L’anomalie comme opium des
complotistes
Comme toute chose surprenante en politique ces deux
anomalies sont évidemment à l’origine de deux théories complotistes
contradictoires qui ont circulé immédiatement après les faits. La première, que
l’on retrouve évidemment du côté des gens très hostiles à Trump décrit un
candidat organisant lui-même son agression afin de booster sa popularité, à la
manière de Nelson Hayward, ce personnage de la série Columbo (S03E03)…qui en
profitait aussi au passage pour éliminer un adjoint gênant. La seconde,
étrangement plutôt parmi les partisans de Trump, où en France les amis de la
Russie ce qui revient un peu au même, est que l’« État profond américain
» a voulu se débarrasser de ce révolutionnaire acharné à le détruire. On a même
vu le tireur dans un publicité de 2022 financé par le fonds d’investissement
Black Rock, c’est dire.
Tout cela ne présente pas grand intérêt, sinon comme symptôme
d’une tension particulière. Les pseudo-attentats ont peut-être existé depuis toujours.
C’était même une spécialité russo-soviétique justifiant répressions diverses, purges
ou effectivement tremplin électoral pour Vladimir Poutine, alors peu connu, mais
élu triomphalement à la présidence après les attentats d’août-septembre 1999 organisés
par le FSB à Moscou. Les tentatives d’assassinats contre soi sont en revanche
beaucoup plus complexes à organiser parce qu’il faut bien prendre un peu de
risque pour que cela ait l’air crédible, mais surtout éviter que l’enquête du
Columbo ou du journaliste local ne révèle un pot aux roses qui pour le coup
s’avérera désastreux politiquement et même judiciairement. Dangereux et délicat
à manier donc. On se souvient de l’imbroglio de l’« attentat de
l’observatoire » dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959 à Paris contre
François Mitterrand, alors sénateur. Ce fut une affaire assez minable dont on
ne sait pas encore très bien qui a manipulé qui, mais qui a fait très mal à
l’image de Mitterrand au lieu de la renforcer comme celui-ci l’espérait. En
dehors de cette affaire rocambolesque, je ne connais aucun cas réel
d’auto-attentat.
Les assassinats organisés de citoyens de son propre
pays par l’État ou ses services de manière autonome sont évidemment plus courants,
et c’est là encore plutôt une spécialité russe depuis quelques années. C’est toutefois
assez rare dans les démocraties, ne serait-ce que parce que les capacités
d’investigation et de révélation du complot sont plus importantes qu’ailleurs. Mais
ce n’est pas impossible. Pour rester aux États-Unis, l’assassinat de John
Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 est sans aucun doute celui qui a donné
naissance à la plus grande littérature et le plus grand nombre d’organisations
suspectes, depuis la CIA, jusqu’aux anticastristes, en passant par la mafia de
Chicago, l’Union soviétique, le complexe militaro-industriel et même le
vice-président Johnson. Peut-être. Rappelons simplement que comme dans le cas
de l’auto-attentat, on n’a pas droit à l’erreur dans ce genre d’exercice sous
peine de retours politiques dévastateurs, au moins en démocratie. On s’efforce
donc, sans certitude absolue, de faire en sorte que cela réussisse. En clair et
pour revenir à l’attentat de Butler, on ne confie pas ce genre de mission à un
gamin de vingt ans, un âge où aux États-Unis on a le droit d’acheter des
armes mais pas de l’alcool, plutôt instable et par ailleurs mauvais tireur selon
ses camarades du Clairton Sportsmen’s Club.
Avec Thomas Matthew Crooks on est effectivement loin assez
loin de simplement Lee Harvey Oswald, mais bien plus proche de tous les presque
toujours illuminés qui ont assassiné quatre présidents des États-Unis et essayé
17 fois de le faire sans réussir, ce qui au passage donne quand même une bonne
moyenne pour 46 POTUS. Quant aux assassinats et tentatives d’assassinats de
candidats à la présidence ou des personnalités politiques majeures, elles sont
singulièrement nombreuses. Et pour tous ceux qui sont passés à l’acte, combien
y ont songé mais n’ont pu passer à l’acte comme Travis Bickle, le héros de Taxi
Driver car ils n’ont pas trouvé de faille dans le dispositif de sécurité ?
