L’état-major de l’armée de Terre a publié en septembre 2016 ce qui se veut
comme le guide pour l’emploi des forces terrestres pour les dizaines d’années à
venir, sans horizon bien défini. Il décrit en réalité surtout ce qui se passe
depuis au moins vingt ans (et risque donc de perdurer) et les faiblesses actuelles
de notre modèle de force face à cette situation.
Dans la préface d’Action terrestre
future (ATF) (on peut trouver le document ici), le chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) s’efforce de
situer ce document dans une vision plus vaste incluant la réorganisation en
cours de l’armée de Terre (le projet Au
contact) et sa « recapitalisation » par le programme Scorpion. Le général Bosser y insiste
sur deux points qui me paraissent en partie contestables. Il inscrit d’abord la
vision dans celle décrite dans le petit opuscule du cabinet du ministre de
la défense : Qui est l’ennemi ? (ici), dont
le point clef est l’affirmation de la nouveauté du contexte stratégique par l’apparition
des attentats terroristes, et notamment des attaques « militarisées »,
sur le sol national. Rappelons que cette « militarisation » (concrètement
l’emploi de kalashnikov pour tuer des gens au lieu des seuls explosifs) est
censée justifier l’implication permanente et massive du ministère de la défense
et plus particulièrement de l’armée de Terre dans la sécurité intérieure, non
plus seulement dans les « espaces fluides » aériens, maritimes voire
électromagnétiques mais dans l’ « espace solide (en fait humain) »
(selon les expressions de Laurent Henninger), jusque-là prérogative du ministère de l’intérieur.
On a déjà expliqué combien cette vision pouvait être factice : les
attentats contre le sol français (en 1986 par exemple) ou contre des
ressortissants français vivant à l’étranger ne constituent quand même pas une innovation
stratégique et les rescapés des attaques commandos de Luxor (en 1997 !), Beslan,
Moscou, Mumbaï ou Nairobi apprécieront le caractère nouveau, surprenant, voire
inédit de telles actions. On l’a déjà expliqué, cette « militarisation » de la sécurité
interne, soutenue pour des raisons différentes par le ministre et le CEMAT, est
sans grand intérêt contre les organisations djihadistes mais d’un grand intérêt
pour justifier l’arrêt de l’hémorragie de l’armée de Terre (et éviter à court terme son asphyxie). Le CEMAT n’a eu de cesse de recréer du lien et du lien visible (première
phrase du document) entre l’armée de Terre et le reste de la nation, seul moyen
selon lui et probablement avec raison de sauver cette armée, non plus attaquée
(comme les autres armées) par un antimilitarisme marginalisé dans les franges rouges-vertes
du pays mais rongée par les experts-comptables. Les attaques de 2015 ne
constituent ni une surprise (il suffit de lire les Livres blanc de la défense
dont celui à peine refroidi de 2013), ni une nouveauté dans leur forme. Elles
ont pourtant engendré, et il faut s’en féliciter, une modification de notre
politique de défense, preuve de la supériorité de l’émotion politique sur la
réflexion, du visible sur le discret. Le CEMAT joue désormais sur cette carte
du visible et ce document contribue à cette politique d’influence considérée
comme un « facteur de supériorité opérationnelle ». Une armée est
comme une plante à la fois liée au sol par ses racines, la nation, et orientée vers
le soleil, les missions face à un ennemi. Il est simplement surprenant de lire
(ou relire) dans cette préface que ce lien, destiné d’abord à assurer la vie et la force des
armées, contribue aussi à l'inverse à participer à « la robustesse de la nation »
voire, en citant le général de Gaulle, « à la refonte de la nation ».
Cela sous-entend la participation plus active à la vie de la nation mais sans
que cela soit décrit plus en détail.
L’introduction cherche ensuite à justifier l’exercice de
prospective par le succès des tentatives précédentes et notamment le document Engagements futurs des forces terrestres
de 1999 qui aurait imaginé par la « manœuvre vectorielle » le combat des
futures unités « infovalorisées » Scorpion.
