En
janvier 1994, je suis revenu très troublé de mon expérience de presque sept
mois dans une grande ville assiégée. J’en suis revenu écœuré du Machin, sa
bureaucratie imbécile, sa gabegie et surtout sa vision surréalisme de l’emploi
de la force armée : protéger l’aide humanitaire mais empêcher la population de
fuir, tenir les positions conquises par les Bosno-Serbes (on appelait cela
s’interposer) et leur permettre ainsi d’utiliser les unités de choc ailleurs,
être capable de défendre les « zones de sécurité » mais sans préparation, sans
moyens et si possible sans combat, à la manière du glorieux bataillon
néerlandais de Srebrenica.
J’étais
écœuré aussi par la gestion médiatique de cette affaire, en gros blocs de
gentils et de méchants, blocs changeant d’ailleurs de couleur suivant les
tendances. Certains hurlaient à la menace de l’implantation de hordes
sarrasines en plein cœur de l’Europe et
appelaient à l’alliance « naturelle et historique » de la France chrétienne
avec les protecteurs serbes (« pas des sucrés certes, mais ils ne nous
menacent pas eux ! ») et plus largement slaves orthodoxes. Ils étaient
rejoints par ceux qui voyaient la main de la CIA partout et pour qui tout ce
que l’on voyait dans les médias mainstream
n’était que manipulation grossière ourdie par l’Empire. Plus nombreux et
visibles étaient les adorateurs des « philosophes » en chemise blanche et
autres épouse (officielle) d’un Président de la République qui prenaient la
pose auprès des victimes des valeureux et purs Bosniaques « génocidés »
par ces immondes salauds de Serbes, identifiés à des Nazis.
Les
faits ne pénétraient pas dans le monde de leurs croyances, mais pouvaient
éventuellement s’y coller à condition d’être compatibles. Bien entendu, les
informations elles-mêmes, alors très physiques en l’absence d’internet, il
fallait les chercher soi-même sur place, parfois avec courage comme quelques
grands reporters permanents mais le plus souvent en allers-retours de quelques
jours, ou, ce n’était pas incompatible, en se les faisant fournir par de
généreux pourvoyeurs d’images, films et documents divers. Il fallait nourrir
les médias en scoop et images chocs et beaucoup, formés à la manipulation y
excellaient, en particulier localement du côté bosniaque et internationalement
du côté américain, où le lobbying est inhérent à la politique (avec donc aussi,
ce qu’on oublie souvent, un courant de manipulation pro-serbe bien organisé (1)).
En
réalité, la vie sur place regroupait le pire de presque toutes ces visions
aussi restrictives qu’intéressées. Sarajevo était frappée quotidiennement de
centaines d’obus, de tirs de snipers, de rafales de mitrailleuses lourdes,
voire de barils d’explosif lancés dans la cuvette. Entre 5 000 et 6 000 civils
ont été ainsi massacrés et des dizaines de milliers d’autres blessés à vie dans
leur corps et leur âme. Mais il y avait aussi le quartier serbe de Gorbavica,
au centre de la ville et tenu par les forces Bosno-Serbes. Ce quartier était
frappé aussi, il est vrai en bien moindre mesure que le reste de la ville et il
n’était pas assiégé, mais personne n’en parlait. Son sort après la victoire des
Bosniaques n’a jamais été raconté non plus.
Car
la ville était pleine aussi de beaux salauds, en particulier dans la vieille
ville ottomane, qui introduisaient une deuxième couche de souffrances à la
population. Ces brigades mafieuses n’hésitaient pas à racketter les habitants
et détourner l’aide humanitaire (jusqu’à 80 %) à leur profit (mais aussi,
surréalisme des guerres civiles, celui des Bosno-Serbes contre qui ils se
battaient et à qui ces petits seigneurs achetaient des munitions). Sur les 70 et quelques soldats français tués ou blessés à Sarajevo en 1993 une bonne
moitié, surtout sur l’aéroport, a été frappée par les Serbes, et une autre
moitié, dans la vieille ville où j’étais affecté, par des miliciens bosniaques.
Il est vrai que le gouvernement bosniaque a finalement eu le bon goût à la fin
de 1993 de faire une guerre civile à l’intérieur de la guerre civile et de se
débarrasser des bandits les plus encombrants. Le chef des forces spéciales de
la police s’était alors occupé personnellement du chef de la 10e brigade,
qui, pour donner un exemple des mœurs locales, avait égorgé publiquement son fils.
Dans
tous les cas, l’existence de salauds à l’intérieur ne faisait pas disparaître
celle des salauds, encore plus nombreux et plus violents, de l’extérieur. De la
même façon, l’instrumentalisation des souffrances des populations afin de
susciter une intervention extérieure, voire la manipulation grossière et les
intox, n’empêchait pas ces souffrances d’exister en masse. Oui, la ville de
Sarajevo était la capitale du cynisme le plus dur et de l’égoïsme le plus
abject, mais il y a avait au-dessous des obus serbes et de la nomenklatura politico-policière
locale des dizaines de milliers de petites gens qui étaient piégés et
souffraient un martyr. C’était d'ailleurs plutôt dans ce monde d’en bas qu’on retrouvait
un peu d’espoir dans la nature humaine.
C’est
finalement cette intervention militaire, après des années d’atermoiements et de
pusillanimité, qui a mis fin à la guerre et à ses souffrances, en deux
semaines. Les adeptes de l'alliance chrétienne auront pu constater auparavant que les
massacres et exactions massives (y compris l’expulsion des Serbes de Krajina
par les Croates catholiques) avaient été plutôt perpétrés sous le signe de la
croix. Ils auront pu constater ensuite que l’islam soufi s’y révélait plus résistant
au prosélytisme wahhabite qu’en France. La mafia, la corruption, les magouilles
en tous genres sont restées en revanche une spécialité locale et on reste loin
de l’idéal BHLien d’une société multiculturelle d’amour et de paix.
Toute
ressemblance avec un siège contemporain n’est évidemment pas fortuite. Les
guerres civiles sont choses atroces qui relèvent bien plus du surréalisme au
niveau politique et des déformations de l’expressionnisme le plus sombre au ras
du sol. Les adeptes du cubisme et de ses gros blocs de couleur y sont forcément
en décalage souvent grossier avec la complexité des choses. Oui, il y a à Alep
des djihadistes et des salafistes (le tiers du total des combattants environ et
souvent extérieurs à la ville) dans les rues d’Alep-Est comme il y avait des
salauds dans les rues de Sarajevo. Oui, ces salauds peuvent avoir pris en otage
une partie de la population. Oui, la population d’Alep-Ouest a également été
frappée aveuglément par les rebelles. Oui, les souffrances d’Alep-Est sont
instrumentalisées. Oui, des informations fournies par tous les camps sont fausses ou au moins très suspectes (quelques exemples ici ou ici). Cela n’empêche pas pour
autant des souffrances immenses d’exister… comme ont pu exister les souffrances
de Homs, de la Goutha et d'autres, victimes de ce qui reste, au mieux un emploi
maladroit des forces (« C’est la guerre », « Ils n’ont pas de munitions de
précision », « Les X font pareil à Y », etc…) au pire, ce que je
crois, une politique assumée de terreur. On peut tourner les sources dans tous
les sens, Assad reste le plus grand salaud d’une région qui n’en manque pas et
il ne sert à rien d’en appeler aux autres horreurs, au Yémen en particulier, pour d’un seul coup l’exonérer. Au
passage, son titre autoproclamé de « rempart contre le terrorisme » fait, en
étant gentil, rire jaune quand on se rappelle le nombre de victimes, y compris françaises, des organisations soutenues par ce régime.
