Réédition d'un billet du 30 octobre 2011
Le jeu de l’ultimatum est une expérience de sociologie très simple qui consiste à donner 10 euros à un cobaye A et lui demander de partager cet argent avec un cobaye B. Il ne peut lui faire qu’une seule offre et si B refuse personne ne gagne quoi que ce soit. Dans le monde froid et rationnel des Homo economicus A propose toujours quelque chose comme « 9 euros pour moi et 1 pour toi », de façon à s’emparer du maximum d’argent, et B accepte toujours car 1 c’est toujours mieux que rien. Dans le monde des hommes réels, les choses ne se passent pas tout à fait de la même façon et A a plutôt tendance à proposer quelque chose comme « moitié-moitié » car il sait qu’une proposition inégale apparaîtra comme injuste et qu’une proposition injuste a de fortes chances d’être refusée, même si cela doit coûter de l’argent à celui qui refuse.
En résumé, deux paramètres entrent en ligne de compte : le degré d'avidité de celui qui dispose de l'argent à répartir et le pouvoir de rétorsion de celui qui ne l'a pas. L'équilibre entre les deux s'établit sur le sentiment partagé de ce qui est juste.
En résumé, deux paramètres entrent en ligne de compte : le degré d'avidité de celui qui dispose de l'argent à répartir et le pouvoir de rétorsion de celui qui ne l'a pas. L'équilibre entre les deux s'établit sur le sentiment partagé de ce qui est juste.
Il est intéressant de noter que lorsque le jeu de l’ultimatum est précédé d’un test qui détermine la répartition des rôles (A est celui qui obtient le meilleur résultat), l’échange peut s’effectuer de manière plus inégalitaire. B accepte alors plus facilement que A gagne plus d’argent que lui comme si ce dernier, en ayant réussi le test initial le plaçait dans une position justifiant de gagner plus. La perception de ce qui est juste a évolué en faveur du « premier de cordée ». La différence acceptée est ainsi proportionnelle à la différence des résultats au test.
Si on augmente la somme attribuée à A, l’inégalité résultant des tests est toujours tolérée, elle peut même s’accroître un peu à condition que la part de B augmente aussi. On appelle cela aussi la loi de Rawls : l'accroissement des inégalités est acceptable à condition que tout le monde en profite.
Avec l'élévation des sommes, on constate aussi un accroissement des tensions. Les sommes engagées dans le jeu représentent un part plus importante des revenus totaux des deux joueurs. Le coût relatif du refus devient donc aussi plus important. Il devient de plus en plus difficile de l'envisager surtout pour celui qui a les autres revenus les plus faibles. Autrement dit, des riches A (c'est-à-dire des riches à qui on donne beaucoup d'argent) placés face à des pauvres B sont en position de force et peuvent accroître les inégalités de répartition. Inversement si le destin fait que A est initialement pauvre mais reçoit d'un seul coup de l'argent, il sera encore en position de faiblesse par rapport à un riche B qui perdra peu s'il refuse l'échange.
Le résultat du jeu de l'ultimatum est simple : dans un contexte de rapport direct entre une classe riche et une classe pauvre, sans intermédiaire régulateur donc, les inégalités de répartition des richesses s'accroîtront mécaniquement de la première, surtout s'il s'agit d'héritiers (capital disponible avant le jeu) et non de méritants (résultat du test initial). Cet écart croissant met en tension le sentiment de justice. Tant que l'on reste dans le calcul rationnel rien ne se passe. Il peut survenir cependant un moment où le sentiment d'injustice devient tel qu'il provoque des réactions irrationnelles comme celles d'accepter de perdre beaucoup, en se révoltant par exemple, pour y mettre fin.
Si on augmente la somme attribuée à A, l’inégalité résultant des tests est toujours tolérée, elle peut même s’accroître un peu à condition que la part de B augmente aussi. On appelle cela aussi la loi de Rawls : l'accroissement des inégalités est acceptable à condition que tout le monde en profite.
Avec l'élévation des sommes, on constate aussi un accroissement des tensions. Les sommes engagées dans le jeu représentent un part plus importante des revenus totaux des deux joueurs. Le coût relatif du refus devient donc aussi plus important. Il devient de plus en plus difficile de l'envisager surtout pour celui qui a les autres revenus les plus faibles. Autrement dit, des riches A (c'est-à-dire des riches à qui on donne beaucoup d'argent) placés face à des pauvres B sont en position de force et peuvent accroître les inégalités de répartition. Inversement si le destin fait que A est initialement pauvre mais reçoit d'un seul coup de l'argent, il sera encore en position de faiblesse par rapport à un riche B qui perdra peu s'il refuse l'échange.
