Rappelons d’abord la théorie : une guerre suppose, dans les deux camps opposés, d’avoir un but politique à atteindre et une stratégie pour y parvenir en fonction des moyens disponibles. Dans le cadre de cette stratégie, on met en œuvre ensuite des opérations dans différents domaines, militaires ou non, qui sont autant de cartes jouées afin d’atteindre ce but politique. Chacune de ces opérations consiste à enchaîner des actions de même nature dans un même cadre espace-temps.
Dans un cadre
dialectique, tout cela est le plus souvent très mouvant. Il peut arriver en
effet que l’on parvienne à atteindre rapidement le but politique par quelques
opérations, voire une seule, qui désarment l’adversaire et le soumettent à sa
volonté à la table des négociations. Si ce n’est pas le cas, car le rapport de
forces s’avère plus équilibré que prévu et que la stratégie de chacun entraîne
l’échec de celle de l’autre, il faudra continuer jusqu’à ce qu’un des camps
trouve enfin une combinaison but-stratégie-opérations-actions tactiques qui fonctionne,
ce qui peut prendre des années.
Duellistes
dans un espace mouvant
L’objectif
politique russe initial était sans aucun doute la vassalisation de l’Ukraine
partagée entre une zone occupée russe et une zone libre soumise. Devant l’échec
à prendre Kiev et de vaincre l’armée ukrainienne, il s’est rapidement réduit en
« libération » complète du Donbass, puis même simplement à une époque,
éviter une défaite militaire et préserver les acquis, pour revenir apparemment
à nouveau la conquête du Donbass. L’objectif politique ukrainien a également
évolué depuis la survie à l’invasion russe jusqu’à l’ambition de chasser
l’ennemi jusqu’à la ligne de départ du 24 février 2022, puis finalement de tout
le territoire ukrainien dans ses limites de 1991.
On se trouve
donc de part et d’autre avec deux théories de la victoire fondées sur des
conquêtes de terrain antagonistes suivies d’une proposition de négociations de
paix une fois seulement ces conquêtes assurées par l’un ou par l’autre. C’est
un jeu à somme nulle sans limites de temps où les Russes mènent au score depuis
leurs conquêtes en début de conflit.
À la
conjonction des moyens utilisables sans susciter trop de turbulences
intérieures et du but à atteindre, la théorie actuelle russe a produit une
stratégie d’étouffement visant à presser l’Ukraine et ses alliés dans tous les
domaines jusqu’à les affaiblir suffisamment pour permettre de planter un drapeau
russe sur Kramatorsk et de tuer tout espoir ukrainien de reconquête des
territoires occupés. La stratégie ukrainienne de son côté consiste d’abord à
résister à cette pression par une défense anti-accès tous azimuts, y compris au
sol, puis à reprendre l’initiative en lançant de grandes opérations
d’anéantissement dans les territoires encore occupés, seul moyen d’atteindre le
but politique actuel.
La guerre est
avant tout un duel des armes. Les opérations visent donc in fine à
vaincre l’armée adverse, c’est-à-dire lui infliger suffisamment de pertes
humaines et/ou de terrain pour qu’elle ne puisse atteindre son but.
Elles peuvent y contribuer indirectement en affaiblissant les ressources qui
l’alimentent, matérielles (armements, équipements divers, logistique, nombre de
combattants) et immatérielles (compétences tactiques et techniques
individuelles et collectives, cohésion, détermination, espoir de
victoire). Elles peuvent surtout le faire à s’attaquant directement
aux forces de l’autre.
Blackout et
Corsaire
Dans le cadre
de la guerre contre l’Ukraine, plusieurs opérations russes d’affaiblissement
perdurent, comme les attaques numériques et le blocus des ports ukrainiens, hors
commerce de céréales, mais elles semblent avoir atteint le maximum de leurs
possibilités, probablement assez loin de ce qui était espéré au départ. Il
semble en être de même de la dernière opération aérienne de frappes dans la
profondeur, commencée le 10 octobre 2022, et que l’on baptisera « Blackout ».
Comme les Allemands en 1944-45 avec les missiles V1 et V2, les Russes utilisent
des moyens inanimés, missiles en tout genre et drone-rôdeurs, pour frapper dans
la profondeur du territoire ennemi et non des aéronefs pilotés, le réseau
défensif antiaérien ukrainien s’avérant trop dangereux pour eux. Cela diminue
considérablement les risques pour les Russes mais aussi et de très loin la
puissance de feu projetable. Cette nouvelle campagne de missiles est cependant
la plus cohérente de toutes celles qui ont déjà été lancées par sa
concentration sur un objectif critique - le réseau électrique - et sa méthode
faite de salves de plusieurs dizaines de missiles et drones sur une seule
journée afin de saturer la défense et de frapper les esprits.
Son objectif est d’entraver autant que possible le fonctionnement de la société ukrainienne, son économie, ses déplacements et la vie même des habitants en provoquant une crise humanitaire à la veille de l’hiver. Comme la campagne allemande, il s’est agi aussi de montrer à sa propre population et son armée que l’on ne se contente pas de subir les évènements, tout en espérant au contraire affaiblir la détermination ukrainienne. Mais comme la campagne des V1 et V2, si cela a produit de la souffrance, cela n’a eu que peu d’effets stratégiques. Les salves se sont succédé, 16 au total du 10 octobre au 9 mars, à quoi a répondu une opération ukrainienne de défense aérienne de plus en plus efficace au fur et à mesure de l’acquisition d’expérience et de l’arrivée de systèmes de défense occidentaux. En quantité, de 8 missiles par jour fin 2022 à 3 en février-mars 2023, et en qualité, avec une proportion de plus en plus importante de missiles imprécis, l’efficacité de cette campagne n’a cessé de diminuer. On en est actuellement à environ 1 missile par jour qui atteint sa cible. Les Russes peuvent continuer ainsi très longtemps puisque cela correspond à peu près à la capacité de production, mais sans imaginer avoir le moindre effet décisif sur un pays aussi vaste que l’Ukraine.
Quant aux
drones-rôdeurs iraniens Shahed 136, un sur deux est intercepté et ils sont
vingt fois moins puissants qu’un missile. Le principal résultat de cette
opération est peut-être d’avoir attiré des moyens de défense aérienne,
notamment à basse et très basse altitude qui manquent désormais sur la ligne de
front.
À ce stade, la
Russie ne pourrait relancer sa campagne de frappes en profondeur qu’en
augmentant massivement sa production de missiles et/ou en important des
missiles iraniens ou autres (avec un risque de sanctions et même de
représailles pour ces pays fournisseurs). Elle pourrait aussi engager à nouveau
à l’intérieur sa force aérienne, en mode « kamikaze » avec le risque
de la détruire face à la défense aérienne ukrainienne, ou après avoir
suffisamment innové techniquement et tactiquement pour être capable de mener
des opérations de neutralisation et de pénétration, ce qui est pour l’instant
peu probable. Au bilan, il semble que la Russie n’a plus à court terme les
moyens d’affaiblir encore plus l’économie ukrainienne, il est vrai déjà très
atteinte, ni même de réduire directement l’arrivée de l’aide occidentale.
De leur côté,
les Ukrainiens n’ont pas les moyens d’affecter l’économie russe, laissant ce
soin aux sanctions imposées par ses alliés, avec pour l’instant un effet plutôt
mitigé. Ils ont en revanche la possibilité, un peu inattendue, de frapper des
objectifs militaires dans la grande profondeur. C’est l’opération
« Corsaire » qui a permis d’attaquer plusieurs bases aériennes et
navales russes, au plus près à l’aide de vieux missiles balistiques Tochka et
au plus loin jusqu’à proximité de Moscou et sur la Volga par de vieux drones
modifiés Tu-141, en passant par des attaques de drones navals contre la base de
Sébastopol, des raids de sabotage, des raids héliportés ou des choses encore
mystérieuses comme la frappe sur le pont de Kerch, le 8 octobre ainsi que
plusieurs attaques en Crimée. Il n’y a là rien non plus de décisif, mais les coups
portés ne sont pas négligeables matériellement, notamment par le nombre
d’appareils endommagés ou simplement chassés de leur stationnement par
précaution. Ils ont néanmoins surtout des effets symboliques, sans doute
stimulants pour les Ukrainiens, mais nourrissants également le discours russe
d’agression générale contre la Russie et de justification d’une guerre
défensive susceptible de monter plus haut vers les extrêmes.
Donbass 2 et
l’Opération X
Toutes les
opérations sur les ressources évoquées précédemment n’agissent qu’indirectement
sur ce duel en affaiblissant les forces armées de l’autre, mais ce n’est que
l’usage direct de la violence qui permet au bout du compte de s’imposer à la
suite d’une suite de combats, par ailleurs uniquement aéroterrestres,
c’est-à-dire au sol et dans le ciel proche. Plusieurs grandes opérations
offensives et défensives se sont ainsi succédé sur le sol ukrainien, selon le
camp qui avait l’initiative.
Les Russes ont
actuellement l’initiative et ont lancé depuis février une opération offensive
que l’on baptisera Donbass 2 tant elle semble proche de celle
lancée de fin mars à début juillet et visant à contrôler complètement des deux
provinces du Donbass. Son objectif concret serait donc la prise de la
conurbation Sloviansk-Kramatorsk-Droujkivka-Kostiantynivka, soit l’équivalent
de quatre Bakhmut, pour situer l’ampleur de la tâche en admettant que les
Russes arrivent jusque-là. Elle est également identique dans la méthode faite
d’une multitude de petites attaques simultanées sur l’ensemble du front, du nord
de Koupiansk à la province de Zaporijjia, avec des efforts particuliers qui
constituent autant de batailles à Koupiansk, Kreminna, Avdiïvka, Vouhledar
et surtout à Bakhmut qui a pris une dimension symbolique très au-delà
de son intérêt tactique.
Donbass 2 se fait avec plus d’hommes qu’au mois de mars, peut-être 180
bataillons de manœuvre au total, mais moins d’artillerie, car, comme les
missiles, les obus commencent aussi à manquer. Il y a surtout, et c’est le plus
important, moins de compétences. En dessous d’un certain seuil de pertes une
armée progresse tactiquement au cours d’une guerre, au-dessus d’un certain
seuil elle régresse. Quand une brigade d’élite avant-guerre comme la 155e brigade
d’infanterie de marine est détruite et reconstituée deux fois avec des hommes
sans formation, ce n’est plus une unité d’élite et sa très médiocre performance
lors de son offensive contre Vuhledar mi-mars 2023 en témoigne. Or, c’est un
peu le cas de beaucoup d’unités russes renforcées ou totalement constituées de
mobilisés, les mobiks, jetés sur le front sans grande
formation.
En ce sens, Donbass
2 a probablement été lancée trop tôt. Elle fait suite à Hindenburg
1917, l’opération défensive d’octobre à janvier menée par le général
Surovikine et visant, comme l’opération allemande en France en 1917, à
renforcer le front par raccourcissement (tête de pont de Kherson),
fortification et renforcement humain issu de la mobilisation partielle de
300 000 hommes. Cela avait alors réussi puisque les attaques ukrainiennes
ont fini par atteindre leur point culminant fin novembre. La suite de la
stratégie allemande consistait cependant à reconstituer patiemment ses forces
avant de relancer les opérations offensives en 1918 avec une supériorité
qualitative et quantitative. Les Russes n’ont pas eu cette patience. Le général
Guerassimov, chef d’état-major des armées et placée directement à la tête de
l’ « opération militaire spéciale » en janvier 2023 a décidé au
contraire de reprendre l’offensive le plus vite possible, sans doute sous une
pression politique exigeant paradoxalement des résultats opérationnels rapides
tout en annonçant une guerre longue. Accompagnée d’opérations de diversion
laissant planer le doute sur une possible intervention depuis et avec la
Biélorussie, depuis la région russe de Briansk ou peut-être encore en simulant
une déstabilisation de la Moldavie, cette offensive est lancée sur l’ensemble
du front ukrainien et donc sans deuxième échelon, ce qui interdit toute
possibilité de percée. Tous les combats restent sous couverture
d’artillerie.
Face à Donbass
2 et comme pour Donbass 1 les Ukrainiens opposent aux
Russes une défense ferme. Ce n’est pas forcément la meilleure option militaire,
car elle permet aux Russes d’exploiter au maximum leur supériorité en
artillerie. Il serait sans doute plus efficace de mener plutôt un combat mobile
de freinage et harcèlement dans la profondeur comme autour de Kiev en
février-mars. Le rapport des pertes avait été beaucoup plus favorable aux
Ukrainiens que par la suite dans le Donbass et tout le territoire initialement
perdu avait été reconquis. Mais abandonner le terrain pour mieux le reprendre
ensuite est contre-intuitif. Cela déplaît aussi et surtout à l’échelon
politique qui mesure l’importance symbolique et psychologique de la tenue ou de
la conquête des villes. Les Ukrainiens savent également par ailleurs ce qui
peut se passer dans les zones occupées par les Russes.
Résistance
pied à pied donc, coûteuse pour les Ukrainiens, mais finalement efficace. Il
est probable que le rapport de pertes soit encore plus défavorable aux Russes
que pour Donbass 1 et pour ce prix, les Russes n’ont réussi à conquérir depuis le 1er janvier 2023 que 500 km2,
le dixième d’un département français, soit là encore une performance inférieure
à Donbass 1. À court terme et à ce rythme, les Russes peuvent
seulement espérer obtenir une victoire tactique à Bakhmut.
Mais ce n’est
pas en se contentant de défendre que les Ukrainiens peuvent atteindre dans les
six mois leur objectif de reconquête complète. Pour cela, il n’y a toujours pas
d’autres solutions que de mener de nouvelles opérations d’anéantissement,
combinant de fortes pertes ennemies et une large conquête, comme après Donbass
1. Contrairement aux Russes, ils y travaillent patiemment avec un effort de
mobilisation important et peut-être la construction de 19 nouvelles brigades de
manœuvre, dont trois ou quatre avec des véhicules de combat fournis par les
Alliés. Si les Ukrainiens jouent d’une certaine façon le jeu des Russes en
s’accrochant au terrain, les Russes jouent aussi le jeu des Ukrainiens en
s’affaiblissant dans des attaques au bout du compte stériles. Cela peut donc
paradoxalement renforcer les chances de succès de l’opération X, l’offensive
que les Ukrainiens lanceront, probablement dans la province de Louhansk ou dans
celle de Zaporajjia, les zones offrant le meilleur rapport probabilité de
réussite et de gains espérés.
Il y a
cependant deux problèmes. Le premier est que si les Russes sont moins efficaces
offensivement qu’à l’époque de Donbass 1, ils semblent en revanche plus solides
défensivement. Les opérations Kharkiv et Kherson ont
été lancées contre des zones faibles russes, pour des raisons différentes, il
n’y a apparemment plus de zones faibles sur le front russe. Le second est que l’opération
X devra obligatoirement être suivie d’une opération Y de puissance équivalente,
puis Z, si les Ukrainiens veulent atteindre leur objectif stratégique, en
admettant que l’ennemi ne réagisse pas et ne se transforme pas à nouveau, ce
qui est peu probable.
Russie
victoire impossible, Ukraine victoire improbable
En résumé, on
se trouve actuellement face à la matrice suivante en considérant les deux
opérations, Donbass 2 et X comme successives et non simultanées.
Donbass 2
réussit. Les Russes poursuivent un effort irrésistible, parviennent à percer
dans une zone du front, les forces ukrainiennes se découragent, engagent
finalement tous les moyens de l’opération X dans la défense de la conurbation
de Kramatorsk. Kramatorsk tombe néanmoins durant l’été et Donbass 2 bis prolonge
le succès russe jusqu’à Pokrovsk, dernière ville un peu importante du Donbass
encore aux mains des Ukrainiens. L’armée ukrainienne consomme toutes ses forces
dans la bataille défensive et se retrouve impuissante devant la ligne de front.
Considérant sa victoire relative, les forces russes passent en posture
défensive et Moscou propose la paix. Découragée, l’Ukraine peut l’accepter,
mais il est plus probable qu’elle cherche à reconstituer ses forces pour
relancer une opération offensive au plus vite. La probabilité de ce scénario de
victoire russe sans doute momentanée semble, au regard des performances
actuelles, très faible.
Donbass 2
échoue et l’opération X échoue. Les Russes n’avancent plus dans le Donbass,
mais les Ukrainiens échouent à leur tour à percer où que ce soit. C’est
finalement une variante du scénario précédent. « Menant au score »
avec les territoires conquis et annexés, Poutine laisse la Russie dans cette
situation de demi-guerre totale sans mobilisation générale ni nationalisation
de l’économie. Du côté ukrainien, le pays s’organise à son tour pour durer et
préparer « la revanche » quelques mois ou quelques années plus tard.
C’est un scénario plus probable que le précédent.
