Article paru dans Guerres et Histoire n°33, octobre 2016
Destinées aux opérations amphibies et outre-mer,
les Troupes de marine ont été, et sont toujours, de tous les combats de
l’armée française. Tour à tour fusiliers marins et soldats de ligne, mais toujours
voyageurs, Marsouins et Bigors forment le premier corps d’intervention de la France
depuis quatre siècles.
La première armée de marine
Les Troupes de marine (TDM) sont nées de la volonté
du cardinal de Richelieu de doter la flotte de sa propre armée, afin de
protéger ports et arsenaux, mais aussi d’assurer le service des armes à bord
des vaisseaux de ligne qui apparaissent alors. Il crée donc, en 1622, avant les
Royal Marines britanniques et bien sûr les Marines américains, les premières « compagnies de la
mer » associant fusiliers et canonniers au sein de petites unités d’une
centaine d’hommes intégrés dans des corps aux noms changeants.
D’emblée cette force rattachée à la marine se
trouve tiraillée entre les besoins contradictoires de la flotte, des colonies
et de l’armée. L’armée a besoin de soldats, la marine préfère investir dans les
navires et marins. Quant au « service des colonies », il est initialement
le fait des armées des compagnies à charte et des milices locales. Les « compagnies de la
mer » sont donc régulièrement dissoutes puis reconstituées lorsqu’on
s’aperçoit que le combat, qu’il soit à bord ou à terre dans les colonies ne
s’improvise pas. La France est ainsi incapable de défendre les Indes et le Canada
faute d’une véritable « capacité de projection ».
Tirant les leçons des errements de la guerre de Sept
Ans (1757-1763), on organise en 1772 un solide corps royal de la marine
regroupant huit régiments stationnés dans les ports et on les équipe des
premières tenues bleues avec une ancre sur les boutons. Cette première armée de
marine disparaît finalement dans la tourmente des guerres de la révolution et,
après Trafalgar (1805), ses fantassins et artilleurs combattent dans les rangs
de la Grande Armée.
La nouvelle armée de marine
La nouvelle armée de marine
Après maints atermoiements depuis 1822,
l’ordonnance du 14 mai 1831 reforme les nouvelles Troupes de marine avec
la formation des deux premiers régiments d’infanterie de marine (RIM) à 30 compagnies,
un troisième étant ajouté en 1838. Il est formé également un régiment d’artillerie
de marine, porté en 1840 à 40 batteries. Ce sont donc des régiments
considérables qui présentent la particularité d’être présents simultanément sur
plusieurs continents. Le 3e RIM est ainsi présent simultanément à Toulon,
à Cayenne, au Sénégal et sur l’île Bourbon (Réunion). En 1845 enfin, la
vocation interarmes s’étoffe avec la naissance de la cavalerie de la marine
avec la création d’un escadron de spahis au Sénégal. C’est à cette époque que
les fantassins de marine désormais dispensés du service de bord pendant les
traversées sont comparés par les marins aux marsouins qui suivent les navires
en quête de nourriture. Quant aux artilleurs désormais attachés aux batteries côtières,
ils sont comparés à petits coquillages fixés aux rochers et deviennent des bigors,
diminutifs de bigorneaux, à moins que cela vienne du vieil ordre « bigues dehors » de mise en batterie
au temps de la marine à voile.
Les troupes de marsouins et bigors sont plus qu’ailleurs
encadrées par des officiers issus du rang ou du corps des sous-officiers, mais
aussi formés dans les écoles de l’armée, à Saint-Cyr ou Polytechnique — où ils
occupent le fond des classements jusqu’aux années 1880. Il ne fait pas bon
trahir l’armée en allant servir la marine et puis le service outre-mer est
éprouvant. La troupe formée de volontaires souvent issus des milieux les plus pauvres
est jugée de mauvaise qualité. Il s’y forme cependant une culture très
particulière, revendiquant l’origine très populaire de ses membres avec des
traditions à faire pâlir les ligues de vertu jusqu’à aujourd’hui, mais aussi le
goût du voyage et de l’aventure. L’attachement à cette communauté particulière
coincée entre les marins et les « biffins » (« chiffons ») de l’armée métropolitaine est très fort, plus qu’à
des régiments où on ne fait que tourner.
Cette communauté est petite, 16 000 hommes au
total, est de toutes les expéditions de la monarchie de Juillet, du Mexique en
1838 à la guerre franco-tahitienne de 1844 en passant par la prise de Tanger en
1844 ou les débarquements dans l’océan Indien. Après une interruption lors de
la IIe République, le Second Empire renoue avec l’aventure
coloniale et un quatrième RIM est formé en 1854. Les cadres sont par ailleurs
déployés dans les quelques troupes indigènes qui commencent à se former.
Les expéditions de la marine (désormais à vapeur)
reprennent : les marsouins s’emparent de la Nouvelle-Calédonie en 1853,
débarquent à Canton en 1857 puis au Liban en 1860. Surtout, la Marine conquiert
la Cochinchine de 1858 à 1860. Les Troupes de marine participent aussi au long
siège de Puebla au Mexique en 1863 et aux guerres en Europe. On les retrouve
ainsi face à l’armée russe en 1854, en Crimée et dans la Baltique. Pendant la
guerre de 1870, marsouins et bigors sont regroupés dans la division bleue du
général de Vassoigne, qui s’illustre à Bazeilles (près de Sedan) par sa
résistance acharnée — exploit qui devient en 1952 le fait d’armes fédérateur
des TDM, célébré tous les ans (pour un excellent résumé voir ici).
