mercredi 28 février 2024

Napoléon Solo

Ainsi donc à l’issue d’une conférence de soutien à l’Ukraine le président de la République a dit « qu’il n’y avait pas pour l’instant de consensus parmi les participants, mais qu’« en dynamique » (?) on ne pouvait pas exclure à l’avenir l’envoi de soldats en Ukraine, pour préciser ensuite qu’il s’agissait éventuellement de missions d’appui arrière, pour la formation ou le déminage.

En soi, il n’y a là rien de choquant. Le rôle des décideurs est d’examiner toutes les contingences possibles d’une situation. Il n’est surtout pas question face à un adversaire qui nous a déclaré une confrontation depuis des années et qui ne croît qu’aux rapports de forces d’expliquer que l’on s’interdit absolument d’utiliser les instruments de force dont on dispose. On avait suffisamment reproché à Emmanuel Macron » d’avoir dit que l’emploi de l’arme nucléaire français ne pouvait en aucun cas être justifié dans le cas d’un conflit ou d’une crise en Europe orientale pour lui reprocher maintenant d’expliquer qu’on ne pouvait pas exclure l’emploi de forces conventionnelles. C’est le principe de l’ « ambigüité stratégique ». On ne commence pas un dialogue de force en disant ce qu’on ne fera jamais. Quand Joe Biden s’empresse de déclarer au début de la guerre en Ukraine en février 2022 qu’il n’y aura jamais de soldats américains en Ukraine, Vladimir Poutine perçoit immédiatement le surcroît de liberté de manœuvre que cela lui procure.

Oui, mais si les discours de ce genre visent d’abord un public prioritaire, sans doute l’Ukraine dans le cas de la sortie d’Emmanuel Macron où peut-être la Russie, ils en touchent aussi nécessairement d’autres et les effets peuvent être au bout du compte parfaitement contradictoires. Quand Joe Biden parle en février 2022, il ne veut pas rassurer Poutine, mais son opinion publique. Mais un peu plus tard dans la guerre, il menacera aussi la Russie de rétorsions militaires, donc la guerre, si celle-ci utilisait l’arme nucléaire et il mobilisera son opinion sur ce sujet. Quand Donald Trump, possible président des États-Unis en 2025 déclare que rien ne justifierait de sacrifier des vies ou de l’argent en Europe et qu’il envisage de quitter l’OTAN, il rassure peut-être son électorat mais effraie les Européens dépendants du protectorat américain. Les discours de crises tournent finalement toujours autour de trois idées : menacer, rassurer et mobiliser et toujours plusieurs publics, l’ennemi - en temps de guerre - ou l’adversaire - en temps de confrontation - mais aussi en même temps les alliés et son opinion publique. C’est donc un art subtil qui demande des dosages fins.

Or, notre président parle beaucoup mais n’est pas forcément le plus subtil. Si cette fameuse phrase est en soi parfaitement logique face à l’adversaire et doit satisfaire les Ukrainiens, elle a placé aussi les alliés dans l’embarras et au bout du compte brouillé le message de cette conférence importante. On aurait dû retenir la volonté ferme des Européens à endosser fermement la confrontation avec la Russie et l’aide à l’Ukraine sur la longue durée dans les deux cas et ce sans forcément l’aide américaine. On ne retient finalement que cette petite phrase, qui pousse les autres alliés à se positionner à leur tour et pour le coup en excluant tout engagement même modeste et sans risque, d’hommes en uniformes en Ukraine, autant de cartes jetées dans le pot pour rien. Au bout du compte, Poutine doit se trouver plutôt rassuré par cet empressement au non-agir. On notera au passage avec malice la réaction du Premier ministre grec outré d’une telle perspective mais oubliant que la Grèce avait bien apprécié que la France déploie des navires et des avions de combat pour la soutenir dans sa confrontation avec la Turquie en 2020. Bref, en termes de stratégie déclaratoire le bilan collectif est plutôt maigre. Alors qu’il engageait finalement aussi ses alliés sur un sujet important, il aurait sans doute été opportun pour le président d’avoir leur aval avant d’évoquer ce sujet. On maintient aussi l’ « ambigüité stratégique » en ne disant rien du tout.

