mardi 14 février 2023

L' offensive d'hiver

On évoque beaucoup la possibilité d’une nouvelle grande opération offensive russe, à l’occasion notamment de l’anniversaire du début de la guerre le 24 février prochain. Outre que les différentes dates attendues avec angoisse durant cette guerre n’ont guère été fertiles en évènements particuliers, il est quand même très probable que cette grande opération offensive a déjà commencé. Nous y sommes entrés progressivement par une augmentation graduelle du nombre d’attaques jusqu’à un seuil critique où la majorité des moyens sont engagés. Si l’habitude est respectée, nous en sortirons dans deux ou trois mois.

Contournement impossible, percée difficile

Cette offensive russe d’hiver ressemble tellement à celle d’avril à juin que l’on peut la baptiser « deuxième offensive du Donbass » avec probablement le même objectif de conquête complète de la province de Donetsk et toujours le même flou sur l’objectif politique recherché au-delà de cet objectif militaire.

Cette nouvelle offensive a lieu simplement sur une ligne de front plus réduite qu’en avril puisque la tête de pont de Kherson a disparu et que les Russes ont été presque entièrement chassés de la province de Kharkiv, mais elle a lieu uniquement « plein fer » sur cette ligne. Il est vrai qu’il est difficile pour les Russes, comme pour les Ukrainiens d’ailleurs, de faire autrement.

On ne peut projeter de forces par-dessus la ligne par une opération aéroportée ou héliportée, par manque de moyens de transport pour les Ukrainiens et surtout pour tous par la densité des défenses antiaériennes qui rendrait l’expérience extrêmement périlleuse. Il n’est pas possible non plus de contourner par la mer à la manière du débarquement américain à Inchon en Corée en septembre 1950. Là encore, les moyens manquent pour réaliser des opérations amphibies de grande ampleur et les côtes sont trop dangereuses d’accès. Et puis, même y parvenant, il faudrait par air ou par mer, être capable d’alimenter, tenir puis agrandir la tête de pont formée, et ce n’est pas évident. Un franchissement offensif du Dniepr d’un côté comme de l’autre engendrerait des problèmes similaires, tant l’obstacle est important. Les Russes y sont parvenus un peu par surprise au tout de début de la guerre, avant de se retrouver bloqués puis refoulés. Ils ne bénéficieraient plus, ni les Ukrainiens, de telles conditions favorables.

Les Russes peuvent enfin tenter de contourner la ligne de front en passant par leur frontière ou celle de la Biélorussie qui constituent des murs politiques infranchissables pour les Ukrainiens. L’état-major de la 2e armée a été installé en Biélorussie avec peut-être 8 à 10 000 hommes. On assiste aussi à une concentration de forces dans la province de Belgorod, sans doute sous le commandement de la 20e armée. À ce stade, c’est clairement insuffisant pour imaginer menacer à nouveau Kiev. Ces deux armées sont surtout des cadres de formation de troupes à l’heure actuelle, et dans le cas de la province de Belgorod participent à la promotion de l’idée que la Russie et même la Biélorussie sont menacées. D’un point de vue ukrainien, même si on agite cette menace, car il faut toujours stimuler l’attention des Occidentaux et leur désir d’aider, il est probable que l’on aimerait bien que les Russes tentent à nouveau de pénétrer en Ukraine par ces côtés afin de leur infliger presque à coup sûr une défaite majeure.

NTM en Ukraine

Car il n’y a pas que des questions de géographie ou d’équipements adaptés. Il y a aussi ce qu’une armée est réellement capable de faire face à un ennemi donné ce que l’on appeler la « puissance relative ». C’est fondamentalement l’association d’une masse de moyens et de compétences. Ces compétences elles-mêmes peuvent évoluer selon plusieurs facteurs. L’un d’entre eux est l’incitation à apprendre, s’adapter, innover. Cette incitation évolue en fonction de l’ampleur des défis à résoudre et de la confiance que l’on a à y parvenir. Sans stress organisationnel, disons en temps de paix, l’incitation à évoluer est beaucoup plus faible qu’alors qu’il y a des missions dangereuses et des défis multiples à résoudre. Autrement dit, les leçons sont plus chères, mais on apprend et on évolue beaucoup plus vite lorsqu’on combat pour de vrai, justement parce que les leçons sont chères. Le niveau tactique moyen (NTM) progresse et si en parallèle le nombre d’unités augmente, la puissance relative de l’armée augmente au carré.

Bien évidemment, cette incitation va produire des effets plus ou moins importants en fonction de l’écosystème d’apprentissage. Face à des défis similaires, certaines armées vont plus progresser et plus vite que d’autres selon, sans entrer dans le détail, leur capacité interne à susciter, promouvoir puis imposer des idées nouvelles. À cet égard, et même s’il ne faut pas l’idéaliser dans ce domaine, l’armée ukrainienne a incontestablement une plus grande propension à apprendre et innover que l’armée russe. Après un an de guerre, ce constat est inchangé.

Un autre facteur essentiel est le niveau de pertes. Il est difficile de capitaliser une expérience collective quand trop de membres meurent ou disparaissent parce que blessés ou mutés ailleurs. En mars et en mai 1918, les divisions mobiles allemandes percent les lignes de défense britanniques puis françaises et il faut donc les affronter en terrain libre hors de la zone des tranchées. Face à ce nouveau défi, les artilleurs français s’en sortent plutôt bien car il y a encore parmi eux beaucoup de vétérans de 1914. Innover, c’est parfois se souvenir et il leur suffit de puiser dans les expériences passées analogues pour trouver des solutions. Les fantassins français en revanche, qui subissent depuis le début des pertes très supérieures à celle des artilleurs, n’ont de leur côté plus de vétérans de 1914. Ils ne connaissent que le combat de tranchées et il leur faut tout réinventer sous le feu.

Pourquoi parler de cela à l’occasion de cette offensive d’hiver en Ukraine ? Parce que le NTM est une donnée stratégique suprême. L’armée russe en Ukraine est maintenant plus nombreuse qu’à l’été avec l’arrivée des mobilisés, les mobiks. Elle dispose même peut-être de 180 bataillons de manœuvre, mais le taux de perte et de turn over a été tél que ces bataillons, certes très hétérogènes entre un bataillon de mobiks et une unité de Wagner + (hors ex-prisonniers), restent d’une qualité tactique médiocre. Quand une unité, pourtant d’élite au départ, comme la 155e brigade d’infanterie navale doit être reconstituée deux fois, on peut imaginer qu’elle a eu du mal à capitaliser sur son expérience ou par exemple que les soldats formés au feu et qui auraient pu constituer de bons sous-officiers ne sont simplement plus là. Le NTM conditionne largement la forme des combats. Avec des soldats, des cadres et des états-majors bien formés on peut organiser des combats ou des batailles complexes, sans cela c’est impossible. Dans ce cas, il n’y a que deux solutions, soit on attend pour rehausser le niveau tactique moyen et pouvoir ensuite organiser des opérations plus ambitieuses, soit on attaque tout de suite mais très pauvrement tactiquement.

Face aux offensives ukrainiennes de l’automne, les Russes ont réussi une « Hindenburg 1917 », du moins ils en ont réussi les premières phases avec la mise en place d’une solide ligne de défense sur le front et la mobilisation des forces en arrière. À l’abri de ce bouclier, les Allemands avaient alors tenté d’étouffer le Royaume-Uni par la guerre sous-marine à outrance. On peut la comparer à la campagne des missiles sur le réseau énergétique ukrainien. Mais ils ont surtout travaillé. Après avoir récupéré des forces du front russe, ils ont durant l’hiver 1917-1918 la patience de reconstituer une masse de manœuvre à base de divisions recomplétées, réorganisées et entraînées pendant des semaines sur de nouvelles méthodes. Le problème pour eux est que les Alliés ont également beaucoup travaillé dans cette période. Les opérations de 1918 se trouvent de part et d’autre d’un niveau de complexité impossible à atteindre avec les compétences de 1916 à l’époque des batailles de Verdun ou de La Somme. Il est d’ailleurs probable que dès les années 1920, après la démobilisation des forces on ne soit déjà plus capable de les organiser.

Bref, devant ce dilemme, par pression politique ou pour prendre l’initiative les stratèges russes ont décidé d’attaquer tout de suite et donc très pauvrement à base, comme d’avril à juin, d’assaut de bataillons sous appui d’artillerie, mais avec peu de fantassins compétents et trois fois moins d’obus. Disons-le tout de suite, cela se paye mécaniquement de lourdes pertes, trois fois plus chaque jour que pendant la première bataille du Donbass selon les chiffres ukrainiens, il est vrai à prendre toujours avec précautions. Les Russes restent donc sciemment dans une trappe à incompétence.

L’assommoir arithmétique

Ces attaques ont lieu sur l’ensemble du théâtre d’opérations avec une distribution des forces russes plutôt dense et équitable, autrement dit dispersée et sans deuxième échelon. Cela indique déjà qu’il n’y a pas de volonté réelle de percer, mais simplement de pousser et à défaut de fixer et d’user.

On se souvient que le secteur de Kherson avait été très renforcé au cours de l’été, trop sans doute. On y retrouve toujours les 49e armée et 5e armée, plus le 22e corps d’armée et qui tiennent la rive gauche du Dniepr avec des forces réduites. En arrière, la petite 29e armée sert de réserve à proximité de la Crimée. C’est un ensemble disparate privé de la plupart de ses unités de manœuvre les plus lourdes au profit bataillons légers, une vingtaine au total. Le premier échelon sert de « mur du Dniepr » et mène surtout une bataille d’artillerie et de commandos le long du front. L’arrière sert sans doute surtout de zone de réserve et reconstitution. On y trouve notamment plusieurs divisions et brigades d’assaut par air éprouvées par les combats.

Le secteur de Zaporijjia est plus actif. La 35e armée, réduite, tient la centrale nucléaire d’Enerhodar et la rive sud du Dniepr, mais la 36e armée a renforcé la 58e armée sur la ligne de contact. L’ensemble, qui représente entre 30 et 40 bataillons de manœuvre, est insuffisant pour une opération offensive de grande envergure, mais permet de mener des attaques locales sur Orikhiv et Vuhledar, qui fait partie de l’oblast de Donetsk. Ce sont deux points clés de la zone. Orikhiv est un carrefour routier important qui commande toute la manœuvre à l’ouest du front de Zaporijjia, sa possession offrirait à la fois une base de départ éventuelle pour des attaques futures ou au contraire en priverait les Ukrainiens. Vuhledar de son côté est surtout une base de feux, et peut-être plus tard de manœuvre, ukrainienne qui menace avec l’artillerie à longue portée tout le réseau de communication entre Donetsk-ville et Marioupol. Sa conquête, qui est loin d’être réalisée, soulagerait l’approvisionnement de toute la zone sud occupée par les Russes, un axe d’autant plus important que celui venant de Crimée a été endommagé. En résumé, la mission du secteur de Zaporajjia semble être surtout de rectifier la ligne à son avantage en s’emparant de point clés et en fixant le maximum de forces ukrainiennes au profit de l’attaque principale.

Cette attaque principale a lieu évidemment dans le Donbass dont les deux provinces forment en réalité trois secteurs regroupant plus d’une centaine de bataillons de manœuvre. Le plus au sud, le secteur de Donetsk-ville, est occupé par la 8e armée russe et le 1er corps d’armée DNR et vise, comme depuis le début de la guerre, à repousser les forces ukrainiennes au-delà de la ville et hors de la position fortifiée qu’ils tiennent depuis 2015. Il s’agit plus d’une opération de pression, aux gains limités à quelques villages, que d’une tentative de percée et de dislocation. Le secteur le plus au nord est celui de la province de Kharkiv. On y trouve la 1ère armée blindée de la garde, la 4e division blindée en particulier, et les 14e et 68e corps d’armée. Sa mission semble être de protéger la frontière de la province de Louhansk, en débordant par le nord de la ligne de contact à l’intérieure de la province de Kharkiv. Son objectif immédiat est le bourg de Dvoritchna en tête de pont au-delà de la rivière Oskil et son objectif ultérieur semble être Koupiansk. Plus au sud la 41e armée russe tient la région de Svatove.

L’effort russe est porté entre les deux, sur un secteur que l’on peut baptiser « Kreminna-Bakhmut » du nom des deux batailles aux extrémités d’une opération offensive générale en direction de Sloviansk-Kramatorsk. L’effort à Kreminna est porté par la 20e armée et le 3e corps d’armée, avec la 7e division d’assaut par air (VDV) comme fer de lance. Il s’agit de ce côté de repousser les Ukrainiens vers la rivière Oskil et de pénétrer à nouveau dans la zone forestière de la rivière Donets en direction de Lyman et Siversk. L’effort est appuyé au sud depuis Lysychansk par le 2e corps d’armée LNR renforcé de bataillons de mobilisés russes. De son côté, l’effort à Bakhmut est porté par la société Wagner, dont les effectifs sur place équivalent à celui d’une armée régulière russe, mais renforcée de la 106e division d’assaut aérien et de brigades d’artillerie de la 8e armée. L’attaque sur Bakhmut progresse lentement, mais inexorablement au nord et surtout au sud-ouest de la ville. La zone tenue par les Ukrainiens commence à former nettement une poche qui n’est plus par ailleurs alimentée que par un petit axe. La question de l’abandon de Bakhmut ou d'une contre-attaque par les Ukrainiens se pose forcément.

En résumé, d’un point de vue russe l’offensive progresse et use l’armée ukrainienne. Grâce à un apport régulier de forces par une mobilisation désormais sans limites des hommes et de l’industrie, le général Gérasimov peut espérer par une pression continue conquérir le Donbass pour l’été 2023. Il sera temps alors en fonction des rapports de forces de décider de l’évolution des buts stratégiques. Dans tous les cas, alors que le pays résiste à la pression extérieure des sanctions et qu’il n’y a pas de troubles internes, le temps semble jouer en faveur de l’assommoir arithmétique russe.

On compare parfois le conflit en Ukraine avec la guerre de l’hiver 1939-1940 entre l’URSS et la Finlande, en faisant le parallèle entre la détermination et des succès des Finlandais et des Ukrainiens face à un envahisseur incomparablement plus puissant. On oublie de mentionner que les Soviétiques l’ont finalement emporté par une débauche de moyens et de sacrifices. Après des mois d’efforts et 350 000 morts ou blessés (six fois plus que les défenseurs) les Soviétiques ont finalement percé la ligne Mannerheim et poussé le gouvernement finlandais à reconnaître sa défaite et négocier défavorablement. C’est très probablement comme cela que l’on voit les choses à Moscou. L’expérience de cette guerre tend pourtant à montrer que les prévisions au-delà de trois mois ne valent pas grand-chose.

