Dans les débats en cours sur le « nouveau service national »,
on oublie souvent un paramètre essentiel : l’ancien service universel et
obligatoire n’a jamais été conçu pour « faire du bien aux jeunes »
mais pour servir la nation toute entière. Les citoyens romains ne se
réunissaient pas en légions ou les soldats de la 1ère République en
demi-brigades pour « créer du lien », « apprendre le vivre ensemble »
ou « se brasser » mais bien pour défendre la cité ou la Patrie en danger.
Ce n’est que secondairement, en France sous la IIIe République, que
l’on s’est préoccupé de donner plus de « contenu » à ce temps
obligatoire passé sous les armes.
N’oublions pas que jusqu’à la loi de 1905 le service n’a été
obligatoire que pour certains, concrètement des hommes tirés au
sort qui ne pouvaient s’en exempter en payant. Ces « mauvais numéros »
venaient de la « France d’en bas », ils étaient peu éduqués et par
principe peu motivés pour faire une carrière militaire de trois à sept ans
selon les époques. On considérait donc qu’on ne pouvait en faire « quelque
chose » qu’en les « dressant » (le terme est d’époque)
longuement et en les surveillant constamment. Ce n’était pas sans vertu. On ne
va pas ensemble au combat sans un minimum de confiance en soi, de
cohésion et d’esprit de corps. Les troupes de semi-professionnels du Second
Empire se sont souvent battues avec un grand courage mais ce n’était pas
suffisant.
Les choses commencent à changer à la fin du siècle. Par obligation tactique d'abord : les armes modernes font que le soldat, qui est
principalement un fantassin, se retrouve de plus en plus isolé sur le champ de
bataille. Il faut donc qu’il ait en lui une motivation forte pour combattre
alors qu’il n’est plus forcément surveillé. Outre les vertus minimales de tout
soldat on va donc s’efforcer de lui inculquer des valeurs comme celle du sacrifice au bénéfice de l’intérêt commun. On appellera cela
les « baïonnettes intelligentes ».
C’est une obligation stratégique ensuite. La Prusse et ses alliés, aux armées organisées selon le principe du service obligatoire, ont écrasé l’armée du Second Empire en un seul mois de 1870. Face à cette menace extérieure la Patrie était en danger mortel en permanence, et il n’était d’autre solution que de « mobiliser en masse ». C’est ainsi que l’on est arrivé au service universel et obligatoire en 1905, avec cette correspondance entre citoyens d’alors (sans les femmes et les militaires, à qui le droit de vote est enlevé jusqu'en 1945) et défenseurs de la Patrie.
C’est une obligation stratégique ensuite. La Prusse et ses alliés, aux armées organisées selon le principe du service obligatoire, ont écrasé l’armée du Second Empire en un seul mois de 1870. Face à cette menace extérieure la Patrie était en danger mortel en permanence, et il n’était d’autre solution que de « mobiliser en masse ». C’est ainsi que l’on est arrivé au service universel et obligatoire en 1905, avec cette correspondance entre citoyens d’alors (sans les femmes et les militaires, à qui le droit de vote est enlevé jusqu'en 1945) et défenseurs de la Patrie.
On s'est trouvé ainsi avec un système qui combinait les avantages du
système antique citoyen = défenseur, c’est-à-dire principalement la masse à bas
coût, et du système professionnel avec une force permanente d’active constituée
de soldats qui effectuent deux (puis trois à partir de 1913) ans de service,
durée jugée (largement à tort mais c’est un héritage de l’époque du dressage)
minimale pour former un combattant acceptable. Avec réticence, la République a reconstitué aussi une force conséquente de professionnels pour les affaires
lointaines, à la place des conscrits qui y mouraient de maladies (15 000
lors de l’expédition de Madagascar en 1894) et là où ils étaient moins susceptibles de
fomenter un coup d’Etat (mais on les fera revenir en France pour mourir quand même). Au total, la France disposait en 1914 d’une armée
permanente de plus de 700 000 hommes et d’au moins quatre millions de réservistes.
Le conscrit était là pour servir la nation et, parce que c’est indissociable, il
était formé aussi à la citoyenneté et au « faire France » (ce qu’on
appellait « patriotisme » à l’époque).
Il ne faut pas imaginer que tout cela s’est imposé facilement, ni que cela a réussi parfaitement. C’est
plutôt l’antimilitarisme qui s'est développé à l’époque de la mise en place du service
universel d’autant plus que celui-ci coïncidait avec l’emploi des forces armées
dans des missions de sécurité intérieure (il est vrai surtout des missions de
répression). Des gens qui pouvaient publier vivaient désormais dans les
casernes et y ont décrit un univers entre celui prôné par le capitaine Lyautey
dans son « rôle social de l’officier » et celui du soldat
« juste milieu entre l’homme et la chose ». Pour autant la chose était globalement acceptée, et de plus en plus avec le temps, car il y avait une menace majeure à nos frontières. Le mal était considéré comme nécessaire.
Faisons un petit bond dans le temps. En 1965, innovation majeure,
la notion de service est élargie et celui-ci devient « national »,
incluant le service militaire mais aussi désormais la coopération, l’aide
technique dans les DOM-TOM, puis dans la gendarmerie, la police nationale et la sécurité civile. Autrement dit, la
notion de service à la nation ne passe plus par le seul service des armes mais
par celui de l’Etat, potentiellement dans toutes ses composantes. Il faut
surtout noter que l’on a commencé à déconnecter ainsi la notion de service de
celle de réponse à une menace militaire.
Dans les faits, cet élargissement existe aussi parce que la
composante « capital » des armées prend le dessus sur le
« travail » et qu’on ne sait plus très bien dans les corps de troupe quoi
faire de 400 000 jeunes hommes. On cherche donc des formes de substitution
jusqu’à même un étrange service national en entreprises privées. Il est vrai
que le service militaire n’est pas non plus extraordinairement populaire à
l’époque (les armes c’est mal ! le patriotisme c’est ringard ! on a autre chose à
faire ! etc.) et beaucoup, dont des défenseurs actuels du SNU,
s’efforcent d’y échapper ou tout au moins d’en effectuer un le moins pénible
possible.
Quand on s’aperçoit qu’un impôt n’est plus universel car beaucoup y échappent par l’évasion, l’acceptation (et la productivité) de cet impôt s’effondre. Pour empêcher cette évasion, il n’y a guère d’autre solution que la « possibilité du gendarme », pour paraphraser Florence Parly, qui semble l’exclure du nouveau projet. S’il n’y a pas de gendarme, il y aura forcément des resquilleurs en nombre croissant jusqu’au moment où celui qui paiera encore cet impôt se verra comme un « pigeon ». Obligation implique donc coercition, ce qui là encore n’apparaît guère dans les débats en cours. Que risquera concrètement celui qui refusera d’effectuer ce nouveau service ? Fera-t-il de la prison alors qu’il refuse un travail forcé ? Devra-t-il payer une amende comme à l’époque du tirage au sort ?
Quand on s’aperçoit qu’un impôt n’est plus universel car beaucoup y échappent par l’évasion, l’acceptation (et la productivité) de cet impôt s’effondre. Pour empêcher cette évasion, il n’y a guère d’autre solution que la « possibilité du gendarme », pour paraphraser Florence Parly, qui semble l’exclure du nouveau projet. S’il n’y a pas de gendarme, il y aura forcément des resquilleurs en nombre croissant jusqu’au moment où celui qui paiera encore cet impôt se verra comme un « pigeon ». Obligation implique donc coercition, ce qui là encore n’apparaît guère dans les débats en cours. Que risquera concrètement celui qui refusera d’effectuer ce nouveau service ? Fera-t-il de la prison alors qu’il refuse un travail forcé ? Devra-t-il payer une amende comme à l’époque du tirage au sort ?
L’ancien service s’est effondré avec une étonnante rapidité
avec la fin de la guerre froide. Le refus d’engager des soldats appelés pendant
la guerre du Golfe a consacré la jurisprudence Madagascar (malgré les progrès
de la médecine tropicale). La fin de l’URSS a consacré de la même façon qu’il
n’y aurait pas d’engagement de conscrits aux frontières avant longtemps (mais
combien de temps ?). Dans ces conditions, personne n’a vraiment défendu le
maintien d'un service militaire devenue peu utile malgré ses vertus supposées et les
attentats islamistes de 1995 ou les troubles au « vivre ensemble »
déjà largement constatés.
On notera au passage que si la raison première du service
militaire avait disparu, celle des autres formes de service national perdurait
quand même, puisque l'action de l’Etat est permanente. Ces autres formes se sont pourtant évanouies également. Bien
entendu avec la fin de la forme active de service a disparu aussi celle de
réserve, celle-ci étant réduite en volume de plus de 98 %. Ce déballonnement
rapide a montré combien tous les discours sur les valeurs étaient finalement
faibles devant le désir d’échapper à la charge du service et celui de faire
des petites économies sur le service public. A cette époque notre élite de
« premiers de cordée » était plutôt la première sur le drap noué qui
permettait de s'échapper de la prison.