Une
grande différence cependant avec Sarajevo, Srebrenica, Gorazde et autres, c’est qu’il n’y
aura cette fois aucune intervention militaire occidentale. L’intervention, elle
a déjà eu lieu, elle est russe et selon une règle non écrite de la guerre
froide, à partir du moment où un des camps occupe le terrain, l’autre n’y met
pas le pied. Alep, rejoindra donc Berlin-Est, Budapest, Prague, Kaboul ou
Grozny dans la liste des villes où les Russes et leurs alliés feront ce qu’ils voudront. Si
intervention il devait y avoir, ce qui se discute largement, c’était bien avant qu’il
fallait y penser. Maintenant, il n’y plus qu’à s’indigner, protester et éteindre la Tour Eiffel, toutes choses peut-être nécessaires à condition de ne pas exclusives (on n'a rien éteint pour le Yémen), mais en
tout cas suffisantes en rien.
Il faut admettre désormais
qu’entre l’incohérence américaine (car le bizarre n’est pas forcément un plan
machiavélique, c’est bien plus souvent de l’incohérence) et la bravade sans
bras française, les puissances occidentales ont été ridicules. L’agir sans
agir, c’est bien dans la philosophie taoïste mais beaucoup moins intéressant dans
la politique internationale. Si on décide en 2011 qu’il est préférable de
soutenir la révolution contre Assad, et bien on le fait vraiment, pas en
postures, pas en sous-traitant l’aide concrète aux monarchies du Golfe et en
attendant, oh surprise !, la prédominance des mouvements djihadistes et
salafistes. Si on décide de ne pas intervenir, nous Français, en Irak et en
Syrie, ce qui me paraissait souhaitable, et bien là-aussi on le fait vraiment,
on maintient les contacts y compris par des ambassades (ce qui est leur rôle)
et on reste très vigilant. Nous avons finalement fait un mélange de tout cela, nous plaçant
désormais dans la plus inconfortable des postures : sans grand effet sur place
et désormais ouverts à toutes les critiques et surtout les attaques. J'ai le sentiment pour ma part que le pire
serait maintenant qu’on s’aligne sur Assad et ses alliés, nos effets seraient
toujours aussi faibles et nous serions encore plus soumis à la critique et aux
attaques. On peut se lamenter maintenant sur le sort présent et à venir de la
population d’Alep-Est mais c’est aussi sur notre politique qu’il faut pleurer.
Le titre est
emprunté à un livre de Michel Seurat, paru en 1989, et consacré à la Syrie
d'Hafez el-Assad. Il a été republié en 2012 aux Presses Universitaires de
France sous le titre Syrie, l'État de barbarie.
(1) Voir Mourir pour Sarajevo de Maya
Kandel, CNRS Editions, 2013.
Mon colonel,
RépondreSupprimerExcellente et très pertinente analyse, mettant fort justement en parallèle Sarajevo et Alep entre autre. La frontière entre les bons et méchants, les salauds et victimes est bien souvent fluctuante. Comme dans toute guerre civile on les classe trop souvent en fonction de nos préjugés, et manipulations dont nous sommes l'objet. Position facile et dichotomique, qui évite de s'interroger sur la complexité des événements.
Naturellement comme vous le soulignez très bien, il y a les salauds gouvernementaux ou étatiques mus par l'idéologie-politique et les salauds de circonstances. Certes ces derniers font moins de victimes civils que les premiers, mais n'empêchent que leurs souffrances sont les mêmes.
Totalement d'accord avec votre conclusion en final, la France en Syrie s'est illustrée par une politique de gribouille. Résultat nous ne comptant plus, et sommes totalement "hors jeux"
Merci pour votre blog.
SupprimerA propos de Sarajevo, un tout petit témoignage sur la propagande : un article du journal « le Monde », sous la signature de Rémy Ourdan, ayant affirmé qu’un massacre de civils sur un marché de Sarajevo était dû à un bombardement par les forces bosniaques (bref une provocation) j’avais écrit à R Ourdan qui avait eu la gentillesse de me téléphoner pour m’expliquer qu’il était certain du contraire : les tirs étaient d’origine « bosno-serbe » mais son article avait été remanié par sa direction parisienne à la demande de « sources bien informées », c'est-à-dire des services de « renseignements » français.
Les mêmes « sources bien informées » étaient sans doute à l’origine de la déclaration du ministre de Charrette affirmant à la radio au moment de la chute de Srébrenica que les forces bosniaques avaient abandonné (sic) les « casques bleus » néerlandais et le pauvre général français Janvier mais que tout allait bien se passer…
Aujourd’hui le journal Le Monde, devenu le Franche-Dimanche de l’anti-islamisme, nourrit toujours ses « révélations » des dossiers de presse de la DGSI.
En Syrie la France est alignée depuis le début sur la position américaine, telle que décrite par Edward Luttwak en septembre 2013 : « Seul le statu-quo est tenable en Syrie (…) les Etats-Unis doivent avoir pour objectif d’entretenir l’impasse ; Et pour cela, il n’ya qu’une seule méthode : armer les rebelles quand les forces d’Assad prennent l’ascendant et au contraire couper les approvisionnements dès que les rebelles semblent en passe de l’emporter. C’est d’ailleurs une stratégie proche de celle adoptée par le gouvernement Obama… » ; et par les marabouts de l’Etat-Major du président Hollande qui préférent jouer à « l’Escadron blanc » dans le Sahel ( je ne parle pas de Sangaris, tout à l’honneur des soldats français) ou faire le marketing de Dassault.
Le hic d’une telle stratégie en chambre, c’est que les populations à qui l’on veut couper les c…(le gang Assad étant bien le champion en la matière), soit rejoignent un autre gang de coupeurs de têtes, soit se tirent chez les voisins …ou en Europe.
Il est donc navrant que la totalité des médias français et tous les « Baltringues » des partis et des réseaux « sociaux », de l’extrême droite à l’extrême gauche, soient alignés sur les mêmes positions hostiles au président turc. La Turquie est la seule à avoir proposé des portes de sortie réalistes ; Sa déstabilisation totale serait un désastre pour tout les monde (sauf pour les marabouts et autres baltingues précités)
Eric SVAHN
Il faudrait aussi s'interroger sur la part de responsabilité des occidentaux quand ils ont décidés de déstabiliser la Syrie et d'armer les groupes les plus radicaux. Qui sont les plus salaud ? Ceux qui font la guerre ou ceux qui la déclanche ? Ceux qui font tout pour faire durer le conflit où ceux qui essaie d'en finir au plus vite avec un marteau pilon ? Qu'est-ce qui fait le moins de victime une guerre de quelques semaines intensives ou une guerre larvée sur plusieurs années ? Globalement ce qui fait le moins de victime c'est pas de guerre du tout... Il n'y a ni blanc ni noir, tout le monde est gris foncé.
RépondreSupprimerAutant que je me souvienne ce ne sont pas des Occidentaux qui ont fait tirer sur les manifestations du printemps 2011 et fait plonger, par pure avidité de pouvoir, le pays dans le chaos.
SupprimerNon bien sur, pas directement du moins, mais la révolte populaire n'est pas forcément que spontanée... Et quel empressement pour livrer des armes et débaucher des cadres de l'armée pour affaiblir un régime pour lequel je n'ai aucune sympathie mais qui n'emmerdait personne au niveau international.
SupprimerN'emmerdait personne, c'est vite dit. Ah,c'est sûr, ils n'en parlaient pas au journal de 20h.
SupprimerSi seulement on s'était empressés mais même pas. On (notre Président et le gouvernement) était persuadé qu'Assad tomberait très vite et il fallait surtout montrer qu'après l'avoir reçu en grandes pompes à Paris, il n'était plus notre ami, d'où la fermeture rapide de l'ambassade. En réalité, sa résistance a surpris tout le monde et ce n'est que tardivement qu'on s'est demandé ce qu'il fallait faire, pour, en réalité, décider de ne rien faire de sérieux.
SupprimerCa c'est vrai, la résistance du gouvernement actuel avait été estimée entre 3 et 6 mois... La résilience du système sécuritaire et aussi l'appuie de la population ont été plus important que prévu.