Après 1870, les TDM sont pourtant à nouveau sur la
sellette : la priorité est en effet à la préparation de la « revanche » sur le
continent européen, et la nouvelle république se méfie des troupes
professionnelles, toujours susceptibles de fomenter un coup d’État. C’est pourtant
cette nouvelle république qui se lance au début des années 1880 dans la
conquête coloniale et pour cela les marsouins sont indispensables. Le combat n’est
plus sur mer, ni sur les côtes. La France envoie quelques officiers de marine,
comme Borgnis-Desbordes, Archinard, Lamy ou Largeau s’emparent de territoires
immenses en Afrique avec des colonnes de quelques centaines d’hommes seulement.
Il y a aussi les grandes expéditions, comme celles
de Tunisie en 1881, du Tonkin à partir de 1883 et de Madagascar en 1894. Les 15 000 marsouins
et bigors dispersés dans le monde sont insuffisants pour cela et il faut faire
appel à l’armée métropolitaine. Outre que le ministère de la guerre est
réticent à ce détournement de ressources, on s’aperçoit que les pertes par
maladies sont considérables parmi les appelés venant directement de France,
presque 6 000 à Madagascar en 1895 pour seulement 25 morts au combat. Le principe
est alors acquis de ne plus envoyer outre-mer que des soldats engagés ou des
volontaires acclimatés.
Volontariat
et métissage
La fin du XIXe siècle est donc marquée par
plusieurs évolutions. Il est décidé de renforcer les effectifs des TDM tout en
ne faisant appel qu’à des volontaires. Le nombre de régiments d’infanterie de
marine en métropole est doublé et on en forme dix autres dans l’Empire. C’est
un échec, les volontaires s’avérant insuffisamment nombreux pour les armer.
Après des années de tergiversations, on se décide enfin, par la loi du
5 juillet 1900, après 102 projets avortés, à retirer les TDM à la marine
pour en faire « l’armée coloniale » placée sous la
double tutelle des ministères de la Guerre et des Colonies, en fonction du
stationnement des troupes.
Un corps d’armée colonial de deux divisions est même
formé en métropole et intégré dans les plans de mobilisation de l’armée avec
ses 30 000 marsouins et bigors. Ses unités sont à recrutement métropolitain
mixte, volontaires et appelés, mais seuls les premiers peuvent servir outremer.
Simultanément, pour le service des colonies, on fait de plus en plus appel aux
troupes indigènes, sous l’appellation de spahis et surtout de « tirailleurs », sénégalais,
annamites, tonkinois ou malgaches. Les tirailleurs sénégalais — venant de moins
en moins du Sénégal — passent ainsi de 6 600 en 1900 à 31 000 en 1914. Ces
bataillons prévus à l’origine pour le contrôle de leur propre territoire
deviennent vite une réserve opérationnelle qui est engagée au Maroc à partir de
1907, avant peut-être la métropole comme le propose Charles Mangin en 1910,
dans La Force noire.
On théorise aussi de nouvelles méthodes. En 1899, Joseph
Gallieni publie un Rapport d’ensemble sur
la pacification, l’organisation et la colonisation de Madagascar, où il
expose son expérience de résident-général. Reprenant des méthodes déjà
appliquées au Tonkin mais dont l’origine remonte sans doute jusqu’à
l’occupation de l’Aragon par Suchet en 1808, via Bugeaud, puis Faidherbe,
Gallieni exprime l’idée que « le soldat ne
doit pas se borner à l’action militaire », mais œuvrer à
la mise en valeur du territoire qu’il occupe afin de démontrer clairement les
bienfaits de la présence française et créer ainsi un cercle vertueux. La
méthode n’est pas exempte de brutalité lorsque des résistances se présentent,
mais à l’inverse des « Soudanais » qui ont conquis l’Afrique occidentale, elle
s’accompagne de séduction. Cette approche empathique avec le milieu constitue depuis
un élément fondamental et particulier de la culture des TDM.
Dans
les guerres mondiales
Lorsque la guerre commence, l’armée coloniale en
métropole est forte d’un corps d’armée de deux divisions d’infanterie coloniale
(DIC) soit environ 30 000 hommes. Ces deux divisions sont suivies de
cinq autres et d’un deuxième corps d’armée. Les bataillons de tirailleurs y
sont intégrés progressivement à partir de septembre 1914 et ils sont plus de 70
à la fin de 1915. Contrairement à la légende, ces bataillons ne sont pas plus
engagés que les autres et leurs pertes au combat sont inférieures à la moyenne
des troupes métropolitaines. Il est vrai que les tirailleurs ont surtout été
engagés après les combats les plus meurtriers, ceux de 1914, et qu’ils
souffrent plus en revanche du climat et des maladies. On prend donc l’habitude
de les retirer du front les mois d’hiver. À la fin de la guerre, les troupes
coloniales de toutes origines représentent environ 10 % des forces
combattantes françaises, avec une forte concentration dans le front des Balkans
et même en Ukraine en 1919 où des bataillons de tirailleurs affrontent avec
succès des troupes russes bolcheviques.
