizaines de vecteurs échappant à la traque, vu la concentration de la population russe dans quelques agglomérations, vous en tuez 70 % en quelques minutes.

      Voilà ce que ça représente, "pas beaucoup de cibles". Ce qu'il faut pas lire, comme conneries.

      TL

      Supprimer
    8. Et d'abord est-on sûr que le missile hypersonique russe fonctionne vraiment ?
      Parce que des trucs de démo tout le monde peut en faire et que le niveau technologique en Russie n'a pas l'air d'être au top sans compter la corruption.
      Alors il y a peut être eu un programme hypersonique qui a servi à financer une hypervilla dans un lieu hyperensoleillé ...

      Supprimer
    9. "Voilà ce que ça représente, "pas beaucoup de cibles". Ce qu'il faut pas lire, comme conneries."
      Entre 6 et 9 cibles. On peut donc même les "surtuer". Après, le pays détruit à 75%, l'ordre de répliquer viendrait-il ? Quant à la réplique venue de l'OTAN, elle n'a rien d'automatique tant que les USA ne sont pas touchés. Cela étant, la Russie n'a pas de motif de nous faire la guerre. C'est juste un kriegspiel. Par contre, l'inféodation à l'OTAN peut actuellement nous entraîner dans une guerre grand format. Une "connerie" mortelle que vous ne voulez pas voir.

      Supprimer
    10. @Anonyme 10:56 : Juste pour savoir, comment faites-vous pour passer de "plusieurs centaines de vecteurs" à "Entre 6 et 9 cibles" ? Ça me fascine.

      "Cela étant, la Russie n'a pas de motif de nous faire la guerre." C'est marrant, c'est exactement le point de vue des ukrainiens. Mais celui-là, bizarrement, vous refusez de le voir.

      Supprimer
    11. @ Anonyme 10:56
      "Entre 6 et 9 cibles."
      Ah oui, là, on a quand même affaire à du très lourd...
      Juste une question : vous venez de quelle planète ?

      Supprimer
  25. Le commentaire de Michel Goya sur les accusations d'Amnesty International :

    1 Lorsqu'on m'a demandé mon avis à chaud sur BFM TV sur l'existence de ce rapport mettant en cause l'armée ukrainienne, j'ai répondu que ma petite expérience m'avait montré que les ennemis de salauds n'étaient pas forcément des saints 👇
    2 Que l'on avait déjà eu l'occasion à plusieurs reprises d'évoquer les quelques cas documentés d'exactions de prisonniers russes exercées par des soldats ukrainiens, et cela avant même d'inviter un mythomane qui prétendait (faussement) avoir tout vu de ces yeux.
    3 On notera au passage qu'en tolérant des troupes irrégulières peu contrôlées dans ses rangs, on augmentait considérablement le risque de connerie.
    Bref, Amnesty est une organisation sérieuse et on pouvait estimer que tout ce qu'elle disait était vraie.
    4 Bien entendu, tout cela faisait la joie du Parti poutinien de France qui trouvait là (sans l'avoir lu) des éléments pour alimenter l'idée de la population otage des "Ukronazis". Mais ce n'est pas parce qu'ils favorisent un camp plutôt que l'autre que les faits cessent d'exister
    4 Puis j'ai eu le temps de lire plus en détail ce rapport. Pour être précis il s'agit d'une enquête menée d'avril à juillet dans les régions de Kharkiv, du Donbass et de Mykolayev et uniquement dans les zones ukrainiennes.
    5 On ne sait pas bien quel était l'objet précis de l'enquête. S'il s'agissait d'examiner le comportement général des troupes vis-à-vis de la population, le PPF risque d'être décu puisqu'aucune exaction (exécution, viol, vol) n'y est évoquée, qui puisse être mise dans la balance.
    6 Non que ce fut impossible, mais Amnesty ne dit rien là dessus. Le sujet était sans doute plus les méthodes de combat employées mais il est plus que probable que si Amnesty avait reçu des témoignages d'exactions, elle ne les auraient pas évacué parce que ce n'était pas le sujet
    7 Ce que dit Amnesty, c'est que l'armée ukrainienne a mis en danger la population civile dans 19 cas en combattant à côté d'elle. Je pensais initialement "au milieu d'elle" en utilisant les gens comme bouclier, ce qui était surprenant face à des gens qui s'en foutent, mais non.
    8 On reproche dans ces quelques cas aux soldats ukrainiens de s'être installés près d'habitations encore occupées par des civils. alors que c'était possible d'aller hors des zones résidentielles ou de ne pas avoir évacué les civils.
    9 Je suis un peu circonspect sur la possibilité de ne pas s'installer hors de zones encore habitées lorsqu'on combat en ville, à moins de déclarer "ville ouverte" mais soit ! On rappellera aussi qu'il reste toujours des habitants dans une ville même après évacuation.

    RépondreSupprimer
  26. suite ...
    10 Le rapport indique aussi l'emploi d'hôpitaux comme bases militaires. En fait, sauf dans le cas peu clair d'un laboratoire médical, il s'est agi de s'y reposer mais jamais de l'utiliser comme base de tir. Mais ce n'est pas bien, soit !

    11 Le rapport fait état aussi de l'emploi d'écoles comme bases, en rappelant néanmoins que ces écoles étaient forcément vides depuis le début de la guerre. Un emploi que le Droit international humanitaire autorise dans ce cas précis, ce que les Russes savent évidemment.
    12 En fait, dans le cas des écoles on se trouve simplement dans le problème éventuel de proximité avec des habitations encore occupées par des civils. Après réflexion, je ne vois donc même pas pourquoi ils en font donc état.
    13 Au bout du comte, le rapport rappelle quand même que cela ne justifie en rien les frappes russes indiscriminées et l'emploi de munitions interdites dans ce cadre là.
    Agnès Callamard, SG de l'organisation, conclut en demandant aux autorités ukrainiennes de faire plus attention
    14 Pour conclure, il y a un peu le sentiment d'une chasse au tigre qui se retrouve avec un chat maigre en cage. Ce qui dit finalement le rapport c'est que la population a été parfois mises en danger inutilement et des hôpitaux ont été utilisés pour dormir à l'abri.
    15 Paradoxalement, il peut servir au contraire à dédouaner l'armée ukrainienne de l'accusation de prise en otage de la population puisque ce n'est jamais évoqué après trois mois d'enquête.

