Les
gouvernements se sont crûs obligés de répondre à l’accusation. En France, la
ministre des armées employait le terme dès le 1er mars pour expliquer
qu’au grand jamais ce ne serait le cas (ce qui est une évidence, au pire on
serait alliés de l'Ukraine dans une guerre que la Russie nous aurait déclaré). Emmanuel
Macron expliquait dès le 7 mars vouloir « stopper cette guerre sans devenir
nous-mêmes des belligérants » tandis que plusieurs personnalités politiques
d’opposition estimaient que simplement fournir des armements à l’Ukraine « ferait
de nous des cobelligérants ». On rappellera qu’en France la ligne de
comportement vis-à-vis de la Russie, telle qu’elle est exprimée dans tous les
Livres blancs et revues stratégiques depuis 2008 est, malgré les attaques et l’intrusion
en tout genre, le « dialogue ferme ». A ce stade de la guerre russo-ukrainienne,
il s’agit donc encore de « persuader » la Russie d’arrêter son invasion
par un calcul coûts-profits. On cherche à faire monter les coûts pour la Russie
par des sanctions économiques et on aide l’Ukraine à se défendre, obligation
morale si on veut que le droit international soit respecté et ce qui a aussi
pour effet de faire monter les coûts militaires pour la Russie.
C’est
à ce moment-là aussi que l’on se répand en explications sur la distinction entre équipements non létaux et armes qui elles-mêmes sont forcément « défensives », ou encore « non escalatoires »
car non agressives. Cela rappelle immanquablement les débats de l’entre-deux-guerres
sur le thème « le char est-il une arme offensive ? » et si c’est
le cas, un État pacifique doit-il en posséder ? N’est-ce pas une
provocation, une menace pour les voisins ? Ligne Maginot = bien ;
chars de bataille = pas bien. C’est évidemment absurde, ce sont les opérations
qui sont offensives ou défensives, pas les moyens qui y sont utilisés. Les
armes « défensives » ou « offensives », pour ne pas dire « offensantes »,
ont cependant encore de beaux jours devant elle.
Dans
les faits, les choses sont pourtant simples. Soutenir un État en guerre sans
combattre soi-même n’est pas être en guerre contre l’ennemi de cet État. Quand
l’Union soviétique fournit au Nord-Vietnam en guerre contre les États-Unis, le
Sud-Vietnam et leurs alliés des centaines de milliers de tonnes d’équipements
pour une valeur totale pour 1965-1975 d’environ 110 milliards d’euros actuels,
personne ne songe à la qualifier de cobelligérante. Idem pour la Chine qui fait
la même chose à moindre échelle. Et pourtant, des milliers de soldats américains
vont périr directement à cause de cette aide comme par exemple l’énorme
capacité de défense aérienne – canons, missiles et avions de chasse – fournie. Ces
choses paraissent comme normales et évidentes dans la cadre de la guerre froide.
Cela n’empêche pas dans le même temps des relations diplomatiques presque normales
entre Soviétiques et Américains et même des accords importants, comme ceux
relatifs à la limitation des armements nucléaires.
On
rétorquera que le territoire des États-Unis n’était pas menacé par cette aide, et
qu’il n’y avait donc pas au Vietnam d’enjeux vitaux engagés pour les
Américains. Malgré des discours grandiloquents du genre « le sud-est asiatique
est l’avenir du monde et si on ne combat pas il sera sous le contrôle des communistes
chinois, ce qui est inacceptable », ce qui est à peu près la teneur du discours
sur l'état de l'Union de Nixon en 1970, cela est vrai. Lorsque les Russes ont
voulu déployer des missiles nucléaires à Cuba, les réactions ont été
plus vives que lorsqu’ils ont été placés en Europe de l’Est, et si la guerre s’était
passée au Mexique plutôt qu’au Vietnam, les perceptions auraient sans doute été
différentes. Car et c’est bien là toute la difficulté du jeu subtil de l’escalade
qui réside, comme au poker, dans sa subjectivité. On ne sait pas forcément très
bien ce qui peut provoquer une réaction adverse - pas « ennemie »
précisons-bien puisqu’il n’y a pas guerre - d’autant plus que les choses
peuvent évoluer dans le temps ou que l’on ne se comprend pas forcément très
bien.
Au
début d’octobre 1950, après avoir vaincu l’armée nord-coréenne dans le sud, les
Américains et Sud-Coréens décident de pénétrer en Corée en Nord afin de réunifier
le pays. Cela ne plaît ni à l’Union soviétique, ni surtout à la Chine populaire
qui multiplie les gestes – déclarations, mouvements de troupes, parades – pour
faire comprendre qu’elle est prête à entrer en guerre pour sauver la Corée du
Nord. Tout cela paraît trop sibyllin aux Américains qui poursuivent la conquête
du Nord. Début novembre, les Chinois effectuent même un ultime avertissement conventionnel
en attaquant les forces américaines en pointe, avant de se replier derrière la
limite du fleuve Yalu. Les Américains interprètent cela comme un signe de
faiblesse et continuent. A la fin du mois, les Chinois lancent donc une
offensive générale qui inflige une sévère défaite aux Américains. Cet évènement
contribuera plus tard à dissuader ces derniers d’envahir le Nord-Vietnam.
On
ne sait pas forcément comment l’adversaire perçoit les choses, à moins d’avoir
des renseignements de première main. Et encore une taupe dans le premier cercle
du pouvoir adverse peut aussi se tromper et dans tous les cas joue pour son propre
compte. On suppute aussi sur ce que cet adversaire peut faire. Si on considère qu’il
est impuissant, par manque de moyens ou de volonté, il n’y a, en théorie, aucune
limite à l’aide à apporter au pays soutenu puisqu’il n'y aura pas de réaction.
Mais dans le cas de la Russie, c’est peu probable. On a donc tâtonné avec l’Ukraine.
On a aidé et puis on a vu ce qui se passait.
Reprenons
les trois critères de décision évoqués récemment par Emmanuel Macron quant à l’envoi
de chars Leclerc en Ukraine : utile, non escalatoire et sans nous
affaiblir. Lorsque la guerre commence en février 2022, on envoie d’abord des
équipements légers comme des missiles antichars ou antiaériens portables. C’est
évidemment tactiquement utile et ce d’autant plus que c’est assez rapidement absorbable
par les forces ukrainiennes. Cela ne nous affaiblit pas trop dans un contexte
où on estime généralement que cela ne suffira pas à arrêter les Russes. Il faut
peut-être en garder sous le coude au cas où la guerre s’étendrait en Europe de
l’Est. On s’empresse aussi de qualifier tout cela de « défensif »
pour réduire le coefficient escalatoire de l’aide (CEA) et on se prépare à
toutes les rétorsions possibles dans les champs de la confrontation (cyberespace,
économie, influence, etc.). Finalement, non seulement la Russie réagit peu, hormis
par ses déclarations et une carte nucléaire faible (mise en alerte modérée sans
menace concrète), mais en plus les Ukrainiens résistent.
Que
faire ? Vladimir Poutine ne renonce évidemment pas devant les coûts induits.
Bien que très éloignées des objectifs initiaux, les forces russes ont quand
même conquis des territoires non négligeables en Ukraine. Et, puis à partir d’un
certain seuil, les coûts incitent même à poursuivre, ne serait-ce que pour les
justifier ou « se refaire ». Poutine
n’est donc étrangement pas persuadé par notre diplomatie que « cela ne vaut
pas le coup » et ne retire pas ses forces.
On
reste dans un schéma de guerre conventionnelle industrielle tout à fait classique,
qui lorsqu’elle ne se termine pas très vite (et se transforme éventuellement en
guérilla comme en Irak en 2003) a tendance à durer très longtemps. Il faut
trouver autre chose. Les Russes imposent une longue guerre d’usure et de positions.
On y répond par une aide plus massive. On s’affaiblit forcément un peu tant l’hypothèse
d’avoir à mener ou soutenir une guerre conventionnelle longue n’a pas été anticipée.
Il n’y a ni stocks ni capacité à remonter en puissance très vite et aider
massivement avec des équipements lourds, comme les pièces d’artillerie qui constituent
l’urgence du moment, c’est forcément prendre dans notre muscle. Dans le même
temps, la Russie perd aussi ses muscles en Ukraine et ne représente plus dans l’immédiat
une menace pour les pays d’Europe centrale.
Et
puis, la Russie n’a pas beaucoup réagi à la première vague de soutien militaire,
par crainte également de l’escalade ou peut-être simplement parce qu’elle ne pouvait
pas faire grand-chose. Elle se contente de ressortir la carte nucléaire et d’ajouter
le thème « poursuivre l’aide à l’Ukraine, c’est faire durer ses
souffrances » au discours initial. Cela permet à des personnalités en mal
d’existence exprimer leur détestation des « va-t-en guerre », mais
seulement s’ils sont ukrainiens ou occidentaux. En même temps, cela tombe bien
puisque ce conflit dont tout le monde perçoit la dangerosité est peut-être le
premier où il n’y a justement pas de courant interventionniste comme on a pu en
connaître dans le passé depuis les conflits en ex-Yougoslavie. La très grande
majorité de la population soutient l’idée d’aider l’Ukraine, mais personne ne
veut faire la guerre à la Russie. On voit donc des Don Quichotte s’élancer contre
des monstres imaginaires, qui ont au moins le mérite de permettre de combattre
sans autre risque que le ridicule.
Peu
de réactions russes donc, et aucune ligne rouge réellement tracée, mais on ne
sait jamais. Il y a un consensus pour estimer que le CEA sera élevé si les
armes fournies peuvent servir à attaquer en masse et en profondeur (escalade
verticale d’intensité) le sol russe (escalade horizontale géographique). On
considère alors, sans doute avec raison, que cela nourrirait le discours russe
selon lequel cette « opération spéciale » est bien une guerre
défensive contre une agression existentielle de l’OTAN, atténuerait les échecs
en Ukraine (« ce n’est pas l’Ukraine, c’est tout l’Occident global qui est
contre nous ») et justifierait la stalinisation complète du pays ainsi qu’une
montée aux extrêmes. Les armes fournies sont donc « bridées »,
techniquement (pas de munitions à trop longue portée) et politiquement avec la
garantie, sous peine de cessation de crédit, de ne pas les utiliser pour
attaquer ouvertement la Russie. A cet égard, la fourniture de chars de bataille, à part le fait de nourrir les fantasmes sur les Panzerdivisionen, ne présente pas de CEA particulier, en tout cas moins que des lance-roquettes
multiples par exemple. On n’imagine pas une seconde les brigades blindées
ukrainiennes foncer vers Kursk. Ce n’est
jamais une bonne idée et les Ukrainiens le savent puisqu’ils étaient dans les
rangs de l’Armée rouge. Les avions de combat dont on parle maintenant, c’est un
peu autre chose puisqu’ils ont la possibilité, à condition de franchir une défense
du ciel très dense, de pénétrer en profondeur dans le territoire russe. CEA plus
élevé pour une utilité moindre, cela méritera sans doute plus de débats que
pour les chars de bataille.
Soyons
un peu clairs dans le flou de l’avenir. Après un tel investissement, une
défaite de l’Ukraine serait également une défaite majeure pour nous, pour notre
position dans le monde, mais aussi pour le droit international qui pourrait
être bafoué impunément. La menace russe peut-être affaiblie un temps par l’effort,
et peut-être toujours engluée dans une guérilla sans fin en Ukraine, se
reporterait immanquablement sur l’Europe qui est désormais et pour longtemps
considérée comme un adversaire par la Russie. Il est vrai que ce sera sans
aucune doute encore également le cas si la Russie perd, humiliée ou pas, avec
ou sans garanties de sécurité. Il faudra au passage peut-être expliquer un jour
par quoi un pays comme la Russie, accessoirement la plus grande puissance
nucléaire au monde, peut-il vraiment être menacé. Et puis il y a les fameux
troubles russes qu’il faut éviter. Comme si on pouvait quelque chose au fait
que la Russie soit devenue un pré-Game of Thrones attendant la mort du roi vieillissant
entouré de purs bandits avec leurs armées comme les Zolotov, Prigojine ou
Kadyrov, de services de Siloviki rivaux également armés ou d’oligarques mafieux.
Dans un, dix ou quinze ans, il y aura forcément des troubles en Russie. Ce n’est
pas une bonne nouvelle, mais le fait d’aider ou pas l’Ukraine n’y change pas grand-chose.
Au pire, on peut se dire qu’il vaut mieux que ce pays soit dans notre camps à
ce moment-là.
Donc, continuons à aider l’Ukraine et le plus massivement sera le mieux si on veut des résultats décisifs dans pas trop longtemps, et puis adaptons nous aux problèmes à venir en gardant le cap de nos intérêts stratégiques. Or, des problèmes à résoudre, il y en aura beaucoup. Pour y faire face, il vaudra mieux être costaud militairement et pour une fois y avoir un peu réfléchi avant.
Merci pour cette analyse et votre travail de réflexion.
RépondreSupprimerMerci à vous. Il y a plein de choses comme le suivi des armes ou l'implication humaine dont je n'ai pas parlé.
SupprimerMerci pour l'analyse, je souscris totalement.
SupprimerDommage de ne pas avoir évoquer le suivi des armes, sujet trop sensible peut être? Sécurité rime avec confidentialité.
Rien à ajouter, le Colonel Goya a tout dit. Il faut envoyer le paquet.
RépondreSupprimerJe souscris totalement. Dans cette confrontation, poutine est "all in" et n'attend que notre faiblesse pour s'en sortir. Ne lui donnons pas cette chance et aidons l'Ukraine gagner d'abord pour peut-être négocier ensuite. Toute autre approche est contre productive et dessert nos intérêts stratégiques
RépondreSupprimerIl faudrait quelqu'un comme vous au gouvernement
RépondreSupprimerMerci Colonel, trés bon article et trés clair, sur ce fantasme de la "cobelligérance" reprise en permanence dans les médias !
RépondreSupprimer"continuons à aider l’Ukraine et le plus massivement sera le mieux"
RépondreSupprimerEt aussi rapidement que possible pour chaque nouvelle arme fournie.
"des problèmes à résoudre, il y en aura beaucoup."
Et pas que militaires. Cette crise géopolitique est aussi un révélateur de forces malfaisantes, comme l'a déjà été la crise covid. Laisser prospérer la désinformation se paye tôt ou tard, de même que de laisser impunis des crimes.
Sur le plan intérieur, la compromission de certains avec le poutinisme a dépassé le seul exercice de l'expression d'une opinion. S'il y a eu rémunération illégale, il serait bon que des enquêtes l'établissent et le rendent public, même si cela ne débouche pas sur des poursuites.
Au niveau de l'UE, il est rassurant de voir que la chasse a débuté face aux actes illégaux du Régime Orban. Réfugié hongrois de 1956, mon surveillant général de lycée aurait sans doute plus été beaucoup plus pressant.