Donbass 2
échoue et l’opération X réussit : c’est la réédition exacte de la
situation de l’été 2022. Après avoir contenu l’offensive russe, les Ukrainiens
percent dans la province de Zaporijjia ou dans celle de Louhansk et parviennent
jusqu’à Melitopol ou Starobilsk. La situation devient très dangereuse pour les
Russes, surtout si l’opération ukrainienne s’effectue au sud. L’armée
ukrainienne se rapproche aussi d’objets à « très forte gravité »
politique comme les deux républiques séparatistes, la Crimée ou simplement
l’ébranlement du pouvoir poutinien. La Russie passe à un stade supérieur de
mobilisation de la nation et de nationalisation de l’économie, au prix de
possibles troubles internes. Si les Ukrainiens ont les moyens de lancer et
réussir l’opération Y après le succès de X, l’instabilité russe s’accroîtra
encore sans que l’on sache trop ce que cela va donner entre effondrement ou
nouveau rétablissement militaire, acceptation de la défaite ou montée aux
extrêmes. D’une réalité stratégique actuelle compliquée mais avec des
inconnues connues, on sera passée alors à une réalité complexe puis peut-être
chaotique. C’est un scénario également probable.
En résumé, les
scénarios les plus probables pour cet été sont la guerre de longue durée sur un
front statique peu différent du front actuel ou la rupture de ce même front au
profit des Ukrainiens, mais au prix de turbulences en Russie et d’une grande
incertitude. Ce ne sera pas facile à gérer, mais comme souvent à la guerre. Et
puis, il y a toujours la possibilité, à tout moment, qu'un évènement
extraordinaire - mort d'un grand leader, bascule politique, intervention de la
Chine, etc. - survienne sous la pression des évènements ordinaires. Tout
sera à refaire dans les combinaisons et les prévisions. Ce ne sera pas la
première fois.
Un grand merci pour votre article monsieur Goya.
RépondreSupprimerComme d'habitude, une analyse précise et complète.
J'aurais une question: vous avez parlé des missiles. A t'on une estimation du nombre d'obus quotidiens tiré par les russes et les ukrainiens en ce moment?
On évoque souvent le chiffre d'une moyenne de 8000 obus/jour pour les Ukrainiens et de 20 000 pour les Russes, ce qui est en tout cas très inférieur à ce qu'on annonçait en juin.
SupprimerToujours très précis et factuel, merci pour cet éclairage.
RépondreSupprimerJ'aime bien votre conclusion de la conclusion, sur le facteur d'incertitude.
Il est facile de trouver une logique d'enchainement de causes a effets quand
on les regarde dans son rétroviseur. Mais avant de les vivre, c'est quasiment mission impossible.
On verra bien !
En attendant, les occidentaux seraient bien avisés d'aider davantage l'Ukraine, ça
sera toujours bénéfique pour ce pays de négocier en position de force.
Encore merci.
@colonel Goya
RépondreSupprimer"il s’est rapidement réduit en « libération » complète du Donbass"
A mon humble avis, c'est sous-estimer l'importance qu'a eu, et que conserve, le pont terrestre reliant la Russie à la Crimée via l'Est du Donbass et le sud des oblasts de Zaporijjia et de Kherson. La soutenabilité logistique de la Crimée en dépend, et cela n'a certainement pas échappé aux stratèges russes.
Il faut reconnaître que la conquête russe du pont terrestre a été une affaire menée à succès, dont seul le siège de Marioupol a laissé le calendrier momentanément en suspens. Cela a été le grand succès de "l'opération militaire spéciale", et il reste au tout premier rang, comparé à la très résistible conquête du Donbass.
Fabrice
Je ne dis pas le contraire, mais je ne parle que des opérations en cours.
SupprimerCette situation nous tourmente tant elle nous parait absurde et incongrue. On trouve autour de nous des avocats sincères de la paix auquel je ne saurais trop conseiller la lecture des lettres d'Elie Halévy et ses points de vue sur la 1ère guerre mondiale.
RépondreSupprimerC'est la référénce qui y est faite par François Furet dans le passé d'une illusion qui m'est revenue à l'esprit.
J'ai longtemps partagé l'opinion de ma génération sur l'absurdité du 1er conflit mondial et l'incapacité de ses acteurs à en conjurer le cours.
Notre impuissance actuelle à forger une vision sur l'orientation du conflit en Ukraine nous ramène à la modestie.
Du moins, la clairvoyance d'un Elie Halévy, ami proche d'Alain, devrait nous interpeller.
-----------------------
Je dis :
1° – que cette guerre ne pourra être considérée comme finie que le jour où il y aura défaite constatée des empires du centre. Je ne sais pas, dans le détail, en quoi consistera cette défaite. Je ne vois guère un dépècement de l’Allemagne ; je vois mieux un dépècement de l’Autriche, mais suivi par l’absorption dans un seul bloc de la fraction occidentale de l’Autriche avec l’Empire de Guillaume II. N’importe. Je m’entends.
2° – que le temps nécessaire pour atteindre ce résultat doit s’évaluer non par semaines, ou par mois, mais par années. Quand j’ai parlé de 25 ans, je n’ai pas si mal parlé.
3° – que, quand j’ai envisagé la possibilité d’une guerre aussi prolongée, j’ai toujours considéré qu’elle serait suspendue par de fausses paix, des paix précaires, des trêves.
Halévy, Élie. Correspondance et écrits de guerre (1914-1919): Œuvres complètes, tome I (Œuvres complètes d'Élie Halévy) (French Edition) . Les Belles Lettres.
FYI Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonsson, a annoncé que la Suède enverrait 8 systèmes d'artillerie automoteurs Archer en Ukraine.
RépondreSupprimerLe nombre était auparavant indéterminé.
Ça semble s'accélérer !
RépondreSupprimerLa Pologne remettra les quatre premiers chasseurs MiG-29 à l'Ukraine dans les prochains jours.
Les 6 autres chasseurs sont en train d'être préparés et devraient suivre rapidement
le président polonais Andrzej Duda
Ce régime est de plus en plus odieux !
RépondreSupprimer"Vladimir Poutine a publié un décret qui donne le droit de changer le nom et le prénom, la date et le lieu de naissance des mineurs ukrainiens adoptés en Russie. C'est la première fois qu'une administration participe volontairement à la légalisation du vol d'enfants."
Alain Bauer
Ce décret est presque un aveu... J'espère tout de même qu'il reste quelque part dans l'état-civil une trace de ces modifications, afin de permettre éventuellement un jour une recherche de ces pauvres enfants et qu'ils puissent être rendus à leurs familles...
SupprimerOn avait compris que, sous un sourire cajoleur, l'ignominie de la clique poutinique n'avait aucune borne.
SupprimerEt d'aucuns chez nous le prennent pour leur Sauveur !
Que la Bête meure.
Avant que je n'oublie, une coquille vue dans le 4e § de "Donbass 2 et l’Opération X" : Accompagnée d’opérations de diversion "lançant" planer le doute... pour "laissant" planer le doute, je suppose.
RépondreSupprimerJ'ai aimé lire votre article, mon Colonel, et suivre cette présentation se fait sans difficulté, ça coule... Moi aussi j'aime cette conclusion, et ouverte sur tous ces possibles si ondoyants eux aussi.
Comme d'habitude, vos titre et sous-titres sont toujours aussi percutants.
S'il y avait en plus, l'aspect nouveau "usage des quadricorpters en unités formées très tôt", bref les drones et unités de reconnaissance, et celui de "guerre vécue avec les réseaux sociaux (twitter, telegram,etc), milbloggers", on aurait même un condensé de cette guerre depuis le début.
Je fais erreur, pardon, il faudrait pour un condensé complet de cette guerre, aussi, cet aspect si haineux des russes, qui a abouti à tant de tortures et d'ignominies subis par les Ukrainiens de tous âges.
SupprimerHum...
RépondreSupprimerhttps://kyivindependent.com/news-feed/the-telegraph-france-accused-of-stalling-eu-2-billion-euros-plan-to-replenish-ukraines-ammunition-stocks
La France a été accusée de ralentir le plan de l'Union européenne visant à augmenter l'approvisionnement en munitions de l'Ukraine en exigeant que les obus soient produits au sein du bloc, a rapporté le Telegraph le 15 mars, citant des sources européennes anonymes.
Paris veut avoir l'assurance qu'un accord d'achat conjoint d'armes de 2 milliards d'euros, actuellement discuté par les États membres de l'UE, ne profitera qu'aux entreprises basées dans l'UE, selon les sources de la publication.
Lors d'une réunion informelle des ministres de la défense de l'UE, le haut diplomate de l'Union, Josep Borrell, a appelé à allouer un milliard d'euros du budget de l'UE pour rembourser les États membres pour un transfert immédiat de munitions de leurs stocks vers l'Ukraine. Selon le plan de Borrell, un autre milliard sera utilisé pour acheter collectivement des munitions supplémentaires de 155 mm afin de reconstituer les stocks nationaux dans l'espoir que des commandes plus importantes se traduiront par une baisse du prix par obus.
Lors des négociations sur le programme proposé, les responsables français ont déclaré que seules les entreprises de défense basées dans l'UE devraient avoir accès aux nouveaux contrats de production, selon le Telegraph.
La demande aurait été critiquée pour avoir potentiellement ralenti le soutien à l'Ukraine, car les capacités de fabrication pourraient être facilement disponibles en dehors du bloc.
"De nombreux États membres ont présenté des opinions différentes de celle de la France", a déclaré un diplomate européen au Telegraph. "Si nous voulons agir immédiatement, ce qui est nécessaire, autoriser les entreprises non européennes à participer au programme est très important."
"Paris préfère clairement que l'UE dépense pour ses propres industries plutôt que de soutenir l'Ukraine", a déclaré une autre source.
Selon Borrell, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'UE devraient parvenir à une "décision concrète et formelle" sur le programme d'aide proposé à l'Ukraine lorsqu'ils se réuniront à Bruxelles le 20 mars. La décision finale sur cette question appartiendra au Parlement européen.
Jusqu'à présent, les pays de l'UE n'ont fourni à l'Ukraine que 350 000 obus d'artillerie de 155 mm, écrit le Telegraph.
Selon le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, cité par la publication, l'Ukraine a besoin d'au moins 100 000 obus de 155 mm chaque mois pour réduire les déficits sur le champ de bataille.
J'ai du mal à concevoir que claquer 2 milliards d'euro pour ne pas être mieux outiller après qu'avant soit effectivement une bonne idée.
Supprimer@Le Coq Français
SupprimerN'allez pas vous faire des idées. A peine une de vos interventions du dix a un minimum de d’intérêt, le reste n’est que provocation et dénigrement plutôt malsain.
@ Coq : de plus, contrairement à Tonton, je suis sûr que vous nous auriez gratifiés de vos petites réflexions personnelles à base de "crevettes", "homards", "pignoufs", "branquignoles", "baltringues"... Votre problème n'est pas que le fond (souvent nauséabond cependant), c'est aussi beaucoup la forme !
SupprimerAh bon? Le tweet ne mentionne pourtant pas de fenêtre ou d'escalier.
RépondreSupprimerLe lieutenant-colonel Anatolii "Kupol" Kozel, un commandant qualifié d'un bataillon de la 46e brigade aéromobile a été rétrogradé au poste de commandant adjoint du centre de formation après un entretien avec le Washington Post.
RépondreSupprimerDans l'interview avec le WP, il s'est plaint du manque de munitions sur le front, de nouvelles recrues envoyées au front sans formation adéquate, certaines ne sachant même pas tirer avec une arme. Après un an de guerre, l'unité comptait environ 100 tués et 400 bléssés.
Kupol a écrit une lettre de démission en réponse.
https://twitter.com/Militarylandnet/status/1636466784642408488
C'est moche de se faire rétrograder pour ça.
SupprimerEn même temps, la 46e brigade aeromobile est aussi celle qui a perdu la bataille de Soledar. Peut-être pas de la faute du lieutenant-colonel Anatolii "Kupol" Kozel, mais c'est pas forcément une mauvaise chose, en temps de guerre, de muter / rétrograder les officiers vaincus.
Le nombre de morts/blessés est relativement faible. Cela tord le coup aux mensonges russes qui prétendaient que les Ukrainiens avait eu des milliers de tués lors de la bataille de Soledar.
En relation directe avec l'info ci-dessus,je vous invite à consulter ce site, l'utilisation d'un traducteur en ligne est nécessaire (Ukrainien) où un instructeur militaire Ukrainien nous fait part de ses difficultés pour assurer convenablement la formation des nouvelles recrues Ukrainiennes.
SupprimerIl rapporte plusieurs problèmes:
- manque d'instructeurs qualifiés.
- des volontaires sont envoyés au front sans formation complète.
- une bureaucratie lourde et lente (héritage soviétique?) qui ne s'est pas adaptée à la guerre.
- ingérence politique qui conditionne l’État-major.
- incompétence de nombreux officiers sur le terrain.
https://site.ua/skitalec/nema-nam-kim-voyuvati-krim-nas-samix-ta-tix-kogo-mi-navcimo-i-ne-vciti-lyudei-ce-zlocin-i7w883w
Son compte "gazouilleur"
https://twitter.com/donikroman
@TLG
SupprimerAttention de ne pas tirer de conclusion hâtive sur le nombre de perte.
Le lieutenant-colonel était à la tête d'un bataillon et non pas de la brigade. Les 500 pertes sur l'année sont probablement pour sa seule unité.
Tatarigami répond à un "gazouillis" en lien avec la démission du lieutenant-colonel Anatolii "Kupol" Kozel.
Supprimer"Notre armée n'est pas l'armée américaine. Toute suggestion d'amélioration ou de modification est immédiatement repoussée et vous causera des problèmes. Nous n'avons pas de mécanisme qui permettrait aux gens de régler les problèmes. Je suis d'accord que parler à la presse à ce sujet, ou même les sonner sur Twitter est incorrect, mais il n'y a pas d'alternative. Personne n'en a parlé publiquement pendant près d'un an, mais les gens en ont assez de ces conneries et de ces bavardages. Au lieu de critiquer un officier de combat qui risque sa vie en première ligne, réfléchissez à deux fois pourquoi cela se produit."
https://twitter.com/Tatarigami_UA/status/1636490663700168707
@tonton ah oui, pour un seul bataillon, ça fait nettement plus mal. Du coup, je suis moins surpris par le nombre annoncé.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer@TLG
SupprimerCes chiffres, hors les 100 morts, ne sont pas vraiment exploitable.
• On ne connait pas le caractère définitif ou non des blessés.
• On ne connait pas la taille exacte de l'unité (généralement en temps de guerre c'est rapidement très variable).
• Un bataillon est une mesure trop petite pour faire des généralisations car lors d'un engagement un seul bataillon peut supporter l'essentiel des pertes de la brigade.
Un GRAND merci pour votre capacité à prendre de la hauteur et nous la faire partager : en ces temps de désinformation, c est très précieux!!!Quoi qu il advienne , à la fin de cette guerre, rien ne sera satisfaisant .
RépondreSupprimerMais il y aura eu beaucoup de morts , de blessés, de traumatisés à vie.
Je n ai , hélas, aucune prise sur le déroulement de cette guerre , et sans doute est ce préférable au regard de la violence de ce que pourraient être mes réflexes reptiliens.
Cette guerre va laisser des traces d autant plus indélébiles que les infos/fake circulent vite , donc sans recul.
1 grand merci à michel toya
Tres sincèrement
Il faut lire michel Goya ( désolé j e tape avec 1 gros doigt)
SupprimerLes condamnés de Wagner racontent les horreurs de la guerre et la loyauté envers leur chef
RépondreSupprimerhttps://www-reuters-com.translate.goog/investigates/special-report/ukraine-crisis-russia-wagner/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
dernier reporting from Ukraine: https://www.youtube.com/watch?v=JjfiaK4_jBw
RépondreSupprimercelui là se focalise sur une vidéo qui montre une tactique particulièrement vicieuse de Wagner dans un combat de tranchée:
1) ils tuent intentionnellement un des leurs
2) ils demandent un cessez le feu local pour récupérer le cadavre en promettant de se retirer ensuite
3) ils violent ce cessez-le feu en balançant une grenade sur les Ukrainiens, et se retirent ensuite en laissant le cadavre.
"orc" est encore un qualificatif trop sympa pour ces fdp.