    16 Il serait bien qu'Amnesty face la même enquête dans les zones tenues par les Russes et les séparatistes, y compris sur les possibles frappes ukrainiennes indiscriminées. Manque de chance, les enquêtes libres y sont beaucoup plus difficiles.
    FIN

    Cette argumentation me parait équilibrée et peut à mon avis être reprise (en citant la source) pour couper l'herbe sous le pied des trolls russes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le colonel Goya a fait le tour du problème qu'est ce rapport.
      Lequel m'a mis en rogne.
      Revenons au point de base qui disqualifie ce rapport, en plus de son contenu décortiqué par M. Goya, c'est qu'il n'y a l'équivalent sur l'armée russe.
      Vous imaginez un rapport de ce type sur l'action des maquis du Limousin en 44 qui ne parlerait pas de la présence de Das Reich dans le secteur ?
      HM

      Supprimer
    2. Amnesty international, c'est aussi ça :
      Le Monde du 6/8
      "Dans un passé récent, Amnesty International avait déjà été confronté à une polémique liée à la Russie. En février 2021, l’ONG avait retiré l’opposant Alexeï Navalny de la liste des prisonniers d’opinion, au motif que ce dernier avait fait des déclarations xénophobes au tout début de sa carrière politique, dans les années 2000. Empoisonné au Novitchok par le FSB, les services de sécurité russes, six mois plus tôt, puis sauvé de justesse en Allemagne, il venait alors de rentrer en Russie dans un geste courageux qui l’a mené aussitôt au cachot. Devant le tollé suscité, Amnesty était finalement revenu sur sa décision trois mois plus tard, en reconnaissant avoir pris « une mauvaise décision ».

      La Russie boit du petit lait ...

      J'attends à minima une réaction d'Amnesty sur cette récupération politique par la Russie. S'il n'y en a pas, ce sera le comble ...

      Supprimer
    3. Le rapport d'AI est incomplet. Il manque, entre autres, les points suivants :
      - en abattant les missiles, les avions et les hélicoptères russes, l'armée ukrainienne à mis parfois en danger (les débris) la population civile;
      - en laissant les Russes s'emparer des villes, l'armée ukrainienne à mis parfois en danger la population civile. Exemple: Boutcha.

      Supprimer
    4. A la fin du rapport, publié le 04 août, on lit :

      "Le gouvernement ukrainien doit immédiatement prendre les mesures nécessaires pour placer ses forces loin des zones habitées, et pour évacuer les civils dans les zones où l’armée mène des opérations. Les militaires ne doivent en aucun cas utiliser des hôpitaux pour faire la guerre et ils ne doivent utiliser des écoles ou des immeubles d’habitation civils qu’en dernier ressort, en l’absence de toute autre solution viable 

      Agnès Callamard

      Le 29 juillet 2022, nous avons contacté le ministère de la Défense ukrainien en lui indiquant les conclusions de nos recherches. Au moment de la publication, nous n’avons reçu aucune réponse. "

      ce qui m'inspire ces 2 remarques :

      - je me demande si, dans les conditions de guerre, la période 29/07-04/08 était un délai suffisant, le Ministère ayant d'autres chats à fouetter...

      - extraits du live dans le Monde : "30/07 : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi soir la population à évacuer la région de Donetsk dans l’est du pays, dont les villes sont la cible de bombardements meurtriers, pour échapper à la « terreur russe ». (...) La vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk avait précédemment annoncé l’évacuation obligatoire pour toute la population de la région de Donetsk".
      Le rapport AI ne le mentionne pas. A la place, on lit : "Le gouvernement ukrainien doit immédiatement prendre les mesures nécessaires pour (...) évacuer les civils dans les zones où l’armée mène des opérations."

      Supprimer
  27. l'âne qui vielle6 août 2022 à 19:26

    Des universitaires de Yale ont travaillé sur l'effet des sanctions sur l'économie Russe à fin juillet.
    C'est bien sûr un avis très partial puisqu'Américain et venant d'une université nécessairement libérale. Les lecteurs de la France Insoumise peuvent donc dès à présent passer au post suivant pour ne pas s'énerver inutilement.
    On peut le télécharger sur ce lien
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=4167193
    Le titre est sans appel: "le retrait des entreprises étrangères et les sanctions paralysent l'économie Russe"
    C'est bien sûr en Anglais, ça doit faire 128 pages car c'est très sourcé. Le diaporama en fin de document est une synthèse utile.
    Résumer ce document est une gageure. J'ai retenu les points suivants (cela n'épargne pas une lecture).
    1/ La Russie fait disparaitre progressivement les statistiques qu'elle avait l'habitude de produire et a mis sous contrôle politique renforcé l'institut de statistiques Russe. La recherche s'établit souvent sur les statistiques produites par les "partenaires".
    2/ La Russie tire 60% de ses revenus export du pétrole, du gaz et du charbon mais ne représente que 10% du marché sur chacune de ces sources d'énergie. Elle est donc en position de faiblesse objective car remplaçable.(la démonstration a lieu à vitesse accélérée).
    3/ L'Europe représentait 83% des ventes de gaz de la Russie mais la Russie ne comptait "que" pour 40% de la fourniture Européenne. Comme le pivot vers l'Est de la vente de gaz est une opération de très long terme, la Russie est dans la position de faiblesse. Les US ont fourni plus de gaz à l'Europe que la Russie en juin.
    4/ Chute de 50% des flux import y compris en provenance de la Chine (source stats Chinoises). Ce dernier point s'explique par le fait que la Russie ne pèse pas grand chose en importation pour la Chine (11ème client, 5% en valeur de ce que la Chine vend à tous les pays qui ont voté les sanctions) et que personne ne veut risquer de perdre 95% pour protéger 5%
    5/ 1000 compagnies internationales ont quitté la Russie. Le total de leur CA local représente 40% du PIB Russe (ne pas lire que ça fera 40% de baisse du PIB). 500.000 personnes auraient quitté la Russie, dont la moitié serait hautement qualifiée. 20% des "ultra riches" (plus de 30 millions de $ de patrimoine) seraient également parti.
    6/ Le budget fédéral Russe sera mis à l'équilibre grâce à l'utilisation d'un tiers des réserves.
    7/ La valeur du rouble au marché noir est à moitié du cours officiel
    8/ L'index de la bourse Russe a perdu 50% depuis le début de l'invasion et marque la pire performance au monde.
    9/ La politique de substitution aux importations et de fabrication 100% Russe ne marche pas bien et l'ensemble des secteurs de l'économie se fige progressivement ou très vite (plus c'est tech, plus ça va vite)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai téléchargé le document complet comprenant les diapos du document.
      Je l'ai fait traduire en français par Google et le résultat est correct et la mise en page respectée.

