Le
relire 37 ans plus tard représente un étonnant retour dans l’ambiance des
années 1970. J’avais oublié combien l’atome était alors présent dans les esprits.
Au moment où Brossolet écrit son livre, entre 1972 et 1974 lors de son passage à
l’École de guerre, la nouvelle armée française semble sortie de la phase fluide
de sa reconstitution commencée après la décolonisation et la décision de
disposer d’une force de frappe nucléaire autonome. Au centre, on trouve les
forces nucléaires dites stratégiques, comme s’il pouvait en être autrement, et dont
les composantes bombardiers-SNLE-missiles se mettent progressivement en place.
Leur
protection ainsi que de celle de tous les points stratégiques du pays en cas de
guerre absorbe aussi une partie des forces conventionnelles et de celles la défense
opérationnelle du territoire (DOT) nouvellement créée pour faire face à des intrusions
ennemies. Comme il faut également défendre les intérêts de la France dans le
monde, on forme aussi une force spécifique d’intervention à base d’unités
professionnelles.
Guy
Brossolet évoque dans son livre la menace des crises, ce que l’on appelle maintenant
improprement « guerre hybride » en faisant croire que c’est nouveau,
et les guerres limitées, ce que l’on n’appelle pas encore à son époque « opérations
extérieures ». Il considère que les forces d’intervention et la DOT suffiront
à les traiter aidées éventuellement de groupements aéromobiles, qui présentent l’avantage
d’être suffisamment mobiles pour contribuer à toutes les missions. La confrontation
contre l’Iran dans les années 1980 et la guerre contre l’Irak en 1990
montreront que ce n’est pas le cas mais c’est une autre question.
Ce
qui préoccupe alors vraiment les esprits est d’abord la perspective d’une
attaque soviétique par missiles thermonucléaires intercontinentaux, une situation
d’à peine une quinzaine d’années et évidemment parfaitement inédite dans notre
histoire. La possession d’une capacité de seconde frappe thermonucléaire (être
capable quoiqu’il arrive de ravager la puissance nucléaire qui nous aurait
agressé de cette façon) semble nous préserver par dissuasion d’une telle menace.
La seconde grande menace, l’invasion de l’Europe occidentale par les forces conventionnelles
du Pacte de Varsovie, est finalement plus problématique.
Pour
certains, comme le général Poirier je crois, la possession de l’arme nucléaire
nous protège en soi de toute invasion. Peut-être mais si cette invasion est le
fait d’une puissance nucléaire comme l’Union soviétique, les choses sont plus
compliquées. Que faire si une armée soviétique traverse l’Allemagne et pénètre
en France ? Faut-il lancer les missiles du Redoutable sur l’URSS au
risque d’une riposte de même nature et la destruction du pays ou faut-il laisser
les Soviétiques avancer et peut-être même occuper la nation ? En clair, pour
reprendre un slogan de l’époque vaut-il mieux être rouge ou mort ? Valéry
Giscard d’Estaing avoua dans ses mémoires qu’il aurait préféré une France occupée,
sans aucun doute occupée puis libérée, à une France détruite par le feu
nucléaire. Les autres présidents de la République ont maintenu l’ambiguïté derrière
des discours réguliers mais flous de détermination absolue.
C’est
pour repousser d’être confrontée à ce dilemme trop tôt et justifier plus
facilement l’emploi du nucléaire en ayant caractérisée une menace réellement
vitale et déjà meurtrière pour la France que l’on choisit de placer un étage
conventionnel avant le seuil de l’apocalypse. En fait, on prend ce qui existe
déjà et on baptise cela 1ère armée française et Force aérienne
tactique (FATAC) associées dans un « corps de bataille ». Le problème
est que ce corps de bataille ainsi que celui des autres alliés de l’OTAN (car
la France fait toujours partie de l’OTAN) est très inférieur, du moins le croit-on,
aux forces conventionnelles du Pacte de Varsovie, et même des seuls Soviétiques.
Personne n’imagine alors à l’Ouest pouvoir vaincre les Soviétiques sur le champ
de bataille conventionnel. Les Américains sortent difficilement de la guerre du
Vietnam avec une armée très affaiblie et les Européens ne font pas d’effort suffisant.
Notons au passage cette phrase de Brossolet : « L’utopie consiste
peut-être aussi à croire qu’on peut édifier un système efficace de défense avec
seulement 3% du PNB » et constatons simplement que si les États-Unis,
qui se sont rapidement repris au tournant des années 1980 pèsent autant dans le
monde occidental parfois lourdement, c’est bien parce qu’ils sont presque constamment
et jusqu’à nos jours au-delà de ces 3 %. Comment espérer être complètement autonome
dans une alliance quand même en regroupant vraiment, ce qui n’est pas le cas,
on pèse moins que le membre principal ?
Revenons
à la non-bataille. Pas de victoire possible donc, croit-on, sur le champ de
bataille face aux Soviétiques. Quelle mission donner alors au corps de bataille ?
Le Livre blanc de 1972 (en fait deux livres) explique qu’il devra « contraindre
l’ennemi par la vigueur de notre résistance, à recourir à une attaque dont l’intensité
justifierait à ses propres yeux, à ceux des Français et à ceux du monde le
recours à la riposte nucléaire ». Il s’agit de combattre pour tester
les intentions réelles de l’adversaire et gagner du temps avant le dilemme
terrible.
Ce
corps de bataille est alors aussi doté alors d’un arsenal d’armes nucléaires tactiques
(ANT), conçu, toujours selon le Livre blanc, comme devant être employé « contre
un adversaire qui ne pourrait plus être contenu autrement » et donner
la possibilité de « signifier à cet adversaire que si sa pression
militaire se confirmerait le recours à l’arme nucléaire stratégique serait
inéluctable ». La 1ère Armée française dispose donc de
missiles Pluton et la FATAC (puis l’Aéronavale) de bombes lisses, tous deux
portant l’AN-52, une arme atomique de 25 kt de puissance (classe Hiroshima) et
qui seront utilisés sur le champ de bataille dès lors que le Gouvernement le
décidera. On s’en défend à l’époque et même peut-être toujours actuellement,
mais tout cet étagement de signification – résistance conventionnelle, bataille
atomique, frappes stratégiques, ressemble quand même très fort à la doctrine de
riposte graduée américaine que l’on fustigeait lors de sa mise en place au
début des années 1960 (en fait on lui reprochait surtout d’être américaine).
C’est
le mélange des genres de la bataille atomique que critique d’abord Brossolet dans
son livre, non pas qu’une étape de « signification » ne soit pas
utile pour avertir l’ennemi que l’on est vraiment déterminé à aller jusqu’au
bout, mais que transformer un champ de bataille conventionnel en champ de
bataille atomique n’est pas la meilleure façon de le faire.
En
premier lieu, l’usage des ANT n’a pas grand intérêt tactique. Il n’est pas du
tout évident qu’au cœur de la bataille aérienne au-dessus de l’Allemagne et
avec la densité des défenses soviétiques que les avions de la FATAC puissent
trouver et frapper des cibles militaires justifiables d’une arme atomique. Ce n’est
guère mieux pour les missiles Pluton de l’armée de Terre, certes invulnérables,
mais d’une faible portée - 120 km - et d’une faible précision puisqu’un sur deux
tombe à moins de 300 m de la cible. Les contraintes d’emploi sont alors telles :
grande distance de sécurité pour nos forces, évitement des villes allemandes,
cibles soviétiques mobiles, que le rendement tactique d’une telle artillerie serait
finalement assez faible sur le terrain, au mieux un total de 15 bataillons soviétiques
pour une centaine d’Hiroshima que l’on aura lancé sur un pays ami.
On
suppose bien sûr que les Soviétiques n’ont pas utilisé d’armes nucléaire
tactique jusque-là, auquel cas la décision d’emploi (politique) de nos propres
ANT auraient été quasi automatique. Avant même le choix de lancer une seule
arme thermonucléaire, l’Europe occidentale serait déjà criblée de centaines d’explosions
atomiques. Mais en décidant d’employer nous-mêmes notre centaine d’ANT en premier,
nous initions aussi cette bascule apocalyptique. On fait mieux pour clarifier
la situation et donner des délais au gouvernement avant de décider de l’emploi
de l’arme stratégique. En fait, on commence à comprendre partout que cette distinction
tactique-stratégique n’a pas de sens, mais l’armée de Terre s’accroche à ses
ANT. Sans elles, elle serait la seule à ne pas disposer de l’arme nucléaire,
source de prestige et surtout prétexte à sanctuariser son budget.
C’est
apparemment pour cette critique que l’armée de Terre en a beaucoup voulu à
Brossolet et lui a fait payer. C’est pourtant sans doute le passage où il voit
les choses le plus justement. Il préconise de ne plus parler d’armes nucléaire
tactique mais d’« échelon de signification », on parlera en fait de « pré-strategique »
et il fait remarquer qu’il n’est pas nécessaire de lancer une pluie de
projectiles atomiques pour signifier que l’on est passé à un autre échelon :
« si on demande à l’Atome d’être dissuasif ; c’est la première kilotonne qui
compte. Le reste est, dans la plupart des cas, redondance ». Horreur pour
les « Terriens », Brossolet estimera que l’emploi du Mirage IV est mieux
adapté pour donner cet ultime avertissement que celui des missiles sol-sol à
courte portée. Comme il faut quand même faire avec les Pluton qui ont déjà été
construits, on décidera de les employer pour cet avertissement mais étrangement
en les utilisant tous d’un coup sur des cibles militaires mobiles, soit une
trentaine d’Hiroshima sur l’Allemagne pour au bout du compte détruire quatre bataillons
soviétiques (général Copel dans Vaincre la guerre).
Avec
le retrait des ANT, dont la construction est un parfait exemple du modèle de la
corbeille à papier de James March (problèmes-solutions-décisions se rencontrent
souvent par hasard et en décalage dans les grandes organisations), on reviendra
à des choses plus claires. On décidera par ailleurs de ne pas remplacer le
Pluton par le missile Hades, plus moderne et de plus grande portée. L’avenir et
même l’actualité ukrainienne montrera qu'il était peut-être utile de disposer d’une
force de bombardement sol-sol conventionnelle de presque 500 km de portée, mais ce
n’était visiblement acceptable que dans le cadre d’emploi du nucléaire.
Mais,
et c’est là où son livre a le plus marqué les esprits, Brossolet s’attaque
aussi non pas à la fonction première du corps de bataille, tester l’ennemi par
une action vigoureuse, mais à sa forme. Dans ses pages les moins rigoureuses sans
doute, Brossolet considère l’obsolescence d’une 1ère armée française
organisée et équipée comme celle du général de Lattre, trente ans plus tôt et qui
constitue surtout selon lui un héritage des conceptions du général de Gaulle
dans les années 1930.
Il
considère cet instrument pré-atomique trop lourd d’emploi avec ses nombreux
échelons de commandement (régiments-brigades-divisions-corps d’armée-armée),
son empreinte sur le terrain et son énorme logistique. Brossolet préconise de se
limiter à l’échelon de la brigade interarmes sous le commandement de l’armée. Cela
sera le cas à la fin des années 1990. On notera juste qu’entre temps, on avait
restructuré les forces armées en divisions légères et que ces unités étaient
peut-être le meilleur compromis entre puissance et mobilité sur le théâtre d’opérations
européen, mais ce n’est plus le sujet.
Brossolet
fait ensuite grand cas de l’évolution des armements de l’époque et notamment du
missile antichar, qu’il soit employé au sol ou depuis les hélicoptères. L’arrêt
de l’offensive blindée nord-vietnamienne de 1972 par les hélicoptères antichars
américains avait alors beaucoup marqué les esprits. Le missile guidé semble l’instrument
miracle qui triomphe du char et rend inutile l’artillerie. L’auteur va clairement
un peu vite en besogne oubliant qu’on trouve presque toujours des parades aux
armes nouvelles, parades qui passent souvent par l’adaptation des armes anciennes.
Après les déconvenues des premiers jours de la guerre du Kippour en 1973 face
aux armes antichars égyptiennes, les unités israéliennes qui envahissent le Liban
en 1983 sont des phalanges interarmes où l’artillerie mobile a le premier rôle.
Passons,
pour aborder la partie la plus originale de l’Essai sur la non-bataille,
qui est justement la « non-bataille ».
Rappelons
le postulat : le corps de bataille n’est pas là pour gagner la bataille,
il n’en a pas les moyens. Il est là pour tester l’ennemi et montrer sa propre
détermination. Pour réussir cette mission et au lieu de la manœuvre de grandes divisions
blindées, Brossolet propose plutôt la mise en place d’un grand maillage de 60 000
km2 occupés par divers modules. Sur la plus grande partie, on
trouverait des « modules de présence », 2 500 au total, fait à
la manière des patrouilles SAS de la Seconde Guerre mondiale d’une quinzaine d’hommes
en véhicules légers tout terrain et armés de missiles Milan, mortiers, mines et
divers armement léger. La mission de ces modules, agissant chacun sur environ
20 km2, serait de renseigner sur l’action ennemie puis de détruire au
moins trois véhicules avant de se replier à l’arrière. Entre les zones de ces
modules de présence, on conserverait des couloirs de manœuvre pour les coups d’arrêt
et les embuscades de régiments de chars autonomes, les modules lourds, et les
formations d’hélicoptère, modules légers. Brossolet aime beaucoup les hélicoptères
et imagine une flotte de 600 appareils dont 200 pour renseigner et 400 pour
détruire. Le tout serait évidemment coordonnées par divers échelons de commandement
de surface.