Voilà donc revenu l’idée de service universel (dont on rappellera
qu’il a été présenté initialement comme « militaire »). Fort bien
mais pour quoi faire ? Rappelons encore une fois que le service a été
conçu comme un moyen permettant de développer les ressources de l’Etat, non pas
par une taxe supplémentaire mais par un don de temps de travail (et parfois un
don de vie). Remettre en place un service ne peut donc se concevoir que pour
aider l’Etat dans ses missions premières. Or, il se trouve effectivement qu’il en a bien
besoin. L’effort consacré à ces missions premières, les quatre ministères
régaliens, est passé de 4,5 % du PIB au moment de la suspension du service à
2,8 % aujourd’hui. Il n’y a pas de lien mais considérons que pour le même
effort (faible, n’en déplaise aux pourfendeurs de l’affreuse dépense publique),
le maintien du service national aurait peut-être permis de faire plus. En
d’autres termes, le service universel n’est acceptable que s’il apporte plus à
la nation qu’il ne lui retire de ressources.
Ces ressources nécessaires, et qui manqueront donc directement à l’Etat
ou indirectement par tout ce que les appelés ne créeront pas pendant leur
service, peuvent difficilement être anticipées précisément mais elles se
chiffrent en milliards d’euros. Il faut donc que le bénéfice pour la nation,
encore moins mesurable, aille au-delà de cet investissement énorme. Le SNU ne peut
être utile qu’en engageant massivement les 600 000 jeunes d’une classe
d’âge dans tous les services de l’Etat ou les associations d’utilité
publique. Il ne peut être utile que si on y dépasse le stade de
l’apprentissage, qui est un investissement (et donc un affaiblissement
momentanée) de la structure d’accueil, pour celui du retour de cet
investissement par un travail utile et immédiat mais aussi potentiel et futur. Un
service ne sera utile enfin à la nation que s’il est aussi rentable sur la durée,
autrement dit avec une réserve que l’on pourra solliciter en cas de besoin, sur
le modèle des pompiers volontaires par exemple ou des, désormais rares,
réserves militaires.
On aura alors, et seulement alors, quelque chose d’à la fois utile
pour la nation et d’acceptable pour les finances publiques (à condition de
dépasser le bout du nez budgétaire). On s’apercevra ensuite qu’effectivement
cela entraîne quelques bienfaits pour la formation de nos citoyens. On s’apercevra
aussi que si le moi narratif de beaucoup enjolivera les choses quelques années plus tard, ce service sera d'abord ressenti
comme une charge et que beaucoup essaieront d’y échapper. Si rien n’est
prévu pour dissuader cette tentation, rien n’empêchera le délitement du
système.
A partir du moment où il est obligatoire un service est
forcément un « mal nécessaire ». Il ne peut être légitime et donc durable
que tant que le « nécessaire » l’emporte sur le « mal ».
Merci beaucoup mon Colonel pour cet article. Il y a bien longtemps que quelqu'un devait remettre les pendules à l'heure, surtout lorsqu'un président qui n'a jamais fait son service parle de le rétablir. Sans doute faudrait-il en ces circonstances rappeler cette phrase de Bigeard: "Ne dites pas en avant mais suivez-moi". Cet article m'a aussi rappelé d'autres éléments importants de ce service "ancienne formule" qui le rendait encore plus injustes aux yeux des conscrits: le fait par exemple que les moins diplômés/fortunés/connectés étaient envoyés dans les armes les plus dangereuses ou les plus méprisées (en particulier l'infanterie, considérée encore comme "la plus vile partie de la nation"), ou encore que rien n'était proposé en remplacement pour les réformés (mon père l'a été pour raisons de santé et n'a rien eu à faire en retour) même s'ils étaient prêts servir. Si je ne me trompe, il y a même eu des grèves de conscrits en Allemagne au cours des années 70, ce qui en dit long sur la considération de cette "corvée". On pourrait aussi mentionner le fait que les élèves de Grandes Ecoles étaient à l'intégration considérés quasiment comme officiers, comme si la réussite à un concours administratif faisait de vous un chef de guerre meilleurs que tous les militaires volontaires mais de grade inférieur (je ne compte pas Polytechnique, école militaire). Pour ce qui est du brassage social tant vanté, il semble n'avoir été qu'une bonne blague ou une sinistre farce. Et surtout, l'emploi de conscrits, même dans une opération intérieure comme l'Algérie, n'a fait que ruiner l'image et la réputation de l'armée aux yeux de toute une génération, sans guère d'efficacité comme vous l'avez indiqué dans votre dernier post sur ce conflit. Je pourrais enfin parler de la non-intégration des filles, mais cette tare était générale.
RépondreSupprimerAussi, le projet en l'état me semble aussi boiteux qu'inachevé: avec trois à six mois que peut-on envisager de faire faire aux 700 à 800.000 conscrits ? Outre les problèmes de logement, d'encadrement et de nourriture évoqués ailleurs, il est difficile de savoir quoi faire: rien que la formation initiale à l'ENSOA représente huit mois, celle des OSC à Saint-Cyr un an, sans parler des écoles d'armes. Et puis où trouverait-on assez d'uniformes pour habiller tous les conscrits et assez de fusils et de cartouches pour les instruire au tir (je doute qu'il reste 800.000 Famas en état de marche), sans parler du reste du matériel (ANP, boussoles...) ? Et enfin que leur ferait-on faire, alors même que le chômage est à un niveau élevé? Seraient-ils justes bons à devenir des manouvriers au rabais qu'on siffle en cas de besoin ?
Surtout, il est proprement incroyable que l'on demande à une mission même interministérielle de faire plus et mieux en six mois que toute l'Education nationale et son million d'employés en douze ans. A cela on pourrait ajouter la surchauffe des personnels des Armées, avec le rythme très élevé des opérations, en particulier de Sentinelle. Enfin, qu'est ce qui garantit que ces trois à six mois transformeront des petits chefs ou des sombres brutes en bon petits soldats disciplinés et respectueux de l'autorité? Il faudrait aussi réfléchir à un régime de sanctions pour les actes d'indiscipline au service. Or l'Education Nationale connait déjà une crise aiguë de l'autorité avec des agressions de professeurs, de pions, etc. et n'est pas sûr que les militaires soient plus considérés ou plus aidés dans ces circonstances. En fait, peut-être que l'argent qui devrait être employée pour ce SNU serait mieux utilisé pour renforcer les SNA, SMV ou EPIDES déjà existants. Plus largement, il faudrait réfléchir à une sérieuse réforme de l'Education Nationale, mais ce n'est pas le travail des militaires.
daniel
Supprimer"en particulier l'infanterie, considérée encore comme "la plus vile partie de la nation"" et "800000 FAMAS"
Un querelle de boutons, une, ça manquait.
Je m'exprime en tant qu'appelé volontaire, ému de mes bons souvenirs du S.N. et conscient aussi d'une bonne volonté jamais défaillante, malgré nos faiblesses.
Or donc, il y a pire que les Pousse Cailloux et Saute Buissons, ce sont les Tringlots. Nous étions affectés d'un sentiment d'infériorité face à toutes ces Armes de longues et prestigieuses traditions. Ostérode 1806, nationalisation des compagnies privées de transport et d'approvisionnement par Napoléon, vous donne un air de parvenu. Et qui se souvient des Régiments de Marche du Train de la guerre d'Algérie? Le sacrifice obscur, la mort sans gloire s'il le faut, c'est nous.
L'EAT à Tours était alimentée par des appelés et des chefs d'une grande qualité. A l'opposé, aux FFA le recrutement tringlot était en dessous de tout et le dénuement matériel assez pathétique. Le Train, comme sans doute le Matériel, ayant à l'époque la particularité d'avoir des conditions d'organisation et d'emploi assez différentes en temps de paix et en mob., le système D et la souplesse d'esprit étaient vivement recommandés. Plus facile à dire qu'à maintenir...
On se souvient sans doute de la maxime "On n'est pas aidé mais si y'a pas moyens, moyens quand même", ce qu'un grand chef à Tours - le directeur de l'instruction- traduisait sans originalité par:" Je vous rappelle qu'on fait la guerre avec ce que l'on a, pas avec ce que l'on devrait avoir.". La pauvreté et des traditions frelatées savaient rendre martial!
800000 FAMAS, c'est beaucoup trop mais il va falloir beaucoup d'autres équipements. A supposer que les Finances suivent, l'imagination et le sens de l'organisation vont être fortement sollicités, comme de tradition, maintenue je l'espère. Même et surtout si tout sera différent.
Pourquoi 800 mille Famas ????
SupprimerDes HK pour engraisser Merkel feront l'affaire.... !! (Rires sardoniques).
Commencez par déchoir de la nationalité française tout ceux qui jouissent d'une double triple quadruple nationalité ou plus.
Puis laissez à chaque citoyen français le droit d'acheter librement et sans déclarations ce qu'il juge utile pour braconner le prussien ou autres.