      Il est intéressant de regarder certaines parties en détail car il y a des graphiques et des cartes qui illustrent bien le propos et le diagnostic.

      Vous pouvez le téléchargez ici :
      https://drive.google.com/file/d/1iXiRsxaRhJ537j0osIk842OUJRfVXF6x/view?usp=sharing

      Supprimer
    2. Merci, lecture très intéressante

      Supprimer
  28. Bonjour, pour aller plus loin et mieux comprendre la vision française de l'utilisation de la dissuasion nucléaire :
    "Opération Poker" du GCA Maigret. C'est corporate... mais la belle vulgarisation de ce sujet très sérieux est à remarquer.
    https://www.tallandier.com/livre/operation-poker/

    RépondreSupprimer
  29. Le rappeler ne fait pas de mal. Beaucoup de faucons (ou vrais?) européens nous auraient déjà entraîné dans une guerre directe contre la Russie tellement ils ont une envie épidermique de bouffer du russe. Comme la mémoire de notre société ne dure que la durée du fait divers, il vaut mieux faire des piqûres de rappel à courtes intervalles.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Trop pressé monsieur le troll, trop pressé. Vous avez compris l'article de travers.

      Comme à chaque nouvelle livraison de M. Goya, il y a deux jours difficiles à traverser... Heureusement le troll officiel est volatile, au sens premier. La volée partira bientôt vers une autre cible.

      Agaçant, mais sans grande efficacité. Convainc les convaincus, braque les autres.

      Supprimer
    2. Effectivement, vous vous êtes bien vautré. Lisez l'article en entier.

      Supprimer
    3. pour mémoire, c'est aujourd;hui le 77 ème annivrsaire de Hiroshima. pour Nagasaki, ce sera mardi prochain. à lire : le livre de John Hersey

      Supprimer
  30. Au sujet des nombreux “suicides” de cadres de GazProm, parfois même hors de Russie, qui ont eu lieu il me semble vers février- mars, en sait-on un peu plus ? Comment interpréter cela ? Les pays où cela s’est passé ont certainement dû mener l’enquête ?

    IngEn

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le sujet a déjà été traité sur ce blog avec les justifications nécessaires donc vous aurez juste un résumé de nos réflexions et recherches :

      - Gazprom comme TOUTES les compagnies pétrolières de la planète* a surestimé les réserves en produits pétroliers de son pays la Russie. La justice de Poutine étant expéditive, les cadres supérieurs de GazProm ont donc été ''suicidé'' en compagnie des membres de leur famille.

      - Une gigantesque réserve de pétrole et de gaz a été découverte sur le côté Ouest de la mer Noire. Avant le 24 février, seuls l'Ukraine et la Turquie y avaient accès. Si la Russie prend la bande côtière ukrainienne de la mer d'Azov à la frontière moldave, elle pourra installer ses plates-formes pétrolières en mer Noire et avoir sa part du gâteau.

      - Le sous-sol ukrainien pourrait être utilisé par des compagnies gazières européennes comme zone de stockage pour du gaz pas nécessairement russe.

      - L'Ukraine a mis au point un biocarburant ultraperformant qui remplacerait les produits pétroliers.

      * Toutes les réserves de produits pétroliers sont surestimées car les produits qu'elles contiennent ne sont pas forcément accessibles ni utilisables en totalité. Explication à la louche mais l'idée y est.

      Supprimer
    2. Mais la question d'Anonyme6 août 2022 à 23:30 portait sur d'éventuels résultats d'enquête. Est-ce qu'on en sait plus sur les assassinants, les circonstances, les tueurs ou leurs commanditaires ? Est ce qu'on a pu établir, de près ou de loin, un lien avec le Kremlin ?

      Supprimer
  31. A Estran6 août 2022 à 22:44

    En ces dates des commémorations des bombardements atomiques sur le Japon, vous avez raison de citer le livre de John Hersey Hiroshima: Lundi 6 août 1945, 8h15 effectivement c'est un ouvrage essentiel .

    Pour completez votre réference je conseille le film Hiroshima d'Hideo Sekigawa de 1953.
    Un film d'une rare puissance visuelle , Hiroshima décrit avec un luxe de détails le calvaire des survivants du bombardement du 6 août 1945. Le film est un véritable choc, à la fois esthétique et humain, qui ne peut laisser indemne.

    RépondreSupprimer
  32. Les forcenés du copier+coller sévissant sur ce blog ne sont pas des niqués de la tête s'imaginant qu'on va les lire. CE SONT DES MERCENAIRES PAYÉS AU NOMBRE DE MOTS. Par qui ? Par les Russes, bien sûr, pour ridiculiser l'adversaire
    !

    RépondreSupprimer
  33. Mais les russes ne pouvant pas gagner cette guerre, après toutes leurs atrocités quelle est l'issue ? Tirer une bombe pour scotcher le monde et négocier le Donbass ou autre reste malheureusement possible. C'est aux occidentaux de se montrer très fermes er d'expliquer clairement que si il tire une bombe on le bombardera (c'est sans doute déjà fait lors des dialogues avec Macron)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour ,
      tous les dirigeants de ce monde savent qui tirer une bombe déclenchera l apocalypse ( cf le documentaire cité en haut de page https://www.arte.tv/fr/videos/039911-000-A/guerre-froide-l-homme-qui-sauva-le-monde/)
      Tirer une bombe = il n y aura plus rien à négocier , ni donbass , ni survie de l'humanité....:ce sera la fin .
      Arretons donc d'évoquer celà comme une option , cela equivaut à un sucide de l'humanité , tous les dirigeants le savent , et plus important encore , toutes les chaines de commandement et de déclenchement le savent également .

      Supprimer
    2. Tous les acteurs de la finance savent aussi comment stopper un crise économique majeure. Sauf que ces crises surviennent quand même, faute d'harmonisation des réactions à leurs prémices.

      Supprimer
    3. Si les Russes crament nucléairement tel ou tel point de l'Ukraine, les Occidentaux ne feront RIEN, sinon les criailleries habituelles qui sont moins que rien. Macron négociant avec Poutine au sujet de l'emploi du nucléaire tactique ? Macron n'est pas crédible en France, alors, internationalement... Juste un champion du music hall politique dont on se retient avec peine de rire.