On découvre à cette occasion que ces troupes
professionnelles sont plus fiables que les troupes d’appelés métropolitains qui
ne comprennent pourquoi ils combattent aussi loin de la patrie et alors que
celle-ci n’est plus menacée. C’est après le risque des maladies tropicales, le
deuxième argument pour ne plus engager hors des frontières que des soldats
professionnels. Or, les expéditions sont nombreuses jusqu’en 1927, on retrouve donc
l’armée coloniale sur tous les fronts, en Rhénanie, en Silésie, en Syrie et
surtout au Maroc pendant la guerre du Rif de 1921 à 1926. On conserve aussi
l’idée d’un corps à double mission de garde de l’empire et de réserve
métropolitaine. Lors de la mobilisation de 1939 et jusqu’en juin 1940, ce sont neuf
divisions coloniales qui sont formées. Avec un total de 500 000 hommes,
les troupes coloniales atteignent alors leur sommet. Elles se battent avec
courage, perdent 20 000 hommes, obtiennent quelque un des rares
succès de l’armée française notamment au nord de Lyon, mais n’empêchent pas le
désastre. Les tirailleurs sénégalais ont payé cette fois un tribut plus lourd
que les autres dans les combats et sont victimes du racisme allemand.
Comme les autres corps, l’armée coloniale se
retrouve ensuite très divisée. Avec l’application de l’armistice, il ne reste
plus que trois régiments en métropole, l’Indochine est occupée par les Japonais
et l’Afrique occidentale reste fidèle à Vichy. Ce sont finalement dans les
provinces les plus éloignées de l’empire, dans l’Afrique-Équatoriale française et
dans le Pacifique, que sont formés les contingents les plus importants de la
France libre. Par habitude de l’autonomie, mais sans doute aussi parce que la culture de l'armée coloniale s’accorde mal avec les idées fascistes et
racistes de l'envahisseur et des collaborateurs de Vichy, les coloniaux forment le gros des volontaires de la France libre.
Les bataillons de marche intègrent la force du
colonel Leclerc au Tchad ou les brigades françaises libres combattant avec la 8e armée
britannique. Trois bataillons de marine combattent ainsi à Bir Hakeim en mai
1942 aux côtés de la Légion étrangère. Avec la réorganisation de 1943, ces
premières forces forment le noyau dur de la 1ère division
française libre et de la 2e Division blindée de Leclerc tandis qu’une
nouvelle grande unité, la 9e DIC, est formée. La coloniale
participe ainsi largement à la libération de la France et à la campagne en
Allemagne. Presque tous les régiments actuels des TDM, à l’exception des
parachutistes (sauf le 1er RPIMa, héritier des Special Air Service français) sont issus
de cette armée de la libération. Sur les six corps de l’armée de Terre faits « compagnons de la
Libération », six sont de l’armée coloniale.
Tout de suite après la fin de la guerre, les
troupes coloniales sont au premier rang de la réaction aux premiers mouvements
d’indépendance à Madagascar et surtout en Indochine. Le corps expéditionnaire
qui y débarque en octobre 1946 avec un groupement de la 2e DB, la 9e DIC
et la 3e DIC, est composé pour 80 % de coloniaux. Aux côtés
de l’armée d’Afrique et des volontaires métropolitains, les coloniaux
fournissent un certain nombre d’unités de combat, notamment, à partir de 1948, les
huit nouveaux groupements de commandos coloniaux parachutistes (GCCP, devenus
ensuite Bataillon parachutiste coloniaux).
Leur action principale est cependant une action de
présence dans les postes, les montagnes ou les écoles avec les forces locales, les
indigènes ou de l’armée nationale vietnamienne. À la confluence de l’héritage
de Gallieni et des méthodes de contrôle du Vietminh, des officiers y développent
une école de pensée de la « guerre révolutionnaire » avant de
basculer en Algérie. L’Algérie est par définition le territoire de l’armée
d’Afrique et les « colos », 80 000 hommes, y interviennent pour la première
fois. Ils y mettent en œuvre, en particulier sous le commandement du général
Salan, de 1956 à 1958, diverses théories de pacification centrées sur la
séduction et le contrôle de la population civile arabe. Ces idées s’opposent aux
méthodes initiales plus répressives ou ensuite plus conventionnelles comme
celle du général Challe (où s’illustrent à nouveau les quatre régiments
parachutistes coloniaux). Elles échouent tout autant à trouver une issue
favorable au conflit.
Le
retour des Troupes de marine
La fin de l’empire ne signifie pas pour autant la
fin de cette armée qui abandonne son qualificatif de « coloniale » par un décret
d’avril 1958 pour devenir d’« outre-mer » puis définitivement et à nouveau « Troupes de
marine » à partir de 1961. Même si les « colos » sont désormais majoritairement en métropole, le service
outre-mer demeure, il est même reconnu par la loi du 20 décembre 1967 comme
leur « vocation
principale », qui justifie de conserver le statut d’« arme » et donc aussi l’autonomie
de gestion du personnel.