Supprimer"Non bien sur, pas directement du moins, mais la révolte populaire n'est pas forcément que spontanée..."
SupprimerEt l'Egypte, le Yémen et la Tunisie, c'est aussi la faute des Occidentaux ?
Non parce que si l'Occident, c'est si mal, pourquoi les manifestants réclamaient plus de démocratie, de libertés et de redistribution des richesses (choses qui caractérisent ce même Occident) ?
C'est tellement vrai ce que vous dites qu'ils ont mis les Islamistes au pouvoir...
SupprimerEn dehors de la Tunisie peut être, on ne peut pas dire que grâce à ces "révolutions populaires" ces pays bénéficient de plus de démocratie, de libertés et une meilleur rétribution des richesses...
Après la chute d'un régime, ceux qui tirent leurs épingles du jeu, sont ceux qui sont les plus organisés. Malheureusement dans ces pays ce sont les islamistes qui le sont.
SupprimerLe problème c'est que (presque) tout est mauvais: La démocratie sans meilleures distribution de richesses, sans avenir pour la jeunesse et une corruption galopante n'est pas une "solution" contre le terrorisme (C.F. la Tunisie et ses 4'000 Jihadistes en Syrie/Irak. Une dictature avec les même défauts, mais en plus avec une "main lourde", n'empêchera pas non plus une partie significative de la population de se tourner vers le terrorisme islamique (CF l'Egypte avec le Sinaï et surtout la Syrie)
C'est horrible, mais en l'absence d'horizons pour les populations concernées, nous sommes condamnés à regarder croitre l'attrait pour le Jihadisme. Il n'existe pas de solution globale, pire, même avec beaucoup de doigté dans nos actions nous ne sommes pas sûr d'enrayer le phénomène.
"Autant que je me souvienne ce ne sont pas des Occidentaux qui ont fait tirer sur les manifestations du printemps 2011 et fait plonger, par pure avidité de pouvoir, le pays dans le chaos."
SupprimerEst-ce que les Occidentaux, avec leur idéologie de soutient aux "printemps arabes", n'ont pas largement contribué au désordre dans ces pays ? Et que reste-t-il de ces fameux printemps ?
Pas le souvenir d'un si fort soutien des Occidentaux aux printemps arabes. Une certaine sympathie sans doute au début. A noter qu'Ahmadinedjad était également favorable à ces révolutions, contrairement à MAM...
Supprimer"Autant que je me souvienne ce ne sont pas des Occidentaux qui ont fait tirer sur les manifestations du printemps 2011 et fait plonger, par pure avidité de pouvoir, le pays dans le chaos. "
RépondreSupprimerC'est très grave ce que vous venez de dire.
Je rappelle qu'initialement les répressions sur le manifestations en Syrie on fait quelques dizaines de morts et quelques centaines de blessés. Evidemment il s'agit d'acte qu'il faut condamner, mais que suite à cela nous avons eu un conflit international qui dure depuis maintenant 6 ans et qui a été largement alimenté par les occidentaux et les monarchies du golfe.
Les conséquences de la guerre sont infiniment plus importantes et conséquentes que la répression initiale ! Mais le plus gros fautif serait Assad ?
D'autre part vous justifiez le fait qu'il y a légitimité à renverser un gouvernement qui tire sur les manifestants ; c'est le début de la fin.
Les pays ou cela arrive / est arrivés sont légion ; il y a peu en France ou aux USA cela arrivait, cela arrive dans beaucoup d'autres pays du moyen orient ou au myanmar en ce moment.
Et quelles sont vos solutions miracles pour corriger cela ?? Envahir ces pays, apporter la mort et la destruction, pour dégrader les conditions humanitaires comme cela a été fait en Lybie récemment, grâce à la France ??
Pendant que vous y êtes, vous pourriez ajouter que les Syriens qui protestaient en 2011 étaient bien ingrats de se révolter contre le gentil régime bassiste...
SupprimerCe n'est absolument pas le fond de ma pensée ; je dis clairement que la répression dans le sang est condamnable, il s'agit de crimes de guerre.
SupprimerJe cherche juste à comprendre pourquoi en 2016 il y a encore des gens qui croient que renverser les gouvernements par dans le sang et la destruction permet d'améliorer la condition humaine.
Je suis bien d'accord. Le sang n'est jamais bon. Mais il faut bien comprendre que quand votre pays est une dictature depuis sa fondation, et que lors de manifestations pour plus de libertés, l'Etat réprime avec la dernière violence, bien plus qu'en France, même pendant les années 50 60, eh bien, les gens sont un peu... Crispés. Énervés.
SupprimerSans doute dans nos sociétés apaisées avons nous plus de mal à saisir ce genre de sentiments.
Je ne connais personnellement pas beaucoup de moyens cools et sympas de renverser une dictature impitoyable.
SupprimerCette guerre qui dure depuis 5 ans et a fait des milliers de morts n'a qu'un nom : GAZODUC !
SupprimerTout ça pour ça. Il fallait en effet, renverser Assad. Le reste est du pipo pour l'opinion publique! Et comme d'hab ce sont les mêmes putes qui s'y sont employés. Celles des révolutions colorées. Que Assad soit ou pas un dictateur n'a rien à y voir. Il fallait à tout prix mettre la Syrie à genoux. C'est tout. Après Irak, Libye
suite : sauf qu'ils ne s'attendaient pas à l'entrée de la Russie sur la scène...qu'ils pensaient faire plier aussi. Manque de bol, c'est raté. Poutine a pris du poil de la bête et ne s'en laisse plus compter. Alep a été libérée. Il y a redistribution des cartes. Eh oui ! Les masques occidentaux tombent un par un, sordides.
SupprimerDès 2012, notre Président a encouragé les "modérés" en Syrie, en leur faisant livrer des armes mais en quantité insuffisante pour gagner, juste faire durer le supplice mutuel. Ces armes ont régulièrement fini dans les mains des factions extrémistes, supérieures en moyens et effectifs. Il fallait une boule de cristal pour le prédire, dans ce pays où les retournements de vestes abondent, des "modérés" vers les extrémistes. Montée aux extrêmes qu'y disent.
RépondreSupprimerici:
http://www.editionsarchipel.com/livre/dans-les-coulisses-de-la-diplomatie-francaise/
Canon de 20mm, missile anti-char, armement collectif jusqu’à 12.7 mm, mais pas de missile anti-aérien, un reste de lucidité sans doute.
Le gouvernement français aurait simplement respecté les traités internationaux sur le trafic d'armes à destination du Moyen-Orient que notre responsabilité serait moins écrasante. Sans parler de la simple diplomatie qui interdit l'ingérence. Pour aggraver le malheur, ce gouvernement a appuyé un mauvais cheval ayant peu de troupes sur le terrain et inaudible de l'opinion publique syrienne. Un ratage et un cauchemar que le probable battage sur Alep tente de camoufler, chacun pour ce qui le concerne. Car, nous ne somme pas seuls à avoir, jusqu'au dernier moment, rajouter du combustible à l'incendie.
J'espère que là-bas, ils ont la mémoire aussi courte qu'ici...
Quel sont les critères légaux pour renverser le représentant d'un pays? Comment savoir également si un peuple est derrière son président. Comment réagiront les syriens si on élimine la tête du régime? Ne faisons-nous pas comme Poutin en Ukraine, en allant jouer les gendarmes du monde, souvent pour des raisons inavouables?
RépondreSupprimerQuand on pensait que Bachar tomberait en six mois, on a pris nos désirs pour la réalité, et que c'est à cet instant T de notre stratégie, en considérant que la guerre serait courte, que nous avons commis l'irréparable.
On parle des destructions en Syrie, mais avez-vous vu dans quel état sont certaines villes libyennes? Mais là sur ce sujet, c'est silence radio médiatique, il n'y a donc pas de civils en Libye.
Les mauvaises manières de la famille El Assad sont bien connus, alors pourquoi décider qu'il n'était plus désirable du jours au lendemain? Parce que tous les alliés de l'Iran doivent être éliminés?