C’est peut-être un héritage de la longue bataille menée
pour sauver le programme Scorpion (car,
rappelons-le une nouvelle fois, la principale menace contre l’armée de Terre
est bien plus interne qu’étrangère et armée) mais c'est surtout maladroit. Outre qu’il est un peu singulier de se
féliciter de la prédiction de ce qui n’est pas encore arrivé, la lecture de ce
document de 1999, qui ne traite pas par exemple de contre-insurrection, est surtout
un bel exemple de la vanité de vouloir prédire l’avenir. De fait, tous les
documents s’y sont plus ou moins essayés depuis 1945 jusqu’au dernier Livre blanc de 2013
constituent une belle collection de ratages. Ces documents officiels,
évidemment biaisés par le besoin de justifier des choix internes faits ou
désirés, sont au mieux de bons exposés des situations actuelles.
Assez prudemment donc, ce document parle peu d’avenir mais beaucoup du
passé récent et de l’actuel, même s’il est peu cité d’exemples, et c’est évidemment
bien plus solide ainsi. Si le futur n’existe pas, le passé lui a existé. Quand on veut
imaginer, par exemple ce qui sera publié dans cent ans, il vaut souvent mieux
regarder ce qui se publie déjà depuis cent ans que les best sellers du moment…tout en gardant à l’esprit qu’il y aura
aussi beaucoup de choses que l’on ne peut pas prévoir. La seule attitude
prospective efficace consiste à poursuivre ou s’adapter à ce qui se fait depuis
longtemps et se préparer à compenser ou exploiter l’inattendu plus (inconnues
connues ou hypothèses, comme le résultat d’un dé) ou moins prévisible.
ATF est donc surtout un rappel, en particulier dans la première partie :
Le besoin en armée de Terre. Ce rappel
sur les caractéristiques du milieu d’emploi, solide et humain (et même, par le développement
urbain, de plus en plus solide et humain) et les particularités conséquentes des
forces « aéroterrestres » (« aéro » pour insister sur le fait
que l’action ne s’y limite pas au sol, l’armée de Terre n’est pas l’armée du
sol mais celle des espaces humains). Rien de nouveau mais toujours important à
rappeler, ainsi et peut être surtout le fait que les forces aéroterrestres sont
nécessaires à la victoire. L’idée que l’on puisse gagner des guerres par
l’extérieur du milieu humain, par des frappes ou des raids, n’est pas
complètement un leurre. On peut imposer de cette manière une modification du comportement
de l’ennemi jusqu’à la négociation mais cela reste très aléatoire et dépendant
malgré tout de la présence d’une force terrestre périphérique, en bouclage ou
en menace. L’action à l’intérieur du milieu complexe (et notamment si elle
s’effectue en coordination avec l’action extérieure) est incomparablement plus
décisive.
Le problème est évidemment que cette « action à l’intérieur » est
actuellement la seule où les soldats français tombent ce qui déplaît au
décideur politique, sensible à la fois à la possibilité inédite d’un petit
groupe (les familles des soldats) de le remettre en cause et à l’idée, en
réalité très incertaine, de la faible résilience collective aux pertes
humaines. C’est sur ce rapport à la mort des soldats que se joue en réalité souvent
la décision. Le succès ou l’échec de nos opérations depuis 1962 (le temps des
opérations n’a pas commencé en 1990) a au moins autant dépendu de degré de
risque accepté par les politiques que de l’action militaire proprement dite. Il
n’y est guère fait allusion dans ce document sinon par l’idée que les
engagements à venir seront forcément plus coûteux.