Laissez aux français la liberté de s'acheter un mosin nagant à 300€ et ses cartouches en conserves, bien que rmiste je suis prêt à ce sacrifice financier à conditions de supprimer le piège de ce connard de Daladier et son decret-loi de mars ou avril 1939 qui a prouvé son efficacité en juillet 1940 avec de simples affiches collées aux murs.
Laissez aux français la liberté de fabriquer Mas36, Mat49 , Fsa49-56, Aa52 etc...
Laissez se constituer une armée d'hommes libres car je rappel qu'un appelé du contingent n'est qu'un esclave privé de liberté. Et cette armée d'hommes libres sera plus dissuasive que nos forces nucléaires.
Avec 25 ou 30 millions de winchester 66 pour les accueillir et les braconner, les prussiens seraient restés chez eux en 1870. Et l'histoire du monde serait bien differentes.
Reflechissez !!!
Comment feriez vous pour attaquer et envahir une puissance nucleaire sans vous faire atomiser en représailles ??????
Mais ce n'est pas l'intérêt des ripoux-blicains.
Faites une recherche youtube sur : " corporations le mensonge conferences de marion sigault "
C'est le genre de conférence qui vous permet d'assembler les pièces de puzzles de l'Histoire de France et de comprendre ensuite des faits qui paraissaient inexplicables.
Tout comme deux livres de Pierre Jovanovic . Un sur la crise financière de 1789-99 qui explique le pourquoi de Napoléon 1er .
Et l'autre sur "Hitler ou la vengeance de la planche à billets".
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, que se soient les assignats de 1790 , la planche à billets de la republique de Weimar ou celles de la Federal réserve, de la banque d'Angleterre, du Japon ou de la BCE depuis 2008.
Raleur!!
Oui, le service national peut trouver un intérêt dans d'autres fonctions de l'Etat ou de la nation.
RépondreSupprimerOn peut d'ailleurs regarder le cas de l'Ecole polytechnique, où depuis la disparition du service national général certains élèves sont affectés comme gardiens dans les prisons et d'autres font du soutien scolaire en zone sensible.
Cependant, je ne suis pas sûr qu'on arrive à y caser 800 000 personnes par an, et d'ailleurs je pense qu'il vaudrait mieux s'en tenir à un service militaire masculin (plus exceptions).
Une autre fonction dont on peut peut-être parler est celui de la médecine : je me demande comment les gens s'y sont pris pour remplacer les aspirants médecins...
Sur le service national en entreprise, il ne faut pas le rejeter a priori : je ne sais pas exactement comment cela marchait à l'époque, mais il me semble qu'il faut le prendre comme un stage, une première expérience professionnelle à l'international, ce qui n'était pas débile pour ceux qui par la suite peuvent avoir, vu leur formation, à y travailler. Et pouvait aussi être utile pour rappeler aux grands groupes, via cet avantage mutuellement bénéfique, leur origine nationale...
Naturellement, il devrait être possible pour les volontaires de faire un vrai service militaire, plus long que ce qui est annoncé, et débouchant sur la réserve.
Enfin, petit point historique : dans l'utilisation du service militaire pour des buts civils, il ne faut pas oublier le cas des colonies d'Afrique noire dans l'entre deux guerres.
Les gens jugés aptes au service n'étaient en effet qu'en petite partie utilisés dans les tirailleurs sénégalais. Il y avait aussi ce qu'on appelait la deuxième part, qui était affectée à des travaux de génie civil : routes, voie de chemin de fer, aménagement du bassin du Niger, etc. Conditions parfois difficiles, mais ce n'était pas général.
(En AOF, il y a aussi eu des gens affectés à des entreprises privées pour la collecte agricole, mais c'était très très minoritaire, voire insignifiant en nombre).
https://www.lajauneetlarouge.com/article/enseigner-en-milieu-carceral#.WocM0-fjK1s
Supprimerhttps://www.lajauneetlarouge.com/article/sengager-durablement-pour-lenfance-qui-souffre#.WocNJ-fjK1t
anonyme , le diable est dans les détails.
Supprimeron n'oublie toujours que la conscription servait à mettre sur pied rapidement une armée de masse pour être en mesure d'atténuer le différentiel démographique vis-à vis de l'allemagne. on oublie aussi que la notion de cohésion et de brassage n'était pas l'objectif mais la conséquence du service militaire, conséquence exprimée au prix le plus cher : celui du sang dans les combats. la cohésion se fait au combat et, auparavant , dans l'entraînement. les grands services ou l'administration centrale n'ont jamais été les meilleurs exemples de l'esprit de corps.
mais revenoons au présent.
l'hypocrisie du débat , ou l'aveuglement comme vous voudrez, c'est de croire que les méthodes d'encadrement militaire ont un sens en dehors de la finalité des armées : le combat. c'est une entourloupe !!! on n'accepte la discipline collective que parce que la finalité de l'engagement exige une discipline solide , partagée et réfléchie. l'exigence du cadre de contact -toujours caricaturée dans les films francais- n'a aucun sens en dehors de ce contexe. Par ailleurs, comme le dit parfaitement michel goya dans ce post , si le caractère universel -donc obligatoire- s'efface devant des considérations "pratiques" qui pourraient permettre à certains de s'exonérer du volet contraignant du service (la vie en collectivité, les activités militarisées, etc.), on rend ce service injuste. et les premiers qui voudront en sortir seront ces privilégiés qui voudront faire leur service en entreprise.
enfin, si on parle d'encadrement inutile de vouloir rééquiper nos armées (ce qui est d'ailleurs loin d'être garanti). elles n'auront plus, ni les effectifs, ni l'encadrement, ni le temps de s'entraîner . mais n'est-ce pas l'objectif ultime : une armée à trois niveaux : les forces spéciales, un volume de force conventionnelles réduit à 35-40000 hommes entraînés , un dernier volume de forces d'encadrement à la citoyenneté. il faudra me dire comment on recrute puis sélectionne nos jeunes cadres pour ce faire. Comment motiver un jeune officier ou sous-officier si ce dernier sait qu'en finissant dans la deuxième moitié de sa promotion, il sera bon pour l'encadrement d'un SNU qui ne sera même pas militaire ?
Merci pour cet article très instructif. Je note que nombre de vos textes relativement courts sont formatés pour Kindle et disponibles sur Amazon de ce fait. Ne sont-ils accessible que par ce biais et non au format papier ?
RépondreSupprimerVous pouvez toujours me les demander par mail (goyamichel@gmail.com)
SupprimerBonsoir, mon Colonel
RépondreSupprimerMerci pour ces éclairages bien nécessaires.
Il y a pourtant un point qui est totalement passé sous silence: celui de la "sélection". Autrefois, pour accomplir son service national, il fallait être reconnu apte, après quelques jours dans un des CS répartis dans toute la France.
Rien que déjà en imaginant le chiffrage d'un tel système, j'en ai déjà le tournis. Il était pourtant un formidable outil statistique sur l'état d'une classe d'âge.
Ensuite va se (re?) poser la question des aptitudes: tout le monde n'est hélas pas valide, ni même apte à la vie en communauté. Et quid aussi de ceux aux casier judiciaire bien garni, aux soutiens de famille etc...?
Cordialement
Mon colonel,
RépondreSupprimerJ'aimerais faire remarquer qu'en euros courants, le budget de l'armée est resté le même depuis 1982, au coeur de la Guerre Froide. Le problème n'est donc pas le manque d'argent mais comment celui-ci est employé. Avons nous besoin d'un ratio de 10% d'officiers dans l'armée de terre alors que 5% suffiraient? Avions nous besoin du char XL dans les années 80 alors que l'AMX 40 disponible sur l'étagère, presque aussi performant et 5 fois moins cher aurait pu être mis en service dès 1986? Devions nous vraiment lancer le programme aboutissant au VBCI alors que le MARS 15 autrement plus performant, développé avec des fonds privés et potentiellement promis a un triomphe à l'exportation aurait pu être en service dès les années 1990? Doit-on vraiment acheter des dizaines d'hélicoptères hors de prix lorsque l'expérience des dernières décennies nous apprends qu'ils se feront massacrer dès le premier engagement face à un adversaire de notre niveau ? Doit-on vraiment investir dans le ruineux système de centralisation SCORPION alors qu'il n'est qu'une reddite de la "bataille méthodique" de l'entre-deux guerres ? Doit-on vraiment acheter des drones Reaper qui s'écrasent la moitié du temps à l'atterrissage et voient le terrain aussi bien (permettez moi l'expression) qu'à travers le trou des chiottes, sachant que des avions comme le Tucano sont plusieurs fois moins chers et plusieurs fois plus efficaces ? Devait-on vraiment acheter le Rafale multirole alors qu'une combinaison entre un chasseur de supériorité aérienne léger et un avion d'attaque au sol aurait été bien moins chère et bien plus efficace ? Devait-on vraiment remplacer nos PA Clemenceau et Foch par le CdG moins efficace et plusieurs fois plus cher a construire et entretenir ? Et doit-on vraiment entretenir une importante capacité nucléaire tactique lorsque l'on sait depuis longtemps que le concept même d'une guerre nucléaire limitée n'est que pure fantaisie ?