Pour moi cela tiens à une chose: Déstabiliser pour mieux régner. Car comme en parle le colonel Goya sur la Yougoslavie, il y a des salauds partout, même chez nous; alors involontaires ou machiavéliques, tout ceci est la somme de nos erreurs partagés. Tout le monde se gausse, mais depuis quand l'hypocrisie et la cruauté humaine nous surprennent-elles?
En tout cas je parle pour moi, et je dois donc admettre, que je suis tombé également dans la propagande anti-Assad! Mais après tout, la vie avant la guerre n'était pas si terrible que ça. Et si j'avais à émettre une solution, ce serait de poursuivre l'EI jusqu'à Palmyre avec des troupes occidental, et une fois bien installer, on pourra négocier le départ de Bachar. Sauf qu'il y a déjà les russes, c'est donc finalement un cercle vicieux. Le cercle vertueux tant espéré de 2011, n'était qu'une méchante utopie.
en 14-18 aussi les Français pensaient que la guerre serait courte. Ensuite on pensait que la ligne Maginot était infranchissable. On a pensé que l'Allemagne respecterait la neutralité de la Belgique...on en a pensé des choses et on en pense toujours, mais chaque fois on est à côté de la plaque parce que les experts, les vrais, ce qui travaillent dans l'ombre, on ne les écoute pas, on ne lit pas ou on dissimule leurs rapports. Pas étonnant que le coq soit le symbole de la France. Il y a en nous une très grande fierté, un ego surdimensionné, or la plupart du temps on se trompe, les analyses sont mauvaises et les effets sous évalués. Nous tombons tous dans le piège de la propagande parce que la plupart du temps la presse occidentale et française en particulier balance des infos sans rien vérifier, sans citer ses sources. Parfois même elle relaye des informations mensongères (cf. les soit disant missiles détenus par l'Irak, ou les Touaregs soit disant victimes d'un génocide) Aller vérifier les infos, dénoncer les erreurs, c'est une démarche intellectuelle, cela prend du temps, et ç an'est pas donné à tout le monde !
SupprimerEn 14-18 tout le monde pensait que la guerre serait courte, à commencer par les Allemands. Et ensuite, ils ont pensé que le mur de l'Atlantique serait infranchissable.
SupprimerQuant aux Anglais, ils pensaient que l'apeasement était une bonne idée et que l'Allemagne devait avoir "l'égalité des droits" avec la France en matière d'armements, et ils ont fait pression comme des malades, ainsi que les Américains, pour y arriver. Pas très malin, n'est-ce pas ?
Donc gardez votre auto-dénigrement pour vous-même SVP.
« Si on décide de ne pas intervenir, nous Français, en Irak et en Syrie, ce qui me paraissait souhaitable, et bien là-aussi on le fait vraiment, on maintient les contacts y compris par des ambassades (ce qui est leur rôle) et on reste très vigilant. »
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord.
En plus de dire qu'il ne faut jamais se lancer dans une aventure qu'on ne peut pas gagner, on peut voir deux autres points :
* ok, admettons que l'on s'arroge le droit d'abattre les régimes pas gentils (à quel titre, je ne sais pas trop, mais admettons). Pourquoi commencer par le régime syrien ? Malheureusement, on trouve pas mal de méchants dans le monde ; pourquoi ne pas s'attaquer à un adversaire à notre hauteur ?
* le gouvernement français est d'abord censé défendre les intérêts *français*, pas spécialement ceux d'autres peuples qui n'ont rien demandé (pour ça, il y a l'ONU théoriquement, et ça n'exclue pas d'intervenir pour aider si ça n'affaiblit pas les intérêts français, bien sûr). Même en 2012, une hypothèse très crédible était que les islamistes (Al-Qaida ou Daesh, au choix) remplacent le régime syrien s'il tombait. Est-ce que les intérêts français auraient été mieux défendus avec des islamistes au pouvoir qu'avec Assad au pouvoir (qui n'était plus tellement une menace pour la France ces dernières années — je ne dis pas qu'il ne l'a jamais été) ?
Pour finir, je pense qu'on perd toute crédibilité simplement en parlant de morale avec Alep, parce qu'au même moment on préfère oublier nos alliés — paraît-il — au Yémen (même si ce n'est probablement pas aussi terrible, ce n'est tout de même pas joli). On prête le flanc à la critique du « deux poids, deux mesures » qu'on pourra maintenant toujours nous opposer.
Bref, j'aurais vraiment préféré moins d'hypocrisie dans la position française. Si on ne veut vraiment pas critiquer le Yémen, qu'on ne se mêle pas trop de la Syrie. Ou inversement, si on veut critiquer des méchants (ou agir) parce qu'ils sont méchants, qu'on évite de frayer avec d'autres méchants par ailleurs. Et si on veut vraiment aider des gens dans le monde, il y a largement de quoi faire ailleurs ou même chez nous.
des hommes, rien que des hommes, toujours des hommes qui ne se sentent puissant que l'arme à la main (tel le prolongement d'un phallus sans doute), des hommes qui se battent constamment parce que les mots ne leur suffisent plus, parce qu'ils ne parviennent plus dialoguer, mais aussi parce qu'ils n'ont pas le courage de se retrousser les manches pour bâtir (c'est si facile de détruire et de tuer), des hommes qui coupent des têtes en Libye, des mains au Mali, des hommes qui fouettent, des hommes qui violent, des hommes qui vocifèrent... et après cela on veut faire croire aux femmes que ce sont elles qui sont querelleuses et hystériques !! Ah mais j'oubliais, il parait que la défense est l'affaire de tous (du moins c'est ce qu'on nous enseignait dans les années 80 dans les écoles militaires françaises) pourtant les femmes sont hors du champ de la caméra, on ne les entend pas, on ne les voit pas, on ne les interroge pas. Demandons aux femmes ce qu'elles pensent de ces guerres qui n'en finissent plus. Personnellement si un diplomate russe m'avait traitée de mère Térésa, je n'en n'aurais pas pris ombrage mais j'en aurai été flattée. Il faut bien que quelqu'un dénonce l'indicible ; ça suffit la langue de bois. Merci Mme Samantha Power !! On s'en fout des actions passées M. Vitaly Churkin, ce qui compte c'est ce qui se passe en ce moment, les massacres, la barbarie. Il y en a marre des conflits qui s'éternisent à cause de problèmes d'intérêts français, américains, russes, saoudiens, etc. Des problèmes d'ego tout simplement... de fierté masculine il faut bien le dire. Voilà mon coup de gueule !!
RépondreSupprimerOn en a pas fini avec Assad. Cet homme a jeté une bonne partie partie de ses compatriotes sur les routes de l'exil, il continue de le faire, et il n'a ni l'intention ni de toute façon les moyens de les faire revenir vivre en sécurité dans son pays dévasté. Or ces millions de réfugiés déstabilisent les pays voisins, sans parler de l'Europe, ou c'est presque devenu le sujet n°1. Et on devrait laisser faire et éponger les dégâts sans rien dire?
RépondreSupprimerIntervenir dans les affaires de la Syrie n'est pas de l'ingérence, c'est une réaction légitime aux effets de la guerre syrienne jusque dans nos rues. C'est à l'Europe, concernée au premier chef, de le faire, elle doit ici tout simplement défendre ses intérêts.
Est-ce le christianisme qui motivait la volonté d'alliance avec les Serbes ? Il me semblait que c'était essentiellement pour des raisons historiques, c'est à dire l'alliance pendant la seconde guerre mondiale. Et, plus généralement, les liens avec la Pologne, avec la Russie depuis bien longtemps ne sont pas négligeables.
RépondreSupprimerD'ailleurs, et comme vous le mentionnez par la suite, le conflit dans cette région était aussi entre peuples orthodoxes et catholiques, et on ne voit pas très bien en quoi des motivations religieuses inclineraient des Français historiquement catholiques à préférer des Serbes orthodoxes.