Guy
Brossolet considère alors que cette organisation de « non-bataille »
(en réalité ce serait une bataille quand même) permettrait de neutraliser quatre
divisions blindées-mécanisées soviétiques et de réaliser ainsi la mission de
manière plus rentable que les cinq divisions blindées dont dispose alors la France.
L’auteur, qui exprime à presque toutes les pages le souci louable du meilleur
coût-efficacité, considère que les sommes économisées pourraient servir à renforcer
les forces d’intervention, notamment aéromobiles.
Le
modèle décrit par Brossolet est alors dans l’air dans plusieurs pays européens.
On parle notamment de techno-milice en Suède ou de techno-guérilla en Autriche.
Il n’aura jamais été testé en Europe en situation réelle face aux forces soviétiques,
et même pas sur le terrain ou en wargame en France, ne serait-ce d’ailleurs
parce qu’on n’y faisait pas de wargame. On aurait sans doute eu trop peur de
montrer que c’était efficace, comme l’avait été le système de défense finlandais
face à l’armée soviétique dans l’hiver 1939-1940 ou comme le sera celui du Hezbollah
face à Israël en 2006.
On
est typiquement dans le cas d’une innovation non pas radicale, où on fait la
même chose en beaucoup mieux, mais de rupture, où son adoption implique des
changements tellement profonds dans la pratique (CEMS, culture- équipements-méthodes-structures)
des organisations que beaucoup y renoncent. Sans même évoquer ceux qui
redoutaient qu’un système de défense trop efficace puisse constituer une force
de dissuasion conventionnelle pouvant remettre en cause l’existence de leur
force nucléaire, beaucoup trop n’avaient pas envie d’abandonner ce qu’il avait
connu toute leur carrière pour rejoindre cet inconnu. Par ailleurs, cet inconnu
était par trop contre-intuitif, le léger et le mobile devant l’emporter sur le
lourd et le blindé. Il n’était pas certain non plus que beaucoup d’officiers
supérieurs ou généraux acceptent de décentraliser une partie de leur pouvoir de
commandement au profit de cadres subalternes qu’il se serait agi simplement de
coordonner.
Brossolet
aurait gagné à proposer son système de maillage en plus du système existant
inchangé et non à sa place et en utilisant des troupes spécifiques pour le mettre
en œuvre, par exemple les bataillons de chasseurs à pied, qui pouvaient trouver
là une filiation historique. Une fois en place et à force d’exercices, de démonstrations
et de littérature, l’innovation aurait alors peut-être pu se développer. Une
innovation est une greffe qui demande un peu de soin pour être accepté par un
corps militaire par principe conservateur, car toute erreur – et les nouveautés
sont une grande source d’erreurs - peut y peut avoir des conséquences très graves.
Le « système Brossolet » a finalement trouvé sa consécration en Ukraine dans la bataille de Kiev en février-mars 2022 alors qu’il y a été mis en œuvre de manière improvisée par des brigades territoriales ukrainiennes qui venaient juste d’être formées et des brigades de manœuvre qui ont appris sur le tas à combattre en petits groupes en association avec, et là c’est différent, aussi une guérilla de l’artillerie. On ne peut qu’imaginer ce qui se serait passé si tout cela avait solidement organisé depuis des années et sur toute la frontière.
Merci
RépondreSupprimerMerci beaucoup mon colonel pour cet article. La guerre contre Bercy, déjà à l'époque ...
RépondreSupprimerPar contre comment expliquer cette absence de simulations, alors que l'on en faisait avant 1940, pour ne pas parler de périodes plus reculées ?
Bonjour,
RépondreSupprimerbelle recension d'un ouvrage dont on parle beaucoup en ce moment. Merci.
Bien que ne l'ayant pas lu, je me souviens d'un article dans les années 60 ou 70 qui parlait de ce maillage défensif et de l'avantage d'avoir des hélicoptères anti-char ; s'agissait-il de Guy Brossolet ? J'aurais tendance à le croire au vu de la similitude.
Pour en revenir au présent, et sans vouloir surtout entrer dans le débat sur la mort du char, l'avènement du drone n'est-il pas un moyen d'obtenir pour un budget plus faible encore un résultat similaire à ce qu'il imaginait avec sa flotte de 600 hélicoptères de combat ? D'autant qu'à côté des drones MALE type Reaper ou TB-2, une multitude de drones "consommables" à très faible coût est facilement envisageable.
Cordialement
L'ouvrage de Guy Brossollet a en effet fait l'objet de plusieurs avis et critiques à l'époque de sa parution, en 1975, dans divers journaux et revues (dont Le Monde, Armées d'aujourd'hui (dans le n°2), la RDN, Politique étrangère, Persée, et même Charlie Hebdo...).
Supprimerpour les abonnés au Monde l'article de 1975 est dispo dans les archives en ligne
SupprimerEn fait c'est bien le livre lui-même que j'avais lu à l'époque et qui m'avait fait une si forte impression que je me souviens toujours de ses idées maîtresses au point que je pensais qu'il s'agissait d'un article beaucoup plus court...
SupprimerPetite précision semantique : on oppose innovation incrementale vs innovation de rupture. Innovation radicale est plus synonyme de rupture. Article très intéressant par ailleurs. Merci colonel
RépondreSupprimerBonjour, je reprends la typologie de Philippe Zilberzahn qui distingue les innovations selon leur effet, faible ou fort, sur le marché et selon leur effet sur l'organisation, ce qui donne quatre types.
SupprimerSi j'ai bien compris, les Ukrainiens ont fait du Brossolet sans le savoir et en l'améliorant ? Moi qui croyais qu'ils avaient adapté leurs traditions cosaques..
RépondreSupprimerJe sors
La dichotomie lourd-léger existe sans doute depuis l'antiquité. Brossollet se contentait de l'illustrer dans un contexte de guerre froide, et les ukrainiens l'ont illustrée dans leur conflit bien singulier.
SupprimerJ'aurais pu penser aussi aux actions de partisans en 44-45 dans le Limousin. J'ignorais cette thèse de Brossolet, complètement.
SupprimerOups, commandant Brossollet, désolé. Les réactions seront intéressantes.
SupprimerJ'avais cru comprendre également que depuis 2014, les FAU avaient suivi des formations OTAN, en particulier sur l'emploi de Javelins et autres armes anti-char. Il me semble étonnant qu'une réflexion n'ait pas été menée par l'état-major ukrainien ou les formateurs OTAN sur leur doctrine d'emploi... ce qui nuance sans doute un peu la "manière improvisée" qu'ont employée les FAU. Si quelqu'un de mieux informé peut confirmer ou infirmer ?
SupprimerSinon, merci comme d'habitude pour cette excellente analyse nuancée, M. Goya !
@Laurent
SupprimerJe n'ai plus les sources, donc il faudra me croire sur parole.
L'OTAN avait une strategie similaire juste avant la guerre d'ukraine: les Polonais, par exemple, devaient mener une guerre de guérilla, de manière à user les forces russes avant que le reste de l'otan ne les stoppe un peu plus loin.
Un ami polonais me confirmait qu'ils se formaient à la guerre "asymetrique", supposant que les Russes avaient la supériorité aérienne locale et se ruaient vers l'ouest par les voies de communication .
Donc, la doctrine est bien implantée.
Les Ukrainiens sont aidés par l'OTAN depuis un moment (2014) et il fait, pour moi, peu de doute que l'armée ukrainienne à été structurée pour ces actions. Sinon, comment expliquer qu'une struture se soit mise en place en quelques jours, avec sa chaine de renseignement, de commandement, ses moyens de communication et ses procédure. Tout cela, pour moi, devait deja exister. Mais c'est discutable, bien sur, faute de confirmation, on peut toujours supposer que les Ukrainiens ont appris tres vite, mais, bon...
Chef Chaudard, les territoriaux Ukrainiens ont peut-être retrouvé le fonctionnement des groupes de résistance tels qu'on les a vu naître et pratiquer à peu près partout
SupprimerMerci Chef !
Supprimer@ 12:02 : Comme le signale Chef Chaudard, c'est étonnant que la structure se mette en place aussi vite. Au bout d'un mois, la messe était dite à Kiev, alors que si on regarde l'histoire de la Résistance en France, le temps de mise en place de réseaux et de techniques de guérilla se compte en mois, voire années... De même au Vietnam, avec une montée en puissance régulière par formation des combattants et aguerrissement, entre le retour des Français en 1945 et le retrait final des Américains dans les années 70. En dehors de coups d'éclat locaux par des volontaires connaissant les armes, on voit mal une résistance organisée, capable de rivaliser avec une armée malgré tout bien formée (pour les troupes envoyées à Kiev fin février), se former spontanément...
SupprimerJ'en ai un peu assez de cette antienne constamment répétée ici selon laquelle le systeme Pluton n'aura rien été d'autre qu'une cocasserie française Et s'accumulent contre vérités sur contre vérités.Par exemple celle selon laquelle l'emploi des missiles visait "tous d’un coup .. des cibles militaires mobiles".J'ai encore en tète les cartes des villes du pacte de Varsovie qui devaient ètre servies après une avancée en Allemagne qui aura bien été testée d'une manière ou d'une autre lors de manoeuvres particulièrement sensibles pour les vaincus de 1945..Un autre exemple repris pour le coup ici de Brossollet :"cet instrument pré-atomique trop lourd d’emploi avec ses nombreux échelons de commandement "Quand on sait a quel point les régiments Pluton devaient agir de manière autonome et secrète lorsqu'ils étaient servis au long de chaque route par une logistique de niveau corps d'armée, on croit réver.Le commandement mais ausi le service était double:Chaque militaire étant doublé par un gendarme,du dépot à la bstn et au missile lui même,je ne retrouve rien ni dans la doctrine d'emploi ni dans la mise en oeuvre qui se rapproche peu ou prou de tout cela.Merci de corriger un peu vos données.
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerCarte des villes d'Allemagne fédérale voulez-vous dire ? Car avec 120 km de portée même Erfurt n'était atteignable que de Fulda... Il me souvient que cette carte malencontreusement divulguée devant un parterre d'officiers allemands avait justement provoqué un incident diplomatique qui n'avait pas été pour rien dans la décision d'abandonner les armes préstratégiques en dépit de la portée fortement accrue des Hadès.
Cordialement
Non,du tout regardez une carte du sud de la RFA de l'époque.
SupprimerJe découvre que des villes devaient être frappées. Je suis sincèrement curieux de savoir lesquelles ? Merci.
SupprimerCeci est d'autant plus invraisemblable que la protection de l'Allemagne était assurée par un nombre non négligeable de PERSHING II. Je n'arrive même pas à imaginer dans quel contexte d'un conflit européen les missiles plutons auraient pu être utilisés. Une fois le "baby-foot" SS-20/Pershing II fini, il n'aurait plus resté beaucoup de possibilités pour les plutons.
Supprimer@HS : dans mon souvenir, la dissuasion nucléaire française se voulait indépendante de celle de l'OTAN (après le retrait du commandement intégré par De Gaulle). On est bien d'accord qu'en cas d'invasion de l'Allemagne par le Pacte de Varsovie, les Pershing II basés en Allemagne auraient été utilisés en priorité. Cependant, la stratégie française se voulait une assurance-vie pour l'Europe indépendante d'une décision américaine d'emploi ou non de ses missiles. C'était une sorte de filet de secours vis-à-vis de notre meilleur allié, dont nous savions déjà qu'il n'était pas toujours totalement fiable, même avant Trump ! Source : présentation de la doctrine française par Michel Rocard, dans mes jeunes années ;)
Supprimer@Laurent : Vous avez raison, cependant je pense que, même si il faut prévoir toutes les options, l'indépendance française reste de la pure théorie "d'école de guerre". Un conflit Ouest-Est, aurait obligatoirement entraîné une réaction des USA. On peut même se demander qu'elle aurait été le scénario de déploiement des unités "chenillés" qui servait les plutons !!
Supprimer@HS : La question, c'était de savoir si la réaction des USA, c'est d'attendre que les troupes soviétiques arrivent à Brest pour lancer une attaque thermonucléaire sur Moscou, ou d'attendre qu'ils envoient la bombe en premier pour répliquer... Quand on parle de défense des intérêts vitaux, clairement, ceux des USA ne sont pas les mêmes que ceux de l'Europe. Un champ de bataille en Europe occidentale n'a pas du tout le même impact sur eux. Au contraire, une dissuasion française indépendante et beaucoup plus concernée par la distance effective du front n'est pas négligeable dans la balance, et renforçait l'équilibre.