Dans les DOM-TOM, ce service outre-mer prend la
forme de troupes de souveraineté, mais aussi avec Service militaire adapté (SMA),
c’est-à-dire une formation professionnelle encadrée par des militaires. De
manière plus originale, il s’exerce aussi par une présence dans les anciennes
colonies africaines qui se concrétise par des conseillers, des bases
permanentes et des forces d’intervention venues de métropole. Ce service
outre-mer prend finalement une extension imprévue à partir de 1969 lorsqu’il
faut mener une campagne de contre-insurrection au Tchad, puis lorsque les
interventions se multiplient à partir de la fin des années 1970, en
Afrique toujours, mais aussi au Liban ou en Nouvelle-Calédonie ou dans le Golfe
en 1990. Pour satisfaire les besoins en troupes d’intervention, on
professionnalise sept régiments et la 9e division d’infanterie
de marine est reformée en 1976.
La fin de la guerre froide et la décision, en 1996,
de professionnaliser entièrement les forces armées françaises entraînent la fin
de la distinction entre armée métropolitaine et armée d’outre-mer. L’existence des
troupes de marine est une nouvelle fois menacée. Un projet court un temps d’un
nouveau rattachement à la marine. S’il n’est pas suivi d’effet, les « colos » jouent de cette
tradition pour réinvestir les opérations amphibies. Les TDM sont finalement peu
affectées par les restructurations. Logiquement on ne dissout pas des régiments
déjà professionnels et les régiments d’appelés sont souvent des « Compagnons de la
Libération » et donc alors intouchables pour le président Chirac. Paradoxalement,
le poids des troupes de marine tend ainsi à augmenter en métropole alors qu’il
se réduit outre-mer où les bataillons deviennent des unités cadres accueillant
des compagnies tournantes venues de toute l’armée de terre. Surtout, les Troupes
de marine et la Légion étrangère n’ont plus le monopole presque exclusif des
opérations extérieures. Pour autant, les marsouins sont encore très engagés. Plus
du tiers des soldats français tombés en opération depuis 1962 portaient une
ancre de marine alors qu’ils ne représentent, avec 18 000 hommes
et femmes, que 15 % des effectifs de l’armée de Terre.
Les Troupes de marine françaises constituent ainsi
une structure atypique assez différente des unités de « marines » des autres
armées. Si elles ont une compétence pour les opérations amphibies, leur cœur de
métier reste l’intervention au loin et au milieu de populations étrangères avec
une appréhension toujours globale des problèmes. Les marsouins et bigors sont plus
que jamais les soldats voyageurs de la France.
Centre d’étude d’histoire de la défense, Les troupes de marine dans l’armée de terre,
un siècle d’histoire 1900-2000, Lavauzelle, 2004.
Collectif, De
Bizerte à Sarajevo : Les troupes de marine dans les opérations extérieures
de 1961 à 1994, Lavauzelle, 2004.
Christian Benoit, Antoine Champeaux, Éric Deroo,
Maurice Rives, Des Troupes coloniales aux
Troupes de marines : Un rêve d’aventure 1900-2000, Lavauzelle,
2000.
Collectif, Les
troupes de marines, 1622-1984, Lavauzelle, 2000.
Erwan Bergot La
Coloniale : Du Rif au Tchad (1925-1980), Presses de la Cité (1982)
Belle et rapide fresque.
RépondreSupprimerCe qui rend fier de cette modeste agrafe "Troupes de Marine" que l'on trouve parfois au détour d'un placard.
Belle et rapide fresque.
RépondreSupprimerCe qui rend fier de cette modeste agrafe "Troupes de Marine" que l'on trouve parfois au détour d'un placard.
Mon père me disait toujours que la différence entre un séjour en Afrique à un poste en Métropole c'était l'impossibilité de faire appel au "service après vente". L'idée était donc de se débrouiller, esprit toujours prėsent dans les TDM.
RépondreSupprimerUn article parfaitement objectif dès l'introduction. Joyeux Bazeilles ! Et par dieu...
RépondreSupprimerMerci de ce jolis rappel d'un pan peu connus de notre histoire commune.
RépondreSupprimerUne Question au passage, j'avais lus, je ne sais plus où, que l'armée français s'était fortement distingué à la fin du 19ième siècle de l'armée anglaise dans son approche des troupes coloniales et indigène. Avec entre autre beaucoup moins de présupposé raciste, même si ils étaient certainement présent.
Amenant à des perceptions totalement différentes des soldats "de couleurs" dans les armées française, anglaise ou américaine lors de la guerre de 14.
Auriez vous un avis sur la réalité de cette image et si oui d'où cela a t'il pus venir
" Le 1er RPIMa, héritier des Special Air Service français " certes cela est officiellement sa filiation, mais avoir fait du 1er RPIMA la seule unité TAP pouvant se revendiquer de l'héritage SAS FFL, cela est pour le moins contestable. Après guerre les unité SAS FFL (les survivants et notamment ceux qui restèrent dans l'armée) furent intégrés dans divers unités paras, celles-ci changèrent de nom au fil de la guerre d'Indochine. De même leur appartenance à la "métro" ou " coloniale" étaient surtout théorique-administrative, les cadres paras servaient au gré des séjours dans l'une ou l'autre. La répartition "métro" et " coloniale puis RPIMA ", elle ne fut figée qu'à partir du début de la guerre d'Algérie et cela pour les unités TAP.