Et puis il y a l’opinion publique nationale, où tous les Don Quichotte ont, sur ordre ou par conviction, évidemment enfourché leurs chevaux pour briser des lances sur des moulins à vent. Il n’a jamais été question évidement d’entrer en guerre avec la Russie mais on fait comme si. Ça peut toujours servir pour au moins se montrer et en tout cas continuer à saper le soutien à l’Ukraine « au nom de la paix » lorsqu’on ne veut pas avouer que c’est « au nom de Moscou ».

Il fut un temps où c’était l’extrême gauche qui soutenait Moscou, il faut y ajouter maintenant une bonne proportion de l’extrême-droite, étrange retournement de l’histoire. Entre les deux et selon le principe du levier décrit par le très russophile Vladimir Volkoff dans Le montage, on trouve aussi les « agents » apparemment neutres ou même hostiles à Moscou mais l’aidant discrètement à partir de points d’influence. Plusieurs ouvrages et articles viennent de révéler quelques noms du passé. Il faudra sans doute attendre quelques années et la fin de la peur des procès pour dénoncer ceux d’aujourd’hui. Bref, beaucoup de monde qui par anti-macronisme, anti-américanisme, anticapitalisme ou autres « anti » viennent toujours à la rescousse d’un camp qui doit être forcément être bien puisqu’il est hostile à ce que l’on croit être mal.

Il est évidemment normal d’avoir peur de la guerre. Cela n’excuse pas de dire n’importe quoi du côté de l’opposition, ni de parler vrai à la nation du côté de l’exécutif. On se souvient de Nicolas Sarkozy engageant vraiment la France en guerre en Afghanistan en décidant en 2008 de déployer des forces dans les provinces de Kapisa-Surobi en Afghanistan. Le message était vis-à-vis des États-Unis et des alliés de l’OTAN, mais il avait un peu oublié d’en parler aux Français, ce qui n’a pas manqué de poser quelques problèmes par la suite. Inversement, François Mitterrand, pourtant sans doute le président le plus désastreux dans l’emploi des forces armées depuis la fin de la guerre d’Algérie, avait pris soin d’expliquer pourquoi il fallait faire la guerre à l’Irak en 1991 après l’invasion du Koweït. Il avait même associé le Parlement et les partis dans cette décision. Personne n’avait forcément envie de mourir pour Koweït-City et pourtant l’opinion publique l’avait admis. De la même façon, on avait encore moins de raison de mourir pour Bamako en 2013 que pour Dantzig en 1936, et pourtant François Hollande n’a pas hésité à y engager nos soldats, en expliquant le pourquoi de la chose et y associant les représentants de la nation. Il n’est actuellement absolument pas question de guerre avec la Russie, même s’il faut forcément s’y préparer ne serait-ce que pour augmenter les chances qu’elle ne survienne pas, mais de confrontation. Pour autant, dès qu’il s’agit de franchissements de marches, même petites et très éloignées, vers le seuil de la guerre ouverte cela mérite peut-être aussi de s’appuyer sur un soutien clair de la nation et de la majorité de ses représentants. De la même façon qu’il était peut-être bon de se concerter avec ses alliés, il était peut-être bon aussi de ne pas surprendre sa propre opinion, même très favorable au soutien à l’Ukraine, avec une « sortie » au bout du compte isolée et qui a finalement tapé à côté.

Car si on n’a pas hésité à faire la guerre dans les cinquante dernières années et accepté des milliers de morts et blessés parmi nos soldats, on hésite beaucoup à se rapprocher du seuil de la guerre ouverte avec une puissance nucléaire, Cette prudence est d’ailleurs la ligne de tous les gouvernements, français ou autres, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est cette même prudence qui nous oblige à être forts. Quand on se trouve « à proximité presque immédiate d’un bloc totalitaire ambitieux de dominer et brandissant un terrible armement » (de Gaulle, Strasbourg, 23 novembre 1961) on se doit de disposer d’un terrible armement équivalent, « capable de tuer 80 millions de Russes » selon ses termes (ça c’est pour ceux qui croient que de Gaulle voulait une équidistance entre les États-Unis et l’URSS, voire même une alliance avec cette dernière). Il a voulu aussi une force conventionnelle puissante, car la dissuasion, et c’est bien de cela dont il s’agit, ne se conçoit pas seulement avec des armes nucléaires. De fait, depuis l’équilibre des terreurs, les puissances nucléaires évitent à tout prix de franchir le seuil de guerre ouverte entre elles, de peur d’arriver très vite à celui, forcément désastreux pour tous, de la guerre nucléaire.