L’exposé des caractéristiques générales des forces aéroterrestres et de
leur milieu d’emploi, se prolonge par l’idée que ce besoin « en armée de
Terre » va s’accroître (mais imagine-t-on un document de l’EMAT disant le
contraire ?). Ce besoin accru est d’abord justifié par la redistribution de la
puissance entre les nations qui multiplierait les foyers d’instabilité et le
retour des conflits entre Etats. C’est en partie contestable. Si le passage
d’un Nouvel ordre mondial, dominé et policé par les puissances occidentales (en
fait les Etats-Unis) à une forme multipolaire est évident depuis plusieurs
années, il n’est pas aussi évident que cela aboutisse à un accroissement des
conflits entre ces nouvelles puissances, que l’on semble finalement considérer
comme moins « sages » que les puissances occidentales. Le document
oublie aussi de rappeler le facteur militaire encore essentiel de la dissuasion
qui limite drastiquement la possibilité de conflits entre puissances nucléaires.
Depuis la fin de la bipolarité et le règne de la mondialisation, la très grande
majorité des conflits sont des conflits internes entre d’un côté des groupes
armés, qui, comme cela est bien expliqué, bénéficient pleinement des flux de la
mondialisation (notamment en armement léger) tout en s’appuyant sur ses
perdants économiques et de l’autre côté des Etats dont les capacités à assurer
la protection de leurs citoyens sont de plus en plus contraintes. Les armées
« techno-professionnelles compactes » conçues pour des actions
limitées et périphériques sont mal taillées pour de tels adversaires. Il n’y a, là non plus, rien de nouveau. Il suffit de regarder le bilan depuis 2001 de l’action des
forces armées occidentales ou de l’armée israélienne, ou même de toutes les
armées étatiques face aux groupes armés dans le Grand Moyen-Orient ou en
Afrique, voire en Amérique latine et dans certains pays asiatiques pour le
constater. Il est bon cependant, une nouvelle fois de le rappeler, afin de
justifier les adaptations nécessaires.
Un paragraphe de ce chapitre (p.14), sur la nécessité de la supériorité
technologique m’a interpellé dans la mesure où il fustige certains
commentateurs qui prôneraient un « modèle militaire low tech, rustique, voire rétif à la technologie ». Je ne sais
pas si je dois avoir la prétention d’être classé (avec le général Desportes je
suppose) parmi ces commentateurs. C’est en tout cas, une remarque inutile sinon
stupide, ne connaissant pour ma part personne de rétif à la technologie. Il n’y pas de high ou low tech, il n’y a que des ressources à optimiser en vue
d’atteindre un résultat (on peut appeler cela aussi la productivité tactique).
On peut se féliciter par exemple du système Félin (Fantassin à Équipements et
Liaisons Intégrés) qui en train d’équiper notre infanterie. On peut estimer
aussi qu’avec les 42 000 euros que coûte chaque panoplie, il aurait été
peut-être plus productif, pendant les vingt ans qu’il a fallu pour concevoir le
système, d’utiliser cette somme à doter les fantassins des meilleurs fusils
d’assaut du moment, de systèmes de communications disponibles, de gilets
pare-balles plus efficaces, etc. Peut-être que dans l'avenir, ce système permettre enfin d'obtenir une suprématie dans le combat débarqué. Pour l'instant, par effet d'éviction (mais avec un petit effort on aurait sans doute pu concilier les deux), ce programme a surtout affaibli l’infanterie française et causé des pertes. On
peut se féliciter des avancées remarquables du programme Scorpion (a prori, la décision est acquise et il désormais inutile
de continuer à en faire la promotion), on peut aussi se demander s’il
n’était pas plus utile, pour le même prix, de disposer de quatre véhicules CRAB de
Panhard (même infovalorisés) que d’un seul
engin Jaguar. On notera au passage que les mêmes rédacteurs font appel quelques
pages plus loin (p.42) au concept d’ « innovation frugale » qui
est exactement l’idée que l’on peut faire des choses efficaces avec des moyens
peu coûteux. On notera également (p. 19), l’appel à reconsidérer l’organisation
territoriale des forces, autrement dit à revenir sur les folles réformes technocratiques
qui ont profondément déstructurée les forces.