On dit souvent que c'est l'Allemagne qui a foutu le cirque, en reconnaissant (comme à leur habitude sans consulter personne) leurs alliés historiques Croates. Or, cette alliance historique est quand même un peu plus sulfureuse que celle de la France.
Quant aux alliances franc-maçonnes, on peut se demander si elles mènent à de meilleurs résultats. Cela a par exemple joué un rôle dans le traitement de faveur accordé aux Tchèques (et les Sudètes, puis la Slovaquie, ont montré que ça ne marchait pas très bien). De même, cela a aussi joué un rôle dans l'hostilité à l'Autriche et à une Bavière autonome. Bref, la paille, la poutre...
"c'est à dire l'alliance pendant la seconde guerre mondiale."...je voulais dire pendant la première guerre mondiale, bien sûr.
SupprimerCe qui nous a rapproché des Serbes? Que les américains mènent cette guerre en territoire européen, nos décideurs ne pouvant seulement suivre la machine de propagande de l'Otan, les images truqués d'exode dans les médias américains faisant foi. Ca c'est le premier sentiment que l'on pouvait avoir. Après il y avait bien des massacres de masses très concret et indéfendable, surtout après que nos pilote aient étés pris en otage, les serbes étaient finalement contre nous, et donc les américains ont malgré tout étés très utiles à cause d'une Europe indécise et sans orientation commune, donc sans efficacité. A cette époque pendant les accords de Dayton, a la table des négociations, S Milosevic était même considéré comme crédible à ce moment là, serrant la main de R Holbrooke, pourtant une forme de génocide était bien à l'oeuvre de la pars des serbe. Avec la mort de S Milosevic dans la prison du TPI, on n'en saura pas plus politiquement. L'essentiel est que Mladic et Karadzic soient aujourd'hui en prison, mais cette guerre restera comme une défaillance de l'union européenne à tous les niveaux, que ce soit militaire, moral, ou politique. Le général Morillon a quand-même un peu sauvé l'honneur de la France, mais je ne suis pas assez spécialiste pour émettre un jugement exhaustif de ce conflit, comme le colonel Goya, mais c'est ce que j'ai retenu à l'époque en tant que civil.
Supprimer@ anonyme du 16 décembre 2016 de 10:43
SupprimerL' " amitié Franco-Serbe " est une construction postérieure à l'attentat de Sarajevo et à la PGM. Elle était en fait plutôt " romantique " du côté Serbe avec une grande dose de naïveté sur la réalité des positions Françaises .
L'ouvrage de référence sur la question c'est " Les Balkans en feu " , le tome II des mémoires de Raymond Poincaré ( consultable sur gallica.fr )
Vous avez d'autre part raison de souligner le rôle des confréries maçonniques , au delà de tout complotisme , dans la définition de notre POLEX .
Nous sommes bien après 1905 , une période ou les élites militaires et politiques sont " républicaines "
A ce titre la " France " , cad les chefs politiques et militaires , a par exemple soutenu l'Empire Ottoman dans la Guerre Italo-Turque de 1911-1912 . Celui-ci était gouverné par les Jeunes-Turcs liés au GOF . ( Ce sont des faits historiques parfaitement vérifiables une fois de plus)
L'Italie bien que laïque était trop marquée par le Catholicisme .
L'élément essentiel qui permet de mesurer l' " amitié " de la France vis à de la Serbie c'est l'économie . Jusqu'à la fin 1912 les emprunts d'état Serbes sont souscrits essentiellement à Vienne et Berlin car l'état Français refuse d'accorder sa garantie aux banques Françaises susceptibles de les souscrire . Les banques Austro-Hongroises et Allemandes bénéficiaient de cette garantie depuis la fin du XIX éme siècle .
La présence économique Française se limite alors essentiellement aux mines de cuivre de Bor qui relève plus de l'exploitation coloniale que d'autre chose quand on la compare à la présence économique Austro-Hongroise ou Allemande , voir Russe .
Il y a enfin un fort courant " intellectuel " Serbophobe et Othodoxophobe ( ? ) qui gravite autour de l'écrivain Pierre Loti .
Pour 1999 il faut noter que nous sommes seulement 35 ans après la fin de la Guerre d'Algérie et que des personnes en responsabilité politique et militaire de la classe d'âge 55-75 ans n'ont pas " digéré " l'aide de la Yougoslavie " Serbo-centrée " au FLN .
Ceci me fut confirmé en 2009 par un diplomate Serbe à la retraite à Belgrade .
Daniel BESSON
Merci Mon Colonel pour cet article faisant la part des choses, notamment sur la propagande employée par les deux camps. Mais force est de constaté que dans notre pays nous sommes soumis ä une intense propagande que je qualifierai d'orwellienne . Quand j'entends qu'Alep Est est soumis á des bombardements d'une intensité "inouie" qui ont fait ... 100 á 200 morts civils , je m étouffe ...(Attention , je considére chaque mort comme une tragédie personnelle pour la famille , les amis ... je ne mets pas en doute la souffrance intense causée par ses morts) ... Quand nos medias relaient , sans vergogne, les propos de John Kerry , disant qu'il s'agit de massacres de civils sans précédents depuis la seconde guerre mondiale , je deviens méchant .... Et ce n'est la que quelques exemples parmis d'autres .....
RépondreSupprimerLa réalité vous l'avez décrite :
C'est un désastre pour la diplomatie et la politique etrangére francaise ... Nous sommes hors jeu pour longtemps . Hollande a dilapidé le capital diplomatique considerable que le Président Chirac avait su creer dans la région ( tout en isolant Assad , ne l'oublions pas !!!!).
Au final , nous n'avons fait que prolonger l'agonie de la partie de la population sunnite en rebellion
De plus , je considére que "nos" morts en France dans les attentats sont le resultat direct de cette politique inepte mené par cette Présidence .
On a l'impression que Hollande et Ayrault trouvent leurs inspirations stratégique et diplomatique en lisant l'Expresse. Ils sont tellement has-been, que la consternation fait place au mépris, qu'elle mièvrerie?! Et en plus ils nous prennent pour des débiles, comme si eux seuls savaient que la guerre à Alep était désastreuse. Pourtant ça fait déjà 4 ans que ce conflit perdure. Messieurs les politiciens français, faites place aux sang neuf, vous êtes obsolètes, admettez-le pour l'intérêt supérieur de la France. Pourtant je suis plutôt de générosité socialiste...
Supprimer//Assad reste le plus grand salaud d’une région qui n’en manque pas//
RépondreSupprimerah bon ?
Entre Al-Qaida, l'Etat Islamique et Assad vous choisissez les 2 groupes terroristes ? Assad est le pire des 3 ? Lui qui a été le seul à promouvoir dans les faits la cohabitation pacifique des l'Islam avec la Chrétienté, le respect des minorités, la stabilité et la prospérité d'un pays éduqué... mais oui, bien sûr, c'était le mal absolu et il fallait s'en débarasser car le chaos et le terrorisme islamiste c'est vachement mieux.
C'est ça la position de la France aujourd'hui. Dans les faits!
Alignée sur celle des US, des Sunnites du Golfes, de la Turquie et des Anglais.
Pourquoi ?
Il n'y a pas de guerre civile. Il n'y a pas d'opposition syrienne modérée. Les seuls opposants à Assad sont des étrangers. Des civils ne se battent pas pendant 6 ans contre une armée en gagnant la moitié du territoire. Vous le savez. C'est une guerre de destruction d'un pays et l'Occident utilise les islamistes pour renverser un pouvoir. Vous avez fermé les yeux sur les rebellions au Yemen ou en Arabie Saoudite. Vous auriez fermé les yeux si Assad était notre "ami". Vous n'avez aucun problème avec les dictatures islamistes saoudienne et autres. Epargnez-nous les enjeux de "démocratie" et les grandes "valeurs". Depuis quand un militaire croient à ces conneries ? Un militaire obéit aux ordres, à son supérieur et la France a choisi le camp des Islamistes. Oui, les mêmes que ceux qui font des carnages au Bataclan ou à Nice.
