D’abord
quelques nouvelles du front. Après la prise de Lyman et le nouveau coup porté aux
forces russes, les forces ukrainiennes du Commandement Est continuent leur
progression dans la bande de 25-30 km entre les rivières Oskil et Krasna toutes
deux axées nord-sud. Le 2 octobre, la brigade ukrainienne a franchi l’Oskil à
Koupiansk et progressé rapidement vers l’est et le sud-est en direction de
Svatove. En conjonction avec la poussée venant du sud et notamment de Lyman sur
les trois axes entre les deux rivières, cette nouvelle percée a obligé les
forces russes à se replier de la position de Borova, sur l’Oskil, avant d’être
encerclées. Les unités russes tentent de se rétablir le long de la Krasna, en
espérant en faire une ligne de défense solide à partir de la chaîne urbaine qui
la longe. Il n’est pas évident qu’ils y parviennent, les unités ukrainiennes s’efforçant
de progresser plus vite que ne s’organise la défense. Elles ont déjà pris pied,
semble-t-il, dans les petites villes de Chervonopopivka et Pishchane sur l’autoroute
P66 qui relie Svatove à Kreminna, à 30 km à l’est de Lyman. La ville de Kreminna
(20 000 habitants avant-guerre) est tenue par les forces de la 20e
armée russe qui se sont repliées de la poche de Lyman.
Malgré
l’usure des unités engagées depuis un mois et l’élongation logistique, dont on
notera qu’elle se nourrit aussi des nombreuses prises à l’ennemi, les forces
ukrainiennes ont forcément intérêt à maintenir une pression par la manœuvre sur
les forces russes qui peinent à se rétablir. L’effort ukrainien sera probablement
porté sur la prise de Kreminna et surtout de Rubizhne (56 000 habitants),
qui avaient déjà fait l’objet de combats intenses de mars à mai. La prise de
Rubizhne ouvrirait la porte, d’une part à la reconquête de Lysychansk et
Severodonetsk qui pourraient être abordées par le nord et d’autre part à la
saisie 60 km au nord-est de la petite ville Starobilsk, nœud de communication
de tout le nord de la province de Louhansk. Les forces ukrainiennes seront alors en plein cœur
des provinces annexées par la Russie et dont elle avertissait qu’elles seraient
défendues par tous les moyens.
Après
des semaines de pression, les forces ukrainiennes du Commandement Sud ont
réalisé à leur tour une avancée très importante dans la partie nord de la tête
de pont russe de Kherson le long du fleuve Dniepr. Les Russes ont reconnu la
prise de Zolota Balka par les Ukrainiens, comme toujours soi-disant au prix de « pertes
terribles » qui en ferait une victoire à la Pyrrhus. Mais les Ukrainiens
ont poursuivi plus au sud sur la route T0403 et même atteint Dudchany, ce qui
représente la première vraie percée dans cette zone solidement défendue. Parvenus
sur le même parallèle que la petite tête de pont de Davydiv Brid à l’ouest du dispositif,
les Ukrainiens ont semble-t-il obligé les forces russes du secteur nord à se
replier. Ils menacent désormais le secteur centre et peut-être même le point de
passage sur le Dniepr de Nova Kakhovka. Pour le reste, la zone sud de la tête
de pont ne bouge guère, les Ukrainiens pratiquant peut—être la balance des
forces d’un point à l’autre du front, ce qui serait rationnel, tandis que la
campagne d’artillerie d’interdiction et de harcèlement continue pour isoler les
Russes.
En résumé, forts de leur nombre et de leur supériorité tactique, les Ukrainiens avancent un peu partout où ils attaquent, en conservant l’initiative face à un commandement russe dont on ne comprend pas bien le fonctionnement. On se trouve clairement dans un décalage de vitesse de décision, selon la fameuse boucle OODA (Observation-orientation-décision-action) de John Boyd mais déjà parfaitement décrite par Marc Bloch dans L’étrange défaite. Les choses semblent aller trop vite pour les Russes dont on sent la centralisation jusqu’au plus haut niveau ou au moins le souci de ne pas fâcher ce plus haut niveau. Une rumeur insistante prétend que les forces de Lyman n’auraient pas été repliées le 30 septembre pour ne pas gâcher la « fête de l’annexion », ce qui a eu des conséquences graves et souvent mortelles pour de nombreux soldats russes. Mais on ne comprend pas non plus l’obstination à multiplier les attaques contre Bakhmut comme une mouche contre une vitre. Si la prise de cette ville avait un intérêt au mois de juillet en ouvrant un passage vers Kramatorsk, elle n’en a plus aucun désormais hormis peut-être celui d’offrir une victoire.
En attendant, les Russes concentrent sur cet objectif quelques forces encore
combatives qui seraient sans doute plus utiles ailleurs. La tenue à tout prix
de la tête de pont de Kherson ne s’explique pas non plus militairement. Alors
que les forces russes sont globalement inférieures en nombre et sont en
difficulté dans de nombreux secteurs, le choix de placer un sixième des forces totales
(certains évoquent une proportion plus grande encore) et parmi les meilleures
dans une petite tête de pont susceptible d’être isolée est extrêmement dangereux.
La position est paradoxalement solide mais aussi fragile, car elle peut
exploser sous la pression. Ce serait un désastre peut-être décisif pour le destin
du corps expéditionnaire russe en Ukraine, tout cela pour conserver la ville de
Kherson et la possibilité d’attaquer un jour Odessa.
La
situation ne pouvait s’améliorer pour les Russes que par une transformation profonde
de leur outil militaire. Celle-ci n’est pas venue d’un mouvement général d’en
bas à la manière de l’armée française avant la bataille de la Marne d’août à
septembre 1914 ou d’en haut par l’énergie d’un général de Lattre arrivant en
Indochine. La première possibilité n’est pas dans l’ADN militaire russe, la
seconde n’est pas possible dès lors que l’on ne veut pas voir émerger un imperator
et rival potentiel. La transformation est donc venue de Vladimir Poutine qui, avec
réticence, a décidé de mobiliser les ressources de la nation dans l’effort de guerre et donc de faire entrer cette guerre dans toute la société.
Rappelons
cette anomalie qui voulait qu’une guerre majeure, de haute intensité pour employer
le vocable actuel, c’est-à-dire un conflit essentiel dans ses enjeux – ici la
vie ou la mort de nations – et important dans l’ampleur des moyens déployés et de
la violence déployés, soit engagée sans même la déclarer et sans procéder à une
mobilisation de la nation. La Russie de Vladimir Poutine est devenue comme les
empires décrits par Ibn khaldun. Une population générale pacifiée au sens de
démilitarisée et passive sinon pour travailler et fournir des richesses à une asabiya
issue des « structures de forces », les Siloviki, et une
armée recrutée dans la Russie périphérique, géographique et sociale.
Ce
modèle de société, par ailleurs suffisamment corrompue pour ne pas en assurer le
bon fonctionnement, a échoué à vaincre une société ukrainienne tout aussi
corrompue, mais qui s’est mobilisée toute entière et a bénéficié de l’aide des
démocraties occidentales. L’Ukraine a réussi une levée en masse patriotique là
où le pouvoir russe s’y refusait.
Combattre,
c’est-à-dire tuer et éventuellement se faire tuer, n’est pas du tout naturel.
Pour prendre ces risques, il faut trois ingrédients : de bonnes raisons de
le faire comme la défense de la nation, de la confiance dans sa capacité à pouvoir le faire et enfin le
sentiment que cela a une utilité sur le terrain. Malgré les pertes, l’Ukraine a réussi
après plusieurs mois de mobilisation, de formation et de victoires, à réunir ces
ingrédients chez plusieurs centaines de milliers d’hommes et de femmes. Face à cela, le corps expéditionnaire russe en Ukraine n’a plus beaucoup de chances, limité dans
sa simple capacité à remplacer les pertes énormes, à la motivation souvent
surtout liée à l’« esprit de corps » de régiments et brigades en décomposition
croissante et accumulant désormais plutôt les échecs.
Vladimir
Poutine a donc essayé de conjurer le sort en soulevant une première boîte de
Pandore, l’appel à la nation, tout en menaçant d’en soulever une deuxième, l’emploi
du nucléaire. C’est la raison première de cette précipitation à annexer les
territoires conquis, un projet de longue date mais qui était envisagé en
position de force et non
pas sur le reculoir. L’extension de la frontière et de la terre russes est ainsi
espérée donner une bonne raison de combattre à tous ceux qui y seront désormais
envoyés autoritairement. Accompagné d’une offre de discussion sur le mode « ce
qui est à moi est à moi, le reste est négociable », et de menaces
terribles, elle est censée aussi donner de bonnes raisons de ne plus combattre pour
les Ukrainiens et surtout pour les Occidentaux de ne plus aider. Cette annexion
n’avait aucune chance d’être reconnue par quiconque, et surtout pas par les
Ukrainiens, mais l’essentiel était qu’elle le fut par les Russes et que les
sympathisants occidentaux s’en saisissent au nom de la paix et de la peur pour pousser
l’Ukraine à accepter la défaite.
Voilà donc comment on espère à son tour renverser la situation avec une « levée
en masse » dont on se méfie, et à juste titre au regard de la fuite
massive et là encore inédite qu’elle provoque. Qu’importe. Personne n’a osé
planifier l’organisation d’une mobilisation dans le dos du Tsar dès lors que
celui-ci avait dit qu’elle n’aurait jamais lieu. Voici donc dans le bardak
le plus complet des centaines de milliers d’hommes envoyés en vrac dans les
centres de triage par les gouverneurs de région pour respecter les chiffres
demandés, comme lorsque Staline donnait des quotas de déportés. Arrivés en centre
de tri, on voit ceux qui peuvent réellement servir ou qui n’ont pas les moyens
de payer discrètement une exemption. Ceux qui ne peuvent passer au travers vont
ensuite découvrir que les dépôts d’équipements sont largement vides, par défaut
d’organisation ou manque d’anticipation sauf celle de l’augmentation du compte
en banque de certains. On cherche ainsi toujours, parmi d’autres, des centaines
de milliers de tenues d’hiver qui ont sans doute été payées, mais jamais
fabriquées.
On
trouve une autre touche stalinienne dans la loi sur le durcissement des
sanctions pour les réfractaires et même désormais pour les prisonniers, qui viennent
d’apprendre qu’ils iront en prison russe dès qu’ils seront libérés par les
Ukrainiens, qui s’ajoute à un élément plus moderne comme le « stop-loss »
qui transforme les CDD des soldats qui s’étaient portés volontaires pour servir
un temps en Ukraine en CDI non dénonçables.
Par
grand-chose là-dedans hormis le devoir de défendre la « Patrie étendue »
qui donne de bonnes raisons de combattre, et encore moins de confiance dans ses
capacités, faibles, ses moyens, inexistants, et ses amis, inconnus. Quant aux victoires,
elles ne risquent pas de survenir avec des soldats de vrac face à une armée ukrainienne
devenue la meilleure d’Europe avec l’aide occidentale (plusieurs exemples
récents montrent que ce n’est pas suffisant en soi) et son énergie intérieure. Si
les 200 000 mobilisés annoncés par le ministre Choïgu sont envoyés tout de
suite et par petits paquets directement dans les unités de combat sur la ligne de front,
et les unités ne sont pas assez nombreuses pour être beaucoup ailleurs, ils ne
les renforceront pas mais au contraire les plomberont. Des bleus fragiles et sans compétences y sont des poids morts, au figuré
d’abord avant de l’être vraiment ensuite et beaucoup plus souvent que les autres.
Pas de révolte et de mutinerie à attendre pourtant dans l’immédiat. En Russie, au mieux on se révolte d’abord à genoux en allant voir le Tsar pour qu’il corrige les erreurs des boyards, ou on se réfugie dans une extrême passivité. Il faut vraiment beaucoup de souffrance accumulée pour voir un cuirassé Potemkine, les ouvrières qui ont faim à Pétrograd en février 1917 ou encore les mères qui demandent où sont leurs fils envoyés à la fournaise des guerres horribles d’Afghanistan ou de Tchétchénie. Souvent d'ailleurs les souffrances seules ne suffisent pas, il faut qu’elles soient aussi accompagnées de désastres. Ces colères ne suscitent par ailleurs que des ébranlements et non des prises directes du pouvoir. Ces secousses finissent par faire remplacer le régime défaillant par un autre, plus libéral comme en février 1917 ou en 1991 ou plus durs comme les bolcheviks prenant le pouvoir en novembre 1917 ou Poutine succédant à Eltsine au tournant de l’an 2000.