SupprimerLà encore, je cite de mémoire Rocard, qui n'est pas connu pour avoir été un fervent gaulliste ! Mais il soutenait à fond cette stratégie de non-alignement... Ce n'est pas de l'école de guerre, mais de la diplomatie !
à Michel Goya,
Supprimerde mémoire, c'est très vieux, il se serait agit d'un exercice sur carte où les Français avaient imaginé des frappes sur des cités allemandes prises par les troupes du Pacte de Varsovie. Il n'y avait aucun lien avec une quelconque doctrine mais les officiers allemands qui avaient découvert la chose l'avaient prise de la manière que l'on peut imaginer. N'ayant aucune archive à ce sujet et me fiant entièrement à mes souvenirs de près d'un quart de siècle, je donne l'information pour ce qu'elle vaut.
Cordialement
Il y avait quand même quelques 300000 troupes US toutes armes confondues dans tous les pays d'Europe de l 'Ouest pensant la guerre froide...ils n 'auraient pas attendu que les Cosaques pêchent dans l 'estuaire de la Gironde avant que les Pershing entrent en jeu.
Supprimer@Anonyme 15:02
SupprimerLa France voulait etre autonome sur sa défense, d'une part pour une question de prestige national, d'autre part parce que rien ne pouvait garantir le futur de l'OTAN. Les USA auraient pu élire un président isolationniste, decidant que la Bombe ne serait utilisée qu'en cas de menace sur le territoire national, ou inutile de risquer une guerre nucléaire pour défendre l'Europe.
Nous ne sommes jamais assuré de ce que sera le monde dans 10, 5 ou même 1 an. Et un programme militaire de cette ampleur se calcule pour longtemps.
Bonjour à tous. Je suis le fils de G. Brossollet, auteur de l'Essai sur la non-bataille. Je tiens à remercier le colonel Goya pour sa recension sans concessions de l'ouvrage, que j'ai récemment réédité car il était introuvable depuis très longtemps. Le site www.guybrossollet.fr a été créé à l'occasion et fournit tous les liens permettant de le commander. Je me tiens prêt également à répondre dans la mesure de mes moyens (je ne suis ni historien militaire ni spécialiste de stratégie) aux questions des lecteurs de l voie de l'épée sur l'ouvrage ou sur l'auteur.
RépondreSupprimerA Brossollet
Merci, Monsieur.
SupprimerJ'étais appelé à l'époque (classe 80/10 base 105 d'Orléans Bricy) et j'avais posé la question de l'emploi des missiles Pluton à l'officier supérieur chargé de nous briefer en pointant du doigt le fait que nous allions, avec ce matériel à la portée limitée (180 km), tuer des millions d'allemands pour arrêter les forces du Pacte de Varsovie et que cela pourrait poser quelques problèmes avec nos alliés et entrainer la décision de son non emploi.
RépondreSupprimerIl a été très ennuyé par cette question à laquelle il a été incapable de répondre signe qu'il n'y avait aucune doctrine bien claire quant à l'emploi de cette arme.Il s'est retranché derrière le monde politique dont ce n'est pas la mission ... d'établir des doctrines militaires.
Par ailleurs, il se disait dans les états majors que, de toute façon, les russes seraient incapables de faire traverser l'Europe de l'ouest par leurs 20.000 chars et 100.000 camions du fait d'énormes embouteillages après destruction des ponts.
L'expérience rapportée de l'échec de l'attaque de Kiev en février par l'armée russe tend à corroborer a posteriori cette vision.
Cordialement
J'étais de la 80/10 au 4e régiment d'artillerie à Laon-Couvron. Si je me rappelle bien le missile pluton était destinée à être tiré sur le territoire français, en cas d'invasion par une armé ennemie.
SupprimerThierry
Merci de la part d’accro. Très intéressant et nourrissant pour la réflexion, en attendant l’offensive X
RépondreSupprimerJe ne connaissais ni Guy Brossollet, ni son livre, merci de me l'avoir fait découvrir ce visionnaire.
RépondreSupprimerEncore un qui a eu tort d'avoir eu raison trop tôt, hélas.
TLG
ISW - Points-clés du 5 décembre 2022.
RépondreSupprimer- Les forces russes continuent à défendre leurs positions le long de la ligne Svatove-Kreminna contre les attaques ukrainiennes.
- Les forces russes continuent à enregistrer des gains incrémentaux autour de Bakhmut, mais n'ont pas encore encerclé la ville, et continuent leurs opérations offensives dans la zone Avdiivka-Donetsk. Des sources ukrainiennes affirment que des petits groupes d'assaut russes de 15-20 soldats tentent de pénétrer les lignes ukrainiennes.
- Les autorités d'occupation russes continuent le transfert forcé d'enfants ukrainiens des territoires occupés des oblasts de Donetsk et Louhansk vers la Russie sous couvert de nécessité de traitements médicaux spéciaux.
- Les forces russes ont bombardé plus de 20 localités sur la rive droite (ouest) du Dniepr et continuent à frapper Kherson.
- Le sénateur russe Andrei Klishas du parti au pouvoir Russie Unie a proposé au Kremlin de restreindre la possibilité aux Russes ayant fui le pays (pour échapper à la mobilisation) d'obtenir un travail quand ils reviendront en Russie.
- La direction principale du renseignement ukrainien (GUR) rapporte que les militaires russes, en concert avec le ministère de l'intérieur, prennent des mesures pour démarrer une base de données électronique en février 2023 pour collecter les renseignements personnels de tous les soldats et restreindre leurs déplacements même après leur service.
Bonjour,
Supprimer" Des sources ukrainiennes affirment que des petits groupes d'assaut russes de 15-20 soldats tentent de pénétrer les lignes ukrainiennes." -> Par association d'idée, ça me rappelle non seulement une partie des thèses de Guy Brossolet exposées ici par M. Goya, mais aussi que ce type de commandos (terme adapté ?) est apparu dès la première guerre mondiale pour répondre au blocage des tranchées. Le mérite de Guy Brossolet n'est-il finalement pas d'avoir rappelé quelques invariants oubliés par suite de l'immensité des manœuvres de la seconde GM et l'apparition de l'arme atomique ?
"- Le sénateur russe Andrei Klishas du parti au pouvoir Russie Unie a proposé au Kremlin de restreindre la possibilité aux Russes ayant fui le pays (pour échapper à la mobilisation) d'obtenir un travail quand ils reviendront en Russie." -> excellent moyen de bloquer le redémarrage du pays dans les trois prochaines décennies. Bravo champion.
Merci pour le résumé.
Le terme exacte lors de la première guerre mondiale de ce type d'unité est "corps franc".
SupprimerMais, il ne faut pas se fier aux apparences, ce que propose Brossolet est différent. Il s'agit de créer des unités tactiques complètes (pas seulement de l'infanterie légère) autour de cette doctrine et de leur faire mailler un territoire.
--
TurtleCrazy
@TurtleCrazy : merci pour la correction.
Supprimer@Turtle
Supprimerquestion naïve
en parlant d'unité tactiques complètes, et non d'infanterie légère, voulez vous dire qu'il s'agit d'unité de 15 à 20 personnes mélangeant des véhicules blindés et de l'artillerie?? est-ce possible d'avoir de si petites unités rassemblant des spécialités bien différentes?
Ben
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SupprimerRe: TL 06/12 11:17
Supprimer"restreindre la possibilité aux Russes ayant fui le pays (pour échapper à la mobilisation) d'obtenir un travail quand ils reviendront en Russie." -> excellent moyen de bloquer le redémarrage du pays dans les trois prochaines décennies."
Première motivation, la vengeance. Mais sans doute aussi dissuader les velléités de fuite des potentiels prochains mobilisés.
@Ben 15:03 Non, les "modules de présence" du maillage type Brossollet étaient uniquement constitués d'infanterie portée (avec Milan, mortiers, mines etc). En revanche il y avait des zones réservées aux blindés, des modules d'hélicos par-dessus ça, et également un réseau de modules de transmission destinés essentiellement à informer l'arrière. Simplement, l'ensemble était organisé à l'avance, les rôles bien répartis, et le besoin de transmission d'ordres réduit au plus strict minimum (quasiment à rien, en fait -- le problème de remontée des infos et descentes des ordres était perçu comme une grosse faiblesse du corps de bataille classique).
Supprimer@FabGreg : à court terme, je suis bien d'accord. Mais à long terme, c'est tout de même complètement stupide. Ça revient à dire aux Russes qui sont déjà réfugiés hors de Russie : "non mais allez-y, installez-vous là-bas, fondez une famille, achetez une maison, n'espérez pas revenir un jour au pays". Avec une démographie pareille, ce n'est pas un luxe que la Russie peut se permettre.
SupprimerMerci au Colonel pour son analyse. J'aime le rapprochement avec la tactique des brigades territoriales (autonomes) ukrainiennes.
RépondreSupprimerEC du 35
Attaque de base aérienne en Russie, plusieurs avions touchés, Xavier Tytelman sur BFM
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/4SB4PnoB7Lc
Je cite :
SupprimerDes drônes ukrainiens frappent des aéroports militaires russes, dont l'un à 200 kms de Moscou.
Des bombardiers stratégiques russes hors services.
Des dépôts de carburants en feu.
Pour ce qui de la distance de frappe des ukrainiens, on "évacue" la question de la région de Belgorod qui se trouve juste derrière la frontière.
Petit à petit... Les tabous sautent les uns après les autres...
Des frappes près de Moscou on déjà lieux, alors la question d'avoir de la retenue près de la frontière n'est plus d'actualité
Si des régions telles que Belgorod, Novosibirsk ou Minsk doivent passer dans le hachoir pour aboutir à quelque chose, alors c'est ce qui se produira.
"Si des régions telles que Belgorod, Novosibirsk ou Minsk doivent passer dans le hachoir pour aboutir à quelque chose, alors c'est ce qui se produira."
SupprimerC'est sûr que l'effet sur le pouvoir russe serait dévastateur. Après, les Ukrainiens ont-ils les moyens humains d'une telle stratégie ? Les moyens logistiques ? En ont-ils l'envie, alors que tous leurs objectifs affichés consistent à récupérer leurs propres territoires ? Les USA les suivront-ils, alors qu'ils ont bridé les Himars pour être bien certains que les FAU ne s'en serviraient pas pour frapper le territoire russe ? (https://charter97-org.translate.goog/be/news/2022/12/5/527009/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp)
D'après Cédric Mas, une soixante de missiles sur les 70 missiles auraient été interceptés selon les UKR.
RépondreSupprimerLes sources UKR parlent de 38 missiles de croisière Kh-101/Kh-555 (lancés par 8 Tu-95ms), de 22 Kalibr tirés des navires, de 3 missiles Kh-22 (tirés de Tu-22m3), de 6 Kh-59 & 1 Kh-31P tirés de Su-35.
On réalise à quel point les ruSSes sont de moins en moins efficaces par adaptation des ukr.
À chaque jour qui passe, les ruSSes ont de moins en moins de missiles et les ukr ont de plus en plus de DCA et de groupes électrogènes.
L'ambition des ruSSes de priver les ukr de chauffage et de lumière apparait comme limitée.
Vous allez quand même pas venir nous "brouter le gazon" avec vos histoires ukrainiennes sur chaque nouveau sujet publié par Michel Goya !! , restez sur le dernier sujet relatif à l'Ukraine et laissez nous discuter tranquille sur les autres !
Supprimer?
SupprimerIncompréhensible
Quelqu'un m'explique ce que c'est que "la bataille X" ou l'offensive X" ? (En supposant qu'il s'agisse de la même chose?)
RépondreSupprimerMerci.
L'offensive X est une possible offensive Ukrainienne qui pourrait avoir lieu bientôt mais sans savoir où. Ça peut être Zaporhizhia, ou au sud de kerson ou ailleurs.
SupprimerTLG
Merci.
SupprimerEn 1979 dans les FFA on nous expliquait qu on avait pas besoin de matériels performants vu qu on tiendrait pas une semaine.
RépondreSupprimerNotre régiment frère ennemi on va dire était un régiment blindé tchèque.
On était en exercice ,eux aussi sortait des cantonnements.
Au passage espérance de vie du tireur milan à l époquee 1 quart d heure
C'était la belle vie ! espérance de vie du tireur AMX 30 : 3 mn, si mes souvenirs sont bons...
SupprimerDans les points tactiques auxquels on assistait dans mon EMT, on apprenait que tout régiment soviétique engagé en combat ouvert était radié des capacités disponibles pour l'état-major russe de campagne jusqu'à la phase suivante.
SupprimerCatoneo
En regardant la carte hier, je me suis vraiment demandé pouquoi la russie ne se contentait pas des rivages qu'elle a déjà sur la mer noire jusqu'à Sotchi
RépondreSupprimerManu Scan
@Sotchi : Je tente une réponse. Par le niveau d'installation et par le positionnement, les Russes ne semblent pas disposer d'une base plus stratégique que Sébastopol pour assurer leur présence en mer noire. L'une des explications avancées pour "l'opération militaire spéciale" est que le soutien logistique et économique de la Crimée, et par extension de Sébastopol, est un cauchemar pour la Russie en dehors de tout pont terrestre, le pont de Kerch et les ferrys n'y suffisant pas. De plus l'agriculture de la péninsule était fortement impactée par manque de contrôle sur l'origine du canal de Crimée (qui s'origine dans le réservoir du Dniepr).