Moi, je vous demande : pourquoi ? Est-ce qu'ils nous tiennent pas les c. ? Ou est-ce que la stratégie du chaos est le choix de la France ? Est-ce que c'est pour qu'Israël continue d'exister ?
Mon pays me révulse aujourd'hui.
Il y a des quantités de sources d'information pour ceux qui lisent l'anglais (oui il faut lire l'anglais pour s'informer, pas le français) sur le web. Pour avoir de vraies infos. Et n'oubliez pas qu'il n'y a simplement AUCUN journaliste occidental à Alep "Est". Et que l'observatoire syrien des droits de l'homme c'est une personne dans un bureau en Angleterre.
La propagande afp-Elysée relayée par France Info et autres est catastrophique. Désinformation, manipulation, propagande, du même acabit que "les armes de destruction massive" et l'Iraq de Bush.
J'ai honte de ce pays.
Population d'Alep Est.
100-200 000 personnes. Alep-Ouest : 1,5 million.
2 choses :
1/La population d'Alep-Est était soit otage des terroristes, soit leurs familles, soit des militants islamistes. Il n'y a pas d'autre possibilité. Personne ne serait resté à Alep Est sous les bombes pour le plaisir.
2/ La population civile a été évacuée sans problème. La libération a été fêtée. Renseignez-vous.
Ceux qui ont été évacué vers Idlib (territoires sous contrôle d'Al Nusra - Jabhat Fateh al sham- al qaida !!!)c'est les terroristes et leurs familles ! Avec l'appui des Français et autres pro-islamistes. Ce qui est tout bonnement scandaleux. Tout se ramdam médiatique pour s'assurer de la libération des terroristes et leur bon transfert vers d'autres zones d'où ils vont pouvoir continuer à tuer et piller. C'est ça la réalité.
Vous et les autres traitres, ne venez pas pleurer quand le prochain se fait exploser à Paris-Montparnasse ou à CDG.
Tellement de traitres, c'est fou.
C'est bien, vous avez bien appris votre leçon. Je vous mets un 19/20.
Supprimer@16:33 : je n'ai pas appris de leçons. Il y a 3 choses importantes :
Supprimer1/ les diverses sources d'information sont importantes, le décalage avec les mainstream medias est donc forcément brutal. Il pousse à creuser et à douter.
2/ l'esprit critique. et l'observation de l'évolution du monde.
3/ n'importe qui avec quelque peu d'intelligence ne peut pas continuer à croire ceux qui leur ont déjà menti. Peut-être certains d'entre vous pensent qu'il y avait des armes de destruction massive en Irak sinon comment peuvent ils continuer à croire ceux qui ont débité ces conneries.
Croire. C'est bien là le problème. "L'information" est basée sur la croyance. "Celui qui ne sait rien est obligé de tout croire". Il n'y a aucun journaliste occidental à Alep Est.
Enfin, comme certains le disent si on est entré dans une ère de post-vérité, c'est seulement l'intention qui compte. Le décalage entre les opinions publiques et leurs dirigeants n'a jamais été aussi grand (je parle de l'occident), le décalage entre la presse mainstream et ces opinions publiques également, et il expose clairement le rôle de cette presse : celui de n'être qu'un relais du pouvoir visant à perpétuer le système. Les intérêts de nos dirigeants ne sont clairement pas nos intérêts. Mais comme le dit notre ex PM Manuel V. : "on est en guerre" (contre qui ?) et "il va y avoir d'autres attentats", ayez peurs mes amis, pendant ce temps on va défendre al Qaida en Syrie. On en est là.
Je vous suggère donc d'envoyer votre rapport ainsi que vos lumineuses découvertes à Michel Goya, ce benêt qui n'a rien compris à la guerre, et à celle de Syrie en particulier. Vous lui serez d'un grand secours.
SupprimerEn tout cas vous m'avez illuminé. Avant j'étais aveuglé par ces médias de propagande occidentaux, mais grace à vous j'ai enfin tout compris.
Merci cher baltringue anonyme de nous ouvrir les yeux.
SupprimerNon mais c'est toi le baltringue. T'es pas obligé d'insulter tes 2-3 lecteurs alors que tu ne proposes aucune analyse (on n'apprend rien en te lisant, ni sur les faits : t'as rien a apporter, ni sur l'analyse : t'enfonces des portes ouvertes en essayant de faire le beau), que tes seules sources d'infos c'est l'afp et ta seule position c'est celle d'un faux naïf qui a ni couilles ni cerveau. Si t'es militaire, ça fait peur sur le niveau de l'armée française, j'espère que tu seras moins torturé si jamais t'es au front (pas la Yougo, un vrai front où t'as qqchose à faire hein).
SupprimerDire qu'il faut lire les médias US et UK pour avoir plus d'infos, de réflexion et de critiques (mot taboo en France !) ça fait mal au cul. Mais si la diplomatie française joue en deuxième division, la presse indépendante française et les pseudos intellectuels dans ton genre sont en ligue régionale. Vous êtes foutus...
En attendant il y a un pays qui se fait défoncer avec des milliers de gamins massacrés par des gentils "rebelles". C'est pas grave quand les civils trinquent, c'est à nous de leur dire qu'Assad c'est le mal et que le chaos version Iraq post Saddam 2.0 c'est la libération, le paradis ! Les Saudis c'est cool et les djihadistes sur au Bataclan ou en Syrie aussi. Vous êtes de grands malades, soit complètement débiles soit complètement pervers.
L'Histoire vous jugera comme les traitres de l'entre deux guerres.
Je vous laisse avec un article de baltringues conspirateurs :
http://www.belfasttelegraph.co.uk/opinion/columnists/robert-fisk/the-rebels-of-aleppo-syria-are-no-heroes-35279325.html
(et tout les faits que j'ai donné sont absolument corrects et vérifiables). Bande de collabos.
tiens, un autre baltringue :
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/pierrelecorf
qui a des couilles, un cerveau et qui sait de quoi il parle. Lui.
T'es qu'un amateur de mauvais niveau.
Respirez un bon coup, buvez un verre d'eau, et allez vous détendre. En allant lire un livre ou deux par exemple. Ou trois.
RépondreSupprimerEt cessez de penser aux couilles.
Je lis plus que vous. Je comprends mieux aussi.
SupprimerJ'ai pas d'intérêt dans les postures, et les grands principes. C'est très français ça, d'ailleurs. Et ça n'intéresse personne en dehors des frontières bobos de l'hexagone.
Vous Les mecs qui vivent dans le pays des licornes, vous êtes dépassés, bien trop apeurés de penser les choses par vous même, apeurés d'être taxés de raciste ou de pas adopter les bons principes, reflexes. Au fond vous êtes soit pervers soit idiots. VOus êtes le problème car vous n'êtes que mensonges (rien de personnel, bien entendu).
Vous allez prendre le boomerang alqaida dans la gueule. Vous arrivez à dormir les mecs ?
Il n'y a pas de modéré, il n'y a pas de guerre civile, les seules alternatives sont alqaida et daech. Point barre.
D'accord, j'avoue tout, je suis un collabo-bobo fan des licornes et de Ben Laden. Vous êtes content?
SupprimerUn tout petit commentaire sur l'ex Yougoslavie que j'ai un peu connue.Vous ne parlez pas des Croates qui nous faisaient le salut nazi et vous permettrez, mon Colonel, de mettre des salauds dans tous les camps dés qu'il s'agit de guerres civiles.Quant à la Syrie nos gouvernants se croient les dirigeants d'une ONG un peu comme l'ONU à Sarajevo.Or quand on dirige un pays on commande des armées et les armées et les ambassades ne sont pas des ONG mais les instruments d'une politique.On n'oublie trop souvent que la Déclaration des droits de l'homme.....et aussi du citoyen.Paradoxe quand on ne sait plus où situer le vrai adversaire.