Reporting from Ukraine
RépondreSupprimerLes rapports les plus récents suggèrent que le vent a tourné une fois de plus, les forces de Wagner ont commencé à intensifier le nombre d'attaques sur Bakhmut. Les Russes ont réussi à progresser de manière incrémentielle et à établir le contrôle sur le petit village de Zaliznianske, mais leur objectif principal est sans aucun doute l'encerclement.Il y a environ une semaine, les forces ukrainiennes ont profité de l'activité réduite autour de la route de Khromove pour repousser les troupes de Wagner d'un vaste réseau de tranchées devant l'autoroute. Des images récentes fournies par la 92e brigade ukrainienne montrent les forces de Wagner menant une attaque intense infructueuse sur la position ukrainienne. La vidéo montre également comment les Wagners tuent leurs propres soldats blessés pour éviter de ralentir. Un commandant ukrainien de l'unité sur le terrain a également déclaré que les Wagners avaient demandé un cessez-le-feu pour récupérer les soldats tués et avaient promis qu'ils se retireraient ensuite. Le commandant ukrainien a déclaré qu'ils leur avaient accordé l'occasion de se retirer, mais que les Wagners avaient violé le cessez-le-feu promis. D'autres sources disent que les Wagners ont été plus efficaces pour avancer vers le village de Khromove que vers la route de Khromove. Ici, les assauts auraient été menés directement sur le village, de sorte que la zone entre les tranchées et le village est largement dans la zone grise. En tout cas, en raison de la forte intensité des engagements dans cette région, la route est à nouveau devenue dangereuse, ce qui a visiblement commencé à affecter le niveau d'approvisionnement à Bakhmut. Certains éléments des forces ukrainiennes ont décrit leur manque de munitions nécessaires et ont déclaré qu'ils ne pouvaient parfois pas engager l'ennemi en raison du rationnement nécessaire des munitions lourdes par leurs commandants.Cela a causé une certaine confusion, les forces de Wagner ont simultanément publié une vidéo montrant la dévastation sur leur position et ont déclaré que les Ukrainiens avaient encore beaucoup de munitions, cependant, ils ont montré des destructions causées par des obus d'artillerie, et l'artillerie est située à l'extérieur de Bakhmut et souffre d'un contrôle de tir accru sur la route de Khromove.
Les pénuries de munitions régulières ont déjà contraint les Ukrainiens à se retirer des positions les plus difficiles, telles que la partie sud de la ville. Ici, les Ukrainiens maintenaient des positions profondément à l'intérieur du saillant, causant d'énormes inconvénients aux Russes. Cependant, avec les difficultés de maintenir l'intensité nécessaire des combats, ils se sont repliés et ont raccourci la ligne de front. Une ligne de front raccourcie aide à améliorer la situation à court terme, d'autant plus que les Wagnériens ont recentré leur attention sur Bakhmut. Les analystes militaires offrent plusieurs explications possibles sur la raison pour laquelle les forces de Wagner ont diminué l'intensité des combats sur les flancs et ont augmenté autour de la ville. La version optimiste est que les forces de Wagner ont réalisé que leur obsession pour la sécurisation des flancs venait au détriment de leur contrôle de la route, que les Ukrainiens ont commencé à exploiter très rapidement. La version pessimiste est que l'infanterie de Wagner s'est étendue vers l'ouest plus rapidement que les conditions météorologiques n'étaient favorables à l'assaut mécanisé ukrainien, donc ils ont créé la zone tampon dont ils avaient besoin et sont revenus à l'encerclement. Dans l'ensemble, il semble que le contrôle de la situation passe une fois de plus des Ukrainiens aux Wagnériens. La prévention des tentatives d'encerclement en menaçant les flancs de Wagner était une mesure temporaire, et maintenant le commandement ukrainien doit prendre la décision suivante. Les options les plus largement discutées sur la table sont la contre-offensive ou le retrait. Cependant, en fonction de ce que nous avons vu jusqu'à présent, le commandement ukrainien développe des tactiques non évidentes qui permettent un retrait graduel, pas immédiat. En ce moment, nous en sommes au 4ème des 5 étapes idéales de retrait graduel. Il est possible que les Ukrainiens trouvent un autre plan pour miner l'objectif principal de Wagner, les forcer à changer temporairement leurs objectifs et prolonger la bataille pour Bakhmut jusqu'en avril, plus près des dates de la contre-offensive promise. Il est également possible que tout ne se déroule pas comme prévu, que les Ukrainiens ne trouvent pas de moyen de reprendre le contrôle de la situation et soient contraints de se retirer immédiatement.
Supprimerhttps://youtu.be/JjfiaK4_jBw
ISW
RépondreSupprimerÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 16 MARS 2023
• Le Service de sécurité de l'État fédéral russe (FSB) semble tenter de pénétrer la base industrielle de défense russe (DIB) d'une manière qui rappelle l'implication du KGB dans la base militaire et industrielle soviétique.
• Le financier du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, a affirmé avoir reçu une question de la presse exposant un complot mené par le président russe Vladimir Poutine et le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolai Patrushev pour saper et « neutraliser » le groupe Wagner.
• Les agences de presse occidentales ont confirmé que des entreprises chinoises avaient vendu des équipements militaires et à double usage à des entités russes non identifiées. Ces ventes semblent à petite échelle mais pourraient alléger la pression sur la base industrielle de défense russe (DIB) et contourner les tentatives occidentales de limiter l'accès russe aux micropuces.
• Le président syrien Bashar Assad a utilisé une interview mise en scène avec le média russe RIA Novosti pour amplifier les opérations d'information russes notables.
• Le président polonais Andrzej Duda a déclaré que la Pologne donnerait à l'Ukraine quatre avions de chasse MiG-29.
• La décision de la Russie de redéployer des éléments de sa « force de maintien de la paix » du Haut-Karabakh vers l'Ukraine érode l'influence de la Russie auprès de l'Arménie.
• Le président russe Vladimir Poutine a tenté de rassurer le public russe sur le fait que la guerre en Ukraine n'aura pas de conséquences économiques importantes à long terme, probablement dans le cadre des efforts du Kremlin pour préparer les Russes à une guerre prolongée.
• Les forces russes ont mené des attaques terrestres limitées au nord-est de Kupyansk et le long de la ligne Svatove-Kreminna.
• Les forces russes ont continué à avancer dans et autour de Bakhmut et ont poursuivi leurs attaques au sol le long de la ligne Avdiivka-Donetsk City et dans l'ouest de l'oblast de Donetsk.
• Des sources russes ont affirmé que les forces ukrainiennes avaient mené des assauts localisés dans l'oblast de Zaporijia.
• Des sources ukrainiennes ont rapporté que les forces russes avaient accru leur présence navale en mer Noire.
Merci pour l article. Pour ma part je pense que l on sera fixé quand les Ukrainiens passeront a l offensive.
RépondreSupprimerDans l absolu je verrai bien l Ukraine enflammer tout la ligne de front et attendre que ça casse ou plutôt que ça se brise.
En fait on dit les ruSSes fort en défense, personnellement j en doute. Il n y a plus assez de troupes correctes pour tout tenir.
Par contre il y a en ce moment une campagne de dénigrement de l armée ukrainienne de sa formation et de ses équipements qui est tout sauf anodine.
dénigrement ou simple constat objectif ?
SupprimerAucune armée n'aime que les critiques s'étalent dans les médias. Ce n'est pas pour rien que l'armée française est appelée "la Grande Muette". l'armée n'a pas encore la culture des "lanceurs d'alerte", qui n'est déjà pas si répandue que ça dans le civil.
SupprimerLe fait que ça arrive, tout au moins pour l'armée française, n'est pas garant de la fiabilité des critiques, qui peuvent être justifiées... ou pas.
Le but des militaires est de donner l'image à l'extérieur d'une armée soudée, bien commandée, sure de ses actions, une machine bien huilée ou tout fonctionne parfaitement.
Mais c'est un fait que ça ne marche jamais comme ça. Il y a des cadres incompétents, des erreurs, des oublis, des inadaptations, des lenteurs dans toutes les armées. Le SNAFU des US, un acronyme comme les aiment les militaires, "Situation Normal, All Fucked Up", que l'on peut traduire par "la situation est normale, c'est le bordel".
Tout ça pour dire que ce n'est pas anormal que les auteurs des critiques soient punis, c'est assez commun dans les armées. Qu'ils aient tort ou raison. En espérant que, si les critiques sont fondées, elles soient prises en compte et corrigées, mais que l'armée ukrainienne n'est peut être pas pire nos armées occidentales.
Critiquer une armée c'est quelque part mettre en cause sa capacité a défendre le pays. Personne n'aime voir ses capacités être mis en cause. Et ce n'est pas propre aux armées.
SupprimerPour ajouter à ce que dit Chaudard : il existe une voie normale de contestation dans l'armée, c'est la voie hiérarchique. Si le problème vient du chef direct, on peut s'adresser au supérieur hiérarchique au-dessus, et ainsi de suite en remontant la chaîne. C'est parfaitement prévu et enseigné, et cela évite le bordel. Surtout en temps de guerre. Celui qui s'exprime à l'extérieur, c'est le responsable militaire autorisé, et lui seul.
SupprimerSi ce militaire n'avait pas l'accord de sa hiérarchie pour s'exprimer (surtout sur des informations relevant du secret opérationnel) et qu'il a tout de même donné une interview, c'est une faute grave : c'est prévu dans le contrat, ça fait partie du job. Il est normal qu'il soit sanctionné.
A moins d'y aller voir, on n'en saura rien.
SupprimerJe pense qu'il y a des secteurs (pas les plus exposés) qui subissent des baisses de pression mentale. C'est humain.
Attention, l'auteur de ces critiques, le Colonel "Kupol" n'est pas n'importe qui. C'est un héros de guerre, connu pour être un excellent commandant de bataillon. Et il a été démis de ses fonctions suite à ses déclarations.
SupprimerOn peut aussi penser que depuis 1 an, il a tenté de faire passer certains messages par la "voie hiérarchique", sans succès, et qu'il s'est donc résigné à utiliser la presse.
EN tout cas, cette affaire a beaucoup de retentissement en Ukraine, et de nombreux journalistes ou milblogueurs, dont le célèbre Youri Butusov, ont pris sa défense.
C'est certes déplaisant, mais peut-etre nécessaire pour que l'Ukraine fasse les évolutions qui conviennent.
Tom Cooper avait relevé il y a plus d'un mois un vrai problèmes des commandants locaux de Soledar à suivre les ordres d'ensemble et à les discuter en prenant leur commandement général pour une bande d'idiots, cf. le passage "THE SOLEDAR DEBATING CLUB AND ITS ‘FAGGOT’ GENERALS" dans https://medium.com/@x_TomCooper_x/ukraine-war-3-february-2023-56183abaab20
SupprimerIl relevait plus tard que ça semblait s'être calmé (mais avait probablement contribué à la perte de Soledar, avec des unités agissant chacune de leur côté sans obéir aux ordres et en sortant du schéma d'ensemble), mais apparemment, le héros Kupol a récidivé, et cette fois en plus en allant se plaindre en public.
D'où la sanction.
Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 17 mars 2023
RépondreSupprimerCes derniers jours, les forces russes et du groupe Wagner ont pris pied à l'ouest de la rivière Bakhmutka, au centre de la ville contestée de Bakhmut dans le Donbass.
Au cours de la semaine précédente, le fleuve avait marqué la ligne de front. Les forces armées ukrainiennes continuent de défendre l'ouest de la ville.
Cependant, plus largement sur la ligne de front, la Russie mène certains des taux d'actions offensives locales les plus bas jamais observés depuis au moins janvier 2023.
Cela est très probablement dû au fait que les forces russes ont temporairement épuisé la puissance de combat des formations déployées à un point tel que même les actions offensives locales ne sont pas actuellement durables.
Les dirigeants russes chercheront probablement à régénérer le potentiel offensif de la force une fois le personnel et les stocks de munitions reconstitués.
Dans l'intervalle, les commandants seront probablement contraints de choisir entre mener des opérations offensives et mener une défense crédible de toute la ligne.
Transfert du gouvernement slovaque prévu
RépondreSupprimer- 10 Mig29 avec moteurs, 3 Mig29 sans moteurs, carburant, pièces de rechange, matériel opérationnel au sol,
- 2 pièces de lanceurs KUB, avec les pièces de rechange associées
- 1 poste radar KUB
- 52 pièces de missiles anti-aériens 3M9ME
- 148 pièces de missiles anti-aériens 3M9M3E
Autrement dit, le nombre total d'avions transférés par la Pologne et la Slovaquie sera supérieur à 20. L'armée de l'air de certains pays a moins d'avions.
Que représente la force aérienne Ukrainienne ? Compliqué de se faire une idée. Ceci dit, je ne vais pas m'en etonner.
SupprimerPour la securite future de la Slovaquie cette dernière ferait mieux de s'abstenir...
SupprimerLe gouvernement slovaque vient d'approuver l'envoi de 13 MIG29 à l’Ukraine.
RépondreSupprimerEduard Heger
Premier ministre de Slovaquie
https://twitter.com/eduardheger/status/1636656042057539584
d'après un article du Spiegel, seulement une (petite) partie de ces avions fonctionnent. Ils ont été retirés du service l'été dernier. Le reste devrait être cannibalisé.
Supprimerhttps://www.spiegel.de/ausland/slowakei-kuendigt-lieferung-von-kampfjets-an-ukraine-an-a-3d83eeb6-c050-4707-9058-d7b5ca48b484
Le geste est important, comme le signale le Gal Yakovleff : Certains Pays se posent moins de questions que d’autres, la Slovaquie annonce le transfert imminent à l’Ukraine de 100% de ses avions de chasse Mig-29, soit 13 unités.
SupprimerComme signalé depuis longtemps sur ce blog, c'est maintenant que les Ukrainiens ont besoin de ces appareils, n'en déplaise à certains nationalistes d'un autre temps. La Slovaquie sait très bien que pour sa sécurité future, l'Ukraine ne doit pas tomber !
Bonjour,
RépondreSupprimerColonel, je comprends bien votre prudence quant à une éventuelle solidité défensive russe dorénavant.
Deux éléments me laissent penser que cette solidité défensive pourrait être mise à rude épreuve.
Le premier, c'est que si la solidité défensive est probable par l'aspect des fortifications, le reste de l'armée russe a déjà lourdement souffert, si l'on en croit les données Oryx et l'usure intrinsèque à un matériel non renouvelé après plus d'un an de guerre de haute intensité. Ce qui laisse penser que ce sont surtout les fortifications qui seront à prendre en compte.
Mon second élément repose sur une promesse des U.S de pourvoir l'armée ukrainienne de bombe JDAM, lesquelles, utilisées à partir des avions que fournissent actuellement Pologne et Slovaquie, seraient théoriquement en mesure de régler ce problème de fortifications.
Constatant en outre que l'artillerie ukrainienne semble devenir performante, et que l'armée ukrainienne devrait disposer de chars récents et performants, je crois que davantage d'espoirs sont permis pour les ukrainiens que vous ne pouvez vous en permettre.
Nous n'en sommes qu'au temps de la souffrance, mais entretenons l'espoir de jours meilleurs.
Michel Goya a sa sensibilité propre vis à vis de ce conflit, mais le colonel Goya fait de son mieux pour rester objectif et projeter un modus operandi en fonction de constatations factuelles. Ce n'est pas un exercice toujours facile.
SupprimerCombien de fois avons-nous ici supprimé un commentaire qui à la relecture nous apparaissait trop personnel et peu probant ?
Alexandre Makogonov 🇷🇺
RépondreSupprimerAprès plus d'un an de conflit contre les USA et l'OTAN nous avons fait notre première victime.
Un drone Reapers.
Et ce n'est que le début !
(parodie)
Démontage du char russe avancé T-90M "Breakthrough" - un T-72B soviétique avec un moteur B-2 de 1937, une ancienne protection et de l'électronique grand public
RépondreSupprimerhttps://gagadget-com.translate.goog/en/war/225993-disassembling-russias-advanced-t-90m-breakthrough-tank-a-soviet-t-72b-with-a-1937-b-2-engine-old-protection-and-consu/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Interessant!
SupprimerA partir des photos de l'électronique :
ça semble être de bonne qualité, bien fabriqué. La radio UHF R-168-25 de dernière génération laisse apparaitre un DSP Texas Instruments (processeur de signal) et un FPGA Xilinx (réseau de portes programmables). J'arrive pas à lire les références. C'est pas à la pointe de la technologie des composants, ce qui est normal pour du matériel militaire.
La caméra thermique Catherine FC, fournie par Thales, a un cartel en anglais :-(
Le gros machin blanc à droite sur le banc est le support asservi des caméras, pour le coffret à sa gauche les contenant. Les vitres ont souffert.
Le gros machin à gauche est un écran, probablement, vu la découpe, celui du chef de char situé à droite de la tourelle. Il a un bouton sécurisé, en jaune, pour prendre la main sur le tireur et tirer en cas d'urgence.