Quant à Erdogan, il illustre ce qu'il en coûte de laisser prospérer un adversaire idéologique au sein d'une alliance comme celle de l'OTAN. Ne pas l'oublier quand la question de l'impérialisme poutinien aurait été stabilisée (à défaut que la Russie s'en affranchisse, ce qui exigera des décennies).
Fabrice
Re: Le Coq Français 07/02 20:26
SupprimerRassurez-vous, j'ai approché le drame libanais dès mon adolescence, cotoyant des exilés à Paris, puis en études supérieures avec un libanais qui deviendra l'un de mes meilleurs amis, catastrophé avec les larmes aux yeux le 23/10/83 (attentat contre Drakkar). "Une croix sur le Liban" donne déjà quelques clés.
Pour la complexité de la géopolitique international, l'histoire moderne de l'Iran donne largement de quoi nourrir la réflexion. A ce titre, le Hezbollah est un instrument dans la politique internationale de l'Iran. Il était naturel que je recommande à l'avance à mon meilleur ami libanais ce documentaire inhabituel par son ampleur, et en tienne un enregistrement à sa disposition.
Fabrice
A qui le Hezbollah adressait "son message de bienvenu et de paix" avant la visite de Baalbek...
A priori nous serons fixé d'ici 10 jours, soit l'Ukraine tient le choc de la future attaque. Soit il faudra qu'on soit vraiment co belligérants si on veut pouvoir stopper les ruSSes.
RépondreSupprimerA priori 325000 hommes et pas des coiffeurs.... Si on en croit les nouvelles des renseignements.
Espérons que himars et caesar puissent casser les arrières des concentrations ruSSes et limiter la casse.
Ce sera très difficile pour l'Ukraine de tenir le choc initial au point de contact.
Coq une de vos interventions, dans le précédent fil, a retenu mon attention. Comme vous, je pense que les Russes peuvent avancer, mais qu'ils n'iront jamais très loin. Peut-être voudront ils figer ensuite le front diplomatiquement. Mais je doute que cela convienne aux ukrainiens. Il est à près certain qu'eux même tenteront de reprendre le terrain perdu et plus si possible, une fois le matériel occidental arrivé. À ce stade, beaucoup d'options sont sur la table. Sachant que gagner, une ou plusieurs victoires, n'est pas la même chose que terminer ou gagner une guerre !
Supprimer@TrollNews
SupprimerC'est à peu près ce que j'ai répondu à notre Cocu Français à propos de ses prévisions qui vont toujours dans le même sens : les Ukrainiens ne peuvent que perdre ....
Oui les Ukrainiens ne sont pas assez bêtes pour perdre des centaines d'hommes dans le maintien de positions trop désavantageuses.
Le ratio de perte des Russes au km² gagné n'est pas tenable à long terme. Seule la perspective de conserver le ratio de pertes de 2,6 contre 1 peut les persuader de se battre dans ces conditions.
Mieux vaut conserver ses forces pour une future contre-attaque avec des moyens plus importants.
Merci Colonel, en passant, belle image que celle du prequel de game of throne !
RépondreSupprimerUn adepte du Moreauvichysme vous a envoyé ses compliments, le tout assorti d'un beau drapeau français.
Il a raison de rappeler, quoique je pense que ce n'était pas très utile ici, comment ont fini tous les gens qui ont préféré le déshonneur et la lâcheté à la lutte.
Concernant l'aide en matériel lourd, espérons que cela ne sera pas ''trop peu, trop tard''. On annonce aujourd'hui la livraison ''dans quelques mois'' d'une centaine de Leopard 1A5 qui dans l'immense majorité des cas sont en dépôt depuis des décennies sans entretien. Pourquoi ne pas avoir commencé l'année dernière à déjà faire une ''maintenance préventive'' alors que l'on commencé à discuter de la possible aide en chars à envoyé ?
RépondreSupprimerJe pense que cette "maintenance préventive" comme vous dites (qui est en théorie une bonne idée, je conviens) n'aurait de toute façon pas pu se faire car le budget n'était pas prévu pour cela. Et débloquer un tel budget au milieu de l'année en cours aurait nécessité de passer par le parlement qui, à l'époque, n'était pas chaud du tout du tout.
SupprimerDonc oui, ça aurait été une bonne idée, mais les allemands n'étaient pas prêts, dans leur tête, à ça. Il a fallut que ça évolue petit à petit.
Petit complément d informations : les vingts premiers leopards 1 pourront etre fourni dans les trois mois a l Ukraine, le reste courant de l année.
SupprimerLes Leopard 1 ? Bien sur que les ukrainiens les accepteront car ils n'ont pas le choix, c'est toujours mieux que d'aller au combat en SUV Ford...
SupprimerMais il faut quand même être conscient que c'est une caisse à savon, encore plus déclassé que le T-62 dont on riait il y a quelque mois...
Son blindage a été prévu pour résister... à du 20mm...
Donc il peut se faire percer même par du BMP-2 ou du BTR-62...
C'est pas avec ça que les ukrainiens perceront les lignes ruSSes...
A coté de ça, on envoie environ 48 Leopard 2 sur 2000 disponibles en Europe, et 31 Abrams sur 8100 aux USA... Bref, vous m'avez compris...
@Brennos
Supprimerle blindage prévu pour résister à du 20 mm *sur les flancs et à bout portant* (d'après wikipedia). Ca ne veut pas dire qu'un BMP-2 à 1km de là peut le percer.
Pour le reste, je suis d'accord, envoyer des léo1 alors qu'on a des milliers de léo2 qui ne servent à rien ou presque, c'est désolant.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerL'Allemagne a approuvé la fourniture de 178 chars Leopard 1 à l'Ukraine... Chars fabriqués dans les années 60...
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/WarMonitor3/status/1622992973620207618
https://twitter.com/egea_blog/status/1623017781976342529
Le Danemark idem
https://twitter.com/DefensieMin/status/1623005104826724362
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leopard_1
https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ukraine-bundesregierung-genehmigt-lieferung-von-178-leopard-1-panzern-a-100fcfdc-332d-471e-9d1d-f78fd8c27cd5
Supprimer"Un grand assaut aujourd'hui vers la route T0504 et la colonie d'Ivanivske a été repoussé.
RépondreSupprimerDes tirs de chars et d'artillerie précis forcent les unités russes à se retirer avec des pertes.
De nouvelles offensives ont lieu aujourd'hui et les combats se poursuivent.
Les combats en direction de la route T0504 sont maintenant extrêmement intenses.
Les forces russes tentent de faire une percée dans la zone où elles jettent tout."
https://twitter.com/WarMonitor3/status/1623044596446928896
Merci pour cette analyse pertinente. J'ajouterai cependant qu'en ce qui concerne le droit international, il y a belle lurette qu'il est mort et enterré! Il n'est respecté par les uns et les autres que quand cela les arrange et quand il gêne, on passe outre! L'invasion de l'Irak par les USA en 2003 en est un bel exemple. Quand on se sent fort et que la proie est faible, du moins en apparence, la tentation est trop forte. On bricole des mensonges et en avant!
RépondreSupprimerSelon l'ex-tennisman Alexandre Dolgopolov qui sert aujourd'hui dans l'armée ukrainienne, ils n'ont que 3 obus par jour à tirer dans son unité de mortiers.
RépondreSupprimer3 obus !
Voila la réalité du terrain, et voila pourquoi il n'y a pas de contre-attaque ukrainienne... Beaucoup trop peu de munitions, tout est compté à l'unité.
Et pendant ce temps un Général sur LCI (j'ai oublié son nom) déclare qu'à sa connaissance, rien de sérieux n'a été entrepris pour augmenter nos production de munitions...
Voila, c'est ça qui me fait bouillir... ET j'ai bien l'impression que c'est aussi le cas pour le Colonel Goya...
pareil... je n'en peux plus d'entendre des débats sur les chars (Léopard 2) ensuite les avions, avec des affirmations comme quoi c'est déjà joué, la vérité c'est qu'on ne les verra pas sur le terrain avant l'été...
SupprimerActuellement les Ukrainiens ont besoins d'obus,d'obus et d'obus pour stopper les hordes qui les assaillent.
Maintenant ça parle d'envoyer des Léopard1...cela aidera s'ils arrivent dans la prochaine quinzaine...
On en arrive toujours au même problème:
L'Occident est à contre temps. Toujours à contre temps...et cela dure depuis presque un an...
Maintenant, si avec 3 obus par jour ils parviennent à tenir en respect la 2e armée du monde, on peut imaginer ce qu'ils pourront faire quand on leur en livrera ne serait-ce qu'un de plus...
SupprimerLe Coq : Si vous écriviez direct en cyrillique, je pourrais au moins m'imprégner de quelques notions de russe ...les phrases simplettes sont idéales pour ça: voyez le succès de "Brian is in the kitchen", qui est quand même quasi un cours inaugural à la Sorbonne comparé aux commentaires que vous nous imposez.
SupprimerIl n'y a pas si longtemps que certains refusaient d'humilier la Russie de Poutine ! Et qu'on inventait le concept d'armes "défensives" n'osant quand même pas parler de "non létales". Il aura fallu chez les Ukrainiens un courage de titans pour convaincre le fameux moteur européen de se sortir des doigts !
SupprimerQuand on refera l'histoire ......
Oui Brennos, il semble que la faiblesse actuelle ukrainienne soit due à ce terrible manque de munitions... Ils essaient peut-être de reconstituer des stocks pour contre attaquer, en lien avec l'utilisation des chars occidentaux, restons optimistes.
RépondreSupprimerla massification de la production est toujours en developpement coté occiden même si cela va mieux.
Supprimeril faut environ 1 an pour lancer et lisser nimporte quel moyen de production industriel intencif. en partant du principe que l'on a perdu 3 mois pour voir commence cela allait évoluer en début de conflit, on va commencer a cracher entre le printemp et la fin de l'été.
rien que cela justif l'extreme prudence ukrainienne pour l'instant
Quand on apprend que Gazprom constitue son armée privée, on peut se demander si la guerre civile de tous contre tous ne va pas éclater en Russie puisque, outre l'armée régulière, il existe aussi et au-delà des milices privées bien connues, des armées ministérielles appelées chacune à défendre les intérêts de leur directeur (MDN, FSB, Garde).
RépondreSupprimerOn comprend aussi le souci des dirigeants de la société qui exploite les actifs les plus importants du pays.
Plusieurs explosions à Kharkiv, des missiles russes lancés depuis la région de Belgorod.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/RebeccaRambar/status/1623070213838147585
vidéos arrivée sur Kharkiv
https://twitter.com/RebeccaRambar/status/1623070855470227459
https://twitter.com/KyivIndependent/status/1623070598770352132
@ Coq : vous nous étonnerez toujours... D'abord, par votre connaissance époustouflante et fine des langues et cultures étrangères. Avez-vous vécu aux USA, en Allemagne, ou bien vous reposez-vous sur vos connaissances (que je soupçonne lointaines) de lycée ? Ou mieux, Google translate ?
RépondreSupprimerEt enfin, votre espoir de voir le FSB transformer la Russie par le haut... Donc à la mort de Staline, vous votez Beria, et vous applaudissez des deux mains quand Eltsine passe la main (contre immunité négociée) à un ancien petit espion raté... Bravo, vous avez le sens de l'histoire !
Vidéo
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Osinttechnical/status/1623087660007817216
Un T-80UK ukrainien isolé de la 30e brigade mécanisée cible une avancée russe parallèle à l'autoroute E40 à l'extérieur de Zaliznyans'ke, au nord de Bakhmut.
Géolocalisation
https://twitter.com/Osinttechnical/status/1623087661362601989
E40 = M03 c'est tout de même bien au nord de Bakhmut et bien à l'ouest de Blahodatne
SupprimerCette vidéo est très instructive.
SupprimerElle confirme l'infiltration russe avec des groupes d'infanteries relativement important
Le char ukrainien, même s'il agit seul, est couvert par un drone et sans doute le reste du peloton est en réserve pas loin
Le char tir généreusement
Et surtout le char est engagé par ce qui semble des obus au phosphore. Ce qui explique l'absence d'infanterie ukrainienne.
Merci mon Colonel pour ce billet parfaitement clair et lucide. Pour avoir un peu plus d'informations, a-t-on une idée de ce que nous devrions garder en réserve en Europe (en chars, obusiers, lance-roquettes...) ? Car il est maintenant évident, comme souligné par M. Goya, que la Russie ne va pas pouvoir pousser jusqu'à l'Europe de l'Est. Que nous faut-il absolument garder (pour instruction et capacité de projection minimale) et que pouvons-nous envoyer en Ukraine en faisant aussi un "all in" ? C'est sans doute là que ces maigres réserves seront le plus utilement employées pour nous préserver de la seule menace militaire crédible...
RépondreSupprimerC est inquiétant mais gardons confiance et optimisme malgré tout. Les fondamentaux ont ils beaucoup changés par rapport à l année dernière ? La logistique russe est elle bien meilleure ? L armée ukrainienne bien plus faible ?
RépondreSupprimerReporting from Ukraine
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=yuHTPLgTtL4
Des mirage 2000 C donneraient un complément de couverture aérienne appréciable face aux missiles russes car un avion couvre une zone géographique importante si le préavis est la.
RépondreSupprimerCe qui semble le cas.
Au front, cela ne changerait pas grand chose ce qui semble le plus manquer c'est des munitions mais derrière...
Reporting from ukraine
RépondreSupprimerJour 349 : 07 février
Aujourd'hui, les Russes ont intensifié leurs attaques autour de Siversk. Ici, les Russes cherchent à percer la défense ukrainienne au sud de Siversk et à prendre les Ukrainiens en étau, mais jusqu'à présent, le terrain difficile et la défense ukrainienne structurellement synergique n'ont entraîné qu'une forte augmentation des pertes russes.
La direction principale de l'avance russe est la partie sud du groupe de Siversk. La raison pour laquelle les Russes cherchent à étendre leur contrôle sur la région ici est que c'est là que les Ukrainiens ont leur principale route d'approvisionnement. Si nous regardons la carte topographique, nous pouvons voir que cette route se trouve derrière la colline, donc en établissant le contrôle sur cette colline, les Russes pourront établir un contrôle total du feu sur la route. Mais même si les Russes réussissent à cet égard, il reste encore une autre route derrière la prochaine colline, donc l'approvisionnement de ce groupe peut devenir plus long, mais ce serait toujours possible.