      Supprimer
    4. @anonyme de 8:18
      Vous comparez 2 choses incomparables , à l evidence , vous n avez pas compris

      Supprimer
    5. Quelle certitude et irrespect

      Supprimer
    6. @anonyme 8.47

      Supprimer
    7. @Anonyme7 août 2022 à 08:47
      Je voudrais comprendre où est la logique de cramer à la flame nucléaire une partie de la terre que vous réclamer depuis le début comme étant le berceau de la civilisation russe ?
      • Où la Russie tape une bombe au pole nord et tous le monde s’en tape.
      • Où elle attaque un pays de l’OTAN et la terre fini en tartine grillé avec plus personne pour la tremper dans le café.
      • Où elle tape en Ukraine et détruit définitivement le potentiel économique et les trésors historique et symbolique slaves de la zone qu’elle veut incorporer à sa fédération.
      Le nucléaire est une impasse stratégique, tactique et opérative. C’est le sujet de ce billet.
      Le nucléaire russe interdit un engagement direct de l’OTAN et c’est déjà énorme.

      Supprimer
    8. @Anonyme7 août 2022 à 08:47

      J'adore les individus qui nous assènent leurs vérités sans le moindre début d'argumentation.
      Ce scénario a bien sûr été envisagé par l'Otan , bien qu'il ne soit pas directement concerné nétant pas bélligérant sur le champ de bataille.

      Politiquement et stratégiquement, il est impensable que les Occidentaux restent sans réagir, même si ce cas de figure est clairement fort improbable.
      La cleptocratie russe qui envoie ses gosses étudier en Occident et qui y a placé ses intérêts financiers n'y a aucun intérêt.
      Pour les Occidentaux et particulièremnt les USA, IL y a de multiples façons de riposter via des armes conventionnelles de longue portée sans utiliser l'arme nucléaire.

      Supprimer
  34. Je voulais attirer l'attention sur un article partagé par wartranslated, "Ukrainian Brigadier General Dmytro Krasylnykov about Lysychansk and morale of UA soldiers"

    Il pointe un facteur important, selon ce brigadier général, de l'effondrement de la défense ukrainienne (en plus de la rupture d'approvisionnement en obus au calibre soviétique, qui semble être intervenu juste à ce moment), l'aspect moral. J'en parle parce que ça illustre ce qu'expliquait M. Goya sur ce blog il y a quelques mois, sur l'importance de la relève et du ressourcement des unités.

    À Lysychansk, selon l'entretien, les conditions de la défense sur le front Est a conduit à ce que les mêmes unités soient mobilisées un très long temps, et qu'elles soient recomplétées au fur et à mesure des pertes par des soldats inexpérimentés, sans passage à l'arrière. De ce fait, la transmission de connaissances et d'expérience ne se faisait pas. Comme le dit en substance le brigadier, "Vous n'avez pas le temps, il y a tout le temps quelque chose à faire". Selon lui des temps de repos en 2de ligne de quelques jours auraient suffit à aider les unités à se recompléter correctement.

    En seraient résulté un épuisement et une baisse de moral de plus en plus importants, et au bout d'un moment les unités qui s'étaient jusque là vaillamment battues ont tout simplement refusées d'aller au combat.

    Ce témoignage me semblait intéressant, comme illustration d'un des articles de notre hôte. On se rappelle aussi que les unités sur ce front se plaignaient à l'époque d'être mal équipées, mal formées.

    On peut supposer que les récents succès ukrainiens indiquent aussi que les troupes nouvellement formées ont permis aux FAU de résoudre en partie ce problème. (Même s'ils leur en reste d'autres : dans un autre article, un commandant du côté de Donetsk estimait le déficit d'artillerie en faveur des russes à un facteur 1:5.)

    Le lien vers l'article : https://wartranslated.com/ukrainian-brigadier-general-dmytro-krasylnykov-about-lysychansk-and-morale-of-ua-soldiers/

    TL

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Après des mois de bombardement continu, l'armée ukrainienne doit être sérieusement érodée et ses meilleurs personnels détruits. Elle n'a plus que des spasmes. Quand elle sera quasi-inerte dans ses blockhaus enterrés, l'armée russe avancera. Plutôt vers Kharkov et Odessa. On y est presque.

      Supprimer
    2. A anonyme 80:26

      L'armée russe ?
      Non, les russes sont des poules mouillées et des lâches !
      Ils ne se battent que derrière un clavier.
      Mais quand il faut montrer que l'on a des coui..es, ils envoient les tchétchènes, bouriates, ingouches, sibériens ...

      Supprimer
    3. D'ailleurs il y a plus de Russes et Biélorusses qui se battent avec l'armée ukrainienne qu'avec l'armée de la fédération de russie.
      On peut aussi mesurer le courage du nain de saint Petersbourg, il ne quitte pas moscou, alors que Zélenski est allé soutenir ses hommes près du front.

      Supprimer
    4. "les tchétchènes, bouriates, ingouches, sibériens ..."
      Qui sont des Russes. Merci de le noter.

      Supprimer
    5. @8:26 affirmation qui n’engage que vous ! L’AI remporte des victoires face à la lâcheté d’une artillerie massive soviétique. Vous ne devez pas être très enclin au débat d’idées…

      Supprimer
    6. Troll a dit "les tchétchènes, bouriates, ingouches, sibériens ..."
      Qui sont des Russes. Merci de le noter.
      Fin de citation

      Ben non, si un bouriate était un russe, il ne s'appellerait pas Bouriate, mais russe. Et en plus le bouriate n'est pas un slave, tout comme les Tchétchènes.
      Donc l'armée "russe" est composée de non-russes. Les russes ne se battent que derrière leur ordinateur, c'est moins dangereux.
      Statistique sortie récemment (de mémoire) : pour un russe mort, il y a 300 bouriates

      Supprimer
    7. D'après Wikipédia un bouriate n'est pas un russe

      Les Bouriates (mongol : ᠪᠣᠷᠢᠶᠠᠳ, translittération cyrillique : Буриад, trans. latine : buriad ou Буряад (buryaad)), dont la population s'élève actuellement à 515 000 individus, sont le plus important groupe ethnique minoritaire de Sibérie où ils sont principalement concentrés dans leur région d'origine, la République de Bouriatie, et il y a également des populations bouriates importantes dans le Nord de la Mongolie, ainsi qu'une petite minorité en Chine, dans la région autonome de Mongolie-Intérieure. Les Bouriates sont une ethnie mongole ; ils partagent beaucoup de points communs avec leurs voisins de Mongolie, notamment l'élevage nomade et la yourte comme habitat traditionnel. Aujourd'hui, la majorité des Bouriates vivent à et autour d'Oulan-Oude, la capitale de la république, bien qu'ils soient encore nombreux à vivre plus traditionnellement dans la steppe. Leur langue est la langue bouriate.