SupprimerCette hypothèse est confortée par la pugnacité avec laquelle les Russes ont tenté de conserver une présence à Kherson malgré l'impossibilité évidente, et continuent d'essayer de tenir le rivage de la mer d'Azov.
Ensuite, d'autres objectifs ont pu être greffé là-dessus, contrôle de réserves de gaz, idéologie, consolidation du pouvoir en interne, etc.
En complément aux éléments de réponses de TL, j'invite vivement à visionner ce récent état de la question de la Crimée par William Spaniel : https://youtu.be/IIE1g8kqIpk
SupprimerOù est narré l'historique de la question géopolitique depuis la chute de l'URSS et l'accession à l'indépendance de l'Ukraine...
Où est éprouvé le fil d'ariane criméen dans les grandes manœuvres ruSSes sur la péninsule et les mers d'Azov et Noire en général jusqu'à nos jours...
La question de la Crimée est l'un des nœuds gordiens de la géopolitique régionale et de la guerre d'agression ruSSe en Ukraine (l'importance du Donbass est mineure de ce point de vue, hormis ses richesses industrielles et minières conséquentes, et tout le talent de la propagande ruSSe est de faire croire à la fable du Donbass russophile pour détourner les regards...).
Cédric mas reprend mot pour mot les communiqués Ukrainiens donc je doute de la véracité.
RépondreSupprimerComme on dit familiairement le train est passé pour l Ukraine et leurs dirigeants le savent.
Les us ne font plus de déclarations tonitruantes c est un signe.
A t on de grande manifestation ou collecte en faveur des populations ukrainiennes en Europe ?
Non au final la plupart des gens n en ont rien à faire.
/!\
Supprimer/! \
Supprimer/!\
SupprimerÇa, c'était de la salve !
SupprimerJe m'inquiète pour nos stocks stratégiques de /!\ devant notre consommation journalière.
SupprimerJe conseille de relancer la fabrication d'urgence!
Vous prenez vos désirs pour des réalités.
Supprimer"Non au final la plupart des gens n en ont rien à faire" des /!\ .
SupprimerPE de Toulouse
https://youtu.be/4SB4PnoB7Lc
RépondreSupprimerFrappe ukrainienne par drones à 200 kms de Moscou.
Je serais curieux de voir la tête de Putine en apprenant ça.
La bataille X n'aura pas forcément de localisation géographique précise.
Avec tout le respect que l'on peut avoir pour la dissuasion française, on peut quand même dire que l'on jouait à se faire peur avec les plutons, étant donné que le parapluie de base était quand même assuré par le déploiement des PERSHING II en Allemagne !
RépondreSupprimerL'utilisation des Plutons auraient donc plutôt été une approche "terre brûlée" ou "désespoir total"
Pluton déployés en 1974, Pershing 2 déployés en 1983
SupprimerJ'ai cité le Pershing II parce que c'est le plus connu de tous, cependant il y avait des missiles à courtes portées déployés en Europe avant le Pershing II.
SupprimerOn peut également rappeler la localisation des unités "plutons" en France. C'est à dire Laon, Suippes, Mailly-le-camp, Oberhoffen, Bourgone. Un déploiement pré-opérationnel aurait donc été nécessaire pour la plupart des unités qui n'étaient pas à distance de tir suffisante hors de France .
Déjà merci au Colonel.
RépondreSupprimerEnsuite, je ne sais pas si cela a déjà été posté (analyse sur les stocks réels et la production de munitions en Russie)
https://theins.ru/en/politics/254573
J'INVITE TOUT LES "TROLLS" UKRAINIENS à CONTINUER à POSTER SUR LE DERNIER SUJET RELATIF à L'UKRAINE, et NE PAS VENIR POLLUER CHAQUE NOUVEAU SUJET PUBLIE PAR MICHEL GOYA.
SupprimerCe SUJET est le LIVRE de BROSSOLLET et pas un SUIVI DU CONFLIT UKRAINIEN !
MERCI à TOUS LES TROLLS DE TOUT BORD de rester sur leur sujet au 2200 commentaires à ce jour !!
HS = /!\
Supprimer@HS
SupprimerAllez vous faire voir.
Vous n'êtes pas le maître de ce blog.
/!\
Supprimer"Le « système Brossolet » a finalement trouvé sa consécration en Ukraine dans la bataille de Kiev en février-mars 2022 alors qu’il y a été mis en œuvre de manière improvisée par des brigades territoriales ukrainiennes qui venaient juste d’être formées et des brigades de manœuvre qui ont appris sur le tas à combattre en petits groupes en association avec, et là c’est différent, aussi une guérilla de l’artillerie. On ne peut qu’imaginer ce qui se serait passé si tout cela avait solidement organisé depuis des années et sur toute la frontière."
Discutons donc de la manière dont les ukrainiens s'approprient maintenant ce système pour aller agir jusqu'aux portes de Moscou.
Troll ou pas troll, je dois dire qu'il n'a pas tort... on l'oublie un peu mais ici nous sommes en train de faire des "commentaires" sur un article de blog - ce n'est pas un forum de discussion ouverte. Enfin, ça l'est devenu dans les faits, mais c'est quand même un blog à la base, avec ce que ça implique de "propriété intellectuelle" : ce qui devrait être mis en avant, ce sont les écrits de l'auteur, le Col. Goya. Je ne suis pas familier du droit de la presse, mais il me semble aussi que l'auteur d'un blog porte une responsabilité éditoriale sur les commentaires. Enfin, les articles resteront accessibles dans 2 ans ou dans 10, à un moment où les commentaires auront cessé d'être pertinents ou utiles à qui que ce soit.
SupprimerJe suis donc un peu géné moi aussi à l'idée de détourner le sujet du post du jour pour parler essentiellement d'autre chose. Même si, comme tout le monde, j'ai pris l'habitude de traiter ce blog comme un forum...
@A.N. O'Nyme : Sur le principe vous n'avez pas tort. En pratique M. Goya ne peut s'empêcher lui-même de troller ses propres articles avec des références à l'Ukraine :-) et puis surtout si cela le gênait, je pense qu'il nous en ferait part.
SupprimerJ'avoue ne pas être prêt non plus à me passer de cet espace d'échange.
@A.N. O'Nyme
SupprimerLe colonel Goya est le maitre de ces lieux.
S'il n'a pas encore viré la bande de poivrots que nous sommes, qui philosophons dans son estaminet depuis un bon moment, nous pouvons supposer, qu'au moins, nous l'amusons. Voire plus.
En l'absence de directives claires, sous réserve de respecter la bienséance, il me semble que nous n'abusons pas de cet accès qui nous est offert.
Un effet indirect de ma fréquentation de ce blog, c'est que je me suis fait traité sur un réseau social de "suiveur du colonel Goya" (le troll se referait aux interventions de notre hote sur BFMTV, pas ce blog). Du coup, j'ai pris ça comme un compliment.😁
Le colonel fait lui-même référence à l'Ukraine dans son article. Le lien que j'ai donné correspond à un article en anglais de journalistes russes sur la gestion des munitions en Russie (où on y apprend que la plupart des stocks hérités sont prérimés (inutilisables), et qu'un programme de remise en service a été mis en place il y a 10 ans pour essayer de sauver ce qui pouvait l'être, et qu'entre ce programme et la production normale, la Russie ne peut fournir qu'1,2 million d'obus par an, L'article conlu que l'alimentation en munitions risque de devenir critique dans les prochaines semaines).
Supprimerbonjour ,
Supprimer@ HS , je vous invite à rester à votre place , celle d'un cretin des alpes .
retournez donc brouter dans vos alpages , l 'herbe n'est pas plus verte ici , ni ailleurs !!!
Ou alors , créez votre blog , sur les sujets qui vous interessent (y en a t il ? à part venir chercher la contreverse au sujet de la guerre en Ukraine ....., sur laquelle , vous n'avez par ailleurs ,( et pas plus que les autres intervenants) aucune influence , mais vos propos nauséabonts me derangent beaucoup .
/!\
.
@Furax
Supprimer(( BàM ))
D'abord mes remerciements à Michel GOYA pour ce nouvel article ainsi qu'à A.BROSSOLLET pour son intervention.
SupprimerEnsuite, je pense qu'il appartient à Michel GOYA seul, si telle est sa volonté, de recadrer nos propos.
PE de Toulouse
Vous avez raison parlons de l’application des thèses du commandant Brossolet par les forces ukrainiennes pour La défense de Kyiv et de la débâcle russe qui a suivi.
RépondreSupprimerDe l’importance des javelins, et de la mobilité.
Ck
@HS
RépondreSupprimerOn se moque éperdument de vos remarques.
Ici c'est la liberté, on fait ce que l'on veut.
Non, sur le principe HS a raison (malgré ces défauts), il est anormal de polluer un fil de discussion avec des sujets n'ayant aucun rapport. Imaginez si des gens utilisaient ce fil de commentaires pour discuter des matchs de la coupe du monde ou de recettes de cuisine, vous seriez sans doute la première à les enguirlander (ça tombe bien, c'est de saison). La liberté ce n'est pas faire tout et n'importe quoi, c'est aussi respecter des règles pour pouvoir vivre en société et laisser une marge de liberté aux autres, sinon tous les esclavagistes auraient une bonne raison de nier la liberté de leurs victimes juste parce que tel serait leur bon plaisir.
SupprimerCela étant dit, parler de la guerre en Ukraine à la suite de cet article n'est pas HS (je n'ai pas pu m'empêcher) puisque comme le laisse penser le dernier paragraphe de M. Goya, il l'a publié non pas par hasard, mais bien parce qu'il estime que la logique de Brossolet a été employée et adaptée avec succès par l'armée ukrainienne au début de l'invasion russe. Il y a donc bien un lien entre cet article et la guerre en Ukraine, donc HS a eu tort de s'exciter.
@Vega : Tout d'abord, je ne m'excite pas, ensuite, on peut faire le lien avec l'Ukraine, mais delà à repartir sur le déroulé journalier des opérations "ISW", etc, ... C'est un truc à avoir 2000 commentaires rapidement (dont au moins la moitié sont des insultes ou des grossièretés).
SupprimerJe vais vous donner un exemple (parce que je n'ai pas pu m'empêcher) , Voici la recette des choux de bruxelles, au lardons et au champignons .
ÉTAPE 1 : Laver et enlever la queue des choux. Les couper en 2 ou en 4 s'ils sont gros. Couper les champignons en lamelles.
ÉTAPE 2 : Faire revenir les lardons dans une grande poêle. Ajouter les choux et les champignons et laisser le tout cuire et dorer à feu assez vif durant 10 min en remuant constamment. Ajouter le vinaigre, saler et poivrer.
QUEL est le LIEN : Certaines personnes sont dans les CHOUX sur le blog, avec le nucléaire, il y a toujours des CHAMPIGNONS et les artilleurs, on les appelait les LARDONS !
/!\ @HS : on se calme, on se détend... Les majuscules, on réserve ça aux choses très importantes, qu'on veut que les gens voient vraiment en urgence... Allez vous faire votre petite cuisine, ça vous calmera peut-être...
Supprimer@Laurent : (( BàM )) , un peu comme tout ceux qui grouille sur le blog de Michel Goya, TL, UK-Reine, Chef Chaudard, ceux qui mélangent insultes, grossièretés, etc, .... Retournez donc sur le précédent sujet à 2195 commentaires, vous serez entre vous à vous auto-lire après avoir scrollé une multitudes de pages pour arriver à la dernière.
SupprimerSinon les mots clés en majuscules, mais vous ne devez pas avoir un niveau de formation initiale très élevé pour réagir de cette manière.
@ Véga le 6 décembre 2022 à 11:55
SupprimerVous avez tout dit...
La réponse de HS sur les choux, champignons et lardons m'a fait tout de même sourire ^!^
Question : est-ce bien sous ce même pseudo (?) que par le passé furent formulés des avis plutôt prorusses ?
Si cela est avéré, la stratégie serait ici de prétendre que le sujet de la dernière contribution du Colonel Goya ne relèverait pas du conflit ukrainien... pour tenter d'entraver toute réflexion en mode intelligence collective autour de la guerre d'agression ruSSe (cela semble déranger que l'on y réfléchisse trop et qu'en l'occurrence l'on n'apprécie guère la grande et nouvelle ruSSie...).
Après tout, nous eûmes bien la révision orthographique et grammaticale en règle de la précédente contribution du Colonel... en guise de "trollage" ("minage" devrions-nous dire) destiné à saturer le blog de propos... hors-propos !
Modeste contribution pour HS : https://youtu.be/6m269V2Xhcc (un peu d'humour culinaire en chanson)
@HS
SupprimerVous pouvez donner la recette des choux de Bruxelles mais sans les champignons et les lardons en russe svp ?
Ma mère ne lit pas le français. Ce matin après après 5 h de queue, elle a fini par dégotté 3 choux de Bruxelles au fond d un cageot mais on a ni champignons ni lardons. Merci
Sinon j admire ce que vous écrivez vraiment.
