lundi 6 mars 2023

20 février 1918, une opération "commando" française géante en Lorraine

Modifié le 05 août 2020

La plus grande opération «commando», le terme nest évidemment pas d’époque, de lhistoire militaire française a probablement eu lieu en février 1918 en Lorraine. Cela a été un succès remarquable de nos soldats. Vous ne le saviez pas ? c'est normal ! L'historiographie française sur la Grande Guerre ne s'intéresse généralement pas à ce genre de choses.

Tout commence le 16 janvier, lorsque le général commandant la 8e armée française ordonne de réaliser un coup de main au nord du bois de Bezange-la-grande. Un coup de main est une opération dite de va-et-vient, c’est-à-dire sans occupation du terrain et visant généralement à rechercher du renseignement à l’intérieur même des lignes ennemies. L’hiver 1917-1918, c’est un peu la «drôle de guerre» de 1939-1940 puisquon attend les offensives allemandes, à cette différence près quen 17-18 on sy prépare intensivement. On travaille, on sentraine, on innove, beaucoup plus quen 1939.

L’hiver 1918 est en particulier l’occasion d’une intense bataille du renseignement, du côté allemand pour tromper l’ennemi et sonder ses défenses, du côté allié pour déterminer le point d’application de l’effort allemand. Le coup de main est dans les deux cas un instrument privilégié de cette lutte et on assiste ainsi à une petite guerre de corsaires le long du front.

C’est dans ce cadre que la 8e armée cherche à savoir ce qui se passe dans la région de Bezange, et si possible d’entraver les éventuels préparatifs allemands. Dans le même temps, cette opération devra servir d’expérimentation de nouvelles méthodes d’attaque par surprise, assez proches de celles que les Allemands ont déjà développées. La mission est confiée à la 123e division d’infanterie pour un début d’opération un mois plus tard. Il n’est pas évident que l’on soit capable aujourd’hui de faire plus court au regard de tous les moyens engagés.

L’objectif choisi est le plateau des Ervantes, juste au nord du village de Moncel-sur-Seille à 22 km au nord-est de Nancy. On ne parle pas encore comme cela mais l’«effet majeur» est de parvenir à «nettoyer» ce carré d’environ 1500 m sur 1500 en moins de deux heures, avant l’organisation par l’ennemi d’une contre-attaque importante.

L’objectif est très solidement tenu, aussi va-t-on privilégier d’abord une infiltration par la route qui mène à Sarreguemines par un ravin, zone plus faible, pour se retrouver ainsi à l’intérieur du dispositif ennemi au sud-est de l’objectif et obliquer ensuite à 45 degrés en direction du nord-ouest. Cela permet d’éviter la zone de défense frontale du plateau des Ervantes, avec une défense solide au dessus d'une pente forte au nord de Moncel-sur-Seille. La manœuvre latérale permet aussi de progresser plus facilement dans les tranchées parallèles.

Une fois l’idée de manœuvre définie, on procède à la «génération de forces». L’attaque sera le fait de trois groupements d’assaut, A, B et C, formés chacun autour d’un bataillon d’infanterie du 411e Régiment d’infanterie (RI), renforcés pour le A par une compagnie du 6e RI et tous par une section de lance-flammes Schilt. Un groupement D formé de deux compagnies du 6e RI est également prévu pour la couverture face à l’ouest et le recueil.

Le séquencement est le suivant :
Phase 0 : deux compagnies du 4e régiment du génie organisent le franchissement de la rivière Loutre.
Phase 1 : les groupements C à et A franchissent la rivière Loutre et progressent plein nord sur 1 km jusqu'au col. Le groupement B suit C et le dépasse en fin de phase pour se placer entre C et A.

À la fin de l’action, A a deux compagnies en couverture sur le col face au nord et sur le saillant du Hessois, le mouvement de terrain à l’est du «ravin». C, B et A ont respectivement trois, trois et deux compagnies alignées le long de la route au pied du plateau (le dénivelé est léger, environ 30 mètres sur 500 mètres) sur un axe sud-est/nord-ouest face au plateau des Ervantes.
Phase 2 : nettoyage du plateau des Ervantes par B, C et la moitié de A. Le groupement D se met en place au nord de Moncel-sur-Seille.
Phase 3 : repli. C et B dépassent l’objectif et sont recueillis par D. A se replie par le chemin initial par le ravin.

Franchissements, assauts de positions, dépassements, changements brutaux de direction, nettoyages de kilomètres de réseaux retranchés, recueils, c’est une mission complexe qui nécessite une préparation très précise et des appuis importants.

Les appuis sont fournis par un total de 352 pièces, dont 180 lourdes. C’est une proportion évidemment considérable, presque un canon pour 5 à 10 soldats à l’attaque. L’artillerie de l’époque est en fait aéroterrestre, puisqu’elle ne peut fonctionner sans moyens aériens. Trois escadrilles sont donc réunies pour assurer l’observation des tirs et deux escadrilles de chasse pour la domination du ciel et la protection des observateurs. La division engage également son escadrille d’infanterie. Celle-ci est chargée de l’observation et du renseignement en avant de l’infanterie à l’attaque, en marquant par exemple au fumigène les positions de défense repérées, ou mitraillant l’ennemi à découvert.

Quatre ans plus tôt seulement, tout ce qui est décrit là aurait relevé de la pure science-fiction. L’artillerie ne tirait que sur ce qu’elle voyait directement comme pendant les guerres napoléoniennes. En 1918, elle peut tirer relativement précisément à plusieurs dizaines de kilomètres. Elle peut même le faire sur simples calculs sans passer par de longs réglages préalables, ce qui excluait toute surprise.

Pour cette opération, on lui demande d’abord de neutraliser les batteries ennemies, d’aveugler ses observatoires, de détruire certains points clés et de créer des brèches sur les défenses de la rivière Loutre afin de faciliter la pénétration. Puis, lorsque l’attaque sera lancée de créer deux boites de protection. Une boite est un carré d’obus, dont trois côtés sont des barrages fixes empêchant l’ennemi de pénétrer à l’intérieur ou de s’en échapper. Le quatrième est le barrage roulant qui protège les fantassins à l’attaque par un mur d’obus et effectue ensuite une série de bonds, en général de 100 mètres toutes les trois ou quatre minutes. Pour assurer le coup, on décide même de faire deux barrages mobiles, un avec des percutants devant les fantassins français, ce qui procure l’avantage de faire un écran de poussière, et un autre plus loin avec des fusants éclatant donc dans le ciel. Il y aura donc une première boite pour protéger la pénétration dans le ravin et une deuxième dans la foulée et sur des angles totalement différents pour l’attaque du plateau.

Pour assurer encore plus le coup, on réunit aussi un groupement de 200 mitrailleuses qui appuieront l’infanterie à l’assaut en tirant au-dessus d’elle. C’est une innovation que l’on a empruntée au corps d’armée canadien. Elle consiste à faire tirer sur ordre une grande quantité de mitrailleuses à angle maximum de façon à envoyer des dizaines de milliers de projectiles sur une zone que l’on veut interdire à plusieurs kilomètres. Le froissement des balles dans l’air, au-delà de la vitesse du son, donne l’impression aux combattants à l’assaut d’être à l’intérieur d’un tambour.

Il faut imaginer à ce stade le degré de sophistication nécessaire pour parvenir à faire tout cela et le coordonner harmonieusement. Il n'y pas alors de radio TSF portable et le réseau de téléphone peut difficilement suivre dans une mission aussi dynamique. On communique au ras du sol, (en fait souvent dans le sol) avec des coureurs porteurs de message, et surtout on passe par le ciel où les avions peuvent envoyer des messages par morses ou les porter et les larguer avec un sac de lest. Dans ce tambour géant, il faut donc imaginer des fusées qui partent dans le ciel avec des couleurs différentes suivant les demandes, des pots ou des grenades fumigènes pour indiquer des positions, des fanions et des panneaux visibles du ciel pour indiquer où sont les amis. 

Et puis, il y a le combat de l’infanterie. Il faut oublier les attaques en foule courant de manière désordonnée que l’on voit dans les films sur la Première Guerre mondiale, la scène d’ouverture d’Au revoir là-haut par exemple. L’infanterie de 1918 et déjà bien avant en fait, c’est de la mécanique. Pas de foule, mais du «feu qui marche» de manière très organisée. En 1914, un bataillon d’infanterie à l’assaut, c’est 1100 hommes (théoriques) armés de fusils Lebel 1893 renforcés en moyenne de deux mitrailleuses. En 1918, ce n’est plus que 700 hommes, mais avec 120 armes collectives légères (fusils-mitrailleurs, fusils lance-grenades) ou lourdes (mitrailleuses de la compagnie d’appui du bataillon) et souvent une partie des trois mortiers de 81 mm et trois canons de 37 mm de la compagnie d’appui du régiment.

L’emploi de tout cet arsenal nécessite beaucoup de coordination. On ne combat plus en ligne à un pas d’intervalle comme en 1914, mais par cellules autonomes. Chacune des quatre sections des compagnies d’infanterie, est partagée en deux «demi -sections», qui deviennent trois «groupes de combat» à la fin de la guerre. Grande innovation de la guerre, ces «demi -sections» sont commandées par des sergents, qui ne sont plus des « serre-rangs » à l'arrière mais de vrais chefs à l'avant. Les demi-sections sont partagées en deux escouades commandées par des caporaux. Une escouade est organisée autour d’un fusilier, porteur du fusil-mitrailleur, l’arme principale (mauvaise, mais c’est une autre histoire). Sous le commandement d’un caporal, le fusilier coordonne son action de tir de saturation avec deux grenadiers à fusils protégés autour d’eux par cinq ou six grenadiers-voltigeurs qui combattent au fusil ou à la grenade. On est beaucoup plus près d’un combat articulé lent et méthodique de petites cellules que de la ruée en masse. La norme est alors d’avancer au rythme d’un barrage roulant, c’est-à-dire entre 1 et 2 km/h. Quand le combat est long, comme celui-ci, il y a parfois des pauses où, comme l'attestent les témoignages on peut se partager un café en arrière des obus du barrage qui frappe pendant quelques temps toujours au même endroit avant de repartir en avant.

Toute la force, l’équivalent d’une brigade moderne, se prépare longuement à l’opération plusieurs dizaines kilomètres à l’arrière, dans l’archipel des espaces d’entrainement et de formation qui a été créé en parallèle du front. Elle est munie de photos aériennes de la zone et de plans à petite échelle fournis par un camion du Groupe de canevas de tir d’armées (GCTA), qui produit 4 millions de plans par an. Toute la géographie microtactique de la zone y est représentée avec chaque tranchée, boyau, ligne, poste, point d’appui, repéré et baptisé. On planifie, on expérimente et on répète les ordres d’opérations à partir de maquettes, puis sur le terrain sur des reconstitutions jusqu’à ce que tous les problèmes possibles aient été décelés et que tout le monde connaisse son rôle. Là encore, beaucoup de ces méthodes qui existent à la fin de la guerre, balbutiaient au début de la guerre de tranchées et étaient inimaginables en 1914.

La force se met en place au tout dernier moment sur des positions préparées, organisées, fléchées, et dans la plus totale discrétion. La surprise sera totale.

Le 20 février au matin, l’opération débute par les escadrilles qui chassent les ballons et les avions ennemis, ce qui, avec les fumigènes sur les observatoires rend l’artillerie ennemie aveugle. À 7 h 30, le groupement d’artillerie ouvre le feu. Toutes les missions préalables de l’artillerie sont réalisées sept heures plus tard.

À 14 h 30 et 15 h, les deux compagnies du 4e régiment du génie se lancent sur la rivière Loutre et protégées par les appuis, mettent en place 43 passerelles sur deux zones de franchissement.

À 15 h 30, heure H, une compagnie du groupement C et deux de A sortent des brèches dans les réseaux français, franchissent la Louvre, parfois à travers la rivière jusqu’au milieu du corps, et se lancent à l’assaut de la première ligne allemande. C’est probablement la partie la plus délicate de l’opération. La défense d’une ligne de tranchées, ce sont des barbelés et des mitrailleuses. Les barbelés sont battus une première fois par l’artillerie, puis si ça ne suffit pas, les fantassins ouvrent des passages à la cisaille ou parfois simplement avec des échelles, qui permettent ensuite de descendre dans les tranchées. Face aux mitrailleuses, il y a le barrage d’artillerie qui épouse la forme du terrain, neutralise autant que possible les défenseurs et soulève de la poussière. On y ajoute parfois des fumigènes et plus tard dans la guerre des gaz non persistants.

L’infanterie tente de son côté de s’approcher au maximum des mitrailleuses en les neutralisant par ses propres feux. Si on a doté l’infanterie d’autant d’armes collectives, c’est uniquement pour neutraliser les nids de mitrailleuses ennemies tout en se déplaçant. Il n’y a pas encore de chars d’accompagnement légers, ils apparaitront fin mai, mais leur but est exactement le même et ils feront ça très bien.

L’abordage de la première ligne est donc difficile. La compagnie de tête du groupement C perd 48 tués et blessés, un sixième des pertes de toute l’opération, mais parvient à s’emparer de son objectif, le Saillant des Saxons, en une quinzaine de minutes. Derrière lui, le reste du groupement C, puis tout le groupement B peuvent s’infiltrer dans le ravin assez facilement jusqu’au col derrière le barrage roulant. Une fois à l’intérieur des tranchées et des boyaux, les mitrailleuses ennemies sont moins redoutables.

Il en est sensiblement de même à droite pour le groupement A qui déploie deux compagnies en tête. Les deux compagnies progressent, souvent en rampant, jusqu’au Saillant des Hessois et s’en emparent. La compagnie Arrighi est commandée à la fin de l’action par un sous-lieutenant, seul officier indemne de l’unité. Mais là encore, les premiers points d’appui de mitrailleuses neutralisés, le reste de l’opération est plus facile. La défense est sporadique, les Allemands ayant évacué des positions en réalité intenables ou sont surpris dans des abris indéfendables. La seule équipe lance-flammes du groupement A fait 26 prisonniers à elle seule. Le groupe de grenadiers du sergent Raynard, élément du corps du franc du régiment, neutralise cinq abris et fait 20 prisonniers. La compagnie Clerc du groupement A peut se déployer en couverture face à l’est et protéger le reste de l’action. La compagnie Arrighi fait de même au niveau du col en fin de tableau. Chaque compagnie est renforcée d’une section de quatre mitrailleuses. Arrivée sur le col, l’une d’entre elles abat un avion allemand qui se présente. Un autre avion sera abattu de la même façon, dans la phase suivante. La première phase est terminée en un peu plus d'une demi-heure.

Les huit compagnies alignées face au plateau des Ervantes se lancent à l’assaut, chacune dans leur fuseau de 200 mètres de large, au rythme de 100 mètres toutes les quatre minutes derrière le barrage roulant. Les sections de tête, une ou deux suivant les lignes, progressent dans les tranchées, les boyaux ou en surface, et fixent les objectifs, abris, dépôts, postes de commandement ou d’observation, fermes fortifiées, les sections suivantes les réduisent, fouillent les abris puis les détruisent au lance-flammes. Les dernières sections acheminent tués et blessés amis, prisonniers et documents ou matériels capturés à l’arrière. On assiste à de vrais moments d’héroïsme comme lorsque le sous-lieutenant Gouraud franchit seul le barrage roulant pour surprendre une section de mitrailleuses allemandes. Le soldat Ozenne capture une autre section de mitrailleuses et fait 17 prisonniers à lui seul.

Et nous avons des caporaux
doux comme des agneaux
Merci à Michael Bourlet
Les Allemands sont totalement impuissants. Ils tentent de lancer une contre-attaque vers 17 h 15. Elle est repérée par l’aviation et neutralisée par l’artillerie, le groupement de mitrailleuses et les compagnies de couverture. À 17 h 45, les compagnies se replient comme prévu et sans précipitation. Les six compagnies de C et B dépassant l’objectif, rejoignent le groupement D qui a organisé un chemin d’exfiltration et les recueillent. Les deux compagnies les plus avancées de A sont recueillies par la compagnie sur le col, qui elle-même est recueillie ensuite par la compagnie sur le saillant des Hessois qui ferme la marche en repassant la rivière Loutre.