La guerre se fait toujours au moins à deux, la prochaine fois, on parlera du camp ukrainien.

596 commentaires:

  1. NTM en Ukraine ? Ah ! Je croyais que ce groupe de rap prévoyait une tournée là-bas ;-)

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    1. Je cite le colonel : "Parce que le NTM est une donnée stratégique suprême."
      Suprême NTM !
      "Paris sous les bombes" un vieux rêve du Pyromane Vladimir Soloviev

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  2. Le monde continue d'aider l'Ukr.
    La Norvège va donner à l’Ukraine huit chars de combat Leopard 2 ainsi que des munitions, des pièces de rechange et jusqu’à quatre véhicules de soutien, a indiqué mardi le gouvernement norvégien, qui quantifie ainsi une contribution déjà annoncée.

    La date de livraison des chars n’a pas été précisée dans le communiqué du ministère norvégien de la Défense, mais le ministre Bjorn Arild Gram, actuellement à Bruxelles pour une réunion des donateurs, a précisé aux médias norvégiens qu’elle interviendrait sous peu.
    Live 20 minutes

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  3. @ EC du 35 😄
    Merci et bravo mon Colonel, comme d'habitude j'apprends et je suis le raisonnement conçu avec logique que vous décrivez. On a bien senti le risque se profiler ces derniers temps, on sent bien le risque existant par manque de munitions notamment pour les Ukrainiens...
    Les Soviétiques ont pu gagner dans une débauche de moyens autrefois, aujourd'hui ce sont des russes et quelle est leur débauche de moyens ? La même que les Soviétiques ??? Une partie de la réponse se trouve là.

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    1. Les Soviétiques ont pu gagner dans une débauche de moyens autrefois, aujourd'hui ce sont des russes et quelle est leur débauche de moyens ? La même que les Soviétiques ??? Une partie de la réponse se trouve là.
      Hello sugar,
      Effectivement , il faudrait que quelqu'un aie le temps de se pencher sur les données démographiques de ces deux époques. Union soviétique WWII AVEC pyramide des âges, incluant l'Ukraine, et la bielorussie qui ont pris cher à cette époque pour le compte des CCCP et la situation actuelle ( natalité, pyramide des âges, renouvellement des populations ) , sorry je n'ai pas le temps.

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  4. Intéressant de voir que les Russes se disent que, de leur point de vue tout va bien.

    J'ai quand même du mal à croire qu'ils sont serein en voyant les pertes qu'ils encaissent et le peu de progrès qu'il font, mais dans leur esprit, l'armée Ukrainienne s'use plus qu'eux. Je pense / j'espère que les événements vont leur donner gravement tort.

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    1. .TLG14 février 2023 à 14:24 - J'ai quand même du mal à croire qu'ils sont serein en voyant les pertes qu'ils encaissent
      à toutes fins utiles je copie le post de la file précédente pour fixer les idées.
      Teasin'14 février 2023 à 12:45
      Site du data engineer islandais:
      https://lookerstudio.google.com/reporting/dfbcec47-7b01-400e-ab21-de8eb98c8f3a/page/p_mrdrpno4xc?s=pySqiKozf6s
      La boucherie continue.
      Onglet "claimed losses by week"
      Moyenne Mobile 7j: 5 890 personnel, 41 chars, 67 pièces d'artillerie, 48 véhicules, 4avions, 2 hélix
      Onglet "claimed losses last 7days, per day"
      Moyenne Mobile 1j: 841 personnel, 6 chars, 10 piéces d'artillerie, 7 véhicules,
      Onglet "7 days average 1of2" vous donne les graphiques des tendances depuis mars 2022
      .
      A ce train là ils perdent 841 x 30 = 25 230 personnel et 180 chars par mois .

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    2. Bonjour, bien qu'impressionnante si c'est pertes on était considéré comme acceptable par l'état major russes elles n'entraveront pas la suite des opérations c'est aussi pour ça qu'il existe toujours une possibilité qu'une attaque significative soit quand même lancé malgré les faibles chances de succès, par contre même si de tel méthode ne passerai pas forcément en occident il n'est pas dit que la population réagisse à une hécatombe suite à l'échec d'une attaque suicide.... Même si pour nous tous c'est morts en vain sont terrifiant si l'état major y voit un intérêt stratégique il peut y avoir recours.... Nous verrons si les conséquences seront favorable au Ukrainiens ou au russes si l'offensive à effectivement lieux... Salutations, Ludovic Melin.

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    3. Même avec 25.000 pertes par mois, ca fait encore un an de combat.

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    4. "Benoit14 février 2023 à 15:42 - Même avec 25.000 pertes par mois, ca fait encore un an de combat."
      Plus, ils peuvent remobiliser encore 300 000 voir plus.
      Tant que le population russe soutient la guerre; parce qu'elle la soutient ... tant que c'est le bouriate ou les proscrits qui y vont !

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    5. en même temps si la russie ce retrouve avec une simple masse d'infantrie, ça va être dur en terrain ouvert.

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    6. 15 000 morts en dix ans ont suffi à la société soviétique pour réclamer avec succès le retrait des troupes envoyées en Afghanistan. Là, on approche les 140 000 en un an, et pas un sursaut de révolte pour la majorité des Russes. Est-ce que les milliers de familles endeuillées sont tenues au courant ? Est-ce que les cercueils reviennent ?

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    7. C'est clair que la révolte gronde en ruSSie mais personne ne la voit parce qu'il n'y a pas d'élément déclencheur le ruSSe moyen cherche à sauver sa peau. Mais la grenade est degoupillée.

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    8. "Mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado", vous aurait répondu un célèbre Mexicain, et manifestement, une grande partie des Ukrainiens a courageusement fait ce choix, ce qui suscite admiration et soutien. Mais vous le savez parfaitement, vous faites juste de la provoc' à deux balles.

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    9. N'débile, vous pouvez me rappeler quel pays a envahi l'autre ?

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  5. Je vous signale une courte interview pas inintéressante de David Petraeus, ex-général Us en Irak, promoteur d'une doctrine de contre insurrection qui a fait couler beaucoup d'encre au début des années 2000, dans un média helvète où l'on apprend par-ailleurs, que la Norvège va livrer des Leopard 2 avec munitions, pièces de rechange et véhicules de soutien et que l'Allemagne relance la production des munitions pour Gepard.

    https://www.watson.ch/fr/international/en%20direct/817586015-en-direct-guerre-en-ukraine-zelensky-a-londres

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    1. Avec le lien c'est mieux : https://www.watson.ch/fr/international/en%20direct/817586015-en-direct-guerre-en-ukraine-zelensky-a-londres

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  6. Merci au colonel Goya d'avoir pris le temps de nous confier son analyse.
    On sait que les Russes n'innoveront pas. Ils répèteront une bataille puisée dans le catalogue des batailles soviétiques.
    Mais il est probable que la motivation des engagés va s"émousser (je n'imagine pas celle des mobiks), même si la propagande du pouvoir leur assène qu'ils défendent la patrie russe. Ils vont bien finir par en douter !
    Mais tout ceci ne résout pas le déficit de munitions rapporté par l'OTAN. Va faloir mobiliser rapidement tout le monde libre. Au prochain Ramstein ?

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  7. Bonjour, je sais pas si c'est sensé être drôle ou poétique... Enfin, une déferlante russes serai là bien venue, comme indiqué par le Colonel Goya cela conduirait sans doute à une défaite majeur, les Ukrainiens ont cadenassé leurs défendes, une attaque mal préparer avec des bleus permettrait juste au Ukrainiens de réduire le nombre d'adversaires en face et évidemment leur réserve en matériel.... Par contre il est vrai qu'il est difficile de prévoir l'avenir les problèmes d'approvisionnement et de soutien des opérations sans transformation industriel des alliés de l'Ukraine risque par finir par se faire sentir. Très bon article en passant, merci, salutations Ludovic Melin.

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  8. Il y a quelques mois, le ministère polonais des Affaires étrangères a licencié tous les employés diplômés du MGIMO (Institut d'État des relations internationales de Moscou), a déclaré Niezalezna, citant le ministre des Affaires étrangères Zbigniew Rau.
    L'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO) était un investissement dans le fonctionnement de l'impérialisme russe. Cela fait partie du soft power soviétique. Les diplômés devaient servir la raison d'État de cet empire, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Zbigniew Rau.
    https://niezalezna.pl/475110-zbigniew-rau-mgimo-dyplomacja-msz-wywiad-gazeta-polska

    Et en France ?

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  9. J'ai rêvé ou un post de Nbarré a été supprimé ? Ce serait une excellente nouvelle dans le cadre de la guerre hybride menée par l'OTAVE (Organisation du traité de la Voie de l'Epée) contre les fermes à troll wagnero-kremlinesque ;-)

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    1. Effectivement, il apparaît dans mes notifications par mail, mais je ne trouve pas son post ici.

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    2. Je ne sais pas si c'est le cas mais reconnaissons qu'au-delà de ses commentaires déjà putrides, son pseudo en lui-même a déjà franchi la ligne blanche : c 'est juste l 'insigne de la division SS Das Reich (à l 'envers, mais bon, on a compris.)

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  10. Pour cette offensive les russes ont des techniques de déminage IMPARABLES !
    https://twitter.com/AmbEmpireRussFr/status/1625447827760455680

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  11. Voyez ! Quand vous voulez, vous pouvez poser de bonnes questions

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  12. C'est très instructif !
    J'ai hâte de voir la partie 2 !
    Merci Colonel

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  13. Une certaine olga poste ceci sur :
    https://youtu.be/RgX5g_mrMP0
    Selon les données préliminaires, la garnison des forces armées ukrainiennes à Paraskovievka est coupée de la route menant à Artemovsk (bakhmut) et pratiquement prise dans le Ring. À l'intérieur se trouvent des unités de la brigade de défense territoriale 125, des brigades mécanisées 24 et des brigades d'infanterie motorisée 57. Le nombre total est d'environ 1,5 mille personnes.
    A checker plus tard !

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    1. Ce ne sont pas "des données péliminaires", c'est juste la propagande russe. Il y a exactement la même "information" ici (c'est le compte d'un propagandiste russe francophone) https://twitter.com/GrillardEric/status/1625462419916029953

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    2. le très fiable Andrew Perpetua donne des information qui vont dans l'autre sens :

      https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1625515790257594368

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    3. de ce que je comprends, l'annonce russe est sur la pince nord et l'annonce ukrainien sur la pince sud.

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    4. Merci pour les infos sur l'émetteur et autres news : cdlt

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    5. Il y a encore pas mal de routes plus petites qui permettent de rejoindre les villes alentour ! On est loin d'un encerclement...

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    6. Ne serait-ce que les 2 routes pour Chasiy Yar :
      https://mobile.twitter.com/Pouletvolant3/status/1625416338918219776/photo/3

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  14. Lacunes énormes du commandement, méconnaissance des fondamentaux du combat blindé et du combat interarmes : l’incompétence et l’improvisation pour toute méthode de combat. Voilà pourquoi ils ne perceront pas…
    Croisons les doigts !
    https://www.dailymail.co.uk/news/article-11746903/Putins-marine-brigade-5-000-men-destroyed-brutal-battle.html
    Gal Richoux

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  15. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/14/guerre-en-ukraine-en-direct-nous-allons-fournir-a-kiev-les-moyens-de-tenir-pendant-la-contre-offensive-du-printemps-assure-le-secretaire-a-la-defense-americain_6161720_3210.html
    Bakhmout loin d’être conquise, selon Evgueni Prigojine
    La ville ukrainienne de Bakhmout, théâtre de combats acharnés depuis des mois et devenue le symbole de la lutte entre Moscou et Kiev pour le contrôle de la région industrielle de Donetsk, n’est pas prête de tomber en dépit de récentes avancées russes, a estimé mardi le patron de l’organisation paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine. « On ne fera pas la fête de sitôt », a déclaré M. Prigojine, selon son service de presse sur Telegram. « Bakhmout ne sera pas prise demain, parce qu’il y a une forte résistance, un pilonnage, le hachoir à viande est en action », a-t-il ajouté en référence aux lourdes pertes sur le champ de bataille.

    Wagner, qui a recruté des milliers de prisonniers pour combattre en Ukraine, mène l’assaut sur Bakhmout depuis l’été et a récemment conquis une série de localités avoisinantes pour tenter d’encercler la ville. « L’adversaire s’active et envoie tout le temps de nouvelles réserves. Tous les jours, ce sont entre 300 à 500 combattants qui arrivent à Bakhmout de partout, les tirs d’artillerie s’accroissent tous les jours », a encore dit Evgueni Prigojine.
    Le chef de l’occupation russe dans la région ukrainienne de Donetsk, où se trouve Bakhmout, Denis Pouchiline, a lui expliqué que l’Ukraine ne donnait aucun signe de vouloir céder la ville, que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifiée de « forteresse ». « Nous comprenons parfaitement qu’il n’y a pour l’instant pas de perspective que l’adversaire abandonne ses positions sans combattre », a-t-il dit, selon les médias russes.
    Cité de quelque 70 000 habitants avant l’offensive russe il y a un an, Bakhmout a été en grande partie détruite par plus de six mois de combats qui ont provoqué de lourdes pertes dans les deux camps.

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    1. Oh que oui, Bakhmut est loin d'être conquise. Mais il restait encore 2900 habitants dont 200 enfants il y a moins de 3 semaines. Je pense que les soldats ukr ont fait ce qu'il fallait pour faire partir un maximum de monde car ils s'attendent à un matraquage sur la ville pour absolument la prendre. Trop compliqué à gérer avec des civils.
      Pour les pertes ukrainiennes à Bakhmut, parmi les soldats puisqu'on en parle, de deux sources différentes, 2 officiers de Bakhmut ont donné un pourcentage de 1 mort ukr pour 10 russes.

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    2. D'après le live du Monde, les UKrainiens veulent évacuer les civils, et ils seraient encore 5000.

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  16. "Le secteur le plus au nord est celui de la province de Kharkiv. On y trouve la 1ère armée blindée de la garde, la 4e division blindée en particulier, et les 14e et 68e corps d’armée. Sa mission semble être de protéger la frontière de la province de Louhansk"

    Au-delà d'une "protection" de l'Oblast de Lougansk, la pression sur l'Est de l'Oblast de Kharkiv me semble découler de la nécessité de sécuriser les voies ferrées approvisionnant les fronts de Lougansk et de Donesk depuis Belgorod. Bien qu'à une 60taine de km du front, le noeud ferroviaire de Starobilsk reste sous la menace. Alors que la logistique militaire russe repose intensément sur le transport ferroviaire.