On
risque donc de voir encore du désastre et des horreurs en Ukraine avant de
mettre la main sur la deuxième boîte de Pandore, celle qu’on n’ouvre qu'en dernier
recours. Tous les mois, un dirigeant russe rappelle qu’elle existe et un autre
rappelle le lendemain que l’on n’y posera la main qu’en cas de menace existentielle
pour la Russie. C’est un jeu, dangereux, auquel on jouait pratiquement tous les
quatre ou cinq ans durant la guerre froide et que l’on avait oublié depuis 1989
sauf dans le sous-continent indien. Jamais personne n’a osé y jouer jusqu’au
bout. Personne n’a voulu attacher son nom à l’emploi en premier de l’arme
nucléaire après que celle-ci soit devenue taboue après sa seule utilisation au
Japon. Jusqu’à présent, la Russie a respecté la règle du jeu : l’arme
nucléaire sert à faire peur et on prend soin d’éviter toute agression militaire
qui provoquerait une escalade et augmenterait la probabilité d’emploi réciproque.
Dans le cadre d’une confrontation, tout le reste est envisageable, y compris le
sabotage de gazoducs, mais on ne se combat pas les armes à la main l’un en face
de l’autre, au moins à grande échelle.
Deux
éléments ont changé cependant depuis le 30 septembre. Le premier est le passage
le plus inquiétant du discours surréaliste de Vladimir Poutine le 30 septembre pour
rappeler justement l’exemple des frappes atomiques américaines sur le Japon
mais pas pour souligner que cela marquait une fin avec la création d’un tabou, mais
au contraire pour expliquer que cela constituait un précédent qui pouvait
justifier tous les autres. C’est un subtil changement de ton par rapport à un discours
finalement très orthodoxe. Le second, plus évident et trop sans doute, est le déplacement
de la frontière russe, qui permet de déclarer que tout est possible dès lors qu’il
s’agît de la Patrie. C’est un peu comme si la France avait envahi la Belgique,
annexé la Wallonie sous prétexte qu’on y parle français, et déclaré que l’on n’exclurait
pas l’emploi de l’arme nucléaire pour défendre cette nouvelle France.
Ces
deux éléments et l’effet de nombre des déclarations diverses, de Medvedev à Kadyrov,
rendent l’affaire plus sérieuse sinon plus probable. Il y a encore loin avant
que la carte nucléaire soit la seule à jouer. La mobilisation partielle, qui
sera sans aucun doute suivie par d’autres, doit être considérée comme un tirage
au pot de nouvelles cartes, et il y a encore beaucoup d’espoirs du côté russe d’obtenir
l’affaiblissement de l’aide à l’Ukraine par l’Occident décadent. Il y a
également de forts doutes sur la crédibilité d’un châtiment terrible en cas de
franchissement d’une frontière que l’on ne connaît même pas.
On
a fait plus clair comme ligne rouge. On ne voit pas non plus à quel stade de ce
qui est un bout du compte un grignotage de la nouvelle mère-patrie on
commencera à utiliser une arme nucléaire, peu importe sa puissance puisque ce
qui compte est le label « nucléaire ». Les Russes vont-ils accepter
de devenir un État paria de toute la communauté internationale, y compris la
Chine parce que Mélitopol a été reconquise par les Ukrainiens ? Vont-ils accepter
de subir des frappes conventionnelles dévastatrices sur les forces russes, la
base de Sébastopol, le pont de Kerch ou autre, parce qu’il est inconcevable d’accepter
la banalisation de l’emploi nucléaire ? On ne peut éternellement multiplier
les erreurs stratégiques.
En 1983, le général britannique John Hackett décrivait la troisième guerre mondiale dans une livre du même nom. Pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvait leur attaque de la République fédérale allemande, les Soviétiques détruisaient la ville de Birmingham avec une frappe nucléaire. Minsk était détruite immédiatement en riposte. La peur de l’apocalypse ébranlait alors suffisamment l’Union soviétique pour provoquer son éclatement et son effondrement. La révolte commençait d'ailleurs en Ukraine.
Merci pour votre suivi et explications depuis le début de ce drame (et aussi pour la référence à N Mailer)
RépondreSupprimerIl y aurait une fronde interne...
RépondreSupprimerhttps://charter97-org.translate.goog/ru/news/2022/10/4/518461/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Si la Putine reste alors les conneries s'accumuleront sur le terrain qui sera peu à peu repris, sans forcément respecter les frontières d'antan si cela peut mettre à mal la logistique ruSSe. L'armée d'occupation disparaîtra et les appelés tomberont comme des mouches au fur et à mesure qu'ils arriveront.
Si la Putine tombe alors il faudra faire vite pour éliminer un maximum de capacité agressive ruSSe.
Les avions de l'OTAN décoleront donc et feront une razzia, aucun occupant n'en réchappera.
Les appelés qui n'auront pas eu le temps d'être présentés au hachoir survivront, c'est déjà ça.
Dans les deux cas les occupants ruSSes sont foutus, sauf s'ils désertent où se rendent immédiatement.
Je suis allé voir la définition de Bardak sur le wikitionnaire. Je me doutais du sens, mais j'ai été surpris de constater que la définition est illustrée par une citation de M. GOYA, bravo vous devenez une référence littéraire !
RépondreSupprimerSynthèse factuelle du site Warzone
RépondreSupprimerhttps://www.thedrive.com/the-war-zone/ukraine-situation-report-u-s-sends-more-himars-to-support-offensives
Vous avez l'air de penser que les réservistes russes sont de total amateurs ?
RépondreSupprimerAmateurs ou pas, avec des fusils rouillés...
SupprimerNon, non, pas du tout.
SupprimerLes sages-femmes sont extrêmement compétentes, dans leur domaine...
Ce qui font la queue à la frontière pour se barrer ?
SupprimerPourquoi faut-il que quand je parle au charcutier il faut que ce soient des andouilles qui me répondent ?
SupprimerSur les 25 millions de réservistes russes, très peu on eu une formation militaire récente (ou une formation militaire tout court, d'ailleurs). Il n'y a pas de périodes en Russie. Ceux qui pouvaient être efficients sont déjà sur le Front, car recrutés par les fameux contrats de courte durée ou par Wagner, ou sont partis à l'Etranger.
SupprimerL'immense majorité des mobilisés ne sait qu'à peine tenir une arme (certains n'ont même jamais tiré pendant leur service), et ne savent pas manoeuvrer.
Les premiers mobilisés sont déjà sur le Front, et certains sont déjà prisonniers.
Si l'armée russe veut en faire quelquechose, il faudra des mois de formation (ce qu'on fait les Ukrainiens qui ont mobilisé dès le début de l'invasion). Ce qui n'est pas prévu, assez clairement. Au mieux, les responsables militaires parlent de 15 jours de formation pour les simples soldats, un peu plus pour les spécialistes. Mais cela reste extrêmement peu. Et ce n'est de toutes façons pas effectif.
Un rappel: l'armée russe n'a plus de formateurs. Ils ont été envoyés au Front en juillet (les fameux "3ème bataillons").
La plupart des spécialistes russes sont conscients de ces dificultés, mais certaines espèrent tout de même que la Russie arrivera à constituer une force de manoeuvre à échéance de quelques mois (en gros pour le printemps). Ils comptent sur l'hiver pour arrêter la contre-attaque ukrainienne.
D'où la mauvaise surprise de ne pas avoir les tenues d'hiver en stock (cf le colonel Goya:"On cherche ainsi toujours, parmi d’autres, des centaines de milliers de tenues d’hiver qui ont sans doute été payées, mais jamais fabriquées"). Les alliés des Ukrainiens en envoient en ce moment justement. Donc, l'hiver pourrait être à l'avantage des Ukrainiens, in fine.
Il n'y a pas de secret: une armée désorganisée, mal équipée, et dont le commandement est court-circuité par des politiques a peu de chance de remporter une guerre.
La definition de "reserviste" en Russie est TRES large, donc oui la grande majorité d'entre eux sont des amateurs qui ont fait un service militaire d'une qualité tres discutable il y a de nombreuses années, quand ils ont fait un service militaire tout court.
SupprimerIl ne faut pas oublier que les ukrainiens ont aussi des réserves qui peuvent mobiliser le cas échéants. Et ceux-ci peuvent prendre le temps d'être correctement formés car il y a déjà des troupes sur le front et des entraineurs (parfois de l'UE) à l'arrière. Du moment que l'armée ukrainienne parviennent à garder un peu de matériel pour l'entrainement, ils peuvent aussi très bien mobiliser 300000 supplémentaires pour le printemps.
SupprimerBien sûr que ce sont des amateurs ? vous pensez qu'il y a des professionnels parmi eux ?
SupprimerOn ne parle plus des apports aériens (avions, hélicoptères) vers l armée ukrainienne après avoir évoqué une montée en gamme. Des nouvelles de ce côté ? Je ne suis pas un milifan mais ai toujours été convaincu que la réalité a la peau dure... merci pour ces analyses.
RépondreSupprimerIl est fort probable que les dirigeants russes savent qu'ils dansent sur un fil. Les états-uniens n'accepteront pas longtemps la menace nucléaire russe, car les conséquences dépasseraient largement le cadre de l'Ukraine. Ils préféreront neutraliser la menace dans l’œuf plutôt qu'elle devienne réelle. Cela soulagera sans doute la Chine qui aura enfin sa preuve de la participation des occidentaux dans cette guerre. Mais les USA n'ayant pas l'habitude de la demi mesure, cela m'étonnerait qu'ils s'occupent de Sébastopol ou d'autres villes périphériques. Ils sont surs de leurs informations et donc laissent les moulins à vents brasser de l'air. Pour combien de temps?
RépondreSupprimerOui
SupprimerTant que cela reste une menace il n'y aura pas d'usage de l'arme nucléaire de la part des USA en Ukraine. L'arme nucléaire ne sert in fine qu'à défendre son propre territoire de toute attaque. Raison pour laquelle la Russie n'usera pas non plus de L'arme nucléaire.
RépondreSupprimerhttps://en.wikipedia.org/wiki/The_Third_World_War:_The_Untold_Story is a war novel by Sir John Hackett portraying a fictional Third World War between NATO and the Warsaw Pact forces, which breaks out in 1985. It is written in the style of a non-fiction, post-event historical account.
RépondreSupprimerLes Ukrainiens ont l'avantage du nombre, le soutien et les armements de l'OTAN, dont des troupes au sol sous couverture sont également actives. Cette guerre oppose les USA manœuvrant l'OTAN à la Russie au format réduit d'une "opération spéciale". Elle a été voulue de longue date par les USA et déclenchée par des provocations ukrainiennes à leur initiative. La suite n'est pas écrite.
RépondreSupprimerOn admirera la "synchronisation narrative" des discours sur la guerre en Ukraine qui touche la France et l'Europe alors qu'un des objectifs étasunien est la vassalisation énergétique de celle-ci suivie d'un effondrement économique.
L'Europe entière consentant et travaillant à son euthanasie. Même la destruction des deux NS - clairement made in USA - n'éveille pas les consciences nationales. Les Européens sont décidément dans un état moral bien pire que les Russes du colonel GOYA. Ils n'ont plus la force de vouloir vivre.
Tiens, un troll. Qui s'empresse de poster parce que ça restera sur la 1ère page, et pourrait signer X.Moreau tant ça ressemble aux arguments complotistes non sourcés de stratpol.
Supprimerlademilune
Bien sûr. C'est parce que cette guerre a été voulue par les USA que l'aide militaire à été si longue à venir, seulement après que les Ukrainiens aient prouvés leur capacité à résister, et que la première proposition US a été d'aider Zelensky à s'enfuir (ce qu'il a refusé). Totalement incohérent, mais quelle importance ?
SupprimerLa réalité, mon cher, la réalité. Essayez, c'est inconfortable mais plus gratifiant au final.
Ah, et pour les "européens anesthesiés" : ça fait longtemps que l'Europe n'a pas été aussi vivante. Bon, ça ne se voit pas trop en France, certes.
On voit que vous êtes donné du mal. Le vocabulaire est légèrement renouvelé, le rythme pas dégueulasse quoique certaines rudesses syntaxiques laissent poindre la traduction.
SupprimerMerci en tout cas de condescendre à partager votre éveil de conscience. Amitiés à Douguine
"l'OTAN, dont des troupes au sol sous couverture". Vous voulez parler des afroaméricains nazis parlant polonais? A moins qu'il ne s'agisse de Juifs polonais nazis?
SupprimerMais de toutes façons, tout est conforme au plan, puisque les replis stratégiques réalisés par les Russes sont voulus pour épuiser les Ukrainiens qui perdent des monceaux d'hommes et de matériel dans ces attaques inutiles (car le terrain leur est laissé volontairement).
J'attire votre attention sur le fait que les spécialistes russes parlent plus de "catastrophe" que de "repli stratégique organisé conformément au plan".
Pauvre gars ! Narratif de celui qui voit que tout se délite dans sa réalité alternative ! C'est vrai que cela ressemble beaucoup à du Xavier Moreau
SupprimerLaurent B
Bien sûr la présence d’afro-américains juifs polonais nazis satanistes n’est plus à démontrer, suffit de voir les preuves de valeurs actuelles et d’africa today …. ( smiley )
SupprimerBref. L’Europe est bien vivante et va mûrir si tout les citoyens comme ceux qui s’expriment ici et qui sont majoritaires disent stop à l’intox permanente des extrêmes et éduquent leurs enfants à chérir notre liberté.