Les 38 tués français et 67 blessés graves, soit un homme sur trente environ, ont tous été ramenés dans les lignes françaises, ainsi que 357 prisonniers. Les Français comptent également 200 blessés légers. Les sources allemandes parlent de la perte totale de 646 hommes dans leurs rangs. On notera au passage, la relative modestie des pertes au regard de la puissance de feu engagée de part et d'autre. C'est l'occasion de rappeler que contrairement à ce que l'on voit dans les films, il faut alors des centaines d'obus et des milliers de cartouches (rapport total des projectiles lancés/total des pertes infligées) pour tuer un seul homme dans la guerre de tranchées.

Toute la zone a été ravagée et restera neutralisée jusqu’à la fin de la guerre. On a surtout la certitude grâce aux renseignements obtenus que rien ne se prépare à grande échelle de son côté, ce qui avait été envisagé un temps par l’état-major allemand. Les Français peuvent se concentrer sur Reims ou la Picardie, ce qui aura une énorme influence pour la suite des événements.

Au bilan, dans sa conception et sa réalisation quasi parfaite, il s’agit d’une des opérations les plus remarquables de la Grande Guerre. Il faut considérer l’immensité des innovations en tous genres et de la somme de compétences qu’il a fallu accumuler, en partant de rien malgré les pertes considérables, pour passer en quelques années de la guerre à la manière napoléonienne à quelque chose qui n’a rien à envier à ce qui se fait cent ans plus tard. 

Le fascicule "Corsaires de tranchées" est disponible en version Kindle (ici).

831 commentaires:

  1. Si nos aînés, en 1939, avaient appliqué cette organisation, mise en oeuvre par leurs propres aînés en 1918, peut-être la débâcle aurait-elle pu être évitée.

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    1. Non les failles de 40 sont à chercher ailleurs. Le soldat de 40 s est très bien battu.

      L echec de 40 est celui d une faillite globale des hautes spheres.

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  2. article très intéressante qui montre la souplesse et la coordination des forces à la fin de la première guerre mondiale (barrages roulants, coordination infanterie aviation, etc.) qu'on retrouve dans tous les assauts réussis de la seconde .
    Cependant je suis surpris sur le terme "d'opération commando géante". une division d'infanterie, plus de 300 canons et 3 escadrilles aériennes, je dirais au bas mot plus de 20 000 soldats. A la fois dans les moyens et les buts je qualifierai plus cela de reconnaissance en force que d'opération commando. Après je ne suis pas un connaisseur d'opération commando donc y a t'il des critères précis pour mériter le terme de commando ou est ce que chacun a sa propre définition des critères d'une mission commando?

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    1. C'est réglementairement, et désigné à l'époque comme tel, un coup de main, c'est-à-dire une mission de va-et-vient destinée dans la grande majorité des cas à l'époque à capturer des prisonniers pour les interroger. C'est la mission traditionnelle des corps-francs, de la taille d'une section en général pour un régiment, mais parfois on les réalise à plus grande échelle.

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    2. Le raid sur Dieppe en aout 1942 était également un raid de commando malgré le nombre de troupes et de moyen engagé

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  3. Antoine Blanchys6 août 2020 à 19:04

    Très bon article. Il est intéressant de suivre les évolutions ou révolutions tactiques qui marquent l'innovation militaire. C'est inspirant et à transposer dans le monde économique par exemple, qui plus est, dans le contexte actuel de changement de paradigme (= le digital accélère), sur fond de bouleversement sociétal (= une pandémie et l'adaptation sociale). Cela serait intéressant d'ailleurs d'imaginer une opération "commando" par rapport à la situation actuelle plutôt qu'une action massive, probablement désajustée car trop systématique et très peu adaptative.

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  4. Formidable récit. Il conviendrait peut-être de préciser qu'il s'agit de Bezange-la-grande et non pas Bezange-la-petite.
    Cest le pays de mon enfance qui a été le théâtre de nombreuses batailles : en novembre 17, à quelques kilomètres, les 3 premiers américains sont morts sur le sol français. En 44, eut lieu également une formidable bataille de chars.

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  5. Très bon article ! Je suis très intéressé par les "Coups de main" de notre Armée Nationale durant la Grande Guerre. Quels étaient les effectifs des Groupes d'assaut durant cette opération ? Si je ne compte pas trop mal, je dirai environ 3100 hommes.

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  6. Très bon article.
    C'est sans doute un peu hors-sujet, le combat à mains-nues étant rarissime, mais la "notice sur le corps-à-corps" de 1917 est disponible sur le site de la BnF :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551228v.texteImage
    Il est tout de même intéressant de voir la dernière technique appelé "viens donc" pour la conduite d'un prisonnier (un des objectifs du coup de main). Le document montre aussi la diffusion progressive du Judo/Ju-jitsu en Europe au début du vingtième siècle.

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    1. Merci, je ne connaissais pas du tout. Pas très différent de ce que j'ai appris, le "viens donc" notamment et toujours sous cette appellation.

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  7. Grenadier de la Garde9 août 2020 à 10:24

    Bravo mon colonel pour cette description que très peu d'historiens militaires (vous êtes pratiquement le seul) peuvent réaliser. Quel dommage que notre armée (et surtout l'infanterie métropolitaine) n'ait pas su garder la mémoire de tels faits d'armes. Une autre histoire a été raconté...même au sein de l'Armée...c'est comme ça...
    Je note "Quatre ans plus tôt seulement, tout ce qui est décrit là aurait relevé de la pure science-fiction. L’artillerie ne tirait que sur ce qu’elle voyait directement comme pendant les guerres napoléoniennes". Sans doute la même chose demain..si toutefois la guerre dure un peu et nous laisse du temps...ce qui n'est pas sûr au vu de la faiblesse de nos moyens...mais bon passons...Mettre en oeuvre sur le terrain non seulement des innovations technologiques mais peut-être le plus difficile des innovations tactiques...Merci encore et bravo. fidèlement.

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  8. Un bon exemple de coopération interarmes réussie (traditionnellement pas notre point fort) mais aussi un luxe de moyens pour des résultats tactiques minimes. Etait-on capable de faire beaucoup plus à l'époque?

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  9. Article très intéressant pour la 1e guerre mondiale.
    Excusez-moi de sortir du sujet (mais pour aller vers celui qui intéresse nombre de lecteurs) mais n'y aurait-il pas lieu de faire un parallèle entre la transformation de l'armée française de1 914 à 1918 (le sujet de prédilection du colonel Goya) et celle de l'armée ukrainienne de 2014 à 2022.
    En 2014, une armée de 140.000 hommes dans le trente sixième dessous avec du matériel, des techniques et une culture hérités de l'armée rouge, qui se fait sérieusement étriller à Ilovaisk.
    En 2022, une armée de ? hommes, en voie d'OTANisation (si vous me permettez le néologisme) qui réussit à arrêter, puis repousser une offensive russe massive.
    Un beau sujet.

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    1. Oui, vous avez raison. Attendons la fin des évolutions.

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  10. Il fallait quand même une sacrée rusticité pour survivre ! En lisant cela, je me faisais la réflexion que le contact physique semblait s'éloigner au fur et à mesure. D'abord, on se battait avec les mains, puis avec des pierres et des bâtons, des arcs et des épées, enfin des pistolets, des mitraillettes, des canons, des missiles !
    Que ce soit les Russes à Alep ou les Américains en Irak, le côté corps à corps paraissait avoir disparu et pourtant il semble presque revenir en force en Ukraine avec ces combats de tranchées.
    Autrefois, les gens travaillaient dehors, chassaient en hivers, et avaient globalement une vie plus dure physiquement que la nôtre. Je vois mal la génération, employée de bureau devant des écrans, faire ce type de guerre, mais apparemment on s'adapte ou se réadapte vite !
    D'un autre côté, vu le succès des vidéos du major Geralt, il y a demande pour !

    Merci pour la description de cette opération, j'imaginai mal de ce degré de savoir faire et vu les moyens de l'époque, c'est encore plus remarquable.

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    1. Rusticité, plus un ptit coup de pouce et pour motiver encore un peu plus la promesse d'une balle française
      en cas de débandade.
      Comme quoi, cette guerre ne déroge pas à la règle !
      https://youtu.be/_58Ni0ikGxw

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  11. Bonjour
    Merci pour cet article vraiment très intéressant. Des faits que je ne soupçonnais même pas, étant resté sur les mouvements de 1914....Une petite question à part le format Kindle y aurait-il un autre moyen d’obtenir corsaires de tranchés? Merci pour votre retour. Cdlt

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    1. Pour la version pdf, je demandais à passer par la case "petit don", mais il me suffit de me le demander par mail à goyamichel@gmail.com.

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  12. Le film de Tavernier qui adapte le roman de Vercel, Capitaine Conan décrit lui aussi l'action des corps francs, ancêtres des commandos.Un bel hommage aux soldats de l'armée d'Orient, à la fin du film on voit des combats contre les soviétiques.

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  13. Mon grand-père y était, à la tête d'une section de mitrailleuses. Au front depuis l'automne 1915. Il écrit à son père le lendemain : "J’avais pour mission de marcher avec la compagnie Franchet d’Espérey (...) et de mettre en batterie (j’avais 2 pièces) à la corne d’un bois situé à 3 km 500 à l’intérieur des positions allemandes (...) A vrai dire l’opération me paraissait presque impossible ; à raison de l’éloignement des objectifs, de l’importance des réseaux barbelés dans ce secteur calme où les boches avaient eu tout le temps nécessaire pour se fortifier ; à cause aussi de la très grande distance séparant les 2 premières lignes (...) 15 h 30 : c’est le moment ; la 10e compagnie sort ; elle est sortie c’est mon tour ; je pars en tête, toute ma section me suit en colonne par un ; en avant, la compagnie d’Espèrey file, comme un grand serpent, dans les hautes herbes qui n’ont pas été coupées depuis 3 ans. Pas un obus (...) Voici la route avec sa rangée d’arbres ; nous la traversons sans encombre ; à 300 mètres plus loin la rivière que nous franchissons sans mal. (...) Ce fut alors le moment critique du combat : une mitrailleuse mal éteinte se révèle subitement à notre gauche ; au milieu du fracas de notre barrage roulant, on n’entend pas tout d’abord son tac-tac meurtrier ; on voit seulement quelques hommes qui, couchés, ne se relèvent plus et forment des taches bleues dans l’herbe grise (...) Nous continuons à avancer ; voici les premiers prisonniers ; ils viennent à nous comme des hommes ivres ; les uns coiffés de leur casque de tranchée qui fait paraître encore plus maigre leur visage aux traits ravagés par la peur ; les autres avec leur habituel petit calot à bande rouge (...) 16h 30 : après 1 heure de marche, pause de 15 minutes à l’abri de notre barrage d’artillerie ; on respire un peu ; un homme de ma section me fait passer un quart de café froid. Comme entracte, un avion boche nous survole à 50 mètres ; on voit le pilote et l’observateur dans la carlingue ; tout le régiment tire avec rage sur cet oiseau de malheur qui peut-être va faire déclencher un barrage meurtrier ; soudain on voit distinctement le pilote faire un soubresaut sur son siège ; il est touché ; l’avion descend avec rapidité et va se poser dans ses lignes à quelques centaines de mètres de nous. Ce nouveau succès décuple nos forces et maintenant j’ai toutes les peines du monde à retenir mes hommes qui suivent de trop près le barrage roulant (...) Telle fut la journée du 20 février 1918 ; le régiment fut peu éprouvé ; à ma section je n’ai ni tués ni blessés. Le lieutenant Arrighi a eu la main droite emportée ; d’Espèrey, Rodet s’en sont tirés indemnes. Le colonel était ravi, nous appelant "ses lions" et embrassant tous les officiers ; il nous donne à tous 2 jours de permission en plus. (...)". Cité à l'ordre du régiment (alors qu'il rêvait d'un peu plus), il conclut : "Les citations me sont bien égales ; ce qui m’intéresse ce sont les 2 jours de permission supplémentaires".
    Je vous adresse si vous voulez, colonel, le récit complet de ce "coup de main" vu de l'intérieur, qui, curieusement, ne suscite pas d'autres commentaires. Avec mes remerciements pour tous les vôtres, passionnants.

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    1. Bonjour, passionnant, au delà de la préparation on sans un grand sang froid des hommes qui exécute ce va et vient. Confiance dans leur artillerie, riposte et neutralisation des défenses ennemis, tout sans orchestré au millimètre. Quand on se figure que le but était seulement de la prise d'information et le nombres de soldats impliqué ça donne un peu le vertige. On ne peut qu'honorer de grand Homme. Salutations Ludovic Melin.

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    2. Et je suis preneur du récit complet de ce coup de main : goyamichel@gmail.com

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    3. Ca m a rappelé que j ai un opuscule datant des années 40 évoquant l activité d un groupe franc ad-hoc créé au niveau d un BCA pendant la drôle de guerre afin de patrouiller de nuit dans les espaces laissés entre les points d appuis trop dispersés dans lesquels les Allemands avaient trop de liberté.

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    4. Un lieutenant choisi pour son courage et son sens du commandement , un sergent adjoint aux mêmes qualités et 4 escouades de 8 volontaires n ayant pas été punis pour des attitudes de vol ou de mauvais esprit : 3 autour un FM et de lance grenades ,une dite d éclaireurs, grenades et pistolets ( en attendant les PM).Il est précisé que ces groupes n étaient pas dénomés groupes francs mais groupements temporaires, afin d éviter que l appellation soit source de malentendu auprès des Allemands et leur hantise des Francs-tireurs.

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  14. Bonjour, pour ce qui est du physique des Hommes, je peux par contre vous rassurer, en faites nous en sommes toujours pleinement capable. Je fais de la préparation de commande et c'est plutôt physique. En fait pour réellement être à niveau physiquement il faut à peu près 2 mois, avant c'est évident faisable mais le problème c'est que sans les automatismes de prise d'info et les habitudes gestuel c'est beaucoup plus lent. Bon en général on s'en sort déjà bien après 15 jours. Salutations, Ludovic Melin.

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    1. Bon par contre surtout quand tu débutes et que tu es à pied il faut rapidement adapter sont alimentation.

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  15. Reporting from Ukraine
    https://youtu.be/5cmnaxoEq5c

    Alors que tout le monde est concentré sur Bakhmut, beaucoup ont manqué d'informations sur la plus grande bataille de chars remportée par les Ukrainiens dans cette guerre. Après que les combats autour de Vuhledar sont devenus une fois de plus positionnels, les commandants ukrainiens ont finalement pu examiner le résultat de la bataille de trois semaines et ont partagé dans une interview exclusive les stratégies et tactiques qu'ils ont utilisées pour arrêter plus de 200 chars et véhicules blindés russes.

    La plus grande attaque contre Vuhledar depuis le début de la guerre a commencé dans la nuit du 24 janvier : les Russes ont concentré leur feu d'artillerie sur les points forts ukrainiens, ont ouvert plusieurs axes d'attaque et ont réussi à pousser les Ukrainiens hors des hameaux autour de la ville. Les premiers jours ont été les plus difficiles pour les Ukrainiens, car il a fallu environ deux jours pour déployer suffisamment de réserves, mais une fois que les réserves sont arrivées, les Russes ont commencé à perdre du terrain.

    Incapables d'accepter la défaite, les commandants russes ont décidé de relever le niveau. Il y a quatre semaines, ils ont ouvert de nouvelles lignes d'attaque, ont engagé des chars de combat principaux et ont commencé à utiliser leurs actifs militaires les plus précieux, tels que des systèmes d'artillerie thermobariques. C'est à ce moment-là qu'il est devenu impossible pour les Ukrainiens de tenir leur ligne de défense en utilisant simplement la force brute, et ils ont dû devenir plus créatifs.

    La première chose que les Ukrainiens ont faite a été d'augmenter la reconnaissance aérienne dans la région. L'utilisation intensive de drones a continuellement donné de nombreux aperçus de l'endroit où les Russes accumulent leurs forces et déploient des groupes de reconnaissance. Les Ukrainiens n'ont pas supposé que les Russes utiliseraient les mêmes routes tout le temps et ont analysé quelles zones les groupes de reconnaissance russes exploreraient et à proximité de quelles routes les Russes déploieraient leurs forces. Après cela, ils pouvaient prédire avec un haut degré de précision l'endroit de la prochaine attaque.

    La meilleure façon de détourner une attaque lourde est de préparer des embuscades, donc la prochaine chose que les Ukrainiens ont faite a été d'envoyer une équipe de mineurs pour miner la région. Mais de manière intéressante, ils n'ont pas miné les routes, ils n'ont miné que les champs. De cette manière, les Russes ont dû utiliser des colonnes, et ils ont été efficacement canalisés dans la zone de tir préparée.