RépondreSupprimerDans ces moments difficiles, il existe des hommes qui savent rester dignes. Ce fut le cas du capitaine sénégalais Diagne qui au cours de son OPEX au sein de la MINUAR a sauvé des milliers de vies du génocide Rwandais. Cet homme a désobéi aux ordres, a du agir discrétement et au péril de sa vie. Seul, il accompagnait des cohortes de femmes, d'enfants et d'hommes déséspérés. Malheureusement, au cours de son dernier convoi vers la frontière il a été tué. Il n'a pas attendu les ordres, il a agit au péril de sa vie.
RépondreSupprimerIl n'a jamais eu le moindre soutien pendant son activité de sauveur. Toutefois, a sa mort, les staffs de l'ONU ont été pris de remords et ont compris le sens de cet engagement exemplaire. Finalement, cette année, le secrétaire général des Nations unies a remis à sa famille la médaille du courage de l'ONU qui porte son nom. L'action du capitaine Diagne est désormais reconnue et doit servir de lecon.
Bonjour ,
RépondreSupprimerCe qui s'est passé à Alep c'est la mort de 90 années de politique Levantine de la France , ni plus ni moins . Si malgré les horreurs on peut trouver une seule raison de se réjouir avec les habitants d'Alep-Ouest , ce serait bien celle-là !
C'est la défaite d'une vision " Rad Soc " de la société et d'une POLEX qui cherche à imposer les " valeurs républicaines " à des populations allogènes à coups de bombes et de baïonnettes . Elle n'a que trop été illustrée par le mouvement Brownien diplomatique de François Hollande qui se présentait comme l'hériter politique du " Petit père Queuille " , une caricature de caricature .
Je pense que c'est en partie le sens du discours de Bachar Al-Hassad qui parle " d'avant et d'après Alep " pour l'histoire de son pays : La fin de l'interventionnisme étranger et de ses autoproclamées " valeurs " .
Celui qui a planté les derniers clous dans le cercueil de cet interventionnisme drouâdelômiste Socialo-laïcard c'est le suiffeux député Marseillais Patrick Mennucci . Avant son départ pour la Syrie il n' a pas hésité à faire appel aux mânes de Sarrail , le boucher de Damas avec le sinistre Gamelin un autre " officier républicain " , pour essayer de trouver un semblant de légitimité à sa démarche . Comble de l'ignominie , Mennucci est allé - selon ses propos - jusqu'à quémander dans un hospice la bénédiction de deux ou trois vieillards cacochymes ayant fait " le Levant " .Il s'agit probablement de glorieux combattants de notre intervention de 1945 qui a consisté de nouveau à massacrer les Damascènes mais aussi les Alépins et les Homsiotes ?
Si Alep signifie la mort de presqu'un siècle de " diplomatie Rad-Soc " on peut espérer y voir la victoire posthume d'Henri de Kérillis , en particulier au travers de la visite que compte y effectuer le député Thierry Mariani pour le Noël Orthodoxe et Arménien . J'y vois le parallèle presque parfait avec le voyage de de Kérillis à Beyrouth à bord du " Sphinx " après les exactions de Gamelin à Damas et j'espère que son retour ne se concrétisera pas seulement par un article dans un journal mais par la refonte de nos alliances au Proche-Orient . Je lui ai déjà envoyé plusieurs messages pour qu'il n'oublie pas à cette occasion Lucien Bitterlin qui milite depuis plusieurs années pour la Syrie .
Puisqu'on en est aux livres je vous propose " A Damas sous les bombes " Journal d'une Française pendant la révolte syrienne (1924-1926)d'Alice Poulleau.
C'est le bouquin que de Kerillis a fait paraître en France malgré l'interdiction du pouvoir et de l'armée !
Enfin un clin d'œil de l'histoire : C'est Harry Truman qui a mis fin aux exactions de l'armée Française au Levant en 1945 à la demande du Président Choukri al-Kouatli et avec l'appui des troupes Anglaises .
C'est le refus de Barack Obama et du parlement Britannique qui ont mis fin au bellicisme interventionniste de notre ersatz de Queuille et celui de quelques badernes galonnées en 2013.
Daniel BESSON
+ 1 avec Anonyme du 16 décembre, 20h57
RépondreSupprimerParmi les journalistes occidentaux, Robert Fisk est un des meilleurs connaisseurs du MO
http://www.independent.co.uk/author/robert-fisk
Son bouquin "Pity the nation" est aussi excellent.
Et malheureusement les autres bons journalistes sur le sujet sont également anglophones. Quelques fois des traductions sur le site Les Crises pour ceux qui comprennent mal l'anglais.
Anonyme
Le site les crises, comme par hasard... Et pourquoi pas L'UPR de François asselineau ou égalité et réconciliation d'Alain soral? Vous ne pouviez pas mieux tomber.
SupprimerQue c'est amusant, tous ces gens qui s'empressent de citer Fisk, l'un des seuls journalistes occidentaux ouvertement pro Assad.
RépondreSupprimerUn peu comme les climato sceptiques, trop heureux d'avoir trouvé un ou deux scientifique prêt à défendre leurs mensonges. Bien sûr, qu'en face il y ait des dizaines de connaisseurs du moyen orient qui contestent l'opinion de cette minorité, cela n'a bien sûr aucune valeur
Un papier brillant M. Goya
RépondreSupprimer@ Y.L.
RépondreSupprimer« Que c'est amusant, tous ces gens qui s'empressent de citer Fisk, l'un des seuls journalistes occidentaux ouvertement pro Assad. «
Fisk n’est pro rien du tout, c’est un très bon connaisseur du terrain. Il lui arrive de se tromper, comme tout le monde, mais entre Bachar el-Assad et les types en face, entre deux maux il choisit le moindre. Fisk n'a JAMAIS prétendu qu'Assad était un gentil dirigeant social-démocrate soucieux des droits de l'homme ou autres balivernes qu'on a pu lire dans des journaux français sur les "rebelles" libyens en 2011 ou syriens aujourd'hui (je ne parle pas des manifestants syriens de 2011).
Et si vous voulez savoir contre qui se bat l’armée d’el-Assad aujourd'hui à Alep, je vous renvoie à l’audition du général Didier Castres au Sénat (COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES, mardi 15 décembre 2015)
« En outre, il existe en Syrie une constellation de combattants très divers de l'ordre de 100 000 personnes, dont la France estime que 80 000 d'entre eux appartiennent soit à des groupes terroristes désignés comme tels par les Nations unies, soit à des groupes salafistes extrémistes. Les travaux actuellement conduits sous l'égide de la Jordanie permettront surement d'y voir plus clair «
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20151214/etr.html#toc6
Quantités d'officiels américains (des militaires) partagent cet avis.
Ou bien à l’analyse de Nassim Nicholas Taleb, peu suspect de sympathies pro gouvernement syrien (cf. la biographie de Taleb)
https://medium.com/opacity/the-syrian-war-condensed-a-more-rigorous-way-to-look-at-the-conflict-f841404c3b1d#.vzlxufmsw
Mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… Donc je suis certain que vous ne changerez pas d’avis.
@ Anonyme de 11h24
Alors puisque vous coincez manifestement sur la Syrie, passez à autre chose et allez relire des analyses un peu anciennes sur l’euro par exemple sur le site Les Crises (pas très différentes de celles de Sapir), les analyses des journaux Le Monde, Libération, L’Obs etc. et voyez aujourd’hui qui avait raison. C’est édifiant.
Mais j'imagine que ça ne ne vous fera pas changer d’avis non plus sur Les Crises. Il y a à boire et à manger sur ce site, il faut faire le tri, mais sur quantités de medias « mainstream » il n’y a quasiment plus RIEN.
Bon week-end à tous, et merci au colonel Goya pour son blog.