Le résultat du jeu de l'ultimatum est simple : dans un contexte de rapport direct entre une classe riche et une classe pauvre, sans intermédiaire régulateur donc, les inégalités de répartition des richesses s'accroîtront mécaniquement de la première, surtout s'il s'agit d'héritiers (capital disponible avant le jeu) et non de méritants (résultat du test initial). Cet écart croissant met en tension le sentiment de justice. Tant que l'on reste dans le calcul rationnel rien ne se passe. Il peut survenir cependant un moment où le sentiment d'injustice devient tel qu'il provoque des réactions irrationnelles comme celles d'accepter de perdre beaucoup, en se révoltant par exemple, pour y mettre fin.
Regardons maintenant l’évolution du partage des richesses dans la société française depuis les années 1950, on s’aperçoit tout d’abord que la répartition entre le capital et les salaires s’est modifié en faveur du premier d’environ 5 %. Quand on examine ensuite l’évolution des salaires, on constate une hausse spectaculaire des hauts revenus depuis les années 1990, surtout dans quelques secteurs d’activités comme la finance. Les 1500 salariés les mieux payés gagnent 60 fois plus que la moyenne contre 25 fois plus en 1995 (le chiffre est aussi de 20 contre 10 pour les 15 000 premiers salaires). De fait, les hauts salaires ont capté la majeure partie des revenus supplémentaires d’une croissance économique par ailleurs assez faible. De plus, la part des salaires dans la valeur ajoutée inclut les cotisations sociales et celles-ci ont fortement augmentées depuis les années 1950 tout en affectant de plus en plus les salaires supérieurs à 1,6 fois le Smic. Au bilan, la part des salaires nets de la classe moyenne a diminué de 10 points dans la répartition des salaires. Quand on observe enfin l’évolution du capital, on constate que depuis les années 1970 la part des dividendes a été multipliée par 2,5 pour atteindre 8 % des revenus, niveau jamais atteint jusque-là dans l’Histoire.
Toutes les évolutions vont dans le même sens : le revenu dégagé par les activités économiques réalisées en France va de plus en plus aux riches, qu’ils soient propriétaires du capital ou salariés recevant des très hautes salaires (quand ce ne sont pas les mêmes). Aux Etats-Unis, depuis quarante ans, 50 % de la hausse des revenus a été capté par les 1 % les plus riches. La proportion en France est certainement moindre mais une différence majeure entre les deux sociétés est que la composition de ce 1 % varie assez régulièrement aux Etats-Unis (cf les listes du magazine Fortune) et très peu en France. Cette situation pénalise tout autant la consommation que l’investissement des entreprises. La croissance s’en trouve donc affaiblie ainsi que l’ampleur des recettes budgétaires de l’Etat (d’autant plus que les hauts revenus échappent largement à l’impôt).
Fort sentiment de répartition injuste des revenus (pour 86 % des Français), stagnation du pouvoir d’achat moyen malgré la croissance, échange inégal imposé, les Français ont perdu le jeu de l’ultimatum. C’est la revanche des homo economicus sur les hommes réels, de l’avidité sur la justice, de l’esprit de profit sur l’esprit d’entreprise. C'est l'accroissement continu du sentiment d'injustice.
Voir Arnaud Parienty, « Comment a évolué le partage des richesses ? », in Alternatives économiques n°307, novembre 2011 ; Thierry Pech, Le temps des riches, Seuil, 2011 ou François de Closets, L’échéance, Fayard, 2011.
C'est un article très intéressant et qui peut illustrer des situations actuelles tant macro que micro économiques.
RépondreSupprimerT. Dettwiller
La lutte des classes est toujours d'actualité et ce sont les ultras riches qui gagnent.
Supprimerhttps://youtu.be/Ys3cjJlTcDE
Sorros l'a confirmé et ça n'a rien de surprenant seules les rosières peuvent penser que le faible triomphe du fort
Supprimer- Une interprétation personnelle, qui peut rejoindre la phrase de warren buffet concernant la guerre des classes ( lutte ???) .