RépondreSupprimerTrès juste "Trekker",
Supprimerou comment le "2e Régiment de Chasseurs Parachutistes", de l'armée de l'air (ce qui lui vaudra ses six citations à l'ordre de l'armée), est en effet brusquement, en dehors absolument de toutes les règles communes (numérotation, corps d'arme, armée d’appartenance, et bien sûr continuité historique...) dans l'armée française, transformer en 1er RPIMA :
Il y a en effet parfois des choses étranges dans nos armées modernes, comme certain qui se retrouvent crédité d'une fourragère aux couleurs de la légion d'honneur pour les différentes citations de leurs divers bataillons (à cette aune là, d'autres en auraient vingt ou trente (citations à l'ordre de l'armée), et une demi douzaine de fourragères pour le même genre de compte), là aussi du jamais vu et en dehors de toutes règles.
Ne pas oublier cependant nos autres corps d'infanterie d'élite, " ils le valent bien", amplement même tant ils ne méritent nullement leur quasi total oubli actuel (l'air du temps sans doute).
RépondreSupprimerEn commençant par exemple par sans aucun doute un des plus illustres, si ce n'est le plus glorieux, de toute notre histoire militaire, mais actuellement que trop injustement rayé des cadres, presque oublié même aujourd'hui, et éliminé des effectifs et du nombre des unités qui concoururent le plus au renom non seulement de nos armées, mais également tout simplement de la France.
Ce corps, au combien fameux, n'est autre que celui du corps des autrefois si célèbres et inoubliables Zouaves.
Unités d'élite par excellence, ces régiments d'infanterie furent constitués, en Afrique du Nord, à partir de 1842, à partir d'engagés volontaires, originaires de la métropole essentiellement, et venant de toutes régions, et plus encore de toutes les classes de la société française. Ce qui en faisait en tant que volontaires, des soldats d'emblée particulièrement motivés.
Reconnus pour leur rusticité, et pour leur esprit particulièrement inventif et débrouillard (ils sont également parmi les inventeurs du célèbre système D" à la Française, qui en ont fait une de nos spécificités uniques et enviées des autres armées européennes en général). Ces "Zouaves", prenant la tête de toutes les opérations des armées françaises, acquirent rapidement une réputation proverbiale de courage et de bravoure, et presque d'intrépidité.
Ces régiments français, pleinement et totalement français, constituaient en effet, avant même la légion étrangère à l'époque, la première troupe et la plus réputée de l'armée d'Afrique, elle-même fer de lance de toutes les interventions françaises.
Pour toutes ces raisons, et toutes ces qualités, ils étaient autrefois mondialement renommés, au point d'être copiés dans plusieurs pays.
Ils demeurent toujours aujourd'hui, les régiments et le corps d'infanterie, c'est-à-dire le corps d'arme, le plus décoré de toute l'armée française et de tout temps.
Sachant par exemple pour ce qui concerne la Première Guerre mondiale, que sur les seulement vingt-trois régiments ou bataillons, qui y gagnèrent le port de la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur sur un ensemble de plus de 500 unités d'infanterie, quatre étaient des régiments de Zouaves sur un total de seulement huit régiments formés à l'époque.
Deux de ces régiments, les 4e et 8e Régiment de Marche des Zouaves, font partie des cinq régiments les plus décorés de la Première Guerre mondiale :
Ce qui en l'occurrence pour ces derniers et l'ensemble de ce corps d'infanterie d'élite française ne laisse rien au hasard ou au fait d'une position singulière d'une de ces unités isolée, mais relève bien d'un fait remarquablement constant.
Huit régiments qui reçurent à eux seuls plus de 43 citations à l'ordre de l'armée, pour leur conduite collective héroïque durant tout ce conflit. Ceci sans compter la douzaine de citations à l'ordre de l'armée acquises par les régiments dits mixtes composés de bataillons de Tirailleurs, et de Zouaves.
Soit une moyenne, de plus de cinq citations par régiment, supérieur à tous les autres corps d'élite.
RépondreSupprimerContre trois citations à l'ordre de l'armée en moyenne pour les quelques soixante-dix de bataillons de Chasseurs, à pied ou alpins, avec une moyenne plus proche de quatre citations pour les trente bataillons issus de l'active.
Un peu plus de deux citations en moyenne environ encore, mais avec de très grandes disparités, pour les quelque trente régiments de Tirailleurs. Un nombre variant beaucoup entre le début et la fin de la guerre avec beaucoup de dissolution et de recréation, et surtout avec beaucoup de création la dernière année de 1918. Un chiffre qui est ainsi un peu supérieur à trois citations à l'ordre de l'armée en moyenne si l'on considère uniquement la quinzaine de régiments de Tirailleurs ayant plus ou moins fait toute la Première Guerre mondiale sans discontinuité.
De deux, en moyenne, pour la trentaine également de régiments d'infanterie de marine.