4,86 grammes de politique
Thomas M. Crooks, a, lui, pu accéder à la célébrité
morbide, car il a trouvé une faille dans le dispositif, certes assez incroyable
mais tout à fait possible dans le monde réel et non fantasmé des complotistes.
Un dispositif de sécurité comprend au moins deux
cercles de protection. Le premier est très proche afin d’empêcher les attaques
à très courte portée et protéger la cible si ces attaques ont quand même lieu puis
procéder à l’évacuation, les soins éventuels, etc. Un deuxième cercle vise à
protéger la cible des tireurs à quelques centaines de mètres de portée, mais
aussi de possibles attaques de drones. Après reconnaissance des lieux, tous les
emplacements de tir possibles sont soit occupés, soit lorsque c’est possible
barricadés ou entravés, soit, au minimum, surveillés à vue directe ou par
drone. On peut inclure aussi un troisième cercle plus large face aux menaces à
plus longue portée, des mortiers par exemple, et surveiller les approches. Ce réseau
de surveillance est doublé d’un dispositif de filtrage et de fouilles ou, pour
faire simple, plus on s’approche de la cible et plus on doit être léger, à pied
et sans moyen de dissimuler des objets lourds.
Après le quadrillage et l’occupation rationnelle du
terrain, le point clé réside dans la coordination de tous les agents de
sécurité dans le secteur, souvent issus de services différents. C’est là que le
bât blesse le
plus souvent. Il y a normalement un poste de commandement qui gère toutes les
unités impliquées, avec un réseau de communication simple et parfois unique. Si
les choses sont bien organisées tout le monde sait ce que font les autres et
où. Cela n’a visiblement pas été complètement le cas à Butler où Crooks a pu
assez facilement grimper sur un toit non surveillé avec un fusil. Il n'a même
pas eu besoin d’actionner à distance l’explosif qu’il avait placé dans sa
voiture, sans doute pour attirer l’attention des forces de sécurité. Plusieurs
témoins l’ont fatalement vu ramper sur le toit et ont averti des policiers
plusieurs minutes avant l’attaque. Il est possible aussi que l’équipe
d’antisniping à proximité de Donald Trump l’ait vu également lorsqu’il s’est
mis en position de tir, mais c’est là qu’intervient la deuxième faille après le
trou dans le dispositif : faute de coordination tout le monde, des
policiers dans la foule ou des antisnipers, se demandait probablement s’il ne s’agissait
pas de collègues.
Ce flottement a laissé suffisamment de temps à Crooks
pour tirer plusieurs coups, et heureusement l’AR-15 vendu dans le commerce ne
permet normalement pas de tirer en rafale. Crooks a raté sa cible. Cela tient
parfois à peu de choses. Je suis devenu bon tireur seulement après avoir admis
qu’étant droitier je devais quand même tirer en gaucher parce que mon œil
directeur était le gauche. Peut-être était-ce le cas. Il était en tout cas
certainement très stressé parce qu’il voulait tuer, ce qui n’est jamais anodin,
et savait qu’il allait probablement mourir à l’issue, ce qui l’est encore
moins. La vision n’est alors plus la même et si on ajoute surtout de fortes
pulsations cardiaques, avec le stress et l’effort fourni pour grimper sur le
toit, ramper et se mettre très vite en position, on conçoit que la qualité du
tir sera réduite par rapport à une situation normale au champ de tir, où rappelons-le,
il était déjà médiocre. Crooks s’est apparemment compliqué également la tâche
en visant la tête au lieu du corps, cible bien sûr plus petite et par ailleurs
plus susceptible de bouger. Une balle de 5,56 mm, 2,6 grammes en 22 LR ou 4,86 en calibre OTAN, parcourt
137 mètres entre 1/3 et 1/6e de seconde. C’est court mais c’est suffisant pour
une tête de bouger un peu et voir ainsi la balle frôler une oreille au
lieu de toucher le front.