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    1. Une fois que le dispositif prêt, les Ukrainiens ont pris leurs positions et ont attendu l'attaque, qui n'a pas tardé à se produire. Un commandant ukrainien, Bairak, a rappelé que la première colonne russe qui a été prise au piège était composée d'environ 15 chars et véhicules blindés. Il a dit que tout le monde attendait tranquillement que la colonne atteigne un point de contrôle prédéterminé, et une fois que le signal a été donné, ils ont reçu l'ordre d'attaque.

      La première chose consiste à ce qu'une petite unité d'infanterie ukrainienne équipée de missiles antichars élimine les véhicules à l'avant et à l'arrière de la colonne. Cette unité est généralement située le plus près possible de l'embuscade quelque part dans la ceinture d'arbres. Après que les premiers véhicules ont été détruits ou endommagés, la colonne est essentiellement bloquée. Certaines personnes commencent à paniquer et essaient de les contourner à travers les champs, exactement là où les Ukrainiens ont posé leurs mines. À ce moment-là, l'artillerie ukrainienne ouvre le feu aux coordonnées prédéterminées, faisant exploser plus de chars et tuant les soldats qui sortent des machines immobilisées.

      Lors de certains combats, les Russes ont réussi à s'approcher très près des mines de charbon. Ici, les Ukrainiens ont dû recourir à des mesures encore plus difficiles et ont pris en embuscade les chars russes avec leurs propres chars. Ils se cachaient dans les lignes d'arbres à plusieurs endroits autour de la zone d'embuscade et tiraient sur eux depuis une distance d'environ 3 kilomètres. Parfois, ils utilisaient même des systèmes d'artillerie HIMARS et M777 pour s'assurer que les chars russes étaient touchés et immobilisés immédiatement.

      Un commandant ukrainien d'une unité de chars, Hrebenok, a déclaré que pendant le point culminant de la bataille de Vuhledar, il effectuait jusqu'à 4 de ces missions par jour sur son T-62. Il a déclaré que lors du dernier engagement majeur, il avait reçu un ordre juste avant l'aube de préparer une embuscade pour une colonne de 16 chars et véhicules blindés russes. Cette fois, ils ont fait quelque chose de différent. Il a dit qu'ils avaient pris position à approximativement 5 kilomètres de la zone d'embuscade pour être hors de portée du feu de retour et a tiré en coordination avec un pilote de drone qui appelait des coordonnées sur une radio pour des cibles qu'ils ne pouvaient pas voir de visu.

      En conséquence, à la fin de cette bataille de chars, l'armée ukrainienne a annoncé que presque toute la 155ème brigade d'infanterie navale russe avait été détruite et que la Russie avait perdu 130 unités d'équipement, dont 36 chars.

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    2. oui oui, bien sûr les négociations..nous verrons sous qu'elles conditions elles se feront et je vous fiche mon billet que les Russes menés à l abattoir ne pèseront pas dans le sens que vous pensez, bien au contraire. faites nous la grâce d éviter ces commentaires ridicules et dictés par une amertume pathétique.

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  16. Ambassade de l'Empire de Russie en France
    Le peuple géorgien manifeste actuellement à Tbilissi pour démontrer son soutien à l'Empire de Russie !
    Le Slogan "Putin Khuylo" résonne partout à la gloire de notre Empereur Poutine
    Merci à eux, ça fait chaud au cœur !
    https://pbs.twimg.com/media/Fqpi-E1XoAAuDRL?format=jpg&name=medium

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    1. Moi (avec mes yeux), je vois de grands drapeaux européens... ;-)

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    2. Ambassade de l'Empire de Russie en France: twitter parodique..

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    3. Vi, vi,
      Poutine est un con ! (en russe : Пу́тин — хуйло́ et en ukrainien : Пу́тін — хуйло́) slogan ukrainien, biélorusse et russe Poutine – khouïlo ! qui tourne en dérision le président de la fédération de Russie Vladimir Poutine.
      Il est né en Ukraine en 2014 après avoir à partir d'un chant de stade interprété pour la première fois par les ultras des clubs de football du Metalist Kharkiv et du Chakhtar Donetsk au début du conflit russo-ukrainien.
      La phrase est devenue un cri de ralliement et de protestation très répandue dans toute l'Ukraine parmi les partisans de la souveraineté et de l'intégrité territoriale ukrainiennes, et, plus généralement, ceux qui se sont opposés à Vladimir Poutine en Russie et en Ukraine.
      https://youtu.be/ezFrDJ91nyA

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  17. Bonjour, il semble que la partie de manivelle continue à bacmut. Chacun des deux camps cherche à tirer son épingle du jeu. Résultats donc très aléatoire une érreur de l'un risquant fort d'être immédiatement exploitée par le camps adverse. Chacun à établit des objectifs très difficile à atteindre et pourtant très similaire le premier souhaite que les défenseurs aillent trop loin et perdent trop de ressources en hommes et en matériel à tenter de stopper l'avancer Russe, les deuxièmes voudrais que l'usure des Russes qui engage d'importante ressources pour prendre la ville les affaiblisses durablement et facilite les futurs contre offensives... Les uns et les autres ayant un objectif commun celui qui l'atteindra en ressortira renforcer celui qui perdra cette partie de poker diminuer. Ce qui est stressant m'a fois, tant il est difficile d'évaluer la capacité de chacun à tenir ou à maintenir son offensive. Les préparations doivent pourtant être tout aussi complexe que pour ce coup de main, mais l'histoire n'est pas encore écrite quand au résultat... Salutations, Ludovic Melin.

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    1. Le pire c'est que la prise ou la défense de bacmut ne présagerons pas du résultat, l'Ukraine peut tenir et se retrouver incapable de percer la ligne de front et la Russie peut prendre la ville et se retrouver épuisée et incapable d'empêcher les Ukrainiens de reprendre du terrain ! On en serra plus seulement à posteriori. Salutations, Ludovic Melin.

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  18. Je reviens sur les messages précédents concernant la modification de structure des forces russes référencée par Tatarigami.

    J’ai voulu faire une comparaison avec la structure précédente des BTG, basée sur les infos données sur Wikipedia anglais et français. A noter que la structure donnée sur ces sites n’est pas officielle, elle ne vient pas du MoD russe mais de sources ouvertes et peut varier de la structure « théorique » russe. De même, j’ai fait quelques extrapolations. Rajouter à cela le fait que la pratique peut être encore différente de la théorie, par manque de matériel ou, à l’inverse, par désir d’avoir quelques unités plus puissantes. Et que Tatarigami peut se tromper...

    Enfin, je me limiterai aux grandes lignes, sans entrer dans le décompte des AK 74 et autres bandes molletières. A noter juste que Tatarigami parle de « lance flammes » (« flamethrowers ») pour les lance grenades.

    Tatarigami appelle la nouvelle structure « Groupe d’assaut ». Cette structure est ensuite divisée en « équipes d’assaut » (« sections d’assaut » ;o) ?) dont je parlerai plus loin. De ce que je peux en voir, elle est assez proche de celle des BTG, avec la même autonomie.

    Les deux grandes différences sont la baisse considérable du nombre de chars, 3 au lieu de 10 dans le BTG. Deux hypothèses : le char s’est montré d’une utilité plus limitée qu’envisagé, ou la Russie en manque. Je pencherais vers la deuxième option, la Russie ayant subit des pertes colossales et, par exemple, demandé la modernisation de vieux T-62, montrant qu’elle en a encore besoin.

    Autre diminution, le nombre de soldat d’infanterie. Si on suppose comme Tatarigami que chaque équipe d’assaut est équipée de 4 VCI, cela fait 8 VCI pour chacune des trois compagnies portées, au lieu de 9, soit 56 hommes au lieu de 63. Considérant que le BTG était déjà jugé faible en infanterie…

    Si on fait la même comparaison pour les mortiers, on passe de 8 à 6. Mais la différence n’est pas significative : il se peut qu’il y ait toujours 8 mortiers par groupe… ou qu’il n’y en ai toujours eu que 6 dans les BTG.

    Pour l’artillerie : on reste dans les mêmes chiffres que le BTG. On ne sait pas quelle est la répartition entre canons automoteurs, tractés et les lance roquettes multiples. Il est possible que ça varie d’une unité à l’autre, Tatarigami ne prenant pas en compte ces derniers, par exemple.

    Ce « Groupe d’assaut » peut être divisé en équipes d’assaut, à priori six, correspondant à une section d’une demi compagnie d’infanterie. L’unité est plus souple que le BTG, plus facile à commander si les cadres sont suffisamment autonomes (ce dont on peut douter concernant l’armée russe), bien adaptée au RETEX de la guerre de position pratiquée, à priori. On ne sait pas, en revanche, si c’est une subdivision « ad hoc », limitée à ce type de combat, ou si elle sera pérennisée pour d’autres phases d’actions plus mobiles.

    A remarquer que les Russes n’ont jamais adopté le fonctionnement des chars par paires, chaque engin soutenant l’autre à tour de rôle, comme dans l’OTAN. Les chars sont visiblement toujours utilisés isolément.

    En conclusion, le « BTG révisé » est un peu plus faible que le précédent, déjà jugé limité en infanterie, le faible nombre de chars diminuant encore sa puissance de feu. Conséquence des pertes ou adaptation au combat ?

    Comme je l’ai dit, les conséquences prévisibles de ces choix sont une diminution de la puissance de feu, donc du « mordant » de l’unité et un impact des pertes plus important, le seuil ou elle devient incapable d’actions offensives, en valeur absolue, étant mis plus bas.

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    1. Merci ...il me semble que leur appellation Lance Flamme est en rapport avec des roquettes thermobariques....pas de certitude.

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    2. tout à fait Luebeck,à la lecture du fil de Tatarigami, le terme lance flammes m'avait interpellé.
      Ce sont bien des roquettes thermobariques dont il est question.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/RPO-A_Chmel

      https://fr.wikipedia.org/wiki/BMO-T

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    3. Merci Luebeck! Des RPO Shmel, lance-roquettes thermobariques, pas des lance grenades.

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  19. En complément de Chef Chaudard, un article sur raid.fr explique la nouvelle organisation russe en détails.

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    1. Ils ont complètement repompé @Tatarigami_UA.

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  20. Sinon Chef, mea culpa concernant notre discussion d’il y’a une quinzaine de jours = le t62 sont bien des chars de combat principaux. Mon erreur provenait du fait que dans les articles que j’avait consultés et qui dataient de 2020 et 2021, il n’y avait plus de t62 dans l’ordre de bataille russe...

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  21. 18 léopards 2 allemands + 3 portugais attendus en Ukraine en mars d’apres Pistorius.

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  22. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Que quelqu'un ait pitié, débranchez-le, il est en mort cérébrale depuis trop longtemps
      siouplait ?

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    2. Non, c'est les Illuminatis ! Tout le monde le sait! Ils ont utilisé un club de plongee comme couverture, "Les harengs de la Baltique". Les satellites américains ont détecté un youyou et des bouées de plongée sur les lieux pile poil avant les explosions. Et les enquêteurs ont repêché des canettes de biere vides et des emballages de sandwich et de barres chocolatées. Mais ça doit rester secret, c'est pour ca qu'ils le disent pas!

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    3. D'après l'ensemble des postes que vous mêmes et vos petits camarades désinformateurs ont répandu ici, ce sont les américains qui ont fait le coup.
      Vous le répétez depuis des mois, c'est donc forcement vrai n'est-ce pas?
      Or, vous recommencez le même exercice mais en remplaçant les américains par les ukrainiens.
      Depuis deux jours vous devez en être à une cinquantaine de posts sur ce sujet sur ce site.
      Comme vous le répétez en rafale, c'est forcément vrai.
      Nord stream a donc été détruit par les américains ET par les ukrainiens.
      Si ça n'est pas le cas, ça veut dire que le fait de répéter un mensonge n'en fait pas une vérité.
      Etes vous en train d'essayer de répéter DEUX mensonges en espérant que ça marche mieux comme ça?
      Votre job de désinformateur semble bien compliqué, vous devriez essayer la vérité de temps en temps c'est à la fois plus simple et plus fonctionnel.

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    4. @Ane-onyme Perso, je dirai plutôt, bravo aux héros ukrainiens qui ont détruit ce pipeline. Ça emmerde Poutine qui ne peut financer sa guerre aussi facilement qu'il le souhaiterait. Ça enlève a une partie de l'Europe l'envie de se prostituer (arrêt des combats, bla bla bla) pour obtenir rapidement la picole que lui fournit son dealer.
      Ce qui la force à sortir de sa dépendance. Perso, je n'y vois que des avantages !
      Je propose d'ailleurs de faire comme Poutine le fait avec ses racailles, de leur donner une médaille, méritée celle-là.
      Car effectivement, il n'y a pas eu des centaines de femmes et d'enfants assassinés !
      Juste, quelques tuyaux éventrés, au fond de l'eau !

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  23. WarMonitor3 confirme HeliosRunner, les Ukrainiens semblent être dans une phase de contre attaque.
    Situation sur la ligne de front de Bakhmut :
    Secteur Nord-Ouest :
    De violents combats se poursuivent en direction de Khromove, Bohdanivka et Dubovo-Vasylivka.
    Certaines contre-attaques ont pris le dessus sur les assauts des jours précédents.
    À l'est, les combats sont peu intenses dans les zones voisines de Bakhmutovka.

    https://twitter.com/WarMonitor3/status/1633453814035501062
    https://twitter.com/HeliosRunner/status/1633388682961879040

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    1. Des éléments de la 80e Brigade d'Assaut Aérien arrivent à proximité de Bakhmut pour renforcer la défense ukrainienne.
      https://twitter.com/Militarylandnet/status/1633488073534078977

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  24. Séoul approuve l'exportation vers l'Ukraine d'obusiers fabriqués en Corée du Sud par la Pologne.
    Séoul a approuvé l'année dernière des licences d'exportation pour que la Pologne fournisse à l'Ukraine des obusiers Krab, construits avec des composants sud-coréens, ont déclaré mercredi à Reuters un responsable de la défense sud-coréen et un représentant de l'industrie polonaise.

    https://www.reuters.com/world/seoul-approved-polands-export-howitzers-with-skorean-parts-ukraine-official-says-2023-03-08/

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  25. T'es pas dans ta basse cour, le Coq. Ici, c'est pas toi qui fait la loi!
    Contente toi de beugler dans ton troquet.

    En plus, tu ments : t'avais rien à dire sur le sujet, c'est juste pour em.. le monde que tu dis ça.

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  26. https://i.skyrock.net/9169/3679169/pics/88388622_small.jpg

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  27. C'est le gazoduc qui a fait rater la maneuvre. Nord Stream qu'on vous dit.

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  28. Finalement tout le monde est là, même les trolls à Putin.

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    1. Apparemment, l'âne à sauté sur une mine RIP, une enquête internationale est en cours pour identifier le(s) auteurs !

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  29. https://www.youtube.com/watch?v=gv6YEknLjbw

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  30. Xavier Tytelmann
    https://youtu.be/M-jiKPe9kfY
    Guerre en Ukraine : la révolution des drones

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  31. Vidéo sur la route T00506, unique voie d'accès à Bakhmut
    https://twitter.com/sentdefender/status/1633508644225515520

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  32. Rires dans la salle : https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-en-ukraine-a-bakhmout-zelensky-craint-un-revers-decisif-face-aux-avancees-russes_214958.html

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    1. nicolas bonnal, le vrai, qui écrit dans le courrier des stratèges?
      par exemple https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/06/17/psychologie-des-foules-et-religion-vaccinale/
      oh ben dis donc!

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    2. Nous rions de vous, pas avec vous.

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    3. Vous venez en renfort des autres désinformateurs?
      Après le mensonge répété assez longtemps pour que l'on puisse faire semblant de croire qu'il s'agit de la réalité, vous venez nous expliquer que la réalité n'existe pas peut-être?
      Ou c'est juste pour améliorer le niveau?

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    4. L'âne sort par une porte, un autre comique arrive par une autre !
      On est gâté !
      Éric Verhaeghe pue le ressentiment, tous les discours anti ceci ou cela le réactive !

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    5. Ayez le courage de renommer votre revue "le rouleau de PQ", comme ça il n'y aura pas tromperie sur la marchandise.

