De retour du front avec des blessures physiques
et/ou psychiques, un des refuges immédiats où se protéger est le silence, au
risque de s’y enfermer et de s’y perdre. Pourtant, il est maintenant vérifié
que la parole sur ces blessures, permet de se reconstruire et de vivre mieux
cet « après ». C’est un élément primordial du processus de libération d’un
traumatisme. Tuer le silence montre
ce chemin bénéfique et incite à passer du silence à la parole.
Ce sont des blessures physiques et psychiques dont
témoignent, à visage découvert, cette femme et ces hommes, dans un lieu de
tournage identique avec la même lumière. Tuer le silence réaffirme l’importance
de l’accompagnement de l’entourage dans cette voie résiliente. Comment le
silence, qui pouvait être un refuge, parfois forcé, parfois choisi, un jour ne
l’est plus pour certains et le reste pour d’autres. Pourquoi ce choix se fait
ou non ? Comment la parole permet, alors, de se reconstruire et de sortir du
labyrinthe où se perdent bon nombre de combattantes et combattants. C’est un
partage d’expérience qui tente de faire exemple pour d’autres.
C’est plus un vade-mecum d’humain à humain, qu’une
tribune revendicatrice. La valeur sous-jacente de ce film est bien sûr la
résilience. Il est question de vie et de solutions. Qui mieux que des individus
confrontés au combat peuvent nous donner ces solutions ?
Tuer le silence, c’est le récit d’une
libération.
Débuté fin 2015, ce travail s’inscrit dans une démarche
d’auteur. Richard Bois raconte le parcours d’individus et veut favoriser la
parole pour permettre de se reconstruire. Loin du spectaculaire et du faux
discours, il cherche la parole juste.
La ville de Vannes participe à ce film en fournissant
un local où ont eu lieu les interviews. Un lieu unique a accueilli tour à tour
les 5 témoins, qui ont fait part de leur expérience sur un fond cyclo uni et
une lumière identique à chacun. Ce choix graphique épuré favorise l’importance
de la parole.
La recherche de partenaires pour ce film où la
parole est forte et nécessaire se poursuit après trois ans de production.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour étudier les possibles modes de
participation, y compris avec notre partenaire associatif Arbrasso.
Pour tout renseignement sur le film, cliquer ici tuerlesilence@ruwenzori.fr
Pour tout renseignement sur le film, cliquer ici tuerlesilence@ruwenzori.fr
Réalisation : Richard Bois
Production : Ruwenzori/France Télévisions
Vente internationales : Lukarn +33 1 41 22 90 59 ;
sandrine.frantz@lukarn.fr ;
lukarn.fr
Distribution salle : Ruwenzori +33 2 97 50 37 95 ; contact@ruwenzori.fr ;
ruwenzori.fr
Version française : 52 minutes
Un livre ce rapproche de celui-ci c'est "Un bon petit soldat"... https://www.amazon.fr/bon-petit-soldat-Micha%C3%ABl-Cr%C3%A9pin/dp/208144660X/ref=pd_sbs_14_t_0/260-3420463-1400968?_encoding=UTF8&pd_rd_i=208144660X&pd_rd_r=842db927-1e42-44f4-a74f-fe566bcb95f5&pd_rd_w=VBkPV&pd_rd_wg=xXMl6&pf_rd_p=9b28d941-c13a-4c2b-b935-36854aa20020&pf_rd_r=KK0K7CS0WMPZJ209TF6C&psc=1&refRID=KK0K7CS0WMPZJ209TF6C
RépondreSupprimerPour tous ceux et celles qui ne ont pas intéressés par la critique stérile de la politique éditoriale de Charlie Hebdo, lire le livre du survivant "le lambeau".
RépondreSupprimerhttps://www.onlalu.com/livres/poches/recit-doucument-le-lambeau-philippe-lancon-charlie-33727
On y retrouve aussi un témoignage puissant et l'ennemi y et nommé pas comme dans les discours de nos pseudo-politiques.