Et d'une citation et demi à l'ordre de l'armée, en moyenne, pour les plus de 400 régiments d'infanterie classiques. Régiment d'Infanterie, qui sont eux aussi loin d'avoir démérité durant cette guerre, c'est pour chacun en moyenne plus de 2000 tués, soit l'équivalent de leur effectif, et quatre fois plus de blessés, certains souvent estropiés à vie, pour rappel.
Cela mis à part le seul régiment, insuffisamment représentatif en tant que tel, de la légion étrangère qui fit toute la Première Guerre mondiale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, ils furent parmi les premiers régiments opérationnels reconstitués, et continuèrent ensuite à faire jeu égal avec les meilleurs régiments de France, et y compris avec les quelques régiments de la légion étrangère, qui devinrent à cette époque leurs grands concurrents.
Brusquement dissous à la fin de la guerre d'Algérie, sans plus de raison que tous les autres, ils sont le seul corps qui ne fut jamais recréer en tant qu'unité opérationnelle, depuis cette époque, contrairement même aux régiments de Spahis ou de Tirailleurs, pourtant historiquement plus constitués en majeur partie d'Algériens, de Tunisiens, ou de Marocains, alors que ces derniers régiments de Zouaves étaient essentiellement constitués des descendants d'émigrés français d'Afrique du nord, communément appelés "pieds noirs", et de français originaires de métropole en plus ou moins grande partie et durant la plupart du temps de leur si glorieuse existence au demeurant.
@ Ronin après l'Algérie la volonté de l'armée était de ne plus garder d'unités de l'armée d'Afrique hormis la Légion (volonté d'amnésie sans doute). Les zouaves, les chasseurs d'Afrique et les tirailleurs restants ont été dissous. Le 1er RS a perduré après car il était compagnon de la libération (cela n'a pas sauvé le 1er RAMa en 2013 mais c'est un autre débat).
SupprimerEnsuite il y a eu des unités renommées pour faire plaisirs a des politiques mais aucune recréation d'unités nouvelles: 170e RI renommé 1er Tir (Seguin) ou 1er chasseur renommé 1er RCA (Chirac) mais c'est tout.
Vu l'état de ce qui nous reste d'armée de terre si on veut un régiment de Zouaves opérationnel il faut débaptiser une unité existante de fantassins. Sachant qu'il ne s'agira pas d'une unité de la légion, de para, de montagne ou de l'infanterie de Marine cela laisse le choix entre une poignée d'unités. Surtout si on tient compte du fait que 1er Tir et 16e chasseurs seuls dans leurs catégorie ne seront probablement pas concernés, et que le 1er RI de par son ancienneté n'a aucune chance être débaptisé. Reste uniquement les 35e, 92e, 126e et 152e RI. Je ne suis pas favorable à ce qu'on débaptise ces régiments qui ont une belle tradition mais bon faites votre choix.
Si on veut une autre entité qu'un régiment opérationnel les CFIM ont déjà tous reçu l'appellation d'une régiment en sommeil idem pour les centre d'instruction sauf le CEITO de Canjuers qui a perdu l'appellation 122e RI (pourquoi mystère). Donc lui pourrait recevoir l'appellation d'un régiment de zouaves sans rien chambouler et faire du symbolique.
Pour avoir à nouveau une unité de zouaves opérationnelle il faudrait qu'on remonte en puissance au point d'avoir à recréer des régiments et qu'on nomme zouave un de ces régiments. Cette dernière condition est facile à remplir pour peu que la première le soit ce qui me paraît très improbable même dans le meilleurs des cas.
Ah, par ce que vous croyez que les 35e, 92e, 126e RI, n'ont pas été conservés uniquement pour des raisons politico-politiciennes d'aménagement local ? !
SupprimerPourquoi le 126e, au lieu du 26e RI, par exemple. Un régiment beaucoup plus ancien, et autrement plus couvert de gloire que le précédent assez obscur 126e, toutes choses égales par ailleurs bien évidemment (il y en a des centaines, véritablement, comme lui).
Et sinon, le 1er Spahis, il est dû à quel homme politique ?
Pour compléter votre propos, le 2 e Régiment de Chasseurs Parachutistes est dénommé ainsi le 1 juillet 1944 et cela dans la nouvelle armée française : précédemment il était le 4 ° SAS régiment au sein des paras FFL sous commandement britannique. De 1946 à 1960 ce bataillon para portera une foultitude de dénominations, et dont certaines en Indochine feront allusion aux SAS.
RépondreSupprimerLe 1° RPIMA qui porte cette dénomination est créé le 1 novembre 1960 à Bayonne, et jusqu'en 1976 il sera uniquement une unité d'instruction des engagés paras de l'infanterie de marine et aussi des appelés devant servir dans des RPIMA ou RIAOM basés en Afrique notamment. Ce n'est qu'en 1976 qu'il deviendra en partie opérationnel, et cela avec la création en son sein du Groupement Opérationnel (G.O.) comptant environ 150 officiers et sous-officiers, et ce GO sera pontuellement employé par le service action de la DGSE. A partir de 1981 ce GO "déteindra" sur tout le régiment, celui-ci sera alors l'équivalent au sein de la 11° D.P. de ce qu'était le 13° RDP au sein de la 1er Armée. En 1997 il est est placé sous le commandement du COS, et sera ultérieurement rattaché aux Forces Spéciales: cas toujours actuellement.