    Fabrice

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  17. Le seul sens que j'arrive à donner aux manœuvres russes, c'est d'épuiser les munitions ukrainiennes. C'est la seule issue positive que j'arrive à voir pour eux. Si les ukrainiens ne sont jamais à vide, c'est foutu pour les Russes.

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    1. Pas faux...
      Ou d'empêcher les ukrainiens de constituer une masse de munitions adequate pour une offensive ultérieure.

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    2. Oui, j'en venais à cette conclusion ce matin en réfléchissant : les user, les obliger à "gâcher"...
      C'est une tactique insupportable à un tel niveau !

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    3. Oui c'est d'ailleurs le sens des "offensives de 5 hommes" menées sans cesse par Wagner, dont parlait le colonel d'artillerie ukrainien dans l'article que j'ai publié dans la file d'hier soir.
      La seule finalité de ces petits "sacrifices de 5 hommes" est d'épuiser les munitions ukrainiennes.

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  18. Tytelman sur les applications militaires des drones, notamment dans le cadre de la Guerre en Ukraine, vidéo de L'Express in https://www.youtube.com/watch?v=z4EBmegiNV0

    Explications claires et soulignant les évolutions au fil du conflit.

    Fabrice

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  19. Dans l'interminable liste des crimes de guerre commis par les Russes, voici "le missile guidé tiré sur des humanitaires" : https://www.nytimes.com/2023/02/14/world/europe/russian-attack-aid-worker-video.html

    Comme quoi, les russes savent utiliser les missiles guidés pour accomplir leurs objectifs...

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  20. Si Bakhmut tombe, Les Russes devront continuer à s'affronter aux lignes de défenses que les Ukrainiens auront encore eu le temps de peaufiner...à ce train là et sans percée ni exploitation, et à condition que les Russes soient encore en mesure de supporter les pertes qu'on leur inflige, il va encore falloir beaucoup de temps encore pour atteindre les minimaux nécessaires pour essayer de faire croire que les buts de guerre (secondaires) sont atteints et tenter ,juste tenter , de geler le conflit, à défaut de le terminer, pour sauver la face. Entre temps, beaucoup de choses sont susceptibles d'arriver qui remettraient en cause les effets de cette tactique de grignotage.

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  21. selon @HeliosRunner (et d'autres), les Ukrainiens auraient réussi à contre-attaquer et reprendre un peu de terrain perdu récemment. https://twitter.com/HeliosRunner/status/1625511147934830593

    Si cela se confirme et que la tendance se poursuit, n'en déplaise à bourricot, l'assommoir arithmétique ne fonctionne pas si bien que ça finalement...

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    1. Même son de cloche du côté de War Monitor :

      https://twitter.com/WarMonitor3/status/1625523304760049667

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    2. Et Andrew Perpetue : https://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1625515790257594368
      recul des Wagner de plus d'1 km en arrière à l'ouest de Bakhmut

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    3. En passant, WarMonitor semble être sous attaque de trolls, africains notamment...

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  22. La Moldavie, nouvelle source de déstabilisation avec des ballons et des drones depuis la Biélorussie ( tiens des ballons, vous avez dit bizarre ?)
    En tout cas l'administration Biden attend une contre attaque ukrainienne au printemps parce qu'ils préviennent que l'aide ne pourra pas durer (liveuamap et kyiv independant).
    Attaque au centre direction Melitopol toujours ?

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  23. Merci mon Colonel pour ce nouvel article particulièrement intéressant.
    Je me réjouis de lire la seconde partie à venir!

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  24. @Nbarré & Âne-onyme
    Votre patron a parlé !

    Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, le sulfureux homme d'affaires Evguéni Prigojine, a reconnu mardi pour la première fois être le créateur d'une "ferme à trolls", payés pour mener des campagnes de propagande sur Internet.

    Mardi, il a reconnu avoir créé l'Internet Research Agency de Saint-Pétersbourg, une officine surnommée la "ferme à trolls" par la presse russe et dont les employés ont été accusés de mener des campagnes de désinformation sur internet au service du Kremlin.

    https://www.voaafrique.com/a/la-patron-de-wagner-reconna%C3%AEt-avoir-cr%C3%A9%C3%A9-une-ferme-%C3%A0-trolls-de-propagande-sur-internet/6962505.html?nocache=1

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    1. Je démens être employé par Wagner. Je démens aussi être une intelligence artificielle dressée pour le mal, ou en rébellion contre le bien.

      Mais puisque vous parlez de Prigogine, je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'il dirige une société privée et qui exécute des opérations militaires pour le compte de l'Etat Russe, qui s'estime donc suffisamment éloigné de la situation courante (l'opération spéciale) pour la sous-traiter en partie à des mercenaires.
      On est loin de la guerre totale pour un pays qui a contourné toutes les sanctions, qui est moins affecté par la guerre que les européens eux mêmes et qui donc n'en tirera à terme que des avantages, cela est pratiquement déjà certain.

      À l'opposé, l'Ukraine, pays considéré comme corrompu et failli dés avant la guerre, dont une partie de la population vivait déjà à l'étranger, est en train d'être détruit à tous les sens du terme: sa jeune génération d'adultes est saignée à blanc, ses infrastructures énergétiques et industrielles capturées ou démolies, la partie de son territoire la plus industrialisée conquise. Le terrible destin de ce malheureux pays devient tous les jours plus affreux et l'encourager à continuer une lutte déjà perdue est tout simplement criminel. Honte à ceux qui encouragent l'Ukraine à continuer son propre suicide, pour rien.

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    2. Honte à ceux qui soutiennent la Russie alors qu'une issue simple est réalisable dès demain : que la Russie débarrasse le plancher de l'Ukraine et retourne derrière ses frontières qu'elle a débordé sous des principes fallacieux.
      Je démens vos propos qui sont loin d'être la réalité d'aujourd'hui. Nous, européens ne sommes pas en guerre, ni même co-belligérants et ce qui nous affecte est en partie issu du Covid et de politiques menées depuis de longues années, comme ne pas avoir réagi en 2014 quand la Russie a envahie la Crimée.
      L'Ukraine est un flambeau aujourd'hui parce qu'elle suit un espoir, parce que son peuple est cet espoir défendant sa liberté et son sol. Ses alliés ne la lâcheront pas, parce que la Russie est l'agresseur (et se suicide toute seule), et que c'est terminé de se taire et ne rien faire devant les viols, les tortures et j'en passe...
      Alors, faites nous grâce de votre silence !

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    3. Ha enfin quelqu'un qui a tout compris, venez, quittons ce blog
      Et vive Pourine !

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    4. Artificiel, peut-être, intelligence, certainement pas.

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    5. @Isty Soutenir la Russie ? Effectivement car jamais je ne m'humilierais à suivre comme un mouton le déluge de moraline qui vous recouvre tous, pauvre kraignos révoltés par des viols de bébés imaginaires. Et bravo pour votre solution astucieuse à la crise, peut-être devriez vous faire un mail à Poutine, on ne sait jamais, sur un malentendu ça pourrait marcher...
      Le reste de votre délire tordu est tellement risible qu'elle sent son agent provocateur. Allez vous faire voir à Backmut comme on dit !

      @soldat pithivier : pas mal, nous partageons les mêmes émotions, au moins. Le reste pourra être tranché. La masse fait tout, et le pays croupion, failli et corrompu que vous défendez est le plus petit et sera écrasé.
      Il est condamné à être au mieux une bande de gaza européenne, raciste forcenée et bombardée tous les 6 mois afin de calmer ses poussées de sève péridique. Avec le soutien des européens comme il se doit.
      Au fait votre gaz à pas cher madein USA, vous en êtes content ? Le prix de la liberté, c'est ça ?

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    6. Nbarré, j'en arriverai à vous plaindre... un tel aveuglement, un tel déni ! Mais vous êtes adulte, c'est de votre choix.
      Vous pensiez que les viols de bébés étaient imaginaires ! Pas plus ceux-là que ceux des femmes, des hommes ou des vieilles personnes. Idem pour les tortures sur les civils, les enfants. Certains n'ont pas parlé, ce sont leurs cadavres qui ont raconté parce qu'ils en sont morts. Mais d'autres étaient toujours vivants...
      Après tout, allez vous renseigner, vous êtes un adulte...
      Pour notre discussion du début, la Russie est un pays agresseur : tournez ça comme vous voulez mais physiquement c'est ainsi. Les témoignages, vous en ferez cas, sans doute, avec les procès, après la guerre. Quant à cette guerre, elle s'arrêterait immédiatement si les russes rentraient chez eux. Simple.

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    7. @Isaty: ce n'est pas de l'aveuglement, il ment et il le sait très bien. C'est une ordure qui défend des ordures, et il reprend leurs discours d'ordure. Le mensonge éhonté fait partie de la stratégie de communication ruSSe. Ils n'essaient même pas d'être crédibles, ça ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est d'avoir des messages à faire répéter en boucle à leurs moutons décérébrés pour empêcher toute discussion intelligente et sérieuse, qui se retournerait inévitablement contre eux.
      Il y a un tel concentré d'aberrations et de mensonges dans les messages de types comme le nazibarré, que tout débunker prendrait un temps fou. C'est une stratégie mise en place consciemment, pour qu'une partie de leurs mensonges passent sous le radar et sèment le doute.

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    8. Re: L'Amère Patrie 15/02 09:47
      "stratégie mise en place consciemment, pour qu'une partie de leurs mensonges passent sous le radar et sèment le doute"

      Tout à fait. L'objectif est de miner le soutien à l'Ukraine dans les opinions occidentales, de manière à rendre la fourniture en continu d'armes à l'Ukraine électoralement coûteux pour les décideurs politiques. Surtout dans les pays potentiellement les plus gros pourvoyeurs d'armes (en direct ou indirect, cf. autorisation de réexport), donc Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France. Ne serait-ce qu'un retard dans les décisions peut mettre en danger la résistance ukrainienne.

      La cible de Nbarré et ses acolytes (rappelez-vous l'anonyme se revendiquant habiter Tel-Aviv), ce ne sont pas les intervenants réguliers de ce blog, mais le lecteur silencieux ou de passage.

      Fabrice

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    9. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    10. @Nbarré: oui, ça, on a bien compris que les viols ne sont pas un problème pour vous. La déportation d'enfants et la destruction d'infrastructures énergétiques ou les bombardements sur des bâtiments résidentiels pour faire crever les civils par milliers non plus. Pour vous, ce sont détails qui ne méritent même pas que vous vous y intéressiez. Non, vous, la seule chose qui vous dérange, ce sont les pauvres soldats ruSSes qui se prennent des éclats d'obus. Ouin-ouin les pauvres petits pères, ça leur fait des bobos très très douloureux. Ben écoute, ils n'ont qu'à rentrer chez eux, ces connards, ils ne se feront plus mal !
      Quant à votre remarque sur l'antésimitisme, vous êtes d'un ridicule...

      Vous foutez-nous la paix, c'est l'Humanité toute entière que vous insultez avec vos positions dégueulasses.

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  25. Tout n'est pas perdu en Allemagne. Ou ailleurs. Ne pas accepter passivement la situation en s'estimant non concerné.
    Contrer tout soutien à la Russie, inlassablement, comme beaucoup d'intervenants sur ce blog. Chacun, comme cet allemand, peut apporter sa pierre à l'édifice. 🙏
    https://charter97.org/ru/news/2023/2/14/536299/

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    1. Que des quidams inconnus se lèvent et s'indignent pour dire que c'est une honte de défendre ou soutenir la Russie aujourd'hui me fait du bien : les russes ont toujours cette réaction de redresser la tête en s'indignant quand on les accuse, ce sont de "pôôôôvres victimes qui ne font que répondre"... Ce manège a assez duré, voilà ce que le monde en dit, la coupe est pleine et ça suffit.
      A bon entendeur, salut !
      N'est-ce pas N'Barré, et tous les animaux de basse-cour qui ânonnent les mêmes résidus de mensonges ou ressassent le même sujet sans jamais entendre les réponses diverses. Par contre, côté agressivité, là on est servi...

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    2. Courageux cet homme ....
      On ne connait jamais les réactions de pro-russes proches souvent de l'extrême-droite.
      Je ne comprends pas qu'on interdise pas ces manifestations de soutien à un dictateur sanguinaire, déguisées en manifestation pour la paix, comme le fait Philippot en France.
      IL est temps de se réveiller sur ces manipulations russes et ces discours de soutien à Poutine.
      Sinon dans ce cas pourquoi condamner le soutien au régime nazi et la négation de la Shoah ?
      Le soutien a Poutine est du même ordre, crimes de guerre, assassinats, viols, destruction de batiments civils, c'est insupportable de laisser passer ça sous couvert de recherche de la paix.
      Je me suis frité lundi avec un type qui m'a sorti "Vive Poutine". Faut vraiment se retenir pour ne pas lui coller un pain ....

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    3. Entendez-vous dans nos campagnes
      Mugir les féroces soldats
      Qui viennent jusque dans nos bras
      Égorger nos fils et nos compagnes ?

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    4. Vous ne lisez pas grand chose sur ce blog n'est-ce pas !
      Sinon vous sauriez que jamais Bandera n'a jamais eu autant de visibilité en Ukraine depuis que Poutine en parle, par réaction. Mais avant, ils l'ignoraient, ils s'en foutaient tous un peu : juste, il faisait partie de l'histoire...
      Quant à Zaluzny, il a autre chose à faire que perdre son temps en âneries : comment vous pouvez avalez de telles couleuvres ?
      Vous n'avez toujours pas constaté et vu la ressemblance crasse des russes avec les nazis : vous en êtes à ce point ? Alors plongez vous dans l'histoire au lieu d'écouter les uns et les autres, et de suivre comme un petit mouton à l'abattoir. Lisez et utilisez votre esprit critique bon sang, analysez... Et atterrissez un peu.

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    5. @Isaty vous ne comprenez rien, ignorez et confondez tout.
      En plus vous ne comprenez pas ce que je dis, et je continuerai de vous casser en deux en disant une deuxième fois que votre argument du nazisme ukrainien "suscité" par ses dénonciateurs est absolument débile, voire stupide.
      La "ressemblance évidente entre Russes et nazis" est d'autre part une ânerie raciste inconcevable, débile et stupide.
      Je rajouterai avec regrets que cette débilité et cette stupidité pourraient bien s'étendre à votre personne vu leurs persistances dans tout ce que vous dites. Analysez vous, bon sang...