Ce sont tous ces choix, et bien d'autres qui ont ramené nos forces armées au niveau de l'armée d'armistice de Vichy, et non pas une quelconque pénurie d'argent. Si le budget doit certes être ajusté a l'inflation, l'idée qu'il doive représenter un pourcentage fixe du PIB juste pour maintenir nos capacités existantes n'est rien d'autre que du racket déguisé des contribuables par l'industrie de défense. Et si l'on pense que cela permet de garantir notre défense, j'invite a regarder l'état pathétique des forces armées US après plusieurs décennies de dépenses militaires inégalées depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Avec ce commentaire pas très en rapport, je l'avoue, avec votre post, veuillez agréer mon Colonel l'expression de min plus profond respect.
Tanguy Pluchet
Les 800 000 jeunes d’une classe d’âge seront bien plus utiles à la nation chacun travaillant dans la carrière pour laquelle il s’est formé qu’employé « dans tous les services de l’Etat ou les associations d’utilité publique », et si ces services ou associations ont besoin de davantage de travailleurs, ils n’ont qu’à les embaucher et les payer, le travail en sera mieux fait et à bien meilleur coût.
RépondreSupprimerCe service universel n’a de sens que s’il n’est pas un service, je veux dire que s’il est un stage ne durant que quelques semaines.
Sinon, c’est une foutaise.
"L’ancien service universel et obligatoire n’a jamais été conçu pour « faire du bien aux jeunes » mais pour servir la nation toute entière."
RépondreSupprimerIssu de cet ancien service, quelque part, j'approuve et partage totalement la formule.
Ayant assisté au démantèlement silencieux des infrastructures, et aux coupes de plus en plus sombres dans les effectifs et les matériels de tous ordres, il me semble qu'il y a un effort humain et financier colossal pour rétablir de façon pérenne une simple "forme" de service national. Ce ne sont pas les formules tièdes qui ont été entendues qui permettent de prendre la mesure de cet enjeu.
Voyant la dégradation constante du sentiment national en France, et en particulier la difficulté à trouver - hors retraités - des bénévoles pour des activités non marchandes, un service sans discipline ni sanctions (positives comme négatives, la positive étant la récompense et la négative la punition) me semble utopique.
Je préfère ne pas parler des réserves devenues un temps une chasse gardée pour des retraités, au demeurant compétents et sympathiques mais chasse gardée tout de même, avec inégalité maintenant réelle de traitement et de perspectives suivant l'origine citoyenne ou ex-active du réserviste.
Il y a là une confiance dans l'égalité des servants face au service qui est à restaurer.
Il y a aussi une efficacité dans la gestion qui est à revoir et qui ne se décrète pas comme les bases de défense ou les logiciels de solde l'ont été. Et là tout le monde en a profité: active/retraités/réserve seuls les honoraires (non soldés) y ont un peu échappé.
Que dire enfin de toutes celles et tous ceux qui au lendemain du 14 juillet 2016, écoutant le président de la République se sont porté(e)s volontaires, pensant la nation en danger et leur devoir de reprendre du service, et qui deux ans plus tard... attendent encore la réponse qui sera faite à leur acte de volontariat?
L'idée est certainement belle et généreuse.... mais l'enfer aussi est pavé de bonnes intentions.
Bien cordialement,
Le service militaire n'avait qu'un but : disposer d'une armée de masse en mesure de faire face rapidement à une menace imminente et massive : autrefois l'allemagne , après 1945, le pacte de varsovie.
Supprimerla cohésion sociale ne s'est pas faite par principe dans le service. elle se faisait dans l'effort et la sueur à l'entraînement, au combat. le brassage social n'est pas le but mais la conséquence. c'est à verdun qu'il s'est forgé, aps dans une caserne quelconque.
le service est passé de deux à trois ans en 1912 ou 1913 pour combler le déficit démographique de la france face à allemagne.
le sentiment national est une notion qu'il faut manier avec prudence. il fut le fruit d'une longue et profonde opération de formatage de la pensée entre 1885 et 1914 car l'objectif était mesurable : reprendre l'alsace et la lorraine. ce qui n'empêchait pas de forts courants antimilitaristes (dreyffs) .
ces mêmes courants anti militaristes furent encore plus influents entre 1919 et 1938 : "non à la guerre" , ce qui a influé le modèle d'armée et la logique défensive (maginot)
ce même courant est resté fort après 1945 pour des motifs politiques : la gauche française pilotée par les communistes dans les années 50 travaillait pour l'internationale communiste. les guerres coloniales les ont en ce sens aidés. progressivement, la menace s'estompant dans les esprits et l'évolution sociétale (mai 1968) n'ont fait que renforcer ce sentiment, alors que dans le même temps, les armées admettaient ne pas avoir besoin d'une classe d'âge entière sous les drapeaux (il fallait payer la dissuasion): ce fut le début des exemptions/adaptations de toutes natures, pour finir avec 30% d'une classe dâge ne faisant pas son service (et 65% des bacheliers et, ne servant pas en unité opérationnelle) : le début de l'injustice.
cette notion d'esprit patriotique s'est construite dans les écoles et dans la vie de tous les jours. elle s'est achevée dans les armées, pendant un, deux ou trois ans.
le sentiment national ne doit pas être idéalisé. il était seulement plus concret en 1914, beaucoup moins en 1939 (le fer rouge de la 1GM), encore moins en 1990. mais il n'est pas mort.
Ce SNU( Service National Universel) vu qu'il n'aura aucun caractère tant soit peu militaire, il pose quand même un problème de fond, et abordé d'ailleurs par certains politiques. Ce sera une forme de travail forcé et à priori non rémunéré, une version 2020 des chantiers de jeunesse des années 41-42, et à priori cela n'est pas compatible avec le droit européen.
RépondreSupprimerCertes du temps du Service National entre 1972 et 97, des formes civiles de ce service existait mais on les justifiait par : besoins en personnel non satisfait de certaines administrations, etc.. et impossibilité l'armée d'incorporer la totalité d'un contingent. Mais la base justificatrice du service national demeurait, faire participer à l'effort militaire de la nation la majorité puis au moins la moitié d'une classe d'âge. Les affectations de plus en plus généreuses dans ces formes civiles passaient très bien, elle étaient fort appréciées par les intéressés, et ne posait pas le problème du travail forcée : librement choisie et ne jouant qu'un rôle de complément.
Je demande d'ailleurs si notre Ministre des armées n'a pas en tête ce problème, mais politiquement ne peut le dire, quand elle annonce qu'on enverra pas les gendarmes se saisir des futurs "insoumis". Cela sans parler de l'irréalisme en terme de matériel et d'encadrants, et cela pour environ 800 000 jeunes (garçons et filles) effectuant même seulement pendant trois à quatre mois ce SNU.
Mon colonel, dans le cas d'une recréation d'un service militaire, du type armée Suisse ou israélienne (cette dernière hypothèse étant des plus théorique) : quel serait les besoins de nos armées en terme d'hommes, appelés et réservistes, provenant de ce nouveau service militaire ?
A mon humble avis de vieux sous-off en retraite, il faut se décider à savoir si oui ou non on veut une armée.
RépondreSupprimerCela étant dit, les armées ne sont pas des clubs de nounous, pas non plus des centres de rattrapage pour analphabètes moyens, pas bien sûr, des temples d’éducations patriotiques ou du « vivre ensemble », une armée, c’est un outil violent et souvent mortel pour les acteurs de tous côtés.
Est-ce là ce que voudrait ce jeune président qui n’a jamais été sentinelle, fait les corvées de ch…tes, crapahuté 30 par 30 (30Km avec 30kg sur le dos) bouffé des rations et bu du café froid ?
En relisant des vieux grimoires dactylographiés, j’ai recouvert qu’un certain De Lattre de Tassigny Maréchal de France de son état avait tenté, après la Libération, en plus du maniement d’arme réglementaire aux aurores et après « décrassage » etc., l’expérience d’éducation patriotique, citoyenne, cohésive, du vivre ensemble… bla-bla-bla… des citoyens conscrits Lambda dont parlerait le Commandeur ?
Ça a duré si longtemps que personne n’en a souvenir ! Mais il me vient que la raison de ce fiasco était peut-être du au fait qu’il n’y avait pas de filles dans les rangs!!!
Ça va tout changer.
Votre article fort documente ignore un argument qui sous tend l'enthousiasme irrationel pour ce "service national" : le fantasme de l'armée qui résout tous les problèmes de la société.
RépondreSupprimerCe que vous appelez le dressage fait rêver certains hommes politiques et une frange nostalgique de la population.