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  33. Les forces spéciales du SBU "Alpha" ont touché un lance-roquettes multiple thermobarique russe TOS-1A avec un drone, peu de temps après son déclenchement.

    https://twitter.com/UAWeapons/status/1633514509879975941

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  34. Situation au nord de Soledar.
    Les forces russes tentent à nouveau de prendre le contrôle de Rozdolivka. L'objectif final est d'atteindre Siversk.

    https://twitter.com/NOELreports/status/1633514851296333824

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  35. Même MSN de Bill Gates reconnaît la râclée ukrainienne ; vous êtes des champions ici.
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/guerre-en-ukraine-face-aux-russes-des-tankistes-harass%C3%A9s-et-des-blind%C3%A9s-obsol%C3%A8tes/ar-AA18aowb?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=947e37eb5b3248f7ad8d613ef1923d36&ei=11

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    1. Même MSN de Bill Gates?!? Ca alors c'est extrêmement fort! D'autant plus que Bill Gates ne fait plus partie de microsoft depuis des années ...
      Mais bon, pas grave, ça n'est pas comme si la réalité existait hein!
      Et puis vous êtes en terrain connu : MSN a remplacé la plus grande partie de ses journalistes par une IA il y a quelques années.
      Un travail de bot en quelque sorte.
      Comme une bonne partie de vos collègues désinformateurs.
      Bot ou collabo, décidément votre environnement n'est pas très varié.

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    2. Merci pour votre patriotisme qui consiste à nous rappeler, que l'Ukraine manque d'armes et d'aides de toutes sortes, et que c'est de notre devoir de lui en fournir !

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    3. Spoutenik en Français
      "Si les combats à Bakhmut sont longs, c'est parce que nous voulons prendre la ville intacte. Il n'y a aucun intérêt à conquérir une ville en ruine"
      Porte-parole du ministère du terrassement

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    4. @Trollnews : on a du mal à distinguer la parodie de l'original, parce que celle-là, je me rappelle que Christelle Néant l'avait déjà faite pour de vrai.

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    5. Ils font décidément feu de tout bois : l'article en question est en fait un article de RFI, qui raconte simplement les difficultés inhérentes à l'utilisation en guerre de matériels datant de l'époque soviétique... Rien d'une prise de position pro-russe ou anti-ukraine. Multiplier les liens vers des articles prétendument pro-russes en comptant sur le fait que bcp n'iront pas les lire est une technique de troll assez éculée...

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  36. Le nouveau char russe T14 amélioré arrive à Bakhmut

    La preuve par l'image

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    1. Comme aurait dit mon grand-père agriculteur en roulant le "r" : "ça, c'est du rustique !!!"

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  37. Selon Sky News: (info non sourcée,pincettes de rigueur)
    Les autorités iraniennes ont secrètement fourni à la Russie une importante cargaison de munitions via la Mer Caspienne :
    100 millions de balles et environ 300 000 obus ainsi que des munitions pour lance roquettes,des mortiers,des mitrailleuses elles prévoient de poursuivre les livraisons, a rapporté Sky News, citant une source anonyme au sein des services de sécurité.

    https://news.sky.com/story/irans-alleged-ammunition-for-russias-war-in-ukraine-the-secret-journey-of-the-cargo-ships-accused-of-supplying-invasion-12828039

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    1. De toute façon le seul moyen pour l'Ukraine de gagner est de mobiliser toutes ses forces productives. Et de monter en puissance plus que les ruSSes et les félins iraniens et chinois.

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  38. une vidéo intéressante qui analyse les annonces d investissements militaire faite en novembre par Vladimir Poutine
    en résume , il y aune probabilité que l armée russe remonte fortement en puissance , avec des troupes entrainés , en nombre.ratio de à 1.3 vis avis de l armée ukrainienne, et ce pour la fin de 2023 ou le début de 2024.

    et ce au prix d une augmentation modéré , et donc sans bousculer la société civile russe , le budget militaire passant de 3.7% du PIB a 5% du pib ( et 7% dans le pire des cas)

    c est en anglais malheureusement
    https://www.youtube.com/watch?v=8wOe3GG5mjs

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    1. Ouais on peut rêver ou pas.

      Monter en puissance entraîner former progresser construire du matériel performant fiable.

      Tout cela est heureusement un voeux pieux.
      La réalité russes est une spirale mortelle, faite de crise économique dénatalité et dépeçage de la Sibérie par la Chine.

      La ruSSie s'arrêtera a l'Oural et pour sauver son noyau dur les successeurs de Poutine devront demander à intégrer l'OTAN.

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    2. je suis littéralement stupéfait que vous puissiez considérer une augmentation de 1.3% a dans le pire des cas 3.3% du pib comme acceptable et indolore. Vous avez réellement une idée de ce que cela représente? Je sais pas en france, mais chez nous, chaque année au moment du budget, on gratte un ou 2 milliards pour des trucs importants... a l échelle de la Belgique 1% du PIB c est 55 000 00... Donc on parlerait pour la Belgique de 8 a dans le pire des cas 18 milliards. Pour la France ca donnerait 30 milliards a "dans le pire des cas" 100 000 000! Vous croyez vraiment que si Macron sucre 100 milliards au budget de l état pour les donner a l armée ce sera indolore??

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    3. hypothese basee sur un PIB stable et des données russes. Il mentionne plusieurs fois la difficulté de faire la part de l'annonce officielle et de la realité. La ou je n'ai pas suivi, c'est quand il annonce que l'armee russe en Ukraine pourrait remonter a 900.000, moins les pertes cumulées. Parfois il parle des troupes russes dans leur ensemble, et parfois des troupes en Ukraine. sur cette base, il arrive a la conclusion que l'armee russe serait en 2024 capable d'aligner 700.000 soldats en Ukraine. ca, s'est si tout va bien et si on peut les former.

      sur les equipements, il survole, mais il me semble que c'est le plus important.je ne vois pas comment ils vont equiper 12 divisions en un an, 8 brigades d'artillerie, 6 brigades d'helicos etc...tout en augmentant la charge des personnels et le indemnités de guerrede . tout cela repose sur des effets d'annonce, mais sera difficile a livrer. Sans vouloir sous estimer l'effort budgetaire, j'ai quand meme l'impression que le MoD fait un theatre d'ombre sur ce plan.

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    4. Quelques critique:

      1) la vidéo reprend les chiffres officiels russes. Qui sont faux. Qu'en est-il des vrais chiffres ? On n'en sait strictement rien.
      2) la vidéo sous-estime largement les pertes russes. Elle n'explique pas comment la Russie peut augmenter ses troupes mécanisées alors que les pertes matérielles sont déjà visibles: la Russie manque de chars, elle a déjà puisé abondamment dans ses réserves datant de l'ère soviétique et ne peut produire qu'une toute petite partie de ses besoins actuels. Sauf si la Chine (ou autre) envoie massivement du matériel, l'armée russe peut augmenter son nombre de soldats, mais pas leur équipement.
      3) le PIB russe est fictif. Son économie ne tourne plus. Toutes les ressources disponibles sont déjà consacrées à la guerre. Et on parle maintenant d'une nouvelle mobilisation...

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  39. Ils gardent le moral :-) :
    https://youtu.be/YnsGGGM9bOY

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    1. Les paroles :
      Mes enfants, ma chere épouse, papa, maman
      Je pars faire la guerre pour défendre notre pays
      Ne pleurez pas pour moi si je meurs dans un champs
      Je donnerais tout pour l Ukraine, notre patrie bien aimée
      Restons unis, freres, a l heure de l épreuve
      faisons savoir a l ennemi que nous nous dressons poour l Ukraine
      Nous donnons nos âmes mortelles à Dieu,
      pour nôtre pays, pour l ukraine sacrée.
      Nous défendrons les steppes, les forêts et les montagnes
      des vastes plaines jusqu ) la mer noire
      Pour les Cent Célestes, pour notre frère Taras,
      Pour notre liberté, nous triompherons de l assassin
      Pour les Cent Célestes, pour notre frère Taras,
      La sainte foi, Dieu et la vérité sont avec nous,
      Et nous sommes contre cette guerre fratricide
      Mais si vous commencez la guerre, prenez garde !
      Rien ne nous arrêtera ! Gloire à l'Ukraine !
      Mais si vous commencez la guerre, prenez garde !
      Rien ne nous arrêtera ! Gloire à l'Ukraine !

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  40. L'affaire de l'explosion de NS devient compliquée : pour les Russes et les Chinois, ce sont les Américains, pour les Américains et les Allemands des (pro-)Ukrainiens. La vérité sera connue un jour mais, même si le NS méritait de sauter (il n'aurait jamais dû être construit au départ), pas sûr que les citoyens allemands soient tous "compréhensifs". Il y a un risque au niveau du soutien à l'Ukraine qu'il ne faut pas négliger.

    Je me rappelle toutefois que les intervenants sur LCI la semaine dernière citaient plutôt comme responsable Washington selon leurs sources. Nous allons finir par passer des sources aux cascades si tout le monde finit par accuser tout le monde ...

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    1. et si c'etaient des ukrainiens payés par les russes? ils gagneraient sur les deux tableaux.
      on n'a pas fini d'en etendre parler...

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  41. Mauvaise nouvelle, les Ukrainiens sont encerclés. C'est la panique !

    https://twitter.com/intermarium24/status/1633531809538400262?t=eBH1sdcJHg0XRvFHH56aOQ&s=19

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    1. Si les Français sont des veaux (dixit De Gaulle), les Russes sont des vaches !

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  42. @Etienne
    Tout à fait approprié pour le Chapon

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  43. Youpi NS a sauté. Globalement c est bon pour nous : l écologie, la place de la France ds le monde, et puis ça évite à quelques allemands de s engager dans la voie de la collaboration avec la Russie, ça redonne de l importance stratégique à nos centrales nucléaires (bon quand elle seront remises en service…)et à nos terminaux GL au niveau européen. Bref à l échelle française, pas grand chose à redire. Par ailleurs que des antivax sortent du bois pour soutenir Poutine confirme l origine de ces manipulations complotistes soutenues en arrière-plan par nos Kamarades Russes.

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    1. je metrai un gros bémol. Je suis contre le nucléaire dans sa forme actuelle. Et je ne suis ni platiste ni anti vax. Tant que le nucleairé sera national, et au mains de firmes semi-privées, nous serons dans l insécurité. Areva et les autres construiront des centrales dans des pays instables, ou tout peut arrier (bengla desh egypte etc) et cela au nom d une logique de profit et de rentabilité. C est ce pourquoi je suis contre. Vous parlez de nucléaire français? le marché francais ne suffit pas a assurer la rentabilité, et donc on vend a qui paye... Ce sont des bombes a retardemment. Rosatom, areva etc... Déja dans des pays hautement industrialisés on a frisé la catastrophe a 3 miles island ( et je suis gentil, en disant frisé), on a pris une catastrophe a Tchernobyl, et enfin une autre a fukushima (et le japon niveau technique c est pas le bengla desh). Et on a beau vendre l EPR ce n est jamais qu une cocotte miniute avec 2 parois en lieu et place d une seule, c est pas cela qui garanti la sécurité (si ca avait été des EPR a fukujima, ca aurait quand même été le merdier, plus de refroidissement, plus de courant en sortie, fonte du coeur et zone foutue avec juste le mince espoiur que le corium reste contenu). Le nucléaire doit être trans-national et sans profit, sinon nous fabriquons des catastrophes pour la génaration a venir.

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. fukushima est un "défaut de conception" lié à une sous-estimation d'une combinaison de cas de charge catastrophique.
      Le dimensionnement et la conception à été fait avec une hypotese combiné :
      séisme de magnitude 8 et à un tsunami de 5,7 mètres de haut.
      On a observé un séisme de magnitude 9 et à un tsunami de 15 mètres de haut.

      Ce n’est ni un problème de réalisation, ni d’opération ou de maintenance.

      La façon de combiner les cas de charge est globalement la même qui régit n’importe quelle construction tel les immeubles, les barrages, les ponts et les unités de production industriel.

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    4. @Tonton,j entends bien, cela étant on ne peut pas dire qu a l époque on ne croyait pas un tremblement de terre a 9 possible. Valdivia 1960, 9.5 sur l échelle de Richter. Donc quid? on est parti sur le principe que cela ne se produirait pas, ou sur le principe que c était un peu cher de monter les normes pour un cas hautement improbable?

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    5. A toute ces questions je vais abattre la carte réponse « le risque zéro » n’existe pas. Il est impossible de faire de l’ingénierie sans l’accepter.

      Plusieurs points :
      • Il y a des effets de seuil dans la conception. A partir d’un certain niveau de charge, on ne se contente pas de grossir un peu les pièces, on change radicalement de méthode et de design.
      • La centrale a été conçu en pleine guerre froide. Le risque nucléaire était sans doute perçu davantage comme une fatalité.
      • La centrale à été dimensionné avec une hypothèse de séisme de magnitude 8 (ou 7 selon certaine sources) elle a mangé une magnitude 9 et elle n’est pas partie en morceau non plus. (Toutefois il y a des éléments pour dire que le séisme avait provoqué des fuites d’éléments radioactif).
      Ce qui a été nettement sous-évalué c’est la taille de la vague. (5.7 mètres pour un réel de 15 mètres).
      • C’est bien la conjonction séisme hors norme ET inondation général de l’infrastructure qui entraine la perte de refroidissement.
      • Les autres réacteurs de la région voir même ceux sur le même site une peu plus loin (plus récent et surtout 10 mètres plus haut) sont restés en sécurité.

      Au-delà de l’aspect coût, la question est plutôt « on s’arrête quand ? », car il est toujours possible d’imaginer un scénario pire que le précèdent même si cela nécessite de faire intervenir un astéroïde dans l’histoire.
      C’est la malédiction du dernier pourcent. Passé un certain niveau, pour gagner 1% de sécurité en plus, il faut investir 10, 100 ou 1000 fois le budget initial du projet. (certain risque ne ce règle pas avec un peu plus de béton ou d’acier il faut tous revoir depuis l’implantation).
      Beaucoup plus intéressant est de se pencher sur le problème de la remise à niveau sécuritaire lorsque la connaissance et la technique avance.

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    6. :-)
      /!\ Avis polémique
      Une dangerosité qui tend vers l'infini multipliée par une occurrence qui tend vers zéro, ça fait un risque infini ou zéro ?
      Si on considère qu'il ne doit rester aucun risque au final, ce n'est pas les centrales nucléaires qu'il faut supprimer mais les voitures, les cigarettes et l'alcool.
      87

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    7. Sur ce coup-là mon je ne cherche pas à avoir raison.
      Je suis en revanche contant d'échanger sur les fondamentaux de mon secteur d'activité.
      Je rassure jhp, nous avons notre lot de maboule qui feraient n’importe quoi pour sortir une pièce à temps. Si on les laisse faire on obtient un Boeing 737 MAX.




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    8. :-|
      Avis plus technique, de l'art de mettre l'argent au bon endroit.
      Les industries (pas seulement nucléaire) tendent à spécialiser et à fragmenter les responsabilités (pour des raisons louables d'indépendance et de contrôle).
      Problème, cela multiplie les intervenants qui vont vouloir réduire leur responsabilité/risque individuel. Une commission de sécurité (qui n'a pas toujours vu un projet en vrai) va demander ceinture et bretelle. Le responsable sécurité va rajouter le parachute, la qualité va demander que l'ingénieur signe de son sang, l'ingénieur va donc travailler sur un cahier des charges usine à gaz non soutenable financièrement, on reviendra ensuite en arrière en coupant des couts à la machette.
      Ajouter en plus une foule d'intervenants qui ne comprennent rien pour la moitié (parce qu'on change de poste souvent dans les grands groupes) et qui fuient les responsabilités pour la plupart (pourquoi mettre sa signature alors que d'autres pourraient le faire), cela donne des délais qui s'étendent faute de prise de décision.
      => C'est tout un modèle industriel à reconstruire pour améliorer la soutenabilité financière des projets tout en mettant l'argent au bon endroit.
      86

      PS : Le trait est à peine forcé.

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    9. Ce n’est pas faux. Un peu exagérer peut-être. Surtout très dépendant du secteur d’activité.