      Supprimer
    8. Soldat Pithivier7 août 2022 à 13:02

      Alors les tchéchènes ne sont pas des russes puisque ils ont un pays indépendant, au moins sur le papier, de la Fédération de Russie : la Tchétchénie.

      Après la Russie n'est qu'un élément de la Fédération de Russie :
      La Russie est une fédération constituée de 85 sujets de la fédération de Russie qui sont des unités territoriales du niveau supérieur de la fédération de Russie* qui est constituée de :

      22 républiques (en russe – республика) qui constituent essentiellement les territoires d'ethnies ;
      9 kraïs (territoires) (en russe – край) ;
      46 oblasts (régions) (en russe – область) ;
      3 villes d'importance fédérale (en russe – город федерального значения) ;
      1 oblast autonome (en russe – автономная область) ;
      4 districts autonomes (en russe – автономный округ).
      Les sujets de la fédération de Russie ont un pouvoir exécutif (un chef, un gouverneur, un maire), un pouvoir législatif (parlements régionaux) et un pouvoir judiciaire. Les républiques ont une Constitution tandis qu'on parle de statut pour les autres sujets de la fédération. Chaque sujet de la fédération de Russie envoie deux représentants au Conseil de la Fédération (le sénat de la fédération de Russie).

      Donc effectivement "les tchétchènes, bouriates, ingouches, sibériens ..." ne sont pas des russes mais des sujets de la Fédération de Russie. Vous saisissez la nuance parce que cette nuance est de taille : actuellement c'est l'oblast de Moscou qui a la main sur la Fédération de Russie mais demain tout peut changer ne serait-ce que de part la démographie plus élevée des républiques à l'est de l'Oural par rapport à la démographie de la république de Russie.

      La guerre que mène Poutine en Ukraine est en train d'agiter très fortement la Fédération de Russie en ouvrant le champ aux velléités indépendantistes des tatars de Kazan, des bouriates ... etc;
      Des bouriates revenus d'Ukraine ont créée fin juillet un mouvement indépendantiste dont la première action est d'éviter l'envoi de soldats bouriates en Ukraine et de permettre le retour au pays des soldats toujours là-bas. Et cette association peut agir puisque la Fédération de Russie n'est pas en guerre. Et on retrouve le même schéma avec les tatars.

      Au delà de la fédération de Russie, la déstabilisation touche également le Caucase et les ''Stan'' :
      - Kadyrov est coincé en Tchétchénie par un début de guerre civile.
      - le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabagh repart puisque les troupes russes garantissant le cessez-le-feu ont été envoyée se battre en Ukraine. L'Arménie appelle à l'aide l'ONU et les USA.
      - Le Kazakhstan s'est désolidarisé totalement de la Fédération de Russie lors de la réunion anniversaire de l'OTSC à St Pétersbourg : il a récupéré une partie des jeunes diplômés fuyant la Russie au début du conflit, il a refusé d'envoyer des troupes en Ukraine, il livre du gaz aux pays européens et il a livré des avions aux ukrainiens. Et je ne parle pas du camouflet public reçu par Poutine devant les caméras russes quand le Président Kazakh lui a dit qu'il allait perdre la guerre stupide qu'il menait.
      Ce pays est également en train de négocier avec la Turquie et la Chine la réouverture de la voie sud de l'ancienne route de la soie de façon à ne plus dépendre de quelque manière que ce soit de la Fédération de Russie.
      - Emeutes en Ouzbékistan, pays dont le pouvoir est inféodé à Poutine.

      Supprimer
    9. Soldat Pithivier7 août 2022 à 13:03

      Suite du post sur la Fédération de Russie

      *source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Russie
      Pour illustrer le propos on peut dire que la Fédération de Russie serait l'équivalent d'une Union Européenne qui aurait comme Président, Macron, comme langue véhiculaire, le français, et comme lien des français présents un peu partout dans les pays membres. Et là j'attend avec impatience la réaction des mes amis belges, suisses ...etc en allant boire une bière avec mon copain Scotty qui est écossais mais sujet britannique. La dernière fois on a envisagé sérieusement que l'Ecosse déclare son indépendance et une fois celle-ci obtenue son rattachement à la France. Mais bon c'était après plusieurs bières, et comme sa femme est de Brighton, il y aurait eu plein de problème avec sa belle-famille et moi avec Belle-Maman qui est très attachée à la Reine d'Angleterre, alors on a laissé tomber et on est parti faire un tour en mer ...

      Supprimer
    10. Citation :
      ""les tchétchènes, bouriates, ingouches, sibériens ..."
      Qui sont des Russes. Merci de le noter."

      Rien que ce commentaire tout à fait factuellement faux discrédite son auteur.
      Vous en avez d'autres comme ça sous le coude pour qu'on puisse de nouveau vous laminer d'arguments ?

      Supprimer
    11. Quoi? Le Kazakhstan tournerait Kazakh?
      Plus sérieusement, on prêtait à Poutine l’envie d’envahir le Kazakhstan avant ou après l’Ukraine. On comprend que les Kazakhs soient méfiants. Et réfléchissent à couper les ponts pendant que Poutine est englué en Ukraine.
      Folker

      Supprimer
    12. Guerre en Ukraine : qui sont les Bouriates, ces soldats "chair à canon" venus de Sibérie, enrôlés de force dans l'armée russe ?
      https://www.ladepeche.fr/2022/07/30/guerre-en-ukraine-qui-sont-les-bouriates-ces-soldats-chair-a-canon-venus-de-siberie-enroles-de-force-dans-larmee-russe-10460749.php

      Supprimer
  35. En plus, en août 1945 (Hiroshima, Nagasaki), le Japon, n'était pas une puissance nucléaire et utilisait déjà tous les moyens contre les forces américaines, donc zéro risque d'escalation pour les USA. Et, lorsque le conflit nippo-américain a commencé, ni Tokyo ni Washington n'ont incorporé l'arme atomique dans leurs calculs, car même si l'on savait qu'elle était théoriquement réalisable, ni le Japon ni les États-Unis n'incorporaient "la bombe" dans leurs analyses.