Bel exposé !! en effet si ce service n'a rien de militaire qu'en est il de ses buts ?si il s'agit du "vivre ensemble" a mettre en place c'est qu'il entérine la faillite de l'éducation parentale grace aux familles décomposées , sans parler le l'instruction nationale dont là aussi les résultats sont bien indigents .Mais là ne s"'arrète pas la désolation,car c'est aussi sortir des statistiques du chomage ,au moins pour un temps,une partie de ceux qui devraient s'inscrirent chez "Popaul emploi"malgré la fulgurante croissance de 1.9% du pib obtenue grace a une création monétaire de 4.5 % ex-nihilo sans contre partie de richesse créée.Ce snu sera le point d'orgue de la faillite en cours du système et je le vois mal rapporter plus qu'il ne va côuter.bien cordialement
RépondreSupprimerTrès bonne analyse du sujet. Une seule remarque : Le mot antimilitarisme est mal utilisé, et représente ici un contre sens. L'antimilitarisme combat un pouvoir militaire politique, et non la notion civique du temps passé sous les armes !
RépondreSupprimerEn 1870 si les républicains avait menacé d'acheter pour 4500 millions de franc-or de winchester 1866 au usa et de les distribuer au peuple pour braconner le prussien, l'histoire du monde aurait été bien differente.
RépondreSupprimerSeulement voila les socialos de l'époque ont préférés payer cette somme comme rançon aux prussiens plutôt que d'armer le peuple.
Gambetta a préféré faire crever de misère les volontaires bretons au camp de Conlie dans la sarthe durant l'hiver 1870-71 plutot que de voir ce former une armée de Chouans , génocider est plus exact.
Que l'on donne au citoyen français , et à lui seul , la liberté de posseder autant d'armes de guerre qu'il le juge utile pour braconner le prussien ou autres, et on fera l'economie d'un service militaire inutile sous les ordres d'officiers incompétents plus aptes à servir de carpettes de ministère que de chefs de guerre.
Ce rétablissement du service militaire a plus pour but de fournir de la chair à canons pour protéger le culs de nos gouvernants que de servir le peuple.
Je souhaite bien du plaisir aux gendarmes pour courir après les insoumis. Il y aura des morts chez les pandorres.
La difference entre 1914 , 1939 , et aujourd'hui c'est internet. L'accès à la connaissance et l'histoire n'est plus le même.
Entre 15 et 18 millions de patriotes contre 300 mille forces de l'ordre, si seulement 10% des patriotes décident de braconner son juge ou son flic ou son gendarme , il va y avoir de la concurrence et de la déception. Beaucoup vont rentrer bredouille.
C'est la peur d'une prochaine guerre civile qui motive le rétablissement du service militaire.
Un appelé du contingent n'est qu'un esclave condamné à ce battre sous peine de mort pour lui et déshonneur pour la famille au village.
Si les flics et les gendarmes ne veulent pas se faire braconnés, ils leur faut au plus vite ouvrir une chasse aux sorcières contre les violeurs des articles 410 et 411 du code pénal.
Le temps joue contre eux, un jour il sera trop tard pour lancer cette chasse aux sorcieres et on retrouvera leur têtes sur les grilles du jardin du Louvre ou des préfectures.
Ceci n'est en aucun cas une menace, mais disons une prévision météorologique.
60 ans de vie m'ont permis de me découvrir et de constater un petit don pour la prémonition.
Raleur!!
D’un strict point de vue de politique politicienne, en replaçant l’annonce du service national (puis civil) dans le cadre de la dernière campagne électorale, le but recherché est de favoriser la cohésion nationale en inculquant aux jeunes les valeurs dites républicaines.
RépondreSupprimerSi on peut douter de la possibilité d’atteindre cet objectif en quelques mois, là où l’école n’y parvient pas - ou très partiellement - en quelques années, on peut douter encore plus de la vision réaliste de la chose. La cohésion nationale et le contrat social sont tout simplement incompatibles avec le fonctionnement réel de nos sociétés néolibérales où la compétitivité n’est qu’une manière policée de nommer un jeu à sommes nulles : ce qui est gagné par quelques-uns, les premiers de cordée, étant forcément perdu par tous les autres.
Et la carrière de Mme Florence Parly, avec bien d’autres d’ailleurs, pourrait être pris comme le parfait exemple de cette situation schizophrénique. Sans remettre en cause ses compétences, sans doute fort nombreuses, comment pourra-t-elle apparaitre comme légitime dans la mise en place d’un service, d’un don, d’un « mal nécessaire », alors qu’elle est une haute fonctionnaire ayant pantouflé à la SNCF, chez Air-France et dans de nombreux conseils d’administrations avec des salaires proprement stratosphériques aux yeux de ceux-qui-ne-sont-rien ?
La cohésion nationale ne se décrète ni ne relève du markéting.
Après tout ce que l'on a supprimer après le service militaire, je ne vois pas où cela va nous mener aujourd'hui. Pr Macron aurait-il parlé trop vite?
RépondreSupprimerLa cohésion nationale et le contrat social sont tout simplement incompatibles avec le fonctionnement réel de nos sociétés néolibérales http://www.dakarrekk.com
RépondreSupprimerJe n'ai pas bien compris ce que vous défendez dans votre article. Il est clair que l'armée n'a pas besoin de 800 000 jeunes qui vont encore moins comprendre que moi ce qu'ils vont faire dans les casernes. Donc tout ça va finir dans une bouillie indescriptible entre répression incertaine et en pointillée, pistons pour les jeunes des classées aisées qui ne vont pas perdre quelques mois de leur "immense potentiel" dans ce genre d'aventure, fuite des plus malins ou plus déterminées et la grande masse qui va se sentir flouée.
RépondreSupprimerOn va les répartir dans les services publics et les association ? Mais des jeunes qui passent 3 mois n'intéresseront personne, ce sera une charge. Les objecteurs, c'était au moins un an, sinon plus. Et pas des centaines de milliers à encadrer. Juste loufoque.
Quant cette vaste blague de la cohésion nationale, d'inculquer aux jeunes les valeurs républicaines, il suffit d'écouter autour de soi, rien ne montre que les plus de 45 ans qui ont fait l'armée les portent plus que la jeunesse d'aujourd'hui.
Cette jeunesse n'est pas pire que ses aînés. Elle n'a pas besoin de cette fumisterie.
Qu'on pense un peu plus à tous ceux qui ne sont pas dans les premiers de cordée, y compris dans nos banlieues (rien qu'à lire les commentaires récurrents des commentateurs de ce blog sur ceux là, pas sûr que ça participe de la cohésion recherchée), et peut être que la cohésion nationale s'en porterait mieux.
Bonjour,
RépondreSupprimerNon, au moment de la guerre du Golfe en 1990, des appelés sont partis en direction de l'Irak. Il suffisait d'avoir 4 mois de service et de signer un engagement pour le conflit pour partir. Les appelés ont ainsi été chef de char ou conducteur d'engins blindés. Ils ont comblé les vides laissés par les militaires engagés qui pressentaient que cette guerre allait etre un carnage. Vos propos sont donc injustes pour ces jeunes qui n'ont pas hésité à sacrifier une partie de leur jeunesse pour aider leur pays. Les sacrifices étaient multiples, notamment parcequ'en s'engageant pour la durée du conflit, ils étaient systèmatiquement rétrogradés : un maréchal des logis devenait un brigadier-chef.
Ces appelés n'ont jamais démérités. C'est ca la force du service militaire que de donner une perspective d'engagement pour des jeunes qui n'ont plus de convictions.
Interrogez vous, s'il vous plait, M Goya : pourquoi le général Bigeard a-t-il toujours défendu le service militaire ?
Max, ce que vous dites est connu. Le propos du Col Goya n'est pas de démolir les appelés. Mais comme vous l'avez souligné, pour Tempête du Désert, il a fallu trouver un artifice réglementaire pour envoyer les appelés volontaires, comme pour les envoyer en ex-Yougo, où ils n'ont pas démérité (personne n'a affirmé cela). En revanche, il a toujours été exclu d'envoyer des appelés en unités constituées, non par peur qu'ils ne soient pas à la hauteur mais par peur de l'impact dans l'opinion publique s'ils avaient subi des pertes. Ayant commandé des appelés dans les années 90, en unité de combat, je suis bien placé pour dire qu'ils faisaient largement le boulot, et largement mieux que les engagés que l'on a recrutés au début de la professionnalisation, et cela faisait ch... de les laisser partir au bout de 10 mois. Oui, le SN donnait une perspective d'engagement à ces jeunes, mais il n'avait pas été créé pour cela : ce n'était qu'un "effet secondaire" (un très bon effet secondaire, mais secondaire tout de même). Ce qui manque dans la réflexion actuelle, c'est l'objectif primaire de la mise en place du SNU.
SupprimerQui a bien pu dire que les appelés avaient démérité ?
Supprimer" Service militaire - Période pendant laquelle on mange mal mais qui nourrit la conversation pour la vie ". Pierre Daninos (2013-2005), écrivain français.