En recherchant l'historique très mouvementé du 1 ° RPIMA, notamment à l'époque guerre d'Indochine de ses prédécesseurs, on ne trouve que trois bataillons portant la mention SAS. Cette filiation SAS qui lui est actuellement attribué est donc amplement abusive, et résulte d'une décision administrative fort contestable. Pour plus voir l'article qui lui est consacré sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/1er_régiment_de_parachutistes_d%27infanterie_de_marine
En effet quand on mélange allègrement bataillons, demi brigades, et régiments, tout devient extrêmement confus (à dessein peut être).
SupprimerMais surtout lors de la guerre d'Indochine la "Coloniale", et la "Métro" tenait absolument à y être présente à quasi égalité. De cela résulte en grande partie les dénominations de circonstance des bataillons, à l'époque la structure des régiments était ternaire, chacun comptant trois bataillons et ils n'étaient pas tous engagés en même temps dans la guerre d'Indochine, à cela s'ajoutaient des bataillons " autonomes" : cas des 1° et 2° BEP.
RépondreSupprimerComble de l'ironie administrative militaire, cela pour maintenir l'équilibre "Coloniale" - "Métro" lors de cette guerre d'Indochine : un bataillon paras colonial (BPC) formé et instruit à Tarbes, fut au cours de son transfert en bateau dénommé Chasseurs Parachutistes et donc rattaché au 1° RCP !.... Aucun de ses cadres ne fut changés, seuls l'insigne de leur béret le fut ainsi que celui régimentaire (du moins théoriquement). Ce bataillon ayant obtenu au cours de ses combats la fourragère T.O.E., de là découle une querelle qui était encore d'actualité récemment : le 1° RPIMA contestant au 1° RCP l'attribution de cette fourragère !....
Ne pas oublier que sur les six citations à l'ordre de l'armée de l'air, ouvrant droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d'honneur, et dont a "hérité le 1er RPIMA (dont se réclament également plus ou moins les CPA, commandos parachutistes de l'air), deux ont été attribuées uniquement à la 1ère compagnie de Chasseurs parachutistes (pour ses faits d'arme en Libye en 1942 et en Tunisie en 1943). On est loin d'une attribution à titre régimentaire.
SupprimerÀ noter également que le 2e RCP (Régiment de Chasseurs Parachutiste), les fameux "SAS" dont tout le monde voudrait bien récupérer l'héritage, n'a jamais dépassé les 500 hommes en terme d'effectif (comme le 3e RCP d'ailleurs), soit l'équivalent d'un, petit, bataillon.
Idem, pour les trois citations, avec attribution de croix de guerre, au titre des théâtres d'opérations extérieures, revendiquées par ce même 1er RPIMA : On ne sait finalement d’où elles procèdent. Les 1er et 6e bataillons de parachutistes coloniaux, ayant été décorés chacun de 4 citations à l'ordre de l'armée durant la guerre d'Indochine (le 1er RPIMA étant également, plus ou moins, officiellement le successeur du 1er BPC, à moins que ce ne soit du 2e (Bataillon de Parachutistes Coloniaux) ? !), les 3e, 5e, et 8e bataillons de parachutistes coloniaux étant crédités chacun de 3 citations durant ce conflit, et les 2e et 7e bataillons ayant été récompensés eux de 2 citations.
La Demi-Brigade de Parachutistes Coloniaux (dont se revendique également le 1er RPIMA, et pour laquelle en tant que régiment, il serait plus logiquement, et légitimement, l'héritier) à laquelle étaient rattachés tous ces bataillons se succédant suivant les périodes en Indochine, ayant par ailleurs été honorée d'une citation globale à l'ordre de l'armée.
Quant au 1er RCP, auquel vous faites illusion, ceux-ci ont tout simplement (c'est si simple) additionné les citations à l'ordre de l'armée de leurs différents bataillons.
Soit deux citations à l'ordre de l'armée, pour le 1er bataillon, deux pour le 2e bataillon, dont une concernant Dien-Bien-Phu, et deux autres pour le 3e bataillon.
Le deuxième bataillon acquérant par ailleurs une troisième citation, mais à l'ordre du corps d'armée (ce n'est pas du même niveau). Mais là aussi, on n'a pas fait dans le détail, on a tout allègrement (tant qu'à faire) amalgamé. Quand on sait ce que chacune de ces citations représentait, et signifiait, pour les régiments et les hommes qui ont fait les première ou deuxième guerre mondiale, quelle légèreté, pour le moins...
Comme on le disait précédemment à cette aune, d'autres régiments devraient avoir en additionnant les citations à l'ordre de l'armée de leurs différents bataillons à leurs citations, bien acquises à titre régimentaires celles là, se retrouver avec un total beaucoup plus conséquent.
Rien que pour la guerre d'Indochine, la plupart des régiments de la légion étrangère, ou du RICM par exemple, et bien d'autre encore, comme le 7e RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) et ses huit citations, toutes à l'ordre de l'armée, devraient se retrouver décoré d'autant de fourragères rouges ; à ne plus avoir qu'en faire.