    RépondreSupprimer
  36. https://www-understandingwar-org.translate.goog/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-august-6?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

    Points clés à retenir

    Un média de l'opposition russe a rapporté que les forces russes stockaient des explosifs et des mines dans et autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et pourraient avoir miné des parties de la centrale. Les forces russes peuvent également tirer des roquettes sur des positions ukrainiennes depuis l'intérieur ou à proximité de l'usine.
    Les forces russes ont mené des attaques terrestres limitées au nord-ouest de Sloviansk et à l'est et au sud de Bakhmut.
    Les forces russes ont mené une série d'attaques au sol pour tenter de percer les lignes défensives ukrainiennes au nord, à l'ouest et au sud de la ville de Donetsk.
    Les forces russes n'ont pas mené d'opérations offensives dans le sud de l'Ukraine et ont continué à prendre des mesures défensives.
    L'activité partisane et la résistance civile ukrainiennes en cours frustrent les forces d'occupation russes alors que les autorités d'occupation russes continuent de se préparer à l'intégration des territoires occupés dans la Fédération de Russie à la suite de leurs prochains référendums d'annexion factices.
    Les médias d'État russes ont plaidé pour des camps de travail, des répressions et des tirs sur des partisans et des civils ukrainiens qui refusaient de coopérer avec des responsables nommés par la Russie dans les territoires ukrainiens occupés.

    RépondreSupprimer
  37. Après la victoire russe, je lancerai une souscription pour une statue à Odessa : "À Vladimir Bonaparte Poutine, la République française reconnaissante".
    Comme il s'agit d'une érection, le chef Chauffard contribuera.

    RépondreSupprimer
  38. "jph6 août 2022 à 16:35" : seulement BRAVO!!!

    RépondreSupprimer
  39. l'âne qui vielle7 août 2022 à 10:15

    J'ai été, comme beaucoup de monde, surpris par la performance de la marine Russe qui a réussi à perdre un croiseur contre une nation armée de drones et de missiles pas très modernes.
    En creusant un peu je me rends compte de choses qui sont très certainement évidentes pour beaucoup mais que je partage quand même.
    La flotte Russe orientée naturellement vers l'Ouest dispose de trois bases principales: Saint Petersbourg (Baltique), Mourmansk (Barrent) et une série de ports sur mer d'Azov et mer Noire.
    Les bateaux de mer d'Azov et mer Noire sont prisonniers du détroit du Bosphore (OTAN), puis de Gibraltar (OTAN). La guerre en cours montre que l'Ukraine équipée à la norme OTAN constituerait depuis Odessa une menace très forte pour cette flotte( sans parler d'une reconquête de la Crimée qui forcerait la flotte Russe à faire des ronds dans l'eau plus au Sud).
    Depuis que la Russie a forcé la Finlande et la Suède à choisir leur camp, Saint Petersbourg est un cul de sac fermé par le détroit de Finlande (env 50 km de large, 100 km de long bordé par des pays OTAN). Il reste Kaliningrad qui est certes plus ouvert mais une sorte de confetti cerné par les pays de l'OTAN.
    Les ports autour de Mourmansk sont ouverts mais à 250 km à peine de la frontière Finlandaise/Suédoise.

    J'espère sincèrement que ces considérations vont émouvoir tous les paranoïaques slavophiles et vont entretenir leur obsidionalité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @L'âne qui vielle : Remarques fort intéressantes, merci.

      En même temps, les nationalistes russes tournent en boucle sur l'idée d'empire continentale opposé à l'empire océanique, la thalassocratie que serait l'Occident, ou quelque chose dans l'idée, je ne suis pas certain des termes. Ben maintenant, grâce à Poutine, ils sont contents. Chaque chose à sa place, bien rangée. De quoi se plaignent-ils ?
      TL

      Supprimer
    2. La Russie n'a jamais été une puissance maritime ultra-marine comme le Royaume Uni ou la France : c'était une puissance continentale avec une marine fluviale. Voir lien ci-dessous sur le système russe des cinq mers.
      Si la Russie prend la bande côtière ukrainienne, elle sécurise son accès à la Méditerranée ainsi qu'un lien entre la mer Caspienne et la Méditerranée via le canal Don-Volga.
      A mettre en perspective avec la France qui est présente dans TOUS les océans et mers du globe.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_des_Cinq-Mers

      Supprimer
    3. Le croiseur Moscou devait croiser à petite vitesse et sur le même cap. Localisée par les moyens de l'OTAN, la cible était facile. Désinvolture du commandement russe. Point barre.

      Supprimer
    4. "l'Ukraine équipée à la norme OTAN constituerait depuis Odessa une menace très forte pour cette flotte( sans parler d'une reconquête de la Crimée qui forcerait la flotte Russe à faire des ronds dans l'eau plus au Sud).'
      Merci de rappeler cette autre bonne raison qu'avait Poutine d'agir militairement. Il aurait dû agir plus tôt. Mais d'autres paramètres sont à prendre en compte que la stricte opportunité militaire et nous ne les connaissons pas

      Supprimer
    5. Le capitaine n'est pas seul à bord.
      Il y a un second qui a pour fonction de taper discrètement sur l'épaule du capitaine s’il détecte un problème dans la marche du navire.
      Il y a un chef des opérations
      Il y a un état-major à terre.

      Supprimer
    6. @ anonyme de 11:14
      le danger hypothétique d'une ukraine à la norme Otan à Odessa ne justifie rien du tout.
      la marine turque est déjà à la norme Otan et constitue une menace bien plus réelle.
      c'est juste que l'ukraine n'a pas le droit de renier la mère patrie russe.
      reniement qui est la preuve du néo nazisme d'ailleurs, c'est le raisonnement ontologique qu'on retrouve partout dans la presse russe, la russophobie est une preuve de nazisme.
      c'est pour ça qu'elle appuie sans réserve l'usage immodéré de l'artillerie sur les ukrainiens.
      ils savent que c'est la meilleure méthode pour ramener les survivants à de meilleurs sentiments russophiles.

      lademilune

      Supprimer
    7. @Anonyme7 août 2022 à 11:05 : merci de confirmer l'absurdité d'une armée qui place à la tête de son navire amiral un "désinvolte". Donc on a une guerre lancée par des politiques supremacisto-paranoiaques, menée par des soldats sans motivation commandés par des officiers désinvoltes.