RépondreSupprimerLe service national universel, une expression générale et floue, paraît ne pas être finalisé dans la " pensée complexe " du chef actuel des armées. À notre humble avis, il n'est tout au plus qu'un gloubi-boulga, une recette particulièrement peu appétissante en clair, à la problématique lancinante du " vivre ensemble " dans notre société française post-moderne individualiste et fragmentée, chahutée par la mondialisation des échanges des idées, des personnes et des biens. Quant à savoir si c'était mieux avant, du temps du service militaire obligatoire, nous ne pouvons reconnaître que telle a été la norme, mais qu'elle n'est plus. Il nous reste à inventer de toutes pièces une période de participation active du jeune citoyen français du XXIe siècle à une structure collective au service de la République française. " Vaste programme ! " pourrait-on écrire, en reprenant les mots du général de Gaulle.
Oui en effet !
SupprimerPour réaliser un tels programme il faudrait commencer par tuer les cons !!
Mais surtout les traitres et collabos vendus à des puissance étrangères. Il y a de la purge stalinienne dans l'air.
"Vaste programme"... soupir !!
Raleur!!
Le fric se croit tout permis http://echoradar.eu/2018/02/19/de-crise-instrument/
RépondreSupprimerPourquoi vouloir (obstinément) raccrocher le projet de service national universel aux modèles antérieurs ? Une "période civique" de un à six mois ne ressemblera jamais au service militaire.
RépondreSupprimerOn se rapproche sans le dire des Chantiers de Jeunesse de La Porte du Theil, et ça me fait rire.
COMBIEN CA COUTE.
RépondreSupprimerCout de fonctionnement courant, à raison d'environ 10 000 € sur une année, par personne (selon une étude de documentation française) :
2,5 milliards, pour un service de 3 mois ;
4 milliards, pour un de 6 mois (soit 600 à 800 000 jeunes d'une classe d'age, répartie sur 3 fois 3 mois, ou 2 fois 5,5 mois).
Cout en personnels,
à raison (idem selon la documentation française) d'environ 50 000 encadrants, pour 3 mois = 2,5 milliards d'euros ;
ou à raison de 75 000, pour 6 mois = 4 milliards d'euros.
Total de fonctionnement annuel :
5 à 8 milliards d'euros.
5 milliards, pour 3 mois ; à 8 milliards, pour 6 mois.
Ceci à budgéter, annuellement.
A remarquer également qu'il faudra bien les trouver quelque part, les 50 à 75 000 "encadrants" supplémentaires. Si les armées sont encore mise à contribution, après "sentinelle", cela signerait certainement le glas de nos dernières capacités d'intervention extérieure, si ce n'est la fin tout court de nos armées en tant que telles.
PLUS (c'est pas fini).
Infrastructures : Il va bien falloir, au moins les accueillir quelque part, même à défaut d'en loger quelque uns.
A raison d'environ 20 m2, tout compris et par personne, et suivant que ce soit un service de trois mois ou de six mois (qui nécessiterait plus de bâtiments), et suivant le standard de modernité :
De 10 à 20 milliards, supplémentaires, d'investissement immédiat, ET préalable.
Globalement on voit quand même que tout cela n'a guère été réfléchi, ou alors ils sont totalement en dehors des réalités ? !
Question subsidiaire :
Tout ça, pour quoi faire ?
Sachant que l'on a déjà bien du mal à trouver un emploi aux 50 000 volontaires annuels du service civique, alors avec 750 000 ...
Six mois de service militaire ne compenseront jamais 15 ans de conneries et d'incompétence de l'éducation nationale . Destruction nationale est plus exact.
RépondreSupprimer10000 euros par personne pour tourner en rond pendant six mois dans une caserne à rejouer les bidasses en folie ?????
Cela coutera moins cher de refrabriquer des Mas36 et d'en faire cadeau à de jeunes citoyens INCONNUS des services de police. De leur octroyer une dotation de 1000 cartouches par an pour aller s'entraîner le weekend sur le stand de tir communal encadré par des anciens combattants.
Et d'organiser des concours de tirs comme en Suisse, en rajoutant comme conditions que seuls ceux dépassant un niveau minimum serait autoriser à postuler pour un concours d'accès à la fonction publique.
Enfin ... anciens combattants ... cela commence à se raréfier !!!
Il en reste combien de juin 1940 en vie en 2018 ..
Seulement le problème est que depuis 228 ans les républicains ssocialos ont TOUJOURS considéré le peuple comme une réserve de chair à canons consommable et gratuite.
Louis XIV disait qu'un mercenaire lui rapportait trois hommes.
D'abord un soldat dans ses armées qui permettais de garder un paysan dans son champs et enfin un mercenaire en moins pour l'ennemi. D'une pierre trois coups !!!
Les républicains voyaient dans la conscription obligatoire le moyen d'economiser et de reporter les budgets sur les subsistances militaires qui permettait de gros et gras profits pour les fournisseurs aux armées.
Ils voyaient aussi le moyen par les conseils de révision et les affectations de favoriser leur partisans et d'envoyer leurs opposants au cassepipe .
Il n'y a qu'à voir le sort des Chouans, des Vendéens , des volontaires bretons de 1870-71 qui ont été génocider au camp de Conlie par Gambetta, le taux des pertes des regiments breton ou corse pendant 14-18.
Depuis la nuit des temps un homme libre a le droit de posséder des armes , sinon c'est un esclave .
Raleur!!
Très bonne interview que celle que vous avez donné sur cette usine à gaz!
RépondreSupprimerBonjour ,
RépondreSupprimerTout d'abord je me rallie aux conclusions d' " Anonyme " du 22 février à 13h39
La problématique est la suivante :
Au nom de quelle idéologie une société " moderne "comme la société Française peut en 2018 enlever par la coercition , gendarmerie ou amende , des personnes à leur foyer ou à leur travail pour les laisser en dehors de la société " du commun " pendant 3 , 6 ou 12 mois .
Ces personnes libres se voient du jour ou lendemain obligées d'obeïr à d'autres personnes , les officiers et sous-officiers , dans les moindres détails de leur vie quotidienne .
Pourquoi mon fils devrait-il quitter demain son travail pour enfiler une tenue " vert caca " et pratiquer sous la conduite de personnes qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam des activités qu'il ne désire pas faire ?
Il a eu la chance de choisir son employeur , son bailleur et paye ses impôts à l'état Français . Il obeït aux "lois de la république " , ne vole pas , n'agresse personne . C'est avant tout une personne libre , comme tous les jeunes Français de 2018 .
En allant jusqu'au bout , et de manière spécieuse je le reconnais , de ce questionnement on peut se poser la question de savoir au nom de quel " principe " cet état peut soumettre ces personnes au contact d'un gaz ...de combat , le bromure de benzyle , au cours de cette période de préparation-service militaire .
Annoncez donc à un jeune entre 18 et 25 ans que vous allez l'obliger à quitter ses parents , sa copine , sa femme , ses études , son travail pour le mettre dans une salle avec masque à gaz et que vous allez y casser une ampoule de bromure de benzyle pour " faire société " , " faire république " ou " faire nation " !
Notre société a évolué depuis 20 ans .Beaucoup plus que l'on croit et 2018 est beaucoup plus loin de 1997 que 1997 de 1977 .
Cette coercition qui était encore acceptable à l'aube des années 2000 ne sera plus jamais acceptée par la société Française . On peut le regretter ou le louer mais c'est ce que l'on appelle le " principe de réalité " . Nous sommes dans une société qui a accepté l'union homosexuelle , qui est sur le point de légiférer sur la GPA , la légalisation de certaines drogues et l'euthanasie assistée . Cette même société s'appréterait donc à exercer cette coercition du SNU sur des personnes qui presque majoritairement réclament ces nouveaux droits ? Fou sont celles et ceux qui ne veulent pas l'admettre .
Pour finir , j'adhère pleinement aux propos d'" Anonyme " lorsqu'il exprime l'idée que le port d'une arme est un droit fondamental de l'individu et ne doit - surtout pas - réservé à quelques personnes appelées " policiers "ou " militaires " .
Daniel BESSON
Monsieur Besson bonjour, vous oubliez un aspect fondamental de l'homme sédentarisé et de la base de nos sociétés européennes;le féodalisme est apparu à partir du moment ou le groupe humain s'est diversifié,en gros ceux qui étaient prets à combattre pour protèger ceux qui les nourissaient,pourquoi des combattants ?tout simplement parce que l'humain convoite ce que l'autre crée et possède et qu'il faut défendre,le combat était donc l'impôt du sang versé par les nobles avant la révolution.Il a fallu les remplacer ces nobles à Valmy et ailleurs c'est devenu la république en arme (la convoitise de nos ennemis n'ayant hélas pas disparu)et donc un impôt républicain,il s'avère que pour de mauvaises raisons ce snu soit dévoyé(rendre une cohèsion sociale possible entre des individus inconciliablespour des raisons hors sujet ici) il n'empêche que l'armée est la base même d'un des pilier qui font la souveraineté d'une nation et l'un des moyens régalien de l'état.L'abandon des armes a l'armée par tout un chacun n'est que le reflet du partage des taches de toute socièté dite civilisée pour survivre et éviter les règlements de compte a OK Corral,ce qui suppose une éducation à la Suisse ou chaque famille possède des armes dites de guerre.Nous sommes très loin de leur sagesse en la matière et vous ne pouvez soutenir le "droit" de possèder des armes sans un minimum de controle , au vu de la société Française que vous décrivez :famille décomposée,union homosexuelle,gpa,drogue dure ou molle en vente libre,euthanasie etc etc etc ,vision qui ressemble furieusement à la décadence l'empire romain!!!(j'ai oublié d'y ajouter le plan Kalergi) Vous oubliez un peu vite que les droits naissent des devoirs et pas l'inverse,ce n'est pas la queue qui remue le chien.Bien cordialement
SupprimerJanus
RépondreSupprimerl'armée est la base même d'un des pilier qui font la souveraineté d'une nation et l'un des ...