Vous êtes en train de dire que la Putine est trop conne d'être tombée dans le piège des provocations Ukrainiennes et la guerre voulue de longue date par les USA, c'est ça ?
SupprimerLes Américains voulaient la guerre, la Putine pacifiste ne voulait que la paix mais il est obligé d'envahir un pays et de ruiner sa propre armée à son corps défendant. Elle est aisément manipulable cette Putine dis donc, c'est comme si elle ne valait rien à part faire du fric sur le dos de son peuple...
@ano de 11h03. Effectivement si l’on suit le raisonnement trollesque on a un narratif qui dit que la Russie attaque l’OTAN qui arme les ukronazis et qui après se plaint qu’elle doit mobiliser parce qu’elle se bat contre l’OTAN… #WTF
SupprimerAlors je suis loin d’être fan de cette annexion, mais hurler à Xavier Moreau dès que quelqu’un émet un doute sur le merveilleux et sympathique état Ukrainien me paraît léger; et d’autre part, je cite, l’Europe n’a jamais été si vivante..? Sérieux ? Comme les Allemands qui lâchent tous nos programmes militaires communs pour aller acheter du F35? Les Italiens qui viennent de nous coiffer en Algérie..? Sérieux..? Non franchement Messieurs…
Supprimer@armand
SupprimerSi on ne peut que se réjouir des succès ukrainiens, ce n est pas l ue qui a été determinante. L aide a été donnée presque exclusivement par les usa, et le royaume uni. Mention honorable pour la pologne, mais sinon, l ue est aux fraises. C est l otan qui est revitamisée, et la France est la seule à proner une défense indépendante qui n intéresse qu elle
Merci M. Goya pour ce nouveau billet.
RépondreSupprimerAu passage, au vu de la description que vous faites de la grande Russie, le jour où toute la planète connaitra la paix, j'espère qu'en guise de reconversion, vous n'irez pas travailler au guide du routard ;)
Ah, et si la France décidait un jour d'annexer la Wallonie, je doute que les flamands aient ne serait-ce qu'envie de la reprendre !
Et en plus Zelensky n'est pas le vrai Zelensky. Ils ont mis un acteur à sa place.
RépondreSupprimerCaramba, encore raté - c'était pour opiner avec le troll de 10.40.
SupprimerFidéle lecteur de "Guerres et Stratégies", j'ai toujours apprécié vos articles. Votre blog est une vraie mine de renseignements qui nous permettent de suivre et comprendre cette guerre inepte et dramatique. De plus les commentaires de nombreux intervenant nous renseignent (en éliminant les trolls)
RépondreSupprimerBravo à vous mon colonel et a tous ceux qui font vivre ce blog
Pour l'emploi de l'arme tactique nucléaire sur cible militaire = intérêt nul (aucune concentration de troupes ukrainiennes, dilution des forces d'intervention rapide, mélange des forces motorisées lourdes avec elles, territoire irradié difficile d'acces ensuite)
Conséquence = isolement complet, reaction conventionnelle de l'Otan avec destruction complete de toutes les forces terrestres, aériennes, maritimes. Les contre réactions russes limitées à leur defense anti aérienne presque intacte ne seront pas suffisantes pour l'empécher.
Sur cible sans intérêt (ile au serpents, mer noire) = intérêt nul (aucun résultat effectif sauf le fait de dire qu'ils en sont capables).
Conséquences variables mais un essai nucléaire ira au moins dans un isolement complet et une menace des pays comme l'Inde et la Chine.
Sur cible civile (une ville) : Ça devient une arme stratégique et non plus tactique et il sera alors temps de s'inscrire a la partouze de fin du monde prévu à Kiev
Donc l'utilisation d'une telle arme est inepte, inutile, suicidaire... mais un putois enragé et acculé est capable de tout. Alors le rationnel dans cette histoire ?
Slava Oukraïni
Arnica
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOups "Guerres et Histoire" pas Guerre et Strategies, revue que je conseille fortement
SupprimerMerci pour ces précisions. Mais ne faut-il pas poser le problème autrement ? Je ne suis pas du tout spécialiste des questions militaires mais la bombe est surtout un objet politique. Politique de défense, géopolitique, politique de protection, etc. Si l'on prend aujourd'hui les partenaires politiques et économiques de la Russie, pendant et après cette guerre, les pays d'Asie centrale, plus l'Inde et la Chine sont les voix les plus importantes. étrangement, c'est peut-être la Chine qui est l'arbitre de cette montée en tension autour du nucléaire. Si je devais parier, je parierai sur une utilisation soit sur Kyev soit comme vous le dite, une cible sans intérêt. Par contre, je ne crois pas vraiment à l'isolement complet sur une cible sans intérêt qui pourrait être les installations portuaires. l'Inde pourquoi pas mais la Chine... Elle n'isolera la russie que si l'OTAN n'intervient pas hors je vois l'OTAN ne rien faire. Après comme toujours dans ces situations là, la solution se trouve dans les interstices de la pensée.
SupprimerBonjour, sur Kiev, mauvais calcul. Trop d'ambassades. Sauf évacuation en urgence de ces dernières, surtout celle de chine, c'est sans doute la ville la plus préservée. Une frappe ''atomique'' sur une autre zone reste possible, sans intérêt tactique si ce n'est une élévation gigantesque du conflit vers un inconnu redoutable...
SupprimerJe suis toujours surpris de la légèreté avec laquelle les gens se projette sur des frappes nucléaires (même "tactiques").
SupprimerJe sais que les medias ne sont que des menteurs mais une petite rediffusion d'un documentaire sur Hiroshima ou sur les liquidateurs de Tchernobyl ne ferait pas de mal.
Cosmorak : les gens se projettent ici sur l'usage de l'arme atomique parce que tous les 15 jours des officiels russes en évoque l 'usage alors que la Russie n 'en est pas menacée ...vous avez compris le truc ?
SupprimerSi la Russie utilise la bombe A pour tenter de conquérir un pays dénucléarisé, alors les pays non nucléaire iront chercher la bombe. Et on parle de Taiwan, de la Corée du Sud, du Japon, et pourquoi pas l'Indonésie, la Malaisie ou le Vietnam. Ce qui serait l'horreur absolue vu de Pékin. La Chine sera obligé d'intervenir en Russie, derrière les américains. Ce qui serait l'horreur n°2. La menace qu'à du faire l'ambassadeur de Chine à Moscou dit être à la hauteur de ces horreurs. Personnellement je pense que c'est l'invasion et le dépecage de la Russie à l'est de l'Oural. C'est pourquoi l'usage de la bombe n'aura pas lieu. Enfin, je l'espère.
SupprimerCe serait intéressant de pousser plus loin la comparaison avec d'autres cas où l'aide occidentale n'a pas permis d'éviter une défaite militaire, voir un effondrement: Afghanistan, Irak etc Qu'est ce qui explique que cela ai fonctionné en Ukraine et pas ailleurs ?
RépondreSupprimerMerci
Facile, le Peuple ukrainien c'est pris en main. Il n'a pas délégué à une armée étrangère (pleine de bonne volonté ou pas) la gestion de la crise. Nous ne faisons que les aider. Nous n’effectuons pas le travail à leur place.
SupprimerPar ailleurs il existe un état ukrainien nettement plus stable comparé aux états afghan et irakien.
Je ne connais l'état de l'Etat afghan mais pour avoir travailler avec des irakiens, je ne suis pas sûr l'Irak des années 80 n'aurait pas résisté comme les ukrainiens. quand les générations précédents avaient encore les bénéfices des progammes d'éducation de l monarchie et de la première république avant que SH ne mette le pays à terre. votre analyse est bien rapide tonton
SupprimerSans doute que les divisions internes (ethniques, religieuses) sont considérablement plus grandes en Irak et en Afghanistan.
Supprimer@ligne bleue
SupprimerMon regard ne portait pas aussi loin dans le temps. Ça commence à être loin les années 80.
J’interprète l'exemple irakien de Patrick comme l'éffondrement de son armée face à la poussé djihadiste partis de Syrie. Idem pour l’Afghanistan.
L’état irakien est alors le fruit de la destruction de la dictature de SH par une intervention étrangère.
En fait l’exemple Afghan et Irakien montre qu’il est impossible de rebâtir un état stable après avoir détruit le précèdent par une opération extérieure. Un argument de plus pour dire que l’opération russe était vouée à l’échec.
Heu, c’est Georges Bush qui a mis l’Irak à terre Messieurs, ce qui ne fait pas de SH un type bien.
SupprimerRéponse : l'armée ukrainienne
RépondreSupprimerEt le peuple ukrainien derrière
SupprimerDerniers articles d'air et Cosmos :
RépondreSupprimerhttps://air-cosmos.com/article/aviation-russe-le-carnage-continue-egalement-pour-ses-chasseurs-et-helicopteres-modernes-61396
https://air-cosmos.com/article/plus-de-1200-chars-russes-hors-de-combat-en-ukraine-60863
Supprimerle groin de l'ours :
sur ce blog on s'est déjà posé la question du pourquoi de l'invasion... manifestement Edouard Topol dans son article "le lthuim et la mort" arrive aux mêmes conclusions...
"si dans quelques années l'Europe saute de l'aiguille pétrolière russe, vous devez de toute urgence remuer un nœud coulant de lithium pour cela ..."
entre un coffre à braquer et la recherche de moyen de domination.
https://www-svoboda-org.translate.goog/a/litiy-i-smertj-eduard-topolj---o-putine-i-ukraine/32060592.html?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Pour moi la donnée qui serait la plus intéressante pour me rassurer sur la victoire prochaine serait de connaître les stocks actuels de munitions (missiles par types, obus) à mettre en comparaison avec les stocks en début de conflit (y compris stocks de t64 etc).
RépondreSupprimerUn point ensuite sur les capacités de production réaliste tenant compte du bardak de l’économie russe.
Après le point où les courbes se croisent il y a un point où la courbe, russe en l’occurrence, s’effondre
La meilleure approche que j'ai vu est celle du youtubeur Perun.
SupprimerC'est forcément incomplet, car issu d'informations parcellaires, mais c'est le mieux.
Pour resumer à gros traits : les missiles longues distance, y'en a plus, ou peu. Sur un stock estimé à 4000, ils ont du en tirer environ 3500.
Les capacités de production sont de quelques centaines par an... sous réserve d'obtenir les pièces sous sanction.
Les obus, le stock soviétique est arrivé à sa fin, pareil pour les canons, suite a la debauche qui a eu lieu il y a quelques mois. Il en reste, bien sûr, mais juste suffisamment pour tenir, pas attaquer, sauf changement de tactique.
Les chars arrivent aussi au bout. Les engins sortis de stock sont de plus en plus en mauvais état, les pièces et la main d'oeuvre manquent pour les retaper. Ce qui pouvait être utile, même le plus ancien, est deja en ligne. Capacité de production annuelle? Quelques dizaines, au mieux 100/150 unités, sous réserve également d'avoir les pieces.
L'aviation, je n'ai pas les chiffres du nombre de sorties, mais je pense qu'on n'est plus aux 200 sorties jour d'il y a quelques mois. Pertes, usure, manque de rechange, ça a bien du diminuer. Mais c'est une impression basée sur liveuamap, a confirmer. De toutes facons, l'aviation russe est peu efficace, par manque de munitions guidees et de superiorite aérienne.
Les forces aériennes russe sont comme la marine. Réduite à l'impuissance.
SupprimerLe nombre de raids rapportés par jour est de l’ordre de 20 (il faut ajouter la surveillance et les patrouille mais c’est vraiment très faible) et (quelle que soit la communication des deux armées) elles ont été incapable d’écraser le poing blindé qui opère à Kherson. Parfois ce que l’on ne voit pas est aussi parlant que ce que nous voyons.
Par ailleurs on voit de plus en plus d’incident au décollage ou à l’atterrissage ce qui n’est pas bon signe non plus. Cela traduit sois une maintenance défaillante sois une grande fatigue des pilotes et des techniciens qui accumulent les erreurs.
La pression sur les aéroports proche du front n’autorise que des missions courtes au-dessus du champ de bataille ce qui implique beaucoup d’effort pour 10 min sur zones.
Merci Chef Chaudard. Je vais regarder les vidéos de Perun.
SupprimerAir et Cosmos annonce 7000 T72 en réserve pourquoi donc sortir des t64 ? Une explication tirée par les cheveux est que connaissant le fait qu’ils envoient des gens à peine formés alors autant leur donner du basique
@Armand
SupprimerLe plus probàble est que sur ces 7000 chats, stockés en plein air depuis 40 ans, seule une poignée est reparable.