Néanmoins, les Russes sont loin d'atteindre cet objectif car, au cours des deux dernières semaines, les combats ont eu lieu dans les basses terres. La ligne de défense ukrainienne se trouve ici le long des grands villages qui sont commodément situés sur la même ligne. À ce jour, les Russes ont établi le contrôle sur deux petits villages : Mykolaivka et Sakko i Vantsetti. Bien que les sources russes disent que la ligne de défense ukrainienne a été percée, si nous regardons de plus près, nous pouvons voir que ces villages se composent de plusieurs maisons qui sont également coupées de la rivière par rapport aux principales positions ukrainiennes. Si nous zoomons un peu, nous pouvons voir que les principales positions ukrainiennes sont dans de grands villages, tels que Vasiukivka, Fedorivka et Rozdolivka.
L'avancement vers Fedorivka est difficile en raison de l'obstacle naturel sous la forme de la rivière. La même rivière limite également les Russes dans leur marge de manœuvre lors de l'attaque de Vasiukivka et Rozdolivka, cependant, le principal défi dans l'attaque de ce dernier est que les Ukrainiens contrôlent les hauteurs autour de ces villages. Si nous examinons la carte topographique, nous pouvons voir qu'ils ont un bon contrôle de feu sur tous les axes possibles de l'avance russe. Pour maintenir le contrôle sur ces positions, les Ukrainiens ont développé un système exhaustif de tranchées dans les champs qui sont extrêmement difficiles à traverser. Ce sont ces systèmes de tranchées qui retiennent les Russes, car ils ont déjà essayé de s'étendre à l'ouest de Soledar.
SupprimerC'est pourquoi les Russes ont récemment commencé à déplacer leur focus ailleurs, comme à Bilohorivka et à Spirne. En ce qui concerne Spirne, à première vue, il est très surprenant que les Ukrainiens aient défendu ce petit village pendant plus d'un an, surtout compte tenu de l'intensité des attaques russes. La raison pour laquelle Spirne est si difficile à prendre est qu'il y a beaucoup de tunnels souterrains qui permettent de fournir cette unité et de stocker de l'ammunition. Si nous combinons cela au fait que les Ukrainiens ont également développé un système de tranchées et que ces tranchées sont situées sur les hauteurs locales, il devient facile de comprendre pourquoi cette zone a tenu aussi longtemps. Pour le moment, la situation est moins favorable qu'en été car les Russes contrôlent maintenant Berestove, cependant, jusqu'à présent, toutes les assauts russes ont été farouchement repoussés.
"une défaite de l’Ukraine serait également une défaite majeure pour nous, pour notre position dans le monde, mais aussi pour le droit international qui pourrait être bafoué impunément" . Tout est dit. Et totalement en accord . Merci.
RépondreSupprimerhttps://deliberatio.eu/fr/opinions/le-nid-dagents-russes-en-france-est-il-dangereux-les-reseaux-de-la-droite-et-la-desinformation-russe
RépondreSupprimerLe nid d’agents russes en France est-il dangereux? Les réseaux de la droite et la désinformation russe
Il y en a du monde...!
SupprimerLes Soraliens, assez constants quand il s'agit de défendre une dictature, pourvu qu'elle soit anti-occident, (le fameux complot judéo-saxon), les Poutinolâtres comme jacques Baud qui joue aussi dans la catégorie suivante, d'ex-militaires, des diplomates, des gens du renseignement, des politiques en lien d'intérêt avec le Kremlin ou qui ont bénéficié de ses largesses.
Une cinquième colonne gesticulante et hétéroclite !
Le conformisme médiatique français et le rejet des gilets jaunes par les médias à été un terreau pour ce développement, rappelle l'auteur de l'article.
J'aimerais savoir ce qu'en pensent les trolls qui trainent ici et dans quelle catégorie ils se situent ?
Asselineau ? Le pen ? soralien, autre ? Coq un avis ?
🤡 Et que de joie dans ces yeux !
RépondreSupprimerLes épouses des guerriers russes morts ont reçu des manteaux de fourrure, apparemment, les Ladas étaient finis.
🤦♀ A en juger par la réaction, les femmes n'étaient pas fâchées et échangeaient facilement leurs maris contre des fourrures.
MORT AUX OCCUPANTS RUSSES !
Dumskaïa
https://t.me/dumskaya_net/50893
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLes Russes attaquent vers Orikhovo-Vasylivka et Dubovo-Vasylivka au nord de Bakhmut,si les russes parviennent à atteindre les hauteurs de l'autre coté de l'autoroute M-03, le retrait de Bakhmut pourrait se voir compromis,car sous le feu russe depuis trois directions: Nord/Est/Sud.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/AndrewPerpetua/status/1623195809536700417
Krasna Hora est quasi encerclée...
probablement en rapport avec cette vidéo,même secteur, mais de l'autre coté de la M-03
Supprimerhttps://twitter.com/Osinttechnical/status/1623087660007817216
Ce qui me frappe dans cette vidéo, c'est de voir un seul tank, pas de soutien d'artillerie,cela pourrait signifier que dans ce secteur,les défenses Ukrainiennes ont peut être cédés...
SupprimerCette vidéo est très instructive.
SupprimerElle confirme l'infiltration russe avec des groupes d'infanteries relativement important
Le char ukrainien, même s'il agit seul, est couvert par un drone et sans doute le reste du peloton est en réserve pas loin
Le char tir généreusement
Et surtout le char est engagé par ce qui semble des obus au phosphore. Ce qui explique l'absence d'infanterie ukrainienne.
Je flaire qu'une bonne partie du problème ukrainien provient de l'impossibilité de se concentrer sans attirer un feu d'artillerie russe conséquent et aux munitions très pénible
Le manque relatif d’artillerie coté ukrainien empêche de réduire cette pression de l’artillerie russe pour faire jouer la compétence au sol.
"Cela permet à des personnalités en mal d’existence exprimer leur détestation des « va-t-en guerre », mais seulement s’ils sont ukrainiens ou occidentaux."
RépondreSupprimerTellement vrai. Les « va-t-en guerre » ruSSes n'ont pas l'air de trop gêner ces tristes sires...
Vous noterez quand même que certains politiques - ou pseudo politique - notamment à gauche sont toujours dans une espèce de logique "c'est tout la faute à l'occident" - quelques soit l'adversaire - sauf si les américains évidemment.
SupprimerToujours une analyse binaire "agresseur/agressé". Et comme logiquement nous sommes agresseurs, alors les russes sont naturellement agressés. Binaire et dangereux.
Oui, à gauche, il y a une tradition anti-américaine qui fait prendre des positions tout aussi ridicules qu'abjects à certains. Et à l'extrême-droite, il y a une fascination nauséabonde pour le poutinisme. Globalement, les politiques français ne sont pas à la hauteur, mais il y a tout une gamme entre ceux qui sont juste un peu tiédasses et ceux qui sont franchement consternants.
SupprimerLa tradition anti-américaine de la gauche ? Voire. Comme propos d'estrade, tout au plus. Pro-NATO/OTAN, ils sont. Tous.
SupprimerPar contre, une solide tradition anti-stalinienne, aussi forte au PS que du côté des trotskistes, pour des raisons différentes. Or ils posent tous que Poutine = Staline, bien que ce soit erroné.
Quelques pro-Poutine à l'extrême-droite, mais cela ne concerne que quelques dizaines d'individus.
Sinon, vous ne croyez pas que les positions pro-USA peuvent être "aussi ridicules qu'abject[e]s" ?
Tiens! A propos de la ressemblance Staline-Poutine, j'ai regardé une vidéo avec Jean Lopez ce matin a propos des marechaux de Staline.
SupprimerIl citait Kliment Vorochilov, n'ayant aucune expérience militaire, mais ayant la confiance totale du Petit Père des Peuples.
Les autres marechaux, de vrais militaires, etant sous ses ordres.
Je ne sais pas pourquoi, mais ca m'a fait penser à Choigou. 😁
Donc, si éloignés que ça, les dictateurs?
https://youtu.be/8DFCOMEQ_N4
Les pro-USA, y en a plus des masses depuis l'élection de Trump. Et quand bien même, si être pro-USA correspondait à rouler à 150 sur l'autoroute, être pro-Kremlin comme vous, ce serait rouler à 150 devant une école à la sortie des classes.
SupprimerMerci pour cet article et j'avoue entendre dorénavant "co-belligérant" de façon différente. Quant à ces multiples lignes rouges les unes derrière les autres, elles maintiennent une retenue, constatée régulièrement, et un vrai retard par rapport aux besoins. D'où cette question sur l'armement qui en découle : besoins, décisions et trajets. Ce qui implique sur place, un investissement différent... je me souviens ici de cette réplique d'un légionnaire français (interview récente par X. Tytelman) qui parlait des Ukrainiens en disant "ils se battent avec rien, ce sont vraiment des héros".
RépondreSupprimerQue peut-on dire ? La guerre aurait été plus courte si les Ukrainiens avaient eu, plus tôt, ce qu'il leur faut... On ne peut pas réécrire avec des "si". On peut juste constater que les Ukrainiens tiennent : ils reculent si besoin, mais ils tiennent toujours.
Quels commandements pour quelles stratégies ? Ils ont été tellement nombreux en un an, il y a eu beaucoup de changement à la tête des armées russes. Je ne crois pas à des ruses de leur part, ni à de grandes stratégies. Juste tenter de prendre la main, essayer un truc ou deux, et hop, re-changement...
RépondreSupprimerL'art de la guerre, s'il se contentait de tenailles et d'encerclement, n'aurait pas fait couler autant d'encre, ni causer autant !
Merci Mr Goya pour cette intervention et notamment la dernière partie sur l'après Poutine. Cela fait froid dans le dos...
RépondreSupprimerJe n'ai pas la prétention d'être un grand stratège mais il est probable que la Russie soit en mesure de lancer une offensive majeure ce mois ci ou en avril avant ou après la Raspoutitsa. Mais pas du grignotage comme actuellement.
3 possibilités selon moi :
- l'Ukraine craque militairement - ce qui est fort possible - et politiquement et internationalement, tout est possible
- la Russie réussi a conquérir les territoires pro-russes et propose de négocier
- L'offensive est un échec complet et Poutine voit son autorité remis complétement en cause... et c'est la politique intérieur russe qui par en sucette.
Ce qui est inquiétant sur le moyen terme, c'est que les russes semblent avoir un temps d'avance en terme d'économie de guerre et de fabrication d'armes et de munitions en masse...
Quelles armes et de quelle qualité ? Si les USA mettent le paquet et cessent de distribuer les Himars au compte-goutte (ils en ont des centaines), les matériels russes ne vont pas faire long feu ...
SupprimerOn peut aussi écrire de manière moins glorieuse pour les russes qu'ils ont enfin redéfini leur objectifs militaire de victoire à ce qui est à la portée de leur armée. Phase 3 (En cours)
RépondreSupprimerEt que cette stratégie militaire s’appuie sur une tactique de grignotage dans les espaces ouvert et quelle est très consommatrice de moyen humain. Reste a voir combien de temps elle est soutenable sans compromettre le pays après l’hypothétique victoire.
À leur crédit ils ont visiblement créé un circuit logistique stable qui permet une offensive continue de groupe d'infanterie qu'ils infiltre partout où ils peuvent.
Ils profitent de la production militaire encore très faible du coté des soutiens de l’Ukraine ce qui empêche toute opération un peu massive quelque part sur le front avant d’être rassurer sur le flux de munition.
Je vous rejoins sur l'objectif de conquête du Dombass tout en ayant un objectif d'user les forces ukrainiennes et de les maintenir sous pression.
RépondreSupprimerIl est très probable que ces troupes sous pression se prennent avant ou après la Raspoutitsa une offensive majeure qui a - si elle est bien menée - une chance forte d'obtenir la percée.
Une fois le Dombass pris, la Russie propose de négocier en position de force - surtout si les Ukrainiens s'écroulent.
Wait and See
Dommage, que les occidentaux n'aient pas plus fermement défini, dès le démarrage de cette guerre, leur ligne rouge.
RépondreSupprimerInvasion de l'Ukraine par Mr Poutine : tout l'armement possible et imaginable fourni en nombre aux Ukrainiens.
C'est le problème avec nos sociétés basées sur le commerce, la guerre n'est pas vraiment dans leur ADN, notamment lorsqu'elle complique leur business plan et leur tranquillité.
Bonjour, bien si j'ai bien compris vu que l'on n'ai en guerre ni contre l'Ukraine ni contre la Russie nous ne sommes par définition pas en cobeligerance dans ce conflit, envoyé des armes à l'un ou à l'autre ne fait donc de nous que des fournisseurs, nous pouvons donc continuer sans craintes à soutenir l'Ukraine, si on pouvait aussi pouvoir adapter nos capacités de production avant qu'il y ai des problèmes d'approvisionnement cela serait parfait ou presque... Petite correction pour l'intervenant designer par le coq français je crois les tentative d'encerclement russe ne date pas de quelle que semaine, Kiev échec, Kharkiv échec, utilisation isium Liman échec, bref le problème se ne sont pas les tentative pour les Russes, se sont les succès validant leur stratégie... Pour autant pour le moment l'important est de savoir qu'elle part de leur capacité ils vont alloués au prochaine offensives et surtout si les gains territoriaux favorable à leur propagande compenseront les pertes en hommes et en matériel, pour la phase 4 je vous l'accorde on devrait avoir une phase d'offensive Ukrainienne enfin pour le moment les Russes sont plus dans des attaques de diversions que sur une phase de percée et de conquête, si ils veulent entretenir l'espoir de victoire au sein de leur population il leur faut au minimum conquérir l'équivalent de Kharkiv, voir Kiev, seront-t-il en mesure de trouver les ressources pour une tel opération, parviendrons-t-il à conserver leur momentum assez longtemps pour détruire l'Ukraine sans implosez par eux même avant ? Personnellement j'espère qu'ils continuront à échouer lamentablement dans leur désir de conquête et de domination au mépris de la vie des Ukrainiens et de leur propre peuple, salutations Ludovic Melin.
RépondreSupprimerLudovic Melin : one point!
SupprimerIl est vrai que les tentatives d'encerclement des forces ukrainiennes par les forces russes n'ont pas eu les résultats predits par Stratpol. Loin de là.
La question est : pourquoi ce qui n'a pas marché jusqu'à présent marcherait tout d'un coup?
D'autant plus que les éventuelles "pinces" n'ont jamais été beaucoup plus loin qu'une poignée de km.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJe regardais la carte topographique de la région. (Condition obligatoire maintenant pour avoir le moindre jugement sur le secteur bakmut).