C'est le PEUPLE d'une nation qui EST souverain.
La sagesse des Suisses ?? Je crois que les Suisses sont sages parceque la possession d'armes par chaque citoyen impose la tolérance à tous. On ne va jamais emmerder celui qui a les moyens de se défendre .
Impots du sang versé par les nobles ??? Parceque la piétaille ne versait pas son sang ??
Dieu à créer les hommes , Samuel Colt les a rendus égaux !!!
Avec un calibre 12 une grand mère rhumathisante peut envoyer une bande de bruts en enfer et protéger ses petites filles d'un viol collectif.
Ce n'etait pas le cas avant les armes à feux où la condition physique issue d'une bonne alimentation primait sur tout .
Valmy ?? La convoitise de nos ennemis était celles des révolutionnaires assoiffés de profits.
Ils ont finis de détruire la sécurité sociale de l'époque, ce qu'avait commencé le ministre Turgot au nom du libéralisme promut par cette ordure de Voltaire admirateur des anglais qui imposaient le travail des femmes et des enfants.
Destruction faites par l'abolition des corporations ouvrière et de la police des grains qui ne permettait pas aux marchands d'acheter du blé avant que le peuple soit servi.
Marchands qui après la liberté du commerce des grains ont spéculés a mort sur le prix du pain, empêchant un ouvrier de nourrir sa femme et ses enfants et imposant de fait le travail de femme et enfants .
Travail des femmes et enfants qui ne sera réglementé qu'après 1880 malgré les tres nombreuses propositions de lois visant à l'interdire déposées par des députés royalistes entre 1848 et 1880.
Après l'abolition des corporations ouvrières arrive la loi d'Isaac lechapelier qui en terme d'aujourd'hui INTERDIT la création de syndicat ouvrier.
La sécurité sociale avant 1789 c'etait les corporations ouvrieres d'une part financées par "les cotisations syndicales" et l'église de l'autre financé par la dîme, impot de 10% sur la production de blé. Pour ne pas payer cette dîme il suffisait de produire des patates ou autres.
Aujourd'hui c'est 20% de tva et cela ne paie pas la secu.
Règlement de compte à ok corral ??
Un combat entre des forces de l'ordre plus ou moins corrompues et une bande de malfrats.
Les tués par balle aux usa ??
Quand on enleve les suicides, les règlements de compte entre voyous et les vrais accidents, il ne reste plus grand choses à compter.
Quant aux aux tueries de masse, elles ont toujours lieu dans des "free zones armes". Et c'est les états et les villes où les armes sont le plus sévèrement contrôlées que la criminalité est la plus forte.
Inversement la ville la plus sure des usa est la ville où les citoyens ont l'obligation de porter une arme en permanence.
Pour finir un point dont les merdias ne parlent jamais : les statistiques de police qui comptabilisent les cas où un citoyen a sorti une arme SANS en faire usage et qui evite un crime en provoquant la fuite du ou des délinquants : plusieurs millions par an !!
Raleur!!
Et si vous compariez plutôt les 30000 morts en moyenne par arme à feu chaque années aux USA, au reste du monde? Du genre 1 milliards d'indous pour combien de crime de masse dans leurs écoles? Ou en Chine; en Europe, en Russie? Non franchement la comparaison n'est pas possible tant les USA ont une longueur d'avance en masse criminel, pareil pour leurs tueurs en série. Mais l'explication de cette monstrueuse excroissance d'horreur dans le pays du rêve peut très facilement trouver des causes: Culte de la violence entretenu par leurs politiques internationales empiriques; leur cinéma qui amène trop souvent une discrète seconde lecture immoral, gratiné d'une hyper-violence gratuite; une obsession capitaliste débridé voir cruel; les armes vendus indirectement aux enfants (Vous avez vu la gamine qui explose le crâne de son moniteur a cause du recul de son uzi? Il était à côté quand l'arme a fait un 180° cela aurait pu être la gamine.). Avec Trump en plus, ce pays devient très inquiétant. Alors qu'en Europe on peut être rassurer, à pars les terroristes intégristes (Religieux musulmans en particulier.), on peut se promener tranquille en campagne (En évitant de paranoïé à cause des faits divers traités en boucle par la télé.).
SupprimerImaginez qu'il y ai une fusillade de masse là où vous êtes, et que vous aillez votre arme avec vous, et bien je vous conseil de ne pas oublier de vous signaler aux groupe d'intervention que vous n'êtes pas le civil qui pète les plombs..enfin si vous en avez le temps parce-ce-que si vous avez votre arme en main, la réaction peut être instantané et vous êtes morts avant même d'avoir pu dire "stop je suis avec vous". Lors de l'attentat de Londres au couteau par plusieurs individu, pareil, imaginez vous êtes cuisto et on vous dis que des types trucides les gens au couteau devant votre resto, alors vous prenez votre hachoir et au moment où vous sortez vous prenez une balle car on vous a pris pour un terroriste. Enfin voilà ma vision des choses cet-à-dire un contrôle total des armes, car une arme reste une arme, et bien sûr empêcher de simple gardien ou milice privé de s'en doter. On pourrai aussi aborder un aspect plus psychologique de la chose, car "posséder" une arme peut révéler de nombreux problème chez une personne, comme la virilité, la peur et la parano, le pouvoir que cela entraine sur les gens désarmé, d'un complexe d'infériorité que l'arme comble par l'autorité quel procure, et puis aussi le désir de nuisance, de folie meurtrière, ou simplement pour extorquer de l'argent, ou encore un simple outil pour un travail de sécurité. En faite non, à bien y réfléchir vous avez tout faux, là ou il n'y a pas d'arme, il y a moins de crimes, et pour en être sûr il suffit donc de comparer les chiffres internationaux. Les armes m'intrigue comme le gosse qui est enfoui en chacun de nous, mais faut rester les pieds sur terre et savoir comprendre les situations, plutôt que de vouloir imposer sa propre vision d'une situation par les armes, mais c'est encore un autre sujet...
j'aime les affirmations qui tiennent lieu d'arguments !! la ou il n'y a pas d'armes il y a moins de crimes" le type même de l'affirmation bisounours,ilsuffit de regarder les chiffres ,une arme est un outil comme un autre tout dépend de qui la détient,je n'ai jamais vu un pa sortir de son étui tout seul pour tirer sur la foule,la Suisse est le pays le moins criminogène et chaque foyer a une arme auomatique voir plus,la Guyanne et le mexique détiennent la palme , les Us bien derrière.L'homme est capable de transformer tout objet en arme et cela existe depuis la nuit des temps,du caillou au baton et vos chiffres sont faux
SupprimerEn 5 ans 400 enfants ont étés tuer dans 200 fusillades aux USA. A moins d'être stupide, on ne peut que être inquiet de ces chiffres terribles. En effet ce n'est pas l'arme qui tue, mais quand vous avez de tels chiffres concentrés dans un même pays, ce n'est pas à cause d'une pandémie, ou de zombies, ou une guerre civil, non cela vient d'une certain émulation créé par différents paramètres qui en se télescopant forment les conditions pour de tels déplorables résultats. Lors de la fusillade de Las Vegas un vlogeur pro-arme se retrouve au coeur de sa thématique préféré: Réagir avec sa propre arme lors d'une fusillade! Sauf que rien ne se passe comme prévu, dans la foule lorsque les tires commencent, il voit l'un de ses amis prendre une balle dans la tête; donc il fonce à son pick'up pour rentrer chez lui cherché son arme tout-en pleurant devant la caméra de son téléphone puisqu'il fait son vlog. Evidemment il se rend compte que toutes ses idées préconçus se cassent la gueule les unes après les autres, qu'il arrivera surement trop tard, qu'il risque d'être pris pour le tueur, qu'il ferait mieux de rester chez lui, qu'il ne sait même pas d'où les coups sont partis, combien il y a de tireur, qu'il risque de se faire arrêter, etc, etc, etc. Je ne connais pas le nom de ce vlogeur mais il doit être possible de retrouver son témoignage sur le net. En tout cas quand ce genre de choses arrivent, vous n'êtes jamais prêt, surtout quand vous voyez des proches tombés, à par sur un théâtre d'opération de guerre, quand cela arrive vous êtes généralement pris au dépourvu, et là en l'occurrence c'était au milieu d'un concert très sécurisé, mais des mitraillettes avec des dispositifs de tire en continue, cet-à-dire des armes de guerre, ça fait pas de cadeau! En France nous avons eu des attentats avec marteau et couteau, ce qui prouve que les terroristes ont du mal à se procurer des armes à feu, et c'est là je pense, l'essentiel à retenir.