La remise en route d'un char avait été discutée ici : circuits electrique et hydrauliques à remplacer, roulement de tourelle bouffé par la rouille, moteur et transmission bloqués, durites, joints a changer, chenilles et suspensions a revoir, sans compter l'usure avancee des chars mis en reserve en fin de carriere, les equipements manquants, perdus, volés, cassés ....
Il est probable que les Russes ne peuvent en extraire que quelques centaines.
De toute façon, tant qu’on ne voit pas de mobilisation des ouvriers d’armement, au niveau de celle de la chair à canon, c’est que la guerre est toujours menée par les silovikis et pas l’état major russe. L’inclinaison naturelle des silovikis est le parasitisme du sang et des ressources des autres, pas l’organisation d’une campagne ou d’une économie de guerre.
SupprimerPour les chars, un autre colonel au discours éclairant, Markus Reisner si je ne me trompe, n 'était pas choqué, en juin en tout cas, de l 'emploi des T62 (ils n ont pas de T64 , non ?) en expliquant que le contexte tactique ne nécessitait pas pour les Russes l'emploi de chats plus perfectionnés. L 'amélioration de l'arme blindée ukrainienne depuis doit certainement changer la donne. De plus, on n 'est pas sans ignorer que la Russie, le pays le plus vaste du monde a besoin de garder des dizaines de milliers de km de frontières face à des pays qui ne sont pas aussi amicaux et fiables que le Luxembourg ou la Suisse...mais ça serait assez rigolo de voir la Géorgie , à défaut de la Chine,profiter de trous dans la défense russe et récupérer un de ces jours ce que la Russie lui a volé il y a une quinzaine d'années.
SupprimerTrès bonne analyse, et enfin quelqu'un fait référence au cycle OODA!
RépondreSupprimerMerci mon colonel !
RépondreSupprimerLa question que l'on peut poser actuellement, vu que les médias d'information en ligne sont plutôt des propagandistes que des diffuseurs d'informations pertinentes, est la suivante : assiste t-on à une avancée des Ukrainiens ou à une reculade des forces russes? (Qui pourrait s'expliquer par la nécessité d'avoir une ligne de défense solide)
RépondreSupprimerLes médias russes (réputés pour leur qualité de diffuseurs d'informations pertinentes) répondront à votre angoisse, il s'agit bien d'une reculade organisée pour disposer d'une ligne de défense solide conformément au plan de renversement du régime en trois jours.
SupprimerA.
Les forces russes reculent parce qu'elles ne peuvent pas tenir le terrain.
SupprimerLeur but, à l'origine, n'était pas de constituer "une ligne de défense solide", mais de denazifier l'Ukraine, la désarmer et "libérer" les territoires occupés.
Autrement dit, cette reculade est subie, et va à l'encontre des buts stratégiques affichés. La Russie est en train de perdre.
En fait il s'agit d'une retraite généralisée organisée et voulue sur tous les fronts conformément au plan. Pour etre sur de slignes de defense solide que l'on abandonnera à nouveau par une retraite organisée et voulue conformément au plan vers des lignes encore plus solides
SupprimerLes médias mentent c'est bien connu, surtout s'ils disent du mal de la Russie.
SupprimerEn réalité les troupes Russes reculent pour prendre de l'élan et mieux sauter.
@chef chaudard ... Il faudrait connaître la stratégie russe pour pouvoir dire si cette retraite (certains diraient Berezina) est volontaire ou forcée... J'avais écrit il y a quelques semaines que le maintien sur la rive occidentale du Dniepr serait compliqué (et encore plus en hiver) .... Quel intérêt pour les russes de tenir la rive occidentale du Dniepr alors que celle-ci fera une ligne de défense naturelle qui devrait être assez complexe pour les ukrainiens à Franchir ! Idem pour les gains à l'est (qui ne sont pour l'instant que la restitution de l'oblast de Kharkiv qui n'était finalement pas un objectif des russes).. Si les ukrainiens progressent en conquête dans l'oblast de LOUHANSK, alors on pourra juger de gain territoriaux majeurs dans le cadre de la reconquête de territoires perdus.
SupprimerJe rajouterai que tout le monde parle de "GUERRE DE HAUTE INTENSITE" ... Dans l'histoire moderne des guerres mondiales, on a rarement vu des guerres de haute intensité avec un contingent de 200000/250000 hommes (et même les batailles ou les campagnes de la 2ème guerre mondiale étaient avec des effectifs sans commune mesure avec ceux engagés par les russes au mois de février)
HS 5 octobre 2022 à 12:29
SupprimerC'est bon, nous avons bien compris : il s'agit '' d'une retraite organisée et voulue conformément au plan vers des lignes encore plus solides que les russes quitteront à nouveau par une retraite ...etc''.
Si vous faites partie du genre Homo Sapiens, je précise Sapiens pour éviter toute confusion mal venue, vous devez avoir entre les deux oreilles, bien protégé par la boite crânienne, un truc mou et peu ragoutant à voir qui s'appelle le cerveau. La fonction ''réflexion '' de cet organe peut être utile quand on l'utilise avant d'écrire.
Dans le même genre d'info : renseignez-vous sur le caractère infranchissable du Dniepr d'Ouest en Est et le fait que ce fleuve n'a jamais constitué une frontière depuis l'époque moderne.
Je ne connais pas la "stratégie russe" , mais je sais que l'on ne vainc pas en reculant.
SupprimerJ'ai cité les buts affichés par le Kremlin. Je ne vois pas comment la Russie peut les atteindre sans prendre l'initiative. Comme, en plus, l'armée russe semble démontrer de plus en plus qu'elle est en bout de course, il y a peu de chances qu'elle en soit capable maintenant, à moyenne échéance ou long terme.
Donc, je persiste, ce qui se passe ressemble aux multiples "raccourcissements du front" de la propagande allemande en 44/45. Avec l'espoir de la contre attaque de Steiner pour les plus optimistes des prorusses.
Enfin, le matériel militaire s'est complexifié, la puissance de feu à considerablement augmenté depuis la SGM. Les chars, les avions, l'artillerie sont de plus en plus précis. Mais aussi beaucoup plus chers. La ou les USA ou l'URSS fabriquaient dizaines de milliers de Sherman, de T-34, de B-17, d'Il 2, quelques centaines de tanks, d'avions, de missiles modernes peuvent faire le meme boulot. Et demandent autant de moyens industriels.
Du coup, la quantité de soldats armés d'un fusil d'assaut sur le terrain est moindre. En mettre plus ne servirait qu'à donner plus de cibles aux armes précitées sans apporter aucun avantage.
Donc, 200 a 250 000 hommes, c'est une armée suffisante, du moment qu'elle a les armes et les doctrines nécessaires. Maintenant, je ne soutiendrai pas que l'Ukraine cracherait sur 100 000 ou 200 000 hommes bien formés, bien armés, en plus, mais, comme toute armee, ils font avec ce qu'ils ont. Les Russes semblent déjà incapables, de leur côté, d'armer correctement les soldats mobilisés, en rajouter des centaines de milliers ne fera qu'empirer les problèmes.
Chef chauffard, n est ce pas cobtradictoire avec ce qu a écrit Michel Goya la fois précédente sur le fait que notre armée de 1990 gagnerait une guerre contre notre armée actuelle mais en perdant vcp de batailles ?
SupprimerJe pense que du coup, déployer bcp plus d hommes ou de matériels d une qualité un peu inférieur peut marcher en terme strictement militaire. Sauf que politiquement et humainement, nous ne considérons plus les risques et les pertes de la même façon. Chaque mort est vue à juste titre comme une tragédie et donne lieu à des cérémonies.
Donc je pense que le blocage est plus psychologique
Sur le front de Kherson, la vraie zone stratégique à reprendre, c'est Nova Kakhovka. Une tête de pont solide sur la rive est du fleuve, qui pourrait être une voie d'accès soit à Kherson au SO, soit aux portes de la Crimée au SE. Avec la possibilité pour les FAU d'attaquer soit l'une, soit l'autre de manière opportuniste et créant une vraie incertitude pour les RU. Peut-être devraient-ils même dégarnir le front du côté d'Enerhodar pour aller prêter main forte.
RépondreSupprimerSur le front nord est, M. Goya a bien décrit l'intérêt de la prise de Rubizhne.
Prendre ces villes serait une vraie percée au cœur des lignes russes qui saperait une nouvelle fois leur capacité d'initiative, peut être de manière définitive. De toute façon, quand on est débordé de cette manière, quand on envoie des aides qui sont plus des boulets qu'autre chose, quand l'attaque se déploie plus vite que la défense ne se réorganise, il faut parer au plus pressé, et la fin n'est qu'une question de temps
L'evaluation de la faisabilité et du cout d'un franchissement a Nova Khakove serait interessante. Je vois ca comme un gros risque. Par contre si une offensive se dessinait sur l'autre côté du front sud, une tentative pourait se justifier
SupprimerFritz
Bonjour
RépondreSupprimerUn récent reportage de France24 avec un militaire Ukrainien parlant Français à rappeler la Légion Etrangère à mon bon souvenir.
A t'on des nouvelles des légionnaires Ukrainiens qui ont déserté au début de l'invasion? Quelle est leur situation par rapport à la Légion ?
Merci
Antoine
Non, mais de mémoire, ils avaient été arrêtés avant qu'ils puissent partir. A priori, il n'y a pas eu de grosses conséquences pour eux, et évidemment, ceux qui ont pu rompre leurs contrats sont partis en Ukraine. Ainsi que ceux qui sont allés au bout.
SupprimerEvidemment, ils peuvent être les bases d'une formation des troupes mobilisés (tout lien avec l'annonce que la France formerait des mobilisés est une pure coïncidence).
Il ne manque rien a cette nouvelle analyse, sauf peut être la mention de la scission de plus en plus grave entre le kremlin, l'armée et les siloviki.
RépondreSupprimerA mon sens, cela aura un impact reel sur la politique interieure russe, le cours de la guerre (les generaux vont vouloir sauver les meubles) et le non emploi de nuke (meme raison).
Ajouté a la degradation rapide de l'economie, je pense que le poisson pue par la tête, comme on dit en Allemagne
Fritz
Drame absolu: les Ukrainiens ont bombardé un bordel de Kherson. De nombreux officiers du FSB seraient parmi les victimes.
RépondreSupprimerPauvres filles...
SupprimerLes victimes civiles, c’est toujours triste. Même celles qui pratiquent la collaboration horizontale.
SupprimerFolker
@Anonyme 13:34 : elles n'ont très probablement aucun choix de leurs "clients", donc le "collaboration" est de trop.
SupprimerJ'indique deux gaffes concernant le roman indiqué en d'article ;) ''En 1983, le général britannique John Kackett'', le roman écrit par ''H''ackett est paru en 1978 et décrit de manière effrayante et réaliste la destruction de Birmingham, la suite de 1983, titré Guerre planétaire, montre le conflit du côté Soviétique et le ravage sur Minsk et la révolution touchant la Russie.
RépondreSupprimerMerci monsieur Goya pour ces explications si précieuses que je suis fidèlement
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/AlbLeVert/status/1577587139973455874?t=h2bIQnVkA9hCEdHn94EkQg&s=19
RépondreSupprimerLes joies de la conscription en russie, club med et organisation germanique.
Et la on n'est plus a Vladivostok ou en Sibérie... C'est Moscou et Kaliningrad...
SupprimerVoir le 1420 sur la mobilisation tourné à Moscou. Un des interviewés a dit ne pas avoir le temps car il allait se bourrer la gueule. Convoqué le lendemain. Cf aussi le départ précipité de Niki Proshin de St Petersburg. Le lundi il dit rester, et grosso qu’il n’est pas dans une population mobilisable. Mercredi il est en Turquie. Il explique dans une vidéo qu’il risquait de ne plus pouvoir partir, et que ce qu’il pensait être suffisamment protecteur (il ne résidait à aucune de ses adresses connues des autorités) risquait de ne pas suffire. Les rafles en ont fait forcément réfléchir certains. Et la mobilisation prévue à l’article 7 (secret défense) semble large, très large.
SupprimerFolker
Harold Pinter résumait la politique étrangère des USA ainsi : "Embrasse-moi le cul ou je te casse la tête !" Grossier mais juste. Les vassaux ont été informés comminatoirement que la guerre en Ukraine irait jusqu'à la mise à terre de la Russie - l'état final recherché. Guerre chaude avec l'OTAN si besoin, nucléaire tactique si affinités. Les USA veulent régler leur problème russe pour traiter leur problème chinois ensuite et à temps. Pour l'empire US, c'est existenciel. Un projet de l'état profond. Biden, c'est juste le type qui lit un prompteur. Flinguer l'industrie allemande du même coup constitue un bonus intéressant. L'engrenage des forces en mouvement ressemble fort à 1914. Si les Allemands réalisaient qu'ils sont les dindons de farce - une vocation - le projet US pourrait ne pas aboutir. Mais ils vont bien plutôt vouloir abattre la Russie au plus vite : la classe politique allemande est totalement sous tutelle US. Cf. Baerbock !