      Le principal c'est de connaitre son métier, connaitre sa place dans l'organisations avec ses obligations et ses responsabilités.
      Il faut surtout bien connaitre son « produit » (ou sa spécialité technique si vous intervenez sur des secteurs varier) et bien connaitre la logique qui soutant toute l’expérience d’un secteur.
      Car la façon d’aborder un problème, par exemple la sécurité, n’est pas du tout la même si l’on est dans l’Aero, le spatial, le ferroviaire, le nucléaire, l’automobile….

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    10. :-)
      Désolé, je suis en plein dedans (combo je comprends pas/je peux pas signer).
      Aéronautique, défense, même combat. Je ne connais qu'indirectement pour le nucléaire.
      Surtout ne pas lâcher un interlocuteur qui comprend. Enregistrer le numéro de ceux qui peuvent prendre une décision. Fuir ceux dont les propositions commencent par call multi-partite ou Ishikawa.
      85

      PS : Cela reste somme toute des petits problèmes par rapport à un Shahed qui tombe sur sa maison.

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    11. @Tonton, c était une question, et je peux comprendre qu on ne peut pas tenir compte des chutres d astéroîdes^^
      Cela étant, l organisation du nucléaire par les nations est ) mon sens une erreur catastrophique. Pour ne froisser personne et parceque nous sommes sans contestes les plus danereux, je parlerai de l exemple belge. La belgique fait partie des pionniers du domainen le gouvernement pierlot avait eu le nez fin et avait signé un accord avec les USA, nous fournirions l uranium du projet manhattan (900tonnes d uranium venant du congo belge) en exclusivité en échange d une participation a toute découverte future dans ce domaine. Donc en 1956 nous avion BR1, réacteur de recherche situé a Mol. Et nous avons lmancé nos programmes civils début 1970.
      Est ce une bonne idée des centrales en Belgique? NON. Du point de vue européen, nous sommes le dernier endroit ou il faudrait en installer. Prenons Doel par exemple.
      Si un accident majeur arrive a Doel et qu on a un périmetre de 100km :
      - il faudra évacuer Anvers 400 000hab, Bruxelles 1200 000hab, Rotterdam 650 000hab, Hasselt 80 000 hab, Maastricht 120 000hab, Roubaix 100 000hab, Louvain 100 000hab, Eindhoven 230 000hab, La Haye 550 000hab, Breda 200 000hab. La j en suis a 3 630 000 habitants... Et si vous comptez les villes secondaires on sera a une évacuation de 5 a 6 millions de personnes, pour cette zone dans un périmetre 100km (anvers et rotterdam on est bien en dessous dailleurs).
      -Si on a un périmetre de sécurité de 50 km , il inclura la porte de l Europe, les 2 plus grands ports (et de tres loin anvers= 200 millions de tonnes de fret annuels et Rotterdam 440 million; le plus grand port de france, marseille, c est 81 millions seulement), accessoirement Anvers et Rotterdam c est le plus gros pole pétro-chimique d europe. Toujours dans le même rayon, les routes maritimes vers l allemagne et l angleterre. Interruption de la liaison anvers-rotterdam vers la Rhur, un point critique pour nos industries lourdes en europe.
      -Si c est 70-100km, la ben faut évacuer le siege de l europe, le siege de l otan, les sieges sociaux de la pluspart des grosses firmes européennes, des pans entiers de l industrie (la pharmaco par exemple, la moitié de ce que l europe produit ce fait dans cette zone).
      Bref, vous m avez compris, installer des réacteurs nucléaires dans une des zones les plus peuplées d europe (toute cette zone c est l ile de france plus ou moins), c est pas ce qu on a eu de meilleur en terme de concept.
      Si c était geré par un consortium d états (honnete, je souligne, avec une participation de tous les états, pas une escroquerie au profit de l un ou l autre des gros pays) ce serait mieux, et on ne ferait pas des trucs aussi déments. Parceque je peux vous assurer que si on a un accident en Belgique, fukujima va être ramené au rang des faits divers en comparaison. Et donc, quand on prends des risques pareils...Alors faut envisager les astéroïdes, du coup :)
      Vous avez quelques réacteurs judicieusements placés en bord de zone critiques en France aussi Cattenom doit réjouir le gouvernement allemand par exemple, mais en comparaison de nous, c est pour rire.

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  44. À l'occasion de la Journée internationale des droits de la #Femme , les Forces armées d' #Ukraine expriment leur gratitude aux femmes militaires des Forces armées de tous les pays partenaires, y compris les participantes aux programmes bilatéraux et multinationaux d'éducation, de formation, de logistique et d'aide humanitaire.Image

    https://twitter.com/HeliosRunner/status/1633416224603340801

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  45. @ jph : sur le principe si on pouvait vivre sans nucléaire et sans énergie carbonée j en serais très heureux. Mais ça parait compliqué malheureusement. Les énergies renouvelables sont intéressantes mais ne peuvent pas répondre à toutes les situations. Ou bien il faut faire radicalement évoluer nos modes de vie. Bref pas de solution simple et effectivement le nucléaire comporte des risques qui se réalisent de manière exceptionnelle mais sont particulièrement graves.

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    1. Mon souci n est pas le Nucléaire en tant que tel, mon inquiétude est sa gestion.Les laisser dans les mains d acteurs du privé c est de l inconscience. Et même laisser cela au niveau national, c est de l inconscience. "Construisons une centrale dans un pays qui offre des garanties moyennes ou nulles de sécurité, cela fait de l emploi chez nous."

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    2. Les acteurs étatiques ne sont pas forcément plus fiables, cf Tchernobyl. Il y a peut-être un modèle à inventer, un modèle où la culture du résultat serait associée étroitement à la culture de la qualité, où les opérateurs de centrales nucléaires seraient rémunérés en fonction de la manière dont ils respectent un cahier des charges plutôt que sur la production.

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  46. Comment dit-on extincteur en russe?
    https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1633588890580779021

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  47. Dialogues surréaliste entre un officier et des Mobliks, dans un régiment près du front en Ukraine...
    Le moral semble au plus haut !
    https://twitter.com/NOELreports/status/1633550851351388168

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  48. Reporting from ukraine
    Traduction Jour 378 : 8 mars
    https://youtu.be/OKvcp3MYxQk

    La dernière fois, les Ukrainiens ont déployé beaucoup d'efforts pour préserver le corridor de retrait en menant des frappes aériennes massives avec des hélicoptères d'assaut. Les rapports les plus récents suggèrent que ces efforts ne sont pas suffisants, car les Russes ont amélioré leur contrôle de tir sur les itinéraires de retraite. Lorsque les Russes ont avancé dans la zone, ils n'utilisaient encore que de l'artillerie pour frapper les routes dans les champs. Plus tard, les Russes ont commencé à utiliser des drones pour corriger leur tir afin de s'assurer de cibler avec précision ces petites routes, et les Russes ont également rapproché les mortiers de la ligne de contact. C'est pourquoi, il y a 5-6 jours, le nombre de véhicules touchés lors du processus de retrait a sensiblement augmenté. Les sources russes ont rapporté que les Ukrainiens ont répondu en n'utilisant que les routes la nuit afin de limiter le repérage des convois. Les Ukrainiens utilisent également de très petits groupes de 5 à 8 véhicules qu'ils lancent à des moments aléatoires. Cette tactique diminue non seulement la probabilité d'être repéré, mais nécessite aussi que les Russes dépensent beaucoup plus de munitions pour être efficaces. Malheureusement, les Russes parviennent à attraper certains véhicules chaque jour, même dans les endroits les plus insolites, comme les zones forestières.

    Mais au cours des deux derniers jours, selon les rapports russes, les pertes ukrainiennes en voitures et en blindés ont soudainement baissé de plus de 50%. Les analystes militaires offrent trois explications plausibles. Premièrement, comme discuté dans le rapport précédent, les Ukrainiens ont renforcé leurs flancs et adopté une position de défense active, ce qui signifie qu'ils ont commencé à mener des contre-attaques limitées chaque fois que possible au lieu de rester simplement dans leur position, en attendant de se défendre contre la prochaine attaque. Ces contre-attaques limitées auraient repoussé les Russes un peu en arrière, ce qui a réduit leurs possibilités d'utiliser des drones, mais surtout des mortiers.

    Deuxièmement, après que les Ukrainiens ont commencé à se retirer lentement de la rive est de la rivière et des parties sud de la ville, les Russes ont peut-être concentré leurs efforts sur le développement de leur succès ici. De telles actions nécessitaient un soutien constant de l'artillerie, qui a été accordé au détriment du contrôle de tir sur les routes menant hors de Bakhmut. En fait, aujourd'hui, des images géolocalisées ont confirmé que les Russes ont gagné une rue de plus au nord de leurs positions et une rue à l'ouest de leurs positions.

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    1. Enfin, après avoir constaté une forte augmentation des pertes de véhicules, les Ukrainiens ont peut-être imposé des limitations à l'utilisation des routes pendant un certain temps, le temps de prendre des mesures plus importantes pour élargir le couloir et réduire le contrôle des tirs russes. En fait, après que le chef du groupe Wagner, Prigozhin, a attiré l'attention des analystes militaires russes sur les groupes offensifs que les Ukrainiens formaient dans la région de Donetsk, beaucoup ont commencé à évaluer une contre-attaque ukrainienne dans cette région comme une possibilité.

      La principale raison pour laquelle les Ukrainiens ont soudainement obtenu une opportunité de contre-offensive ici est simple - les forces de Wagner ont étiré la ligne de front jusqu'à la limite de leur capacité à la tenir, ce qui est la même chose qui s'est produite avant la contre-offensive ukrainienne dans la région de Kharkiv. Le fait est que ces deux derniers mois, la zone de responsabilité des forces de Wagner est passée de 30 km à plus de 60 km, tandis que leurs forces ont diminué car le ministère russe de la Défense leur a interdit de recruter des prisonniers. C'est pourquoi les Wagners ont dû, tout d'abord, suspendre leur offensive vers Siversk, puis même suspendre leur offensive au sud de Bakhmut pour pouvoir réaliser quelque chose au nord de Bakhmut.

      Il est vrai qu'ils ont jusqu'à présent réussi à avancer dans cette région, mais la raison fondamentale en est la topographie de la région. Après avoir pris le contrôle des collines autour de Soledar, les Russes faisaient face aux positions ukrainiennes dans les basses terres. Mais après avoir pris le contrôle des basses terres, les Wagners doivent à nouveau se battre en montée. Et avec une concentration plus faible de troupes en raison de la ligne de front étirée, plus ils avancent, plus c'est difficile. Et en ce moment, nous en sommes au point où les forces de Wagner sont concentrées dans les basses terres autour de Bakhmut, ce qui ouvre la possibilité pour les Ukrainiens d'attaquer et de récupérer les collines de Yakovlivka et Kurdiumivka, et d'encercler les forces de Wagner qui essaient d'encercler Bakhmut.

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    2. Bonjour, les Ukrainiens vont ils faire mentir Guillaume Ansel qui pensé qu'ils avaient échappé au piége de bacmut ? Pas si sûr pour le moment se ne sont que des hypothèses de travail, sans avoir fait de wargame je suppose quand même qu'attaquer au cœur de la concentration d'attaque de l'ennemi relève d'avantage du suicide que du succès assuré. Mais la est toute l'ambiguïté de la situation à bacmut et avant elle lisichank siverodonesk, les Russes semblent attaquer comme des morts de faim, sans réellement penser à demain ou a leur pertes... Évidemment sa bluff pas mal des deux côtés, un les forces Wagner sont largement soutenu par l'armée régulière, deux on ignore complétement l'état réel de leur stock en hommes et en munitions donc l'état réel de la défense et inconnu. Mais d'un autre côté il y a aussi beaucoup d'ombre en face aussi. Si ils décident de partir vers cette folie la décision sera liée fortement à la qualité des informations récoltées de part et d'autres. Comme nous la rappeler Michel Goya même une offensives de quelques km carrés demande beaucoup de moyens et d'organisation! Ici par exemple identifications des postes d'artillerie neutralisation soit par contre batterie soit assaut aérien, identifications des véhicules ennemis entrave de leur mouvement sans oublier déminage des axes d'avancer et je suppose que c'est qu'un petit échantillon de la difficulté de l'affaire. En cas d'échec grosses difficulté à lancer de nouvelles offensives.Les Ukrainiens sont ils vraiment près à faire un all out à bacmut, si il dispose de tel moyens n'y aurait il pas des lieux d'attaque plus propice, avec des chances de succès plus élevé ? Nous verrons bien! Salutations Ludovic Melin.

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    3. Je ne crois pas à l'hypothèse d'une grande contre offensive Ukrainienne autour de Bakhmut. C'est vraiment la pire période pour mener une offensive mécanisée, comme les Russes l'ont montré l'an dernier.

      En revanche, c'est logique de mettre la pression sur les "pinces" russes qui sont vulnérables. Mais même si ces pinces sont un peu repoussées, Bakhmut est condamnée sur le long terme, les Russes ont déjà pris trop de terrain.

      Néanmoins, ça oblige les Russes à mener des assauts urbains, qui usent donc plus leurs troupes.

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    4. Qui.. sait. En fait vu l'état des troupes ruSSes autour de Bakhmut et à d'autres endroits il y a peut être de belles opérations a faire.

      Le schéma de couper Bakhmut permet de liquider les Wagner's.

      Maintenant il s'agit d'une guerre et dans une guerre on frappe là où ça fait mal et là où l'ennemi ne s'y attend pas et où il est faible.

      Personnellement je ne vois pas l'intérêt d'attaquer les villes mais ravager autour isoler et réduire...

      L'armée ukrainienne doit absolument rester hyper mobile et hyper véloce sinon les ruSSes savent quoi faire.

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  49. Dans sa chaîne Telegram,
    Girkin note que le 8 mars, Prigozhin et Shoigu se vantaient d'avoir capturé la moitié de Bakhmut, mais en réalité, la situation semble déplorable pour l'armée russe.
    L'armée russe a en fait échoué son assaut contre Bakhmut, qui a duré les deux derniers mois et s'est transformé en hachoir à viande pour l'armée russe.
    La ville n'est jamais passée sous le contrôle total de l'armée russe, malgré les lourdes pertes des forces armées RF et de Wagner PMC.
    De plus, toute la «grande offensive hivernale» russe s'est soldée par un échec, car elle s'est heurtée aux zones fortifiées des forces armées ukrainiennes et n'a pas pu avancer davantage.
    C'est ce qu'a déclaré l'ancien commandant de terrain de la "DPR", ex-officier des services spéciaux russes Igor Strelkov-Girkin
    Dans sa chaîne Telegram, il a noté que le 8 mars, Prigozhin et Shoigu se vantaient d'avoir capturé la moitié de Bakhmut, mais en réalité, la situation semble déplorable pour l'armée russe.
    Non seulement la ville n'a pas été complètement prise, mais les pertes de l'armée russe sont si importantes que même en cas de prise de la colonie, l'offensive russe sera complètement stoppée par la nouvelle zone fortifiée des forces armées de L'Ukraine, et les Russes n'auront pas la force d'un nouveau lancer.
    De plus, selon Girkin, toute l'offensive hivernale de l'armée russe a échoué sans réalisations majeures.

    "Je dois dire que l'offensive hivernale des Forces armées RF s'est limitée à des frappes frontales contre les positions fortement fortifiées des Forces armées ukrainiennes et, dans l'ensemble, s'est soldée par un échec", écrit-il.

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  50. ISW

    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 8 MARS 2023

    • Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a annoncé le 8 mars que les forces russes avaient capturé tout l'est de Bakhmut, une affirmation conforme aux preuves visuelles disponibles.
    • Il est peu probable que les forces russes exploitent une percée au-delà de Bakhmut si les forces russes capturent la ville.
    • Le Kremlin pourrait tenter d'établir une nouvelle formation armée contrôlée par le gouvernement russe, présentée comme une unité de volontaires par l'intermédiaire de la société énergétique publique russe Gazprom.
    • Un responsable américain a nié que les services de renseignement américains aient évalué qu'un groupe pro-ukrainien avait saboté les pipelines Nord Stream en septembre 2022.
    • Les responsables allemands et polonais ont annoncé que l'Allemagne et la Pologne livreront 28 chars Leopard 2 à l'Ukraine en mars 2023, ce qui renforcera les capacités de l'Ukraine à mener une contre-offensive malgré les pertes élevées de chars russes.
    • Les forces russes ont continué à mener des attaques au sol sur la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives autour de Bakhmut le 8 mars mais n'ont pas réussi à achever un mouvement tournant autour de la ville.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives le long de la périphérie de la ville de Donetsk.
    • Des sources russes ont affirmé que les forces ukrainiennes ont débarqué sur les îles du delta du fleuve Dnipro pour la troisième journée consécutive.
    • Le Kremlin redouble d'efforts pour relancer les campagnes de recrutement de volontaires dans toute la Russie et l'Ukraine occupée.
    • Les hôpitaux russes continuent de former de nouveaux centres médicaux en Russie dans le but de maximiser la capacité de remplissage excessif des hôpitaux dans les territoires occupés pour soigner les militaires russes blessés.