Dans un deuxième grand chapitre : Demain
dominer l’adversaire, ATF détaille les actions à mener pour pouvoir
vaincre dans le contexte décrit. L’élément le plus original et le plus
intéressant de tout le document est finalement le concept de facteurs de
supériorité opérationnelle (au passage, quand dépasserons nous enfin les trois
principes « de la guerre » définis à la fin du XIXe siècle
pour décrire la manœuvre d’un corps d’armée ? Ce n’est pas parce qu’ils
ont été écrits par Foch copiant Bonnal qu’ils doivent être inscrits dans le
marbre pour l’éternité). Ces huit FSO (compréhension, coopération, agilité,
masse, endurance, force morale, influence, performance du commandement) sont en
réalité les qualités qu’une armée doit posséder et cultiver pour être efficace,
en particulier dans le contexte actuel. On notera parmi des choses évidentes
(mais qu’il est toujours bon de rappeler) comme la force morale, des axes plus
originaux sur la culture de la compréhension à développer, la nécessité (enfin
exposée) du nombre et des possibilités de l’acquérir dans un contexte
démographique contraint (et surtout dans le cadre d’une armée professionnelle),
le besoin conséquent d’un sur-encadrement pour faire face à une montée en
puissance ou à l’assistance militaire (allez faire comprendre le contexte de
redondance à Bercy !), la gestion du tempo des opérations, l’endurance,
etc. Tout cela reste évidemment plutôt abstrait dans ce genre de document mais intéressant
et surtout opératoire.
Au bilan, ATF est évidemment bien plus un point de situation de la conflictualité au XXIe siècle qu’un exercice de prédiction, et c’est mieux ainsi. Il témoigne finalement surtout en creux des faiblesses actuelles de notre modèle de forces, « techno-pro-compact », au regard des conflits de la mondialisation, qui ne se résument pas comme on l’avait cru à de la « gestion de crises » mais bien à des guerres, essentiellement contre des groupes armés. On sent bien, éternelle tension, que ces conflits n’apparaissent pas assez structurants et on agite bien toujours la possibilité de conflits conventionnels interétatiques (merci à la Russie d’exister). On n'insulte pas l'avenir et cela permet mais aussi d’attirer vers le haut, budgets et programmes (ou l’inverse). Pour autant, il n’est pas inutile de rappeler, qu’hormis à Bouaké en 2004, aucun soldat français n’a jamais été tué par une balle ou un obus d’une armée régulière ennemie depuis 1961, ou que la plupart des quelques conflits interétatiques auxquels la France a participé sont survenus dans la période de liberté d’action diplomatique des Etats-Unis (1990-2011), période qui semble clairement se terminer et constitue le fait nouveau essentiel de la conflictualité. En cela l’opération Serval au Mali est bien plus un retour en arrière (aux années 1970), avant l’époque du « soldat de la paix » puis celles des coalitions de l’OTAN ou, ce qui revient au même, des Etats-Unis. La guerre est chose politique et, on peut le regretter, la politique (comme les évolutions écologiques ou celles des ressources énergétiques) est bien absente de ce document, où on évoque bien une « menace » abstraite. Cette menace, c’est en réalité la guerre en cours contre des organisations djihadistes et cette guerre risque de durer encore longtemps, l’Action terrestre future est donc d’abord la continuation de cette lutte jusqu’à la victoire.