RépondreSupprimerIl n'y a plus de problème Russe. Cette partie-là est réglée. L'état Russe est passé d'état pauvre avec une armée puissante à un état pauvre tout court.
SupprimerLa seconde armée du monde a été engloutie par l'armée d'un petit état, qui plus est gouvernée par un clown (d'après les vôtres). J'aurais honte mais c'est une sensation qui demande un peu d'intelligence.
Leur dernier héritage de l'URSS est le nucléaire. Ils peuvent être assez stupide pour vouloir tous partir dans une grande lumière en entrainant le maximum d'entre nous (y compris vous qui écrivez). Encore une preuve de subtilité.
Je ne suis pas certain que votre commentaire sussite énormément d'intérêt sur ce blog. Rappelez-vous qui est l'envahisseur, qui est en défense de son territoire, et aller vous exciter ailleurs. Cordialement.
SupprimerDon’t feed the troll !
SupprimerHarold Pinter ? non mais ...commencer un commentaire en citant un auteur de théâtre comme Pinter..vous auriez cité Sartre ou Camus ...je vais chercher les citations de Courteline exigeant de la France de renoncer à l'Alsace-Lorraine...les trolls nous auront tout fait, sans se soucier du ridicule...mais bon peut-être qu' en russe ça passe bien mais en français ça fait pschitt.
SupprimerLes six derniers mois traversés par Gazprom montrent que la stupidité et l'automutilation n'arrêtent absolument pas les fous qui ont lancé cette guerre.
RépondreSupprimerLe résumé est assez simple:
Gazprom est une des grandes richesses et vache à lait de la Russie.
La première décision a consisté à menacer les clients de couper le gaz puis de le couper vraiment par intermittence. Quelque soient les objectifs court terme espérés, l'objectif long terme est atteint: la Russie n'est pas un partenaire stratégique fiable pour qui que ce soit.
La deuxième décision dite pivot vers l'Est a consisté à stopper le versement de dividendes pour financer la construction d'un gazoduc vers la Chine (gazoduc dont la Chine ne veut pas officiellement) et de lancer la liquéfaction du gaz (dont la Russie ne maîtrise pas la technologie de fabrication). Il s'agit d'actions de long terme qui demandent un effort financier très soutenu.
La troisième décision a été de faire exploser les NS 1 et NS2 pour bien montrer la capacité à faire exploser des tuyaux. NS2 était entièrement payé par Gazprom NS1 à 51%.
Puis Gazprom a décidé de verser d'énormes dividendes (début octobre). Ça ne va pas faciliter le financement du pivot vers l'Est qui reposait six mois avant sur l'absence de versement de dividendes.
En parallèle quelques cadres dirigeants ont vu leur perspective de carrière réduite suite à des fenestroika (Copyright M Goya) ou des coups de couteau qui sont partis tout seul.
Pour résumer une entreprise stratégique hors sanctions a perdu en six mois sa réputation de fournisseur stratégique, son outil industriel principal, une large base clients captifs, les moyens d'une stratégie claire et une partie significative de sa trésorerie.
On n'est pas dans l'escalade (qui a le côté positif de celui qui ne cède pas et qui suppose une certaine intelligence des choix et moyens) mais dans une démarche névrotique du genre tant que je perds, je joue.
Je continue à être rassuré par la vénalité des décideurs (le paiement des dividendes va dans les bonnes poches) mais tout cela est très absurde.
"fenestroika (Copyright M Goya)"
SupprimerExcellent !
Darwin awards...
SupprimerUne bonne approche.
SupprimerGazprom vache à lait de la Russie.... un déjà ancien roman d'Andreï Kourkov "Laitier de nuit"
Supprimer> Mais on ne comprend pas non plus l’obstination à multiplier les attaques contre Bakhmut comme une mouche contre une vitre.
RépondreSupprimerJe crois que la raison est simple dans son horreur, Bakhmut c’est Wagner, Prigojine et les silovikis se positionnent dans la guerre de clans qui anticipe l’après Poutine.
Bakhmut sert à la fois à renforcer la position politique du clan des silovikis en étalant leur capacité à mener des actions offensives jusqu’au bout (même et surtout des actions inutiles d’un point de vue militaire), et à accélérer la déconfiture de l’armée régulière en lui refusant le renfort dont elle a cruellement besoin (Wagner est occupé à attaquer, il n’est pas disponible pour aider). Les premiers diront des seconds qu’ils sont responsables du désastre qui se profile.
Donc, des morts juste pour servir l’ambition de quelques uns, et une déliquescence avancée du pouvoir poutinien, incapable de forcer les différents clans à travailler pour les objectifs fixés par la présidence.
donc il y a un intérêt pour les UFA a clouer les silovikis pour affaiblir leur influence au profit de l'armée régulière russe qui visiblement commence a critiquer ouvertement VP.
SupprimerJeu dangereux quand vos voies d'approvisionnement dependent du chemin de fer russe et du bon vouloir du general Lapine. Je ne serais pas surpris qu'on apprenne subitement que les munitions ne sont pas arrivées jusqu'à wagner ou aux Tchtetchenes...
SupprimerFritz
Tout à fait d'accord avec Min. le front Bakhmut est tenu par Wagner, qui sont des mercenaires, et donc compliqué de les faire combattre mélangés à des troupes plus régulières.
SupprimerJ'imagine qu'ils doivent être payés à la tranchée ou au m² gagné, et qu'ils n'ont pas envie de repartir à zéro sur des terrains nouveaux pour eux décidés par des généraux qui pour eux sont hors hiérarchie...
De plus, outre la guerre de clans, leur ravitaillement et équipement doit de par leur statut de mercenaires difficilement se mélanger aux autres, et difficile donc de les faire changer de secteur logistiquement parlant. Ils reçoivent aussi régulièrement leurs renforts d'ex taulards avec des conditions probablement inacceptables pour le soldat russe moyen (quoique ça n'a pas l'air fameux non plus chez les mobilisés) cf. les entretiens diffusés sur Youtube des ex Wagner où ils disent que leur première mission consistait à ramasser leur équipement sur leurs ex camarades morts encore tout frais...
Cette obstination vers Bakhmut découle plus donc à mon avis d'une rigidité de l'organisation que d'un objectif stratégique erroné (même si ça le devient de fait)
A noter que Rybar met maintenant en avant les offensives vers Bakhmut pour balancer les percées ukrainiennes, et donc que ces offensives deviennent une partie du discours propagandiste russe, ce qui accentuera probablement la focalisation de Wagner sur Bakhmut - ils tiennent actuellement LE cheval qui ne perd pas sur le front, et donc n'ont aucun intérêt pour en changer. Et là on retourne à l'aspect guerre des clans.
Pour l'obstination des wagner (sans majuscule,ça va bien comme ça) à attaquer "suivant le plan", j ai lu quelque part comme explication que la raison résidait dans le fait que la boite était payée au résultat, au km gagné..ça semble complètement ubuesque comme explication mais bon, Poutine et Prigojine n 'ont rien à envier au roi Ubu et au capitaine Bordure (qui d'ailleurs finit par le trahir si je me souviens bien).
SupprimerJe pense mais cela reste une supposition les UK doivent bien les garder dans le colimateur et le fait qu'il s'entéte sur bakhmut permet de les fixer afin de leur régler la feuillure en temps et en heure.
SupprimerObstination pour Bakhmut
SupprimerEn faisant des recherche sur les prisonniers de droit commun recrutés par Prigojine pour Wagner, on peut facilement comprendre ce qui se passe à Bakhmut :
1.Wagner met en première ligne les droits communs armés de bric et de broc.
2. Les droits communs sont alors forcés d'attaquer les ukrainiens car ils ont les mitrailleuses de Wagner dans le dos.
3. Ils meurent en masse mais gagnent quelques mètres.
4. Ces quelques mètres gagnés sont payés aux Wagners.
5. Nouvelle fournée de prisonniers alors on recommence ...
Les mercenaires de Wagner se remplissent ainsi les poches pépères et tranquilles à l'abri : vous vous attendiez aussi à quoi de la part de mercenaires ?
De toute façon Prigojine et Kadhirov sont en train de se préparer à une future guerre civile, alors ils n'en ont plus rien à faire de l'armée russe.
Pas de liens par manque de temps sauf peut être Billingcat.
@ Anonyme5 octobre 2022 à 11:58
RépondreSupprimer"Un projet de l'état profond."
Dommage, cette phrase prouve que vous êtes un complotiste qui adhère à des synthèses farfelues pour rester poli.
Bof, le reste est du même tonneau. Peut-être qu'il existe un truc tel que l'état profond et peut-être pas, mais si on n'est pas capable d'apporter la moindre preuve de ce qu'on avance, il ne faut pas espérer obtenir beaucoup de crédit.
SupprimerJe reste fasciné par ces gens qui voient la situation complètement à rebours des faits les plus manifestes. Ce devaient être les mêmes pendant la seconde guerre mondiale qui pensaient que les juifs avaient sauvagement agressé l'Allemagne nazie.
Ce qui me ravit, c'est qu'ils doivent bien manger leur chapeau en ce moment.
Synthèse parfaite !
RépondreSupprimerMerci au Colonel Goya pour cette mise à jour :)
https://twitter.com/saintjavelin/status/1577369014502055937
RépondreSupprimerJ'adore Pac Man
SupprimerAh, j'ai lu le nom de Starobilsk, une de mes petites obsessions en ce moment, yoko est content. Et les raisons de mon obsession sont dans l'article, je n'ai même pas à expliquer.
RépondreSupprimerPlus sérieusement, elles sont encore fonctionnelles, les têtes nucléaires russes? non, parce que 30 ans sans entretien, un canon, ça rouille, mais c'est réparable. Une tête nucléaire, c'est un tantinet plus exigeant, quand même...
Et tant que la boum n'est pas de sortie, je ne vois pas ce qui peut arrêter la lente agonie de l'armée russe. Sa supériorité en canons n'est plus assez forte pour compenser tout le reste, et le rouleau compresseur ukrainien est en marche, systématique dans l'Est, par à-coups dans l'Ouest, et probablement en préchauffage dans le sud. Les occidentaux - dont les français, mais évidemment américains en tête - continuent de donner. Et l'Ukraine innove. Son utilisation de jeeps à mitrailleuses, dans un rôle qui mêle reconnaissance, harcèlement, et tromperie, est très innovante sur ce genre de terrains (on voit plus ça en Afrique, d'habitude), et a fait des dégâts redoutables.
A ce titre, le don de Bastion est critiquement important. Non seulement ils ont cette capacité, mais en plus ils peuvent faire du transport de troupes pour éventuellement ajouter de la puissance de feu en cas de trouvaille rigolote.
Sur 2000 têtes, il doit bien y avoir quelques unes qui fonctionnent. L’élément qui me rassure et qu’il semble désormais que quoi qu’il arrive, la Russie s’achemine vers une défaite
SupprimerLudovic
"Son utilisation de jeeps à mitrailleuses, dans un rôle qui mêle reconnaissance, harcèlement, et tromperie, est très innovante"
SupprimerJudicieux mais pas innovant. Cf. Nestor Makhno et, plus récemment, le LRDG. Les instructeurs anglais ont pu souffler l'idée - et monter sur les jeeps.
@Anonyme 14:59
SupprimerIl y a une inspiration LRDG, véhicules légers et rapides, forte puissance de feu, mitrailleuses, lance grenades, pour impressionner et saturer l'adversaire, mais le role est différent. Le LRDG se voyait confier des raids à longue distance sur les arrières ennemis, pas des missions de reconnaissance ou d'exploitation qui étaient laissées à des unites spécialisées.
Bon, apres ce bel article, je vais me permettre une réflexion sur un pays que je connais mal, la France. Quand je dis mal, c est pas bien loin, mais je ne suis pas son actualité au jour le jour. En tant que Wallon-picard suceptible de me faire envahir :) , je suis stupéfait de constater qu il y ait tant de pro russes en France. Le discour pro-russe de certains francais peut se retrouver en belgique francophone, c est logique, on parle la même langue, et on le retrouve moins voire pas en belgique neerlandophone (je ne retrouve pas l interview, mais le sourire de notre premier ministre flamand, répondant un peu surpris :' la russie face a l OTAN? ils ont le PIB du benelux... 'valait son pesant de cacahuetes). On voit tres bien que les 2 cibles d une campagne de noyautage des opinions par la russie depuis des années c est concentrée sur 2 pays cible : l allemagne et la France. L allemagne car c est un moteur économique, et que le piege énergétique était possible et la France? Et bien la France, je pense que c est parceque c est la seule puissance nucléaire autonome du continent. La France est victime d une campagne de propagande russe via son extreme droite depuis des années.Une bonne enquête financiere serait bien nécessaire au niveau européen, sur les flux d efinancements venant de moscou.