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  51. Nouvelles frappes massives en Ukraine (81 missiles)
    Cf live Le Monde

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    1. Drones type Shahed et plusieurs types de and dont Kh-22 long-range anti-ship missiles, Kh-101 air-launched cruise missiles, Kh-59 et Kalibr cruise missiles.

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    2. 🚀Aujourd'hui, les forces de défense aérienne ukrainiennes ont réussi à abattre 34 missiles de croisière sur 48 lancés

      ❌ 8 autres missiles n'ont pas atteint leurs cibles.

      📊 Au total, les rashistes ont lancé 81 missiles, dont certains que notre défense aérienne ne peut pas encore abattre.

      🎤 "Dumskaya" s'est tournée vers l'expert militaire et notre observateur Nikolai Larin pour une analyse de la situation :

      🗣 "Comme nous nous y attendions, les Russes, lors de la planification d'attaques de missiles contre l'Ukraine, ont opté pour l'option "mieux moins souvent, mais plus puissants." 48 missiles de croisière Kh-101, Kh-55 et Kalibr. Comme prévu, ils n'ont pas réussi à détruire les Kh-22, Kinzhals et S-300. Je doute qu'il soit crétin", a déclaré l'expert.

      MORT AUX OCCUPANTS RUSSES !

      Dumskaïa

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    3. Je crois que c'est la première fois que ces rats lancent autant de Kinzhals d'un coup. On sait où ils sont tombés ?

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  52. Depuis la région de Belgorod (kyiv independant)

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  53. Risque d'accident nucléaire à la centrale nucléaire de Zaporizhia alors que le dernier raccordement au réseau électrique a été coupée par les frappes
    Sachant que la centrale est occupée par les troupes russes qui s'en servent comme base de frappe on peut dire qu'ils se tirent dessus

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  54. Peer de jong sur LCI (no comment)
    https://youtu.be/HM7mQR9fUgs

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  55. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré, ce mercredi :

    "Nous ne pouvons pas exclure que la ville de Bakhmout tombe dans les prochains jours. Il est important de souligner, cependant, que cela ne reflète pas nécessairement un tournant dans la guerre."

    Le secrétaire général de l'Otan a ajouté : "Nous nous réunissons à un moment critique (aujourd’hui), l'agression se poursuit et nous avons assisté à de violents combats autour de Bakhmout. Là où la Russie manque de qualité, elle se rattrape en quantité".

    Apparemment - et effectivement - la quantité suffit. D’ailleurs, si le moment est jugé « critique », cela ne peut être que pour l’Ukraine. Donc...

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    1. /!\ Les déductions par un neuneu poutinophile, c'est quelque chose quand même.

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    2. Alors là...bourricot nous gâte...une aposiopèse ? c 'est comme ça qu'on dit ? il faut qu'il s'arrête de se prendre pour ...on se demande bien quoi...en tout ce qu'il n 'est pas, c 'est sûr, parce qu'il n 'est pas grand chose d'autre qu'un pathétique rabâcheur de lieux communs insipides.

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    3. Quand on perd 5 soldats quand votre adversaire en perd 1, j'aurais tendance à juger la situation du premier plus critique que le second ...
      Mais pour le Bourricot de Moscou, c'est l'inverse. Ce qui donne un aperçu de sa capacité d'analyse et de son respect de la vie humaine ....
      Mékilékon ....

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    4. @ane...
      "Apparemment - et effectivement - la quantité suffit. "
      Ben pas encore pour Bakmut, et apparemment pas
      du tout pour Vuhledar !

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  56. En attendant les rustres sont en train d'ecraser les pipeurs de l'otan

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    1. /!\ Ca vole en escadrille.

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    2. bravo, retournes donc garder tes moutons, rustre

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    3. On est vraiment à la ferme: on a même le berger...il revient nous faire rire avec ses phrases vides de sens et de syntaxe. C 'est sûr qu'avec des supporters comme lui, la Russie a du souci à se faire.

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    4. un des piliers de la tactique, c'est la coordination. Là on a les missiles balancés sur les villes et les civils en Ukraine, et concomitamment les trolls propulsés dans les forums et les blogs.

      Heureusement que l'autre pilier de la tactique c'est l'intelligence, sinon ils auraient de bonnes chances de gagner ;-)

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    5. Qui se fait écraser ?
      Bakhmut est attaqué depuis mai 2022 soir 10 mois. Wagner a perdu les deux tiers de ses effectifs sur ce champ de bataille. L'armée russe y a consommé un nombre impressionnant d'obus à tel point qu'il n'y en a plus pour tout le monde.

      La Russie n'a qu'une seule usine de chars produisant 20 chars par mois, la demande dépassant la production d'un facteur dix, selon un rapport

      C'est qui qui perd ?
      Les Russes.
      C'est qui qui raconte des conneries ?
      C'est toi, demeuré ...
      ET revient quand tu auras une source crédible à nous proposer.

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  57. Communiqué Ministère de la défense du Royaume Ubi 9 mars 2023

    Le 7 mars 2023, le président biélorusse Alexandr Loukachenko a confirmé que l'un des petits avions russes d'alerte avancée et de contrôle A-50U Mainstay D déployés en Biélorussie avait été endommagé.
    L'avion a presque certainement été attaqué par un petit système aérien sans équipage.
    Le Mainstay a probablement été déplacé vers une usine de réparation à Taganrog en Russie. Le vol de transit aurait eu lieu à une altitude inférieure à la normale, probablement en raison de dommages à la cabine pressurisée.

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    1. J'aime quand j'ai raison.
      Hors jeu pour des mois, mais pas détruit.

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  58. Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 9 mars 2023 (suite)

    Le Mainstay fournissait probablement une connaissance de la situation pour l'avion de chasse MiG-31K FOXHOUND D modifié pour lancer le missile balistique à lancement aérien AS-24 KILLJOY que la Russie considère comme une capacité stratégique clé.

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  59. @ tout le monde
    voici le post désespéré de coq français hier quand il a constaté qu'il etait seul à déblatérer sur le fil de l'article précedent :

    "Je comptais poster un message sur le sujet de ce post mais je viens de m'apercevoir que tout les "glandus" qui postent sur l'Ukraine ne prennent même pas le temps de lire et voir qu'ils sont complètement hors-sujet.

    A tout les "pignoufs" qui postent sans lire, prenant le temps d'aller ou vous voulez sur les posts de M. Goya mais évitez de flinguez tout les sujets qui n'ont rien à voir avec l'Ukraine !!

    Il y a des éclaircissement à avoir sur ce coup de main, malheureusement le topic est flingué !

    SVP , retournez sur le précédent et arrêtez de polluer la terre entière !!"

    Moralité , plus on répond aux cons , plus ils existent .
    Donc , ne pas leur répondre , c'est leur enlever une possibilité d'exister !!!!!

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    1. Bonjour,

      Furax, je ne trouve pas votre commentaire très pertinent.
      Certes, la plupart des interventions du coq sont borderline, plus ou moins impolies, très mal orientées et le qualifier de troll ne me gêne en rien, même si je préfère le qualificatif de perturbateur.
      Mais quand il ne dit pas de bêtises, il ne dit pas de bêtises.
      Lui a participé sur ce sujet, en apportant même du matériel à notre hôte.
      En ce sens, son intervention que vous relevez ne me choque pas. Je la trouve même parfaitement pertinente.
      Je la trouve en fait moins discutable que celles des intervenants qui n'interviennent que relativement au conflit ukrainien, sur un post du Colonel qui ne s'y rattache que lointainement.
      Le colonel ne s'en formalise pas. Tant mieux.
      Mais nous sommes deux à proposer un espace de discussion plus adapté, sur des forums de discussion, et donc, gardez à l'esprit que rien ne vous oblige à polluer les productions du Colonel.
      C'est en ce sens que je vous trouve malvenu à vous plaindre d'un intervenant, certes perturbateur invétéré, quand celui-ci s'intéresse à un autre sujet que la guerre en Ukraine.

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    2. Bonjour JP
      "Mais nous sommes deux à proposer un espace de discussion plus adapté, sur des forums de discussion, et donc, gardez à l'esprit que rien ne vous oblige à polluer les productions du Colonel."
      c'est votre opinion et je respecte , bien que je ne vois pas en quoi je suis pollueur .(Mais cela n'aucune importance )
      je ne vais pas faire l'offense de reprendre une réponse de coq francais (voir 8 mars 16 :50:"Va chier et lis la suite !! (Et là je suis poli)"

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    3. Juste le deux neuronnes decridibilisent votre argumentation. Vous êtes en fait un harceleur atavique, arrogant, sur de lui et totalement depourvu de ce qui fait une argumentation: le respect des personnes, meme si elles pensent autrement que vous.

      Qui sème le vent...

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    4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    5. @ Coq : Comme le signale Fritz, vous desservez vos propos en étant trop souvent agressif, voire insultant pour les autres intervenants. Quand vous vous limitez à de la critique constructive ou à l'apport d'éléments factuels (n'allant pas forcément dans le sens d'un soutien aveugle aux Ukrainiens, d'ailleurs), vos messages sont de bien meilleures qualité. Ce n'est pas grand chose, mais il suffirait que vous modériez un peu vos propos.

      Un simple exemple : je m'essaie à reformuler votre message incriminé par Furax de façon un peu plus diplomate :

      "Je comptais poster un message sur le sujet de ce post mais je viens de m'apercevoir que la discussion est accaparée par les discussions sur l'Ukraine, qui n'ont que peu de rapport avec le sujet. Je doute même que certains aient lu le post.

      Il serait peut-être nécessaire de recentrer les discussions sur ce fil sur le sujet du post, ou alors d'utiliser un autre endroit pour discuter de l'Ukraine, par exemple sur le précédent post qui est plus en lien avec le sujet. Cela éviterait de "polluer" les discussions sur d'autres sujets.

      Il y a des éclaircissement à avoir sur ce coup de main, malheureusement plus personne n'en discute, ou alors les interventions sont noyées dans la masse !

      SVP, serait-il possible de retourner sur le précédent et d'arrêter de polluer cette discussion ?"

      Je pense que de cette façon, un consensus sur le sujet aurait pu émerger ; au lieu de quoi, à braquer les gens, vous avez obtenu l'inverse... alors qu'à titre personnel, j'étais plutôt d'accord avec vous !

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  60. A t on des infos sur l'économie et l'industrie de guerre Ukrainienne ?
    Structures nombre d'usines, affectation des personnels ? Valeurs ?

    Plus ce conflit dure plus l'aspect économique sera primordial.

    Par ailleurs l'Ukraine ce n'est pas une petite nation industrielle et technique...

    On parle du front et encore pas de tout... Mais sur les points cruciaux rien...

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    1. L'Ukraine est soutenue par l'économie et l'industrie de guerre des pays occidentaux. Qui représente plus de 60% du PIB mondial et à peu près la même proportion des fabricants d'armes. Tant que la volonté politique est là, l'Ukraine aura suffisamment d'équipement.

      Mais bien entendu, il faut que les hommes politiques prennent les bonnes décisions, et ça ce n'est pas gagné. S'ils n'ont toujours pas compris que c'est maintenant qu'il faut envoyer des centaines de tanks et des milliers de blindés à l'Ukraine (quitte à dégarnir nos armées d'active), c'est à désespérer de l'intelligence de nos dirigeants.

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    2. Oui enfin aucun pays ne gagne de guerre avec des aides externes. Il faut une base locale forte surtout pour de la haute intensité.

      Un pays en guerre c'est aussi une industrie nationale productive, sinon gare.

      Mon avis est que la nation ukrainienne de part sa valeur intellectuelle et productive vaincra la nation russes disfonctionnellle et que plus cela dure plus ce facteur industriel sera prépondérant.

      Peu importe les aides l'Ukraine se sauvera toute seule...

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    3. Pas évident de mettre en branle une industrie productive lorsque sur son sol, il y a la guerre et la menace constante d'être frappée avec des missiles longue portée soit directement ou indirectement via les installations de production d'électricité.
      Elle produit déjà à ma connaissance,des obus de 152mm,des obus de mortiers et des drones kamikaze de longue portée, mais cela ne suffira pas.
      Sans aide externe, l'Ukraine n'a aucune chance de récupérer ses territoires occupés.
      L'Ukraine a besoin de ces deux paramètres pour y parvenir.

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    4. Oui pas évident mais vital pour gagner

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    5. Il n'y a guère d'autres possibilités face aux destructions que les Russes opèrent à distance, qu'une réponse asymétrique. Les sanctions marcheront toujours plus ou moins. Il est plus ou moins admis qu'il y a toujours un décalage de temps entre leur mise en place et leurs effets. Et puis, elles peuvent se contourner facilement, vu la taille des frontières russes et l'attrait que leur donne la possibilité de dealer leurs ressources énergétiques. La réponse asymétrique, c'est-à-dire des actions ciblées sur des cibles stratégiques à HVA, me semble une des plus porteuses. Usines d'armements, bases aériennes, accès à celles-ci, centres de recherche, réseaux télécoms, ports, dans les zones occupées bien sur, mais aussi dans la profondeur ! peer de jong dit que c'est une des forces de ce pays. C'est aussi probablement une de ses faiblesses, je doute que tout puisse être sécurisé !

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  61. Nouvelle cyberattaque qui a visé les radios et télévisions russes,
    cette fois ci le message est une alerte d'attaque nucléaire invitant la population à rejoindre les abris.

    https://twitter.com/Liveuamap/status/1633824417347424257

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    1. https://twitter.com/RebeccaRambar/status/1633811094295699462

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  62. La Pologne va fournir des MIG 29 à l'Ukraine,près de 30 appareils,la Slovaquie quant à elle,attend l'approbation de son Parlement afin de pouvoir fournir entre 10 et 12 appareils.

    https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1633900841101869104

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    1. Je suis fasciné par la somme d'information que vous amenez sur ce blog. Merci pour ce patient travail.

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    2. Merci à vous, mais aucun mérite je ne pratique que du ctrl C et ctrl V, à vrai dire la lenteur des "médias classiques" ne me suffisait plus pour assouvir ma soif d'informations et de compréhension sur ce conflit.
      Je l'ai pallié avec les réseaux sociaux et ce blog, où les articles de Mr Goya ainsi que la lecture des commentaires entre différents intervenants, dont vous, m'ont énormément appris sur la chose militaire et ce conflit, mais pas que...

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  63. Pour info, notre hôte est passé sur Arte en début de soirée !
    https://youtu.be/4LEc-Mv7dhE

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  64. En rebond sur le terme de corsaire et s'il a des juristes dans la salle: l'Ukraine serait-elle en mesure d'émettre des lettres de marque et exercer le droit de prise? Une courte "recherche" sur Wikipedia ne m'apporte pas de réponse satisfaisante.

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  65. bonjour Gnafron ,
    je pense que nous sommes trés , trés éloigné de ce genre de subtilités juridiques .
    En clair , aujourd hui ,dans cette guerre , c'est la loi du plus fort .Toute autre considération me semble pour le moins "désuète"

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    1. Pour rebondir à mon tour sur le sujet et la remarque de Gnafron, la Russie a déjà largement fait un pas dans ce sens (corsaires et pseudo-lettres de marques) en permettant à ses sbires de ne pas déclarer leurs revenus liés à l'opération spéciale dans un sens très large, et d'accepter les "cadeaux" des ukrainiens "reconnaissants".
      Je ne vois pas l'Ukraine s'aligner sur cette politique, étant donné qu'ils se battent sur leur territoire, et donc que la plupart des "prises" éventuelles sont déjà censées leur appartenir, ou si ce sont des armes prises à l'ennemi, être réutilisées contre lui. Mais je peux me tromper, et il y a eu déjà quelques scandales sur les fournitures militaires côté ukrainien (ne parlons pas ici de l'autre camp), donc pourquoi pas au sujet de prises de guerre ou assimilées comme telles.