Slava Russia
@Olympus : Contrairement à ce que les membres de la doxa ukrainienne affirme sur le sujet précédent, je n'ai jamais été "prorusse" mais ouvrir la contradiction et/ou les hypothèses/options possible pour la poursuite du conflit qui souvent sont suivis d'une bardée de grossièretés,injures et vulgarités. C'est pour cela que j'invite les membres de la doxa ukrainienne à poursuivre leur discussion sclérosée sur le sujet précédent (que je précise, ne consulte plus) afin de laisser les autres échanger sur les nouveaux sujets publiés par Michel Goya en toute liberté.
SupprimerJe crains malheureusement que le sujet sur le livre de Brossollet soit rapidement noyé par les acharnés de la "doxa ukrainienne". On verra bien l'évolution du nombre de commentaires entre les 2 derniers sujets !
Enfin pour finir, vous parlez d'intelligence collective, je suis désolé mais je n'ai pas vraiment constaté une forme d'intelligence collective. c'est principalement un copier/coller du résumé des activités opérationnelles agrémentées de vulgarités, etc, .... un peu triste et monotone comme lecture.
/!\ @HS : ici, point de doxa ukrainienne, il me semble, plutôt une certaine culture française de la discussion rationnelle des faits. Après, que la plupart des contributeurs soient plutôt favorables à la victoire de l'Ukraine, d'accord, mais il ne vous aura pas échappé que cela est conforme aux diverses tendances politiques modérées (j'exclus volontairement ici le RN et LFI, sans parler de l'obscur PPF), et sans doute à la majorité des Français...
SupprimerLes contributeurs postent ce que vous appelez un "copier/coller", mais qu'il vaudrait mieux qualifier de "synthèse/résumé". La valeur ajoutée est que de nombreuses personnes (dont moi) n'ont pas à aller glaner des infos à droite à gauche, mais peuvent s'informer et se former leur jugement à partir d'éléments objectifs. Les vulgarités sont regrettables, et sont directement corrélées à la présence de trolls (dois-je vous rappeler l'emploi du terme "lubrifiés" ?).
Mais je n'ai pas besoin de vous expliquer tous ces points, votre "intelligence" et "niveau de formation initiale" parlent d'eux-mêmes !
C'est la troisième fois que vous répétez la même chose, HS.
SupprimerOn vous a déjà répondu.
Vous n'êtes pas le maître ici, vous n'avez aucune caution morale vous permettant de vous ériger en autorité.
Votre avis sur les débats qui se déroulent et les intevenants n'intéresse personne.
De plus, rien ne vous oblige a lire ce blog.
En bref ALLEZ VOUS FAIRE VOIR AILLEURS, SI VOUS N'ETES PAS CONTENT!
C'est clair, ou je répète encore une fois?
@HS : C'est curieux, parce qu'il me semble bien avoir émis une opinion tout à fait contre-doxa sous l'article précédent, en écrivant que je pensais que le conflit ne pourrait pas se résoudre par une défaite militaire de la Russie, que Poutine ne serait pas inquiété juridiquement et que la Russie ne paierait pas de réparations de guerre. C'était même en réponse à une remarque de UK-Reine. Et pourtant personne ne m'a traité de troll ni ne m'a répondu vertement. Comment cela se fait-il ?
SupprimerDes opinions tout à fait opposées s'échangent ici, on ne compte plus les engueulades entre les poivrots séniles habitués de ce blog, quant à affirmer que les échanges se résument principalement à un copié/collé d'ISW, c'est un peu réducteur.
Par ailleurs, vous confondez vulgarité et grossièreté.
Ce qui est vrai, c'est que l'ambiance n'est pas à détourner les yeux de l'agression d'un pays européen pour continuer notre petite vie tranquille (à supposer que ce soit possible, suffit de penser cyniquement aux suites potentielles de ce conflit sur l'Europe centrale, ou l'Asie centrale, et aux conséquences sur les appros essentielles à nos pays d'Europe occidentale pour trouver ça absurde, amha).
@HS Vous, le maître de la bienséance et des convenances, vous auriez pu choisir la recette du chou farci ukrainien.
SupprimerJe ne ferai point de commentaires à l'identique des vôtres sur cette recette, par obligeance à votre égard.
PE de Toulouse
Gillou Mannou
RépondreSupprimerMerci mon Colonel pour cette approche autour des ambiguïtés de la dissuasion nucléaire. J’ai une question autour des approches actuelles européennes : de nombreux pays choisissent l’armement américain pour pouvoir exporter et larguer les missiles nucléaires américains.
Mais dans ce cadre, y compris celui de l’OTAN, qui décide in fine de l’envoi du missile ? Je n’ai pas l’impression que les États-Unis soient dans une position où la décision de tir reviendrait au propriétaire de l’avion porteur du missile.
La position française n’est d’ailleurs pas plus clair, après les derniers propos du chef de l’état. Protègerions nous les intérêts vitaux de pays voisins ?
Plus je vous lis, plus je lis ce blog (depuis plusieurs mois) et plus j’ai l’impression que l’arme nucléaire est en fait une fausse bonne idée, en dehors de l’emploi en « frappe en retour ». Il me semble parfois que le raisonnement s’approche de celui de la rose du petit prince, qui ne craint rien des tigres, avec ses épines.
Merci mon Colonel pour l’acceptation de cette liberté d’expression sur votre blog : même si certains en abusent, c’est un espace qui reste d’une rare qualité.
Je suis complètement d’accord avec vous. Qui serait prêt aujourd’hui à prendre la responsabilité d’une première frappe nucléaire? Je ne pense pas que la France doive utiliser la dissuasion pour Vilnius ou Tallin. La seule dissuasion serait d’avoir une force conventionnelle suffisamment puissante pour pouvoir assister les autres pays. Ce qui ne semble pas être le cas aujourd’hui. Le nucléaire c’est pour la frappe en retour.
SupprimerBonne journée
Ck
Les bombes atmmiques B61 a disposition de certains pays de l'otan sont sous un systeme de double clé. Les USA et le pays en question doivent decider et autoriser leur utilisation.
SupprimerPersonnellement, je préfère que l'on laisse la stratégie nucléaire dans le flou. Ça évite qu'un adversaire potentiel commence à calculer les risques et les bénéfices de son emploi et mettre sur pied une stratégie agressive lui permettant d'eviter de se les recevoir. Avec le flou, il ne sait pas ou est la limite et s'abstiendra.
Il me semble que la France est le seul pays occidental ayant sa liberté de décision sur l'usage du nucléaire (merci de Gaulle). Meme les britanniques ont une supervision americaine.
SupprimerCela donne à notre pays une importance particulière dans la question de la défense européenne. Le President actuel avait ouvert la porte a un concept européen, mais devant le peu de reaction de ses partenaires a se detacher de leur dependance americaine, vient de refermer cette porte. Sans doute une bonne chose.
Maintenant, dans l'hypothèse peu probable d'un conflit en Europe, la question serait sur la table, et la pression monstre. C'est pourquoi en parler avant serait tout de même une bonne chose.
C'est aussi pourquoi il est delicat de sortir la dissuasion francaise de son cadre actuel de frappe de riposte. Tout autre approche obligerait a une forme d'alignement au sein de l'OTAN. Peut etre etait ce la malice de Macron en proposant ces discussions qui auraient ouvert une alternative (bien faible cependant) au parapluie américain, mais au fond personne ne veut vraiment ouvrir ce sujet.
Fritz
@Fritz
SupprimerMacron n’a pas refermé de porte. Il a encore été rappelé il y a 10/15 jours que les intérêts de la France devaient se comprendre au niveau européen (et cela portait sur la dissuasion nucléaire). Donc de l’UE qui est couverte par la force de dissuasion.
Folker
@Fritz
SupprimerLes Britanniques ont aussi la liberté de décision.
Leur technologie est issue de celle des USA, ce qui limite leurs capacités en matière de développement et export, car les USA ont un droit de regard, mais les missiles leurs appartiennent et ils sont les seuls a decider de leur emploi.
J'ai vérifié, Macron a parlé il y 4 semaines des "intérêts fondamentaux" de la France, et a indiqué qu'une frappe vers l'Ukraine ne les mettaient pas en cause. Sauf que la force de dissuasion est mise en oeuvre en cas d'atteinte aux intérêts vitaux. D'où mise en point de l'Elysée le lendemain, qui dit, grosso modo "rien de neuf sous le soleil". Bourde du prez, quoi.
SupprimerOn en reste donc à la vocation européenne, que les intérêts vitaux concernent les voisins de la France ...
C'est évidemment flou, mais on a dit et re-dit que le propre de la dissuasion est justement d'être floue.
Incendie aéroport de Koursk
RépondreSupprimerhttps://charter97.org/be/news/2022/12/6/527071/
Estimation de la zone d'action du nouveau drone ukrainien
https://charter97.org/be/news/2022/12/6/527075/
Laure H
Sujet connexe, sans rapport immédiat avec l'analyse ici présentée. Merci beaucoup Anonyme-5 décembre 14:23 et R1-6 décembre 00:23 pour vos réponses sur le précédent fil. Nous chercherions effectivement plutôt un lien vers une structure soit française qui dispose de liens avec des structures ukrainiennes, soit directement d'Ukraine pour accompagner un/deux enfants encore présents sur ce territoire. Construire si possible dans le temps un lien avec l'enfant, s'il le souhaite ; l'accompagner si nous pouvons, à la hauteur de notre possible (nous ne sommes pas dans les CSP+ ;). Nous allons prendre contact avec la structure mentionnée (lesenfantsdetchernobyl.fr), avec quelques doutes sur les possibilités : nous ne sommes pas dans leur rayon géographique et très éloignés de la région parisienne, ce qui ne facilite pas les choses. Les joies de la province :). Si d'aventure d'autres contacts/idées de la même teneur et dans cet esprit se faisaient jour, nous sommes preneurs. Bien cordialement, TL2
RépondreSupprimerEh oui nos papys va t en guerre pourissent littéralement ce blog.
RépondreSupprimerOn a un sujet sur la défense française et on vient polémiquer sur l Ukraine en traitant tout le monde de troll.
De véritables pauvres types on dirait un jeu concours:zelenski vous a promis un séjour gratuit dans sa maison en Toscane ou quoi?
/!\ C'est pourtant bien la Toscane !
SupprimergA
/!\
Supprimer/!\ (celui-là, il était en réserve mais stocké à l'extérieur -- un peu rouillé, mais il devrait fonctionner !)
Supprimer/!\
SupprimerTa maman te cherche : elle voudrait t'acheter un nouveau clavier avec une apostrophe qui marche, mais elle ne sait pas lequel choisir.
Et pour les Russes en Toscane, ils invitent aussi ou on leur a déjà tout confisqué à ces voleurs ?
https://www.letelegramme.fr/guerre-ukraine-russie/la-vie-de-chateau-des-oligarques-russes-en-toscane-20-04-2022-12995054.php
-- LoD
C'est où le concours pour un séjour en Toscane avec Zelensky ???
SupprimerLaure H (quadra active qui vient de se faire traiter de " pauvre type " pour la 1ère fois :o)
/!\ C 'est un nouveau ou toujours un de nos pignoufs qui se répète ?
SupprimerPour le plaisir et pour ceux qui ne l'auraient pas vu. Le retour sur les bombardements des bases russes près de Moscou !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/-7hy2-2u1Ic (reporting from ukraine)
Spéciale dédicace à aï aï aï trollito, qui plutot que de jouer a zelda, vient ici pour s'informer !
Ce qui en soi est bien pour lui !
"On ne peut qu’imaginer ce qui se serait passé si tout cela avait solidement organisé depuis des années et sur toute la frontière"
RépondreSupprimerColonel, vous savez ce qui s'est passé à la place... les têtes d'oeuf de l'OTAN avaient un plan bien plus "brillant" : fortifier l'est du pays en transformant les villes en lignes Maginot imprenables.
Puis les soldats bleus-jaunes auraient confortablement attendu que les vagues russes viennent s'écraser sur ces constructions imprenables. Un plan parfait... une victoire certaine.
Mais le Popof n'est pas cet imbécile à QI d'huître que les habitués du blog s'escriment à dépeindre. Le 24 février les troupes russes ont consciencieusement évité ces points saillants et lorsqu'ils les visent (Marioupol hier Bakhmut auj) c'est en déployant une telle force de frappe, que casemates fortifiées ou pas les Ukrainiens cèdent et subissent des pertes ahurissantes.
C'est ballot... et cela aboutit à 100K morts d'un côté contre 8-10K chez les Russes.
Nanker
/!\ (tout frais sorti d'usine)
SupprimerHeu... dans votre dernière phrase, vous avez fait une erreur (un typo, comme on dit). Vous doigts se sont croisés.
Il fallait lire : 10K morts côté Ukr, 100K morts côté Bolchevie.
/!\
Supprimer/!\
SupprimerAffirmations non sourcées.
'Ce qui est affirmé sans preuve peut être nie sans preuve."