SupprimerLa pince sud butte toujours sur les escarpements de la H-32
La pince nord vient de se rabattre sur le tracé de la M-03 (voir vidéo de ce matin)
Au centre un massif complexe et loin d’être vierge de toute routes ou de chemin capable de faire passer le nécessaire au combat dans a ville
Les Ukrainiens disposent toujours d’un terrain favorable avec pour pointe la ville de bakmut, pour gagner du temps et laisser le temps de résoudre les problèmes d’approvisionnement en provenance de l’occident
@Tonton: "Et que cette stratégie militaire s’appuie sur une tactique de grignotage dans les espaces ouvert et quelle est très consommatrice de moyen humain. Reste a voir combien de temps elle est soutenable sans compromettre le pays après l’hypothétique victoire. "
RépondreSupprimerJe pense qu'elle n'est déjà plus soutenable, même en cas de victoire. La Russie va faire face à des troubles internes importants quelle que soit l'issue du conflit: fuite des cerveaux, décès massifs parmi les forces vives du pays, réduction de la zone d'influence, discrédit de l'armée, sanctions économiques très lourdes, apparition de nombreuses factions en lutte pour le pouvoir... Rien de bon ne peut sortir de tout ça avant de nombreuses années...
Comme d'habitude, le poulet aviné raconte des conneries. Corrigeons ça:
RépondreSupprimerPhase 1 : "Kiev tombera en 3 jours"
-------------
Les russes ont démarré leur opérations sur les chapeaux de roues en partant du principe qu'ils étaient attendus comme "des libérateurs" à Kiev et/ou ailleurs. Mais c'était faux. A part dans le sud (où les russes progressent rapidement), ils se cassent les dents sur toutes les grandes villes ukrainiennes (y compris Sumy qui n'était plus défendue que par la défense territoriale), les contournent et se font harceler sur toutes leur lignes logistiques. Les meilleurs unités russes (dont la 1ere armée blindée de la garde et les VDV) se font casser, et ne s'en remettront jamais vraiment.
Phase 2: "le rouleau compresseur russe va prendre tout le donbass!"
-----------
Après la "feinte de Kiev", Poutine prétend qu'en fait, il veut juste le Donbass. Profitant d'une supériorité d'artillerie écrasante, les russes progressent lentement mais sûrement. Leurs pertes sont sévères, surtout en ce qui concerne l'infanterie et les blindés qui doivent mener les assauts. Après la prise de Lysychansk début juillet, l'armée russe est lessivée et n'est plus en état de progresser
Phase 3: les brillantes contre-offensives Ukrainiennes
-----------
Grace aux HIMARS, les Ukrainiens cassent la logistique russe. L'artillerie russe se tait. Les meilleurs troupes russes sont attirées près de Kherson et sont quasiment piégées là bas par le bombardement des ponts. Les Ukrainiens mènent une brillante contre-offensive dans le nord est et mettent en déroute ce qui reste de la 1ABG. Les russes essaient de se rétablir sur l'Oskil, mais se font défoncer une nouvelle fois. Seule la logistique et la météo empêchent les ukrainiens de poursuivre. Au sud, leur offensive force les Russes à abandonner Kherson.
Phase 4: la "pause" hivernale (en cours)
-----------
Depuis mi-novembre, le front ne bouge quasiment plus, malgré des combats acharnés un peu partout. Les russes ont encore changé de tactique, et utilisent maintenant des vagues de troupes sacrifiables (mobiks et prisonniers wagner) pour saturer les défenses ukrainiennes. Cela échoue partout sauf à Bakhmut, où la progression est lente mais réelle. Quant aux Ukrainiens, on ne sait pas ce qu'ils font.
Phase 5 (A imaginer) :
------------
En admettant que les occidentaux se bougent enfin et fournissent à l'Ukraine les moyens dont elle a besoin, les ukrainiens contre-attaquent en mai-juin, reprennent tout le sud, font sauter le pont de Kerch grace aux missile longue portée, assiègent la Crimée comme ils ont assiégé Kherson. Et profitent de ce siège pour reconquérir une parite du Donbass durant l'été. Enfin, en septembre-octobre, ils gagner la Crimée, Poutine tombe, les Russes abandonnent l'Ukraine et on a enfin la paix.
bon en mixant les deux versions on devrait arriver à avoir une vision pas trop fausse
RépondreSupprimerFrom Isaty's twin
RépondreSupprimerISW today !
Points clés à retenir
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, tente probablement de présenter le ministère russe de la Défense (MoD) comme un appareil de direction efficace et impliqué alors que l'armée russe se prépare à une nouvelle offensive majeure en Ukraine.
Le commandement militaire russe pourrait se précipiter pour lancer une opération offensive à grande échelle pour conquérir l'oblast de Donetsk dans un délai irréaliste et probablement sans une puissance de combat suffisante.
L'espace d'information nationaliste russe continue d'exprimer son inquiétude quant à l'incapacité de la Russie à soutenir une opération offensive décisive rapide et sur plusieurs fronts dans les délais.
La société énergétique publique russe Gazprom est peut-être en train de créer sa propre force de sécurité privée, probablement dans le but de normaliser les groupes paramilitaires affiliés à l'État et de saper les sociétés militaires privées (SMP) non étatiques.
Le Kremlin pourrait mettre en œuvre certaines demandes précédemment exprimées par le financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin pour établir des relations avec d'autres personnalités nationalistes qui ont plaidé pour des politiques similaires.
La Douma d'État russe a en outre officialisé l'institution de régimes de prestations sociales dans les territoires occupés d'Ukraine afin de consolider davantage le contrôle administratif des zones occupées.
Les forces russes ont mené des attaques au sol limitées près de Svatove et de Kreminna.
Les forces russes ont poursuivi leurs attaques au sol autour de Bakhmut.
Les forces russes n'ont pas fait de gains territoriaux confirmés sur l'axe sud.
Les responsables russes semblent investir dans les infrastructures ferroviaires pour accroître l'efficacité de la logistique militaire.
Le ministère de la Défense russe proposerait un projet de loi autorisant tout le personnel militaire, y compris les conscrits, à participer volontairement aux missions de maintien de la paix russes.
Re: Teasin' 08/02 10:56
Supprimer"Le ministère de la Défense russe proposerait un projet de loi autorisant tout le personnel militaire, y compris les conscrits, à participer volontairement aux missions de maintien de la paix russes."
Le réfugié russe Konstantin, de la chaîne YouTube INSIDE RUSSIA, en a fait le sujet de sa réflexion quotidienne hier soir, à consulter in https://www.youtube.com/watch?v=JZzD8CAMPR0. Il ajoute notamment 2 éléments importants :
- ce projet de loi proposé à la Douma est *rétroactif*, s'appliquant dès le 15/08/22. Cela pallie à l'illégalité actuelle d'avoir mobilisé des conscrits hors du territoire russe (pour rappel, les pseudos référendums n'avaient pas encore eu lieu).
- A ce jour, les 2 seules "opérations de maintien de la paix" où interviennent les troupes russes sont le Haut Karabagh (interposition entre Arménie et Azerbaïdjian, depuis nov-20) et... la Transnistrie (depuis juin-95, nouvel habillage de la 14e armée).
D'ici à ce que "l'opération militaire spéciale" soit assimilée à une opération de maintien de la paix... Tant qu'à être orwellien...
Fabrice
Comrades' Vous me collez le bourdon ce matin.
RépondreSupprimerCe soit je vais me repasser ce film visionnaire de Jean Yanne
" Les Chinois à Paris"
Outre cette anthologie de Carmen revue avec le vocabulaire kivabien . "Carmeng"
Je tâcherai de mettre un nom d'actualité sur les personnages.
Je verrai bien qui pourra faire le rôle de Paul Préboist ... n'est ce pas le coq ?
Bon Michel Serrault ca va être plus compliqué ... il y en a tellement sans toutefois le talent.
Sur twitter, Cedric Mas taille un costume à Olivier Kempf: https://twitter.com/CedricMas/status/1623231339318190080
RépondreSupprimerJe le trouve un peu injuste. O. Kempf me semble surtout trop pessimiste, plutôt que pro-russe.
Cela dit, O Kempf a bien ressorti tous les éléments de langage russe lors de son interview.
Olivier Kempf est quasi systématiquement négatif dans ses analyses et balance même des Tweets sibyllins genre "Ca sent le roussi." alors que rien ne se passe et sans revenir dire "Oups, je me suis trompé.". Ça fait un moment que j'ai perdu confiance en lui, même si je continue de le lire ; avoir un avis négatif aide à balancer le reste de ce que je lis qui peut être trop optimiste :-)
SupprimerO. Kempf soulève surtout le problème des industries d'armement européennes qui ne semblent pas capables à passer à l'économie de guerre 7/24 et qui dépendent sans doute de sous-composants fabriqués loin.
SupprimerLe pacifisme hérité de la chute du Mur, allié à la mondialisation heureuse, pourrait amener l'artillerie russe sur la frontière orientale de l'Union.
Je pense que ça pourrait se démontrer si les Etats-Unis étaient au même moment appelés ailleurs.
A la base il y a surtout l'acier (et pas l'acier de construction basique) et la chimie lourde pour les explosifs. Des trucs charmants dont personne de veux sur son pas de porte.
SupprimerLe problème est aussi lié au fait que l’on fait combattre la composante artillerie sans le support de l’aviation qui est clé dans les doctrines OTAN.
En revanche si cela peut faire prendre conscience de l’importance de la base industriel pour assoir ces prétentions et/ou ces rêves de monde meilleur……
Olivier Kempf a clairement une vision moins partisane,ses bilans hebdomadaires nous fournissent une analyse un peu plus pragmatique,certains diront pessimiste,d'autres réaliste, je trouve ses projections,sur tout ce qui gravite autour de ce conflit,souvent justes car certaines se vérifient par la suite,d'autres non.
SupprimerCédric Mas, je ne dénigre pas son travail informationnel sur le conflit,mais il se pense en croisade et se la pète un peu trop, cette guéguerre d'ego en est le parfait exemple. Il a parfois annoncé des offensives Ukrainiennes que l'on attend toujours...
D'autres fil sur O. Kempf :
Supprimerhttps://twitter.com/brecorolari/status/1623284731121893376
https://twitter.com/brecorolari/status/1592170128812445696
Alors, est-il pro russe ? La question se pose, même si je suis tenté d'y répondre négativement.
Viens de lire le fil...cela s'appelle de la malhonnêteté intellectuelle,voire une certaine forme de propagande...
SupprimerQui en Mars 2022 avait prévu que l'Armée russe était aussi mal préparée?
Qui avait prévu les Ukrainiens capable d'une telle résistance?
Ce n'est pas faux de dire qu'il n'y a pas eu d'offensive massive Ukrainienne dans l'oblast de Kherson,les FAU ont eu pour stratégie de fixer,de taper les arrières, les GLOCS et de pratiquer des manœuvres de harcèlement des lignes russes,qui au vu de la nature du terrain (adossée à un fleuve) à permis d'user et de faire reculer les russes.
Honnêtement, je n'en sais pas assez sur le pédigrée médiatique d'O.Kempf ni sur ses "idées",je vais tâcher de fouiller dans les archives. Histoire de me faire une opinion...
@ Coq : alors visiblement, vous avez une meilleure vision stratégique que Poutine... parce que lui, visiblement, il y croyait assez, à l'invasion de l'Ukraine (ou au moins au changement de régime imposé en envahissant Kiev) !
SupprimerIl est possible que les Russes aient cru débarquer en libérateurs. Un simple renseignement militaire ou diplomatique un peu sérieux aurait pu les convaincre du contraire ; il s'agit probablement d'un biais de confirmation, surtout vu l'isolement de Poutine au milieu de courtisans ne voulant certainement pas risquer de contredire le tsar...
Il est vrai que personne ne donnait cher de la peau de l'Ukraine au début du conflit. Le courage de Zelensky à ne pas vouloir quitter Kiev est d'autant plus remarquable.
Personne (au moins, pas les gens un peu censés et informés) ne s'attendait non plus à voir les FAUs continuer une offensive au sud de Kherson. Cela avait été abondamment discuté ici, et tous les avis étaient que le franchissement du Dniepr était impossible. L'offensive sur Kherson était d'ailleurs analysée comme un siège, les Russes n'en ayant fait une défaite justement que parce qu'ils se sont arcboutés sur cette position indéfendable, coupés de leurs GLOCs par les tirs de HIMARS. L'offensive annoncée sur Kinburn (plus de nouvelles) était vue au mieux comme une action hautement improbable et risquée, au pire comme une désinformation destinée à fixer des troupes russes. Cela fait longtemps que tous les gens sérieux estiment que c'est plutôt vers Svatove ou vers le sud (Tokmak) qu'une action est possible pour les FAUs.
Ne vous comparez pas à Cédric Mas et Olivier Kempf : il leur arrive de se tromper dans leurs analyses (c'est humain), mais il est difficile de sortir de grosses erreurs factuelles dans ce qu'ils affirment, contrairement à vous.
Cédric Mas a ressorti les prévisions d'Olivier Kempf qui s'est planté sur toute la ligne depuis le début de cette guerre.
SupprimerBon, vous me direz, ce n'est pas le seul mais il a été constant dans l'erreur.
Je le lis aussi pour tempérer mon pro-ukrainisme sans réserve mais remettre en avant les erreurs d'analyse de quelqu'un est quand même pertinent pour regarder ses analyses futures ....
@Le Coq Français8 février 2023 à 16:55
SupprimerJ'ai toujours dit depuis le début qu'il était impossible d'envahir le plus grand pays d'Europe en superficie
Fadaises et billevesées ....
Pouvez-vous me sortir un écrit de votre part sur ce site où vous avez écrit ça au début de la guerre ? Je vous laisse jusqu'à fin mars ....
Je suis curieux de voir ça vu que vous êtes arrivé assez tard dans les commentaires avec la nuée de trolls nauséabonds ...
Ce qui est affirmé sans preuve peut être réfuté sans preuve ...
Re: Le Coq Français 08/02 16:55
Supprimer"impossible d'envahir le plus grand pays d'Europe en superficie (et assez largement peuplé) avec un corps expéditionnaire de 200000 hommes."
Dans le cadre d'une guerre "classique", avec déclaration de guerre préalable, effectivement. Mais cela n'a jamais été l'option de Poutine. Au même titre que le Coup de Prague (1968), le Coup de Kaboul (Opération Chtorm 333), et même le début de la 1ère Guerre de Tchétchénie, c'était un "classique" de l'Armée russe :
1°) décapitation du pouvoir central (objectif à partir de l'aérodrome de Hostomel).
2°) remplacement du pouvoir par des affidés (a priori, Medvedtchouk devait tenir la tête d'affiche) appelant à rendre les armes.
3°) activation de la 5e colonne, notamment parmi l'Administration (cela a été efficace dans l'oblast de Kherson) et possiblement au sein de l'Armée ukrainienne.
4°) orchestration d'un soutien populaire dans quelques hauts-lieux ukrainiens pour produire les images qui auraient été diffusées largement.
Dans un tel contexte, difficile à l'ukrainien lambda de s'opposer aux colonnes blindées, la résistance armée ukrainienne aurait été limitée dans un premier temps, suffisamment pour permettre le contrôle du pays.