Je n'ai pas vu le calculateur de tir. Peut être les coffrets gris à gauche de la radio ouverte? Un est une alimentation, visiblement, peut être avec des sorties de commande, celui de devant un processeur. Il faudrait voir les boutons pour être sûr.
reportage vidéo BBC ligne de front Bakhmut,
RépondreSupprimeron y voit une mitrailleuse Maxim,arme du 19ème siècle, utilisé par les ukrainiens...
https://twitter.com/sommervilletv/status/1636601384941355008
Et pourquoi ? "Par ailleurs, le seul mérite que l'on pourrait reconnaître à cette arme vieille de cent ans c'est que son système de refroidissement par eau est si efficace que la mitrailleuse peu faire feu sans interruption."
SupprimerExtrait de https://ci.opera.news/ci/fr/politics/3c8d6d83ae3c2028a221b8f6b8c25cff
Les questions que je me pose c'est:
Supprimer_ Le type de munition utilisé: si elles utilisent un modèle spécifique dont il restait du stock, c'est bon à prendre. Si elles tapent dans les mêmes munitions que du matos plus moderne, pas certain que ce soit aussi optimal.
_ Leur efficacité face à un gilet pare-balle moderne (quoique, il semblerait que côté russe, ce ne soit pas toujours au top niveau gilets pare-balle).
Le 7.62x54r est vraiment une munition très répandue, un standard disponible à foison . Utilisée par toutes les armes soviétiques du Mosin-Nagant de 1880 jusqu'aux mitrailleuses russe actuelles. 3600 joules en sortie de bouche et 870 m/s c'est presque aussi efficace qu'une munition de mitrailleuse NATO (on parle que de la munition).
Supprimerhttps://www.imfdb.org/wiki/List_of_firearms_used_by_Russian_Armed_Forces
L'arme n'est certainement pas dernier crie (si elle tombe aux mains de l'ennemie pas grave), mais la munition est vraiment pas mal en défense, fabriquée dans de nombreux pays et ne coute presque rien.
Donc pour dézinguer du taulard ou du mobik en défense à 5 / 7 coups seconde chargement compris pendant des heures, c'est pas forcément un mauvais choix, c'est certainement un choix de raison.
Que tu prennes une bastos de Maxim ou de mitrailleuse de 50 dernier modèle le résultat est le même...
SupprimerPas exactement quand même...
SupprimerLa CPI émet un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine
RépondreSupprimerLive 20 minutes
La CPI émet un mandat international à l'encontre de vladimir putin
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/RebeccaRambar/status/1636747786283515906
https://www.lemonde.fr/international/live/2023/03/17/guerre-en-ukraine-en-direct-les-avions-fournis-a-kiev-par-la-pologne-et-la-slovaquie-seront-detruits-selon-le-porte-parole-du-kremlin_6165831_3210.html
Le président turc demande à son Parlement de ratifier l’adhésion de la Finlande à l’OTAN.
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/international/live/2023/03/17/guerre-en-ukraine-en-direct-les-avions-fournis-a-kiev-par-la-pologne-et-la-slovaquie-seront-detruits-selon-le-porte-parole-du-kremlin_6165831_3210.html
Déclaration du juge président Piotr Hofmański de la CPI sur les mandats d'arrêt contre vladimir vladimirovitch putin et Maria Alekseyevna Lvova-Belova dans le contexte de la situation en Ukraine.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/IntlCrimCourt/status/1636747023490719745
C'est parti sur la base des droits des enfants.
SupprimerFrance24 confirme. Le crime retenu est bien "déportation d'enfants ukrainien".
Supprimer@ Coq : vous faites erreur, ce n'est pas un crime de guerre, mais un crime contre l'humanité...
SupprimerCela n'a rien à voir avec la guerre d'Irak. Vous pourriez mettre sur le même plan, éventuellement, les armes de destruction massive imaginaires avec l'argument de l'élimination des néo-nazis en Ukraine : c'est une justification bidon a priori d'une guerre d'invasion. Que je sache, les Américains n'ont ensuite pas volé d'enfants en Irak, ni essayé de supprimer la population et sa culture. C'est la différence entre une guerre classique et un génocide.
C’est très bien joué car ça constitue un crime qui est universellement impardonnable même sans base légale claire. C’est la hantise de tous les parents quel que soit la culture.
SupprimerOu la russie assume et c’est indéfendable, soit elle cède au minimum sur la restitution des enfants quel que soit l’issue de la guerre.
Le Coq. Les chiffres pour les americains qui ont tué plus de civils en Irak que les Russes, ou c'est juste tiré de votre manuel de propagande russe?
Supprimer"Selon John Sloboda, directeur du Iraq Body Count, la coalition est responsable de la mort de 13 807 civils,"
Combien pour les Russes en Ukraine?
Il y a déjà eu des inculpations pendant les guerres dans l'ex-Yougoslavie.
Supprimer@ Le coq, sans minimiser ni excuser les conséquences catastrophiques qu'a engendré l'intervention US en Irak,
SupprimerBush Jr aurait dû être poursuivi par le CPI ainsi que tous les présidents US, qui ont imposés/non levés, des sanctions à l'égard de l'Irak,ils sont responsables de centaines de milliers de morts parmi le Peuple Irakien y compris de nombreux enfants.
Mais de là à comparer l'exposition fallacieuse d'une fiole au sein du Conseil de Sécurité de l'ONU avec l'enlèvement et la déportation d'enfants planifié et organisé par un État...
Ce qui me semble être à géométrie variable, ce sont vos fonctions cognitives...
En tout cas si on prend en compte le ^précédent yougoslave, l'inculpation de Milosevic avait juste précédé le retrait des forces serbes de la Kosova et la fin de la 4e guerre dans l'ex-Yougoslavie.
Supprimer@French Cock
SupprimerEn 2010 cependant, WikiLeaks rapporte que selon des documents militaires secrets américains, 109 032 personnes ont été tuées lors du conflit entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2009, dont 66 081 civils, 23 984 insurgés, 15 196 membres des forces gouvernementales et 3 771 membres des forces de la coalition3,157.
Guerre d'Irak : 8 ans 9 mois.
Source Wikipédia
Revenez quand vous aurez des chiffres et des sources ....
Coq : si les US sont responsables de par leur invasion en Irak de la mort de centaines de millier de victimes, ils sont très loin de les avoir tués directement.
Supprimer@coq français.
SupprimerVoyez vous, que ce soit bush jr, ou n importe quel chef d état ayant déclenché une guerre (sarkozy en lybie, brejnev en afghanistan, la liste est longue) peut a un moment ou un autre etre soupconné de crimes de guerres. Maintenant, la pluspart du temps, il peut a tort ou a raison se défausser. Il faut prouver que tel massacre ou tel viol a été planifié jusqu au plus hautes spheres, ce qui est compliqué.
Dans le cas qui nous occupe... Enlevement et adoption forcée d enfants (peu importe le nombre), l accusé Vladimir Vladimirovitch Poutine, peut difficilement se défausser... Ce sont des soldats ivres qui ont enlevé des enfants sans ordres de la hiérarchie... Admettons. et ce sont des parents ivres qui ont décidé de les adopter? ca devient plus compliqué. Et ce sont un ensemble d officier de l état civils bourrés comme des coings qui ont fait les papiers? peu crédible. Et c est pas la signature de V.Poutine sur la nouvelle loi autorisant et facilitant les adoptions et les changemments de noms.? ben si, c est sa signature? donc il était au courant, c est planifié par lui et son régime et assumé. Et cela tombe sous le coup des législations internationales. Fin de la polémique.
En résumé, il a joué (de facon immonde et cynique), il a perdu, et pour citer la baronne de Rotschild "dans le cul Lulu"
Milosevic a été inculpé le 24 mai 1999. La guerre dans la Kosova s'est terminé le 10 juin 1999.
SupprimerSource:
https://www.icty.org/fr pour le TPI
Wikipédia pour la guerre
La première inculpation date du 7 novembre 1994, soit un an avant Dayton.
Supprimer@Le Coq Français
Supprimer10 postes et crack vous insultez Intermittent.
En plus de tortiller des justifications a des actes indéfendables vous n'arrivez pas à vous contrôler.
Ni l ukraine, ni la russie , ni les usa, n ont ratifié les traités. Signé uniquement. Mais cela ne change rien a la valeur symbolique. Je sais pas vou, mais je serais pas hyper fier que mon premier ministre se fasse inculper pour enlevement d enfants devant une cour reconnue par plus de 100 états.
SupprimerMaintenant , si vous allez voir dans le détail, vous verrez que tant mon pays que le votre ont déposé des réserves et déclarations. Mais la on est sur les articles 8 et 8 bis du statut de rome, ces articles la personne n a émis de réserves,ils sont unanimement acceptés.
@Le Coq Français
Supprimer"Je me demande sincèrement si vous n'êtes pas un peu abruti"
Ceci est une formultaiotn particulièrement dévalorisante et méprisante.
vous avez insultez un intervenant sans raison.
@Le Coq Français
SupprimerHo si vous insultez à tour de bras toute personne qui n’est pas d’accord avec vous. Il suffit de relire votre dernière phrase "D'autant qu'il est arrogant ou bébête dans sa dernière phrase"
@Le Coq Français
SupprimerVous n'est quand même pas en train de sous-entendre que je n'observe pas attentivement le blog par hasard?
Euh le Coq faut arrêter le coke.
SupprimerAprès je vous comprends après tout vous êtes payé pour dire ces Coquerie donc faut bien justifier les bitcoins
C'est l'heure où il déborde !
SupprimerÇa, c'est pour hier Coq ;).
Je n'ai rien de personnel contre vous. Mais n'oubliez pas que votre façon de vous exprimer peut-être retournée contre vous.
Ça n'a rien de bien difficile, ni d'intéressant d'ailleurs, mais si vous voulez jouer à cela, no problème !
Les néo-nazis de tout poil ont horreur des TPI.
SupprimerCela a commencé avec Nuremberg, qu'ils n'ont toujours pas digéré.
Ensuite, il y a eu celui de l'ex-Yougoslavie.
Faut les comprendre, si on peut plus génocider tranquille, où va-t-on? tss-tss
Pour l'instant il engrange les victoires diplomatiques.
RépondreSupprimerChars, avion, missiles longue portée conditionnés à l'aide iranienne, armement Israélien, extension de l’OTAN et maintenant les mandants de la CPI.
Il a plus intérêt à rester discret en attendant la visite chinoise en russie
Le très bon article de Michel GOYA et ses scénarii est une bonne illustration de la peur qu'ont certain d'aider davantage l'Ukraine.
RépondreSupprimerEn effet, dans aucun des scénarii la Russie ne peut gagner. Mais si elle perd, ça peut être le chaos (guerre nucléaire je suppose).
Beaucoup d'européens de l'Ouest ont davantage peur du chaos que d'une défaite territoriale de l'Ukraine.
Guerre nucléaire vu l état des forces la ruSSie y perdrait tout...
SupprimerEt la Chine raflerait la mise.
Après les ruSSes sont tellement C..s
Ils sont prêts d'ailleurs !
SupprimerPlan de paix - Chine
La Chine publie un nouveau plan de paix pour mettre fin à la guerre en Ukraine. "Il n'y a que 2 solutions : partager l'Ukraine ou partager la Russie. Nous privilégions la solution la plus facile et qui fera le plus de gagnants." - MAE Chinois
https://i.4cdn.org/int/1678762016968078.png
Spoutenik
@Erwan3417 mars 2023 à 19:17
SupprimerEn quoi le chaos (interne à la Russie) entrainerait-il une guerre nucléaire ? Par qui et contre qui ?
Dans ce genre de dissolution d'un état, ce que cherchent les plus forts, c'est à conserver ou à renforcer leur pouvoir, pas à s'auto-détruire dans un conflit avec l'extérieur du pays ...
@Intermittant
Supprimerle chaos dont parle le colonel n'est pas un chao interne à la Russie mais un chaos général, non ?
Par qui et contre qui ? Je ne sais pas, personne ne sait. Contre l'OTAN j'imagine, sinon les gens n'auraient pas aussi peur
Avec une Ukraine en guerre pas d'UE et pas d'OTAN. Dans le scénario ou le front se stabilise et ou il n'y a certes aucun vainqueur militaire c'est quand même la Russie qui gagne en empêchant l'arrimage de l'Ukraine au camps occidental ce qui me semble t'il est le principal objectif Russe. Les opinions publiques occidentales sont versatiles et oublient vite (qui se préoccupe encore de la Syrie ?). Je pense que le temps joue pour la Russie. Quid d'un changement politique en France, en Allemagne ou aux USA ?
Supprimer@Ptolemee
SupprimerLa solution de la poursuite de la guerre est une option insatisfaisante, c'est sur.
Mais les opinions occidentales ne sont pas "versatiles". Elles ont financé des guerres, parfois longues, comme au Vietnam, en Algérie, en Afghanistan, au Mali et j'en passe.
Tant que la cause semble juste, le support est là.
C'est quand la légitimité est remise en question que le soutien vacille.
Et la cause ukrainienne est juste et ne sera pas remise en question.
Vietnam, Algérie, Afghanistan et Mali.... On ne peut pas vraiment dire que les exemples que vous choisissez qui se sont tous soldés par une défaite "occidentale" servent votre propos.
SupprimerOn ne cesse d'entendre la petite musique de la supériorité occidentale. Mais rappelez moi donc la dernière victoire occidentale ? En Syrie, en Lybie, en Irak, en Afghanistan,au Mali je ne pense pas que l'on puisse parler de victoire.
En Afghanistan les américains sont partis comme des voleurs et au Mali nous en avons été chassés de la même manière.
C'est aussi cela la réalité
Si Poutine était condamné par la CPI, on ne pourrait certes pas l'atteindre en Russie, mais pour tout déplacement hors de la Fédération, le MAE russe devrait demander au pays destinataire un sauf-conduit, et c'est particulièrement humiliant.
RépondreSupprimerAutant dire qu'il ne pourrait longtemps présider aux destinées d'un membre permanent du Conseil de sécurité.
Et s'il n'est pas arrêté ou s'il ne se présente pas volontairement devant ses juges, il ne peut être jugé, car la CPI ne connaît pas la contumace. Cela dit, rien n'empêche le Procureur d'enquêter dans son coin.
SupprimerPour l'instant il n'est pas condamné. Il y a juste un mandat d'arrêt.
SupprimerLa question n est pas de menotter Poutine. Allez fieuh! un minimun d honnêteté ;) La question est diplomatique et symbolique. 123 états reconnaissent le TPI, parmi eux certains états qu se sont abstenus de comdamner l aggression russe . Je vais faire l effort de vous trouver les états abstentionistes ou contre qui sont signataires et/ou qui ont ratifié le statut de rome.
SupprimerSignataire sans ratification :Algerie, Angola, Arménie, Iran, Kirghizistan, Mozambique, Zimbabwe, Cameroun, Maroc, Ouzbekistan, Venezuela, Erythrée, Russie, Syrie
Sigantaires avec ratification :Bangladesh, Bolivie, Burundi, République Centre africaine,RDC,El Salvador,Madagascar,Mali,Mongolie,Namibie,Senegal,Afrique du Sud,Tadjikistan,Tanzanie,Ouganda,Burkina Faso,Guinée,
D'autres avant Poutine ont eu un mandat d'arrêt international au c*l, comme Omar el Béchir du Soudan. Ils ont visité des pays soigneusement choisis. Mais ils les avaient plus lourdes que celles de Poutine.
SupprimerC'est un trouillard (jamais venu sur le front) et il va se terrer.
La Cour Pénale Internationale est une institution importante juridiquement, en ce sens qu'elle donne une base légale forte pour justifier la poursuite de crimes de guerre ou contre l'humanité. Les Tribunaux de Nuremberg et de Tokyo, qui ont rendu ds jugements conformes à la morale et au droit, souffraient cependant de faiblesse quant à leur légitimité formelle: la base légale procédurale et de droit de fond était bancale (mais cela ne veut pas dire que les sentences aient été illégales ou injustes). Je suggère d'aller sur NETFLIX voir la série consacrée aux procès de Tokyo pour comprendre le problème.
SupprimerLa CPI est à la fois forte et faible en ce qui concerne justement la base légale. Elle est forte, dans la mesure où les signataires à son statut acceptent par avance la juridiction de la CPI pour les crimes que leurs nationaux pourraient commettre ainsi que la base légale justifiant la poursuite de ces crimes. Elle est faible, dans la mesure où sa compétence ne devrait pas toucher les Etats qui n'en sont pas signataires. Or, les USA, la Chine, et l'Inde n'ont pas souscrit au statut de Rome, pas plus que la Russie ou l'Ukraine.