On s'est re chopé un échappé de chez Moreauvitch ? Pour le fun, réécoutons son cours sur le génie russe et le commandant Brossolette !
Supprimerhttps://youtu.be/4UC1-ZTAUxI
Combien de temps Marioupol, bakhmut, Adviivka...? Oui oui...
SupprimerFritz
@ trollnews le 6 décembre 2022 à 12:05
SupprimerAlors si le plus éminent des agents KGBistes Xavierovitch Moreaustratpolov fait lui-même allusion au grand Brossolette... Tout ce qui se dira ici en commentaires de cette contribution du Colonel Goya pourra sans problème se rapporter à la guerre ruSSe en Ukraine !
De nombreux lecteurs partagent l’analyse de Nanker.
SupprimerJe suis aussi d’accord avec Chaudard plus haut sur la prise en main des FAU par l’OTAN peut être pas des 2014 comme il le dit un peu vite, mais peu de temps après et certainement ces deux dernières années. Chaudard, qui demande dans ce commentaire la à être cru sur parole, avant de critiquer Nanker pour ne pas citer de sources, alors en voici :
https://www.npr.org/sections/parallels/2015/06/25/417511636/u-s-army-begins-training-ukrainian-soldiers
Signé l’anonyme de 4h du mat aka Aïe aïe aïe oh non aka l’inglorious bastard de Tel Aviv.
A bientôt pour un point omega.
@ 14:02: vous confirmez donc ce que dit Chef Chaudard, puisque la formation débute dès 2015. Merci pour le lien. En revanche, sans vouloir faire de sondage, il me semble abusif de dire que de "nombreux" lecteurs sont d'accord avec Nanker : vous, peut-être, mais ne parlez pas pour les autres.
SupprimerCher Laurent, de la même manière qu’il existe un nombre impressionnant de pro Russes en Ukraine dont le point de vue est systématiquement passé sous silence (la censure rhabillée en guerre de l’information), n’ayez aucun doute sur le fait que de nombreux lecteurs partagent son point de vue, sont peut être déçus du manque d’objectivité de l’auteur du blog et ne contribuent pas (surtout vu la qualité des échanges). Il ne faut pas confondre le quasi monopole de voix pro ukrainienne qu’ont ici les contributeurs slava ukraini et l’ensemble du lectorat, qui ne manque peut être pas autant d’esprit critique.
SupprimerPar ailleurs, je n’ai pas le temps de vous dénicher les vidéos mais Arestovich a balancé deux fois le chiffre de 10000 morts ukrainiens. Une fois en juin, une autre fois après l’éclair de lucidité de Von der Leyen. Peut être qu’Alain peut nous dire la combientième vague de mobilisation en Ukraine ? 7e ? 8e? Ne parlons pas des cimetières dont la moindre photographie vous conduit dans les geôles du SBU.
SupprimerTenez, des soldats ukrainiens tuent 3 de leurs camarades récalcitrants sur cette vidéo capturée par un drone des ‘envahisseurs’:
https://mobile.twitter.com/narrative_hole/status/1599714496779468800
> la même manière qu’il existe un nombre impressionnant de pro Russes en Ukraine
SupprimerNon.
--
TurtleCrazy
/!\ Anonyme 17:06
SupprimerExcusez moi mais il me semble qu'être Ukrainien et pro-russe actuellement ça n'est pas un délit d'opinion mais de la trahison.
Parce que ça veut dire approuver l'écrasement des villes Ukrainiennes par l'artillerie russe, les massacres des civils par l'armée et les mercenaires russes, la déportation des populations par l'administration russe etc ...
Si brazillach a été fusillé ce n'est pas parce qu'il était nazi mais parce qu'il avait vendu des français à l'ennemi en temps de guerre.
Vous trouvez peut être normal de faire une apologie de la trahison mais vous devriez essayer de comprendre que la plupart des gens ne considèrent PAS la trahison comme une bonne chose. Vous êtes une exception, pas une norme.
J'aime bien l'appel a la majorité silencieuse de Préparation H, notre troll israelien :-)
Supprimer"De nombreux lecteurs" fréquentent ce site et s'abstiennent d'y participer, vu sa qualité médiocre et son biais.
Dommage. On aurait peut être eu des intervenants d'un autre niveau, avec de vrais morceaux de sources et d'arguments dedans.
La, on en est réduits à Moreau et sa copine Néant, ou a des trolls hémorroïdaires juifs médiocres, voire des bots, par la faute de notre inintelligence.
Parce que le laïus ci dessus se résume à l'argument massue des conspis propoutine at autres trolls sur les réseaux sociaux U, mais en mieux écrit : "vous regardez trop BFMTV et la propagande de l'OTAN vous a lavé la tête. Moi, je sais la Vérité, mais vous êtes trop bêtes pour que je vous esplique."
@ Lavrenti
SupprimerSauf que vous n’y connaissez rien. Aux dernières élections parlementaires, le 2e parti était pro russe, son chef a été emprisonné pour haute trahison. Zelensky a été élu sur un programme de paix que les forces de sécurité se sont empressées de tuer dans l’œuf (les promesses n’engagent que ceux qui y croient). Ma famille à Odessa attend évidemment l’armée russe. Le Washington Post expliquait récemment que parmi la population restée à Kherson, nombreux étaient favorables à la Russie. Ça n’a pas changé.
Pour les sources, c’est comme pour les insignes nazies chez les FAU, elles sont innombrables. Il n’y a que vous et les faibles d’esprit qui ne peuvent pas les voir.
A propos des sources de ce que j'avançais, je ne parlais pas de la formation des Ukrainiens, la chose est connue et il n'y a même qu'à aller directement à la source, l'OTAN, pour avoir des informations. On a même l'historique des liens:
Supprimerhttps://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_37750.htm
Mon manque de sources concernait plutôt la partie "guerre asymétrique", dont j'ai des raisons de penser que les Ukrainiens l'ont préparée, au moins pour le cas éventuel ou leurs forces classiques seraient vaincues.
N’importe qui pourra constater qu’à ce stade de mes échanges avec vous, Chaudard, je livre systématiquement des sources et vous votre opinion, qui ressemble à s’y méprendre à celle de l’auteur du blog, qui passe ses soirées sur LCI ou BFM.
SupprimerEn ce qui concerne votre problème avec les Juifs et les Israéliens, je vous invite à prendre plus de précautions. Nous ne sommes pas en Ukraine (cf le lien ci dessous), et il existe des gens plus doués que vous en informatique.
Voilà le genre d’ endroit à la mode à Lviv ou vous auriez pu retrouver l’autre shmok Fritz (si toutefois vous aviez le courage de quitter votre canapé) :
https://www.haaretz.com/food/2016-04-04/ty-article/a-queasy-dinner-at-lvivs-jewish-eatery/0000017f-f631-d47e-a37f-ff3df9880000?_amp=true
/!\ Anonyme 17:43
SupprimerVous m'expliquez qu'être pro-envahisseur dans un pays subissant une invasion militaire c'est juste une question d'opinion.
Et vous basez votre affirmation en vous prétendant Ukrainien ce qui implique que vous, vous savez.
Bien sur vous ne disposez de rien permettant de confirmer ce que vous écrivez.
Il faut donc vous croire sur parole.
Mais comme vous expliquez que de nombreux civils Ukrainiens approuvent le massacre des civils Ukrainiens par l'armée russe, j'ai du mal à ajouter un quelconque crédit à ce que vous écrivez.
J'espère que lorsque les Ukrainiens auront terminé de libérer leur pays de l'armée d'invasion et qu'ils jugeront les collaborateurs avec leur ennemi ils n'auront pas la main trop lourde.
Mais quand je lis votre morceau d'hypocrisie en fait je souhaite que vous soyez réellement Ukrainien et que vous bénéficiiez de votre part d'épuration. Vous le méritez bien.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer@Préparation H
SupprimerJe donne systématiquement mes sources, sauf pour ce qui est trouvable d'un simple clic, comme ci-dessus. Quand je ne le fais pas, je l'indique. Et on peut toujours me demander des précisions, en cas de besoin.
Vous livrez des sources qui n'ont rien a voir avec votre analyse. ça s'appelle du "quote mining", ce pourquoi vous êtes systématiquement épinglé. Du coup,... vous vous retrouvez sans source!
Je n'ai aucun problème avec les Juifs, ni avec la population israélienne pour des raisons... disons... personnelles ;o)
Plus doué que moi en informatique, je n'en doute pas un instant. Mon métier était l'électronique, même si je connais plutôt bien l'informatique, dont HTML5 qui est très, très simple avec peu d'instructions. Je ne prétends toutefois pas être un développeur.
Supprimer
Au lendemain de l'introduction du plafonnement des prix du pétrole russe :
RépondreSupprimer- léger rebond du prix du baril : "Les contrats à terme sur le Brent avaient gagné 85 cents à 83,53 dollars le baril à 07h33 GMT. Le brut West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 68 cents à 77,62 $ le baril."
- mais "Les contrats à terme sur le brut ont enregistré lundi leur plus forte baisse quotidienne en deux semaines, après que les données du secteur des services aux États-Unis aient fait craindre que la Réserve fédérale ne poursuive sa trajectoire agressive de resserrement politique." et la contraction de l'économie chinoise pèse également sur les cours. J'ai lu par ailleurs que l'Arabie saoudite (je crois) va baisser ses prix pour l'Asie en réponse à la contraction de la demande.
Autrement dit, l'évolution des prix du pétrole dépend seulement en partie des limitations imposées à la Russie.
(source : https://www-reuters-com.translate.goog/markets/commodities/oil-prices-rise-after-price-cap-russian-crude-opec-meeting-2022-12-06/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp)
- Par ailleurs, embouteillage de pétroliers russes en Turquie : "la Turquie exige que tous les pétroliers fournissent des lettres des compagnies d'assurance confirmant la validité des paiements d'assurance. (...) Les assureurs ont déclaré lundi que la demande de la Turquie allait "bien au-delà" des informations générales normalement requises dans de tels cas. Ils indiquent qu'ils ne peuvent pas garantir les paiements d'assurance même en cas de violation des sanctions."
Autrement dit, la Turquie rappelle à la Russie (et au reste du monde) qui est le patron en mer noire.
Détail intéressant : "Selon des données ouvertes, la majeure partie du pétrole transporté par des pétroliers bloqués en Turquie est d'origine kazakhe. Le pétrole kazakh entre dans les ports russes par un oléoduc et n'est donc pas soumis aux sanctions occidentales."
À voir comment le Kazakhstan va réagir.
(source : https://www-epravda-com-ua.translate.goog/news/2022/12/6/694637/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp)
C'était TL (bug de la plateforme)
SupprimerMerci beaucoup, article passionnant, et parfaitement accessible pour le néophyte.
RépondreSupprimerUne petite coquille en ligne 3, "a eu" (ça n'ennuie probablement que les maniaques dans mon genre).
@HS
RépondreSupprimerVolodymyr Zelensky s’est rendu dans le Donbass, près du front.
Et le boucher Poutine est toujours terré dans son bunker : aucune visite sur le front. Le vieillard parano n'a aucun courage. Lamentable.
Vous exagérez : il s'est rendu sur le pont de Kertch. Ce qui montre son sens de l'anticipation : cela devrait être le front d'ici quelques semaines...
Supprimer"vous avez fait une erreur (un typo, comme on dit). Vous doigts se sont croisés.
RépondreSupprimerIl fallait lire : 10K morts côté Ukr, 100K morts côté Bolchevie."
Bof si ça peut vous faire plaisir...
Au fait à Kiev on demande actuellement aux gamins de 12 ans d'aller donner leur sang. C'est que ça doit vraiment bien se passer sur le front...
Vous allez me répondre que c'est pour sauver les millions de blessés russes récupérés sur le champ de bataille par les bleus-jaunes...
Au fait des nouvelles de Bakhmut, du point de vue ukrainien...
"Inside Bakhmut frontline 'littered with corpses' and 'colossal' losses
The Ukrainian commander of the Svoboda battalion, Petro Kuzyk, whose unit is one of those holding Bakhmut said his soldiers are staying in trenches full of corpses, fighting in extremely cold conditions and in knee-deep water against Russia's attacks.
It is very difficult to evacuate the wounded or to deliver ammunition. The trenches are constantly deteriorating, and in this swamp they must be constantly rebuilt."
C'était dans "The Express" un journal anglais... mais bon Moscou est en vue, hein!
Et p'tet ben que l'Poutine y sautera le 2 février 2023 pour fêter les 80 ans de la réédition de vous savez qui!
Un indice : Von machin-chose...
Nanker
/!\
Supprimer/!\
Supprimer"à Kiev on demande actuellement aux gamins de 12 ans d'aller donner leur sang" -> n'oubliez pas de nous indiquer la source.
Sinon, on sait déjà que c'est difficile pour les Ukrainiens à Bakhmut, merci.
Vous êtes l'incarnation de l'ennui, Nanker.
/!\
SupprimerNanker c'est le bouffon de nos trolls résidents. On l'aime bien, même si on en a un peu pitié.
> Au fait à Kiev on demande actuellement aux gamins de 12 ans d'aller donner leur sang. C'est que ça doit vraiment bien se passer sur le front...