A titre de rappel, l'Armée Rouge a envahi l'Afghanistan avec seulement *55 000 soldats*, pour un pays pourtant bien loin d'être un "pays frère", et donc a priori moins "accueillant". Dans un premier temps, cela a marché. Comme quoi, "l'opération militaire spéciale" n'était pas si déraisonnable. Il suffisait d'un petit peu plus de réussite à la prise rapide de Hostomel.
En entendant John Mearsheimer arguer de cette supposé "impossibilité" pour affirmer que Poutine n'a jamais eu l'intention de prendre le contrôle de l'Ukraine, on peut se dire que ce "spécialiste des relations internationales" recourt ) un argument fallacieux pour éviter d'avoir à se déjuger (pour rappel, il déclarait en 2015 : "Si vous voulez vraiment détruire la Russie, vous devriez l'encourager à conquérir l'Ukraine. Poutine est bien trop intelligent pour essayer de le faire" (on dirait du Carrère d'Encausse quelques jours avant le 24/02/22). Car il n'a pas l'excuse de la bêtise ou du manque d'expérience dans son domaine. Reste la malhonnêteté intellectuelle. Qu'en pensez-vous Orekhdin ?
C'est aussi l'argument du russophile Jacques Sapir (et de nombre de poutiniens français), mais lui a l'excuse de ne pas être un spécialiste des relations internationales, encore moins des opérations militaires.
Fabrice
Le site du data engineer islandais.
RépondreSupprimerhttps://lookerstudio.google.com/reporting/dfbcec47-7b01-400e-ab21-de8eb98c8f3a/page/p_7dzdtruetc?s=pySqiKozf6s
Onglet "claimed losses in last 7days" hier 910 personnels, la moyenne mobile 7 jours est de 811 pertes par jour.
811 x 30 = 24 330 pertes estimées par mois. ( en gros 100 000 en 4 mois )
6 chars par jour ===> 6x 30 = 180 chars perdus estimé par mois.
Les chiffres précédents ne font pas la distinction entre MIA, blessés et POW
"Après un tel investissement, une défaite de l’Ukraine serait également une défaite majeure pour nous, pour notre position dans le monde, mais aussi pour le droit international qui pourrait être bafoué impunément. "
RépondreSupprimerMais, bien sûr, il n'y aura dans cette défaite, aucune espèce de "co-belligérance".
Ainsi, et en bref, "cela ne nous regarde pas... "
Comment dit-on "foutage de gueule" en français ? "moquerie cynique" ? "plaisanterie dilatoire" ?
J'ai rien compris. Il est trop barré pour moi.
SupprimerBonjour, désolé mais je crois que vous mélanger deux aspects nous ne sommes pas en cobéligerance du fait que nous ne sommes pas en guerre avec l'un des deux opposant, par contre les conséquences économiques et sociales du conflit nous impactérai forcément du fait même que les deux opposant font parti du monde dans lequel nous vivons, les idéologies n'étant pas les mêmes si celui qui gagne nous est défavorable même si on ne cherche pas à nous battre militairement avec lui nous sommes concernés puisque cela nous impactera forcément. Les conflits qu'ils soient près ou loin ne peuvent être ignoré sous peine de gros risque de ricochet. Ainsi si il suffit de dire n'importe quoi pour tuer sont prochain, n'importe qui pourrait se mettre à tuer sont voisins et être confiant dans la présomption qu'il lui suffira de dire qu'il n'a rien fait pour continuer librement si la justice échoue à mettre un cadre pour le mettre derrière les barreaux ou si il finit en prison l'impacte n'est pas le même pour ses voisins même si ils ne participent pas... Salutations, Ludovic Melin.
SupprimerDites moi Nbarré, vous avez l'air de bien vous y connaître en foutage de gueule... pourquoi ne pas nous offrir une jolie vignette ressemblant à votre pseudo? avec un petit 180° qu'on rigole un peu.
Supprimer@Luebeck avec plaisir: le N barré évoque (on a bien le droit à l'évocation, n'est-ce-pas ?) l'insigne de la division "Das Reich" porté par les valeureux combattants Waffen SS pendant la deuxième guerre mondiale ET les valeureux combattants ukrainiens du régiment "Azov" valeureusement défoncés à Marioupol par les Russes l'année dernière.
SupprimerCe pseudo vise à dénoncer l'ultranationalisme néo nazi ukrainien, responsable de cette ignoble guerre ET l'ignoble soumission de bien de mes concitoyens à cette infamie.
@Soldat Pithivier Mêlez vous de vos oignons, Zorro, vous paierez votre gaz moins cher. Et si vous désapprouvez l'abjection égoïste, contentez-vous de ne pas soutenir les marches aux flambeaux en faveur des auteurs du pogrome de Lvov, vous vous souvenez ? Les milliers de juifs lynchés et assassinés pour fêter l'indépendance ukrainienne en juillet 1941.
Livrer des armes offensives à un parti dans une guerre, c'est "faire la guerre avec", c'est-à-dire aider un parti à assassiner les membres d'un autre. Un obus tiré par un canon français qui tombe sur un groupe de personnes russes produit des effets "délétères". D'ignobles souffrances pour les survivants aux corps démembrés, et les vies brisées et souffrantes des familles des morts, plus la rancune des peuples qui s'exercera longtemps.
Honte à cette cobelligérance effective, stupide et méchante, poursuivie sans raison et qui nous attirera des ennuis pendant longtemps.
Nbarré - Pleurer sur les agresseurs russes qui meurent et cracher sur les victimes ukrainiennes : rien à répondre à ce genre de propos. Débile profond irrécupérable (mélanchoniste, rn, asselineau, communiste ?), ou russe (ce qui est souvent synonyme malheureusement pour les quelques russes sensés qui restent).
Supprimer@Nazi barré: non mais c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Les mecs envahissent un pays, violent, torturent et massacrent des civils, détruisent les installations électriques pour faire crever de froid la population, organisent des déportations massives... Mais les pauvres se font des bobos en se prenant des obus sur la tronche, c'est trop triste :'(
Supprimer@nbarré: le top, c'est quand ils se font déchiqueter la bite, ils violent beaucoup moins après
SupprimerJe scinderais la phase 1 en deux :
RépondreSupprimer- Phase 1 "ma guerre de 3 jours". Les Russes prennent l'autoroute comme des vacanciers un jour de grand départ. Ils prévoient même d'y aller en avion, pour certains.
- Phase 2 "ça résiste, on n'est pas préparé à ça, mais on insiste" Les "pinces" sont stoppées partout et se font étriller par le harcèlement. Plus elles avancent, plus elles sont saignées, d'autant plus que les avancées deviennent de plus en plus compliquées, car il faut contourner des points d'appuis, laissés derrière, ce qui amplifie le problème, quand ce n'est pas carrément impossible d'aller plus loin.
Cette phase se termine en eau de boudin. Les unités trop avancées sont retirées, comme à Mikolaiev, puis c'est carrément une bonne partie des "pinces" qui est retirée, conduisant à la phase 3 (qui décale les phases de TLG d'un cran)
"tentative d'ouverture et d'analyse" dit le propagandiste du Kremlin qui veut réécrire l'histoire pour gommer les défaites russes.
RépondreSupprimerBon, c'est pas grave, dans un poulailler, il y a toujours un pochetron.
Bah... le chapon: "l'artilleur pèse toujours les boulets" (1)
RépondreSupprimerDans la série "j'emm... tout le monde avec mes chiffres", après avoir estimé le nombre de chars russes à 1300/2000 (je sais, c'est pas un peigne, c'est un râteau), je me suis attaché à faire de même avec l'Ukraine.
RépondreSupprimerL'Ukraine avait 982 chars au début du conflit (source Washington Post)
Les pertes répertoriées par Oryx sont de 460. Je les ai doublées, pour tenir compte des pertes non répertoriées.
Selon Oryx, ils ont reçu environ 440 chars. Mais le chiffre est imprécis. Je l'ai pris comme référence, sachant qu'il y a du y en avoir plus, non répertoriés (Oryx ne donne pas de chiffres pour ce qui a été reçu de Bulgarie, par exemple). Mais ça compense le taux de perte réel qui est peut-être plus important que mon estimation.
Je suppose que l'usure est couverte par les ateliers ukrainiens et des pays alliés, les pièces détachées parvenant avec les chars et pouvant être prises sur les chars capturés ou ceux en stock (l'Ukraine a aussi hérité un parc important de l'URSS, plus de 1000 selon certains journaux, 6500 en 1991).
J'ai estimé que, sur les 544 chars capturés, un tiers serait réparables, soit.180 chars.
J'arrive à un total de 680 chars restants en service.
Si on suppose que les Russes conservent la moitié de leurs chars pour surveiller leurs frontières, ce qui est un minimum, on voit que le différentiel sur le front n'est pas très important et qu'avec l'imprécision de mes valeurs, on ne peut même pas définir qui a en a le plus.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer
Supprimerhttps://www.revueconflits.com/ukraine-etat-des-lieux-des-armes-fournies-par-la-france/
https://www.grip.org/les-armes-livrees-a-lukraine-depuis-janvier-2022-base-de-donnees-et-fiche-dinformation/ (voir base de données excel ) fichier téléchargeable en bas Hyperlien
@Coq
SupprimerPour être plus précis, selon le "The Statesman Yearbook", les forces armées ukrainiennes avaient en 1994 5700 chars en ligne, dont 2500 T-64, dont ils étaient le fabricant.
Bien évidemment, la plupart ont été rapidement retirés, faute de moyens financiers.
La seule estimation globale que j'ai trouvé pour le total des chars, c'est les 6500 ci dessus.
Comme on ne connait pas leur état et qu'ils sont stockés depuis 20 ou 25 ans, je ne les ai pas comptés, mais il n'est pas exclus que certains aient repris du service, comme chez les Russes.
Chef Chaudard, Si vous ne l'avaz déjà, je vous invite à lire le livre de Viktor Souvarov "Les Libérateurs" (edition Mazarine) . C'est un tankiste russe passé à l'Ouest dans les années 1980 . Sa description des manoeuvres et comment ils pouvaient aligner des milliers de chars parfaits pour la photo mais en fait des tas de ferraille HS est scotchante. ça n'a pu que s'améliorer depuis mais de combien ? Vos calculs subtils et précis me semblent très alléatoires
SupprimerMerci Alain. J'ai lu cet ouvrage, mais il y a longtemps., dans "mon jeune temps"
SupprimerMes calculs sont une estimation du nombre de chars en ligne, donc affectés à des unités (ou éventuellement en stock prêts à l'être).
Nous n'avons aucun moyen de savoir combien sont opérationnels (ce qu'on appelle "le taux de disponibilité"), qui est un paramètre différent, qui donne le nombre de chars effectivement prêts au combat. Il tient compte des chars en entretien, en panne, du délai prévisible de réparation, ou autres erreurs d'affectations (volontaires ou non).
Personne ne se risque sur une estimation. Moi non plus.
Aucune prérogative Soldat Pithivier 😄
RépondreSupprimerEt merci, j'allais l'ajouter moi aussi je trouvais ce passage intéressant.
@ Teasin : merci pour le résumé de la page ISW d'aujourd'hui 🙂
Eh oui, les médias et les porte-paroles du gouvernement sont une fois de plus les "idiots utiles" du pouvoir russe, qui reprennent comme des perroquets les expressions manipulatrices de Moscou (cobelligérants). Les nombreux "communicants" qui pullulent dans les ministères devraient savoir que reprendre le vocabulaire de l'adversaire, c'est le cautionner. Le colonel Goya est heureusement là pour nous ouvrir les yeux, si besoin était. Espérons que les "pouvoirs en place" le lisent.
RépondreSupprimerJ'ai regardé l'interview d'OK sur RTL, recommandé par un intervenant (que je remercie).
RépondreSupprimerIl y a pas mal de points à relever, mais j'en ai relevé un : la Russie est le premier exportateur d'armes, etc.
Or l'Ukraine aurait été le 8e
source https://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_de_l%27armement
Je n'entre pas dans la question si c'est le 8e ou pas, si elle exporte ou pas en ce moment
Mais ce qui est typique chez OK comme sur plein d'intervenants, honnêtes ou pas, c'est de systématiquement sous-estimer l'Ukraine, que ce soit par ignorance ou mauvaise foi. Obnubilés par la Russie, ils n'arrivent pas à comprendre que l'Ukraine existe que les Ukrainiens sont des acteurs.
Je veux pas être méchant, mais les ukrainiens aussi sont légers en munitions. Ca va se jouer au finish, cette affaire.
RépondreSupprimerIntéressant édito du Monde de ce soir, qui appelle à un débat sur l'attitude française face à la Russie ces 20 dernières années, et se conclut ainsi : "Dans un débat sérieux, Les Républicains devraient expliquer la nature des liens passés d’un certain nombre de leurs élus avec la Russie, le Rassemblement national son financement, La France insoumise les contre-vérités multiples et répétées de son fondateur, Jean-Luc Mélenchon, qui partage avec Nicolas Sarkozy l’idée que la Crimée « a été donnée à l’Ukraine un soir de beuverie ». Le parti d’Emmanuel Macron devrait, enfin, éclairer les électeurs sur la conduite de la politique russe de l’Elysée depuis six ans. Il n’est pas trop tard. Les choix d’aujourd’hui demandent de comprendre ceux d’hier."
RépondreSupprimerLe lien (mais c'est réservé aux abonnés) : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/08/il-y-a-trop-de-cadavres-russes-dans-les-placards-de-la-republique-francaise_6160930_3232.html
Supprimer« Intéressant édito du Monde ». Je ne lis pas plus loin. Si en plus vous êtes abonné...
Supprimer"Je ne lis pas plus loin"
SupprimerQui s'en plaindra ?
@Teasin', vos contrepèteries me font bien rire ! Merci d'en parsemer certains posts, moralement ça aide :-)
RépondreSupprimerHORS SUJET UKRAINE
RépondreSupprimerPour les passionnés, l'Etat fait parfois quelque chose de bien. à Isaty vu son blog SHBG.
les Cartes de Cassini en mode interactif.
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/carte-de-cassini
On zoome avec la molette de la souris. une inclusion en bas à gauche permet à l'aide du réticule de se positionner.
Si vous n'êtes pas familiarisé avec ces cartes, ce n'est pas facile.
Fin du hors sujet.
Merci Teasin' mais je ne comprends pas bien la nouveauté. La carte de Cassini est disponible depuis très longtemps sur Geoportail, et depuis toujours interactive. J'y suis allée mais ne trouve pas de changement
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=slfmANDzWO4
RépondreSupprimer/!\
SupprimerLa vieille stalinienne Riz-Lacroix, la Fauriçonne de service qui nie la famine génocide en Ukraine. Merci camarade avec toi c'est tous les jours le premier mai.