SupprimerSauf qu'à Las Vegas , contrairement à la version officielle il n'y avait pas un tueur mais plusieurs. C'est confirmé par l'analyse des enregistrements sonores des vidéos .
SupprimerOn ne pourra pas supprimer le second amendement sans encore de nombreux massacres pour manipuler l'opinion publique.
Des attentats au marteau et au couteau ??
SupprimerAu Rwanda 800 mille morts en trois semaines au coupe coupe gourdin et barre de fer.
Chez Casto ya tout ce qui faut outils et matériaux.... A siffloter sur l'air de pub !!
On peut aussi prendre un credit sofinco pour louer un camion.
Des attentats au marteau et au couteau ??
SupprimerAu Rwanda 800 mille morts en trois semaines au coupe coupe gourdin et barre de fer.
Chez Casto ya tout ce qui faut outils et matériaux.... A siffloter sur l'air de pub !!
On peut aussi prendre un credit sofinco pour louer un camion.
Veuillez m'excuser pour les fautes d'orthographes qui piquent les yeux.
SupprimerQui parle d'imposer sa propre vision par les armes ?????
RépondreSupprimerLa liberté de posseder des armes est la garantie de pouvoir contrer ceux qui voudraient imposer leur propre vision par la corruption et la trahison.
A tous à partir du post 35
RépondreSupprimerBonjour ,
Il est clair que je ne suis pas un décliniste complotiste lorsque j'évoque la contradiction entre la volonté d'imposer un SNU et les demandes de libéralisation sociétale en cours . Voir les deux derniers articles de Libé sur l'euthanasie pour exemple .
Je souligne d'autre part qu'un SNU militaire et non-militaire va créer des discriminations entre les citoyens en ce qui concerne les éventuelles sanctions encourues .
Sur le port des armes je considère en effet qu'il doit être ouvert au plus grand nombre . Toute décision politique est un risque et celui-i se doit d'être assumé car ce à quoi l'on assiste c'est la confiscation des armes automatiques par la pègre . Une de mes plus grandes " frustrations " est d'avoir été convoqué pour faire le couillon avec un FAMAS pendant 12 mois et , quelques années plus tard , de voir une gendarmette prendre un air hautain de " professeuse " et de me faire la "morale républicaine " parce que j'avais conservé le fusil de chasse de mon Père sans le déclarer .
J'avais donc le droit d'avoir une arme pour " casser du soviet " mais pas pour fusiller les taupes dans mon champ...
Daniel BESSON
Daniel
SupprimerTu as surtout le droit de te faire casser la gueule en essayant de casser du soviet d'hier ou du russe d'aujourd'hui !!!
Mais tu n'as surtout pas le droit de pouvoir exploser le culs à la chevrotine de ceux qui fraudent aux élections truquées, ou de ceux qui rêvent d'une guerre mondiale pour effacer leurs dettes et renflouer leurs banques en faillites.
Tu connais le dicton : "la guerre commence là où on ne voient plus les gendarmes". Normal il faut des larbins pour contraindre les cons à s'étriper dans les tranchées.
Les gendarmes sont là pour " proteger les biens et les personnes" pas pour traquer de leur propre initiative les violeurs des articles 410 et 411 du code pénal. C'est pour cela qu'à la prochaine guerre qui sera civile , ils finiront pendus à la lanterne pour nourrir les corbeaux. A moins qu'ils se réveillent avant et braconnent les violeurs des articles 410 et 411 du code pénal.
Bonjour mon colonel, votre article et les nombreux commentaires sur le projet de service national traduisent bien l'incredulité générale voir le desarroi devant ce qui n'est encore qu'une idée née dans la tête d'un seul ,non réfléchie collectivement ni étudiée et encore moins budgétée . Pour l'instant elle a surtout provoqué une cacophonie gouvernementale et bien malin qui peut prédire à quoi ressemblera le projet définitif.
RépondreSupprimerPuisque nous en sommes encore au stade de la recherche d'idées , je souhaite moi aussi exposer les miennes. Elles sont largement issues de mon expérience du service national passé comme MDR en 82/83 dans l'arme du train dans les FFA. Mon affectation de chauffeur interprête m'a donné la chance de visiter beaucoup de garnisons en Allemagne et d'échanger avec mes camarades MDR de toutes armes. Je crois pouvoir résumer leur sentiment sur leur service par les mots routine et ennui. Pour schématiser après 2 mois de classe au rythme élevé (peut-être trop) puis 2 ou 3 mois pour prendre son poste dans son affectation ensuite on tombait dans la routine pendant les 6 ou 7 mois suivants ( parfois interrompue par une rare manoeuvre). On n'apprenait plus rien et on se trainait de perm en perm jusqu'à la quille. Ainsi l'armée a réussi à dégouter des générations de jeunes dont la grande majorité ne lui était pas du tout hostile au départ mais qui n'imaginaient pas qu'il s'y em..... autant. Pour rendre le service militaire plus interessant et mieux accepté il aurait fallu le ramener d'emblée à 6 mois ou mieux occuper les 6 derniers mois. C'est là que je critique l' absence d'ambition éducative de l'institution militaire. J'aurais adoré qu'un officier nous donne des cours du soir sur la tactique ou la stratégie, ou bien qu'existe un système d'échange entre régiments , pour passer 15 jours dans une autre arme,mais pour cela il aurait fallu 1 une volonté, 2 une organisation adaptée. En clair je rêvais d'une sorte d'année d'étude supérieure avec des unités de valeur à acquérir ( une base obligatoire , des options pour les gens motivés) avec aussi une solde incitative indexée sur le nombre d'uv obtenues.
Pour en revenir à aujourd'hui, il est entendu que l'armée n'a plus assez de casernes, de matériels, d'encadrants pour s'occuper seule des jeunes mais elle va probablement devoir avec nombre d'autres administrations étatiques , collectivités, hopitaux, chambre consulaires, club sportifs... en accueillir par fournées de quelques heures à quelques jours. Mais la question de l'ambition éducative se pose toujours avec autant d'acuité, le système d'unité de valeur à acquérir ( je crois qu'on dit majeures et mineures aujourd'hui dans les universités) ne sera pas que militaire mais réparti entre de nombreux partenaires civils.
Le nouveau service national devient dès lors un parcours citoyen+ composé de nombreux petits stages d' 1 jour ou 2 avec des passages obligés ( pompiers pour secourisme et les bases pour éteindre un incendie, armée pour des journées défense, mairie pour fonctionnement d'une commune, ) et des options assurées par les m^mes et d'autres.
Cette organisation sera certainement difficile à mettre en place , devra s'appuyer sur des bénévoles qui viendront renforcer les structures de formation. Elle est clairement centrée sur les jeunes ( formation supplémentaire extrascolaire ) elle sert à former des citoyens mais en aucun cas à renforcer les structures chargées de les accueillir, ces dernières pouvant néanmoins espérer profiter de la création budgétaire de nouveaux postes de formateurs plutôt que de structure d'hébergement.
merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
bien cordialement.
pierre haenel
,
J’ai été en gare attendre une connaissance et mon regard a été attiré par une série d’affiches publicitaires alléchantes. Pour chacune, courte description et texte d’appel, dans l’ordre:
RépondreSupprimer-1 Des visages jeunes, 3 féminins, 2 masculins, confiants et inspirés, «En agissant ensemble, on partage le pouvoir d’être utile».
-2 Une meule entamée de fromage Abondance, «Le plus moderne des fromages de tradition».
-3 Un homme, peut-être 40 ans (?), visage mal rasé mais regard portant loin et haut, «Avec les volontaires sur le terrain, notre action citoyenne va plus loin ».
-4 Une jeune fille (figure aussi sur la première affiche), personnification du dévouement aux classes défavorisées, « En apprenant aux autres, j’apprends beaucoup sur moi ».
Sauriez-vous détecter l’intruse?
A mon avis, aucune. Celle du fromage, au demeurant excellent, est parfaitement à sa place. Ici, pas de tentative de tromperie, j’en témoigne, étant amateur de longue date de cette marchandise de qualité.
J’avais plutôt l’habitude de l’affiche réglementaire, texte noir sur fond blanc, apposée en mairie, invitant les jeunes gens à se manifester en vue des obligations du SN. Ou la magnifique affiche des centres de recrutement au texte prometteur quoique simple: «Engagez-vous! Rengagez-vous!». Ô prince de Lampedusa !
On a pu dire que dans notre pays tout se terminait en chansons. Peut-être. Dans la France moderne tout ce qui est d’intérêt national commence sans doute par de la publicité, avant toute amorce de réalisation. Tant que dire c’est faire, à chacun son fromage.
L’intendance suivra, bordel !
[Ajout de dernière minute. Je suis certainement mal informé mais le Service Civique et le Service Universel ne pourraient-ils pas fusionner?]