Oui, mais comme on se trouve quand même en opposition, il faut bien trouver des solutions pour imposer sa volonté à l’autre sans franchir ce fameux seuil et c’est là qu’intervient tout l’art de la confrontation qui est un art encore plus subtil que celui des discours de crise. Dans les faits, les stratégies de confrontations entre puissances nucléaires ressemblent à des parties de poker où on veut faire se coucher l’autre mais sans avoir à montrer ses cartes. On dose donc savamment les actions non avouées, les fameuses « hybrides », et les escalades de force tout en évitant le pire. Les forces armées, nucléaires ou conventionnelles, ont un rôle à jouer dans cet affrontement normalement non violent et ce rôle est évidemment d’autant plus efficaces qu’elles sont puissantes. Avec près de 80 ans d’expérience de confrontation en ambiance nucléaire, on connaît à peu près toutes les possibilités : démonstrations de forces, aide matérielle – dont on découvre en Ukraine qu’elle pouvait être graduelle tant la peur des réactions russes étaient grandes – puis envoi de conseillers comme les milliers de conseillers soviétiques au Nord-Vietnam, en Angola ou en Égypte, engagement de soldats fantômes ou masqués, sociétés privées, et même des déploiements éclair, les fameux de « piétons imprudents ».

Un bon exemple est celui de la guerre d’usure de 1969-1970 entre Israël et l’Égypte. Après une série d’affrontements sur le canal de Suez, les Américains fournissent des chasseurs-bombardiers F4 Phantom qui sont utilisés par les Israéliens pour lancer une campagne aérienne dans la profondeur de l’Égypte. L’URSS, qui fournit déjà la quasi-totalité du matériel égyptien et a déjà de nombreux conseillers sur place – personne ne parle alors de cobelligérance - déploie par surprise une division de défense aérienne complète sur le Nil. Les Israéliens renoncent à leur campagne aérienne. Les Soviétiques font faire alors un saut à la division en direction du canal de Suez. Cela aboutit finalement à un court affrontement soviéto-israélien puis, effrayés par ce franchissement de seuil, tout le monde se calme et on négocie. Américains, Britanniques et Français ont fait des actions de ce genre avec plus ou moins de succès. La double opération française Manta-Epervier à partir de 1983 au Tchad est ainsi un parfait exemple réussi de « piéton imprudent ».

On notera au passage que des franchissements de seuil peuvent survenir dans ce jeu subtil, y compris entre puissances nucléaires, ce qui est le cas en 1970 entre Israël et l’Union soviétique, mais aussi quelques mois plus tôt entre la Chine et l’URSS, on peut même parler de quasi-guerre à ce sujet, ou plus près de nous entre Russes et Américains en Syrie et Indiens et Chinois dans l’Himalaya. A chaque fois, on n’a jamais été plus loin, toujours par peur de l’emballement.

Pour conclure, oui on peut effectivement déployer des troupes en Ukraine « officielles et assumées », ce qui induit qu’il y a des forces « non officielles », y envoyer des conseillers, des techniciens, des privés, etc. on peut même dans l’absolu faire un « piéton imprudent ». Je précise qu’exposer toutes ces options, notamment sur une chaîne de télévision, ne signifie en rien qu’on les endosse. Je crois pour ma part qu’un tel engagement n’est pas nécessaire, où pour le dire autrement que le rapport risque-efficacité n'est « pour l’instant » (ne jamais rien exclure) pas bon, et qu’il faut surtout poursuivre la politique actuelle avec plus de vigueur, ce qui était, je le rappelle, le seul message que l’on aurait dû retenir de la conférence de Paris de soutien à l’Ukraine. On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens paraît il, mais parfois aussi quand on veut y retourner.