      Je crois que le trollisme russe commence à porter ses fruits en dezinguant définitivement ce qui restait de neurones dans la tête de ses propres trolleurs...

      Supprimer
  40. Petit aparté sur la santé de Poutine. J’ai été frappé par la scène nocturne pendant laquelle il écrase moustique sur moustique. Comme j’ai écarté l’idée qu’il s’agissait de moustiques ukrainiens kamikazes télécommandés de Kiev (on ne sait jamais avec les labos cachés de l’OTAN, hein?), je constate qui ni Shoigu ni sa fille ne semblent importunés. Poutine semble un aimant à moustiques. Or ces petites bêtes sont attirés par les odeurs, le CO2 et la chaleur. Les insectes sont tout à fait capables de détecter l’état de santé des humains, dans une certaine mesure, notamment pour mieux cibler leurs proies.
    J’ai regardé s’il y a des articles sur le sujet, mais je n’ai trouvé que l’utilisation de fourmis pour détecter le cancer. Il me semble que les moustiques, de part leur attirance pour les êtres humains seraient plus intéressants que les fourmis.
    Tout cela pour dire que si quelqu’un a de la littérature sur un lien entre appétence des moustiques et maladie, cela pourrait être intéressant concernant Poutine. J’exclus la Dengue, car cela a été étudié, mais je ne pense pas que cette maladie soit présente en Russie.
    Folker

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Folker : Vous vous posez de ces questions :-). Il y a des moustiques chez nous. La nuit ils piquent ma copine, pas du tout moi. Nous sommes espacés de quelques cm, tous les deux en pleine forme. Ne perdez pas de temps avec ça, ça n'a rien à voir avec l'état de santé. TL

      Supprimer
    2. Si on va par là, moi c’est pareil. Mais ce n’est pas aussi simple. Et c’est en regardant ce genre de détails que l’on peut découvrir des choses. De toutes façons:
      - Poutine a forcément des ennuis de santé compte tenu de son âge,
      - son état de santé n’a pas d’incidence à avoir sur la stratégie à suivre.
      Folker

      Supprimer
    3. "J’exclus la Dengue, car cela a été étudié, mais je ne pense pas que cette maladie soit présente en Russie. - Folker -"
      Si si ça existe en russlandie, mais ça ne s'écrit pas pareil !
      Ca me rappelle une blague:
      Deux dames BCBG prennent le thé.
      - la première dit: j'adôôre me faire mon thé !
      - la seconde répond: moi aussi mais je ne l'écris pas pareil !

      Supprimer
  41. @Laure H : Nous sommes dans le brouillard complet concernant la centrale de Zaporijie, donc tout ce qui suit n'est que supputations.

    Premièrement, que les Russes fassent n'importe quoi dans cette centrale et que le risque d'accident soit élevé, ça me semble probable au regard des informations qui fuitent, notamment les communiqués de plus en plus alarmistes de l'AIEA.

    Deuxièmement, que cet accident puisse tétaniser les ukrainiens et les pays voisins au point qu'ils rendent les armes, je n'y crois pas. D'abord parce qu'une fois qu'un réacteur a explosé, ben il ne va pas exploser une seconde fois. Et aussi, un réacteur situé à Zaporijie, il va pas aller exploser ailleurs. Au contraire, de se reprendre des retombées radioactives sur la figure, ça risque plutôt de les mettre hors d'eux. D'ailleurs, la plus grande urgence sera pour eux d'y aller pour confiner ce qui peut l'être. Donc de virer l'armée russe sur le passage. J'y vois plutôt un facteur d'intervention de la Pologne etc., et de galvanisation des ukrainiens.

    Côté OTAN, après avoir dépensé des milliards pour confiner correctement Tchernobyl (à la place de la Russie...), la blague risque de ne pas être bien perçue du tout. Sans compter que la Turquie n'est pas si loin, tiens.

    Sur la question de l'attribution des faits, je n'imagine pas que cette centrale ne soit pas très surveillée par tous les moyens de renseignements disponibles. Évidemment la partie responsable niera, les trolls s'en donneront à coeur joie, la mémoire de Colin Powell sera largement mise à contribution pour disqualifier les preuves (sauf si elles viennent de Turquie, par exemple), mais enfin il y aura suffisamment d'éléments pour que les gouvernements sachent à quoi s'en tenir. Que nous en soyons informés exhaustivement, c'est hélas moins probable.

    Il semblerait que les demandes d'inspection de l'AEIA soient aussi bloquées par l'Ukraine, qui craint que ça légitime la présence russe. On peut comprendre la logique, mais je pense que l'Ukraine aurait tout intérêt à laisser à la Russie le rôle d'entraver le travail de l'AEIA. Après, comme d'habitude, nous ne sommes pas au courant de tout.

    Enfin, tout ça relève d'une tentative de comprendre rationnellement la situation. Mais nous savons que ce n'est pas le point fort des dirigeants et des militaires russes, et c'est bien ça le plus inquiétant dans cette affaire.

    Mais que ça puisse bien se passer pour la Russie si un nuage radioactif se répand sur la moitié de la région, je n'y crois pas un instant.
    TL

    RépondreSupprimer
  42. Les Russes cognent en continu sur 900 km de front avec leur artillerie. Ils tâtent ensuite pour avancer. Si résistance, ils refluent et bombardent derechef. Si avancée possible, ils exploitent un max et cherchent à envelopper. Du classique qui fonctionne sans trop de pertes tandis que les Ukrainiens meurent en nombre dans la zone du front. Noter que les bombardements dans la profondeur par les Ukrainiens ont presque disparu. Les Russes ont adapté leur logistique. La routine russe est sûre, efficace, et l'armée ukrainienne finira réduite à rien en plus d'être vaincue. Zelensky s'est fait élire pour faire la paix avec les Russes. Il gouverne pour enterrer ceux qui l'ont élu. Un vrai comique !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rira bien qui rira le dernier !
      Et Zélenski était très doué, contrairement au nain du Kremlin.