Ce qui amène au premier problème que pose l'existence de la CPI. Les USA ont toujours refus d'y souscrire, car ils considèrent qu'elle n'est pas une Cour de Justice, mais un organe politique. La première critique est venue des pays africains, qui l'ont eu amère, en voyant que les seuls chefs poursuivis étaient noirs, et l'étaient au gré des intérêts occidentaux à faire changer le résultat des urnes après une élection. La seconde faiblesse provient du fait que la CPI n'a eu de cesse de violer son propre statut, en cherchant à étendre sa compétence au delà du raisonnable. L'exemple le plus comique est celui qui concerne Israël qui, bien évidemment, n'est pas membre du statut. Pour faire avancer l'agenda palestinien, les juges de la CPI ont permis à l'Etat de Palestine, qui n'existe que sur le papier, de devenir membre de la CPI, afin de provoquer une enquête internationale contre les membres du gouvernement israélien pour les crimes commis à l'intérieur de frontières... qui n'existent pas dans la réalité.
La CPI est une institution dont les buts sont utiles et les objectifs nobles, mais elle est servie par une bande de guignols de gros calibre. Le plus bel exemple concerne maintenant l'Ukraine: la Russie et l'Ukraine ne sont pas membres de la CPI, car ces états n'ont pas ratifié le statut de Rome (si, si, vous avez bien lu). Mais comme l'Ukraine a bien senti que le Guignol's band pourrait jouer la trignolette en sa faveur, elle a fait une déclaration d'adhésion partielle pour les crimes commis sur son territoire uniquement par les nationaux Russes, à l'exclusion donc de ses propres nationaux. (https://www.icc-cpi.int/sites/default/files/iccdocs/other/Ukraine_Art_12-3_declaration_08092015.pdf) - cf. aussi la déclaration du Procureur sur ce poit: https://www.icc-cpi.int/news/statement-icc-prosecutor-karim-aa-khan-qc-situation-ukraine-i-have-decided-proceed-opening).
Cette déclaration pose deux problèmes juridiques, l'un technique et l'autre plus fondamental. La déclaration d'adhésion ukrainienne se fait conformément à l'art 12 du statut dont l'alinéa 1 dit: Un État qui devient Partie au Statut accepte par là même la compétence de la Cour à l'égard des crimes visés à l'article 5. L'alinéa 2 précise que l'acceptation de la compétence par un état donne la compétence de la Cour pour les crimes commis sur son territoire ou commis par ses citoyens (donc hors de son territoire). L'alinéa 3 précise encore: Si l'acceptation de la compétence de la Cour par un État qui n'est pas Partie au présent Statut est nécessaire aux fins du paragraphe 2, cet État peut, par déclaration déposée auprès du Greffier, consentir à ce que la Cour exerce sa compétence à l'égard du crime dont il s'agit. L'État ayant accepté la compétence de la Cour coopère avec celle-ci sans retard et sans exception conformément au chapitre IX. Si je comprends bien le texte de l'article 12, la CCI est compétente pour traiter des crimes commis sur le territoire d'un état signataire (par un national de n'importe quel pays) ou par ses nationaux (sous-entendu en dehors de son territoire). Par son adhésion partielle à l'art 12, l'Ukraine accepte de se soumettre à la juridiction de la CCI pour les crimes commis sur son territoire, mais uniquement pour ceux commis par des Russes dont le pays na pas accepté la juridiction de la CCI... Je me réjouis de lire la décision de la Chambre préliminaire qui a autorisé l'émission du mandat d'arrêt contre Poutine, car il a fallu certainement toute une congrégation de Jésuites pour barriquer une telle ânerie. Mais Dieu soit loué, les décisions de la Chambre sont secrètes: merci Père Josèphe.
SupprimerLa deuxième question, plus fondamentale, posée par la déclaration ukrainienne est celle de la limitation de compétence de la CCI aux crimes commis par les autres, et non par ses propres nationaux. Autrement, si la CCI avait existé en 1941, est-ce que l'Allemagne aurait pu se soumettre partiellement à la juridiction de la CCI pour faire juger le NVVD responsable du massacre de Katyn, mais exclure la juridiction de la CCI pour les crimes commis sur les prisonniers de guerre russes ? Oui, à deviner le raisonnement secret de la CCI. Non, à mon avis, dans la mesure où l'adhésion à la CCI n'est pas une arme de guerre juridique déployée principalement contre ses adversaires, mais un filet de sécurité que les Etats s'imposent pour empêcher la commission de crimes par les autres sur leur territoire, autant que pour prévenir ceux qu'un jour ils pourraient commettre eux-mêmes sur leur propre territoire ou ailleurs. Ils ne peuvent donc limiter valablement exclure de la juridiction de la CCI les crimes commis par ses propres nationaux sur leur territoire.
"Toc, toc, toc" est le bruit du dernier clou enfoncé dans le cercueil de la justice internationale.
J'ai rien compris, Orekhdin.
SupprimerA quelle "adhésion partielle à l'article 12" faites vous référence?
vous avez oublié de dire "gloire à notre grand maître saint Vladimir Vladimirovitch"
Supprimer@Orekhdin
SupprimerJ'ai tapé trop vite ma question.
Comme je flaire la "non sequitur", ce qui serait peu étonnant venant de vous, je vais la préciser.
L'Ukraine accepte une adhésion "partielle" au statut de Rome, comme celui ci l'autorise.
Autrement dit, elle accepte de collaborer avec la CPI concernant les crimes que celle ci poursuit en ce moment, comme elle en a la charge, qu'ils aient été commis par des ressortissants de membres signataires ou pas.
Donc, la volée de bois vert donnée à la CPI (les "Jésuites") ou le fait que l'Ukraine n'adhère pas complètement au statut me semblent être sans fondement. On peut regretter que la CPI ne poursuive pas tous les crimes, que des pays aient refusé d'y adhérer, comme l'Ukraine, ça ne change rien au fait que des crimes ont été commis et sont poursuivis.
Si un pays juge que la CPI "oublie" une partie des crimes commis dans le monde, rien ne l'empêche de les lui soumettre. Si et seulement si elle refuse en toute mauvaise foi pourra-t-il crier au charron. Et ça n'a rien à voir avec les crimes russes, sauf si on fait du whataboutisme.
Que l'Ukraine n'ait pas adhéré à ce statut, pour des raison qui lui appartiennent, ne posera problème que le jour ou elle sera poursuivie elle ou un de ses ressortissants. Ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent, donc... Si on peut regretter qu'elle ne le fasse pas, ça ne change strictement rien à la situation actuelle et c'est donc une non sequitur.
Dites moi si je me trompe?
Le problème juridique est le suivant. Pour contrer les critiques juridiques historiquement formulées contre la base légale des Tribunaux de Nuremberg et de Tokyo, le Statut de la cour a prévu que la juridiction internationale de la CPI soit fondée par une délégation de pouvoir en sa faveur de ses membres. Autrement dit, la CPI peut enquêter sur le territoire ou contre les nationaux d'un Etat partie au Statut, parce que ces états ont accepté que dans l'avenir un crime de guerre commis sur leur territoire (par un tierce partie ou par eux-mêmes, je souligne eux-mêmes) ou par un de leur nationaux, puisse être délégué à cette cour. Le fait que la CPI puisse juger AUSSI les membres d'un Etat qui a déclaré adhérer est essentielles. En effet, la défense des criminels de guerre nazis avait fait valoir, pas forcément à tort juridiquement, qu'un état ne violait aucune convention internationale lorsqu'il massacrait ses propres citoyens (in casus les Juifs, les Roms ou les gays allemands par exemple). La première partie de mon raisonnement est je crois devenue plus claire: il est essentiel pour que la CPI puisse juger qu'elle dispose d'une compétence qui lui est donnée par un état et que cette compétence s'étende aussi pour juger le crimes commis dans cet état par ses propres ressortissants (sur son territoire ou ailleurs).
SupprimerOr, la Russie et l'Ukraine n'ont pas adhéré au statut, ce qui a pour conséquence que la CPI ne dispose pas de compétence pour juger de l'affaire en cours. Vient l'art 12 al 3 qui dispose qu'un état peut adhérer partiellement au statut (art 12 al 3). L'Ukraine a exercé cette faculté à deux reprises. La première fois le 8 septembre 2015 en demandant que soient jugés les auteurs et les complices des actes commis en Ukraine après le 20 février 2014, mais pendant une période limitée. La déclaration est un peu ambigüe, en ce sens qu'elle ne mentionne que des crimes commis par des Russes, ou des Ukrainiens membres des organisations terroristes DNR et LNR: elle semble donc limiter le champ des investigations, non par en ce qui concerne les crimes commis, mais leurs auteurs en fonction de leur nationalité (seulement les Russes) ou leur appartenance politique (membres des régions "autonomes"). La seconde déclaration du 8 septembre 2015 reprend un peu le même texte, mais cette fois-ci la restriction temporelle est abandonnée, de sorte que la compétence reste donnée sans limitation dans le temps.
Vous voyez donc un peu mieux le problème. Si la CPI est compétente (et il n'y a pas de doute sur le fait qu'elle le soit en raison de la déclaration d'adhésion), elle doit pouvoir juger (i) de tous les crimes de guerre commis en Ukraine, que ce soit par les Russes, les Ukrainiens ou les mercenaires de toutes les nationalités en action sur son territoire. Elle est aussi compétente pour juger les Ukrainiens qui pourraient commettre des crimes de guerre en Russie (par exemple par le biais d'actions contre des cibles civiles).
J'ai cité plus bas le rapport de la commission d'enquête indépendante de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU ( https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N22/637/75/PDF/N2263775.pdf?OpenElement
Supprimerhttps://media.un.org/en/asset/k1c/k1cqpqyep9 - https://www.ohchr.org/sites/default/files/documents/hrbodies/hrcouncil/coiukraine/A_HRC_52_62_AUV_EN.pdf). Celle-ci constate que la majorité des crimes de guerre sont commis par la Russie, mais aussi de temps à autre par l'Ukraine. D'autre part, la situation ayant prévalu entre 2014 et 2021 peut aussi mener des enquêtes sur le comportement de l'armée ukrainienne contre ses propres civils en raison des bombardements sur Lughansk et Donetsk. Dès lors, si la CPI enquête, elle sera très occupée à poursuivre des Russes, mais pourrait aussi enquêter de temps à autre sur des militaires ukrainiens, et peut-être enquêter sur le gouvernement ukrainien quant au traitement de la question entre 2014 et 2021.
Le Procureur KHAN n'a pas pour mission de juger les Ukrainiens, mais les seuls Russes. Pour cette raison, il a bien contourné le problème, en se concentrant sur la seule question qui ne peut concerner que les russes, et pas les Ukrainiens, soit celle des enfants ! S'il avait dit qu'il enquêterait aussi sur les Ukrainiens, ce pays aurait pu alors retirer sa déclaration d'adhésion... Ce genre de tripatouillage n'est pas à la gloire de la justice.
Enfin, la question des "orphelins" est assez délicate. Elle est décrite pages 14 à 16 du rapport de la Commission et recouvre des cas très différents. Je dois dire que la description des actes reprochés aux Russes n'est pas claire, notamment quant au nombre d'enfants touchés. Le gouvernement ukrainien par de plus de 16'000 cas (ch 95), mais la commission recense 164 cas (ch 97). Le cas de figure mentionné sous ch 99 est incompréhensible (colonie de vacances d'enfants ukrainiens en Crimée, mais venant de Kharkov). Bref, on n'est pas sortis de l'auberge.
Non, je ne comprend toujours pas.
Supprimer"Or, la Russie et l'Ukraine n'ont pas adhéré au statut, ce qui a pour conséquence que la CPI ne dispose pas de compétence pour juger de l'affaire en cours."
C'est faux. La CPI a compétence pour "...juge(r) les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l'ensemble de la communauté internationale : génocide, crimes de guerre, crimes contre l'humanité et crime d'agression.". Que le pays soit signataire ne fait pas de différence à ce niveau. C'est juste la reconnaissance de compétence qui fait la différence entre signataires ou pas. Que la Russie ne reconnaisse pas cette compétence ne signifie pas que la CPI est incompétente.
Si l'Allemagne Nazie avait existé au moment de Nuremberg, qu'elle ne reconnaisse pas la légitimité du tribunal n'aurait rien changé sur le fond.
"Le Procureur KHAN n'a pas pour mission de juger les Ukrainiens, mais les seuls Russes."
C'est faux également. Toute personne qui pourrait être impliquée dans le crime, s'il est avéré, pourra être poursuivie, quelle que soit sa nationalité.
" S'il avait dit qu'il enquêterait aussi sur les Ukrainiens, ce pays aurait pu alors retirer sa déclaration d'adhésion... " Spéculation oiseuse à la Orekhdin. Ce qui s'affirme sans preuve se rejette sans preuve.
"Si la CPI est compétente (et il n'y a pas de doute sur le fait qu'elle le soit en raison de la déclaration d'adhésion), elle doit pouvoir juger (i) de tous les crimes de guerre commis en Ukraine, que ce soit par les Russes, les Ukrainiens ou les mercenaires de toutes les nationalités en action sur son territoire"
Elle peut juger qui elle veut! Ou avez vous vu qu'elle ne pouvait pas juger les Ukrainiens? Si des crimes de guerre ont été commis par les Ukrainiens, que l'ONU ou un pays signataire demande une enquête! La Russie n'est certes pas signataire, mais je pense que le Mali ayant quelques liens avec elle, pourrait le faire pour elle?
Excellente nouvelle ... Trop subtile à comprendre par le Coq passé une certaine heure ....
RépondreSupprimerDe façon plus globale, ça va porter un coup politique à Poutine et aussi à ceux qui le soutiennent. Parce que par ricochet, ils peuvent être considérés comme complices du chef d'accusation et à ce titre tomber sous les coup des mêmes sanctions.
De même, politiquement, il va être encore plus difficile pour les pays qui ne veulent pas prendre partie, de l’accueillir en voyage officiel. Il ne fait pas bon figurer sur une photo en compagnie d'une criminel de guerre unanimement reconnu comme tel.
Comme les sanctions économiques, c'est un poison lent ...
D'ailleurs, pas besoin d'envoyer des troupes pour récupérer Poutine, certains en Russie pourraint bien se charger de régler le problème sans procés. PLus nombreuses seront les personnes qui vont y perdre dans la nomenklatura, plus Poutine aura chaud aux fesses. En plus tout le monde sait qu'il est malade ...
Je pens eque bien que symbolique dans le contexte actuel, c'est au contraire extrémement important de le reconnaitre coupable de crime
Oui, même et surtout pour lui, à un moment où il est probablement soucieux de l'image qu'il va laisser
Supprimerà la postérité. Savoir qu'il sera peut être rangé par l'histoire, dans la même catégorie que les nazis.
Quoi qu'il puisse dire, ça peut être dur à digérer...
Qu'il crève
SupprimerVite
Imaginez... Poutine est un homme excessivement riche qui ne supporte pas la contradiction, ou mal.
Supprimer1) Il se retrouve avec un mandat d'arrêt, lui qui depuis 25 ans dirige un des plus grands pays de la planète ! Lui, qu'on craint, le plus beau, le plus grand, le plus "homme" qui caracole sur les ours, etc. La Russie n'est pas signataire mais ce mandat d'arrêt est d'abord un camouflet qu'il n'aurait jamais imaginé, et ça lui compliquera la vie.
2) Mais c'est aussi un message pour tous ceux qui cherchent à prendre de la distance avec lui, ceux qui comprennent que Poutine a mis la Russie à l'index etc. Message du genre : vous pouvez trouver une issue parce que Poutine, personne n'en voudra plus.
3) Tous les proches, qui commençaient à craindre "il ne faut surtout pas perdre sinon on sera poursuivi", ceux-là vont avoir du mal à dormir : "et si ça arrivait en fait ?"
Donc, oui, c'est un très bon signal ce mandat d'arrêt !
Bonjour, en effet c'est un bon signe pour la suite. Il est vrai qu'actuellement personne n'ira chercher Vlad1er dans sa datcha mais son avenir est hypothéqué. Les lampistes risquent de comprendre que dans quelques années, ils peuvent finir à La Haye au même titre que certains protagonistes de l'ex-yougoslavie. Les seconds couteaux peuvent s’inquiéter, il y aura forcément une liste plus longue ( peut être même qu'elle existe déjà) et qu' en cas de négociations, ils seront sacrifiés.
SupprimerD'accord avec Isaty et Bernard.
SupprimerC'est, je pense, une tentative de stopper ces déportations d'enfants, en les mettant sur la place publique. Personne ne pourra dire "je savais pas" ou " C'est pas vrai". Les criminels qui faisaient leur coup en douce se voient exposés au grand jour.
C'est aussi un message à ceux qui seraient tentés de faire des crimes, en général : nous vous regardons, nous ne vous oublierons pas.
Je plussoie, Chef.
SupprimerPlus personne ne pourra dire " on ne savait pas"...C'est une institution mondialement reconnue, indépendante qui crie très fort aux oreilles de ceux qui, par complaisance, y ont mis du coton : "les gars, la Russie commet des crimes de guerre et déporte des enfants".Difficile pour tout qui respecte ses propres enfants de soutenir de tels actes...