SupprimerAnnie Lacroix-Riz est communiste - ce que je ne suis pas - et peut être qualifiée de stalinienne. Elle est aussi une historienne de grand talent quand il s'agit d'éclairer des zones d'ombre de notre histoire nationale.
SupprimerNon. Historien de formation, je peux vous garantir que personne ne prend au sérieux Lacroix-Riz, et ses délires sur la synarchie. Et ce n'est pas parce qu'elle est communiste, la plupart des grands historiens des années 60-70 l'étaient (Jacques le Goff pour la période que je connais le mieux), et restent reconnus. C'est parce qu'elle ne travaille pas sérieusement, prenant quelques sources qui vont dans son sens et oubliant consciencieusement tout le reste.
Supprimer@ l'âne (bien nommé) : bon, c'est pas mieux. Un tour sur sa fiche Wikipedia permet de se faire une idée de la personne : brillante mais idéologue, au point de tordre la réalité et refuser de répondre à ses critiques autrement qu'en les vouant aux gémonies. Les zones d'ombre de notre histoire nationale, vous voulez dire la collaboration ? Elle n'est visiblement pas la mieux placée, surtout en sombrant dans des théories du complot sympathiques. Mais bon, cela peut suffire à faire une carrière universitaire en France quand suffisamment de gens du même bord (extrême) sont de la même chapelle et vous soutiennent... En revanche, crédibilité internationale nulle, il suffit de voir ce qu'en dit Paxton !
SupprimerQui a dit ici qu'on préférait les stals aux nazis ? Je crois qu'on ne souhaite ni les uns, ni les autres... Malheureusement pour eux, les Russes ont un bon mélange des deux !
Ecoutez-la plus attentivement. Annie Lacroix-Riz n'est pas une historienne même si elle se vante de ses diplômes. Elle a dérivé dans un gloubi-glouba complotiste où des grands manipulateurs (américains, banquiers, espions , Vatican, Synarchie, ils sont tous là) tirent des ficelles occultes et ses preuves sont ses propres affirmations antérieurs et de soi-disant documents secrets qu'elle collectione . Elle n'est pas vraiment communiste, (peut-être ex-rémunérée KGB mais ils sont nombreux). Elle place seulement des formules considérées comme marxistes dans son discours circulaire . Wikipédia lui taille un costume sur mesure
SupprimerBigre , Annie Lacroix-Riz, 3 coups de bâton en 10 minutes ! RIP . Merci les amis
SupprimerSur Annie Lacroix-Riz, vous êtes sûr que ça suffit de faire "un tour sur sa fiche Wikipedia" ? Sur tout sujet, du reste.
SupprimerQuant à suggérer que c'est une "ex-rémunérée KGB", sans doute diffamer est-il un peu facile. Vous aussi vous manquez de munitions ?
Je connais ALR. J'avais utilisé son livre "d’Industriels et banquiers français sous l’Occupation. La collaboration économique avec le Reich et Vichy." pour un truc que j'avais fait sur la mort de Louis Renault. J'avais même été en contact avec elle.
SupprimerJe répète ici ce que j'ai déjà dit : son travail de fond est impeccable, elle choisit bien ses sources. Mais ses analyses! Comment dire... c'est n'importe quoi! Elle reste un OVNI au sein de la communauté des historiens. Ils sont forcés de reconnaitre ses qualités professionnelles, mais personne, sain d'esprit, ne reprendrait un mot de ses conclusions.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimersavoureuse conclusion du nouveau texte du Colonel Goya, néanmoins une phrase me laisse perplexe :
"On voit donc des Don Quichotte s’élancer contre des monstres imaginaires, qui ont au moins le mérite de permettre de combattre sans autre risque que le ridicule"
A quoi ou à qui le Colonel fait-il allusion?
J'ai la mémoire qui flanche, si quelqu'un a une explication, je suis preneur
Todd , Sapir, Arnauld Karlfeld, Onfray .... j'en oublie ?
SupprimerEmmanuel Todd ? Je suis d'accord à 100% avec son analyse.
Supprimerhttps://www.les-crises.fr/la-3e-guerre-mondiale-a-commence-l-escalade-en-ukraine-va-tout-changer-emmanuel-todd/
@L'Ane
SupprimerBen, c'est bien pour ça que vous êtes un âne!
Les affaires continuent dans la plus totale transparence. La société de catering de Prigozhin a réalisé un chiffre d'affaire de 1,24 milliard de $ en 2022 en emportant le marché de toutes les cantines scolaires etc.. autour de Moscou.
RépondreSupprimerUn doublement par rapport aux années précédentes.
Et ce malgré une épidémie de dysenterie majeure provoquée par la même société en 2019.
https://meduza.io/en/news/2023/02/08/evgeny-prigozhin-s-catering-companies-secured-record-1-24-billion-in-2022-government-tenders
Il s'agit probablement d'offres "qu'on ne peut pas refuser".
Mais la solidarité joue. Un lobby de chefs d'entreprise propose d'augmenter l'impôt sur les sociétés pour répondre spontanément à la demande du ministère des finances ("une offre qu'on ne peut pas refuser" non plus probablement)
https://meduza.io/en/news/2023/02/08/russia-s-principle-business-lobbying-group-proposes-raising-corporate-income-tax
Le budget de janvier de la fédération de Russie est en effet le pire mois de janvier budgétaire depuis 1998 (on parle d'un budget déjà torturé au point de dire ce qu'il faut dire).
L'économie d'opération spéciale pointe le bout de son nez de plus en plus. Bientôt il sera possible d'être autorisé à en parler. Dans une quinzaine de mois on sera autorisé à parler d'économie de guerre.
Les Russes pauvres (donc presque tous les Russes) iraient vers les produits périmés. Je suis méfiant de ce type d'info mais comme la presse le rapporte, chacun peut utiliser son discernement. C'est hélas crédible.
https://fr.euronews.com/2023/02/07/russie-linflation-poussent-les-retraites-vers-les-marches-daliments-perimes
Je me souviens de mon passé d'anticommuniste primaire (jamais admis au secondaire) ou les queues dans les magasins étaient inventées ou liées au fait que les magasins étaient étroits (authentique). C'est fou comme ce pays se renouvelle en restant identique.
Petit rappel pour les animaux de la basse-cours, sur les buts de guerre des nazis russes : article paru par erreur, célébrant la victoire de l'Urss pardon, la ruzzie, sur l'Ukraine
RépondreSupprimerLa Russie et le nouveau monde à l'offensive
RIA Novosti, 26.02.2022.
Un nouveau monde est en train de naître sous nos yeux. L'opération militaire russe en Ukraine a ouvert une nouvelle ère - et ce dans trois dimensions à la fois. Et, bien sûr, dans la quatrième, la dimension interne russe. C'est le début d'une nouvelle période, tant dans l'idéologie que dans le modèle même de notre système socio-économique - mais nous en parlerons séparément plus tard.
La Russie rétablit son unité - la tragédie de 1991, cette terrible catastrophe de notre histoire, sa dislocation contre nature, a été surmontée. Oui, à grands frais, oui, à travers les événements tragiques de la guerre civile actuelle, parce que maintenant il y a encore des frères qui se tirent dessus, séparés par leur appartenance aux armées russe et ukrainienne - mais l'Ukraine en tant qu'anti-Russie n'existera plus. La Russie est en train de restaurer son intégrité historique en rassemblant le monde russe, le peuple russe - dans sa totalité de Grands Russes, de Biélorusses et de Petits Russes. Si nous abandonnions cela, si nous laissions la division temporaire s'installer pour des siècles, non seulement nous trahirions la mémoire de nos ancêtres, mais nous serions damnés par nos descendants - pour avoir laissé la terre russe se désagréger.
en russe
https://web-archive-org.translate.goog/web/20220226051154/https://ria.ru/20220226/rossiya-1775162336.html?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
traduction
https://docs.google.com/document/d/1kLgSWFHypTJxvUBoFLJZEnSDxmy18Gy2/edit?usp=sharing&ouid=111919400777185063775&rtpof=true&sd=true
je ne m'adressais pas à "l'âne qui veille"
SupprimerRe: Alain 08/02 19:42
SupprimerMerci Alain pour le rappel de cette dépêche dont je n'avais que ouï-dire. Eloquent !
Fabrice
@Alain. Pas de mal. Je ne me suis pas senti visé. Je suis un animal de haute cour qui fréquente, de temps en temps, les juments qui veulent s'encanailler.
SupprimerPlus sérieusement dans la course US Russie, il manquait à la Russie, en plus de tout le reste, la guerre civile (ou guerre de sécession comme nous le traduisons en Français). Quel chemin sémantique d'une opération spéciale à une guerre civile.
Dernier rapport DefMon
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/DefMon3/status/1623391545616662528
En quelques mots, toute la zone grise à été comblée sur presque toute la ligne de front
SupprimerEffectivement,excepté pour le secteur Soledar/Bakhmut et dans une moindre mesure, un va et vient,(un coup à toi, un coup à moi) au sud ouest de Kreminna, Dibrova et Kuzmyne.
SupprimerLa carte de Poulet Volant, préoccupant de voir les russes tenter de passer entre Chasiv Yar et Ivanis'ke...vont se faire pincer...
https://twitter.com/Pouletvolant3/status/1623241970377281536/photo/4
Caesar at work
RépondreSupprimerhttps://i.c97.org/ai/535537/aux-head-1675874984-20230207_vsu_arta_360.jpg
https://charter97.org/ru/news/2023/2/8/535537/
dans la neige...
Bizarre, on dirait que la pelle arrière a été modifiée.
l'obus dans le chargeur est curieux aussi.
Sur l'obus, je n'ai pas d'opinion. Pour ce que tu appelles la pelle arrière, il semble que les 2 patins indépendants soeint reliés paar une solide tôle pour constituer une large base d'appui et moins s'enterrer dans le sol détrempé d'avant le gel. C'est là qu'est encaissé le recul à chaque coup et moins elle s'enfonce , plus le canon est rapide à déplacer.
SupprimerL’idée est intéressante mais j'ai plus l'impression qu'il y a d'origine une dysmétrie de la pelle avec une tôle rabattable du côté du système de chargement.
Supprimerhttp://www.strategic-bureau.com/wp-content/uploads/2017/02/Caesar-002.jpg
Dans la série "du futur faisons table rase" Volgograd est en marche pour se rebaptiser Stalingrad.
RépondreSupprimerhttps://novayagazeta.eu/articles/2023/02/08/the-ghost-of-stalin-en
C'est à ces "petits rien" qu'on mesure la profondeur et la réalité de l'idéologie du pouvoir en place.
J'attends avec impatience les héritiers des compagnons de route Français ressortir la faucille et le marteau et nous expliquer que Staline c'était quand même plutôt bien.
On se donne trois mois pour voir arriver les articles de réhabilitation posthume d'un génie incompris et sali par l'Amérique. Quand ça va sortir on pourra avoir double ration de picotin.
On parle beaucoup pétrole (sans hélas citer tous les don Quichotte qui nous voyaient avec un baril à 300 $ ou un suicide économique de la planète en cas d'embargo) et un peu moins charbon.
RépondreSupprimerCe n'est pas drôle non plus pour les Russes. Comme le dit joliment l'article Kommersant ci dessous, les prix s'équilibrent entre Est et Ouest. En clair le cours du charbon plonge en Asie (-12% sur trois mois) et donc rejoint celui déjà faible vers l'Europe (qui n'est plus qu'une zone de transit du charbon Russe).
https://www.kommersant.ru/doc/5811954?from=main
L'article parle de l'impossibilité pour les chemins de fer Russe de transporter le charbon vers l'Orient (car c'est la marchandise la moins rentable) et d'une marge de 5% au final. Il rappelle surtout l'importance de continuer à produire quelque soit la marge (pour garder des clients...). En plus clair le charbon est depuis longtemps une activité à perte mais maintenue pour des raisons sociales et ce sera de plus en plus difficile. Il ne reste que l'Inde comme client probablement vaguement rentable.
https://www.kommersant.ru/doc/5811954?from=main
Un bon mineur peut devenir un bon sapeur. J'ignore si cette qualification sert encore mais comme les Russes réinvente la première guerre mondiale sur la base des réussites de la seconde, tout est permis.
En toute discrétion Gazprom recommence à fournir du gaz à l'Europe via l'Ukraine (donc en payant une redevance à l'Ukraine). Ils viennent de se rendre compte qu'il n'y a pas d'embargo et que l'argent est toujours bon à prendre surtout quand ça commence à manquer et que les salops d'Européens ont réussi à se débrouiller sans Gazprom.
RépondreSupprimerhttps://www.kommersant.ru/doc/5812561?from=top_main_1
Cocasse, d'autant plus quand on se souvient des différends russo-ukrainiens sur ce transit du gaz.
SupprimerDire qu'il est courant d'entendre dans les médias français des intervenants se plaindre d'un embargo sur le gaz russe.
Alors que Poutine a accumulé les prétextes (panne technique, opération de maintenance, non réception d.un équipement réparé au Canada, paiement requis en rouble, coupure aux non amicaux, etc.) pour interrompre les livraisons.
Seul la coupure de North Stream II n'est pas explicitement signée.
Fabrice
Le contrat entre Gazprom et Naftogaz est toujours en cours. Le gaz transite au niveau de Soumy mais plus par le Donbass.
SupprimerLa destruction de North Stream pas signée ? Est-ce bien nécessaire...
L'inspirateur et le mentor de Poutine est désormais Staline, l'histoire qui est curieuse, fait que des gens d'extrême droite qui hier n'avaient pas assez de mots dur pour Staline, s'en font désormais les courroies de transmission.
RépondreSupprimerEn élément de langage, nous avions les ukronazis, dorénavant, il faudra aussi compter avec les BolchonaZes français !
Moreauvitch(ysme), et tant d'autres anonymes admirateurs du nouveau tyran du siècle !
Vidéo-trottoir en Ukraine sur "Pensiez-vous que la Russie allait attaquer l'Ukraine ?" in https://youtu.be/nFZfPHcbG30
RépondreSupprimerRéponse quasi unanime, non.
C'était aussi mon avis d'observateur des relations internationales, jusqu'à l'avant-veille et le discours de Poutine niant à l'Ukraine le statut de nation. Auparavant, je pensais que c'était une exagération des États-Unis.
Fabrice
Oui moi aussi, il faut reconnaitre que Poutine et Lavrov ont bien baladé leur monde !
Supprimer@Trollnews 08/02 21:48
SupprimerJe n'accordais aucune foi dans les propos de Poutine et Lavrov.
Néanmoins, dans les derniers jours de févr-22 :
- je ne croyais pas à une résistance durable de l'Ukraine, même après la belle résistance à Hostomel (pour ce que l'on en connaissait alors),
- je pensais que l'Occident se limiterait à des sanctions légères de la Russie (un peu comme après l'annexion de la Crimée),
- et qu'après avoir versé des larmes de crocodile, on reprendrait les affaires.