On notera la stupeur du public et bien sûr de Trump
lui-même au moment des tirs. Le bruit des 5,56 est assez faible, surtout s'il s'agit du calibre 22LR, assez loin en
tout cas de l’imagerie véhiculée par l’emploi des fusils d’assaut dans les
films, et on peut aisément le confondre avec d’autres claquements, comme des
ballons (et là on pense évidemment au discours de Reagan à Berlin en 1987). On
rappellera aussi que ce bruit est d’abord une onde de Mach autour du projectile
et donc directement sur la cible, rejoint en une demi-seconde par celui de la
détonation de départ à 137 m de là. Très difficile alors de comprendre ce qui
se passe sauf à voir des gens touchés autour de soi ou des impacts dans le sol
ou des murs. Et même alors, un très rapide 5,56 ou tout autre petit calibre,
peut traverser des chairs sans provoquer de choc. On peut être touché sans bouger
si aucun élément dur, une plaque de protection, un casque ou un objet
quelconque mais aussi simplement son ossature, n’est frappé et si c’est le cas,
on partira en arrière si c’est en haut (ce que l’on voit toujours dans les
films) et on chutera en avant si c’est dans les jambes tandis qu’on se cassera
en deux et on tombera sur place si c’est dans le ventre. Trump ne bouge pas à
cause du choc mais à cause de la douleur de l’éraflure de l’oreille.
Derrière lui, hormis les gardes du corps qui
comprennent très vite, le public est dans l’expectative dans la situation de
tension-incompréhension où on ne sait pas quoi faire et où on obéit
immédiatement aux ordres, ou on imite ceux qui font quelque chose s’il n’y a
pas d’ordre. C’est ce qui se passe lorsque quelqu’un crie « il a un
fusil », en voyant simplement le tireur et que les agents de sécurité
hurlent « à terre ! ». À ce moment-là, la menace est terminée puisque
Crooks a déjà été repéré et abattu tout de suite par des tireurs d’élite.
Donald Trump réagit bien à l’attaque, sort vite de sa
stupeur et a l’intelligence de parler tout de suite avec un ordre-slogan simple
« Fight ! » qui dans ce contexte-là résonne dans une foule qui n’attend
que ça et répond avec force « USA ! ». L’exploitation instinctive de
l’agression par Trump est, il faut bien l’admettre, remarquable, ce qui donne l’impression
qu’il est capable de résister à la pression – une qualité nécessaire, mais non
suffisante, à un bon président. Appuyée par l’intelligence de placement du
photographe Evan Vucci, la scène donne même naissance à une photo destinée à
être iconique, à l’image de celle du mont Suribachi à Iwo Jima en 1945, et
inestimable pour la popularité de Trump. Crooks voulait abattre Donald Trump,
il l’a renforcé.
Trump est immédiatement transporté à l’hôpital de
Butler à 17 km de là, dont il ressort très vite pour rejoindre la convention
républicaine à Milwaukee (Wisconsin) où il est évidemment acclamé. Les croyants
fans de Trump invoquent évidement la main de Dieu pour ce qu’ils considèrent
comme un miracle et un signe. Cela signifierait donc que Dieu n’avait pas
grand-chose à faire au même moment de Corcy Comperator tué par une balle perdue
alors qu’il protégeait ses filles de son corps. La plupart de ces croyants
politico-chrétiens étant également « pro-guns », ils oublient aussi
que Dieu n’aurait pas eu à intervenir avec une législation
« normale » de contrôle des armes.
Minutemen ou super-vilains ?
Les assassinats ou les tentatives d’assassinats
politiques sont donc nombreux dans l’histoire des États-Unis, mais le plus
étonnant est peut-être qu’il n’y en ait pas plus dans ce pays qui conjugue le
culte de l’action individuelle et plus d’armes à feu que d’habitants. Nous
sommes dans un pays qui a, dès sa naissance, mis en avant les Minutemen,
ces citoyens capables de prendre les armes dans la minute pour défendre la
Patrie et la liberté, alors que l’armée régulière permanente était longtemps
interdite, car soupçonnée d’être l’instrument potentiel de la tyrannie. Dans cette
conception où on se méfie plus de l’État que d’ennemis extérieurs, le monopole
légitime de la force n’est pas attribué au gouvernement mais aux citoyens.