Anonyme
PS
@ Colonel Goya : sur un tout autre registre, que pensez-vous des interventions de Guillaume Ancel sur les premiers jours de l'opération Turquoise au Rwanda ? Je ne connais quasiment rien au sujet, Ancel semble sincère mais il m'est bien difficile de me faire un avis.
D'autant plus que j'avais apprécié le bouquin d'Hogard sur le Kosovo, et qu'Hogard tombe à bras raccourcis sur Ancel.
Sur Les Crises.fr, non. J'ai déjà eu l'occasion de me confronter à tous les mensonges délivrés par ce blog. Mais je ne vous empêche pas de continuer d'avaler la petite propagande d'Olivier Berruyer. Si vous voulez croire que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec vous se shootent au Monde ou à l'Obs, BFM ou que sais-je, et pensent que la rébellion est dépourvue de jihadistes...
Supprimer@anonyme de 17h53 : le plus drôle avec vous c'est que souvent on sait déjà ce qui va arriver comme réponse. Je connais bien cette interview du général qui est également fréquemment mise en avant par les pro Assad. Le troisième type je ne le connaissais pas. Je vais vous épargner un autre nom il y a aussi balanche du figaro et sûrement deux ou trois autres personnes.
SupprimerEn face des dizaines de chercheurs, intellectuels français anglo saxons et syriens qui dans leur immense majorité attribuent sans hésitation la situation actuelle à Assad.
Alors cher anonyme, qui est le plus bouché des deux ?
Des salauds, il y en a dans tous les camps et cela on le sait depuis toujours. Cela ne justifie pas de dire que puisque c'est ainsi, tous les salauds se valent. Il y en a qu'on manipule et instrumentalise car il font le sale boulot, d'autres qui profitent de ces situations de non droit pour se livrer aux pires saloperies par sadisme et intérêt. Ce qui me choque dans tout ce battage à propos de la Syrie et de l'Irak, c'est l'hypocrise occidentale (américano- europénne). Au fond d'eux-mêmes certains sont bien contents que les Russes font le sale boulot en se disant qu'ils mettent les pieds danns un beau bourbier où ils vont perdre beaucoup de plumes. Croire que Poutine va régler le problème, c'est croire au père Noël. Le moyen orient devient de plus en plus un merdier incontrôlable depuis que les divers "maîtres" de ces territoires (Ottomans, colonisateurs...) se sont retirés et que s'expriment aux grands jours les vieilles haines ancestrales très souvent à base religieuse : sunnites, chiites et j'en passe.
RépondreSupprimermerci 17 décembre 00:57.
RépondreSupprimerLes mecs sont tellement shootés au "journalisme" type Le Monde, le journalisme à papa, bien gentillet avec les gentils américains et les méchants indiens, des reflexes et des concepts qui ont 20 ans de retard, le journalisme de principes, le journalisme de chaise à roulette, où le taf est de recopier et broder autour de depeches afp, de news Reuters et de quelques obscurs comptes twitter de militants basés on ne sait où, le journalisme qui ne fait rien bouger, la main du quai d'Orsay...
Parce que sérieusement vous pensez qu'on mène des guerres pour des valeurs et des principes ?
Pour apporter la démocratie ?
Vous avez réellement compris l'invasion de l'Iraq par les US ?
On sait que vous avez tout compris à tout. Vous lisez plus que tout le monde, vous comprenez mieux, vous avez tout fait et tout vu, et vous le faites savoir avec humilité. Maintenant allez sauver le monde ailleurs. Les collabos vous saluent bien. Au passage, pourquoi continuer à fréquenter ce blog si son auteur, selon vous, en est un et mérite de se faire torturer?
SupprimerLe contenu de cet article ne nous apporte pas grand chose et surtout ne livre aucune analyse ou tentative d'analyse sur cet imbroglio sanglant doublé d'une manipulation médiatique qui nous rappelle effectivement les grandes heures de Sarajevo. Cependant quelques remarques me viennent à l'esprit :
RépondreSupprimerTout d'abord c'est dès 2012 que nous (les puissances occidentales) aurions du soutenir ce qui était au départ une vraie tentative de changement de régime. Pour cela nous aurions du, avec les Russes mettre une solution politique sur la table et organiser ce changement. Certes certains auraient crié à l'ingérence mais cela aurait du être tenté à ce moment. Notre soutien aux Frères Musulmans en Egypte étaient bien une ingérence dans les affaires de ce pays.
Deuxième remarque : si nous avions vraiment voulu arrêter B Al ASSAD nous aurions pu lui infliger des dommages militaires importants en guise d'avertissement ; sa répression des premiers événements auraient du déclencher des frappes sur des objectifs militaires pour l'amener à la table des négociations, bref nous aurions pu mener des opérations ciblées avec un but politique. Nous avons bien su nous débarrasser de Khadafi !
Le franchissement de la ligne rouge par l'utilisation de l'arme chimique n' a été suivi d'aucune réaction par les USA ; ces derniers n'étaient pas forcément certains de la provenance des armes chimiques, et surtout savaient que leurs alliés modérés utilisaient les mêmes ailleurs ! Alors plutôt que de frapper dans ces conditions B OBAMA a préféré s'abstenir; On nous a fait croire que la France avait retenu ses frappes au dernier moment mais n'était ce pas tout simplement pour les mêmes raisons ? Car force est de constater que la barbarie n'est pas dans un seul camp. Nos amis "islamistes modérés" (bel oxymore)rhabillés sous des noms plus vendables ne sont pas très différents de ceux qui ont brulé le pilote jordanien dans sa cage, exécutés des chrétiens,...notre soutien à ces gens "biens " n'est que la conséquence de notre alignement aveugle sur la ligne de B OBAMA, soucieux de se désengager du Moyen Orient pour tenir sa promesse électorale (la politique intérieure américaine influençant la marche du monde, grande constante de la diplomatie américaine) de notre volonté d'empêcher la Russie de revenir au Moyen Orient (sur ce point c'est un triomphe total !) avec comme antienne le départ de B Al Assad, le tout se passant dans un pays dans lequel la France a elle même été très présente, a façonné les élites syriennes pendant de longues années en dépit d'une violente répression menée sous les ordres entre autres du Gal GOURAUD. Il ne sert rien d'éteindre la Tour Eiffel (de toutes façons les employés sont en grève)et prendre des mines défaites comme lorsque l'on se réveille après une mauvaise nuit. Notre gueule de bois est méritée, je suis triste et choqué par la souffrance des vrais civils mais surtout je voudrais que nous nous regardions en face pour bien voir la responsabilité que nous portons dans cette triste affaire.
Tiens un modéré vient d'assassiner l'ambassadeur russe. Mais c'est bon c'est un modéré, un de nos gentils potes d'al-nusra que les médias français adorent et victimisent. Circulezyarienàvoir.
RépondreSupprimerSi je dis que je me contrefous des quartiers rasés à Alep, est-ce que je suis un salaud ?
RépondreSupprimera) je ne peux rien y faire à titre personnel
b) le colonel Goya nous explique dans ses articles que notre outil militaire peut en gros maitriser des problèmes au Luxembourg ou à Andorre. je caricature un peu , mais on y tend.
c) je trouve toujours suspect l'unanimisme dont font preuve nos médias sur tous les sujets
d) de plus au même moment où Alep est "rasée" nos "alliés" séoudiens et autres bombardent à tout va au Yémen ( pas de problèmes - nous ne sommes pas "racistes" mais bon ce sont des trucs entres sauvages hein
e) mieux nous bombardons à Mossoul , enfin un peu selon nos moyens (voir les articles du Colonel Goya et divers commentaires). Mais nous ce sont des frappes "chirurgicales".
f) encore mieux nous tirons au canon à Mossoul (ou dans le coin) - mais nous ce sont des tirs "ciblés" - sans dommages collatéraux , vu que tout le monde sait qu'impossible n'est pas français.
on n'est ni des moujiks ni des arabes nous