Que cela ait été invalidé par la suite des événements a été une immense joie. J'ai rarement été aussi heureux d'avoir eu tort dans mes anticipations.
Fabrice
Avant le 24 février, je pensais qu'il y avait un risque sérieux d'invasion de l'Ukraine. Pour le reste, j'étais en gros comme FabGreg, légèrement plus optimiste que lui. Je pensais que les Ukrainiens allaient résister mais y laisser des plumes (la Russie annexant une partie importante de son territoire) et que les sanctions occidentales, sans être légères, seraient néanmoins insuffisantes.
SupprimerJe ne pensais pas les Ukrainiens capables de contre-attaquer aussi tôt. Et j'ai été très heureux d'avoir tort.
J'ai pensé que les Russes bluffaient et n'attaqueraient pas. Surtout que les USA avaient cassé l'effet de surprise indispensable.
SupprimerJ'hesitais ensuite entre une guérilla genre Afghanistan ou une prise du pays partielle. Ils ont fait mieux que je ne pensais.
Pour la contre attaque, il était prévisible qu'ils utilisent la "méthode Occidentale" d'une offensive rapide dans la profondeur. C'est ce qui est arrive a kharkiv. Kherson m'a surpris. Je ne pensais pas qu'ils parviendraient a chasser les Russes en les "encageant" avec les Himars et, surtout, qu'ils avaient les moyens et la volonte d'attaquer du fort au fort.
Zelenski a rencontré les Ukrainiens qui s'entrainent sur les challenger 2: https://militaryland.net/news/airassault-troops-train-for-challanger-2-tanks/
RépondreSupprimerCe qui est intéressant, c'est qu'ils viennent de 2 brigades différentes: la 25e et la 80e brigade d'assaut aérien (deux unités d'élite ayant participé à la percée de Kupyansk). Les Ukrainiens comptent-ils donner 7 tanks à chaque brigade (ce qui fait peu, et pour la logistique mieux vaut regrouper tous les tanks dans une seule unité) ? Ou bien est-ce le signe que les Anglais comptent donner 14 challengers de plus ?
Les chars lourds n'ont pas leurs place dans des "brigade d'assaut aérien".
Supprimerils vont former une nouvelle unité indépendante
Les brigades d'assaut aérien ukrainiennes ne font pas d'assaut aérien. Ce sont des brigades d'infanterie mécanisée d'élite.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJ’ai farfouillé et effectivement plusieurs de ces brigades ont en dotation un escadron de 10 chars T80.
SupprimerPas très aérotransportable ces bestiaux.
du coup il doit être possible d'équipé deux brigades
Citation :
RépondreSupprimer« chanson à la gloire de Bandera chantée par un nazi ukrainien
(...)
Vive l'Union Européenne,
Vive la Grande Bretagne, et les USA
Vive l'OTAN
Vive la démocratie »
Plutôt cocasse comme proclamation.
Compromettant aussi.
Un moment de délire ?
/!\ Au moins, avec vous, pas de tromperie sur la marchandise : ce n'est pas de la simple contradiction construite et argumentée comme Coq et Orekhdin, c'est du vrai troll, du pur, de l'original, certifié produit à Moscou ! Vous ne seriez pas notre ami Aïe aïe aïe ?
Supprimer/!\ Bolchonazie à virer.
SupprimerVous êtes vraiment un ane... Pour quelqu'un qui prend un symbole gaulliste ne pas pouvoir comprendre que ce que le General n'acceptait pas, la soumission de son pays, un ukrainien ne puisse pas aussi l'accepter... Ca frise la sénilité. Ce gaullisme là est aussi dégénéré que petit fils dudit général...
RépondreSupprimerCe type pue la mort dès son premier mot. Ne pas répondre, juste se boucher le nez.
SupprimerUn gland de plus, tombé à l'ombre du grand chêne. Celui-ci finira bouffé par les cochons !
SupprimerUn peu de Seymour HERSCH (https://seymourhersh.substack.com/p/why-substack) sur Nord Stream. Cela nous changera de Jacques BAUD.
RépondreSupprimerUn journaliste légendaire qui semble malheureusement s'être compromis depuis 2013 dans la couverture des crimes du régime syrien, et paraît perméable à la désinformation russe. Il a notamment été réfuté sur l'affaire des attaques chimiques syriennes et ses méthodes journalistiques semblent avoir pris du plomb dans l'aile. Dommage... "La vieillesse est un naufrage", écrivait De Gaulle. A prendre avec des pincettes, donc.
Supprimerreporting from Ukraine
RépondreSupprimerJour 350 : 08 février
Aujourd'hui, il y a beaucoup de nouvelles de la région de Donetsk.
En ce qui concerne la région d'Avdiivka, pendant les trois prochaines semaines, les Russes ont essayé de s'étendre vers le nord et l'ouest, mais comme d'habitude, les avancées incrémentales dans la direction d'Avdiivka sont extrêmement lentes. Les sources russes ont signalé que leurs capacités dans cette région étaient limitées par un feu d'artillerie intense ukrainien. De plus, si nous examinons la carte topographique, nous pouvons voir qu'il y a deux collines devant ce settlement. C'est exactement là où les Russes ont essayé de se déplacer aussi vite que possible dans le cadre de l'opération d'encerclement d'Avdiivka. Cependant, en raison des collines, des tranchées étendues, de la proximité avec le principal hub d'approvisionnement du groupe Avdiivka, du fait que les Ukrainiens ont affecté plus de troupes pour stabiliser la ligne de front et de l'absence d'élément de surprise, les Russes n'ont pas réussi à percer la prochaine ligne de défense et se sont retrouvés coincés.
Aujourd'hui, les Russes ont développé un nouveau plan et ont lancé des assauts intenses le long de tout le front d'Avdiivka - ils ont attaqué les positions ukrainiennes à Pervomaiske, Kamianka et devant Vodiane, Opytne et même Avdiivka elle-même. En se basant sur la direction des attaques, il est clair qu'ils n'ont pas prévu de briser la défense ukrainienne ailleurs - le but principal des Russes était de disperser les troupes ukrainiennes qu'ils ont concentrées près de Sieverne. C'est une tactique très coûteuse, car attaquer Avdiivka de face est simplement une mission suicide, mais les Russes peuvent se le permettre car ils ont déplacé beaucoup de soldats mobilisés vers Donbas.
L'un des moyens pour les Ukrainiens d'empêcher les Russes d'utiliser toutes leurs ressources consiste à créer des problèmes logistiques en effectuant des frappes constantes avec des HIMARS. En détruisant en continu les dépôts d'armement proches de la ligne de front, ils créent des déficits à court terme et obligent les unités d'assaut à rationner et à économiser les munitions jusqu'à l'arrivée des prochaines fournitures provenant des réserves profondes. Aujourd'hui, les Ukrainiens ont encore effectué une frappe et ont détruit un dépôt d'armement à Donetsk dans l'ancien bâtiment du cinéma.
En ce qui concerne la région de Vuhledar, les Russes ne abandonnent pas et continuent de lancer leurs forces pour attaquer le hameau oriental. Ces attaques doivent être lancées à travers la plaine, c'est pourquoi les Russes ont commencé à utiliser la tactique suivante : ils envoient beaucoup de petits groupes d'infanterie pour aller aussi loin que possible dans les ceintures d'arbres, puis ils envoient plusieurs véhicules de combat d'infanterie sous couvert de fumée pour établir leurs positions encore plus près. Jusqu'à présent, c'est un voyage sans retour. Les Ukrainiens les submergent simplement avec le feu d'artillerie et éliminent ensuite le reste d'un seul coup. Les sources russes confirment que le nombre de contre-attaques ukrainiennes a augmenté. Les sources ukrainiennes rapportent que les forces russes ont perdu jusqu'à 30 véhicules blindés lors des contre-attaques et des frappes associées.
SupprimerDans l'ensemble, il est probable que le commandement russe ait ordonné de continuer à attaquer Vuhledar, malgré le fait qu'il semble qu'ils aient épuisé les tactiques viables. Comme les Russes ont transféré des dizaines de milliers de troupes mobilisées vers le front, ils peuvent clairement se permettre des pertes élevées. Leur objectif principal est de percer la défense ukrainienne, au moins quelque part. Il est nécessaire pour les Russes de faire s'effondrer une partie de la ligne de front car cela obligera les Ukrainiens à utiliser leurs réserves dans une tentative de stabiliser la ligne de front. Une fois que les Ukrainiens n'ont plus de réserves disponibles, les Russes veulent lancer leur opération offensive principale. Mais jusqu'à présent, Vuhledar, Avdiivka, Bakhmut et Siversk continuent de tenir, alors que les Russes sont en train de manquer de temps.
C'est assez énorme, quant même. Une bonne partie de la suite se joue maintenant, sur la capacité ukrainienne à résister aux vagues innombrables - mais quand même pas infinies. Et si le moral semble tenir, la question est aux sujet des munitions. Des deux cotés, mais ça semble encore plus critique coté ukrainien. Le démontage des usines de munitions dans les années 90 coute cher aux ukrainiens.
SupprimerCes pauvres types ne sont apparemment même pas de la "poor bloody infantry", même pas de la chair à canon mais plutôt des consommables à usage unique dont la péremption est prévue dès leur arrivée en zone opérationnelle, ce qui évitera de les nourrir et de les loger, d'effectuer des rotations , de mieux les équiper etc etc.
Supprimerquestion pour les spécialistes: est-ce que quelqu'un a une opinion / information sur le statu de la montée en puissance de la production de consommables militaires (munitions, surtout obus d'artillerie, small arms, uniformes, rations, etc.) et la rapidité d'icelle?
SupprimerQuant est-il des drones commerciaux? Est-ce que la production suit?
En gros peux-t-on espérer, que l'Ukraine auras les moyens nécessaires cet été ou est es déjà plié?
Par exemple:
Rheinmetall est en train de monter une nouvelle ligne de production en Allemagne (1er lien) pour les calibres 20 à 35 mm et en Hongrie (2nd lien)
Début de la production en Juin 2023
https://www.spiegel.de/wirtschaft/rheinmetall-baut-munitionsfabriken-in-deutschland-aus-a-cdc0abb0-6160-4d5a-a478-865b38b7e7be
Hongrie: démarrage de la production en 2027 (!)
https://esut.de/2023/01/meldungen/industrie/39131/rheinmetall-baut-munitionsfabrik-in-ungarn/
@Gnafron
SupprimerOn n'a pas grand chose. La plupart des choses passent en dessous des radars (drones, armes de petit calibres, etc...) On en est réduit aux conjectures.
Dernièrement, un groupe d'Ukrainiens étaient équipés de M16A4. Les Ricains en ont probablement des dizaines de milliers en stock, donc ça devrait aller. D'autant plus que la fabrication d'armes légères est assez rapide.
Uniformes, casques, gilets pare-éclats : a priori, les unités qu'on voit sont équipées. Parfois de bric et de broc, mais ça à l'air de suivre aussi. La aussi, je pense qu'on a du trouver dans les stocks ce qu'il fallait.
Pour les obus, c'est la bouteille à l'encre. On a des indications que les productions augmentent, voir l'accord récent entre France et Australie,... et aussi que c'est lent, que ça ne suffira pas.
Tous les alliés ont fourni des obus qu'ils avaient en stock, ce qui permettrait peut être de faire le lien (on a même vu des obus Pakistanais, des Coréens, en plus de tous les autres pays). Combien? On sait pas. Combien peuvent-ils encore en fournir? On sait pas non plus.
Ce que j'ai de mieux sur le sujet, les vidéos de Perun:
Supprimerhttps://youtu.be/Qj9HD8MdAFs
https://youtu.be/deK98IeTjfY
Zelinski à Paris
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/UpmjaWxBE-M
Vous etes au fond, ou vous pouvez creuser encore ?
Supprimer@le Coq
SupprimerNe nous associez pas avec vos turpitudes! Il n'y a pas besoin d'adopter vos idées débiles et vos raisonnements idiots pour être français. Au contraire, ça me ferais mal que les français soient assimilés à "ça".
SpaceX a freiné l'utilisation par l'Ukraine de Starlink Internet pour les drones. SpaceX a mis en place des mesures pour empêcher les forces armées ukrainiennes d'utiliser le service Internet par satellite Starlink pour contrôler les drones, a déclaré le président de SpaceX le 8 février, rapporte Reuters.
RépondreSupprimerhttps://kyivindependent.com/
Pourquoi certains pays de l'Europe de l'est demeurent-ils pro-russes? De l'avis de la journaliste slovaque, le passage du communisme à un état démocratique s'est accompagné d'attentes élevées en termes de démocratie, liberté et prospérité pas toujours pleinement satisfaites. Cette déception a créé un vide exploité par Moscou qui a joué sur les angoisses et une nostalgie irrationnelle du "confort communiste" pour distiller sa propagande en jouant pendant ces 15 dernières années ( !) sur une ideologie pan-slave, une culture,une histoire et des langues similaires.
RépondreSupprimerLa diffusion de la propagande a été amplifiée par les réseaux sociaux, notamment parce l'accès à internet s'est fortement développé dans ces pays.
https://www.aljazeera.com/opinions/2023/2/6/why-some-eu-countries-still-harbour-pro-russian-sentiments
Il y a aussi, un autre élément. La xénophobie. Notre génération ouest européenne est née dans une europe en paix et en construction, cela nous rend moins aptes a voir ce fait. Si vous repensez a la génération qui avait fait la guerre (celle de mes grands parents, pour ma part), cette génération la avait encore chevillée au corps des haines antiques. On aimait pas les allemands, a cause de la guerre. Il se trouvait des français pour hair les anglais a cause de mers el kebir. Des anglais pour hair les irlandais a cause de leur neutralité complaisante en 40-45. Etc...etc... Et bien en europe centrale, pour qui ce processus de reconstruction d une europe en paix, est somme toute encore relativement neuf, il y a bien plus que chez nous ce genre de haine. Il y a des gens qui ne sont pas tant pro russes qu anti ukrainiens. Et en plus l europe de l est est truffées de minorités dans chaque pays, avec des griefs justifiés ou non. En ukraine il y a 25 minorités. Vous pouvez demain tomber sur un hongrois qui estimeque telle partie de l ukraine devrait faire partie de la hongrie etc...
SupprimerNon ca ne suffit pas pour comprendre, mais pour observer. Et AFD avec tout le dégoût qu'ils m'inspirent ce n'est pas le NSDAP.
Supprimer/!\ La poulette russe, qui nous a montré qu'il est un facho, se plaint de l'AfD (qu'il confond avec le national socialisme, ce qui est compréhensible, et le communisme, ce qui l'est moins). Il est aussi mauvais en science politique qu'en histoire et en stratégie militaire.