15 commentaires:

  1. Excellent.

    "il faut surtout poursuivre la politique actuelle avec plus de vigueur, ce qui était, je le rappelle, le seul message que l’on aurait dû retenir de la conférence de Paris de soutien à l’Ukraine"
    Exactement. Quel gâchis ...

    Y aller aujourd'hui, c'est passer du "Piéton imprudent" à : "Ci-git un prioritaire" ...
    C'est anachronique, tout simplement.

    Après, vu que les Russes sont super agressifs tous azimuts, on est pas à l'abri d'un dérapage (ils abattent leurs propres avions quand même ...) ... et là, faudra relever le gant (et là, là la stratégie du "piéton imprudent" [mais alors vraiment très imprudent ...] pourrait être à nouveau envisagée ...).

    Nul besoin de précipiter une guerre avec la Russie.

    Renforcer considérablement notre posture sur le flanc Est de l'OTAN (Roumanie, pays baltes et scandinaves ... et, bien évidemment, l'Ukraine [mais sans "les troupes"]), et nous renforcer nous-même afin d'être en mesure d'aider (et de "peser dans les affaires du monde" [du fait que la France soit le seul véritable pays mondial par sa géographie, c'est une nécessité vitale et non une lubie ou une folie des grandeurs], comme le veut la formule) : ça ce serait plus pertinent, non ?

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  2. Au fil de votre texte, j'apprécie particulièrement votre rappel des propos du Général à Strasbourg en 1961, et votre commentaire de cette citation. Merci, colonel. Quant à l'extrême droite amie de Moscou, c'est évident. L'amitié commence d'ailleurs chez un certain nombre de LR. C'est inquiétant. En tout cas, puissiez-vous parler sur ces sujets précis sur un plateau TV dans les jours à venir!

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  3. "Il n’est actuellement absolument pas question de guerre avec la Russie, même s’il faut forcément s’y préparer". Merci d'enlever de la phrase "avec la Russie"
    "le rapport risque-efficacité n'est « pour l’instant » (ne jamais rien exclure) pas bon". Il ne le sera jamais
    "il faut surtout poursuivre la politique actuelle avec plus de vigueur". Notre action n'aurait du se limiter qu'à la diplomatie (mais pas façon Hollande -Merckel), en aucun cas en une aide formelle, matérielle, technique, humaine à l'un des deux belligérants.
    Et enfin un constat: l'Ukraine a perdu, inutile de participer à la prolongation du massacre, pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

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    1. Alors, là, je dis bravo !
      Votre commentaire est le parfait commentaire du défaitiste et/ou du caniche soumis au criminel de guerre de moscou. Vous reprenez exactement tous les thèmes que les propagandistes russes à travers leurs relais dans nos pays propagent chez nous.
      -limiter notre action à la diplomatie : en clair, laisser les ukrainiens mourir et que le dictateur expansionniste du pays n'ai aucune opposition de nos pays pour annexer illégalement un pays qui n'est pas le sien et le soumettre à sa dictature.
      -l'ukraine a perdu: oui, autant instaurer cette idée saugrenue toute droit sortie des fermes à trolls de russie, à peu près aussi intelligente que de dire que la france avait perdu en 1915-16 et que l'urss avait perdu en 1941-42.
      -les intérêts qui ne sont pas les nôtres, celle là c'est le pompon ! C'est vrai qu'aider un pays qui se trouve presque à nos frontières de se défendre contre une agresseur qui passe son temps à nous menacer , à essayer de nous déstabiliser en menant une guerre hybride, ... ce ne sont pas nos intérêts ! A munich en 1938, vous auriez fait partie des gens qui expliquaient que défendre les sudètes n'étaient pas notre intérêt. Dommage, cela l'est devenu en 1940, et en puissance 10. Mais bon, certains collabos ont très bien supporté les années sous occupation allemande ... Un cancer (comme poutine), cela s'éradique dès le début, avant qu'il ne se propage et soit bien plus long et bien plus douloureux à éliminer.
      Mais encore une fois, bravo, vous avez bien rempli votre rôle de petit télégraphiste du kremlin. Encore quelques efforts et vous passerez au niveau supérieur

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  4. Calamiteuse déclaration de Macron ; imprudente et impudente ; Les alliès européens se sont immédiatement " mobilisé " contre la saugrenue possibilité de faire combattre nos troupes en Ukraine. Des armes et des spécialistes oui, l'armée professionnelle non et le contingent surement pas ...