      Supprimer
    2. Ah bon? Plus de frappes en profondeur? Marrant, j’ai cru voir passer des dépôts de munitions et des S300 pilonnés ces dernières 48h.
      Sinon, l’artillerie russe semble quand même sacrément accuser le coup, puisqu’on est loin du volume de mai/juin.
      Folker

      Supprimer
    3. @Troll 12:22 :

      "Noter que les bombardements dans la profondeur par les Ukrainiens ont presque disparu." : Totalement démenti par les données FIRMS. C'est le contraire que l'on constate, ils tapent de plus en plus en profondeur. Je m'en suis même étonné sur ce blog il y a quelques jours, en constatant une ligne de frappes proches des rivages de la mer d'Azov !

      "Zelensky s'est fait élire pour faire la paix avec les Russes." : Oui. Et a toujours cherché à négocier avec Poutine. Zelensky jusqu'au dernier moment ne croyait pas que la Russie allait attaquer. C'est plutôt sa naïveté sur le sujet qui lui est reproché. Poutine, comme d'habitude, a menti, violé tous ses engagements. Vous soutenez une merde.

      "Un vrai comique" : Les éléments de langage qu'on vous distribue ne sont pas très variés. Mais c'est vrai, Zelensky est un comique. Qui a étonné tout le monde en faisant sa mue en chef de guerre.

      Tu peux aller te coucher, le troll. N'oublie pas de réclamer ta pâté.
      TL

      Supprimer
    4. Je rêve, il essaie de nous vendre la façon de mener les opérations militaire sauce 1916 1917 comme l’aboutissement de l’art militaire russes.
      Je bombarde les 900km de front, a l’aveugle puisque je n’arrive pas à détecter et encore moins a créer un point de clé dans la défense ukrainienne. Et Je suis les lignes de moindre résistance quand il m’entombe une sous le nez.
      Ce n’est pas loin de la définition de la perte de l’initiative stratégique.
      On va voir ce que va donner l’injection des 30000 volontaires avec quelque semaines de formations dans cette fournaise infernal.

      Supprimer
    5. citation :
      "Les Russes cognent en continu sur 900 km de front avec leur artillerie. "
      Foutaises ....
      Il suffit de regarder la carte des feux délivrée par Fire Map pour s'apercevoir que ca tape plus sur les Russes que sur les Ukrainiens

      https://firms.modaps.eosdis.nasa.gov/map/#t:adv;m:advanced;d:2022-08-06;@33.3,46.8,8z

      Supprimer
    6. " un vrai comique": si les nations étaient dirigées par des chefs d'etat dont l'objectif principal serait de faire rire leur peuple, le monde serait sans doute plus vivable. A choisir entre un comique qui ne se prend pas au sérieux en gouvernant au mieux de ses moyens et un dictateur qui envoie au front de jeunes gars et en prison tous ceux qui ne pensent pas comme lui, le choix est vite fait, il me semble.

      Supprimer
  43. Non, complètement inutile en dehors de frappes nucléaires, où ils ne serviraient pas non plus puisqu’ils mèneraient à la destruction quasi instantanée de la très Sainte Russie. Bref, encore de la propagande ridicule à destination du moujik de base !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bah... c'est normal d'essayer.
      La moujik, adoucit les moeurs !

      Supprimer
  44. En cas d’incident grave (pas encore d’accident), je pense que les Européens bougeront car les risques seront trop élevés pour eux. Donc je pense à une intervention de l’OTAN pour sécuriser la centrale. Solution risquée car cela veut dire possibilité accrue d’escalade si la Russie refuse (mais ce sera compliqué car dans ce cas la Turquie validerait l’intervention et Poutine a besoin de sa relative neutralité). Mais surtout en cas d’attaque des troupes chargées de garder la centrale, qui pourrait être aussi le fait d’Ukrainiens sous faux drapeau.
    Si accident nucleaire, plus le choix, là l’OTAN devra intervenir pour securiser toute la zone qui risque d’être en gros l’Ukraine (dont la Crimée). On voit mal une autre solution, d’autant que la faute serait forcément russe, et que la Russie deviendrait un paria international. La Chine serait extrêmement courroucée, il va sans dire. Et la perte des produits agricoles qui risquent d’être une conséquence provoquerait des protestations véhémentes dans les monde Arabe et en Afrique.
    Donc, la Russie joue avec le fait, et à très court terme. Car sauf à obtenir un cessez le feu rapide, les risques de frappe malheureuse ou d’accident vont augmenter avec le temps.
    Folker

    RépondreSupprimer
  45. "Anonyme7 août 2022 à 11:05
    Le croiseur Moscou devait croiser à petite vitesse et sur le même cap. Localisée par les moyens de l'OTAN, la cible était facile. Désinvolture du commandement russe. Point barre."
    Pas du tout.
    Les class slava ont un défaut : un angle mort de 20-30° dans l'axe de la proue, du fait de la position du radar principal derrière la superstructure du château avant.
    ( Comme leur AWACS "MainStay" Beriev A 50 dont la dérive et l'empennage fait une ombre au radar )
    Les ukrainiens avec deux paires de drones leur ont fait le coup des marionnettes, ( 3 p'tits tours et puis s'en vont ... pis reviennent ailleurs ), soit l'axe ne permet pas de voir les échos, soit la lassitude agit...
    Bref... les hypothèses sont open !

    RépondreSupprimer
  46. "Ukraine : Des milliers de « volontaires » nord-coréens pourraient bientôt venir dans le Donbass"

    Parmi ceux-ci, pourrait se trouver quelques milliers de militaires.

    http://www.opex360.com/2022/08/07/ukraine-des-milliers-de-volontaires-nord-coreens-pourraient-bientot-venir-dans-le-donbass/

    (Hé, les trolls qui n'arrêtez pas de nous expliquer que l'occident sacrifie la vie des ukrainiens, vous nous expliquerez pourquoi la Russie sacrifie la vie de gens venant de toutes les nations possibles, mais le moins possible de moscovites ?)

    TL

    RépondreSupprimer
  47. Selon Dumskaya, une troisième frappe hier soir sur la centrale :

    https://dumskaya-net.translate.goog/news/okkupanty-ustroili-tretyu-provokatciyu-na-territ-167537/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

    Quelqu'un aurait-il vu passer une carte de la centrale avec la localisation des frappes, ou quelque chose comme ça ?
    TL

    RépondreSupprimer
  48. en attendant les russes avancent et les ukrainiens reculent, c'est certain les ukrainiens vont gagner !

    RépondreSupprimer