Salut. Ce qui suit ne concerne en rien la situation sur le terrain, mais c'est une conséquence indirecte de la guerre en Ukraine. Navré si ça semble oiseux à certains, ils pourront ignorer ce message.
RépondreSupprimerJe soumets à vos appréciations la situation suivante : l'Ukrainienne qui est arrivée dans ma classe il y a un mois suit des cours de russe dans un autre lycée que le mien. Elle est venue me voir aujourd'hui, assez perturbée, pour me montrer le sujet de dissertation qu'elle a dû traiter aujourd'hui : "Qu'est-ce qui unit les gens dans la Fédération de Russie ?"
L'élève était vraiment écœurée devant un tel sujet et n'a pas pu écrire quoi que ce soit. Elle songe même à arrêter cette option bien que ce soit par la force des choses une matière où elle est très forte. Je ne sais pas très bien déterminer à quel point ce sujet est inapproprié - en dehors de toutes les façons humoristiques dont on pourrait le traiter (les gens sont unis par l'alcool, la bêtise, la violence ?) La gamine m'a demandé de ne pas (encore) en parler à ma hiérarchie. Il n'empêche qu'un tel sujet est loin d'être neutre et je me demande si je ne dois pas faire un signalement... Vos avis ?
Bonsoir, quel est l'âge de cette classe?
SupprimerCe sont des élèves de première. Ils ont seize ans.
SupprimerBonjour Gus,
SupprimerMoi je ne le trouve pas si idiot que ça ce sujet, on en a même parlé un certain nombre de fois sur ce blog. C'est vrai, ça, qu'est-ce qui unit les habitants de la Fédération (je note que le sujet n'est pas "qu'est-ce qui unit les Russes") ? Manifestement il y a quelque chose, puisque malgré les forces centrifuges qu'on aime bien relever, les gens ne se révoltent pas tant que ça, dans leur grande majorité. Pourtant les appartenances ethniques sont diverses et correspondent à des civilisations d'origine très différentes (de l'état centralisé et urbanisé à l'européenne au nomade d’Asie centrale, du chrétien au bouddhiste en passant par le musulman et le chaman sibérien)... Qu'est-ce qui les tient encore ensemble ? La coercition en cas de révolte ? Le souvenir plus ou moins construit d'un passé commun à base de grande guerre patriotique ? La peur d'une nouvelle guerre civile atroce si l'empire s'effondre ? La propagande qui instille des idées de supériorité culturelle, de passé glorieux à base de troisième Rome et de civilisation orthodoxe, et d'avenir radieux à base de récupération de l'Empire spolié ? Une réelle appartenance commune qu'on ne perçoit pas ? Un peu tout ça à la fois ? Si on va par là, la France par exemple est passée par des étapes pas tellement différentes (qu'elle a toutefois su largement dépasser, elle, mais c'est une autre question).
Du coup c'est intéressant en soi, comme sujet. Après, la réponse ne peut clairement pas être neutre, surtout dans le contexte actuel. La vraie question est : le professeur de votre élève est-il (elle) capable d'entendre le point de vue d'une Ukrainienne réfugiée, dans le contexte actuelle ?
J'en profite pour remercier une nouvelle fois tous les contributeurs et contributrices réguliers du blog. Je n'ai plus écrit depuis des semaines, mais je vous lis toujours quotidiennement.
Gus.
SupprimerJe ne sais pas dans quel pays vous vivez, mais moi direct, en France, je porterai l'affaire au niveau du Rectorat et dans la presse.
Dans le contexte actuel, ce genre de sujet est polémique à souhait.
Cela dit, on pourrait donner quelques pistes à cette jeune fille, par exemple, "ce qui unit les Russes dans la Fédération, c'est la coercition et la peur ..."
Ils sont suffisamment âgés pour échapper à la manipulation et avoir un avis en propre. C’est même, au-delà de connaissance brute, le but principal de votre mission.
Supprimerje suis donc sur la ligne de TL.
Il faut le corriger du devoir et son commentaire par le professeur pour pouvoir juger et ne pas tomber dans le procès d'intention.
En cas de doute je suggère à votre élève d'enregistrer discrètement le cours avec un dictaphone afin d'avoir une base solide pour un éventuel signalement. Un de mes ancien stagiaire avait enregistré un entretien d’embauche car il avait moyennement confiance avec le recruteur.
Il faut vivre avec son temps 😉
Si elle est choquée, qu'elle arrête.
SupprimerLe sujet est assez bateau du genre qu on donne sans réfléchir chaque année.
SupprimerJ aimerai lire la correction type donnée
Gus je pense que ce type de sujet serait acceptable en ce moment pour des étudiants adultes. Au vu du contexte actuel, c est soit une maladresse, soit une malveillance. Il va de soi, que tant en France que dans d autres pays européens, l heure est a laccueil de réfugiés venant d Ukraine et qui maitrisent le russe. Dans ce contexte le sujet me semble assez peu approprié.
SupprimerJe travaille dans un milieu extrêmement cosmopolite, et nous sommes entre adultes, il n en reste pas moins qu il y a certains sujet qu on aborde qu entre gens qu on connait. J ai ainsi connu de longues discussions entre un technicien israelien, une infirmiere venant d iran et un nettoyeur Kurde. Mais cela ne me parait pas raisonnable pour des étudiants de 16ans.
Maintenant, un rapport au rectorat, je crois que c est comme cela que cela s appelle chez vous, n est peut être pas la meilleure des idée.
Qu est ce qui unit la fédération de russie? Apres tout, posée a une ukrainienne, cette question reste pertinente.
Il semblerait que ces dernieres années, ce soit la haine de ce qui n est pas la fédération de russie qui reste malheureusement le principal moteur de cet infortunée nation.
Je ne suis pas du tout adepte de la philosophie. Mais alors que l UE se base sur une union via une prospérité commune et la paix (et j entends d ici ricaner certains, mais le fait est que l Europe est en paix depuis 80 ans) ; la fédération de russie en est a ce jour réduite a fédérer sur le rejet de l autre. A l heure actuelle, la fédération de russie est unie contre l Ukraine, pays qui a eu l insolence de vouloir vivre heureux et en paix. Avant cela c était contre la géorgie.
Bonsoir Gus,
SupprimerLe sujet en tant que tel ne me choque pas. Il n'est pas suffisant pour déceler l'obédience du prof.
La correction et les annotations seront plus parlantes.
Néanmoins, c'est un cours de langue donc la forme importe plus que le fond. Ce n'est pas de la philo.
Donc un devoir grammaticalement correct est attendu plus qu'un avis idéologique.
Si ce n'est pas le cas, il y a problème.
Tenez nous au courant.
Merci à tous. Je crois que je vais effectivement attendre le corrigé... Après quoi j'en toucherai un mot à la Proviseure.
SupprimerChatgpt balance ça en 2 seconde. L'intérêt c est qu on peut lui demander de préciser n'importe quel pont. Je ne lui conseille pas de le recopier, tout. Beaucoup d'étudiants vont probablement lui poser la question.
SupprimerLa Fédération de Russie est un pays très diversifié, avec une population composée de nombreuses ethnies et cultures différentes. Malgré cette diversité, plusieurs éléments unissent les gens de la Fédération de Russie :
La langue russe est la langue principale du pays et est parlée par la grande majorité de la population.
L'héritage culturel russe, qui inclut la littérature, la musique, les arts et l'architecture, est également un élément unificateur important.
La religion orthodoxe russe est la principale religion du pays et elle joue un rôle important dans la vie et l'identité de nombreuses personnes.
L'histoire commune de la Russie, qui inclut des événements tels que la Révolution russe, la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide, est également un facteur important dans l'unité du peuple russe.
Enfin, le gouvernement fédéral joue également un rôle important dans l'unité de la Fédération de Russie en promouvant une identité nationale commune et en encourageant la coopération entre les régions du pays.
Regenerate response
Bateau, mais utile pour lister quelques points et probablement la réponse qui est attendue...
Délicat mais génial je trouve ce sujet pour amener à réfléchir, à discuter. Tout dépend comment il est traité cependant ! Et, en prime, d'autant plus délicat que cette ado ukrainienne participe à ce cours.
SupprimerEst-ce traité sur un plan historique ? Ou ethnique ? Ou culturel ? Ou d'une façon nationaliste dans un sens d'unité (encore moins facile à traiter actuellement)
C'est une question sur laquelle je bute, moi aussi, souvent, quand j'y réfléchis : c'est tellement incompréhensible cette inertie résignée ! Il faut vraiment bien connaitre la société russe, son histoire et prendre pas mal de recul aussi pour tenter une réponse.
Par contre, sur un plan humain et non scolaire, je doute, pour cette jeune ado réfugiée, que faire partie d'une classe de russe soit très facile : émotionnellement d'abord, mais ensuite se plonger dans une culture qui veut faire disparaitre la sienne, avec le mal du pays en prime... A vivre au quotidien, pas terrible.
Plus j y réfléchis, plus je trouve le sujet malaisant. Peut être parceque je suis francophone, et pas français. Cela vous apparait peut être évident l unicité par la langue et la culture, mais c est quand même tres polémique voire limite. Idem pour l unicité dans la religion.
SupprimerFranchemment c est horriblement maladroit.
Soyons honnête, qu est ce qui a uni la fédération de russie? heu, l oppression, des fleuves de sang, aussi. Et pour pas passer pour un anti russe, je dirais que c est quand même souvent le cas quand une langue ou culture veut être dominante.
La langue commune un vecteur d unité dans la paix?? Dans quel pays?? Une langue s impose du vainqueur au vaincu. Les exemples sont légions.
La religion?? Qui pourrait le soutenir sans rire?
La culture? Euh je suis d un pays, ou je dois bien admettre qu une des 2 cultures a été niée sans vergogne (le coté flamand et je suis wallon), pendant des années. avec comme retour de balancier un nationalisme bête et méchant qui nous pourrit depuis 50 ans. Donc non, pas la culture non plus.
Qu est ce donc qui unit la fédération de russie? La peur, probablement.
Je sais je suis horrible, mais c est cette conviction qui fait que je suis pro-europe. C est un chemin long, et ardu, mais pacifique.
Parceque quand tout est dit, 2014 l ukraine, 2008 lageorgie, 2000 la chechenie, années 1990-2000 le chaos, 1917-1990 la main de fer, avant cela les tsar et l autocratie... C est quand que la russie a vécu en harmonie, dans la merveilleuse entente des slaves?
C 'est un bon sujet d'histoire / géographie, je suppose ...La Fédération de Russie existe, malheureusement dans ses caractéristiques actuelles et elle est plus ou moins unie sinon elle n 'existerait pas, point barre. A partir de ce constat , aux élèves de s'approprier le sujet avec leurs connaissances et leur pertinence , d'autant que la correction de ce sujet doit être destinée à un moment de débat et d'échanges.
SupprimerJe me retrouve assez dans la réponse de TL. Je pense que c'est peut-être l'occasion de pointer cette "union" du côté de la haine, de la coercition, de la peur d'un trop gros changement, de la propagande... Et qu'effectivement, c'est la correction qui va mériter une sacrée attention. Qui sait, peut-être qu'il s'agit de faire réfléchir au contraire une partie des élèves russophones sur la réalité crue de ce qui "tient" encore les gens loin de cette propagande rabâchée de pseudo-union ? La manière dont le devoir sera corrigé sera clairement instructive sur l'intentionnalité du/de la prof en donnant un sujet aussi ambivalent.
SupprimerPar contre, ce n'est peut-être pas la peine de rajouter de la douleur à la douleur pour cette jeune fille qui doit se sentir libre d"arrêter d'aller à ce cours si cela la met à mal ( on le serait à moins ! )
Toute cette histoire sent le fake à plein nez....
SupprimerElle est malheureusement vraie. Après réflexion, je viens d'ailleurs d'en toucher un mot à ma Proviseure Adjointe, qui il n'y a pas si longtemps était encore prof d'histoire.
SupprimerLe fait que ça l'ait choqué vient peut être d'un vieux travers soviétique, quand on posait cette question en classe, n'était attendues que des réponses louangeuses et flatteuses pour la grande fédération?
SupprimerPourtant le sujet n'a rien de choquant, il n'oriente pas la réponse, qui pourrait même être quelque chose du genre "rien n'unit la fédération de Russie hors d'un cadre légal maintenu par la coercition et la violence".
Voire "une unité maintenue par un goût commun pour les machines à laver et les sièges de toilette ukrainiens".
Comme dit au dessus, la question laisse l'élève libre du sens de sa réponse, elle peut très bien en profiter pour dénoncer les pires turpitudes russes.
Là, c'est le prof qui vous répond : la dissertation n'est pas du tout un exercice où l'on est libre de donner son avis et les attentes sont généralement extrêmement "calibrées". Je vais attendre de voir quel sera le corrigé proposé mais il me semble évident que mon élève n'aura pas le courage de s'élever contre son professeur si celui-ci fait l'impasse totale sur la coercition, la propagande et la désignation de l'Ukraine comme ennemi commun mettant la russie en position de danger existentiel.
SupprimerDe plus, avec le contrôle continu, la note de ce devoir comptera pour le bac. Je vous garantis qu'aujourd'hui les parents montent au créneau pour beaucoup moins que ça. Mais la mère de cette pauvre gamine ne parle pas français et n'osera de toute façon pas contester quoi que ce soit.
Tiens nous au courant. Il y a bien des militaires français très pro-russes ....
SupprimerIl ne serait pas étonnant qu'il y ait des professeurs de russe ... très pro-russes.
Je reste persuadé que le sujet choisi est délicat.
Cela dit, peut être que le professeur en question pose la question de la nature de l'unicité de la Russie en rapport avec l'invasion de l'Ukraine et d'autres pays limitrophes, pour faire ressortir justement la nature coercitive du régime et la différence de traitement entre les populations de l'Ouest de la Russie et celles de l'Est de la Russie.
Il eut été intéressant dans un devoir de ce type de relever que l'unicité de la Russie ne se rencontre pas dans les différences géographiques de recrutement de l'armée russe ni au regard du développement économique de ce pays ....
@TL: vous vous demandez ce qui peut tenir ensemble dans un même pays, la Russie, des ethnies aux religions et aux moeurs très différentes. Et si un prof de français en Russie posait la question suivante: qu'est-ce qui maintient l'unité de la République française, sachant que des populations nombreuses du Maghreb et de l'Afrique sub-saharienne, pratiquant une religion différente de la majorité, sont présentes sur son territoire ? En quoi les Kanaks et les Corses sont-ils français ? Quelle serait votre sentiment sur le sujet ? Vous retireriez votre fils du cours ?
SupprimerLa France ne mène pas une guerre de conquête contre les pays ou territoires que vous évoquez. Fin de la discussion.
Supprimer@Gus: https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-des-iles/ouvea/ouvea-il-y-25-ans-disparaissaient-jean-marie-tjibaou-et-yeiwene-yeiwene-148695.html
SupprimerLe principal intérêt du mandat d'arrêt, c'est que les gouvernements occidentaux ne peuvent plus reculer. Il ne sera plus question de discuter avec lui, de ne pas humilier la Russie et autres macroneries.
RépondreSupprimerC'est ce qui s'était passé avec Milosevic et sa bande, que les gouvernement s occidentaux n'avaient cessé de ménager, comme à Dayton. Après son inculpation, c'était fini.
Pour l'Ukraine c'est une TRES bonne nouvelle, cela veut dire que l'aide va continuer, do peremohy.
Vous sous-entendez que la Chambre préliminaire de la CCI n'est pas une cour de justice véritable, composée de juges indépendants, mais un organe politique totalement inféodé aux chancelleries occidentales ? Ne seriez-vous pas complotiste ? Pour le reste, pas mal de juges souhaitent mettre le grappin sur le père Bachar en Syrie, mais cela n'a pas fait beaucoup avancer le schmilblick local.
Supprimerl intérêt réside aussi dans le fait que les exécutants prennent conscience des risques qu ils prennent en étant des serviteurs zélés ...dans ce cas, le fameux ruissellement venu du haut risque de leur nuire.
SupprimerVoici un discours exceptionnel d'un écrivain ukrainien S. Jadan : "il n'y a pas de paix sans justice"
RépondreSupprimerhttps://desk-russie.eu/2022/11/14/il-n-y-a-pas-de-paix.html
Il a été prononcé le 23 octobre dernier, lors de la Foire du livre de Francfort, où le prix de la Paix a été attribué à cet écrivain ukrainien (Serhiy Jadan) par les libraires allemands.
En fait, je cherchais des articles anciens sur le nombre d'enfants déportés en Russie, nombre qu'avait donné l'ambassadeur de Russie lui-même en septembre-octobre... et j'ai retrouvé cet article :
Enfin, plutôt ce discours, qui raconte des choses simples... des images marquantes : un homme tranquille, des mains aux ongles noircis, le réfrigérateur, la fourmi hébétée qui tente de vivre au quotidien, les sentiments gelés, l'engourdissement devant les massacres, avoir contemplé l'obscurité, dire à haute voix le nom des morts, être reliés par la langue pour dire la vérité...