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    1. Cela tombe bien, il n'a jamais été question de ça.

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    2. N'ayant pas été nommément exclu, c'était donc implicitement considéré dans "l'éventail des possibles".
      D'où les réactions.

      Que la guerre contre la Russie ne soit pas exclue par principe, c'est une évidence (enfin j'espère ...).
      Mais rentrer en guerre contre la Russie en Ukraine, jusque là, ça semblait plutôt entendu que c'était exclu, et qu'on ferait ce qu'il faut pour en aidant les Ukrainiens à "fesser" les Russes.

      Un branle-bas de combat industriel serait plus éloquent ...
      "Parlez doucement, et tenez un gros bâton, vous irez loin."

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    3. L'envoi de majorettes unijambistes en justaucorps bleu blanc rouge n'a pas été nommément exclu, c'est donc implicitement considéré dans "l'éventail des possible" ?

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    4. ^^
      Votre raisonnement par l'absurde est drôle, mais c'est tout.

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  5. "il faut surtout poursuivre la politique actuelle avec plus de vigueur" - le problème est notre difficulté - incapacité ? - dans la logique financière néo libérale actuelle, à fournir la quantité de munitions nécessaire à la résistance ukrainienne - et cette annonce ne peut-elle pas être vue comme une façon de détourner l'attention ... je vois M. Macron comme quelqu'un extrêmement doué pour ce genre de pratique (voire son comportement "écolo" / 1 pas en avant, 5 en arrière) dont il abuse dangereusement ...

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  6. Bonjour monsieur Goya,

    Ne peut-on pas agir en miroir de la Russie, tout d'abord en retournant la rhétorique qu'elle a utilisé contre nous en Afrique (le combat des ukrainiens est une lutte pour la décolonisation), puis en appuyant une FLNU-MIR (Front de Libération Nationale Ukrainien - Mouvement Anti-Impérialiste, notez le jeu de mot (mir = paix) et l'emploi d'un sigle qui fût le symbole des mouvements armés par l'URSS) qui, mouvement officiellement apatride et international, pourrait fédérer bien des hommes et des idées. Serait-ce franchi un seuil dangereux ? Serait-ce un piéton imprudent ?

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  7. Je suis en train de vous écouter sur LCI : boudiou ... je ne me lasserai jamais de dire l'admiration que je vous porte.
    On a de la chance de vous avoir.

    Je vous souhaites une excellente continuation.
    Au plaisir de continuer de vous lire et de vous écouter/regarder.

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  8. En fait, La Fontaine avait déjà tout dit :
    « — Nuit et jour à tout venant
    Je chantais, ne vous déplaise.
    — Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
    Eh bien ! dansez maintenant. »

    Ne nous affolons pas et agissons en connaissance de cause.
    Et vive la France ! :D

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  9. Géniales vos métaphores sur le rugby et le poker.

    "En montant la mise, il a obligé les autres à se coucher"
    Michel GOYA

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  10. Je ne vous ai pas compris hier :
    Pour le Français lambda, c'était vraiment pas clair (je me remets à la place qui était la mienne il y a 5 ans, quand je ne comprenais rien aux questions militaires ...).
    Qui plus est, il a exprimé qu'il n'est pas nécessaire d'envoyer des troupes au sol, mais que c'est ce qu'il VEUT (mandat du parlement Lituanien, les alliés prêts à voir mourir des ouvriers mais pas des troupes et qui "y viendront" tôt ou tard ... ôO).
    On est dans le grand n'importe quoi là.
    Pi "la Russie n'est pas notre ennemie mais notre adversaire" : avant de citer des attaques russes qu'il ne veut pas qualifier pour ne pas "être dans l'escalade" ...
    Du grand guignol ...

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