SupprimerMais dans sa grande bonté, il nous a gratifié de cette petite perle (peut-être sous l'effet d'un verre d'alcool matinal): Et le national-socialisme, ce n'est pas le NSDAP non plus !!
NSDAP = Nationalsozialiste Deutsche Arbeiterpartei = parti national-socialiste des travailleurs allemands.
ah ! Le poussin russe s'est démasqué en employant la même stratégie que le Kremlin : accuser les autres de ses propres turpitudes.
SupprimerC est cynique, mais ce n est pas moi qui le suis, c est le commandement russe. Voila comment je vois les choses.
RépondreSupprimerQuand ils ont vu leur offensive s enrayer, les russes ont décidé de mobiliser.
Ils ont dabord sacrifié les ex-détenus de chez Wagner. Ex-détenus, donc peu de risque que cela réclame ou proteste dans la société russe.
Visiblement, Wagner s essouffe niveau effectif, du coup maintenant on jette les mobliks dans le hachoir a viande.
Je n ai aucun mal a imaginer comment s est passée la mobilisation partielle. Tu veux pas y aller, tu connais quelqu un ou tu peux te permettre de graisser les pattes, t y vas pas. Tu veux pas y aller, tu connais personne et t es fauché... Bienvenue camarade dans l armée russe.
Donc les mobliks sont probablement en grande partie des gens défavorisés ou peu aisés.
L ennui, c est que le hachoir fonctionne a plein rendemment. A ce rythme il faudra une 2eme mobilisation "partielle", et donc ce coup la, on va rafler des gens qui soit avaient payé la premiere fois, soit avaient eu du bol et ce coup ci bien quils aient un peu de moyen ca les sauvera pas.
Donc plus ca continue, et plus, étape par étape, on va monter dans les strates des populations classes moyennes puis classes aisées.
C est un pari dangereux. Pour l instant, a mon avis, les pertes restent anecdotiques pour les populations des grandes villes de russie d europe. Mais si ils continuent a ce rythme et doivent re-mobiliser, ca ne sera plus le même ressenti quand les cargo 200 vont arriver par centaines a st petersbourg ou moscou.
Vous me direz les ukrainiens encaissent des pertes atroces eux aussi. Certes mais depuis le départ c est réparti dans toute la population et jusqu ici c est accepté comme un malheur inévitable (on a des avis de déces dans tous les milieux, depuis les danseurs de ballets jusqu aux concepteurs de jeux vidéos et bien entendu toutes les autres professions)
Vous oubliez de dire, que c'est aussi pour vous qu'ils se battent... Votre obsession anti US vous aveugle, et devient ridicule.
SupprimerLes USA ne se battent QUE pour eux-mêmes, plus exactement pour les intérêts de leurs firmes. C'est une association de malfaiteurs qui opère à la plus grande échelle possible, comme tout impérialisme.
SupprimerLes Bostoniens de jadis trafiquaient cyniquement d'esclaves et d'opium, mais se muaient en belles âmes à la maison. Réinvestissant une partie des bénéfices dans le mécénat et le caritatif.
Sinon, le citoyen étasunien moyen ne compte pas plus qu'un ukrainien dans ce racket mondial.
@L'Ane
SupprimerConnaitre le nombre de tubes d'artillerie ne suffit pas pour déduire les pertes. Il faut connaitre leur précision. Si on savait combien d'obus sont utilisés et quel tonnage il faut pour blessé ou tuer un homme, on aurait le taux de perte. Sans ça, on ne peut rien dire. Un, dix, mille obus dans un champs de patate ne tueront personne.
Rien n'oblige les Russes à se battre en ville. Ils pourraient tenter de passer par la campagne (il y a de la campagne, entre les villes). Visiblement, ils préfèrent avoir de lourdes pertes en attaquant en ville, probablement pour fixer les défenseurs, et à la campagne pour tenter de déborder les villes. C'est un choix, mais il y en a d'autres. Le fait qu'ils ne les utilisent pas signifie soit qu'ils n'y pensent pas, bloqués dans leur doctrine, soit qu'ils ne le peuvent pas, par manque de moyens.
La "responsabilité du carnage" est clairement celle de l'agresseur, qui n'a, à aucun moment, cherché une solution de compromis : la Russie.
Une fois que l'armée Russe sera réduite à une poignée de soldats armés de pierres et de bâtons, il est probable que, quel que soit le sang versé, ils n'aient pas d'autres solutions que de négocier un règlement ou rester dans leur pays en pleurant de rage et d'impuissance.
Vous pouvez pleurnicher ce que vous voulez , la Russie ne tirera pas profit de cette guerre . Cela entérinerait le fait qu'une puissance nucléaire peut attaquer un pays non nucléaire en se protégeant derrière la menace de fin du monde quand elle est mise en échec dans son expédition. Vous croyez que parmi les Polonais, les Finnois, les Scandinaves, les Roumains et par extension les Allemands, les Néerlandais, les Italiens, et plus loin encore en passant par les Algériens , les Brésiliens, les Australiens, Taiwan, le Japon etc etc, il n y en a pas qui soient tout à fait capables de nous sortir des ogives nucléaires dans les 5 ans à venir ?
SupprimerAvec vos petits commentaires , vos Bandera, vos Ukronazis vos Stalingrad, bref, tous bullshit qui fatigue ceux que vous essayez d'influencer , vous essayez de faire la promotion de la nucléarisation du monde. La Russie n'a jamais été menacée, et elle nous rappelle suffisamment souvent qu'elle détient un arsenal nucléaire pléthorique. Elle est juste dirigée par des dingos et soutenue par des aveugles.
« La "responsabilité du carnage" est clairement celle de l'agresseur, qui n'a, à aucun moment, cherché une solution de compromis : la Russie. »
SupprimerPoutine a été très clair très officiellement sur les lignes rouges légitimes de la Russie depuis 2007. Il a voulu discuter de la sécurité en Europe avant l'opération spéciale. On lui a exactement ri au nez. Dans les débuts de l'opération spéciale, Boris Johnson - vraisemblablement sur consigne US - a sommé Zelensky de ne plus négocier avec le Russes, alors qu'un compromis était proche, et de continuer le combat. Tout cela est public.
L'agresseur, factuellement la Russie, le fauteur de guerre étant outre-atlantique. Les agressés, l'UE autant que l'Ukraine, et l'Allemagne en premier. Lamentable de voir la France et l'Allemagne payer en financement comme en armes pour leur propre destruction au profit des USA.
@âneonyme : ça fait un moment que ce roman ne prend plus, en tous cas pas ici. Trouvez d'autres arguments moins éculés, si vous voulez être entendu.
Supprimer@ Ane : qu'est-ce qu'ils sont forts, ces salauds d'Américains, ils arrivent à forcer Poutine à envoyer des centaines de milliers d'hommes se faire tuer par des Ukrainiens qui n'ont pas envie de faire la guerre, ils arrivent à les empêcher de signer un cessez-le-feu et de retirer les troupes russes de territoires envahis illégalement, alors que Poutine ne souhaite que la paix et l'amitié entre deux peuples frères ! Tout comme il s'attache au bien-être et à la prospérité de son peuple, avec abnégation, sans s'en mettre dans les poches ou celles de ses copains. C'est tellement beau que vous avez réussi à m'arracher une larme, tiens.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerWagner arrête de recruter des prisonniers: https://asia.nikkei.com/Politics/Ukraine-war/Ukraine-war-Free-to-read/Ukraine-latest-Russia-s-Wagner-mercenaries-halt-prisoner-recruitment
RépondreSupprimerIl semble que les prisonniers russes sont moins pressés de s'engager chez Wagner après avoir vu le taux de perte des recrutés...
Sur Telegramm ce matin , vu sur компромат 2.0, d'après медиазона
Supprimer(Traduction automatique)
Dans les colonies, ils ont commencé à menacer de nouveaux termes ceux qui refusent de faire la guerre. Et dans le centre de détention provisoire, ils promettent de clore les dossiers de ceux qui se rendent en Ukraine
Dans les colonies russes, ils ont commencé à utiliser de nouvelles méthodes de pression sur les prisonniers pour les forcer à rejoindre les rangs du Wagner PMC. Comme l'ont dit à l'Agence deux avocats et un militant des droits de l'homme, les condamnés étaient menacés de nouvelles poursuites pénales s'ils n'acceptaient pas d'aller au front. Et les prisonniers du centre de détention provisoire se voient promettre d'être libérés des poursuites pénales s'ils se rendent en Ukraine.
Détails . L'avocate Yana Gelmel a déclaré à l'Agence que les forces de sécurité, sous la menace de nouvelles conditions, ont commencé à exiger des condamnés qu'ils se rendent en Ukraine dans les colonies des régions de Samara et de Rostov, du territoire de Krasnodar et des régions du Caucase du Nord. Elle le sait par plusieurs de ses sources dans le système pénitentiaire de différentes régions. "Les agents du ministère de l'Intérieur ou du FSB viennent, promettent de remonter des cas vieux de 10 à 20 ans, pour lesquels le délai de prescription est déjà passé, ils craignent qu'ils n'engagent des poursuites contre ceux qui refusent d'aller à guerre », dit-elle.
▪️Helmel, qui défend les intérêts des prisonniers, explique les nouvelles méthodes de recrutement par le fait que désormais, contrairement à l'été et à l'automne 2022, beaucoup moins de condamnés acceptent de se rendre au PMC de Wagner, car les informations sur les morts et les blessés parviennent les colonies.
▪️Une militante des droits de l'homme de Perm, Oksana Asaulenko, a raconté à l'Agence la même pression dans les colonies du territoire de Perm (jusqu'en octobre 2022, elle était membre du PMC régional). Elle garde contact avec la mère du forçat, qui a eu 5 mois à passer derrière des barbelés. «Ils étaient définitivement intimidés. Lors de la dernière conversation, il lui a fait savoir qu'ils l'avaient forcée », a-t-elle déclaré.
▪️Un autre avocat est au courant des menaces avec de nouvelles affaires, qui a demandé à ne pas être nommé et les régions où cela se produit, afin de ne pas nuire à ses clients. Lui et Helmel ont déclaré que le recrutement principal avait désormais lieu dans les colonies de ces régions qui ne sont pas loin de la frontière ukrainienne et d'où ils peuvent être rapidement emmenés au front par la route. Les régions de Briansk, Koursk, Belgorod, Voronej et Rostov sont frontalières terrestres avec l'Ukraine.
▪️Dans au moins deux régions, dans les centres de détention provisoire, les détenus ont commencé à être tenus de rejoindre le PMC Wagner, promettant de clore l'affaire pénale, ont déclaré deux interlocuteurs de l'Agence. Gelmel est au courant de cette pratique au SIZO-1 à Samara. L'avocat, qui a demandé à ne pas être identifié, a déclaré que c'était également le cas au SIZO-5 à Moscou. Asaulenko dit que le centre de détention provisoire de Perm recrute pour le Wagner PMC, mais elle ne sait pas si des menaces sont utilisées ici.
Contexte . Dès la fin 2022, les recruteurs ont commencé à faire le tour des colonies dans un deuxième cercle, car de nombreux prisonniers envoyés à la guerre à l'été et à l'automne 2022 sont morts, a rapporté Mediazona cette semaine.
Preuve compromettante 2.0 @kompr
Et une arme invincible détruite : Terminator -1!
RépondreSupprimerhttps://t.me/serhiy_hayday/9366?single
Une nouvelle catégorie dans oryx :p
SupprimerJ'ai lu ça sur d'autres sources, à priori vers Kreminna. Ou, comme partout ailleurs, les russes poussent à mort. Avec tout ce qu'ils ont sous la main. Absolument tout.
SupprimerEn parlant de mort, les russes font une offensive communicationnelle pour accuser les ukrainiens de préparer des attaques chimiques. hypothèse rationnelle (mais non confirmée pour le moment, donc à surveiller) : comme d'habitude, ils accusent le camp d'en face de ce qu'ils se préparent à faire eux mêmes. Donc ils prépareraient des attaques chimiques.
Et le lien avec ce que je disais plus haut? Simple. En guerre moderne, les obus chimiques sont juste moins efficaces que les obus explosifs. Et les russes savent fabriquer des explosifs modernes (faut pas les prendre pour des jambons, hein, il leur reste des savoirs faire). Je suis horriblement tenté de finir le raisonnement, et de me dire qu'ils se mettent à manquer terriblement de munitions, et raclent tellement les fonds de tiroir, qu'ils n'ont plus que des obus chimiques à se mettre sous la main.
L'objectif politique est d'en finir avec le Donbass en Mars. Puis de clamer victoire et de déclarer la fin de la guerre (comme si les ukrainiens allaient se laisser faire, mais passons). Donc ils balancent tous leurs restes, d'un seul coup. TOUT. Pas étonnant que la défense ukrainienne soit ébranlée, et recule par ci par là. Mais logiquement, fin Mars, le cauchemar sera terminé. Il faut tenir jusque là, et c'est terriblement plus facile à dire qu'à faire. terriblement.
Cet empressement à "en finir rapidement" peut aisément s'interpréter comme un manque de confiance pour les mois à venir.
SupprimerSinon le chimique c’était le nucléaire de la 2éme guerre mondiale. Tous le monde en avait à disposition, tous les soldats avaient un masque à gaz et personnes ne l’a utilisé même à la toute fin du conflit (ouvertement en opération militaire du moins).
@Herr Elle
SupprimerÀ propos des attaques chimiques, je ne rêve que d'une chose : que l'OTAN clame haut et fort qu'elle en fait une VRAIE ligne rouge. Si attaque chimique il y a, alors l'OTAN intervient et fout tous les russes dehors...
L'empressement vient aussi sans doute de la pression economique financière et sociale. Il est très difficile de dire a quel point on en est, mais le pays semble etre en train de pressurer tout ce qui reste de force vives pour la guerre. Les régions doivent sans doute couper dans tout les budgets, la santé, les ecoles, le social, les routes.. Poutine n'a pas annoncé de nouvelle mobilisation mais il la fit en sous main par crainte des reactions. Il y a un sens de l'urgence au Kremlin. Peut être veut il finir le boulot avant que le cancer ne l'emporte. Première fois que je reprocherais a un crabe d'être trop lent...
Supprimer@EC du 35 : il est probable que ce genre de ligne rouge ne se clame plus haut et fort depuis qu'Obama s'est discrédité sur ce sujet. Par contre ça doit quand même passer par des canaux discrets.
SupprimerSpécialement pour Nbarre, résultat de l'attaque de ce matin à Kremina. De nombreux russes ont été démobilisés.
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Tendar/status/1623620927341600768?t=_uInp76TWSd_81qFGug3xg&s=19
D’après NOELreports, il pourrait s'agir d'images plus anciennes : https://twitter.com/NOELreports/status/1623643238002196482.
Supprimer