Le slogan devrait être "La justice avant la paix", sinon en moins académique : "Que la Bête meure !"
Supprimer@isaty,
Supprimersi vous ne l'avez déjà lu ,
vous allez alors apprecier "les abeilles grises "
Merci Isaty. Ce texte est merveilleux de froide lucidité. Sa reflexion sur le language est si intense et profonde.
SupprimerMerci Furax je suis allée voir quelques pages de ce livre. Oh oui, je pourrais l'aimer ce livre, d'après l'aperçu des premières pages. Mais je vais attendre pour le lire que la guerre soit terminée, j'ai bien trop d'images en tête, de sensations épidermiques dont je voudrais d'abord m'éloigner. Imaginer c'est cool, mais quand c'est la réalité, pas si cool...
SupprimerMalheureusement mes chers amis, ce 17 mars 2023 marquera une étape irrémédiable vers l'entrée en guerre de notre beau pays, la France. Les bombes sur nos villes, le chaos tant redouté. Pourquoi ?
RépondreSupprimer- L'OTAN, par l'intermédiaire de la Pologne et la Slovaquie, vient de donner son blanc-seing vers l'étape ultime de la fourniture d'arme, les avions de guerre, qui laisse la porte ouverte à l'attaque du territoire russe et donc à une invraisemblable marche vers une guerre mondiale
- le TPI, en émettant un mandat d'arrêt contre le président de la deuxième puissance militaire mondiale, exclut désormais toute discussion entre les occidentaux et la Russie. Il n'y aura plus de paix sans conflit ouvert.
Une bonne nouvelle pour nos amis Ukrainiens, sans doute. Mais quel malheur pour la France. Nous n'avons pas assez de systèmes antiaériens pour contrer les attaques russes sur notre territoire. Notre position de puissance nucléaire fera de nous une cible légitime. Nous sommes perdus...
Tiens, voila le retour de celui qui vient régulièrement nous promettre l'apocalypse nucléaire.
SupprimerRassurons les froussards: il n'y a pas plus de risque de guerre le 17 mai 2023 que le 16 mars 2023.
Voila, vous pouvez maintenant dormir tranquille. Bonne soirée.
/!\ Dans quelle réalité vivez-vous ? Ah, oui : celle où la France est un pays ne faisant pas partie de l'UE & de l'OTAN. Celle du populisme qui soutient que la France n'a pas besoin de personne et doit se retirer des organisations précitées. Oui, effectivement, vous êtes perdu.
SupprimerUn petit peu de Pierre Servent ? "Chaque fois que la Russie est en difficulté sur le terrain, ils nous servent une louche de nucléaire pour nous faire PEUR. La Russie n'utilisera pas le nucléaire car elle perdrait tous les soutiens internationaux qu'elle a encore, a commencer par la Chine et l'Inde..." . Retournez dormir sur vos deux oreilles...
Supprimerhttps://youtu.be/jRKos14OY6o
C'est normal pour un masseur d'être un peu à la masse...
Supprimermerci de nous faire rire en ces temps difficiles.
Supprimerla seule chose qui me fasse vraiment peur , c'est la guerre que l'humanité est en train de perdre contre le réchauffement climatique .
Supprimer@marc liévain
Supprimerle "mes chers amis" est vraiment de trop, vous n'auriez pas du.
à part ça, ce n'est pas le TPI, mais la CPI, qui a délivré le mandat.
quant aux attaques aérriennes russes sur notre territoire, ils n'arrivent même pas à franchir les frontières ukrainiennes, au point de devoir se rabattre sur un drône désarmé dans l'espace aérien international, alors avant qu'ils passent jusqu'à nous, ils peuvent toujours aller tester une route possible au dessus des mambas en Roumanie...
Le gars qui se monte le bourrichon tout seul .....
SupprimerOui voilà je suis un "froussard". Je suppose que quand Biden et Scholz refusent de livrer de précieux avions aux Ukrainiens ce sont également des "froussards", puisqu'il n'y a aucun risque ! Quant à Stolenberg qui craint "un embrasement de toute l'Europe", c'est aussi un "froussard" ! Alors pourtant que tout est simple : les russes ne réagiront jamais à nos envois d'armes et ils n'utiliseront jamais l'arme nucléaire car sinon leurs copains chinois vont les bouder ! Je vois vraiment pas pourquoi tout le monde s'inquiète !
SupprimerMarc Lievain , c est p as le fils d un supposé Alsacien qui avait le même discours et qui craignait pour la vie de son bambin de 31 ans ? Cher Marc( combien tu leur coûtes d ailleurs ,? c est pas très bien payé pour perdre son honneur je parie) tu as enfin connu l amour avant l apocalypse provoquée par la folie des démocraties bêtement arc-boutées sur leurs valeurs stupides. Si tu reviens, raconte nous , on est très intéressés !
SupprimerDu second degré, sans doute...
RépondreSupprimerRegardez sur quoi je suis tombé.
RépondreSupprimerAlors fourniture française non répertorié ou l'un des 4 exemplaires donné par la belgique ? mystère. Intéressant de remarquer que le journaliste pointe l’âge de conception du matériel (1973) alors qu'il marche très bien et est toujours en service en France.
https://www.youtube.com/watch?v=Y6uzGXcy5Ac
https://fr.wikipedia.org/wiki/MO_120_RT
Le mortier de 120mm Brandt Thomson "modele F1" est un des meilleurs au monde...
SupprimerÇa fait drôle d'associer une arme a des noms de machine à laver
SupprimerUne batterie de 3 mortiers de 120 ça soulève beaucoup de poussière en queue de trajectoire !
SupprimerL'âge des pièces n'entre pas en ligne de compte.
C'est un point très important à rappeler dans le cadre des questions que nous nous posions sur la résilience et la composition des unités de réserve.
SupprimerC’est l’archétype de l’arme increvable qui redevient pertinente dès que la haute technologie a épuisée ses stocks (ce qui prend généralement moins de 10 ou 12 semaines).
Par ailleurs je rappel que le magazine DSI rapporte que la France à fournis un certain nombre de ces pièces ainsi qu’un radar de contre batterie courtant décembre (le magazine couvre la période janvier février).
L'Afrique du Sud faisant partie des pays reconnaissant la CPI, cela pourrait poser problème pour la vue de Poutine au sommet des BRICS qui a lieu en août prochain à Durban.
RépondreSupprimerhttps://charter97.org/ru/news/2023/3/17/540468/
123 pays sont signataires du Statut de Rome sur la CPI. Les destinations de vacances vont être drastiquement revues à la baisse pour Poutine..
Supprimerhttps://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cour_p%C3%A9nale_internationale#:~:text=Depuis%20le%204%20mars%202016,ne%20l'ont%20pas%20ratifi%C3%A9.
Traduction Jour 387 : 17 marshttps://youtu.be/MOSoJfrbud4Aujourd'hui, il y a beaucoup de mouvements sur la région de Zaporizhia. Ici, les Ukrainiens ont rompu la longue période de faible activité en lançant une vaste préparation d'artillerie sur les positions russes les plus proches des principaux bastions ukrainiens. Les tirs d'artillerie et les frappes aériennes ont été immédiatement suivis d'une série d'assauts mécanisés, avec pour objectif principal de réduire les zones grises entre les forces ukrainiennes et russes et de se rapprocher le plus possible des positions russes.Il y a deux jours, les Ukrainiens ont commencé à se préparer pour plusieurs assauts. Ils ont lancé une préparation d'artillerie et ont bombardé les positions russes devant Robotyne et Novokarlivka. Les sources russes ont également rapporté l'utilisation de l'aviation ukrainienne pour compléter leurs efforts d'artillerie. Après cela, les Ukrainiens ont mené deux assauts localisés.Le premier assaut a été lancé en direction de Polohy. Les Ukrainiens auraient passé Bilohiria et Novopokrovka et ont essayé d'attaquer les fortifications russes près de Luhivske et Novokarlivka. Les sources russes ont rapporté que les Ukrainiens ont utilisé au moins un peloton appuyé par des blindés. L'attaque a échoué et les forces russes ont repoussé les Ukrainiens en utilisant des systèmes antichars et un soutien d'artillerie.Le deuxième assaut a été lancé en direction de Robotyne. Les images géolocalisées disponibles montrent que les Ukrainiens ont attaqué un vaste réseau de tranchées près de l'autoroute, à environ 3 km au sud de Novodanylove. Les Ukrainiens ont utilisé au moins deux pelotons, aussi appuyés par plusieurs chars, et ont essayé d'ouvrir plusieurs lignes d'attaque, notamment depuis l'autoroute et directement à travers le champ. La vidéo montre que les Ukrainiens ont réussi à repousser les Russes des tranchées au milieu du champ, mais comme leur deuxième groupe n'a pas réussi à s'approcher du côté de l'autoroute, l'attaque a échoué et les Ukrainiens se sont retirés.Les sources russes étaient unanimes pour dire que si les Ukrainiens commençaient à lancer des assauts similaires dans d'autres parties de cette ligne de front, alors ces deux attaques, près de Robotyne et de Polohy, marquaient le début de la préparation de l'opération de contre-offensive ukrainienne. Et il semble que ce soit vrai car le lendemain, les Ukrainiens ont lancé deux autres assauts.
RépondreSupprimerLa première attaque a eu lieu près de Novozlatopil, tandis que la seconde a eu lieu près de Vasylivka. Les sources russes ont rapporté que ces attaques étaient beaucoup plus légères et que les Ukrainiens utilisaient plusieurs escouades pour mener ces opérations de reconnaissance avec le soutien de l'artillerie. Les Russes ont également anticipé la reprise des attaques près de Polohy et Robotyne car les tranchées russes y ont été lourdement bombardées. Les Ukrainiens ont également bombardé les positions russes dans des régions complètement différentes, telles que près de Myrne et Dorozhnianka. Ils ont également utilisé plusieurs hélicoptères d'assaut pour mener des frappes aériennes.Les responsables ukrainiens, tels que le chef du Conseil de sécurité et de défense, ont déclaré à plusieurs reprises que la prochaine contre-offensive ukrainienne serait probablement dans le sud. L'activité accrue le long de toute la ligne de front de Zaporizhzhia et l'imposition volontaire de combats de position par les Ukrainiens sont un signal fort que les Ukrainiens se préparent au grand mouvement promis à la fin du printemps ou en été. Certaines sources russes mettent en garde avec prudence que les Ukrainiens pourraient simplement vouloir que les Russes pensent que c'est ce qu'ils ont l'intention de faire, mais jusqu'à présent, les actions ont du sens.Pour le moment, les Ukrainiens attaquent les zones les plus ambiguës, où de nombreux territoires ont été considérés comme des zones grises, en particulier Bilohiria et Novopokrovka, mais aussi la partie sud de Kamianske et toute la ligne de Huliapole. La réduction des zones grises et la formulation d'une image claire des positions ennemies est une nécessité, sinon le lancement d'une contre-offensive sortant de nulle part aura un coût élevé.L'élément de surprise est utile, mais lorsqu'il s'agit d'opérations à grande échelle, une compréhension complète de la situation sur le terrain et le développement d'un haut niveau de coordination entre les troupes en conséquence de l'expérience du combat jouent des rôles beaucoup plus importants, surtout quand on sait que les forces russes ont construit des fortifications pour compliquer les avancées ukrainiennes rapides. Comme on peut le voir sur la carte des fortifications, il est clair que les Russes anticipent que la principale attaque viendra près de la rivière Dniepr. Ainsi, plus on s'éloigne de la rivière, moins les Russes ont leurs fortifications. C'est pourquoi les Ukrainiens lancent des attaques partout et cherchent à réduire les zones grises le long de tout le front sud. Cela signifie qu'à plusieurs mois, les Ukrainiens seront en mesure d'évaluer leurs chances pour chaque cours d'action possible et de choisir la direction la plus prometteuse pour livrer leur coup principal.
SupprimerBonjour, alors que je trouvais que la situation commençais à se stabiliser voilà de nouveau un peu de changement, combiné avec la deçision relative à Vladimir Poutine ils semblent que les prochaines semaines vont êtres intéressantes. Bon par contre j'ai de sérieux doute qu'en au timing proposer, techniquement si tu fais des reconnaissances forces je doute que t'ai infos soit fiable très longtemps, quelques heures voir quelques jours tout au plus, si ils identifient une ou des faiblesse les Ukrainiens en profiterons d'ici peux, sinon ils leurs faudra encore patienter et user leur adversaire jusqu'à en créer une... Cependant il n'y a pas vraiment d'urgence, quelques semaines de plus ou de moins ne sont pas très importante t'en que l'Ukraine continue à nous épater tout les espoirs sont permis. Salutations Ludovic Melin.🗽
SupprimerQuand je regarde une carte, si j'étais Ukrainien (ce que je ne suis pas), je passerai à l'offensive du coté de Vasylivka (secteur ou je dispose d'un réseau routier permettant de soutenir mon effort) et chercherait à descendre le long de la P-37 pour prendre Berdiansk et couper la continuité territoriale entre la Crimée et le Donbass. Surtout que les unités Russes qui sont reportés sur DeepStateMAP dans le secteur semblent être des unités de second voir de troisième ordre.
SupprimerTenter une traversée en force du Dniepr vers Kherson me semble beaucoup trop risqué tandis que porter mon effort vers Bakhmout ou Kupiansk me semble beaucoup moins intéressant.
Quand je regarde une carte, si j'étais Russe (ce que je ne suis pas) et que j'arrive à prendre Bakhmout, je ne remonterai surement pas vers le nord en direction de Slaviansk-Kramatorsk, mais je descendrais vers le sud ouest le long de la T-05-04 avec pour objectif les 2 carrefour routier avec la H20 à proximité de Konstiantynivka
Un autre secteur dont on parle peu (le Figaro y a consacré un article) c'est Adviivka. Toujours si j'était Russe ( ce que je ne suis toujours pas), je tenterais également de faire sauter le verrou d'Adviivka pour remonter sur Povrosk.
Avec le contrôle de la T-05-04, c'est toute le territoire au sud passerait sous mon contrôle
Simple lecture d'une carte d'un béotien.
T-05-04 = H 32
SupprimerÉtant donné que le précédent message était un peu abscons for me.. !
SupprimerQue signifie T-05-04 = H 32 ?
Je suis désolé, mais je ne peux pas répondre avec certitude à cette question car le contexte de cette notation n'est pas clair pour moi. Pouvez-vous me fournir plus d'informations sur la signification de cette notation ?
Des routes en Ukraine, je pense
Ah, d'accord. Dans le contexte des routes en Ukraine, T-05-04 et H 32 sont des codes utilisés pour identifier les différents types de routes et les niveaux de service qu'elles offrent.
T-05-04 est une désignation de route ukrainienne qui se réfère à une autoroute à quatre voies. Le préfixe "T" signifie "trunk road" (route principale) et le nombre "05" fait référence à la région où se trouve la route. Le suffixe "04" est simplement un numéro de référence unique attribué à cette route particulière.
H 32, quant à lui, fait référence à la catégorie de la route et à sa qualité. Le "H" signifie "highway" (autoroute) et le nombre "32" indique la qualité de la chaussée et la vitesse de circulation autorisée. En Ukraine, une route avec une catégorie H 32 est considérée comme une autoroute de qualité moyenne à bonne, avec une chaussée en bon état et une vitesse de circulation autorisée pouvant atteindre 110 km/h.
En résumé, T-05-04 est le code utilisé pour identifier une autoroute à quatre voies située dans la région 05 de l'Ukraine, tandis que H 32 est le code utilisé pour identifier la catégorie et la qualité de cette route.
Chatgpt
à Trollnews : si vous regardez la carte de l'Ukraine la route à laquelle je fait référence c'est la T-05-04sur Via Michelin. Par contre, si vous regardez sur liveuamap, c'est la H32.
SupprimerC'est pourtant pas compliqué......
Mais ca l'est pour une intelligence artificielle comme chatgpt..... Et car par paresse on utilise chatgpt....
SupprimerSinon, vous avez demandez à chatgpt comment se terminera le conflit en Ukraine ?
Si vous regardez la carte de l'Ukraine la route à laquelle je fait référence c'est la T-05-04sur Via Michelin. Par contre, si vous regardez sur liveuamap, c'est la H32.
SupprimerC'est pourtant pas compliqué......
Je suis désolé pour la confusion. En effet, la T-05-04 et la H32 font référence à la même route en Ukraine. Il est courant que différentes sources utilisent des codes et des dénominations différentes pour les mêmes routes, ce qui peut parfois prêter à confusion.
Dans ce cas précis, la T-05-04 est un code officiel utilisé pour identifier la route en question, tandis que H32 est un autre code couramment utilisé pour la même route, notamment sur les plateformes de cartographie en ligne comme Liveuamap.