Quand on conjugue le culte du héros individuel et des
centaines de millions d’armes à feu - dont au moins 11 millions d’AR-15 (certains
parlent de 25 millions) et bien d’autres armes tout aussi dangereuses - on peut
s’attendre à ce que certains se sentent investis d’une mission, sacrée ou pas, malgré
la mort presque assurée au bout. Il y a en eu ainsi 38 en 2023 à s’être lancé
dans des fusillades de masse provoquant 288 morts ou blessés, avec une
préférence pour les écoles ou les supermarchés. Certains ont une conception
plus politique de leur action, comme John Wilkes Booth lançant « Sic
semper tyrannis » (« ainsi en est-il toujours des tyrans ») après
avoir tiré sur Abraham Lincoln, une phrase attribuée à Brutus après
l’assassinat de César et devise de l’État de Virginie.
Dans le long cycle des Princes d’Ambre, le romancier
Roger Zelazny décrit l’affrontement entre des puissants mondialisés (en
l’occurrence plutôt universalisés) et des modestes qui ont le pouvoir, dit du
Logrus, de faire venir à eux tout ce qu’ils veulent. Des individus qui peuvent
faire venir à eux facilement des armes de guerre disposent d’un super-pouvoir
d’autant plus puissant qu’ils agissent désormais dans un contexte
hypermédiatisé qui va amplifier les effets de leurs actes. Que l’on songe
simplement à l’impact considérable en France des frères Kouachi et Amédy
Coulibaly en janvier 2015, amenant quelques jours plus tard 44 chefs d’État à
Paris et des millions de Français dans les rues après une émotion immense.
Que l’on songe aussi à ce qui se passerait en France,
s’il y avait plusieurs millions de Kalachnikovs, même bridées au coup par coup,
en circulation presque libre et non en passant par des réseaux criminels. On
peut imaginer que beaucoup d’attaques que l’on parvient à maintenir au niveau-
incompressible - de l’arme blanche, comme encore avant-hier contre un soldat
français Gare de l’Est à Paris, se feraient au fusil d’assaut. Outre la menace
jihadiste ou celle de tous ceux qui en veulent à la France, on peut imaginer
aussi des possibilités terribles pour les groupuscules radicaux, type Action
directe ou Charles Martel pour des bords opposés dans les années 1970-1980 mais
dotés d’un arsenal militaire. Pour autant, on peut encore croire qu’il n’y a
pas en France un quart de la population considérant la violence mortelle venant
des citoyens eux-mêmes comme légitime pour sauver le pays, comme c’est le cas actuellement
aux États-Unis selon un sondage du Public Religion Research Institute, avec
même une proportion d’un tiers chez les électeurs républicains, ceux-là mêmes
qui viennent de la subir à Butler et paradoxalement par un des leurs.
Les individus seuls lourdement armés sont donc des super-héros potentiels, du moins dans la croyance libertaire américaine, alors que dans les faits ce sont presque toujours des super-vilains. En 2006-2007, une série crossover de l’univers Marvel imaginait que l’État décide d’obliger tous les individus dotés de super-pouvoirs de servir le gouvernement au lieu d’agir individuellement. En clair, il s’agissait de rétablir le monopole de l’État sur l’usage de la force selon la description de Max Weber. Cette décision entraînait une scission entre les héros, les rebelles au gouvernement mais passionnément patriotes étant dirigés par Captain America, le plus vieux de tous les super-héros américains puisque né en 1917, incarnation de la great generation blanche et probablement électeur républicain. Captain America finit par être assassiné dans cette histoire par des gens qui veulent réellement instaurer une dictature aux États-Unis. Et c’est là que se situe toute l’ambiguïté de Butler, des gens d’un même camp pouvant simultanément voir en Donald Trump un champion de la liberté et un potentiel dictateur à éliminer, au risque de déclencher une guerre larvée des Minutemen de l’Amérique profonde contre le pouvoir jugé totalitaire d’un État mondialisé. La série Marvel s’appelait Civil War et cette idée de guerre civile, reprise entre autres dans un film récent, se promène dans le conscient collectif américain.