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    6. @ Nbarré : Quand on a affaire à un mouton qui bêle, il est inutile de répéter, ce serait perte de temps...

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  26. La nouvelle "Hitlerjugend".
    Enfants en CM1 !

    https://t.me/pr_russia/43201

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    1. Hello Alain. J'en ai parlé sur le fil précédent mais je ne sais pas si vous avez pu le voir.

      Bernard Struber revient ce dimanche 19 Février, à 18h en la Cathédrale Saint-Pierre. Pavla (kirkha) à l'adresse : str. Novoselskoho 68, Odessa.

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    2. Merci Gus pour l'information. Je vais essayer d'y aller.

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    3. Je rêve ou Alain habite dans les environs d'Odessa ?

      Quid de son beau gouverneur, dont BHL disait "s'il a été choisi par Zelenksy, c'est que c'est un bon choix!"

      La nomination de Maksym Marchenko, au début du mois de mars, alimente la propagande russe sur l’extrême-droite en Ukraine. Ce militaire a appartenu au bataillon Aïdar, une milice du Donbass. Moscou et ses soutiens y voient la preuve d’une menace néonazie et une justification de son intervention en Ukraine. La réalité est plus nuancée.

      C'est ça, la réalité est plus nuancée. Le bataillon Aïdar...

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  27. Nouveau Stratpopol spécial Barkmut (ironique)

    https://twitter.com/Skal27641825/status/1584887007331090432?t=0YoPn_sDCvWxgtWo3uelhw&s=19

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    1. "Escargot" nom de code de l'opération spéciale sur Bakhmut ! ;)
      Il me manquait ! :)

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    2. Excellent choix de film d'illustration 😁👍

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    3. Toute la différence, la 7e est à l'honneur, Moreau est au déshonneur.

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    4. Et... 199e édition, nous disions que Bakhmut est toujours assiégé par les rus qui ont encore avancé "à pas de fourmis" ils grignotent ... depuis 1 an, peu à peu // ... 6.999e édition, Bakhmut est... heu non ils ont marché sur leur barbe et se sont cassé la margoulette

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  28. https://charter97.org/ru/news/2023/2/14/536217/
    La Russie est devenue un État paria.

    Il y a un an, le colonel général russe Leonid Ivashov s'est prononcé contre les projets de Poutine de déclencher une guerre avec l'Ukraine. Quelle conclusion tire-t-il ?
    « J'ai l'impression que Poutine en a assez de la Russie et veut en finir. Parce que cette guerre à grande échelle conduira en fait à la disparition de la Russie en tant que grand État intégral », a prédit Ivashov.

    https://charter97.org/ru/news/2023/2/14/536217/

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    1. Intéressant de lire ce que Wikipédia écrit sur le bonhomme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonid_Ivachov

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    2. Il est effectivement un peu délirant, surtout au niveau complotisme, mais vu son nationalisme exacerbé, on ne peut le suspecter de noircir la situation intentionnellement, pour faire plaisir aux occidentaux !

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    3. /!\ et la confusion dans ta tête elle vient d'où ? Abus de vodka ? Fruit d'un inceste ? Bercé trop près du mur ? Traumatisme dù à la chute du communisme ? Raconte nous, cela pourra te soulager, peut-être !

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  29. De bonnes nouvelles de Bakhmut.
    https://twitter.com/HeliosRunner/status/1625511147934830593

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    1. ce que laisse aussi entendre Cédric Mas
      https://mastodon.top/@CedricMas/109864188306627332

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    2. Il est encore trop tôt pour parler de bonnes nouvelles. Même si les Ukrainiens content attaquent, leur position reste précaire, et il faut espérer qu'ils ne perdent pas trop de vies et de matériel dans ces contre attaques.

      Pour se faire l'avocat du diable, il se peut que les Ukrainiens sont forcés de lancer des contre attaques coûteuses pour dégager leurs troupes de Bakhmut.

      On verra mieux d'ici quelques jours.

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    3. @ TLG, je souscris totalement,ça me parait logique.
      Les Ukrainiens sont probablement en train d'essayer de repousser l'avancée russe entre Chasiv Yar et Ivaniske, qui menaçait dangereusement,voire interdisait toute possibilité de manœuvre de repli ukrainien depuis Bakhmut.
      Attendons de voir...

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  30. 1940 :
    - Finlande 5M d'habitants - Aucun alliés.
    - URSS 200M d'habitants - Vient de sécuriser son flanc ouest avec le pacte germano - soviétique et toute l'Europe a d'autres chats à fouetter - grande puissance industrielle après les investissements massifs permis par la NEP et des investissements occidentaux et allemands

    2023 :
    - Ukraine 40M d'habitants - tout l'occident qui la soutient financièrement, humanitairement (réfugiés femmes, enfants, personnes agées), industriellement (réparation des infrastructures), et militairement même si l'ampleur et le timing de cette aide est sujet à débat
    - Russie 140M d'habitants - sanctions qui pleuvent, économie essentiellement extractive, retrait de tous les investisseurs, soutient coupé en pièces détachées et en technologie etc...

    Donc la comparaison avec la guerre de l'Hiver est intéressante ... mais doit être largement modérée.
    Effectivement, il ne faut pas négliger le fait que le pouvoir russe est politiquement contraint à lancer toutes les forces disponibles pour gagner.
    Il ne faut pas non plus oublier que le simple fait pour la Finlande de ne pas tomber entièrement sous la coupe russe était un exploit.

    Sinon au passage l'objectif politique pour les russes est évident et même annoncé !
    C'est l'intégration des 4 provinces Donetsk / Louhansk / Zaporijjia / Kherson.
    Pour les deux premières cela passe par leur conquête totale, car toute autre solution serait vue comme une défaite s'agissant du Donbass.
    Une fois cela fait soit les russes voudront aller jusqu'au bout en cherchant à conquérir les deux autres, soit il y aura ouverture franche de leur part pour des négociations sur les limites exactes qui passent sous la coupe russe.
    Du moins c'est le calcul évident que semblent faire les russes, en pariant sur le fait que les occidentaux seront enclins à finir la guerre par lassitude.

    Côté ukrainien pour éviter ce scénario où la détermination réelle occidentale à poursuivre la guerre "jusqu'à la victoire" ne soit durement testée, il faut éviter une conquête totale du Donbass par les russes.

    Le problème de Poutine est que plus cette guerre dure plus il peut y avoir lassitude à l'Ouest certes, mais plus les sanctions et le découplage économique sera fort et durable. Qui peut oser imaginer que la Russie puisse redevenir le fournisseur principal en gaz et hydrocarbures de l'Europe ? Qui peut imaginer les groupes occidentaux y réinvestir massivement après s'y être brulé les doigts ?
    Enfin dernier problème : si les occidentaux arrivent à convaincre aux ukrainiens de renoncer à des morceaux de leur territoire cela ne pourra se faire que contre une entrée dans l'UE et l'OTAN qui constituent à leurs yeux les seules garanties de sécurité valables.
    Poutine aura alors "gagné" des territoires, mais aura vu l'OTAN s'agrandir jusqu'à ses frontières et handicapé pour très longtemps toute l'économie russe.

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    1. L'objectif ukrainien, ce n'est pas "éviter une conquête totale du Donbass par les russes" (ça, c'est déjà fait) mais plutôt libérer tous les territoires occupés par les russes. Ce qui est un objectif réaliste si les occidentaux ne se montrent pas trop cons et comprennent qu'un bradley ou un leopard 2 est plus utile en Ukraine que dans un entrepôt.

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    2. Cette guerre, avec ces sanctions en prime, va provoquer un ralentissement du développement inéluctable qui se profile pour la Russie comme une des conséquences les plus terribles qui sera l'une des plus longues à redresser, avec le déficit des naissances déjà fortement impacté avant la guerre. Quel but poursuit le Kremlin ? Anéantir la Russie et son peuple qui l'acclame à grands cris ???
      On ne relève pas un taux de natalité en chassant ou en tuant les hommes en âge de se reproduire (cf. l'impact des guerres napoléoniennes ou la guerre de 14-18 sur la natalité ou la hauteur des individus). On ne favorise pas l'économie d'un pays en l'isolant et en fermant ses échanges, en faisant partir les têtes pensantes non plus...
      Poutine a gagné quoi, avant tout ? Le renforcement des alliances USA-Europe-Otan, un rapprochement USA et Chine (malgré les ballons) en excluant la Russie des pays qui comptent dorénavant... Jamais l'OTAN n'aura été aussi vaste. J'y ajouterai : et son pays, la Russie, est honni, mis à l'index pour de nombreuses années : quelle victoire !

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    3. D'accord avec presque toutes vos remarques, mais pour moi les objectifs russes vont au-delà des quatre oblasts. Les rumeurs et la pression russe sur la Moldavie notamment montrent qu'ils/ Poutine veulent aller plus loin. Peut-être dans un deuxième temps, et jusqu'où, ce n'est pas certain, mais l'appétit est là.

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    4. Bonsoir Oryzon.
      Person, je n'interviens que rarement sur les sujets non techniques.
      Mais votre analyse est excellente.
      Sur les provinces:
      Donesk, Louhansk c'est "touchy" pour l'Ukraine, population pro russe du moins ceux qui sont restés.
      MAIS Zaporiija, et kherson c'est à HAUTE priorité ===> l'accès à la mer. Tout comme L'ile aux Serpents
      et ses eaux territoriales
      Sur Poutine et sa clique
      Plus la guerre dure, plus l'occident peut se lasser... pari de joueur de poker
      l'occident peut lui aussi se convertir en économie de guerre, et là Poutine aura tout faux.
      par ailleurs, il s'exposera à des troubles internes directs et réels, ou.... induits, l'occident a aussi des services spéciaux.
      Oui oui, l'URSS a gagné la guerre toute seule, c'est oublier les convois coulés dans les mers glacées, afin d'approvisionner les "popovs, Ivans, " en matières premières et denrées de tout genre.
      Hugh...Oumpah Pah a parlé !

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    5. @TLG L'objectif ukrainien, ce n'est pas "éviter une conquête totale du Donbass par les russes" (ça, c'est déjà fait)

      Si en ce moment les russes grignotent petit à petit, par leur masse en homme et en munitions supérieure.
      Je n'ai pas dit qu'ils allaient réussir.
      Mais c'est ce qu'ils tentent de réaliser, et ce que les ukrainiens tentent d'empêcher en rendant le coût des avancées russes le plus haut possible et en reculant le moins possible.

      Les ukrainiens eux-mêmes pourraient finir par se lasser et vouloir négocier.
      Quelque chose comme : On vous laisse officiellement le Donbass et la Crimée, on récupère le reste et on entre dans l'OTAN.
      Parce que faire des avancées notamment vers Zapo c'est possible mais tout reprendre, à moins que les russes fassent n'importe quoi ce qui n'est certes pas exclut, ce sera très très très compliqué. Le Donbass est fortifié depuis des années, la Crimée sera impossible à reprendre vu le goulot d'étranglement pour y entrer.
      Et quid des populations locales ?
      Macron a eu tord de le dire car ce n'était pas le bon moment, mais cela se finira forcément par une négociation, pour la simple et bonne raison qu'il n'y aura pas de vainqueur complet (russes qui envahisse toute la partie à l'Est du Dniepr ou ukrainiens qui reprennent tout leur territoire officiel).

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    6. Re: Oryzon 19:31
      "l'objectif politique pour les russes est évident et même annoncé ! C'est l'intégration des 4 provinces Donetsk / Louhansk / Zaporijjia / Kherson"

      A courte vue, peut-être, mais ce n'est pas l'objectif principal et essentiel (au sens propre du terme) de la Russie poutinienne.

      L'objectif de Poutine (et d'une bonne part de la Société russe), c'est de restaurer l'Empire Russe sous une forme ou sous une autre. Hier, il s'appelait URSS, et les pan-russes ont essayé de le maintenir sous la forme de la CEI (Communauté des Etats Indépendants / Содружество Независимых Государств, fondée par la Russie, l'Ukraine, et la Biélorussie en 1991.

      La restauration de cet empire passe au préalable par une nouvelle union entre Russie, Ukraine, et Biélorussie. En cela, le contrôle de l'Ukraine est un pré-requis pour la suite (Moldavie, Caucase, Asie Centrale). Je comprends les propagandistes russes quand ils clament que la maîtrise de l'Ukraine leur est essentielle. Pas tant pour la Fédération de Russie que pour l'Empire, dont l'essence inclue l'Ukraine.

      Dès lors que le Coup de Kyiv a foiré et qu'Odessa s'est révélée hors de portée de l'armée russe, Poutine se rabat à court terme sur :
      - le contrôle du pont terrestre avec la Crimée (requis pour conserver la Crimée dans un contexte de guerre).
      - le contrôle du Donbass, car c'est tout de même le prétexte affiché pour "l'opération militaire spéciale".
      Un gel de la situation actuelle lui conviendrait sans doute, le temps de se refaire un outil militaire, voire de cueillir une Ukraine désabusée après des fiançailles occidentales décevantes (car l'appartenance pleine et entière à l'UE, cela prendra plus de temps que ne le souhaite le peuple).

      Si l'Ukraine avait pu être mise sous tutelle, l'appartenance du pont terrestre avait peu d'importance. Par sécurité aurait été imposée à l'Ukraine une organisation fédérale assurant une large autonomie aux territoires de la Nova Rossiya, avec un droit à une sécession aisée.

      L'intégration éclair des 4 oblasts résulte sans doute d'un détail administratif bloquant : selon la constitution russe, les mobilisés ne peuvent intervenir hors du territoire de la Fédération de Russie. La déstabilisation du front exigeait des troupes fraîches, et donc une russification réglementaire de ces territoires occupés.

      Fabrice

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    7. Sauf à ce que l'Ukraine réussisse à percer le front ET à casser une part significative de l'armée russe (car à Kherson, les troupes d'élite russes s'en sont bien tirées), le sort de cette guerre (et donc de l'Ukraine) dépend de l'Occident. Pas seulement par ses fournitures militaires (munitions, bien avant d'éventuels avions), mais aussi par les sanctions économiques qui feront de plus en plus mal à l'économie russe.

      Pour en avoir une idée, écouter l'analyse en 2 parties de l'entrepreneur russe Konstantin (exilé à Tashkent), chaîne YouTube INSIDE RUSSIA, in :
      - Choc sur les revenus pétroliers et gaziers, https://www.youtube.com/watch?v=bL7UIOmPPKk
      - Crises sur une sélection d'industries russes, https://www.youtube.com/watch?v=hLhBIh7nEYk
      Cela manque de graphiques, car purement oral, mais l'analyse se tient, notamment la critique des prévisions du FMI.