Comme vous pouvez le constatez, rien n'est simple chez nos paras, et même tout particulièrement alambiqué en matière de respect des traditions.
Pour tout dire, un peu de clarté et de dépoussiérage, et une étude enfin un peu sérieuse quant à l'attribution de toutes ces distinctions, ne seraient aujourd'hui pas du luxe, si on considère qu'elles représentent encore vraiment quelque chose.
"Quant au 1er RCP, auquel vous faites illusion, ceux-ci ont tout simplement (c'est si simple) additionné les citations à l'ordre de l'armée de leurs différents bataillons." :
SupprimerA cet aune là, le 1er RPIMA pourrait en réclamer vingt-deux (22 citations à l'ordre de l'armée), pour les différents bataillons constitutifs de la 2e Demi Brigade Coloniale de Commandos Parachutiste d'Indochine dont il est assez logiquement (pour une fois) l'héritier. Soit l'équivalent d'une triple fourragères aux couleurs de la Légion d'Honneur cette fois ci.
Il dépasserait même "allègrement" ainsi les 17 citations du RICM. Régiment, jusqu'ici, le plus décoré de France, mais avec le biais que l'on a laissé s'introduire en 2009 rien n'est moins sûr désormais !
C'est pour cela, que pour éviter certaines approximations, qui ne sauraient continuer à se voir prolongé, qui plus est dans une armée professionnelle, voire certains errements manifestes, il serait plus qu'intéressant, nécessaire, et indispensable même, qu'une commission d'étude, composée d'experts, historiens et militaires, se penchent aujourd'hui, et très sérieusement, sur tout ce passé, au combien glorieux des armées françaises, pour en faire une nouvelle lecture moderne, et une évaluation réaliste.
RépondreSupprimer@ Lestrade,
RépondreSupprimerPar ce que vous pensez que les 35e, 92e, et 126e n'ont pas été conservés uniquement pour des raisons de politique politicienne locale ?
Pourquoi, par exemple, le 126e RI, régiment des plus communs par ailleurs (toute chose égale par ailleurs évidemment), plutôt que le 26e (RI). Ce dernier étant un régiment d'infanterie français au passé bien plus ancien, et chargé, bien plus décoré, et bien plus illustre globalement, au demeurant (toute chose égale par ailleurs encore une fois).
Par contre ce n'est pas un régiment de Zouaves, qu'il faudrait réhabiliter, mais trois ou quatre, au moins.
Ainsi que par exemple le 8e Bataillon de Chasseurs, à minima. C'est à dire, le célèbre (autrefois, malheureusement) bataillon de Sidi-Brahim, et parmi les plus couverts de gloire (bien plus même qu'un régiment de paras de la seule guerre d'Indochine, par exemple), et des plus décorés, parmi l'illustre corps d'élite de l'infanterie française des Chasseurs.
Pour les, très nombreux, Régiments d'Infanterie français, tout autant inoubliables, ils pourraient être avantageusement recréés, et revivre véritablement, sous la forme d'une nouvelle défense opérationnelle du territoire, et d'une nouvelle, et aujourd'hui bien nécessaire (l'actualité nous le prouve presque chaque jour.) "garde territoriale nationale", telle qu'évoquée sommairement ici : https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/garde-nationale-qui-fait-quoi-143983 le mardi 27 février 2018 à 11h28.
Ceci à raison d'un régiment minimum par département, et jusqu'à plusieurs dans les plus peuplés.
@ Lestrade,
RépondreSupprimerPar ce que vous pensez que les 35e, 92e, et 126e n'ont pas été conservés uniquement pour des raisons de politique politicienne locale ?
Pourquoi, par exemple, le 126e RI, régiment des plus communs par ailleurs (toute chose égale par ailleurs évidemment), plutôt que le 26e (RI). Ce dernier étant un régiment d'infanterie français au passé bien plus ancien, et chargé, bien plus décoré, et bien plus illustre globalement, au demeurant (toute chose égale par ailleurs encore une fois).
Par contre ce n'est pas un régiment de Zouaves, qu'il faudrait réhabiliter, mais trois ou quatre, au moins.
Ainsi que par exemple le 8e Bataillon de Chasseurs, à minima. C'est à dire, le célèbre (autrefois, malheureusement) bataillon de Sidi-Brahim, et parmi les plus couvert de gloire (bien plus même qu'un régiment de paras de la seule guerre d'Indochine, par exemple), et des plus décorés, parmi l'illustre corps d'élite de l'infanterie française des Chasseurs.
Pour les, très nombreux, Régiments d'Infanterie français, tout autant inoubliables, ils pourraient être avantageusement recréés, et revivre véritablement, sous la forme d'une nouvelle défense opérationnelle du territoire, et d'une nouvelle, et aujourd'hui bien nécessaire (l'actualité nous le prouve presque chaque jour) "garde territoriale nationale", telle qu'évoquée sommairement ici : https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/garde-nationale-qui-fait-quoi-143983 le mardi 27 février 2018 à 11h28.
Ceci à raison d'un régiment minimum par département, et jusqu'à plusieurs dans les plus peuplés.
Ronin.