> Vous allez me répondre que c'est pour sauver les millions de blessés russes récupérés sur le champ de bataille par les bleus-jaunes...
Ça c'est sûr que les Russes s'en tapent de leurs blessés, ils préfèrent laisser crever leurs propres soldats et les jeter dans des fosses communes pour ne pas avoir à payer les primes promises à ceux qui leur survivent au pays.
-- LoD
Ben du coup, si la situation est si désespérée côté ukrainien à Bakhmut, je ne comprends pas pourquoi les soldats du tasrevitch Prigojine n'arrivent toujours pas à s'emparer de la ville...
SupprimerETI
Nanker,
SupprimerMalgré les conditions dans les tranchées de Bakhmut, les Ukrainiens tiennent, et les Russes n'avancent pas ou disons très peu. Donc derrière un post trollesque, je vois en vous un soutien Ukrainien, type 5ème colonne. Quel art du double sens !
Merci de soutenir ainsi l'Ukraine depuis la Russie, c'est très courageux de votre part. En espérant que cela ne pas vous attirera pas des ennuis.
Heu.... Comment dire? L'Express c'est pas vraiment un journal "sérieux". En gros, c'est un mélange du Sun, de Point de Vue et de Paris Match, en pas trop trash, mais en raccoleur assumé.
SupprimerOn a loupé l'occasion de lui planter un missile sur le pont de kertch, dommage ! https://www.huffingtonpost.fr/international/video/guerre-en-ukraine-poutine-visite-le-pont-de-crimee-deux-mois-apres-son-explosion_211146.html
RépondreSupprimerD'un autre côté, vu le nombre de sosies qu'il traine...
Ah oui, Poutine a été filmé en train de conduire une petite voiture sur son pont cassé. Pendant ce temps, en Ukraine :
Supprimerhttps://twitter.com/NOELreports/status/1600076000909742081?cxt=HHwWgsDS_aWpzrQsAAAA
"Le jour des Forces armées ukrainiennes, le président Zelenskyi remercie tous les soldats. Il se tient à l'entrée de Sloviansk dans le Donbass. Les Russes sont furieux qu'il soit capable de se tenir si près du front alors que rien n'est fait contre lui"
Telos du jour : https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/laffermissement-de-laxe-rnlfi-et-le-chaos-du-syste.html
RépondreSupprimerExtrait :
"Ces deux votes confirment l’existence d’un axe RN/LFI sur la politique extérieure française et européenne et notamment sur l’enjeu essentiel de la guerre en Ukraine. Cela ne doit pas nous étonner puisque Poutine a financé naguère le parti de Marine le Pen tandis que Mélenchon clamait jadis qu’un pacte avec Poutine défendrait mieux la France que sa participation à l’OTAN."
Je n'ai pas vu tellement de liens vers Telos ici, j'en mets deux un peu plus anciens sur le même thème :
https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/un-poutinisme-francais.html
https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/lfi-piegee-par-sa-culture-politique.html
Les forces spéciales ukrainiennes "Karlson" ont traversé le fleuve Dnipro et ont installé le drapeau ukrainien sur le côté gauche. Les Ukrainiens de Kinburn Spit ont également potentiellement pris pied. En conséquence, "La Grande Retraite" du Sud est officiellement dans sa phase de démarrage. Les Russes fuient la région de Kherson, ainsi que la région de Zaporozhye. Les Russes risquent d'être encerclés au Sud. Poutine a été aperçu en train de traverser le pont de Crimée. L'efficacité du système ukrainien de défense aérienne est d'environ 86 %. Et la folie autour de Bakhmut continue.
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/-8qAOCGcwpE
0:00 Dans l'épisode d'aujourd'hui
0:28 Vidéo : Poutine a été aperçu en train de traverser le pont de Crimée
3:09 L'efficacité de la défense aérienne de l'Ukraine est de 86 %
5:13 Les Russes sont tellement désespérés de capturer Bakhmut, alors...
8:19 Les Ukrainiens traversent le fleuve Dnipro, provoquant une retraite rapide des Russes
10:33 Les Russes risquent d'être encerclés dans le Sud
Faut voir, mais ...
Supprimerhttps://datastudio.google.com/u/0/reporting/dfbcec47-7b01-400e-ab21-de8eb98c8f3a/page/p_mrdrpno4xc?s=vpnp3WagNFk
le graphe sur les "Lost troops and total military equipment" en haut à gauche montre trois pics très clairs début Septembre, début Octobre et début Novembre, des dates qui rappelent furieusement 3 offensives ukrainiennes. Depuis quelques jours la courbe commence à remonter. J'dis ça, j'dis rien...
Ce qui est certain, est que le front est très loin d'être statique.
SupprimerInfo. intéressante : on note des mouvements importants sur le front oriental (... Louhansk ? Sloviansk ?).
Vidéo non géolocalisėe datant d'il y a 24 à 48 heures quelque part dans l'est : http://T.me/UkraineWarPosts
en meme temps !
RépondreSupprimerL'armée russe a commencé à économiser des munitions, le front dispose déjà d'équipements des années 1960 - Syrskyi Les Russes ont commencé à économiser des munitions
le commandant des forces terrestres,, a déclaré à l'antenne
Le niveau de consommation de munitions est sans précédent puisque l'intensité des hostilités peut être comparée à la Seconde Guerre mondiale. Il a noté que les Russes ont commencé à connaître une pénurie d'obus.
"Si avant on répondait avec un coup pour six à dix coups, maintenant ça a changé. Ils ont commencé à sentir la pénurie", a dit Syrsky.
L'ennemi est obligé de conserver ses munitions en raison des frappes des forces armées ukrainiennes sur les artères logistiques.Le fait que d'anciens modèles d'équipement ont commencé à apparaître à l'avant - véhicules de combat d'infanterie BMP-1 des années 1960, véhicules blindés de transport de troupes BTR-70 des années 1970 , et le véhicule blindé de reconnaissance et de patrouille BRDM.
"Des équipements qui étaient considérés comme de la ferraille. Leur industrie de la défense est incapable de restaurer les équipements endommagés, et le niveau des pertes irréversibles est si élevé qu'il n'y a aucune capacité à fabriquer de nouveaux produits", a résumé le commandant militaire.
J'ai posté un lien vers un article qui donne quelques infos intéressantes sur les stocks et la fabrication de munitions en Russie (une bonne partie du stock de l'URSS est définitivement mort, faute d'entretien, et ils ont mis en place une politique de restauration depuis environ 2010, qui combinée avec une production modernisée à la même date, peut permettre de fournir (hors période de guerre) environ 1,2 millions d'obus par an. Toutefois, le rythme correspond à la situation hors sanctions, et sachant que les machines utilisées sur les lignes de production sont souvent européennes et soumises à embargo (donc, vont probablement tomber en panne et ne plus pouvoir être remplacées), parfois dès 2014. Conclusion de l'article: gros problèmes d'approvisionnement à prévoir dans les semaines à venir (à partir de la fin de l'année). En tout état de cause, l'auteur voit mal comment la situation pourrait ne pas empirer avec le temps.
SupprimerEn ce qui concerne la soutenabilité de la consommation de munitions par la Russie, Forbes apporte quelques précisions quant aux salves de missiles envoyées hier sur l'Ukraine : 400 à 500 millions de dollars de munitions dépensés avec comme résultat une absence de dommages critiques au système énergétique ukrainien.
Supprimer(liens vers les deux dépêches en cliquant sur le texte)
En 8 attaques coordonnées de missiles, c'est donc de l'ordre de 4 milliards $ de munitions (minimum) qui ont été consumés... sans résultat notable sur la capacité de résistance des ukrainiens. L'équivalent à la grosse louche de 400 chars modernes, de 4 millions d'obus (abstraction faite de la capacité actuelle de la Russie à se les procurer ou à les fabriquer)... Pas sûr que la Russie peut se permettre ce luxe à un moment où elle manque de choses aussi basiques que de camions, de tenues pour ses soldats...
Évidemment j'ai un gros biais de perception, mais ça ressemble tout de même bien à des tentatives désespérées faute d'autre solution disponible, pas à un conflit mené en sachant où on veut aller.
On critique la France pour son manque de moyens, mais l'aviation de notre pays serait capable d'assurer le meme volume de frappes, environ 50t d'explosifs par salve, a elle seule, tout en assurant la couverture aerienne.
SupprimerOn finirait par manquer rapidement de bombes, mais pas de vecteurs.
Pour relativiser la puissance russe en matière de frappes stratégiques et de nombre des missiles.
"Système Brossolet" ou pas, l'armée Ukrainienne a réussi à faire ce que toute armée rêve de faire à un ennemi: le surprendre .
RépondreSupprimerMon avis pour ce qu'il vaut: c'est la somme des tactiques menées de manière décentralisée de chaque unité Ukrainienne dans les premiers temps de la guerre qui a ensuite créé la stratégie de défense Ukrainienne. On peut faire remarquer à juste titre que l'Ukraine avait planqué une partie de son matériel juste avant le déclenchement des hostilités, mais ça ne donnait pas pour autant les modes d'action des Russes.
Quant au "système Brossolet" pour sa partie conventionnelle, il se démarquait par rapport aux dogmes de l'époque, mais il n'était pas nouveau. Le système de la défense autour de hérissons fortifiés entre lesquels manœuvreraient des unités blindées a au moins deux précédents:
- pendant la campagne de France en 1940 ou la "défense en hérissons" a été évoquée mais n'a pas pu être mise en œuvre du fait de la destruction préalable des masses blindées françaises nécessaires;
- pendant l'hiver 1941-1942 pendant la campagne de Russie, défense voulue par Hitler et qui a permis à la Wehrmacht de contre-attaquer victorieusement au printemps.
Maintenant, je peux bien pérorer mais n'ayant pas lu le livre, je ne peux qu'établir des conjectures...
ETI
Le système préconisé par Brossollet n'évoque aucunement des "hérissons fortifiés", bien au contraire : le "maillage" préconisé est réalisé par des unités légères en jeep disséminées sur la profondeur et qui n'ont pas vocation à rester sur place une fois leur "mission moyenne" accomplie. Certaines zones restent cependant, en effet, réservées à l'action des blindés (histoire de simplifier la coordination et d'éviter les tirs bleus sur bleus).
Supprimer@ Nanker
RépondreSupprimerQuelque 443 enfants tués et 853 blessés depuis le 24 février.
Un petit mot d'empathie pour leurs familles ukr qui n'avaient rien demandé ?
Cela faisait 8 ans que des enfants étaient tué dans le Donbass sans soulever la moindre réaction. Cela ne justifie pas l’injustifiable mais l’explique.
Supprimer/!\ Anonyme 16:55
SupprimerVos sources?
/!\ pour 16h55, qui comme d'habitude oublie de préciser que les combats étaient devenus quasi inexistants les deux dernières années. La décision de Poutine ne s'explique pas par des massacres qui auraient perduré, mais a relancé et élargi les massacres. Les faits démontrent que la volonté affichée de Zelensky de régler le conflit par la négociation avec la Russie était sincère. Ce n'est pas le choix qu'a fait la Russie.
SupprimerTiens un troll ukrainien Laure dont le premier souci quand il y a un peu d électricité est de venir posté ici
RépondreSupprimerÇa sent bien le mytho
Un troll raconte n'importe quoi. Mon info est juste factuelle sorry.
SupprimerLes ruSSes tuent des enfants et en déportent aussi : vous les applaudissez ?
/!\
SupprimerCe qui est bien ici est de mettre un post un peu moins dans la norme ,disons contradictoire.
RépondreSupprimerTu reviens le soir ou le lendemain ça les a occupé toute l après midi .
Des bordées d injures des signes abscons ...
Un vrai régal.
/!\
Supprimer/!\
SupprimerMétier mal payé et déconsidéré, "troll", c'est triste ! ;(
SupprimerNice
RépondreSupprimerOn peut mettre des liens cliquables ? Ou alors seul les spammeurs peuvent le faire?
SupprimerFacile en fait:
SupprimerTHAT'S ALL FOLKS! Ukrainians CROSS DNIPRO River. Russians RISK BEING SURROUNDED in the South
Oui pour les liens cliquables, si vous connaissez le html.
SupprimerJ'avais essayé sur ce blog il y a plusieurs mois déjà.
si vous cliquez ici, vous aurez la page des compilateurs GNU
EC du 35
Essai : Un site totalement au hasard
SupprimerTest au hasard
SupprimerOk, donc petit tuto :
SupprimerPour insérer un lien, utiliser le code ci-dessous, en remplaçant le signe [ par <, et le signe ] par >
[a href="http://en.kremlin.ru/"]Le texte du lien[/a]
Ne pas oublier les guillemets entourant l'adresse du site.
Pour le protocole, bien faire attention à si l'adresse du site commence par http ou https (pas tout à fait le même protocole).
Le texte peut être n'importe quoi, une description, une phrase...
Pas contre le blog n'accepte pas l'utilisation de l'option target="_blank" pour renvoyer vers un autre onglet, dommage.