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    2. La russie pratique la guerre de course, mais sans lettre de marque : la milice wagner n'est rien d'autre qu'un équipage de corsaire qu'on laisse agir sans autorisation officielle (mais qu'est-ce que l'"officiel" dans la russie de putin ?) donc sans lettre de marque, pourvu qu'il obtienne des résultats et qu'il se paye sur la bête qu'il sera parvenu à asservir...

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  66. Hors sujet Ukraine mais info importante:

    "Si l'Iran se dote d'une arme nucléaire, nous serons tous confrontés à ce problème. Cela changera le monde", a-t-il déclaré lors d'un entretien en anglais avec Iran International, basé à Washington, qui a également été doublé en persan et diffusé en Iran.

    Un Iran nucléaire entraînera "la traversée du Moyen-Orient avec des fils-pièges nucléaires", car les autres régimes qui comprendront le danger d'un Iran nucléaire se précipiteront pour s'armer", a déclaré M. Netanyahu, qui a profité de cette tribune pour appeler à une action mondiale en réponse à l'enrichissement de l'uranium par l'Iran à 84 %, ce qui est proche de 90 % de l'uranium de qualité militaire.

    M. Netanyahu a ajouté qu'il avait un message à adresser à "ceux qui disent : 'Si nous agissons contre l'Iran, nous allons au-devant d'une guerre' - Vous allez au-devant d'une guerre si vous ne le faites pas, une guerre nucléaire potentiellement horrible si vous ne le faites pas".

    "Le programme nucléaire iranien a atteint une zone dangereuse", a-t-il déclaré, ajoutant que les actions israéliennes l'avaient retardé d'une décennie, mais qu'aujourd'hui le programme se poursuivait.

    Il en a également discuté avec le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, qui l'a rencontré à l'aéroport Ben-Gourion avant son départ pour Rome jeudi.

    https://www.jpost.com/middle-east/article-733901

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  67. ISW estime qu'environ 50% de Bakhmut est maintenant sous contrôle russe, bien que @georgewbarros
    chef de l'équipe de renseignement géospatial et analyste Russie à ISW, a déclaré que les Ukrainiens ont suffisamment de contrôle pour se retirer s'ils le doivent.

    https://twitter.com/TheStudyofWar/status/1633936898757369858

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  68. Traduction d'un article sur la situation actuelle de la Bataille de Bakhmut. (lien en anglais)
    https://www.vox.com/world-politics/2023/3/9/23631178/bakhmut-ukraine-russia-war-wagner

    La bataille de Bakhmut, coûteuse et éprouvante, pourrait bien toucher à sa fin, alors que la Russie progresse et que l'Ukraine laisse entrevoir la possibilité d'un retrait.

    Après sept mois, la bataille n'est pas encore tout à fait terminée, mais certains signes indiquent qu'elle se dirige vers ce but. L'Ukraine s'est engagée à ne pas se retirer de Bakhmut, alors que ses forces auraient fait sauter des ponts, ce qui pourrait indiquer que les troupes envisagent un retrait contrôlé après avoir repoussé la Russie pendant des mois. Cette déclaration vient s'ajouter aux déclarations d'Evgeniy Prigozhin, fondateur autoproclamé du groupe Wagner, une force mercenaire privée, selon lesquelles ses combattants ont pris la partie orientale de Bakhmut et ont "pratiquement" encerclé la ville. Même les partisans de l'Ukraine ont laissé entendre que la longue et lente chute de Bakhmut pourrait maintenant avoir lieu : Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré mercredi qu'elle pourrait se produire dans les "prochains jours".

    L'Institute for the Study of War (ISW), un groupe de réflexion américain, estime qu'environ 50 % de Bakhmout est désormais sous contrôle russe, bien que George Barros, chef de l'équipe de renseignement géospatial et analyste de la Russie à l'ISW, ait déclaré que les Ukrainiens ont suffisamment de contrôle pour se retirer s'ils le doivent. "La retraite n'est pas synonyme de défaite", a-t-il ajouté. Selon le ministère britannique de la défense, l'Ukraine a stabilisé sa position défensive après les avancées russes dans le nord de la ville.

    La lutte pour la prise de Bakhmut fait donc rage. Si la Russie s'empare entièrement de Bakhmut - ou si l'Ukraine la cède - cela représentera le premier gain réel de Moscou depuis de nombreux mois, après une série de défaites russes l'été et l'automne derniers.

    Il s'agira d'une victoire symbolique pour la Russie, dont elle pourra se prévaloir, en particulier dans son pays. Mais la prise de contrôle de Bakhmut par les Russes pourrait finalement s'avérer être une victoire creuse, au mieux.
    Bakhmut a-t-il de l'importance ? Nous ne le savons pas encore.

    Bakhmut n'a qu'une valeur stratégique limitée ; ville orientale d'environ 70 000 habitants avant la guerre, elle n'est plus qu'un terrain vague bombardé dont la Russie a mis environ sept mois à s'emparer.

    Bakhmut a imposé un tribut extraordinaire à la main-d'œuvre et à l'artillerie russes. La bataille a été un "hachoir à viande", le Kremlin s'appuyant fortement sur les combattants de Wagner, dont beaucoup étaient des recrues des prisons. Ces combattants étaient des corps sacrifiables, envoyés en vagues humaines pour tuer et être tués. L'Ukraine estime qu'environ 30 000 des 50 000 combattants de Wagner ont déserté, ont été blessés ou tués dans la région de Bakhmut. Les tactiques de combat brutales ont affaibli les troupes ukrainiennes, mais elles ont également constitué un substitut grossier à une véritable solution aux problèmes militaires de Moscou.

    Et c'est là que réside le défi persistant pour la Russie : Même si elle obtient Bakhmut, elle pourrait ne pas être en mesure de tirer parti de certains avantages tactiques - l'accès aux routes et la possibilité de poursuivre sa route vers d'autres villes de la région - parce que son armée ne semble toujours pas disposer de troupes et d'équipements suffisamment entraînés.

    L'offensive de printemps prévue par la Russie n'a pas donné lieu à des gains massifs et les troupes russes ont essuyé de sérieux revers sur les lignes de front. Il a fallu sept mois pour prendre Bakhmut ; s'il en faut sept de plus pour prendre une autre ville, alors que la Russie épuise ses munitions et ses effectifs, on ne peut pas vraiment parler d'un succès éclatant.

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  69. SUITE
    Il n'en reste pas moins que l'Ukraine a souffert dans Bakhmut. Kiev brûle ses munitions et a subi des pertes importantes, même si elles n'ont pas l'ampleur des pertes russes. Peu d'analystes ou d'officiels considèrent que la bataille de Bakhmut est décisive, qu'il s'agisse de faire basculer le conflit ou d'en influencer l'issue finale. C'est pourquoi certains se demandent pourquoi l'Ukraine continue à déployer autant d'efforts et de ressources pour défendre ce qui reste de la ville.

    Au lieu de cela, l'Ukraine semble se retrancher. Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré cette semaine que l'Ukraine ne battrait pas en retraite et qu'elle renforcerait ses défenses.

    "Ils pourraient aller à Kramatorsk, ils pourraient aller à Sloviansk, ce serait une route ouverte pour les Russes après Bakhmut vers d'autres villes en Ukraine, dans la direction de Donetsk", a déclaré M. Zelenskyy à CNN. "C'est pourquoi nos hommes se tiennent là.

    Bakhmout est un symbole pour l'Ukraine, un récit héroïque de la résistance de Kiev au milieu d'un carnage intense et aveugle. Mais les forces ukrainiennes voient également une valeur stratégique à lier la Russie, en la forçant à se battre pour chaque centimètre de Bakhmut, alors qu'elle épuise ses forces de combat et sa main-d'œuvre. La bataille épuise les deux camps, mais l'Ukraine fait le pari que les pertes de Moscou sont encore plus importantes que les siennes. Les troupes ukrainiennes épuisent les combattants russes de sorte que, même si Moscou hisse son drapeau à Bakhmut, ce sera à un coût tel que l'Ukraine pourra l'exploiter et lancer sa propre contre-offensive.

    Il s'agit là d'un écho potentiel à la manière dont la guerre s'est déroulée au printemps et à l'été derniers. Il s'agissait d'une bataille d'usure dans l'est, d'une guerre de petits bouts, où la Russie a réalisé des gains modestes mais constants dans des endroits comme Sievierodonetsk. Mais l'Ukraine a saigné l'armée russe pendant le combat et a pu profiter de l'état de faiblesse des forces russes pour organiser une contre-offensive réussie et reprendre des territoires près de Kharkiv et de Kherson.

    "Aujourd'hui, avec l'arrivée de l'aide et des armes étrangères, notre pays continue non seulement à contenir l'offensive russe, mais se prépare également à inverser le cours de la guerre", a déclaré le général de brigade ukrainien Mykhailo Drapaty.

    En fin de compte, quoi qu'il arrive à Bakhmut, cette guerre se poursuivra. Dans ce contexte, la Russie a lancé l'une de ses campagnes de bombardement les plus agressives depuis des semaines, utilisant des armes de haute précision pour viser des cibles civiles et des infrastructures.

    La Russie et l'Ukraine veulent toutes deux épuiser les effectifs, les munitions et la volonté politique de l'autre partie. L'Ukraine compte bien reprendre l'avantage. Mais la question de savoir si Kiev peut réitérer le succès de sa stratégie de 2022 à Bakhmut n'est pas encore réglée. Bakhmut est au bord du gouffre, mais n'est pas encore tombé.

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  70. La Russie frappe des installations énergétiques dans l'oblast de Zaporizhzhia.

    Selon l'administration militaire régionale, les troupes russes ont effectué un tir de missile sur l'oblast de Zaporizhzhia le 9 mars en fin de journée, touchant des infrastructures énergétiques.

    Le maire par intérim de Zaporizhzhia, Anatolii Kurtiev, a déclaré que 20 000 foyers de sa ville ont été privés d'électricité à la suite de l'attaque, ce qui a entraîné des coupures de chauffage et d'eau.

    https://twitter.com/KyivIndependent/status/1633955240360681472

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  71. L'Europe ne dépend plus du gaz russe et des chantages éventuels de Poutine. Bibi NETANYAHU a proposé à l'Italie de lui livrer du gaz... mais il y a un petit hic (https://www.jpost.com/israel-news/article-733782).

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    1. Personne n 'est obligé...si le boulanger vous propose le croissant à 10 centimes en échange des faveurs de votre bonne femme, vous , si je vous suis bien, vous êtes d'accord ...la conscience et l 'honneur, vous connaissez ?

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    2. Si vous voulez servir à quelque chose, expliquez-nous plutôt le cadre juridique qui entoure le mitraillage d'un prisonnier désarmé,vous qui vous faites appeler maitre mais qui n 'êtes qu'un laquais.

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    3. Une histoire de territoires occupés illégalement qui rapprocherait Israël et la Russie ?

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    4. @ Orekhdin : il faut voir aussi quelle est la réponse des Italiens. Les soutiens de cette proposition sont pour l'instant la Ligue du Nord et Matteo Salvini, alors que Giorgia Melloni reste très prudente (elle se révèle assez étonnante, dans le bon sens du terme, au moins sur la politique étrangère)... Tiens tiens, une alliance des extrêmes droites (on ne peut pas dire que Salvini ou Netanyahou soient particulièrement modérés) ? Ne manquent plus que Berlusconi, Orban, Le Pen et Poutine pour avoir le quinté !

      Par ailleurs, cette proposition semble assez anecdotique : la production de gaz d'Israel sur le gisement Leviathan (contesté par le Liban) semble être de 12 milliards de m3 par an, dont 4,5 destinés à l'exportation ; à comparer avec la production et l'exportation de gaz de Norvège, respectivement de 114 milliards et 112 milliards de m3/an... Pas vraiment un game changer !

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    5. @Luebeck: On ne saurai soupçonner la femme de César ! Vos commentaires jettent en revanche un reflet très crû sur vos capacités cognitives et sur la source de votre inspiration en matière de politique.

      @Etienne: je ne crois pas que la question du statut juridique de la Judée-Samarie se trouve au centre des préoccupations israéliennes envers la Russie. Tout d'abord, depuis 1990, Israël, qui était très américaine par son immigration, est devenue très "soviétique". Je n'ai pas recherché les statistiques exactes, mais de mémoire, sur un pays de 9 Mio d'habitants, on doit compter 1 Mio de russo-ukrainiens. Outre la quantité, cette immigration s'est distinguée par sa qualité, en amenant un nombre très important de personnes éduquées et formées.

      La situation géopolitique est très particulière ici. ISRAEL est en guerre avec la Syrie depuis 1948 à juste titre. L'Occident aussi, mais il a fallu attendre le printemps arabe pour que la famille EL-ASSAD n'y soit plus en odeur de sainteté, ce qui prouve que la bêtise est une maladie dont on peut parfois guérir. Le régime syrien dispose d'une direction appartient à une secte chiite minoritaire dans le pays, qui a soutenu l'Iran chiite contre l'Irak, dirigé par une minorité sunnite dans un pays chiite majoritairement... L'Iran, fidèle à ses alliés, aide El-ASSAD en lui envoyant des troupes pour lutter contre la sédition islamiste, mais en positionnant aussi ces troupes sous le nez de l'armée israélienne. Les Pasdarans entrainent et encadrent aussi le Hezbollah libanais pour monter des opérations militaires contre Israël. Suite aux palinodies ubuesques de notre ami à tous, OBAMA le Grand, les Russes sont intervenus pour soutenir EL-ASSAD contre les Islamistes, au grand soulagement des Occidentaux, veules comme d'hab. Au passage, ils ont résolu la question chimique en Syrie et sécurisé leur base navale en Syrie (quand même, on ne rase pas gratis)

      Résultat des courses: les troupes russes en Syrie sont plus ou moins alliées objectivement à ce qui reste de troupes US dans la région pour exterminer de l'islamiste. Ces Russes, qui n'ont pas de conflit avec Israël, se trouvent combattre au côté des Syriens et des Iraniens pour sauver le régime syrien, qu'Israël combat. D'où la petite difficulté: comment taper sur son ennemi, sans taper aussi sur l'ami de l'ennemi, qui est aussi votre ami ? Et comment le faire, comme le dit l'ancien premier ministre BENETT, lorsque l'on sait que ses petits gars dans de drôle de machines volantes doivent passer par dessus les SS 400 russes qui sont la meilleur défense anti-aérienne du monde ?

      Voilà le menu des réflexions israéliennes avec la Russie.

      Et les Palestiniens me direz-vous ? ils continuent leur petit jeu préféré consistant à ne jamais rater une occasion de rater une occasion pour trouver une solution à leurs problèmes. Et les Israéliens en profitent pour ne rien faire, en attendant la prochaine bourde, qui ne saurait tarder, puisque les Palestiniens savent soigner leur public.

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    6. @Laurent: vous avez raison. En fait, je mentionnais la dernière blague de BIBI un peu cum grano salis.

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    7. @orekhdin : la veulerie, ce ne serait pas la soumission au plus fort par manque de courage physique et/ou moral ? Au point de renier ses idéaux pour servir le maître contre toute logique ?