      Nota : des élections devraient se tenir en Ukraine en 2023 (législatives) et en 2024 (présidentielles), aux Etats-Unis (présidentielles et parlementaires en 2024), en Russie en 2024 (présidentielles), en Allemagne en 2025. Hasardeux en temps de guerre et propice à des déstabilisations pour des régimes démocratiques. Là aussi, il faudra "tenir".

      Fabrice

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    8. Re: Oryzon 14/02 22:45
      "la Crimée sera impossible à reprendre vu le goulot d'étranglement pour y entrer."

      Qui parle d'y entrer en force ? Sans le pont terrestre, la Crimée est une île. Sans approvisionnement, la Crimée ne peut durablement tenir, au même titre que Kherson et la rive droite du Dniepr.

      On connaît la fragilité du Pont de Kertch. Par ailleurs, une chaîne logistique maritime serait limitée en capacité et très exposée à des missiles de précision.

      De quoi comprendre ce que défend le Général Ben Hodges : cela a commencé en Crimée (2014), cela finira en Crimée.

      Fabrice

      P.S. : en comparaison, le Donbass est beaucoup plus difficile à reconquérir militairement. Non seulement fortifié depuis 2015, mais surtout avec une continuité territoriale avec la Russie, favorable aux chaînes logistiques.

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    9. @Oryzon : En effet, les russes tente de prendre le Donbass. Au rythme du grignotage actuel, il leur faudrait 10 ans. Ils n'y arriveront pas.

      Maintenant, je pense que vous n'avez tout simplement pas conscience de l'écrasante puissance qui dort dans les arsenaux occidentaux, et qu'on ne fournit pas (pour l'instant) à l'Ukraine. Les USA ont des milliers de Bradley qu'ils viennent de retirer de leur armée active. En Europe, ce sont 2000 Léopard 2 qui sont dans les diverses armées et qui ne servent à vrai dire à rien, car la seule guerre où ces blindés pourraient servir, c'est celle contre la Russie. Qu'on donne, ou simplement prête, 500 léopards 2 et 1000 Bradley à l'armée ukrainienne (au lieu de 50 léopards2 et 100 bradley qu'on a promis pour l'instant), et l'armée russe ne pourra pas résister. Ni au Donbass, ni en Crimée.

      Il est grand temps que les occidentaux passent à la vitesse supérieure.

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    10. @Fabrice
      Re: Oryzon 19:31
      "l'objectif politique pour les russes est évident et même annoncé ! C'est l'intégration des 4 provinces Donetsk / Louhansk / Zaporijjia / Kherson"
      A courte vue, peut-être, mais ce n'est pas l'objectif principal et essentiel (au sens propre du terme) de la Russie poutinienne.

      Le fait que Poutine et une partie de la Russie se fantasment un empire renaissant qui englobe tout ou partie de l'ex URSS voire de l'ex pacte de Varsovie, c'est fort possible.

      Les fantasmes on peut en faire à volonté, après il y a le réel.
      Le réel c'est que la Russie n'a pas les moyens de prendre l'Ukraine, et ça l'état major russe doit maintenant l'avoir compris et osé le dire franchement au tsar.

      Néanmoins ce que vous dites est certainement très présent dans la tête des ukrainiens qui n'accepteront cette fois-ci une paix qu'avec une entrée dans l'OTAN et une promesse d'entrée accélérée dans l'UE. Je ne vois pas d'autre issue.

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    11. @TLG
      Ce n'est pas si simple. Il faut former, avoir des munitions et soutenir la logistique.
      Et puis il y a aussi un côté "qui s'y colle ?". Les US estiment qu'ils fournissent déjà bien assez et que c'est aux européens de faire l'effort sur les blindés.
      Et en Europe qui va payer la facture du remplacement des chars donnés ?

      @Fabrice
      Faire un blocus à la Crimée cela peut aussi être un boomerang : cela signifie affamer et prendre en otage les populations civiles.
      Comme les russes me direz-vous. Mais est-on prêt à le faire coté ukrainien d'une part et d'autre part ce serait perdre à minima une partie des opinions occidentales. Risqué.

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    12. Re: Oryzon 14/02 23:38
      "Le réel c'est que la Russie n'a pas les moyens de prendre l'Ukraine"

      Il manque "si l'Occident soutient durablement l'Ukraine, tant sur le plan armement, en quantité et en qualité, que sur le plan sanctions économiques (en veillant à une stricte application, en coupant promptement les contournements)".

      Ce n'est pas pour rien que les trolls falsificateurs s'agitent et s'appliquent à miner les opinions occidentales. En cela, chacun de nous peut apporter sa pierre et contrer la désinformation. Et pas seulement sur le blog du Colonel Goya.

      Après l'échec sur Kyiv et le quasi enlisement dans le Donbass, Poutine joue la lassitude de l'Occident. J'aimerai être sûr que son espoir est vain.

      Fabrice

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    13. Re: Oryzon 15/02 00:16
      "Faire un blocus à la Crimée cela peut aussi être un boomerang : cela signifie affamer et prendre en otage les populations civiles."

      Je voyais plutôt une rupture de la chaîne logistique militaire. Sans essence, un tank perd beaucoup de sa valeur, d'autant plus avec la menace des drones. La grande force de l'armée russe, c'est son artillerie, laquelle consomme des masses énormes de munitions. A Kherson, le ciblage de quelques ponts a mis à mal cette logistique militaire et in fine a rendu l'évacuation nécessaire. De plus, le front russe sur l'isthme subirait un martelage d'artillerie à distance, de quoi amollir sa résistance.

      Pour pallier à l'accusation d'affameur des civils, un approvisionnement alimentaire pourrait être proposé, sous contrôle. A l'image de ce que la Russie a imposé pour les céréales via le Bosphore.

      Fabrice

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    14. @Oryzon: reprenons votre scenario, que je pense crédible, et regardons-le avec d'autres lunettes. Admettons donc que les Russes tiennent la rive gauche du Dniepr et que les Ukrainiens ne puissent les en déloger. On pourrait se trouver devant l'alternative suivante: l'Ukraine négocie quelque chose avec les Russes ou elle reste en état de cessez-le-feu de fait.

      Si elle négocie, on aura un accord qui règlera tout ou partie du conflit, mais dont les termes seront forcément favorables à Moscou. La Russie pourrait par exemple proposer de créer une confédération avec deux Ukraines, de l'Est et de l'Ouest (proposition souvent faite à Israël), ce qui donnerait alors aux Russes un strapontin en l'UE et l'OTAN (car l'Ukraine fédérée rentrerait dans ces deux organisations). L'accord global impliquerait la restauration des relations économiques, soit en gros l'abandon des sanctions.

      Le cessez-le-feu sans accord pourrait aussi perdurer, empêchant ce qui reste de l'Ukraine de rentrer dans l'Europe et dans l'OTAN, et donc de rester toutes seule face à l'ours. D'autre part, les Européens devraient continuer à ne pas acheter des hydrocarbures russes pour acheter ceux du QATAR et des USA, mais à un prix stratosphérique. En plus, nous devrions (dans tous les cas il est vrai) voter de vrais crédits militaires "maous costo" pour réarmer avec en plus une remontée des taux sur la dette souveraine en EURO. On sent déjà le frémissement du pas de l'oie parmi les électeurs européens, lorsqu'ils devront réélire les amateurs qui les auront mis dans cette situation.

      Pour paraphraser ZINOVIEV, je ne sens pas poindre à l'horizon un avenir radieux pour la démocratie et la liberté. Mais tout le monde sait que je fais un peu de neurasthénie.

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    15. @Orekhdin : c'est bien pour ça que l'Ukraine refuse de négocier.

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    16. Il y a donc le scénario de l'absence totale de négociations et le maintien perpétuel de l'état de guerre, qui garantit à la Russie l'impossibilité de l'entrée de ce qui restera de l'Ukraine démembrée dans l'UE ou l'OTAN.
      Le reste de ce que suggère @orekhdin est évidemment compatible avec cela.

      Bien sûr cela suppose aussi l'absence de défaite Russe, mais que voulez-vous le père Noël ne donne pas toujours les cadeaux demandés.

      D'autre part, on ne voit pas très bien ce qui rend vraiment impossible la conquête du rivage de la mer noire, but de guerre évidemment tentant et tout à fait compatible avec l'effondrement militaire ukrainien, qui reste possible. Car il faut réaliser que si par malheur, l'aide "totale" américaine cesse, ce ne sont pas les européens qui l'empêcheront. Les deux ans prédits par Prigogine se transformeraient alors en deux mois.

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    17. Les propositions subordonnées de condition, c'est vraiment formidable. On peut faire toutes les hypothèses contrefactuelles qu'on veut.
      A se demander qui croit vraiment au Père Noël.

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    18. @Nbarré
      L'hypothèse d'un effondrement soudain de l'Ukraine et de la fin de l'aide occidentale ne reposent sur rien.
      A cette heure, rien n'indique que ce soit même seulement envisageable.
      Que certains l'esperent en Russie tient plus de la foi que de l'analyse militaro-politique.

      La foi, ça ne se discute pas. On croit ou pas, il n'y a pas besoin de raisons concrètes . Mais baser sa politique dessus, même les Mollahs en Iran n'osent pas le faire.

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  31. @Le Coq
    j'aimerai bien connaître en ce qui concerne les efforts des russes de conquérir Bakhmut, quel est le ratio des morts russes par km2
    si par hasard cette ville était prise, il n'y aurait que votre maître poutine qui pourrait se réjouir d'un succès colossal de l'opération spéciale de 3 jours d'il y' 1 an
    il lui reste 10 jours avant le 1er anniversaire de son opération spéciale

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  33. Merci Orizon, je plussoie à l'ensemble de vos remarques.
    Je pense que les occidentaux n'ont pas bien pris la mesure de ce que vous résumez ainsi ;
    "Effectivement, il ne faut pas négliger le fait que le pouvoir russe est politiquement contraint à lancer toutes les forces disponibles pour gagner."
    Macron et d'autres pens(aitent)ent qu'il fallait ménager la bête, c'est a mon avis une grave erreur, en envahissant l'Ukraine puis en appuyant toujours de plus en plus fort pour réaliser ses objectifs, elle ne nous laisse plus d'autres choix que de l'abattre.
    Ce qui demandera du courage et surtout de la détermination !
    C'est à cette aune que l'on verra si les européens méritent leur place ou non dans l'histoire.

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    1. Si les européens n'ont pas compris ou pire, ne veulent pas comprendre, l'impact que pourrait avoir une victoire de la Russie sur leur avenir, ils ne méritent pas une place dans l'histoire. Et ils ne l'auront pas.

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    2. Je pense qu'en réalité c'est déjà fait. La Russie sera un Etat paria pour longtemps et le flanc Est de l'Otan va se réarmer massivement. La Russie va devenir un simple fournisseur de matières première à la Chine et à l'Inde qui vont devenir ses maîtres ; jusque dans les années 70 c'était l'inverse. Je ne suis pas certain qu'il y ait dans l'histoire tant d'exemple d'une chute aussi vertigineuse en si peu de temps, passer en moins de 30 du statut de superpuissance à simple économie extractive...

      Pour ce qui est de la guerre cf plus haut ma réponse à TLG, je ne pense pas que les ukrainiens arriveront à reprendre le Donbass et la Crimée. Je peux me tromper, tant mieux si c'est le cas, mais je pense que le coût humain pour réussir cela serait exorbitant. La seule façon d'y arriver serait une entrée en guerre (conventionnelle) de l'OTAN, ce qui n'arrivera pas, et ça j'espère que les ukrainiens l'ont compris et ne se font aucunes illusions.
      Reprendre Zapo puis Kherson est possible, et constituerait déjà de grandes victoires.
      Cela se finira par des négociations, et comme dans toutes négociations tout le monde devra avaler une grosse rasade de compromis et d'humilité. On n'y est pas car d'un côté les ukrainiens ont été galvanisé par leurs succès et escompte une montée en puissance de l'aide militaire, et de l'autre les russes ont encore de la réserve humaine et peuvent produire des munitions et du matos rustique mais en grande quantité. Quand les russes auront consommé les troupes qu'ils ont levé d'un côté et que les ukrainiens auront accepté qu'ils n'arriveront pas à tout reprendre, alors on pourra parler.
      Les ukrainiens n'accepteront rien s'ils ne rentrent pas dans l'OTAN, c'est la seule porte de sortie qui puissent leur garantie une vraie mise à l'abris cette fois-ci, je pense donc que c'est inéluctable.

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    3. Un autre élément qui pourrait permettre une victoire totale des Ukrainiens, ce serait que la Russie s'enflamme de l'intérieur. Ça me semble assez improbable, la population russe faisant jusqu'à présent preuve d'un niveau très élevé de soumission et de fatalisme. Mais il faut parfois seulement juste une étincelle pour déclencher l'incendie, Poutine ayant déjà installé plein de bois sec dans tout le pays. Et cette étincelle est très aléatoire.

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    4. @ Anthaus
      Entre mourir coincé, soumis, sous le feu de "l'ennemi" ou mourir en relevant la tête, se relever et refuser cette guerre... combien faudra-t-il de temps pour le réaliser au peuple russe ? Tous ne sont pas des nationalistes effrenés, donc entre mourir ou mourir, il pourrait y avoir des surprises.

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    5. Re: Anthaus 14/02 23:22
      "la population russe faisant jusqu'à présent preuve d'un niveau très élevé de soumission et de fatalisme."

      Cela, c'est la version optimiste. De ce qui remonte de l'opinion russe, il y a toujours un soutien majoritaire à "l'opération militaire spéciale", et c'est reconnu par des opposants à la guerre. De même qu'en 1813-1814, il y avait sûrement un soutien très majoritaire en France à l'Empire napoléonien en version grand format.

      De part son passé et son éducation (cf. les cours d'Histoire), le peuple russe se pense comme impérial, exceptionnel, au destin de premier ordre. Le déclassement de 1991 n'a été ni accepté ni assimilé.

      A la différence de la Guerre d'Afghanistan (1979-1989), les mères et épouses russes ne se plaignent pas des morts (pour ceux qui sont reconnus officiellement), mais du manque d'équipements et des erreurs militaires. Elles ne refusent pas la guerre, elles reprochent l'échec.

      Plus qu'une révolte populaire, pourrait intervenir une révolution de palais (avec le FSB à la manœuvre) et / ou une guerre de clans. Mais Poutine a si bien fait le vide autour de lui que ce scénario semble lointain. On n'en est plus à l'époque du Politburo où siégeait une possible relève.