Donc vous pouvez vous garder le schéma [a href=""][/a] quelque part et le copier-coller lorsque vous en avez besoin en remplissant les deux champs 'adresse' et 'texte'.
Pour ouvrir le lien dans un nouvel onglet, il suffit de cliquer avec la molette.
SupprimerJe pensais depuis quelques temps à cet essai ancien, mais stimulant (au moins pour un "pékin"), pour comprendre les formules de défense souple des ukrainiens. Vous en avez fait une mise au point (ou un rappel) excellente : merci
RépondreSupprimerJe comprends la logique du système Brossolet, et de fait on peut considérer que les Ukrainiens en ont démontré l'efficacité.
SupprimerEn revanche j'ai deux interrogations qui se rejoignent:
1) Ca me semble un système très "unidirectionnel" dans ses capacités : en gros, il vise à arrêter la progression d'une armée blindée/méchanisée moderne. Ce qui marche très bien, on l'a vu. Mais on a aussi vu que ça marche moins bien quand il s'agit de défendre face un à assaut méthodique artillerie+infanterie (comme au Donbass cet été), et plus du tout quand il faut reprendre l'offensive (ce n'est pas du tout le format des forces Ukr en ce moment, pour ce qu'on peut en voir).
2) C'est donc un composant très utile d'une armée ... mais je ne vois pas que ça puisse être le seul. A fortiori pas pour un "grand pays" qui a des ambitions un peu plus larges que "résister quelques jours à une invasion". Construire une armée sur ce système, est-ce que ça ne revient pas à se priver de la capacité de faire plein d'autres choses, à commencer par reconquérir des territoires perdus, lancer une attaque de flanc ou périphérique, aller renforcer un allié.... ?
Finalement, c'est un modèle hyper-spécialisé, avec comme seule fonctionnalité de gagner (ou de ne pas perdre) une guerre, une seule - "Tempête Rouge" en version 1980. Je trouve très dangereux de s'enfermer dans un modèle hyper calibré à ce point : la guerre qu'on va mener ne ressemble jamais, finalement, à celle qu'on a prévu. Autant il est utile et même nécessaire de réfléchir à la bataille qu'on pense devoir mener, autant il est dangereux de ne pas imaginer qu'elle puisse être différente...
@A.N O"Name 14:24
Supprimer1. L'ouvrage envisageait aussi l'utilisation de l'd'infanterie, ou bien le bombardement systématique des zones maillées, l'utilisation de l'arme chimique etc. Il ne se limitait pas à examiner l'unique hypothèse de l'assaut blindé.
2. En revanche, il est exact qu'il se contentait de donner au système la capacité de stopper le premier échelon de l'attaque soviétique, sans qu'il y ait capacité de reconquête des territoires perdus. Cela s'explique par le fait que telle était la mission du corps de bataille (étant entendu que pour G. Brossollet, le corps de bataille n'était pas capable de remplir cette mission). Une fois ce premier échelon stoppé, on avait démontré notre volonté de résistance et si les Soviétiques lançaient le second échelon, on passait à la frappe nucléaire de signification (ultime avertissement). Il n'était effectivement pas question de reconquête.
Il est donc clair que l'essai sur la non-bataille s'inscrivait dans un contexte stratégique particulier, qui a disparu avec la fin de la guerre froide. Le concept de l'ultime avertissement a en revanche bien survécu, comme les idées tactiques développées dans l'ouvrage, et ailleurs, qui sont considérées comme des idées précurseuses de la techno-guérilla.
Ceci dit, Brossollet prenait également en compte le besoin d'action extérieure ou de renfort d'alliés et ses préconisations englobaient également la mise sur pied d'une force aéromobile d'intervention conséquente, en parallèle du maillage.
Sinon, rien à voir avec l'Ukraine ni avec Guy Brossolet, mais la Pologne vient de recevoir la première tranche de ses presque 1000 chars sud-coréens K2 et 600 obusiers K9.
RépondreSupprimerSelon wikipedia, 180 K2 doivent être livrés à partir de cette année, puis 820 K2PL (version surblindée avec chassis rallongé) à partir de 2026.
Enfin, rien à voir avec l'Ukraine... La Pologne posséderait actuellement un peu plus de 200 PT-91 Twardy, version modernisée du T-72M1. L'hypothèse de les voir arriver en Ukraine au fur et à mesure des livraisons de K2 ne semble pas aberrante.
https://twitter.com/NOELreports/status/1600071525570265089?cxt=HHwWgoCqjeakzLQsAAAA
https://fr.wikipedia.org/wiki/K2_Black_Panther
https://fr.wikipedia.org/wiki/PT-91_Twardy
Merci beaucoup pour cet article et la mise en lumière de ce livre, et la conclusion brillante que vous en avez retiré : cela donne en effet de quoi nourrir l'imagination.
RépondreSupprimerA la (re) lecture de certains articles de ce blog, il me semble voir se développer de la part de son auteur une critique et un programme.
RépondreSupprimerLa critique d'un systeme (la hierarchie militaire) conservateur, peu ouvert au changement et dont le fonctionnement interne même dissuade l'innovation disruptive, alors que cette dernière semble de plus en plus être le nerf de la guerre. Il est vrai qu'en 14, comme en 40, on refait les guerres d'avant, et que c'est face au désastre que l'on innove comme peu d'armées l'ont fait dans l'histoire. S'eviter le désastre en anticipant serait sans doute ideal. Facile a dire, certes et qui peut dire ce qui marchera dans le prochain conflit, mais la curiosité et l'ouverture d'esprit, voir l'acceptation du risque, et le bête réalisme sont des vertus dans ce contexte, qu'il faudrait développer.
Le programme, c'est celui d'une DOT revisitee, capable d'apporter du volume rapidement, soutenue par un equipement adapté, volume, simplicité, légèreté. On voit ici le drone, le manpad democratise, l'artillerie mobile et precise, en complement d'un corp de bataille respectable, tres moderne.
Revenir sur terre et moins compter sur ses ailes en quelques sorte. La question de devoir densifier la defense anti aérienne, et re-valider le concept de domination du ciel semble aussi posée, même si moins explicitement.
Je ne sais si il se reconnaitra dans ce résumé sans doute lacunaire, mais si il y a une raisonpourquoi ce blog est inspirant c'est bien par la réflexion qu'il inspire.
Fritz, insolent, famelique et nul et entend bien le rester.
Grosso modo, les incoherences des doctrines "officielles" de l'époque correspondent au souvenir que j'en ai. Cela sera tranché par la chute de l'URSS, la professionnalisation des armees qui changeront complètement la donne, et l'abandon des Pluton et Hades dont, visiblement, personne n'a jamais trop su quoi faire.
SupprimerIl faut toutefois rappeler que la France s'insère dans le dispositif de l'OTAN, à l'époque comme aujourd'hui, même si les militaires francais n'aiment pas qu'on leur rappelle, et que ce n'est donc pas que la mentalité française, mais celle de tous les alliés qui aurait été nécessaire.
Si c'est son intention, il a raison de vouloir secouer le cocotier, on a perdu plus d'une guerre, par impréparation, culture de l'acquis et pantouflage. Les gens qui avancent sont ceux qui ose le changement, comme de gaule en son temps et son livre "vers l'armée de métier" qui avait parait-il inspiré Hitler. Le colonel devrait d'ailleurs republier, en tant que béotien de la chose militaire, la 79/08 BA133 étant de plus en plus loin dans le temps. (C'était le moment nostalgie).
RépondreSupprimerAvec la plume et le talent qu'il a, cela serait intéressant pour activer le débat dans la société civile, sur ce sujet, amha capital.
Vous avez du voir passer l'info mais moi je trouve cela très fort:
RépondreSupprimer<a href="https://www.lemonde.fr/international/live/2022/12/06/guerre-en-ukraine-en-direct-apres-le-plafonnement-du-prix-du-petrole-russe-moscou-dit-n-avoir-aucun-doute-pour-trouver-de-nouveaux-acheteurs_6153112_3210.html>Le président Zelensky s’est rendu dans le Donbass, près du front</a>
Quel contraste avec poutine qui à plutôt tendance à se cacher après chaque revers !
Quel nul! c'est moi qui ai suggéré les liens url et je ne suis pas foutu d'en réussir un ! Moi -> poubelle
SupprimerMouais. La dernière fois qu’il a visité le Donbass, c’était quelques jours avant la chute de Severodonztsk:
Supprimerhttps://www.parismatch.com/Actu/International/Zelensky-dans-le-Donbass-ou-Kiev-dit-progresser-a-Severodonetsk-le-point-sur-la-guerre-en-Ukraine-1810372
Ça ne présage donc rien de bon pour Bakhmut.
Poutine a traversé le pont de Crimée hier, trankilou. Voilà voilà slava ukraini
@a
Supprimer16:53. Grande victoire! Poutine peut encore passer de Russie en Crimee sans ch... dans son froc. Sonnez trompettes et laissez les rubi rubans voler.
Fritz
Oui, vous avez oublié le second guillemet pour refermer le premier !
SupprimerMouaisMouaisMouaisMouaisMouais. qu’il a visité le Donbass, c’était quelques jours avant la chuteZelensky-dans-le-Donbass de Severodonztsk:
Supprimerhttps://www.parismatch.comwww.parismatch.com/Actu/l/-ou-Kiev-dit-progresser-a-Severodonetsk-le-point-sur-la-Zelensky-dans-le-Donbass-en-Ukraine-1810372La dernière fois
Ça ne rien de bon pour www.parismatch.com.
Poutine a le pont de Crimée hier,Bakhmut trankilou. Voilà voilà slava ukrainitraversé
/!\
> Poutine peut encore passer de Russie en Crimee sans ch... dans son froc.
SupprimerVous vous avancez ptet un peu la ! Il ne faut pas oublier qu'il se ch.. dans la poche en descendant les escaliers de chez lui, alors il peut aussi bien le faire dans un siège en cuir en roulant ^_^
Sinon c’était amusant de le voir conduire un engin fabriqué par des satanistes LGBTQIA2S+. Où est son patriotisme ? Hein, elle est où la Lada ?
-- LoD
J'ai fait sauté un guillemet après l'url, donc voilà:
RépondreSupprimerLe président Zelensky s’est rendu dans le Donbass, près du front
Désolé d'avoir polluer le blog...
Je parcours souvent les messages de ce blog.
RépondreSupprimerJe me demandes comment certains contributeurs peuvent souhaiter partager des liens d exécution de soit disant collaborateurs ou bien de soldats russes hurlant en agonisant.
Quel intérêt?
De quoi tu parles?
Supprimer/!\ Anonyme 18:07
SupprimerJe n'ai vu aucun des liens auxquels vous faites allusion.
Pouvez vous sourcer votre affirmation?
/!\
SupprimerC'est justement un des point particulier de cet endroit: on n'y voit aucune fascination morbide pour ces video racoleuses et obscenes. Et j'ai le meme dégoût quand j'en vois ailleurs, qu'elles soient russes ou ukrainiennes
SupprimerFritz
Le drone utilisé pour attaquer les bases russes pourrait bien être un ancien TU-141 ou 143, effectivement de l'ère soviétique.
RépondreSupprimerLa possibilité est citée par Tom Cooper dans son point du 6 décembre
https://medium.com/@x_TomCooper_x/ukraine-war-6-december-2022-28b793d457ad
et on retrouve des images du même drone dans le point d'hier de Reporting from Ukraine
https://www.youtube.com/watch?v=-7hy2-2u1Ic
Avec un rayon d'action de 1000 km https://fr.wikipedia.org/wiki/Tupolev_Tu-141 est ce que ça veut dire une portée en mode suicide de 2000 km?
Et sa vitesse trans sonique correspond au 800+ km/h ainsi qu'au sifflement de réacteur relevé sur les vidéos à Engels.
Il semblerait que les ukrainiens ait cherché à frapper au moment ou les appareils russes étaient en mode approvisionnement, carburants et missiles, et qu'il s'en soit pas fallu de beaucoup pour que ça marche vraiment.
Effectivement, avec une vitesse supérieure à 800km/h, ils peuvent frapper en moins d'une heure à plus de 700 km...
Hypothèse, si ils ont frappé un peu trop tôt, c'est en oubliant d'intégrer l'impondérable de l"efficacité russe?
Après ne pas se monter le chou, si c'est bien avec des Tu141, ils ne doivent pas en voir beaucoup, encore moins en état de marche, et l'effet de surprise sera difficile à reproduire.
N'empêche que même imparfait, comme l'attaque de drones marins sur Sebastopol, ça insécurise drôlement les russes, et les oblige à prendre des mesures de sécurité qui génèrent par force autant de problèmes logistiques supplémentaires.
lademilune
Peut on imaginer qu'ils en fabriquent des copies ?
SupprimerFritz
A défaut de prétendus liens d’exécution soi-disant postés ici, je propose une vue d'une des fameuses dents de dragon sensées protéger les Russes des trop méchants ukronazis : https://twitter.com/oryxspioenkop/status/1600151315371347968
RépondreSupprimerElles sont salement cariées. La deuxième armée du monde, qu'on vous dit !
-- LoD