Je vous remercie pour votre clarification.
Sont polis ces IA ! ;)
comment finira le conflit en Ukraine ?
SupprimerEn tant qu'IA, je ne peux pas prédire l'avenir avec certitude. Cependant, il est important de noter que pour résoudre le conflit en Ukraine, il est crucial que toutes les parties impliquées s'engagent dans un dialogue constructif et se mettent d'accord sur une solution pacifique. La communauté internationale peut également jouer un rôle important en encourageant les parties à trouver un terrain d'entente.
Visiblement la solution pour résoudre le conflit en Ukraine n'est pas d'y envoyer toujours plus d'armes si j'en crois chatgpt.
C'est d'un comique.......
ChatGPT a un décalage en termes de sources, les dernières qui aient été rentrées dans le système date de sept 2021
SupprimerDu coup, à moins de posséder une boule de cristal informatique, je doute que sa réponse soit convaincante !
Et de mémoire, l'IA botte en touche à ce genre de question.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer@Ptolémée-10:27
SupprimerChatGPT ne peut juger l'absence de bonne foi russe et la résolution cachée de ne pas appliquer l'accord.
L'IA n'a pas intégré non plus que Poutine n'a de sympathique que l'encre avec laquelle il signe les traités.
ChatGPTne peut pas consulter les annales akashiques ? Petit joueur !
Supprimer@Cataneo : ce qui démontre que l'IA façon Chatgpt n'est qu'une vaste blague....Cqfd.
SupprimerCe n'est pas l'IA qui va se dire : tiens, et si demain j'inventais la roue ? tiens, et si demain j'inventais un Iphone ?
Il n'existe pas d'autre intelligence que l'intelligence humaine.
L'UE travaille sur l'adoption d'une loi sur les matières premières critiques visant à garantir l'approvisionnement de ses membres, notamment vis-à-vis de la Chine. Consequence du Covid et de la guerre en Ukraine, l'UE veut gagner en independance et multiplier les fournisseurs fiables. Voilà un règlement dont l'adoption résulte clairement du chantage énergétique russe, dont la portée ne va pas se limiter à ce seul secteur et qui va faire tiquer la Chine...
RépondreSupprimerhttps://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/IP_23_1661
ISW
RépondreSupprimerÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 17 MARS 2023
• Le président chinois Xi Jinping rencontrera le président russe Vladimir Poutine lors d'une visite d'État en Russie du 20 au 22 mars, susceptible de discuter des plans de contournement des sanctions et de l'intérêt de la Chine à négocier un règlement négocié de la guerre en Ukraine.
• Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a confirmé que l'industrie biélorusse fournit des composants électroniques à la Russie, soutenant potentiellement les évaluations précédentes de l'ISW selon lesquelles la Biélorussie pourrait aider la Russie à échapper aux sanctions occidentales.
• La rhétorique du président serbe Aleksandar Vucic sur le refus de Belgrade de sanctionner la Russie s'adoucit.
• Le 17 mars, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et la commissaire russe aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova pour des crimes de guerre présumés impliquant l'expulsion d'enfants ukrainiens vers la Russie.
• Le média russe Nezavisimaya Gazeta a indiqué qu'il n'avait pas soumis de demande de presse au financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin concernant un complot présumé du président russe Vladimir Poutine et du secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolai Patrushev contre lui.
• Les forces russes ont mené des attaques terrestres limitées sur la ligne Kupyansk-Svatove-Kreminna.
• Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives dans et autour de Bakhmut.
• Les forces russes ont poursuivi leurs opérations offensives le long de la périphérie de la ville de Donetsk.
• Des sources russes ont affirmé que les forces russes avaient repoussé les forces ukrainiennes le long de la ligne de front dans le sud de l'Ukraine.
• Le Kremlin continue d'appeler des réservistes dans toute la Russie.
• Les autorités russes auraient arrêté trois partisans ukrainiens dans l'oblast occupé de Zaporijia.
La commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU sur l'Ukraine devrait présenter son rapport lundi à Genève. Selon le rapport en question, la Russie a commis des crimes de guerre de grande envergure en Ukraine et certains actes pourraient relever du crime contre l'humanité.
RépondreSupprimerhttps://www.aljazeera.com/news/2023/3/16/un-backed-investigation-accuses-russia-of-war-crimes-in-ukraine
L'enquête de cette commission est plus sérieuse, dans la mesure où elle n'est pas biaisée dès le départ par son statut:
Supprimerhttps://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N22/637/75/PDF/N2263775.pdf?OpenElement
https://media.un.org/en/asset/k1c/k1cqpqyep9
Elle constate que la majorité des crimes de guerre sont commis par la Russie, mais aussi de temps à autre par l'Ukraine. Cela me semble plus conforme à la réalité. Elle n'a pas enquêté, bien entendu, sur la situation ayant prévalu entre 2014 et le début de la guerre en Ukraine: faut pas rêver quand même.
Pour revenir au sujet des enfants, un autre orekhdin répond à quelques questions !
SupprimerPoutine et Lvova-Belova seront-ils jugés à La Haye ?
Qui les délivrera en premier ?
La Russie peut-elle faire quelque chose en réponse ?
Entretien avec l'avocat international Gleb Bogush
https://novayagazeta.eu/articles/2023/03/18/predstavlennye-k-orderu
Trollkhedin n'aime pas la CPI. Quelle surprise. Ou peut-être est-ce l'idée même de justice qu'il n'aime pas, à part comme source de revenus pour défendre les pires crapules de la Terre.
Supprimer@ Orekhdin : quelles sont les bases qui vous permettent d'affirmer que la commission actuelle de l'ONU ne serait pas sérieuse ou moins sérieuse ?
Supprimer@ orekhdin
SupprimerEn quoi lancer un mandat d'arrêt implique-t-il ne pas en lancer d'autres ? Contre Untel ou un autre...
En quoi lancer un mandat d'arrêt implique-t-il que cette commission d'enquête ne soit pas sérieuse ?
Expliquez donc ce qui vous permet d'affirmer que l'enquête est biaisée dès le départ, ça m'intéresse vraiment...
@Isaty: je crois que vous ne m'avez pas bien compris. J'estime que le rapport de la Commission des droits de l'homme est plus sérieux que la CPI, que je ne trouve pas sérieuse.
SupprimerRapport: dans mon optique, je sais que les forces russes ont une mauvaise réputation de brutalité. Dès lors, il était à peu près certain que des violations u droit de la guerre se produiraient, et en majorité par des Russes, conclusion à laquelle la commission arrive. Elle confirme aussi, ce qui avait déjà été dénoncé par Amnesty, que les Ukrainiens aussi violaient le droit de la guerre, mais dans une moindre mesure. La question des tirs sur les villes et celle de la privation d'électricité sont traitées sous l'angle de la proportionnalité, ce qui est bien la question posée.
CPI: j'ai fait la critique plus haut. Elle a choisi de limier son action à la question des enfants, pour ne taper que sur les Russes, et leur gouvernement. Si elle avait enquêté sur les crimes commis à ras le terrain, elle aurait dû aussi poursuivre des Ukrainiens et entrer dans la question de la guerre entre 2014 et 2021 Cela serait politiquement inacceptable pour les Ukrainiens, qui auraient pu retirer leur adhésion, et la CPI n'est pas entrée en matière. DE plus, l'Ukraine est soutenue par les USA et pour les USA, la CPI, c'est bon pour leurs ennemis, pas pour eux.
Mandats: la CPI a une politique de mandats secrets en général, et on ne peut en effet exclure qu'elle ne recherche un militaire ukrainien. Cela dit, dans la mesure où l'Ukraine s'est engagée à collaborer avec la CPI, elle n'a pas besoin de mandat secret: il lui suffit de demander au gouvernement ukrainien de leur envoyer un gars qui les intéresserait. On va voir...
@TLG: sur le papier, la CPI est une superbe invention juridique. Les gnomes qui la peuplent en ont fait une pitrerie malheureusement. Je vous rappelle que le dernier procureur général est parti de son poste dans des conditions peu reluisantes (https://www.letemps.ch/monde/lheritage-encombrant-fragilise-cour-penale-internationale).
Pour résumer oreckchose
SupprimerLa CPI est russophobe, l'Occident est russophobe, les russes pourtant ne sont pas si méchant, ils ne font pas pire que les autres.
Vous êtes bien payé ?
Vous essayez votre plaidoirie sur le blog, pour voir si vous pourrez sauver vos clients russes du TPI ?
@Alain: les Africains aussi ont critiqué la CPI. Et d'ailleurs, ils s'allient avec les Russes. (https://kujenga-amani.ssrc.org/2019/08/27/points-of-tension-between-african-states-and-the-international-criminal-court/)
Supprimer" Monsieur le président, ce tribunal est une excellente idée, malheureusement pervertie par les pignoufs qui le composent. Pourquoi poursuivez vous mon client, ce grand homme intègre, président du plus grand et plus fort pays du monde, alors que vous pourriez poursuivre ces manants Ukrainiens, qui ont commis un crime bien pire encore : celui de ne pas avoir un seul sou dans une banque suisse ! "
SupprimerLe SuissePlutôtRougeQueMort à l'art de relativiser les responsabilités des uns et des autres.
SupprimerAlors que les crimes de masses commis par les Russes sur les populations civiles ainsi que sur les soldats ont été référencées par les autorités internationales, il ne manquera pas se signaler ques Ukrainines ses sont livrés à quelques crimes de guerre, sans toutefois donner la nature et le nombre ce qui permettrait de se faire une idée de la validité de la comparaison.
En faisant ainsi, ca permet de jeter de doute ...
Cet avocat suisse est un sacré faux-cul ...
C'est sûr qu'ils sont contre ! Les 3/4 des chefs d'états africains mériteraient d'y être !
SupprimerSuite à l'interview de Kupol et son limogeage, la polémique continue en Ukraine et de nouveaux articles mettent en cause l'organisation actuelle de l'armée ukrainienne, accusée d'être encore trop "soviétique".
RépondreSupprimerL'officier Tatarigami relaie un article de l'expert Glen Grant (je crois que c'est un des experts américains qui a entrainé les forces spéciales de l'armée ukrainienne depuis 2014) qui fait le point sur ce sujet.
Voici quelques points saillants en français :
PARTIE 1 Principaux problèmes et points à retenir de l'évaluation :
- Nous avons besoin d'une propriété et de responsabilités claires pour chaque parcelle de terrain sur la ligne de front et derrière afin d'éviter les pertes dues à un manque de clarté des limites. Cela exige que chaque zone ait un commandant désigné, et que tout le personnel entrant dans cette zone soit sous leur commandement. Les limites géographiques ne doivent pas limiter la capacité de l'unité à manœuvrer et à attaquer l'ennemi par les côtés ou à changer de position. - De nombreuses unités indépendantes fonctionnent en opposition les unes avec les autres. Cela crée des poches d'unités avec différents niveaux de formation et d'équipement, ce qui se traduit par différentes divisions de qualité. L'absence d'un concept militaire unifié conduit à l'arrogance organisationnelle, certaines unités étant perçues comme supérieures et traitées en conséquence. Une nouvelle politique devrait garantir que tout le personnel est formé, équipé et commandé selon la même qualité de base
- les SOF sont censées être (et ont été formées par les États-Unis pour être) l'organisation d'attaque en profondeur travaillant derrière les lignes pour perturber et détruire. Plutôt, ils sont souvent utilisés comme infanterie légère gaspillant des années d'entraînement américain coûteux
- La politique devrait être que les commandants qui peuvent obtenir des résultats avec une perte limitée de troupes doivent être promus à des rôles de commandement plus sérieux.
- Une gestion de bataille efficace exige que les commandants supérieurs délèguent et écoutent les préoccupations des commandants subalternes qui mènent le combat, plutôt que d'essayer de les deviner ou d'imposer des ordres qui ne correspondent pas à la façon dont le commandant de bataille voit le problème.
- Les commandants sont responsables de la formation de leurs troupes à tous les niveaux et de la qualité de cette formation. Ceux qui n'ont pas les connaissances et la capacité de diriger la formation des subordonnés ne devraient pas être des commandants.
Suite de l'évaluation :
Supprimer- La loi 8271, signée récemment, augmente la responsabilité des militaires reconnus coupables de refus d'exécuter les ordres. La loi ressemble à la législation de l'ère soviétique qui peut exiger des actions entraînant la mort. Cela peut soulever des questions sur la confiance dans la société ukrainienne.
- Pour contrer l'évolution des tactiques utilisées par la Russie et Wagner, les troupes ont besoin de ressources telles que des drones, des radios et Internet, des viseurs nocturnes, des mortiers de 60 mm, des grenades et des lance-grenades pour les pelotons, une compagnie complète de mortiers de 81/82 mm pour chaque bataillon, des missiles à courte portée , AFAK, uniforme et équipement de sécurité pour chaque soldat. Il est essentiel d'accorder la priorité aux discussions sur ces «facilitateurs» lors des réunions de Ramstein, et pas seulement sur les gros équipements.
- Des changements de politique sont nécessaires pour moderniser le système militaire, qui repose toujours sur des règles et des réglementations dépassées de style soviétique. Par exemple, les drones achetés à l'étranger avaient besoin d'une signature pour être délivrés par le MOD à l'unité qui les avait achetés. Cela n'a pas été fait pendant 4 semaines. Ce retard signifie que des soldats meurent faute de drones. Des activités comme celle-ci devraient avoir un délai d'exécution de 12 heures maximum
- Une nouvelle politique de création d'équipes d'entraînement mobiles près du front pour mettre à jour les unités hors combat avec les dernières leçons apprises devrait être envisagée. Il est sage d'utiliser ceux qui ont été blessés pendant la guerre et qui ne peuvent pas se battre. La fin de la première partie. En conclusion de la première partie, il est important de reconnaître qu'ignorer les problèmes systématiques de l'armée ukrainienne aggrave le coût humain de la guerre et risque davantage de vies.
Lien vers le résumé de Tatarigami: https://twitter.com/Tatarigami_UA/status/1636589579183575040
Lien vers l'article complet de Glen Grant : https://maidan.org.ua/en/2023/02/glen-grant-2023-a-time-and-chance-for-military-change-in-ukraine/#Geographical_command_boundaries
Le coup des officiers de terrain qui maîtrisent mieux le plan d'ensemble que l'état-major, depuis la guerre d'Espagne et les débats entre socialistes, anarchistes, POUM, et staliniens, on sait ou ça mène.
SupprimerPour un point de vue plus complet sur la pertinence des protestations de Kupol et Tatarigami, cf. mon post plus haut sur Tom Cooper et le "Soledar debating club".
En gros et sans détail, parce qu'ils savent ce dont ils ont besoin à leur niveau, ils n'acceptent pas les arbitrages, et en plus portent tant de jugement sur les ordres qu'ils n'y n'obéissent pas, ou trop tard.
A la base, si la discipline est la force principale des armées, ce n'est pas parce qu'elle te sauve d'un chef inepte.
C'est parce que l'absence de discipline te mène au désastre même avec le meilleur des commandements.
Ya des moments ils font penser à Patton, très bon sur le terrain, mais un individualisme (corollaire de ces grandes qualités) qui nécessitent une ferme conduite du plan d'ensemble par un Bradley.
Jusque la Sirsky semble avoir le même niveau de ferme conduite, à suivre.
A noter que Kupol n'a pas été démis, juste reculé d'un rang dans la hiérarchie, mouvement qui en général ressemble à un simple avertissement avec possibilité de revenir à son niveau précédent rapidement, si il accepte de se le tenir pour dit.
Toute aide est la bienvenu.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=HKvff61hYH8
Constat d'accident
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/CompteRenduMili/status/1637002506831114245?t=lubV-ZjpFE4p0pbB26BR_w&s=19
Elle est bonne :)
SupprimerTirer d'en haut !
RépondreSupprimerhttps://novayagazeta.eu/articles/2023/03/18/poslat-po-makushke
Article sur les drones et autres JDAM utilisables par l'Ukraine !
Les forces armées ukrainiennes ont commencé à utiliser avec succès de nombreuses armes transférées par les alliés occidentaux. Parmi eux se trouvent divers types de drones, des bombes de précision et d'autres munitions correctives. "New Europe" comprend comment les approvisionnements en prêt-bail affectent la tactique et la stratégie de l'Ukraine et si de nouvelles munitions peuvent inverser la tendance au front.
Selon des articles de presse , début mars, les forces armées ukrainiennes pourraient pour la première fois utiliser des bombes planantes JDAM et des drones américains Switchblade-600. Au même moment, le gouvernement ukrainien a demandé des bombes à fragmentation MK-20 Rockeye aux États-Unis. De plus, Kiev espère recevoir des obus d'artillerie à fragmentation de 155 mm de Washington.