      Fabrice

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    6. Avec le temps, les choses pourraient changer Fabrice. Rappelez vous le samizdat, en pleine période totalitaire plus dure encore, qui s'est éveillé dans les années 1945-50...
      Je continue de penser que face à, mourir à la guerre, ou mourir face aux décideurs de cette guerre, il pourrait y avoir un choix surprenant en Russie... Pas une révolte, ça non, mais un choix qui s'affirmerait publiquement, oui possible, et qui pourrait devenir une révolte ensuite, selon le nombre et pas forcément organisée.

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  34. Moi je veux bien qu'on dise que les ruSSes peuvent mobiliser longtemps mais en fait on s'en fiche ce qu'on voit en ce moment c'est la perte de troupes aguerries... Et ça change la donne.

    Déjà le fait qu'à Vuhledar et autres on ait vu les chars se faire taper dur.... Le fait que le hachis et les troupes formées soir anéanties c'est un tournant.

    Enfin on pourra dire comme on veut mais concrètement je n'ai pas souvenir d'une nation d'auto détruisant comme la ruSSie de Poutine.

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  35. Sinon en 1940 la Finlande a dû céder faute de munitions... Rien d'autre.

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  36. 50 Bradley, 90 Strykers, 14 Avenger et autres véhicules blindés - en tout 440 véhicules de combat - viennent d'arriver en Allemagne...
    https://charter97.org/be/news/2023/2/14/536334/

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  37. C'est un russe qui le dit. Et ce n'est pas le , premier venu...
    "La Russie ne résistera pas aux hostilités prolongées en Ukraine et à la confrontation économique avec l'Occident car les ressources des parties belligérantes sont incomparables...l'équilibre des ressources n'est absolument pas en faveur de la Russie.... si on additionne les ressources des pays qui commencent à fournir des armes à l'Ukraine, et le montant total des ressources qu'ils peuvent mettre en place si le conflit s'éternise, alors, croyez-moi, ce sont des valeurs absolument incomparables »
    Mikhail Zadornov (a dirigé Otkritie Bank et ancien ministre des finances sous Boris Eltsine)
    https://charter97.org/ru/news/2023/2/14/536330/

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  38. Pour la Saint-Valentin, les Ukrainiennes ne veulent pas des fleurs !*
    Elles veulent des F16
    https://twitter.com/i/status/1625519683855085573
    :^)

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    1. Un autre lien :
      https://twitter.com/SlavaUk30722777/status/1625362042030022657

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  39. Un TOS-1 (le lance-missile thermobarique) détruit près de Vuhledar: https://twitter.com/GloOouD/status/1625550560639258624?cxt=HHwWgMC4ternjo8tAAAA

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    1. Autre source qui confirme cette destruction d'un TOS 1 (72e brigade mécanisée ukr) => explosion qui n'en finit pas...
      https://twitter.com/Militarylandnet/status/1625567897400627200

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    2. Et géolocalisée : https://twitter.com/JonHallin/status/1625632685375758338

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  40. Par contre, la réunion OTAN "Rammstein" n'a débouché sur aucune annonce de nouveau matériel pour l'Ukraine. :( :( :(

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  41. Même ordre d'idée pour des voitures de conducteurs ivres confisquées en Lettonie et envoyées en Ukraine
    https://twitter.com/visegrad24/status/1625255841954689038

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    1. Pardon, voilà le début du message que j'ai effacé par erreur :
      https://twitter.com/NOELreports/status/1625578394669703177
      Les États-Unis envisagent la possibilité de remettre des milliers d'armes confisquées et plus d'un million de cartouches à l'Ukraine, écrit le Wall Street Journal.
      Il était autrefois destiné aux militants soutenus par l'Iran au Yémen.
      Lien article : https://www.wsj.com/articles/seized-weapons-bound-for-yemen-may-go-to-ukraine-2516b45d

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  42. La grande russie dans toute sa splendeur...
    https://hub.conflictobservatory.org/portal/apps/sites/#/home/
    => Programme systématique de la Russie pour la rééducation et l'adoption des enfants ukrainiens : au moins 6 000 enfants ukrainiens depuis l'invasion à grande échelle de la Russie le 24 février 2022 dans des installations en Crimée et en Russie... Un réseau et des dizaines de camps et d'installations identifiés "qui facilitent la rééducation et l'adoption d'enfants ukrainiens"
    (article découvert grâce au Live du Monde)

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    1. Vous avez le résumé du rapport en français :
      https://hub.conflictobservatory.org/portal/apps/sites/#/home/pages/children-camps-1
      Et le rapport complet en anglais est disponible en pdf (juste sous l'introduction)

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    2. Comment peut-on soutenir un régime qui detient DANS DES CAMPS des enfants de 4 MOIS à 17 ans dans le but de les reconvertir politiquement?
      Toujours pas compris comment certains pouvaient se regarder le matin dans le miroir...
      https://www.nrk.no/nyheter/rapport_-russland-har-tatt-minst-6.000-ukrainske-i-barn-til-_omskoleringsleirer_-1.16298030


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    3. Des gens tellement lobotomisés qu'ils vous rétorqueront que ce n'est que de la propagande.

      Je comprends Intermittent quand il dit qu'il a récemment été à deux doigts de frapper un individu de ce genre. Pas facile de garder son calme face à un tel mélange de vilenie et de stupidité.

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  43. Le Danemark et les Pays-Bas confirment qu'ils n'enverront pas de Leopard 2 à l'Ukraine....
    On en reste donc à... 49 Leopard 2 annoncés....
    49 ?!?!
    Les ukrainiens ont besoin de 300 chars modernes à minima, et on en est à 49, 1 mois après avoir annoncé qu'on envoie les chards lourds...
    Franchement...
    Je me demande parfois si l'occident mérite qu'on se batte pour lui...

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    1. je ne suis guère surpris...maintenant reste à en connaitre les vraies raisons...
      L'article de Politico, que j'ai posté hier sur l'autre fil,sur le refus catégorique des US de fournir des ATACMS à Kiyv
      https://www.politico.com/news/2023/02/13/u-s-wont-send-long-range-missiles-ukraine-00082652

      m'a interpellé, car il sous entend peut être,un éventuel changement d'attitude vis à vis des autorités de Kiyv...
      Attendons le déplacement de Biden en Pologne...

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    2. Le véritable sujet c'est les capacités de production. La France n'en a plus sur les chars lourds et a d'autres priorités que de réinvestir dedans => on garde nos Leclerc. Même chose pour le UK, sauf que pour le symbole et après "le coup" français sur les AMX20 RC ils ont voulu eux aussi faire un coup => ils en donnent 14.
      Donc c'est à coup de Léopard 2 que l'on va alimenter les ukrainiens. Problème : la capacité de prod actuelle est de 1 ou 2 chars par mois. Or certaines nations européennes veulent bien donner mais elles veulent remplacer leurs dons. Deuxième problème : qui finance ce remplacement ? Beaucoup de nations européennes aimeraient que l'Allemagne finance, car elle en a les moyens et qu'ils la jugent coupable dans son attitude avec la Russie.

      Côté français on est cohérent : la production de CAESAR a été multipliée par 3 avec en sus des délais raccourcis, la production d'obus va également drastiquement augmenter.
      Les AMX10RC peuvent tous être donnés au fur et à mesure de l'arrivée des Jaguar, même chose côté VAB et tout le matériel remplacé dans le cadre de SCORPION.
      Enfin on a 50 Mirage 2000 C qu'on vient de retirer du service, mais il faut voir leur utilité opérationnelle réelle même si cela pourrait être symboliquement fort et entrainer d'autres pays à fournir des F16.

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    3. Live du Monde à 23:02 : Les Etats-Unis commandent des obus pour l’Ukraine
      USA : contrat d’armement pour plus d’un demi-milliard de dollars afin de produire des obus de 155 mm destinés à être livrés à l’Ukraine. Les commandes, passées fin janvier par le Pentagone au profit de Northrop Grumman et Global military products, totalisent 552 millions de dollars. Les premières livraisons sont attendues dès mars.

      Difficile de s'y retrouver avec tous ces atermoiements, chars, pas chars (enfin Leopard 2, mais il y a les Leopard 1), munitions ou pas etc. Il était question aussi que l'Ukraine achète ces ATACMS et avait besoin de l'autorisation des USA...

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    4. Oui, c'est vraiment décevant. Des milliers de léopards 2 qui ne servent à rien, mais on ne veut pas les envoyer en Ukraine parce qu'on ne sait jamais, on pourrait en avoir un jour besoin contre les Russes.

      C'est aujourd'hui qu'on en a besoin. En Ukraine !

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    5. J'avais vu passer dans la presse britannique (The Telegraph, de mémoire) un point de vue très intéressant disant que plutôt que 14 challenger 2, il serait bien plus efficace de racheter aux jordaniens les 300 challenger 1 qu'ils viennent de retirer du service pour les donner aux ukrainiens. Chars à la conduite de tir modernisée, canon efficace, blindage encore de bon niveau, apparemment tous en odre de marche, soit tout à fait la masse dont à besoin l'Ukraine, et disponible dans un temps court.
      Je ne retrouve plus la source, désolé... et apparemment ça est resté un point de vue isolé...

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    6. Source retrouvée grâce à l'article wiki en anglais sur le challenger 1
      https://www.telegraph.co.uk/news/2023/01/16/britain-sending-ukrainians-wrong-tanks/

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  44. "même si agite cette" Il manque un "on"
    Excellente chronique !

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  45. Reporting from Ukraine
    https://www.youtube.com/watch?v=VFqZVgmh-iQ
    Officier supérieur RU détruit vers Vulhedar

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    1. Jour 356 : 14 février

      Aujourd'hui, il y a de bonnes nouvelles. Les Russes ont continué à donner la priorité à leur direction la moins réussie et à envoyer leurs meilleures forces pour tenter de capturer Vuhledar. Malgré avoir réussi à repousser les précédentes attaques russes, les Ukrainiens ont trouvé un moyen de détruire encore plus facilement les assaillants russes, car il a été signalé aujourd'hui qu'ils ont éliminé avec précision un commandant russe en charge des unités d'assaut, ce qui leur a permis de détruire beaucoup plus rapidement les troupes désorganisées sur le terrain.

      La dernière fois, je vous ai dit que les Russes avaient tenté de pénétrer la ligne de front à l'ouest de Vuhledar afin de créer une saillie, d'étirer les réserves ukrainiennes et de diminuer l'approvisionnement et le soutien de Vuhledar. Comme vous vous en souvenez, les Ukrainiens ont rencontré les attaquants avec des tirs et les ont empêchés de prendre le contrôle des collines. Mais il s'est avéré que les Ukrainiens ne se sont pas arrêtés là. Aujourd'hui, un commandant russe des forces situées dans cette région a signalé que les Ukrainiens ont immédiatement lancé une contre-attaque. Certaines sources indiquent qu'en conséquence de cette contre-attaque, les Ukrainiens ont repoussé les Russes à leurs positions initiales de l'autre côté de la rivière. Après cela, certaines sources russes ont déclaré que plusieurs groupes ukrainiens avaient été repérés entre Prechystivka et Pavlivka, ce qui les a amenés à conclure que les Ukrainiens préparaient une nouvelle pénétration des défenses russes et que les Russes les avaient prudemment effrayés avec de l'artillerie. Cependant, les rapports d'aujourd'hui sur une frappe de précision ukrainienne réussie sur le poste de commandement russe du bataillon Est indiquent fortement que les Ukrainiens ne prévoyaient pas d'attaquer, ils envoyaient simplement des groupes de reconnaissance sur le territoire russe.

      Pendant que les Ukrainiens menaient cette mission de reconnaissance, les Russes ont lancé une nouvelle attaque en direction du hameau à l'est de Vuhledar.

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  46. La Russie envisage peut-être de lancer des attaques contre l'Ukraine avec une puissance aérienne lourde pour sortir d'une impasse sur le champ de bataille. Les renseignements de l'OTAN indiquent que Moscou assemble des avions de combat et des hélicoptères près de la frontière.

    https://www.aljazeera.com/news/2023/2/14/russia-prepares-air-fight-as-ukraine-ground-war-depletes-forces

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  47. Destruction d'un char russe par un drone... rien de nouveau me direz vous? eh bien si...parfois suffit d'un bout de ficelle...
    https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1625655261267390465

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  48. @colonel Goya. Bravo excellent, comme d'habitude.
    Juste une remarque le 2e paragraphe après "l'assommoir arithmétique" vous voulait parler de la rive gauche du Dnipro et non de la rive droite? (ou alors j'ai rien compris)
    @ aux autres, je reprends le fil seulement maintenant, je répondrai à mes contradicteurs (si je peux dire) plus tard

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  49. Rammstein : pas d'avions, pas de nouvelles armes !
    Cela ne semble pas chagriner notre ministre, bien au contraire, il est vraiment de très bonne humeur.

    https://twitter.com/NOELreports/status/1625496891592159232?t=qRqMhYrbrwzPReJSwVC-rA&s=19

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    1. J'ai eu la même réflexion, il semble d'excellente humeur... curieux

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  50. ISW dans son post du jour: "en privé les responsables americains ont fait savoir aus Ukrainiens que l'aide occidentale n'est pas infinie"

    En gros ils essaient de faire passer le message que le packet offert est leur meilleure chance de vaincre les russes

    Autre point, les americains semblent penser que les ukrainiens devraient abondonner Bakhmut, n'ayant pas le potentiel pour defendre la ville et mener une grande offensive au printemps. ISW se place en desaccord avec cette analyse du fait de l'attrition imposée aux forces russes.