RépondreSupprimerJe suis français et à Bruxelles, je pense que nous ne sommes pas très loin.
SupprimerA l'occasion on peut discuter dans un estaminet de la capitale.
En Belgique, on est jamais très loin l'un de l'autre, vu la taille du pays.
SupprimerSanté !
"La France est victime d une campagne de propagande russe via son extrême-droite."
SupprimerEt son extrême-gauche, qui ne vaut guère mieux.
On finit par avoir un peu honte d'être obligé de voter Macron quand on voit la f(r)ange à côté.
Il y a aussi des liens culturels assez denses entre la France et la Russie, depuis des siècles et, ravivé par le PCF, les amitiés France-URSS, etc. Avec notre bonne tradition d'anti américanisme, ça donne un terreau dans lequel les usines à troll pouvaient espérer faire pousser des crétins utiles qui ne font pas la différence entre Poutine et Pouchkine, si j'ose dire (avec mes excuses à Pouchkine). Cela dit pour l'instant ça marche moyennement. Les Poutinôlatres sont très visibles sur internet, mais dans les enquêtes d'opinion, le soutien à l'Ukraine reste élevé.
SupprimerLa France a commis l'erreur de bloquer toutes les possibilités du RN de se financer auprès de nos banques. Ce partie est donc allé chercher l'argent ailleurs. Les russes ont flairé le bon plan.
SupprimerLe RN était donc un tantinet redevable de Poutine.
Maintenant, je ne suis pas certain que ce même RN souhaite réellement la victoire des russes. Du moins ont ils la "sagesse" de ne plus s'exprimer sur le sujet.
@JPH: la propagande russe fait tout ce qu'elle peut dans toute l'Europe avec des succès variables. Exemple: la Hongrie. Je lisais il y a pas longtemps (hélas j'ai perdu la référence) qu'on voit beaucoup de pro-russes dans les talk-shows à la télévision italienne, par exemple. Peut-être que les pro-russes français ne sont pas plus nombreux qu'ailleurs mais plus bruyants. Peut-être qu'il y a plus d'anti-américanisme en France que la moyenne. En fait, j'aurais plutôt l'impression que c'est plutôt la Wallonie qui est une exception en Europe car l'extrême droite n'a jamais vraiment réussi à s'y implanter (heureusement).
Supprimer@doudou
SupprimerLe RN est un parti nationaliste. Il s’est tourné naturellement vers un état qui pratique une politique fortement nationaliste. Bon quand on voit les performances et la valeur moral du fameux exemple, il y a quand même pas mal de question à se poser sur les fondamentaux de ce parti.
Le nationalisme n'est pas forcément une mauvaise chose. Pas plus que le souverainisme, d'ailleurs. Comme toujours, cela dépend du sens qu'on donne aux mots qu'on emploie. Mais c'est vrai que parmi nos prétendus "souverainistes", il y en a eu fort peu pour soutenir les ukrainiens. A ma connaissance, il n'y en même eu qu'un seul : Michel Onfray. Les ukrainiens donnent pourtant un assez bon exemple de ce pourrait être le souverainisme : la capacité d'un peuple à s'autodéterminer et à se donner le choix de ses alliances.
SupprimerEt ça, je pense que ça doit rendre Poutine dingue.
La France est aussi un pays de langue française, ce qui ouvre la clef vers l'Afrique francophone - d'où en plus la France se fait sortir gentiment, et pas toujours à tort. C'est donc clef à double titre.
SupprimerLes soutiens finissent par fondre comme la neige au soleil et certains seraient bien inspiré d'écouter ce conseil, quand on mange a la méme table que le diable il vaut mieux avoir une longue cuiellére.Une bonne majorité des Francais ce foutent de l'UK car bien souvent ils préférent vivre couché tant que le matelas est moelleux.
SupprimerBonjour, je n'ai aucune compétences en matière militaire, et je lis vos posts avec beaucoup d'intérêt. Je m'interroge néanmoins sur la réelle raison de la mobilisation mise en oeuvre par Poutine. Pourrait il s'agir du plan suivant : envoyer à la mort suffisamment de jeunes Russes (qui seront tués par l'armée Ukrainienne) pour que "l'horreur" change de camp, en Russie d'abord, dans d'autres pays ensuite ? En effet, envoyer des personnes non formées avec un matériel décrit dans pas mal d'articles sur internet comme insuffisant revient à les envoyer au casse-pipe. Et les photos de montagnes de cadavres Russes devant des Ukrainiens contents du résultat me semblerait mortel pour M. Zelenski. Est-il possible d'y échapper en faisant plus de prisonniers que de morts ?
RépondreSupprimerSi les photos montrent des rangées de cadavres alignés (plutôt que des montagnes), le résultat me semblerait plutôt mortel pour Vladimir Ier.
SupprimerVous avez raison. Poutine est quelqu'un de réellement machiavélique - n'oublions pas que c'est un grand maître d'échecs capable d'anticiper plus de mille coups à l'avance et même parfois des parties qui n'ont pas encore commencé. C'est un meneur d'hommes au charisme divin, un formidable rhéteur à la verve digne de Cicéron, un mâle oméga capable de tuer un narval à mains nues, ainsi qu'un amant sensationnel doté d'une mentule immarcescible, mais surtout, surtout, SURTOUT, c'est un immense stratège qui pourrait en remontrer à Epaminondas, César ou Gengis Khan eux-mêmes. Je pense comme vous que sa prochaine manœuvre sera d'un brio tellement aveuglant qu'elle ne sera comprise que par des gens qui vivront plusieurs générations après nous. Après tout, depuis sept mois que dure la guerre, il a bien prouvé sa supériorité dans tous les domaines, que ce soit sur le plan politique, économique, militaire, ou communicationnel. Devant un tel génie, il n'y a plus qu'à se taire et se prosterner.
SupprimerC'est certainement beaucoup plus simple...
SupprimerDéfaite russe = Poutine mort
Et pour Poutine, rien n'est plus grave que Poutine mort, pas même 150.000.000 de russes mort.
Donc Poutine fait tout ce qu'il peut pour essayer de ne pas perdre. Si ça a marché pour Staline, il ne voit pas pourquoi ça marcherait pas pour lui. Hélas pour lui, tout est pourrit en Russie. Voilà le résultat.
Et c'est pourquoi, les FAU ramassent les morts, les identifient et les rendent aux russes. Ou avez vous vu des ukrainiens se pavanant devant des cadavres ?
SupprimerJe oense que les citoyens russes se reveillent avec la gueule de bois et realisent que la réalité est pire que leur cauchemars. Les pertes ne peuvent que les enfoncer encore plus.
Si vous pensez a la minorité ultra, eux s'en foutent complètement, la haine n'a pas besoin de combustible et les conscrits sont des outils jetables.
Fritz
Poutine fait ce qu'il dit et dit ce qu'il fait. Exactement. Et il croit ce qu'il dit. C'est un cynique et un naïf.
SupprimerPour l'Ukraine, il aurait dû agir dès 2014. Mais d'autres contraintes existaient peut-être. Sa tentative de négocier la paix en Europe était sincère et raisonnable. Ceux qui lui ont ri au nez portent la responsabilité de la guerre et des morts.
"Poutine fait ce qu'il dit et dit ce qu'il fait." Comme la veille de l'invasion, quand il disait qu'il retirait ses troupes des frontières et qu'il n'avait aucune intention d'envahir ?
Supprimer"Sa tentative de négocier la paix en Europe était sincère et raisonnable." Si par "négocier la paix" on veut dire "exiger la reddition sans conditions des Ukrainiens", alors c'était certainement sincère. Raisonnable, ça se discute.
Je ne savais pas que Poutine avait ri à son propre nez. Curieux comportement.
Pour résumé la situation actuelle .... On constate que :
RépondreSupprimerLes russes ont :
- L'oblast de Louhansk (objectif initial)
- La moitié de l'oblast de Donetsk (que les sécessionistes ont depuis 2014)
- La moitié de l'oblast de Zaporijha (dont on se demande si ils voudront un jour récupérer la totalité)
- La moitie de l'oblast de Kherson (la partie la plus "gérable" par rapport à l'occupation de la crimée)
Ils ont perdu :
- Une partie de l'oblast de Kharkiv (qui n'était pas un objectif)
- La partie ingérable en hiver de l'oblast de Kherson (perte toujours en cours)
La guerre de haute intensité est un mythe (c.f. 200000 hommes vs 500000+ pour "l'opération de police en Algérie, 450000 allemands et 1,3 millions de russes à Stalingrad, environ 1,2 millions de chaque côté à Verdun).
Et j'attends avec impatience la fin de cette embrouille à 10 balles pour voir qu'elle était réellement le plan de bataille originel des russes !!
Comme les allemands en 1941, ils pensaient que pénétrer en Ukraine et enchainer quelques succès face à une armée et un régime jugés comme fragiles suffiraient à faire tomber le château de carte. Donc ils comptaient sur une guerre courte.
SupprimerLe plan de départ était très clair, faire tomber le régime de Kiev et prendre toute l'UKR avec une guerre éclair, histoire de la faire revenir dans le giron de la "grande Russie d'antan". Parce qu'une UKR "occidentalisée" n'était pas acceptable.
SupprimerPeut-être de prendre le contrôle de toute la région côtière jusqu'à la transnistrie ?
RépondreSupprimerIl semble de plus en plus que Vladimir Ier n'a jamais rien eu à foutre des régions séparatistes (autrement que comme outil).
Les nus et les mots ! notre hôte a osé (mais ce n 'est pas à ça qu'on le reconnaîtra , bien sûr!) le titre de ce dernier article donne l 'occasion de recommander aux chanseux qui ne l'ont pas lu le roman de guerre quasi éponyme de Norman Mailer.
RépondreSupprimerMerci pour cette analyse.
RépondreSupprimerPour ma part, je vois beaucoup de parallèle avec l'invasion de l'URSS en 1941. Et notamment dans les objectifs de guerre qui misaient sur une victoire rapide.
Maintenant je vois également un rapprochement entre la façon de faire de Poutine et celle d'Hitler à l'époque... celui-ci n'a mis en place le système de la guerre totale que tardivement quand les nazis ont réalisés qu'ils ne gagneraient pas.
Je m'amuse aussi - si on peut dire - à voir sur les réseaux sociaux la surenchère actuelle des articles sur les armes miracles des russes. Comme en 1944 chez les allemands.
Je pense personnellement que si les russes s'accrochent à Kherson, c'est que cette ville va devenir un symbole. Un peu comme Stalingrad.
Si Kherson tombe, Poutine saura qu'il peut tomber aussi....
Alors les ukrainiens n'iront pas à Moscou bien évidemment mais ils n'auront pas besoin d'aller si loin.
Reste la question de l'arme nucléaire. Et là c'est inquiétant.
Au vu de la géographie de Kherson, située sur la rive occidentale du Dniepr , avec peu ou pas de moyen de franchissement terrestre, cela semble "mission impossible" de tenir un siège sur Kherson, ou nécessiterait d'énormes moyens de franchissement du fleuve (qui pourraient être encore plus complexe en hiver). De la même manière, une fois que les ukrainiens auront récupéré la partie occidentale de l'oblast de Kherson (envahi par les russes au début de la guerre), il sera plus compliqué de poursuivre vers la crimée (sauf is les russes sont vraiment à court de munitions d'artillerie)
SupprimerUne autre option "surprise" serait de voir les ukrainiens montés une offensive par l'oblast de Zaporihja en essayant de progresser vers Melitopol et "couper" l'armée russe en deux en isolant les troupes situées à l'ouest de l'axe Melitopol-Vassilyvka(sur le Dniepr) dans l' oblast de Kherson. Mais cette zone représente une surface importante qui nécessite une quantité de combattants importantes.
La mobilisation en russie, a mon avis, c est la mort de leur économie. La russie a un secteur primaire important (matieres premieres, pays agricole), un secteur secondaire qui réponds a la consommation interne ( ils fabriquent des ladas et des chaises de jardin moches pour christelle néant, oui je sais, je suis pas gentil) et enfin un secteur tertiaire... Le tertiaire, c est rempli de choses utilses comme les soins de santé, l enseignement etc... Mais je crains fort qu en russie le tertiaire c est surtout une administration surdéveloppée . donc mobilisation : l administration partira pas, il vont trouver des planques , le secteur financier lié aux oligarques non plus, et plein d autres feront jouer leur relations. Donc il y a fort a parier que la masse mobilisée vient de secteurs essentiels secondaire et primaire. Dans un pays comme la russie ou la production de richesse ne vient pas du secteur de la finance (comme le royaume uni), ni de l innovation hi tech (Corée du sud), ni des institutions et administrations internationales (belgique), ni du secteur bancaire (suisse), mais principalement de sa production de matieres premieres... Cette mobilisation va les mettre sur le flanc, a terme. Sans compter évidemment que les réalisations de leurs armées sur le terrain vont plomber le secteur de l exportation d armement russe pour 20 ans (un peu comme les francais apres 1870 tout le monde voulait du canon Krupp)
RépondreSupprimerBah oui il y a eu des publications sur ce sujet, la Russie va revenir des décennies en AR question économie. Sans compte l'immense dommage sur la natalité, qui n'était déjà pas au beau fixe avant. En rajoutant la fuite des cerveaux, ce pays va devenir un pays du 1/3 monde. Un pays qui ne compte que sur ses matières premières pour son économie n'a pas d'avenir.