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    8. @ Orekhdin 8:55 : pas vraiment d'accord avec vous sur l'analyse de la situation en Israël (mais c'est suffisamment compliqué dans le coin pour que toute analyse soit à prendre avec des pincettes) :

      - L'Occident n'a pas vraiment attendu le printemps arabe pour prendre ses distances avec El Assad ; il y avait déjà la question du Liban et de l'alliance entre les Alaouites et l'Iran qui posaient problème.
      - Le régime syrien est un parti Baas (socialisme + panarabisme), comme l'Irak sous Sadaam Hussein : il s'est rapproché de l'Iran progressivement, surtout après l'invasion de l'Irak par les USA, qui lui semblait une menace existentielle (même si les frictions avec l'Irak étaient déjà nombreuses avant, en particulier sur la gestion de l'eau des fleuves).
      - Je pense qu'Israël n'avait de toute façon pas de bon choix avec le conflit syrien, entre un régime soutenu par l'Iran, des islamistes virulents et une opposition démocratique tuée dans l’œuf et inexistante.
      - Les Russes ont profité effectivement de l'hésitation des Occidentaux, mais il ne me semble pas qu'il y ait eu un grand soulagement, à vrai dire : assez rapidement, il est bien apparu que les Russes roulaient pour leurs propres intérêts, et contre les nôtres, en favorisant Assad et en bombardant les Kurdes.
      - Je ne suis pas sûr que les Russes aient vraiment résolu la question chimique en Syrie : ils ont permis des inspections internationales en offrant une négociation avec le régime, mais je ne sais pas à quel point ces inspections ont été complètes et efficaces...
      - Il me semble cavalier de dire que " les troupes russes en Syrie sont plus ou moins alliées objectivement à ce qui reste de troupes US dans la région pour exterminer de l'islamiste" : ce n'est pas une alliance, juste un partage d'intérêts ; dès la fin de l'état islamique, leurs intérêts ne sont plus alignés. Les vrais alliés des Américains en Syrie, ce sont les Kurdes.
      - Les SS400, vraiment, meilleure défense anti-aérienne du monde ??? Je ne suis pas spécialiste, mais spontanément, j'aurais plutôt parlé des Patriots (américain) ou Dôme d'acier (israélien).
      - Sur les Palestiniens et Israéliens : il me semble que c'est une succession de rendez-vous ratés depuis trente ans. De toute façon, la méthode de négociation ne fonctionne pas : quand l'un se sent faible, il demande à négocier, mais l'autre en position de force demande toujours plus ; et ensuite on inverse... Ce n'est pas une négociation raisonnée, mais une discussion de marchands de tapis ! Sauf qu'il y a des morts aux passage... et les voisins n'aident pas à résoudre le problème, au contraire, puisque ce sont plutôt eux qui soufflent sur les braises !

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    9. @orekhdin Un vrai sac de noeuds quoi !
      Il n'empêche, comme vous dites, les palestiniens qui cherchent une solutions à leurs problèmes, voudraient faire
      de Jérusalem-est la capitale de leur état (selon Wikipédia) ce qui expliquerait peut être la réticence des italiens, bien qu'ils ne fassent pas partie des 138 pays (wilipedia) qui reconnaissent l'état palestinien !?
      La Syrie fut il y a bien longtemps un protectorat français, avec une riche culture, loin de l'image qu'on nous
      vend d'un pays barbare occupé par des barbares ( je ne parle pas d'Assad le dictateur de père en fils)

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  73. Reporting from ukraine
    10/03/23
    https://youtu.be/NuYwwREjjWY
    Aujourd'hui, la principale nouvelle provient de la région de Donetsk. Après avoir perdu presque tous leurs équipements et la moitié des brigades, les marines russes ont reçu l'ordre de lancer une autre offensive sur Vuhledar. Cet ordre a probablement été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, car les marines russes ont refusé de combattre et de suivre les ordres de leurs commandants. D'autres bataillons déployés à Vuhledar ont également commencé à se mutiner, forçant le ministère de la Défense russe à utiliser des mesures sévères et à envoyer la Rosgvardia en réponse à la mutinerie.

    La dernière fois, je vous ai dit qu'à la suite de la bataille de Vuhledar, presque toute la brigade d'élite navale russe avait été détruite, et que la Russie avait perdu 130 unités d'équipement lourd, dont 36 chars. Je vous ai aussi dit que, en raison des pertes considérables en équipement, les Russes n'étaient plus capables d'attaquer qu'avec leur infanterie.

    Les rapports les plus récents suggèrent que les Russes sont engagés dans des combats de basse intensité. Le commandant ukrainien Dmytrashkivskyi a confirmé que les forces russes mènent de plus en plus d'assauts sans support blindé et que parfois, lorsqu'ils engagent des véhicules de combat d'infanterie blindés, ils envoient simplement des soldats d'infanterie au front pour des assauts à pied, puis se retirent.

    Un soldat ukrainien combattant à Vuhledar a déclaré que les forces russes mènent des assauts en petits groupes de 10 soldats ou moins, mais qu'elles sont largement sur la défensive dans la région. Le renseignement ukrainien a signalé que les 155e et 40e brigades d'infanterie navale russes ont fusionné en une seule brigade en raison de pertes importantes. Le renseignement ukrainien a également rapporté que le ministre russe de la Défense Shoigu a ordonné au commandant du district militaire de l'Est, Muradov, de prendre Vuhledar à tout prix.

    Peu de temps après, des informations ont commencé à émerger selon lesquelles la 155e brigade d'infanterie navale russe avait refusé de mener des opérations offensives dans la région et que les forces russes avaient par ailleurs perdu le contrôle d'une formation de bataillon cosaque irrégulier. Cette information a été confirmée ultérieurement par l'état-major général ukrainien.

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    1. Peu de temps après, des informations ont commencé à émerger selon lesquelles la 155e brigade d'infanterie navale russe avait refusé de mener des opérations offensives dans la région et que les forces russes avaient par ailleurs perdu le contrôle d'une formation de bataillon cosaque irrégulier. Cette information a été confirmée ultérieurement par l'état-major général ukrainien.
      Ce n'est pas surprenant car cela serait leur troisième opération de suicide à grande échelle. Les forces russes auraient reconstitué la Brigade d'infanterie navale 155 au moins sept fois depuis le début de l'invasion, et elle a été remplie de soldats nouvellement mobilisés plusieurs fois. Le fait que des brigades navales aient été fusionnées suggère qu'au moins la moitié d'entre elles sont mortes, et si l'on considère également qu'elles ont été remplacées 7 fois, alors le nombre de troupes d'élite restantes est probablement inférieur à 10%. En réponse au refus de combattre et dans une tentative d'empêcher d'autres personnels de se révolter, les forces russes ont déployé Rosgvardia dans la région. Peu après, le ministre russe de la Défense, Shoigu, a visité le commandant régional Muradov dans le but d'évaluer la situation autour de Vuhledar. Il a probablement constaté que l'utilisation de groupes d'assaut de taille d'escouade et les importantes pertes en personnel et en équipement subies lors des assauts précédents contraindraient les forces russes à ne pas pouvoir réaliser de gains significatifs dans la région de Vuhledar, car il a ensuite ordonné le transfert de réserves supplémentaires de personnel et d'équipement pour des opérations offensives renouvelées. Il y a plusieurs jours, des habitants ont signalé que les Russes transféraient beaucoup d'équipement par Mariupol et Berdiansk. Le conseiller municipal de Mariupol a confirmé que les Russes avaient déplacé 28 pièces d'équipement, accompagnées de 6 voitures civiles avec des bagages et des remorques. Il a dit que la plupart d'entre eux avaient du personnel. Il a ajouté que la Russie renforçait également ses forces dans les casernes et les colonies sur les routes menant aux positions de première ligne et que la Russie avait amené 10 000 à 15 000 soldats supplémentaires à Mariupol et ses environs. Il a noté que les forces russes auraient environ 30 000 soldats dans la zone de Mariupol. Deux jours plus tard, les Ukrainiens ont mené une mission de tir intensive, en visant principalement les zones de concentration des forces, mais aussi l'équipement, car repousser des assauts mécanisés depuis une si petite ville que Vuhledar est très difficile. Le chef de Melitopol a déclaré que les Ukrainiens avaient effectué une frappe HIMARS et détruit des bases russes dans les environs de la ville : une dans la partie nord et une dans la partie sud. Le lendemain, de fortes explosions ont été signalées à Berdyansk, là où les colonnes russes se dirigeaient.

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  74. ISW

    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 9 MARS 2023

    • Les forces russes ont mené la plus grande frappe de missiles à travers l'Ukraine en 2023, susceptible de faire avancer les objectifs de propagande de l'État russe.
    • Les forces russes ont probablement avancé au nord-ouest de Bakhmut au milieu d'un rythme probablement accru d'opérations offensives russes dans la région.
    • L'opération offensive du groupe Wagner dans l'est de Bakhmut semble être entrée dans une pause tactique temporaire et on ne sait toujours pas si les combattants Wagner conserveront leur prépondérance opérationnelle dans les futures offensives russes dans la ville.
    • Les forces russes pourraient se préparer à reprendre les opérations offensives autour de Vuhledar, bien que des problèmes persistants de personnel et de munitions continueront probablement à empêcher les forces russes d'avancer.
    • La dynamique interne au sein de l'armée russe pourrait être à l'origine de la reprise potentielle d'offensives coûteuses près de Vuhledar qui offrent peu de perspectives d'avantages opérationnels.
    • Les autorités russes sont probablement en train de formaliser des structures pour créer et coopter des formations militaires basées sur le volontariat au sein de sociétés énergétiques publiques afin de répartir la responsabilité, de réduire les charges sur le budget national et d'éviter les sanctions.
    • Le gouvernement d'occupation de Transnistrie a accusé le gouvernement ukrainien d'être impliqué dans un prétendu complot terroriste, probablement dans le cadre des opérations d'information russes visant à saper la crédibilité de l'Ukraine et à déstabiliser la Moldavie.
    • Les forces russes ont continué à mener des attaques au sol tout au long de la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives dans et autour de Bakhmut mais n'ont pas achevé de mouvement de virage ni enveloppé ou encerclé la ville.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives le long de la périphérie de la ville de Donetsk et près de Vuhledar.
    • Les frappes russes ont complètement déconnecté la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) à Enerhodar, dans l'oblast de Zaporijia, de toutes les sources d'alimentation externes pendant 10 heures.
    • Des responsables ukrainiens ont signalé que les autorités d'occupation russes se préparent à une vague de mobilisation au printemps 2023 dans les zones occupées des oblasts de Donetsk et de Lougansk, qui pourrait inclure des adolescents de sexe masculin nés en 2006.
    • Les responsables russes et les autorités d'occupation poursuivent leurs efforts pour intégrer les territoires occupés dans les systèmes politiques et bureaucratiques russes.

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  75. Excellent article sur air et cosmos concernant l’etat des stocks des missiles russes.

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    1. https://air-cosmos.com/article/missiles-contre-l-ukraine-l-autre-echec-russe-64469

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    2. Spoutenik en Français
      Attendez ! Ils ont quand même touché et détruit avec succès 3 parkings de supermarché, 1 potager et 2 cinémas.
      L'armée russe est une superpuissance.
      Vous pouvez-pas-comprendre. ;)

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  76. Enfin, je peux accéder sur le blog...surtout un problème de connexion blogger avec mon navigateur, je crois... Et je n'ai pas trouvé de solution en réalité : l'accès est revenu tout seul !

    Merci mon Colonel pour ce nouveau coup d'oeil en février 1918. Cette description met bien en évidence l'extraordinaire mobilité d'un groupe conséquent de soldats, la différence de l'artillerie qui est passée d'une artillerie à vue à celle des calculs de trajectoire qui fonctionne même la nuit (évolution gigantesque entre 1914 et 1918), et la coordination entre le groupe de soldats et l'artillerie en appui avec le groupe aérien...
    Ce qui m'a fait réfléchir d'ailleurs sur l'Ukraine et le besoin d'avions : avoir des avions certes, mais il faudra une logistique à mettre en place, une coordination à associer, etc. Pas rien ! Donc ça ne va pas être donné de mixer tout ça, en sachant que tous les avions ne seront pas identiques (et en prime provenances multiples : réparations et pièces multiples, apprentissage pour les réparateurs, chaine approvisionnement pour remplir les réservoirs, etc)

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  77. Sur le compte de Dimitri, on voit affluer les plaintes de mobiks qui se multiplient vraiment. Quelqu'un (ChrisO_wiki) a eu l'idée de les localiser :
    https://twitter.com/ChrisO_wiki/status/1633920129560920067

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  78. Concernant Bakhmut,
    A force de regarder et surveiller les cartes jour après jour, de lire des articles, ou des nouvelles et des réflexions sur le réseau gazouilleur, je finis par me forger une espèce de résumé, d'abord, général :
    1) les chiffres s'agglutinent et s'additionnent au quotidien => la Russie subit des pertes énormes (elle en inflige mais pas autant. Supportable pour l'Ukraine ?).
    2) La Russie va manquer de troupes aguerries et de troupes tout court à ce rythme.
    3) la Russie manque de munitions : les Wagner se plaignent d'être oubliés et d'en manquer, les soldats de l'armée régulière (Vulhedar) se plaignent que les munitions soient données aux Wagner
    4) Utilisation de Kinjals hier (Kinjals connus depuis 5 ans - missile dernier cri, très couteux) => pour quelle super- géante cible ? Problème de précision ou bien, les russes ne savent plus quoi inventer pour faire peur ?
    5) Leurs troupes ont l'air d'avoir un gros problème de moral à voir toutes les plaintes qui se multiplient
    Puis un résumé plus ciblé sur Bakhmut :
    1) Toujours aucun encerclement... qui était pourtant prévu, au point que Bakhmut était donnée comme perdue pour les Ukrainiens (encore une fois)
    2) N'avançant plus à l'ouest des ponts détruits, les wagners se contentent de refaire des points au même endroit (le tank de la dernière guerre)
    3) Les Ukrainiens les ont fait reculer au sud, pour les contenir là où ils sont, sur Bakhmut même et juste autour.
    4) Autour : les wagners ont réussi à avancer dans la zone grise éloignée, au nord-ouest de Bakhmut, sur Dubovo-Vasylivka mais vont-ils réussir à garder ce territoire conquis la veille ?
    Questions :
    => ce problème de munitions est-il un vrai manque de munitions sur le front, ou un souci logistique avec des stockages bombardés par les Ukr ? (Remarque : pas beaucoup d'obus côté ukr mais c'est ainsi depuis le début de la guerre, donc ils privilégient leurs cibles)
    => les wagners seraient "usés" (et les troupes ru ailleurs aussi) : mauvais effet sur le moral des troupes, diminution en hommes et en munitions = attrition réelle ou non ? (curieux que les russes se plaignent toujours, en faisant fi du silence radio habituel lors de combats)

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    1. La Lituanie donnait à entendre (données de leur service de renseignements, exprimées par leur gouvernement hier) qu'il restait 2 ans de munitions à la Russie avec cette intensité !

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    2. Houps... et la carte du jour sur Bakhmut : https://mobile.twitter.com/Pouletvolant3/status/1634122505714532352/photo/1

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    3. (1) et (2) C'est le but des ukrainiens. De plus en plus. Syrskyy a insisté sur Bakhmut, et je subodore que c'est sa principale raison. D'autant plus que désormais Wagner engage des troupes de qualité.
      (3) difficile de savoir si c'est un manque de stocks ou des soucis de logistique (ce qui rejoint votre première question). De toutes façons, au front, on a JAMAIS assez de munitions.
      (4) c'est le syndrome "il faut faire quelque chose". On racle les fonds de tiroir pour tenter de faire basculer les évènements. On tente n'importe quoi. Chaque Kinzhal tiré est un porte avion sauvé pour l'OTAN.
      (5) on en est pas encore à un niveau ou la Russie va craquer. Sa résistance à ce niveau est phénoménale.

      [1][2][3] L'attaque russe ne culminait pas encore, mais les ukrainiens ont fait des contre-attaques qui ont fait très mal. Ils n'ont pas repris de terrain, mais ils ont usé les forces russes à des niveaux qui rendent l'encerclement difficile à achever. Ca reste difficile pour le centre ukrainien, dont la dernière route de ravitaillement est canardée régulièrement. Cette bataille n'est pas jouée.
      [4] Je n'ai pas assez d'information sur cette zone là.

      ==> Tout le monde est usé. Les ukrainiens qui ont défendu Bakhmut sont en morceaux, eux aussi. La différence, c'est les réserves fraiches. Il semblerait que l'avantage soit ukrainien à ce niveau - mais ça reste des apparences. On en saura plus quand ils frapperont (ou si ils ne parviennent pas à frapper).

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    4. Cette nuit à Bakhmut... comme quoi, "à court de munitions" me pose questions :
      https://twitter.com/Militarylandnet/status/1634130092010897410

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  79. Concours de kiki
    https://www.flightradar24.com/JAKE11/2f7893c5
    Il semble que le NATO va chatouiller Mourmansk et Polyarny... la grosse base de "boomers"

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    1. Il est grand temps de rendre à la russie la monnaies de sa pièce. Ce n’est pas très compliqué de jouer au con.

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  80. "Pour ceux qui craignent que le fait de s'opposer à la Russie ne fasse que provoquer Poutine et entraîner le monde dans la guerre, il suffit de regarder l'histoire du XXe siècle. Rien n'est plus provocateur pour un dictateur que la faiblesse des nations libres." Rihards KOLS 17 Mars 2022

    https://twitter.com/Seveerity/status/1634122051614064640

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