    Bref, on arrive à un moment decisif dans les prochains mois semble t-il

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    1. Attention qu il ne s agit que de l avis d une partie des représentants Us. Certains sont plus faucons et veulent reduire l ennemi juré a néant une bonne fois pour toute. De plus des pays comme la Pologne qui se sentent directement menacés pourraient faire cavalier seul et créer une mini coalition de soutien comme ils ont menacé de le faire pour les chars.
      Les rapports de force peuvent donc varier en fonction de la politiquebet des résultats sur le terrain.
      En attendant l aide continue

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    2. Si on lit entre les lignes du discours du Gal Milley, les allies ont donné ou vont donner a l'ukraine de quoi faire une offensive.
      Le message est clair, me semble-t-il : il ne faut pas rentrer dans le jeu des Russes d'une guerre d'usure, mais frapper un grand coup. Ce que j'y lis, c'est que les Ukrainiens demandent tout ce qu'ils peuvent obtenir, ce qui est bien normal, les Américains estimant qu'ils ont dores et déjà (ou vont obtenir sous peu) les moyens nécessaires.

      https://youtu.be/MK9PzKrk_UQ

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    3. Bonjour, il faut être très prudent sur les annonces et les dates des soutiens à l'Ukraine. Depuis quelques jours ils sont passés en mode discret. Je pense que le rendu public de certaines info visaient à mettre la pression sur la Russie mais face à sont obstination à poursuivre cette guerre malgré les conséquences négatives il semble privilégiez l'aspect militaire ! Bon j'avoue que la mise en route industriel semble poussive et pése sans doute tous autant sur les déclarations. Après les négociations portes aussi sur le paiement des factures, qui paies quoi, rien qui entrave réellement le soutien à l'Ukraine mais cela pourrait rallentir encore un peu le devellopement de l'industrie d'armement si ils ne parviennent pas à s'entendre rapidement. Salutations, Ludovic Melin.

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    4. J'ai toujours dit qu'il faut environ 1 an pour activer une ligne de production pas trop complexe comme des obus.
      Nous en sommes presque 1 an depuis le début de l'attaque.
      Bizarrement si l'on compte 3 mois de perdu pour constater que l’Ukraine résiste et que la Russie s'entête cela nous porte à une mise en route des premières nouvelles lignes de production, et donc à une stabilisation des stocks de l'OTAN, à la fin du printemps.
      Il reste des stocks, c’est évidant, sinon c’est annoncer au monde entier que l’alliance atlantique est incapable de se défendre pour plusieurs mois. Ce serait complètement irresponsable.

      Il y a un nouveau signale que la Russie joue l’épuisement de toutes les types de munitions : on rapporte des ballons porteurs de réflecteur pour simuler des attaques par missiles et donc provoquer des tires AA inutiles.

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    5. Ce passage du rapport de l'ISW m'a également interpellé. Première interrogation pourquoi rendre cela public ?

      Mis en parrallèle avec le rapport de la Rand corp, j'ai tout de même l'impression que les USA veulent mettre un terme à ce conflit au cours de l'année 2023.
      Donc le message ressemble quand même beaucoup à quelque chose comme "on vous donne de quoi mener une contre offensive (limitée) cet été pour être en position de force puis quoi qu'il arrive vous négociez".

      La question est donc de savoir ce que pourra faire l'Ukraine avec les livraisons annoncées et à venir dans les semaines prochaines, tout en resistant à la pression constante Russe.

      En mirroir, si les Russes font la même analyse, cela peut expliquer leur stratégie actuelle d'appliquer une pression constante partout sur le front plutôt qu'une percée ciblée, de façon à éparpiller des forces Ukr.

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    6. le parlement europen est renouvlé en 2024 de même que les prochaines élections américaine c'est 2024. effectivement il faut des résultats coté occidental aussi

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    7. Le renouvellement du parlement européen peut être dangereux quand on sait les scores que fait le RN chez nous à cette élection et leurs rapports à la Russie...
      Si la guerre traine, les républicains se feront une joie d'attaquer Biden sur une prétendue mauvaise gestion du dossier Ukrainien.
      Bref j'espère que les Ukrainiens ne feront pas les frais de nos agendas internes...

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  51. Petite reflexion de van CREVELD sur les tanks: https://www.martin-van-creveld.com/tanks-here-tanks-there/

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    1. Joli retours historique, mais la conclusion finale est une pirouette qui me semble peu articulée au corpus de l'analyse. On pourrait ecrire la meme chose pour a peu près n'importe quel type de capacité militaire.
      Donc encore un glissement semantique inapproprié

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  52. École ukrainienne :
    https://t.me/dumskaya_net/51242

    École russe :
    https://t.me/pr_russia/43201

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  53. Guerre en Ukraine : quelles conséquences de l’embargo sur l’uranium russe ?
    https://www.sfen.org/rgn/guerre-en-ukraine-quelles-consequences-sur-lembargo-sur-luranium-russe/
    En synthèse :
    - Pas d'impact majeur attendu d'une augmentation du prix de l'utanium naturel sur celui de l'électricité nucléaire
    - L'acteur majoritaire du domaine est l'entreprise étatique Rosatom, qui est en monopole dans certains domaines de la filière.
    - Grosse dépendance de la filière russe au transit de la production Kazakhstan
    - impact pour la France : essentiellement sur la filière de l'uranium de retraitement qui était en cours de réactivation avant la guerre. Pas d'impact immediat donc.
    - L'article semble questionner la pertinence stratégique d'un embargo sur l'uranium russe, ce avec quoi je ne suis pas en ligne, au moins pour la France.

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  54. tres bel article, mais je ne suis pas daccord sur sa conclusion.
    Si on prends en compte les parametres économiques etc.. le temps joue en faveur de l Ukraine.
    Je pense qu on pars, malheureusement sur une guerre longue, 5 ans ou plus.
    Les russes tentent désespérément d obtenir un résultat maintenant, coute que coute. Et ils n y arrivent pas.
    Qui dit guerre longue, dit aussi baisse d intensité. La russie a peut être les hommes, et une certaine puissance industrielle, mais c est un nain économique. Ils ne peuvent se permettre de perdre 100 000 hommes par an pendant 5 ans, 1500 chars par an pendant 5 ans, 100 missiles par mois pendant 60 mois etc...
    Si nous réusissons a sanctuariser l ouest de l Ukraine en fournissant une défense anti aérienne efficiente, alors l Ukraine peut (et cela ne me ravit pas pour eux, c est un chemin de croix cette guerre pour le peuple ukrainien) tenir. Elle pourra développer son industrie de l armement, fabriquer sous licence etc...
    Si comme je le crains, cette guerre s enkyste et qu on passe sur un conflit de moyenne intensité au long cours, ce sera le glas de la fédération de russie. Ce conflit pourrait ramener le vietnam au niveau d une dispute de bigottes un jour de fancy-fair du village au profit des bonnes oeuvres. Chaque kilometre conquis par les russes sera hostile, il y a fort a parier que les réseaux de guerillas sont déja prêts.
    Poutine a envoyé la russie dans une impasse et il ne trouve pas de sortie. Quand bien même il gagnerait sur un malentendu, le pays sera intenable, car hostile, voisin de puissances acquises a sa cause. Et il le sait. C est un baroud d honneur depuis des mois, et je pense que la russie va non seulement perdre son pari et prendre une fessée a coup de pelle (parcequ une victoire sur malentendu j y crois moyen) mais en plus elle va glisser dans l instabilité si le conflit se prolonge vraiment (on est qu a un an, si ca en dure 6, on en reparles). Poutine s est pris pour Sauron... il est plus proche de Gollum (mon pressieux, c est trop injuste, méchant elfes a l acier brillant! on les hait, on les hait)

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    1. Belle conclusion !

      Mais est-ce que Poutine sera encore là dans cinq ans ?

      Je crois que c'est Folker qui pariait qu'il ne passerait pas l'année.

      Au fait, où est-il, Folker ?

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    2. @Gus Il n'y a effectivement rien d'évident à ce que Poutine soit là dans 5 ans. Il y a une élection présidentielle l'année prochaine en Russie et ça pourrait être l'occasion d'un débarquement en douceur.

      J'ai lu (source general svr) que le clan Patrushev s'active pour pousser Poutine à préparer sa succession. On parle d'un éventuel remaniement à la tête de l'état avec l'arrivée du fils Patrushev en tant que premier ministre. Une manière de lui préparer le terrain pour 2024 ?

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  55. novaya gazeta
    Lloyd Austin, le secrétaire américain à la Défense, a annoncé que huit pays enverraient des chars en Ukraine lors d'une conférence de presse au siège de l'OTAN à Bruxelles.
    Cela a été décidé lors d'une réunion du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine tenue au « format Ramstein ». Austin a déclaré que les huit pays qui fourniraient à l'Ukraine des chars avancés sont l'Allemagne, la Pologne, le Canada, le Portugal, l'Espagne, la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas.
    « Cela inclut une contribution majeure des États-Unis : chars Stryker, Bradleys et Abrams. Il comprend le don du Royaume-Uni de chars Challenger, … comprend également les chars T-72 remis à neuf des États-Unis, des Pays-Bas et de la Tchéquie, ainsi que le dernier don de T-72 de la Pologne », a souligné Austin.
    Les États-Unis, les Pays-Bas et la Tchéquie fourniront à l'Ukraine environ 90 chars au total. L'Italie et la France ont annoncé conjointement qu'elles fourniraient à l'Ukraine des systèmes de défense aérienne SAMP/T.
    La France a aussi indiqué qu'elle travaillerait avec l'Australie pour accélérer la production de munitions de 155 mm afin de soutenir l'Ukraine. "Et enfin, nous remercions aussi la Norvège, qui vient d'informer qu'elle fournirait 7,5 milliards d'euros de fournitures militaires et civiles à l'Ukraine au cours des cinq prochaines années", a déclaré Austin.
    "Je n'ai pas d'annonce à faire sur l'avion aujourd'hui", a-t-il ajouté.
    Les premiers chars Leopard de Pologne arriveront en Ukraine en mars, a indiqué le ministère de la Défense du pays sur Twitter.
    La neuvième réunion d'un groupe de contact sur la défense de l'Ukraine a commencé au siège de l'OTAN à Bruxelles en utilisant le format « Ramstein ». Oleksiy Reznikov, ministre ukrainien de la Défense, était présent à la réunion.
    « Nous ne voyons aucun signe indiquant que le président Poutine se prépare à la paix. Ce que nous voyons est le contraire, il se prépare à plus de guerre, à de nouvelles offensives et de nouvelles attaques », a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN.
    "Le besoin urgent maintenant est de livrer ce qui a toujours été promis, de livrer les véhicules blindés, les véhicules de combat d'infanterie, les Marder allemands, les Bradley américains, et aussi, les chars de combat principaux, les Léopards, et les autres chars de combat qui ont été promis », a-t-il déclaré.
    Stoltenberg a également noté que le transfert d'avions de combat vers l'Ukraine "n'est pas le problème le plus urgent actuellement, mais c'est une discussion en cours".
    Stoltenberg a aussi annoncé que le temps d'attente pour les munitions de gros calibre a augmenté pour l'Ukraine de 12 à 28 mois, ce qui signifie que les commandes passées à présent ne seraient livrées que dans deux ans et demi.
    La réunion des ministres de la défense des pays de l'OTAN se déroule à Bruxelles les 14 et 15 février. Outre les représentants des pays de l'OTAN, les ministres de la Défense de l'Ukraine, de la Finlande et de la Suède sont également présents.

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  56. ISW

    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 14 FÉVRIER 2023

    • Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a signalé le 14 février que les 54 États membres du Groupe de contact pour la défense avec l'Ukraine continueraient à soutenir l'Ukraine à long terme. Le Washington Post a rapporté que des responsables américains ont signalé en privé à l'Ukraine que l'aide occidentale à la sécurité de l'Ukraine est toutefois limitée.
    • Le ministère russe de la Défense (MoD) recruterait des condamnés et imiterait le traitement des condamnés par le groupe Wagner comme de la chair à canon.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs actions offensives en direction de Koupyansk et le long de la ligne Svatove-Kreminna le 14 février.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs attaques au sol autour de Bakhmut et le long de la périphérie ouest de la ville de Donetsk le 14 février.
    • Les forces russes n'ont mené aucune attaque terrestre confirmée dans l'ouest de l'oblast de Donetsk ou à Kherson, Mykolaïv ou dans l'ouest des oblasts de Zaporijia le 14 février.
    • Les forces terrestres russes sur la péninsule de Kola, dans le nord-ouest de la Russie, ont été réduites à un cinquième de leur effectif initial avant l'invasion de l'Ukraine, ce qui confirme l'évaluation de longue date de l'ISW selon laquelle le Kremlin n'est pas préoccupé par une menace militaire conventionnelle de l'OTAN contre la Russie.
    • Un groupe de partisans ukrainiens et tatars aurait mené une attaque à l'engin explosif improvisé (EEI) contre une voiture transportant deux militaires russes et deux représentants des services spéciaux russes à Nova Kakhovka le 10 février.
    • Le président russe Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexandre Loukachenko pourraient se rencontrer le 17 février.

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    1. Affirmation 1 : "Quod gratis asseritur, gratis negatur"
      Information 2 : deja discuté. Oui, l'Ukraine semble montrer qu'elle a décidé de combattre la corruption.

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    2. @Nbarré, je voudrais aussi ajouter quelques lignes concernant l'Ukraine et la corruption !

      Zelenski est un vrai leader et un patriote, le De Gaulle ukrainien. Il ne s’est pas barré à l’étranger malgré un risque élevé pour lui. Il bataille aussi contre la corruption au sein de sa propre administration. Poutine en est incapable, car son modèle de domination à vie de la Russie est bâti dessus.

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    3. @ Mal barré

      Sources ?
      Preuves ?
      Aucune des deux ...
      Poubelle comme l'auteur de ce post ....

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    4. Source wikipédia :

      Renverser la charge (ou le fardeau) de la preuve signifie qu'un ou plusieurs participants d'un débat heuristique avance un fait en incombant la charge de la preuve de son contraire à son interlocuteur. Le renversement a une portée particulière en droit où on traite de charge de la preuve, ainsi qu'en science, afin d'éviter que n'importe qui puisse affirmer n'importe quoi sans en apporter la preuve et laisser à son adversaire le soin de démontrer le contraire de ce qu'il prétend.

      Normalement, la charge de la preuve repose sur celui qui procède à une affirmation. Bertrand Russell a abordé le sujet dans son analogie de la théière. La formule originale est la locution latine : « Quod gratis asseritur gratis negatur. » (« Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve. »), formule régulièrement utilisée depuis au cours du XIXe siècle1. La charge de la preuve est notamment reprise par le philosophe Christopher Hitchens dans son livre Dieu n'est pas grand en 2007 et prend la forme du Rasoir de Hitchens.

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  57. Le printemps semble s'annoncer comme chaud !
    https://novayagazeta.eu/articles/2023/02/14/us-secretary-of-defence-ukraines-counteroffensive-expected-in-spring-en-news

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  58. lien offert du monde
    « Story Killers ». L’enquête menée par « Le Monde » et ses partenaires du consortium Forbidden Stories a permis la découverte de plusieurs séquences non validées par la rédaction en chef, mais diffusées à l’antenne par le présentateur.
    Avec notamment des séquences concernant une vague d'intox sur les yachts des oligarches russes à monaco
    https://www.lemonde.fr/lmdgft/1/NjE2MTg2Mi1jZ29ldmxmcHhoc2s=

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    1. une autre source accessible gratuitement

      https://www.francetvinfo.fr/monde/story-killers-une-enquete-de-100-journalistes-revele-l-ampleur-de-l-industrie-de-la-desinformation_5658659.html

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  59. Je suis extrêmement déçu par les annonces, ou plutôt les absences d'annonce,de cette réunion "Rammstein". Rien n'en est sorti, rien !