SupprimerPrevision du PIB russe,-4% en 2022, j'ai lu jusqu'à-10% au premier semestre précisément a cause de la mobilisation.
SupprimerPar ailleurs, le Kremlin ne paie pas pour la mobilisation, mais seulement pour le personnel. Donc la ponction sera pour les regions, et donc celles ci vont devoir compenser par des coupes dans le reste, c'est adire la santé, les services publics, les infrastructures... Les russes paient cette guerre de multiples facons.
Fritz
Bon, La FRANCE est un pays du tiers monde , mais en plus sans matière première !!! Du coup, on sera dans la même galère que la Russie !! Franchement, une fois la guerre finie .... qui va courir en premier en Russie .... Et bien TOUTES LES ENTREPRISES OCCIDENTALES qui ont laissé des plumes au début de la guerre !!
Supprimer@HS : HS comme Hors Sujet ?
SupprimerLa France pays du Tiers Monde ??? Non mais les trolls russes faut arrêter un peu avec vos arguments à deux balles. Comment voulez-vous qu'une personne avec plus de 50 de QI arrive à croire à votre prose minable ?
FredV
La rumeur d'une "requalification" de "l'opération spéciale" se fait de plus en plus audible.
RépondreSupprimerDans la presse russe, mais également à la bourse de Moscou.
Proutine va t-il déclarer la guerre ? Aucun rapport ! On parlera bientôt "d'opération anti-terroriste".
Je n'ai pas trouvé d'explication sur le "ce que ça change". Dans ce pays où l'on mobilise pour une opération spéciale visant à faire valoir la reconnaissance d'un référendum organisé à un endroit où il n'était pas... Il y a toujours des choses qui m'échappent.
Quelqu'un aurait une idée sur ce que ça peut changer ?
https://www.kp.ru/online/news/4950462/
Peut être expliquer la retraite et anticiper la défaite en disant que l'élimination des terroristes est finie ?
SupprimerReporté. « Il n’a jamais été question de ré qualifier l’OMS en opération anti terroriste ». Dixit le Kremlin. Donc il est en fortement question. A priori, il y aurait des intérêts légaux, certaines dispositions législatives n’étant pas disponibles hors opération anti terroriste ou guerre. Toujours le légalisme russe. Par ailleurs, cela permettrait de traiter les prisonniers ukrainiens et les résistants comme des terroristes, non comme des prisonniers de guerre. Le problème se pose d’autant que la Russie avait utilisé les républiques séparatistes comme zone de non droit pour refuser d’appliquer le statut de prisonnier de guerre, aux Azov notamment. Comme elles sont annexées, il faut trouver une autre solution si on veut les torturer.
SupprimerFolker
Alors si je comprend bien : l'Opération Militaire Spéciale va être requalifiée d'Opération Anti-Terroriste pour permettre la torture et l'émasculation des prisonniers de guerre sans obstacle juridique alors qu'en parallèle la mobilisation partielle est déclarée ...
SupprimerC'est rien y comprendre, russian logic perhaps ?
de orekhdin: ce nouvel article du col GOYA me semble confirmer certaines de mes craintes, exprimées depuis le début sur ce site. L'auteur ne le dit pas aussi crûment, mais une déconfiture russe en Ukraine pose une question existentielle à la Russie. Les Russes ont attaqué avec trop peu de moyens pour une victoire obtenue selon les règles. Pourquoi ? Je ne le sais pas, mais j'ai donné une explication, sans pouvoir la prouver, à savoir qu'ils ont préempté dans la précipitation une manoeuvre offensive ukrainienne. Peu importe aujourd'hui qui a calculé quoi à tort. Le pouvoir russe garde la possibilité de geler avant la Rasputiza des gains territoriaux appréciables et espérer renverser la vapeur avec l'arrivée des renforts. S'ils parvenaient à maîtriser cette manoeuvre, ce dont le col GOYA doute, ils auraient encore une chance de reprendre du terrain et de négocier, peut-être, une trêve ou une paix. Mais au train où les choses semblent aller, il est possible que les Russes considèrent ne plus pouvoir opérer un rétablissement par des moyens conventionnels. La question nucléaire s'ouvre, et le col GOYA, à pas comptés, fait résonner cette petite musique.
RépondreSupprimerEssayons de nous imprégner de la psychologie de l'adversaire. La direction russe pense que l'OTAN est un cancer pour sa survie qui s'étend, petit à petit, depuis 1991. Une nouvelle métastase s'est attaquée à l'Ukraine, dernier ganglion sentinelle avant d'attaquer le corps de la nation russe. Le traitement prodigué, l'action menée en Ukraine, ne répond pas. La fin est donc proche. et en lisant les commentaires acerbes les concernant, les Russes savent pertinemment le mépris dans lequel la majorité des Occidentaux les tiennent et à quel point ils sont haïs. Quelle option reste-t-il pour un mourant, fou de rage de décliner sous les coups de son adversaire, et sachant qu'il dispose de ses dernières forces ?
La rupture des gazoducs est un message clair. Il n'y aura pas de retour en arrière. Quel sera le prochain coup ? Dans quelle direction allons-nous ?
Je pense depuis longtemps que notre société post-moderne est profondément suicidaire. L'écologie impose à nos esprits une vision désespérée de l'avenir de notre civilisation. Certes, l'écologie politique propose des solutions pour un avenir plus radieux, mais de toutes façons, nous ne ferons la transition énergétique que par peur de la fin prochaine du monde. Nous avons tous intériorisé cette idée que la civilisation, notre civilisation, est une menace pour l'homme, car elle détruit son environnement. Outre l'écologie, la volonté de notre civilisation de renier son passé, de l'éradiquer, de le relire au prisme du présent supposément supérieur, conduit aussi à augmenter ce pessimisme ambiant. Cette guerre enfin se produit après une épidémie qui a dévasté la planète entière et qui nous a permis d'envisager, quelques instants, la possibilité de voir s'éteindre notre espèce.
Un ennemi désespéré qui affronte un adversaire suicidaire, tous les deux aveugles et s'excitant au bord d'un précipice. Tous les ingrédients pour une catastrophe de grande ampleur sont malheureusement réunis. Et je ne vois aucune solution pour influer sur notre destin. Tout cela est bien tragique.
Il y a une grande fête en préparation sur une des collines de Kiev ; il faut vous inscrire...
SupprimerVous devriez pitcher des films-catastrophes. Je suis sûr que l'Odieux Connard se ferait ensuite un plaisir de les divulgâcher sur son blog.
Supprimer"L'écologie impose à nos esprits une vision désespérée de l'avenir de notre civilisation". Non, ce n'est pas l'écologie mais bien les conséquences visibles de notre impact environnemental qui nous font enfin réfléchir. L'écologie avait au contraire pour but d'éviter d'en arriver là, mais c'est trop tard.
SupprimerEn un mot messianique. Possible.
Supprimer>Les Russes ont attaqué avec trop peu de moyens pour une victoire obtenue selon les règles. Pourquoi ? Je ne le sais pas, mais j'ai donné une explication, sans pouvoir la prouver, à savoir qu'ils ont préempté dans la précipitation une manoeuvre offensive ukrainienne.
SupprimerS’il y avait eu une force militaire ukrainienne préparant une offensive imminente, on l’aurait vu à la manœuvre en février, quand Poutine a marché sur Kiev. Et si les Russes avaient cru à leur propre propagande ils auraient marché en ordre de bataille pour se prémunir de cette supposée force offensive ukrainienne au lieu d’y aller comme à la parade. À tel point que des mobilisés avec trois bouts de ficelle et quelques cocktails molotovs ont suffit à les arrêter.
Les faits sont clairs : les Ukrainiens ont été incapables de mener la moindre action offensive d’envergure avant septembre, et ce uniquement avec des unités crées de toutes pièces depuis février. Il n’y avait aucune force offensive ukrainienne significative à préempter au début de la guerre.
Donc, pas la peine de nous ressortir ce mensonge éculé qui a abondement été démenti par les faits.
@Orekhdin : "Un ennemi désespéré qui affronte un adversaire suicidaire", voulez vous dire que les Russes s'affrontent eux-mêmes? Les deux qualificatifs leur correspondant de plus en plus au fil de l'évolution du conflit.
SupprimerJe ne sais lequel de ces adjectifs votre pensée attribuait aux Ukrainiens, mais à mon sens si on doit en appliquer un aux ukrainiens ça serait celui de : courageux, déterminé, inventif ou résilient. En tout cas au vu de ce qu'ils démontrent depuis le mois de février pas un qui ait une connotation négative.
Intéressant ce que vous dites mais moi je vois au contraire une société post moderne non pas suicidaire mais ayant une peur panique de la mort et qui s'enferme dans la jouissance matérielle pour oublier les difficultés, à commencer par le défi climatique.
SupprimerLe covid a justement été la marque de cela : on a traité une sorte de super grippe comme si c'était la peste. Franchement la peur de l'extinction de l'espèce, je vois que la communication anxiogène a marché à fond...
Et Poutine a vu toutes ces marques de faiblesses occidentales et en a profité pour attaquer L'Ukraine. Et il compte sur ça dans son chantage nucléaire.
Après je suis d'accord avec vous qu'il faut toujours se méfier d'un animal blessé.
Est-ce que quelqu'un peut être suffisamment charitable pour donner l'adresse d'un psychanalyste suisse à orekhdin ?
SupprimerMerci pour lui.
orekhdin,
SupprimerPourquoi ne pas aller voir un rabbin et discuter avec lui de vos interrogations métaphysiques : qui suis-je ? où vais-je ? dans quel état j'ère ? ...
Orc qui dine: quel verbiage...je vous conseille fortement de lire et de relire les réponses que génère votre commentaire. Vous y trouverez, de la part de contributeurs trop patients, les réponses pertinentes à votre argumentaire insidieux-mais cousu de fil blanc- . Comme ils ne vous feront pas la grâce de systématiquement répondre avec candeur à la vacuité, voire à l'antimatière de votre discours, essayez d 'en tirer les leçons assez rapidement au risque de vous retrouver à cours de lecteurs.
Supprimer''Nous avons tous intériorisé cette idée que la civilisation, notre civilisation, est une menace pour l'homme, car elle détruit son environnement. Outre l'écologie, la volonté de notre civilisation de renier son passé, de l'éradiquer, de le relire au prisme du présent supposément supérieur, conduit aussi à augmenter ce pessimisme ambiant. Cette guerre enfin se produit après une épidémie qui a dévasté la planète entière et qui nous a permis d'envisager, quelques instants, la possibilité de voir s'éteindre notre espèce.''
SupprimerVos propos lâchement impérialiste d'avocat occidental repus n'engagent que vous, et, quand je lis votre prose j'ai toujours l'impression d'être devant l'occident décadent.
Car finalement c'est bien cela la décadence : perdre tout sens moral au point de partir dans des argumentaires fallacieux mettant au même niveau le bourreau et sa victime, être prêt à marchander la vente d'être humains, les ukrainiens en l'occurrence, à un système impérialiste pour préserver sa vie confortable au bord du lac Léman. La lâcheté ordinaire de certains vivants qui ne sont que ''des âmes mortes'' ...
Votre message instille volontairement ou non toute la logorrhée des trolls pro-russes:
Supprimer1) Il est possible que les ukrainiens aient prévu une attaque des territoires séparatistes avant l'attaque russe
-> Non c'est faut, nim a répondu
2) Poutine a attaqué car il se sentait menacé.
-> Non, il a attaqué car il voulait agrandir le pouvoir russe car il considère l'Ukraine comme faisant naturellement partie de la Grrande Rrrussie. (lire les déclarations de Poutine sur l'inanité du pays Ukraine avant son attaque)
3) il serait plus sage de fixer les limites et négocier une paix
-> Non, il serait plus sage que le russes se retirent.
4) La société occidentale est pourrie
-> Possible. Comparée à certaines autres, ca passe encore.
5) Si Poutine utilise le nucléaire c'est qu'il est désespéré et que les ukrainiens sont suicidaires
-> Non, s'il l'utilise il en sera entièrement responsable
Je me suis forcé a lire votre pamphlet forcant mon cerveau reptilien a essayé de comprendre votre pensée jusqu'a ce que j'arrive a cette phrase-Un ennemi désespéré qui affronte un adversaire suicidaire- et la mon cerveau a cintré.
Supprimer@Orkendiener: il reste une option simple à la Russie. L'option a toujours été là: retirer toutes ses troupes d'Ukraine. Avec cette solution, plus personne ne meurt inutilement.