Le drame des droitiers à l'oeil directeur à gauche, c'est qu'on est obligé de pousser la détente d'un fusil d'assaut avec l'index de la main gauche, ce qui est beaucoup plus dur (pour moi, en tout cas), ou alors on se restreint au PA...
RépondreSupprimerLe drame des tireurs droitiers à oeil gauche c'est que des mecs pas inspirés les forces à tirer en gaucher. Je tire depuis des années en droitier en ayant l'oeil directeur gauche et je suis tireur d'élite de spécialité. Je n'ai jamais été gêné d'aucune sorte au fusil. Entre fermer un oeil et modifier la totalité de son maintien et de son lâché, qui n'arrivera jamais au même niveau d'aisance que le côté de naissance, le choix est évident... et pourtant...
SupprimerOu alors, on utilise un dispositif de visée holographique... Pour parodier la pub (un peu cyniquement, je vous le concède...) : prix d'un éotech = 1000$. Prix d'un AR-15 = 2000$. Faire but sur un président des États-Unis d'Amérique = ça n'a pas de prix. Il y a certaines choses qui ne s'achètent pas. Pour tout le reste, il y a MasterCard.
SupprimerMerci pour cette belle analyse mon colonel. Si Trump gagne (Ce qui sera sans doute le cas, sauf miracle) avec son colistier Vance qui est pire que lui ! 2025 sera une année inoubliable !
RépondreSupprimerVu les nombreuses failles de sécurité dans cet attentat: Crooks qui rentre dans l'enceinte du meeting avec son fusil, aucune force de sécurité sur ce toit distant de seulement 130 mètres de la tribune ou va parler Trump, aucune intervention de la sécurité quand des personnes signalent qu'un homme armé rampe sur le toit
RépondreSupprimerEn conclure que cet homme a agit seul, j'ai du mal à suivre votre raisonnement.
De plus, si Trump n'avait pas tourné la tete juste au moment du coup de feu, Trump serait mort. Cela contredit votre affirmation que le tireur était nul.
C'est clair, la sécurité avait des trous suffisamment larges pour qu'une baleine tente l'attentat.
SupprimerMais le colonel nous rassure : en démocratie, c'est très rare. En revanche, en Russie, c'est bien le FSB qui fait des attentats, aucune preuve, mais c'est garanti.
La réalité est surement bien plus simple : vu les déboires de Biden, la disparition de Trump serait une aubaine pour les futures élections.
Tous les contrefeux ont été allumés pour noyer les pistes avec l'habituelle surabondance d'informations inutiles, reste que les USA nous montrent mois après mois que l'assassinat/attentat reste une méthode autorisée, autant pour les lanceurs d'alerte (cf. Boeing) que pour les anciens présidents tentant un second mandat ou encore les pipelines.
Quand à l'utilisation/manipulation par la peur ou la colère, les USA sont aux avant poste, de bowling for columbine en 2002 aux révélations de Facebook 2020 par Sophie Zhang, c'est intégré et promu au quotidien de tout bord.
Et pour notre plus grand malheur, nous n'avons plus aujourd'hui les 20 années de retard avec eux, aujourd'hui c'est de la transposition l'instantanée.
Un article qui surf sur l'actualité et qui ne fera pas date, et sur la diatribe anti arme, sachez qu'au Japon, il n'est pas facile d'avoir une arme et pourtant Shinzo Abe s'est fait descendre, réduire les armes légales, n'empêche pas l'usage d'arme illégalement.
Encore merci pour cette analyse - toujours aussi pertinent !
RépondreSupprimerL'effet boomerang de : l'insurrection du capitole, des armes de guerre en vente libre, du dogme "il faut se battre pour réussir, tu es seul contre tous"...
certes il n'y a, à priori, pas de "complots" ... mais certainement suffisamment de complotistes "en roue libre".
Si Trump perd -, ce qui serait plutôt étonnant (?) - comment se comporteront les fous furieux qu'il a derrière lui ?
Si Trump gagne - ça semble plus crédible ! - que deviendra la situation internationale, particulièrement l'Ukraine donc l'Europe ...