    Interprétation pessimiste: les occidentaux pensent qu'ils ont assez donné. C'est tout simplement stupide, les armement donnés (enfin, promis, car ils ne sont pas arrivés) ne sont pas suffisant pour donner un avantage décisif face à la masse des mobilisés russes. Donc on se dirige vers une guerre longue (qui coutera beaucoup plus cher aux occidentaux que le matériel qu'ils refusent de donner) et vers une demi-victoire russe, qui sera désastreuse pour les occidentaux. Si cette interprétation est correcte, les dirigeants occidentaux sont encore plus cons que les trolls russes, ce qui n'est pas peu dire.

    Interprétation médiane: les occidentaux temporisent. Ils vont donner d'autre équipements, mais des chars qui arriveront dans 3 mois ou des avions qui arriveront dans 6 mois ne sont pas la priorité. La priorité, c'est l'approvisionnement en munition, la logistique, la remise en état des chars déjà promis, etc

    Interprétation optimiste: les occidentaux continuent à donner, mais plus discrètement. Après avoir marqué un grand coup en janvier histoire de faire passer le message "les occidentaux soutiennent bien l'Ukraine", il n'y a plus de nécessité de faire de la publicité autour des livraisons d'armes. Au contraire, plus elles sont discrètes, mieux c'est. Chacun fait de petites annonces au fil de l'eau, sans faire de vague mais en donnant à l'Ukraine les moyens pour récupérer son territoire cette année.

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    1. Voir l'humeur joviale de Reznikov hier : ça ne cadre pas du tout avec les annonces.
      A moins qu'il soit maniaco-dépressif et défoncé au Prozac, je penche pour la troisième interprétation.

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    2. c'est vrais que ça fait un peu "Centurion, je vois un gaulois qui rigole."

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  60. Je rebondis sur ce qu'à dit Tonton ce matin même à 10h40 :
    Il y a un nouveau signale que la Russie joue l’épuisement de toutes les types de munitions : on rapporte des ballons porteurs de réflecteur pour simuler des attaques par missiles et donc provoquer des tires AA inutiles.

    Si c'est vrai, je trouve cela complètement idiot. Un ballon se déplace très lentement, et les radars détectent la position mais les cibles dangereuses sont celles qui se déplacent rapidement... Ici, aucun risque qu'une batterie se déclenche pour un objet quasi-statique dans le ciel !

    Me trompé-je ?

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    1. Un signal radar actif c'est bien moins propre que les "radars" qui suivent le trafic civil avec une émission active des avions de leurs positions et vecteurs principaux grâce au transpondeur.

      De plus un radar militaire doit accrocher rapidement un écho pour abattre un missile avant qu’il ne touche ça cible, ce qui conduit à tirer un peu sur tous ce qui renvoi un écho (ce n’est pas pour rien que l’on ferme les espaces aériens au trafic civile dans les zones de guerre).

      Il est donc normal de tenter de créer un maximum de faux échos soit pour provoquer des tirs inutiles soit pour camoufler l’approche de la vraie vague d’attaque.
      Un réflecteur est un simple bout de métal avec un maximum d’angle, on en place sur tous les ballons sonde justement pour éviter les collisions avec le trafic

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    2. Merci, mais le ballon se déplaçant lentement, au gré du vent, tous les observateurs de la zone d'émission du ballon auront le temps de le voir venir...
      Sans compter des inversions de vent au cours de la journée, et que le ballon reparte vers la russie...

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    3. En théorie oui, en pratique c'est une charge de plus dans le traitement du signe radar avec des risques d'erreurs suplémentaires.

      un rapide coup d'oeil montre que c'est pas si simple la technique
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Radar

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    4. EC du 3515 février 2023 à 11:36 - Merci, mais le ballon se déplaçant lentement,
      Il faut du temps pour déterminer l'amplitude de la lenteur. Du temps de calcul.
      Le but du jeu est de saturer le scope de signaux, qu'il faudra traiter: automatiquement, ou par décision d'un spécialiste.
      On ne sature pas n'importe quand du reste, par exemple à la relève, au changement d'équipe, c'est plus pertinent.
      Cet exercice n'est pas à prendre à la légère d'autant que la Russie semblerait masser des avions et hélix aux frontières.
      . https://www.aljazeera.com/news/2023/2/14/russia-prepares-air-fight-as-ukraine-ground-war-depletes-forces cliquer droit pour traduire.
      . https://www.ft.com/content/3fd6e91f-71e4-4c02-9360-be20a2a78763?segmentId=3f81fe28-ba5d-8a93-616e-4859191fabd8 . lien limité aux abonnés
      "Les forces terrestres russes sont assez épuisées, c'est donc la meilleure indication qu'elles vont transformer cela en un combat aérien", a déclaré l'un d'eux au Times. Spéculation probablement, mais option a prendre en considération.
      Après....
      - il se peut que les russes veulent tenter d'épuiser les munitions AAA de l'Ukraine
      - il se peut aussi qu'ils cherchent un baroud d'honneur, ou un appui feu sur un raid terrestre massif.
      allez savoir...

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    5. C’est à prendre comme le reste, les Russes cherchent toutes les failles possibles pour ensuite les exploiter.
      Un lâcher de ballon ça ne coute pas bien chère à expérimenter (des fois que….)

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  61. Du nécessaire au possible !
    J'ai suivi hier la conférence de presse du Secrétaire à la défense et du chef d'état-major américains donnée au siège de l'OTAN et j'ai noté le glissement sémantique du "nécessaire" au "possible" en ce qui concerne la fourniture d'armes et munitions aux Ukrainiens.
    J'ai recherché le verbatim sur le site OTAN pour relire posément, mais en vain.
    Ils sont en retrait de la main. Fasse le ciel que je me trompe !

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    1. Je ne doute pas que les Américains continueront à fournir mais je m'inquiète du timing (comme Yakovlev ou Richoux). C'est pourquoi je suis d'avis de pousser déjà vers le front tout ce qu'on a en T72 et en Leopard 1 pour obtenir la masse. Reste la munition. On touche du doigt la nullité stratégique des dirigeants européens, à commencer par les français.

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    2. Même sentiment que Pithivier, les Européens sont désormais aussi impliqués que les Russes. Le but peut être multiple, faire peur aux russes, mais en même temps, les pousser à continuer à croire à la victoire, pour continuer à piéger cette armée qui perd ses troupes les mieux aguerries, son armement le plus moderne et une partie de sa crédibilité abroad . Stratégie de la grenouille toujours, pour ne pas heurter trop les opinions publiques occidentales.
      À voir, ce que les Russes préparent en ce moment et réaliseront dans le cadre de leur offensive. Si celle-ci est à nouveau un échec important, cela signalera le début de la contre-offensive ukrainienne, cette fois-ci avec l'armement adapté. Après, je pense que des négociations pourront commencer, ce quel que soit le résultat.

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    3. Il y a une réunion en cours du "north atlantic council" qui est l'organe politique de l'OTAN. Elle doit avoir la préséance sur Ramstein. Si j'ai bien compris elle finit aujourd'hui.

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    4. Une de ma formation initiale c'est la maintenance en milieux industriel.
      Il est très difficile de convaincre patrons comme employés de son utilité sans le souvenir d'un incident majeur mettant en péril la production et/ou la vie des employés.
      C’est la même chose avec la sécurité et tous les protocoles de suretés. Rapidement ils sont uniquement considérés comme une contrainte et une perte de temps et d’argent.

      L’exemple qui ma le plus marqué dont nous pouvons tous parlez c’est cet entrepreneur qui a engagé son camion port engin avec sa foreuse pour une masse total de 40 tonnes sur un pont qualifier à 19 tonnes. Ça a marché deux fois la 3ème le pont est tombé et a fait deux morts.
      D’une manière générale, je trouve que la population en général à perdu tout notion de sureté. La défense fait partie au milieux de beaucoup d’autre sujet de cette notion de sureté.

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    5. Oui c'est aussi mon ressenti, et la résurgence des trolls avec leurs récits pré-écrits s'inscrit à mon avis dans ce contexte d'une offensive de masse des russes pour devancer les livraisons promises, offensive que les alliés tentent de précipiter encore plus en indiquant qu'ils arrivent au bout de ce qu'ils peuvent livrer. La bonne tenue de la résistance des UK aux offensives russes sur tout le front, sans trop faire appel aux réserves malgré certains points très chauds va aussi dans le sens d'une "guerre psychologique" qui bat son plein.

      Ce n'est qu'une interprétation, mais les arguments de notre 7e compagnie – qui se sont déjà vérifiés dans un passé récent, lors de la contre-offensive de septembre – me paraissent assez logiques.

      Grosso-modo, on a du concret, visible, démontré : les armes lourdes vont arriver. Donc les russes foncent dans le tas avant. Mais on leur envoie aussi quelques messages sibyllins, dont la véracité est impossible à vérifier, du genre "ouh là là, les dépots de munition sont bientôt vides" ou encore "désolé les amis, mais ce qu'il me reste je me le garde pour moi", qui n'engagent à rien, et qui épaississent un peu le brouillard... Et là les russe se disent : "bon, c'est peut-être vrai, mais peut-être pas. Qu'est-ce qu'on fait ? on accélère ? on continue au même rythme ?" Ou alors, en bons décérébrés qu'ils sont capables d'être, ils voient un chiffon rouge et foncent tête baissée en accélérant à fond...

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    6. et moi au 2ème message de Catoneo

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    7. Aventure catastrophique pour le pouvoir russe, mais dans laquelle celui-ci ne peut plus reculer !
      https://youtu.be/Dtq-1MG0q3o*
      Laure mandeville

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  62. Bonjour à toutes et tous !
    Merci au Colonel Goya pour ses réflexions partagées entre longue mémoire historique (le recul de la théorie) et immédiateté de l'événement en cours (l'inflexion et la fluidité de la réalité se déployant sur le terrain, jour après jour). Elles nourrissent nos réflexions et délivrent d'utiles clefs de lecture. Nous sommes nombreuses et nombreux à suivre les publications pour éclairer le drame du conflit ukrainien et la guerre en Europe (je confesse faire partie de ceux qui pensent que la notion de cobélligérance est vide de sens : nous sommes en guerre ; seul le degré d'implication diffère d'une partie à l'autre).
    Je porte à votre curiosité la matérialisation du conflit russo-ukrainien aux marges de l'Europe, toujours et encore, en Moldavie exactement. Là aussi, la ruSSie est à la manœuvre pour poursuivre son travail de sape des alliés de l'Ukraine et des Ettas européens. La Transistrie est un problème géopolitique relevant de plus en plus directement dans le conflit : sur le papier, la conquête du grand sud ukrainien reste d'actualité pour assurer l'intégration de cette région moldave occupée par l'armée ruSSe.
    Une campagne de déstabilisation est en cours en Moldavie et la démission récente du gouvernement moldave n'est assurément pas non sans rapport avec cette campagne souterraine des "sapeurs" ruSSes (à travers leurs séides "proruSSes). Suffisamment pour la présidente moldave désigne sans détour l'agresseur ruSSe : https://legrandcontinent.eu/fr/2023/02/13/le-plan-de-poutine-contre-la-moldavie/

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  63. Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 15 février

    Le 9 février 2023, le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a appelé à une augmentation de la production de chars russes lors de sa visite à l'usine de construction de machines de transport d'Omsk.
    Cela fait suite à plusieurs commentaires publics du président Poutine exhortant l'industrie de la défense à mieux soutenir "l'opération militaire spéciale".
    Lors d'une réunion télévisée le 12 janvier 2023, Poutine a fustigé Denis Manturov, le vice-Premier ministre responsable de l'industrie de la défense, pour avoir « fait l'imbécile » ; l'une des plus fortes explosions publiques du président depuis l'invasion.
    Les hauts dirigeants russes sont probablement conscients que la production industrielle militaire de l'État devient une faiblesse critique, exacerbée par l'erreur de calcul stratégique et opérationnelle d'envahir l'Ukraine.
    La production est presque certainement en deçà des demandes du ministère de la Défense russe de financer la campagne d'Ukraine et de rétablir ses besoins de défense à plus long terme.

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  64. Conférence passionnante et très synthétique sur le conflit russo-ukrainien.Beaucoup de géographie politique, donc des cartes. Les tenants et les aboutissants du conflit y sont exposés.
    https://www.youtube.com/watch?v=QD9xckMzPic&t=3894s

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  65. A écouter pour pouvoir en parler en repas de famille
    https://air-cosmos.com/article/defense-zone-retour-d-ukraine-avec-xavier-tytelman-64227

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    1. Le prochain à passer c'est notre colonel préférer.
      En tous cas il explique comme participer à la veille collaborative. Si ici il y a du monde qui voudrait bien mais qui ne sait point comme faire, il explique la base.

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  66. Ca y est le général Igor Kirillov a fumé du zimbrek !
    . Cliquez moi cliquez moi
    Les chinois respirent...

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    1. Cool, Sud Radio et Bercoff ont un nouveau client à inviter. Sa clientèle de complotistes pro russes n'attends que ça... !

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  67. Girkin réflexions stratégiques et tactiques sur la contre-attaque russe
    https://wartranslated.com/igor-girkin-on-the-potential-of-a-large-scale-russian-offensive/

    Toujours optimiste... Nbarré et Nbonnal apprécieront !

    Conclusion générale : pour le moment, les Forces armées de la Fédération de Russie N'ONT AUCUNE SUPÉRIORITÉ SUR L'APU, ce qui garantirait le succès d'une offensive stratégique à grande échelle. Il est possible (théoriquement) de créer un seul «poing de choc» dans l'une des directions ci-dessus, en utilisant les autres comme auxiliaires. (Le détournement et la restriction des attaques peuvent se poursuivre, bien sûr, sur le front de Donetsk).
    Mais, dans tous les cas, une bataille offensive à grande échelle entraînera très rapidement et inévitablement des pertes très importantes et l'épuisement des ressources accumulées à la suite de mobilisations précédentes et d'autres actions préparatoires. Et, quels que soient les succès, cela ne conduira pas à la défaite complète des Forces armées ukrainiennes (précisément à cause du manque de réserves stratégiques).

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