RépondreSupprimerEncore une fois, mes amitiés à Lavrov.
Orkendiener...s il est suisse, ce dont je doute, il est alors germanophone...à bon entendeur. En tout cas, bien vu pour le pseudo détourné.
SupprimerArmand Delalande
SupprimerBravo encore pour cette analyse. Juste un petit manque : Les gazoducs ont été détruit par une nation qui avait un interêt et seule l'Algérie a cet interêt. Cela se confirme car ils ont réalisé cela avec les derniers sous marins de classe Kilo ( fabrication Russe) et les mines téguidée et retardée ( 10 jours). Chaque sous marin peut emmener 24 mines navales. Ces sous marins sont les plus silencieux du monde ( sources wikipédia confirmé par un amiral Français) Le retardateur des mines à permis l'échappatoire. Ce qui fait que lorsque les mines ont sautés, ils était tous à la maison en Algérie. La double fracture de Gazoduc est également une signature d'un pays qui exploite des Gazoducs ( comme l'Algérie). En effet, la double fracture fait inéluctablement rentrer de l'eau de mer dans le bras mort et le rend irréparable. Derniers détail, ils ont anticipé de longue date leur mauvais coup en se faisans repérer en mer baltique, a proximité d'un port Russe pour se faire étiqueté comme sous marin Russe ( au cas où). Lorsque la presse a indiqué que des sous marins Russes avaient été détecté en mer Baltique, ils pouvaient commencer leur opération. Maintenant, la vraie difficulté est la réaction des Russes ( ils savent car c'est eux qui ont vendu les sous marins et les mines et savent qu'ils ne sont pas fait détecter cet été en Baltique). Ils taperons peut être le gazoduc Algérien entre le Maroc et l'Espagne en se faisans passé pour un sous marin Allemand ( il y a pleins de scenarios possible ...mais sans attaque frontale contre productive)
RépondreSupprimerLa réponse de l'Otan, qui vas comprendre lorsqu'ils verrons les mines utilisées. Ils savent déja que ça ne peut pas être la Russie car Poutine n'est pas stupide (Et je ne suis un ami de stratpol hein) ... De peur de nous fâcher avec l'Algérie, nous ne ferons rien ou pas grand chose... Rien d'officiel à court terme, mais des représailles discrètes et sévères à long terme. Enfin c'est ce que ferai...
En résumé, ce ne sont ni les Russes ni les Américains, ni les Francais, ni les Ukrainiens ni aucun pays Européens qui ont touché aux gazoducs.
Non. Ce sont les Reptiliens.
SupprimerCa ressemble beaucoup trop au scénario du "Chant du Loup". Excellent film au demeurant. Je vois mal l'Algérie prendre le risque d'encourir les foudres de l'Occident ou de la Russie, alors les deux en même temps... Je suis plus que dubitatif sur cette théorie.
Supprimer@Blutch: c'était pour rire. Enfin j'espère...
SupprimerMoi je pencherai plus pour une opération clandestine du Maroc, afin de discréditer son voisin rival.
SupprimerLes forces navales Marocaines ont développé depuis les années 90, une technologie permettant de contrôler les bancs de sardines (comme les USA et l'URSS avec des dauphins).
Au milieu des années 2000, il ont amélioré cette technologie grâce aux progrès de la génétique, créant une espèce croisée de sardine avec du cabillaud,plus enclin à barboter dans les eaux de la Mer baltique.
Début 2010, avec les progrès galopant dans le domaines des greffes,ils ont équipés ce poisson hybride de mâchoires de piranhas avec des dents en diamants, capable de réduire à néant tout matériel existant sous les mers.
Non le principal bénéficiaire d'un arrêt définitif des nordstream sont les Américains clairement.
SupprimerPar contre étant donné qu'ils étaient déjà fermé pour un très long moment , saboter les tuyaux ne leurs sert a rien. A l'inverse des Russes qui vont pouvoir se soustraire au paiement d'indemnités pour la non livraison du gaz prévue grâce à cet événement. Et si jamais c'est eux ( ce que je pense) c'est une occasion parfaite pour foutre la merde en face.
Bonjour,
RépondreSupprimerExcellent article, probablement le meilleur écrit par vous qui m'ait été donné l'occasion de lire.
Une magnifique analyse synthétique de la situation.
Merci pour votre travail d'information et d'analyse!
https://twitter.com/CedricMas/status/1577627715657670656?t=yMtKCIJ-cH0EOxOqbi6Uug&s=19
RépondreSupprimerHrekivka, Lougansk
Programme BFM d'hier soir (avec bien sur un certain MG). J'ai retenu l’intervention du général Général Michel Yakovleff (à partir de 11:24) surtout la réflexion à 15:30. Il paraitrait que le Général postule à Stratpol où son profil à retenu toute l'attention!
RépondreSupprimerhttps://www.bfmtv.com/replay-emissions/bfm-story/story-1-armee-russe-debandade-en-vue-04-10_VN-202210040559.html
M. Orekdhin il est inutile de propager la soupe du kremlin, non il n’y a jamais eu de plan offensif ukrainien. A partir du moment où vous sortez une ânerie pareille tout ce qui suite est lu en diagonale
RépondreSupprimerPartir en guerre même si l’on appelle ça OMS c’est se mettre en danger et cela nécessite que le gain potentiel soit à la hauteur du danger qu’il implique.
L’intérêt et le gain majeur sont les ressources ukrainiennes point barre. Tout le reste n’est que de l’enfumage pour les masses crédules. Poutine n’a de vision que pour son compte en banque.
« fenestroïka » m’a fait bien rire
@ chef chaudard. Perun est australien non ? Quelques notions des accents anglophones me le font supposer
Perun est Australien, oui.
SupprimerJe parle bien l'anglais, mais j'ai malgré tout beaucoup de mal à reconnaître les accents, hormis quelques uns, typiques.
Lutte anti-drone au pistolet neutraliseur de signal :
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/Blue_Sauron/status/1577635404873973760?t=oYVbAEFDZh55YY04lCZK7Q&s=19
Hem. Pub non ? Voire Hack. Je vois pas les ukrainiens communiquer là dessus ni l’intérêt de le faire si ce truc existe
Supprimerhttps://mezha.media/en/2022/06/13/110-lithuanian-edm4s-anti-drone-rifles-for-the-armed-forces/
Supprimerhttps://www.militaryfactory.com/smallarms/detail.php?smallarms_id=1300
https://t.me/killpukin/11171
RépondreSupprimerl'Ukraine maltraite ses prisonniers de guerre.
Elle veut leur donner du cholestérol, en les nourrissant avec des chips graisseuses.
L'assimilation forcé aux valeurs de l'occident n'aura pas trainé en effet.
SupprimerOseront-ils le coca-cola?
Ils leurs ont montré la dernière version de la petite sirène, les pauvres n'étaient pas prêt, une vraie boucherie...
SupprimerLe coca-cola pur sans vodka ? compliqué !
SupprimerDébut de révolte au sein des mobilisés de force en Crimée ?
RépondreSupprimerhttps://charter97-org.translate.goog/ru/news/2022/10/5/518630/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
"La Russie de Vladimir Poutine est devenue comme les empires décrits par Ibn khaldun. Une population générale pacifiée au sens de démilitarisée et passive sinon pour travailler et fournir des richesses à une asabiya issue des « structures de forces », les Siloviki, et une armée recrutée dans la Russie périphérique, géographique et sociale."
RépondreSupprimerAbsolument, et de nouvelles asabiyas sont en gestation dans la périphérie de l'empire, que le pouvoir a d'autant plus d'intérêts à vider de ses forces vives. L'Asie centrale est le centre des enjeux géostratégiques du XXI° siècle. A la différence tout de même que les silovikis ne sont pas ethniquement séparés de la masse sédentaire pacifiée, bien que l'islam soit la deuxième religion de Russie.
Prise imminente de Snihurivka sur l’Inhoulets ( cf twitter Cedric Mas). Si cela se confirme, la ligne de défense de l'Inhoulets ( Oublast de Kerson) est déjà en mauvaise posture. Prochaine étape de défense la ville de Kherson, ça va très vite mais aujourd'hui peu de renseignement sur les opérations ukrainiennes en particulier sur la descente du Dnipro
RépondreSupprimerC’est effectivement le moment de vérifier qu'il y a toujours de la résidence dans ce secteur maintenant que toute l’aile nord est en aquaplaning.
SupprimerChaque bastion ne peut compter que sur ces propres forces.
Et toujours l'histoire de prendre les ponts sous le feu directe de l'artillerie à tube pour bloquer la retraite. Cela se joue à 10 km ou 15 km.
Analyse précise et sans discours superflus, merci une fois de plus, colonel! Je dépasse peut-être le cadre de votre publication, mais je pose la question: quel rôle peuvent tenir les assez nombreux russophiles voire poutinophiles, bien présents en France notamment, aux extrêmes mais pas seulement? On ne les entend presque plus mais, cet hiver, si nous avons (un peu) froid, si les entreprises manquent d'énergie, s'opposera-t-on enfin (et comment) à cette presque "cinquième colonne"?
RépondreSupprimerOrekhdine, pas la peine de déprimer... Poutine va bientôt sauter.
RépondreSupprimerAu passage, appreciez l'ironie du commentaire...
https://charter97.org/en/news/2022/10/5/518544/
Fritz
Valentin Bardak plutôt..
SupprimerKadyrov président !
SupprimerAmusant ce blog, repère de trolls otannesques. Ils adorent tous cette guerre parce que d'anciens citoyens de l'ex-URSS s'entretuent pour l'oncle Sam. Preuve, il est vrai, que Gorbatchev était une vraie nouille.
RépondreSupprimerNe reecrivez pas une histoire aussi récente s'il vous plaît,. Les républiques du dombass ont fait cessesion et sont ainsi entré en guerre avec l'Ukraine qui comme n'importe quel pays du monde envoie ses troupes pour rétablir sa souveraineté, les Russes tentent alors de s'emparer de l'Ukraine sous couvert de se porter au secours de leurs frères Russes et offrent ainsi une aubaine incroyable aux Américains pour leurs mettre la misère sans avoir à envoyer de troupes...
SupprimerAmusant que vous vous y amusiez... Votre pauvre prisme anti US est si etroit, que je me demande si vous arrivez a voir plus loin que le bout de votre nez ...
SupprimerFritz
Vous n'êtes pas un peu maso pour venir provoquer les trolls otanesques jusque dans leur repaire? (Oui, ça s'écrit comme ça, Ducon, et pas "repère".)
SupprimerAllez, Xavier, on t'a reconnu! Mais ce ne sont plus les ukro-nazis qui ont attaqué alors?
SupprimerEt puis, n'oublie pas que tout se déroule suivant Le Plan, donc pas de panique, la nouille d'aujourd'hui veille !
Dans la dernière mise à jour de Militaryland parue hier soir, il y est indiqué que les Russes tenteraient de se regrouper à Mylove sur la rive du Dniepr.
RépondreSupprimerhttps://militaryland-net.translate.goog/news/invasion-day-223-sloboda-kherson-front/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
Logique.
SupprimerC’est à l’extrême limite de tire des obusiers de 155 mm vis-à-vis du point de passage de nova kakhovka et du canal vers la Crimée. ça sent le sapin encore un fois
Ca date deja un peu. Tout va tellement vite...
SupprimerFritz
Un commentaire précédent disait que c’était pour pouvoir mettre la main sur la centrale nucléaire de Zaporija ce que permettrait le cadre légal de l’opération anti terroriste (même si un terroriste qui a une centrale nucléaire ca doit pas être courant)
RépondreSupprimerFascinant comment les dictatures s'accrochent a une coquille vide de formalisme legal. Cette obsession de toujours pouvoir se cacher derrière une loi, que de toutes facons on faconne a sa guise.
SupprimerEn pire, on avait les Khmers rouges qui torturaient jusqu'a ce que leurs victimes croient reellement aux aveux fabriqués qu'on leur arrachait, avant de les liquider.
L'absurde logique de la folie.
Fritz
Petit tour sur youtube :
RépondreSupprimer- une vidéo intéressante sur la situation des ponts dans la région de Kherson : https://youtu.be/Q3ICTPG9x0Y
- la chaîne 1420 sur leur onglet "communauté" annonce une suspension des vidéos : leur travail est devenu trop dangereux.
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SupprimerRespect
SupprimerMerci pour les liens. Tu m'étonnes qu'il y ait de quoi se sentir parano,
RépondreSupprimerquand on voit comme les personnes interviewées par Daniil de 1420 sont mal à l'aise
RépondreSupprimerVu également sur Le Monde.
Je croise tellement les doigts pour que proutine envoie son petit protégé au champ de bataille pour redresser la situation là où Lapine à échouer.
PS : mi_esperas, qu'est ce que des gens de gauche comme vous font sur BFM ?