Au bilan, ATF est évidemment bien plus un point de situation de la conflictualité au XXIe siècle qu’un exercice de prédiction, et c’est mieux ainsi. Il témoigne finalement surtout en creux des faiblesses actuelles de notre modèle de forces, « techno-pro-compact », au regard des conflits de la mondialisation, qui ne se résument pas comme on l’avait cru à de la « gestion de crises » mais bien à des guerres, essentiellement contre des groupes armés. On sent bien, éternelle tension, que ces conflits n’apparaissent pas assez structurants et on agite bien toujours la possibilité de conflits conventionnels interétatiques (merci à la Russie d’exister). On n'insulte pas l'avenir et cela permet mais aussi d’attirer vers le haut, budgets et programmes (ou l’inverse). Pour autant, il n’est pas inutile de rappeler, qu’hormis à Bouaké en 2004, aucun soldat français n’a jamais été tué par une balle ou un obus d’une armée régulière ennemie depuis 1961, ou que la plupart des quelques conflits interétatiques auxquels la France a participé sont survenus dans la période de liberté d’action diplomatique des Etats-Unis (1990-2011), période qui semble clairement se terminer et constitue le fait nouveau essentiel de la conflictualité. En cela l’opération Serval au Mali est bien plus un retour en arrière (aux années 1970), avant l’époque du « soldat de la paix » puis celles des coalitions de l’OTAN ou, ce qui revient au même, des Etats-Unis. La guerre est chose politique et, on peut le regretter, la politique (comme les évolutions écologiques ou celles des ressources énergétiques) est bien absente de ce document, où on évoque bien une « menace » abstraite. Cette menace, c’est en réalité la guerre en cours contre des organisations djihadistes et cette guerre risque de durer encore longtemps, l’Action terrestre future est donc d’abord la continuation de cette lutte jusqu’à la victoire.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'aime toujours lire vos écris particulièrement clairs.
Mais, pour un simple citoyen lambda, lorsque vous abordez (très vite) les Facteurs de Supériorité Opérationnelle que vous avez énumérés, le dernier d'entre eux, la performance du commandement, ne me paraît pas évident du tout. Je m'intéresse à la campagne de Mai-Juin 1940 et j'ai une épouvantable évaluation de cette performance.
Je n'ai pas l'impression que nous ayons manqué d'officiers supérieurs, mais j'ai l'impression que nous avions sorti de congélation ceux qui avaient commandé en 1915, surtout pas ceux qui avait commandé en 1918.
C'est bien sûr lié à mon manque de culture dans ce domaine. Mais j'aimerai quelques lignes d'explication pour ne pas mourir idiot.
C'est un peu plus complexe. La Première Guerre mondiale a été l'occasion d'un grand renouvellement du corps des généraux. 40 % d'entre eux sont limogés en 1940 et les hommes de 1918, souvent des colonels au début du conflit sont en général brillants. Commme ils sont assez jeunes (dix ans de moins en moyenne qu'en 1914), ils restent aussi très longtemps en poste après guerre, ce qui contribue à nouveau à bloquer le renouvellement des hommes et des idées. Ceci dit les généraux de 1940 sont des colonels ou des lieutenants-colonels de 1918, souvent très bons à l'époque.
SupprimerSinon : http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/04/de-la-capacite-creer-des-structures-de.html
Quid d'un EM comme le CRR-FR dont la seule actualité est d'obtenir une certification OTAN, sans déploiement envisageable en OPEX ? Est-il comme les anciens EMF à rester un EM "up in the air" ?
SupprimerBonjour mon colonel,
RépondreSupprimerComme toujours votre article est fort instructif, et soulève nombre de problématiques. Entre autre j'ai apprécié vos interrogations sur la pertinence de la primauté de Felin et Scorpio au détriment de toutes solutions moins coûteuses, le CEMAT me semble balayer d'un revers de main ces dernières qu'il qualifie de " modèle militaire low tech, rustique, voire rétif à la technologie". Son propos sur ce sujet semble relever de "l'illusion technologique", concept certes séduisant intellectuellement et concrètement pour nos grands groupes industriels de défense. Certes comparaison n'est pas raison, mais ce type d'analyse n'est pas sans analogie avec le concept du "zéro mort" en vigueur aux USA dans les année 1990.
Les unités territoriales ont fait du bon boulot en Algérie. Pourquoi ne pas s'en inspirer ?
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