RépondreSupprimer- Egalement, mais terainement, les connaissez - vous , d'un point de vue recherche et compréhension des mondes economiques, des mondes sociaux les personnes et leurs blogs :
- la pompe à phynance - f.lordon
- blog de Paul Jorion - P.jorion
- les economistes atterrés
tomate
La composition du 1% ne se limite pas aux listes du magazine Fortune : après tout, 1% de 300 millions de personnes représentent 3 millions de personnes.
RépondreSupprimerEt la mobilité sociale est en fait plus forte en France qu'aux Etats-Unis :
-> http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2006/06/02/553-la-mobilite-sociale-aux-usa-et-en-europe-du-nord
-> page 5 de http://www.oecd.org/fr/eco/financespubliquesetpolitiquebudgetaire/45002669.pdf
D'autre part, si on replace la hausse des inégalités dans une perspective plus longue, on obtient une impression différente :
-> à l'échelle du XXe siècle, page 390 de http://piketty.pse.ens.fr/fichiers/public/Grasset2001/2-246-61651-4.pdf
-> à l'échelle de 40 ans, premier schéma de http://www.inegalites.fr/spip.php?article632
Tout ceci non pour dire qu'il n'y a pas eu augmentation des inégalités ou qu'il ne serait pas souhaitable de l'empêcher, mais pour rappeler que les 86% de mécontents ne le sont pas uniquement en regardant les faits...Il y a aussi un état d'esprit de la presse, etc, qui explique qu'on voit l'herbe plus verte ailleurs ou avant alors que ce n'est pas forcément le cas. Il est bon de le savoir, le problème étant de ne pas accepter, du fait de cet état d'esprit, des réformes qui risquent en fait d'accroitre les inégalités.
Zut ! J'ai cliqué sur le blog des Échos...
RépondreSupprimerBonjour mon colonel et merci pour ce blog.
RépondreSupprimerQuelques lignes en réaction alarmée à vos deux derniers posts.
Un soldat de par l’extraordinaire (au sens littéral du terme) métier qui est le sien, ne peut accepter de donner ou de recevoir la mort, qu’en respectant des valeurs et un code de l’honneur. C’est à cette unique condition qu’il peut tuer sans devenir un boucher ou qu’il peut être capable de dépasser ses limites physiques et psychologiques pour ‘faire son devoir’. Et même si la chose connaît ses limites, c’est dans ce type d’armée que l’écart entre les compétences, le grade et la fonction sont les plus faibles.
Une armée étant le reflet d’une société, il va donc devenir de plus en plus difficile d’échapper au remplacement des soldats par des techniciens. En effet, comment continuer à obéir à un ‘archaïque’ code de l’honneur quand les plus hauts représentants de la nation sont mis en examen sous des chefs d’accusation aussi lourds, qu’association de malfaiteurs ou blanchissement et fraude fiscale ? Comment continuer à avoir la mystique de la mission ou à tout le moins, d’accepter de risquer sa vie, si les valeurs républicaines et le bien commun sont constamment bafoués par le fonctionnement d’une société financiarisée ? Le soldat devient donc un technicien en CDI et la mort au combat, un accident de travail susceptible de recours devant la justice. Bien entendu, la dérive peut se poursuivre et le technicien ‘sous contrat’ se transformer en mercenaire ayant ‘passé un contrat’ avec les représentants d’une oligarchie d’état.
Fort heureusement, les robots létaux arrivent et ils pourront faire on-ne-sait-quoi, on-ne-sait-où, au profit d’on-ne-sait-qui, mais en toute discrétion !
Les empires ne meurent pas, ils se suicident et l’institution militaire me semble être un excellent indicateur de l’état de vitalité de notre société.
L'effondrement d'une civilisation, ce sont de multiples facteurs. Le fait que les citoyens renoncent à défendre leur société, en est un...
Supprimerhttp://www.polemos.fr/2011/05/smp-guerre-et-societe-le-cas-de-byzance/
Mon Colonel, j'aurais préféré un commentaire sur l'article récent du Spiegel, dans le contexte d"une nouvelle offensive Russe en préparation en Ukraine :
RépondreSupprimerMarode Bundeswehrausrüstung: Luftwaffe am Boden :
-Nur acht von 109 "Eurofighter"-Kampfjets sind voll einsatzbereit.
-Von den 67 CH-53-Transporthubschraubern, die unter anderem in Afghanistan im Einsatz sind, können derzeit nur sieben abheben.
-Auch bei den Hubschraubern vom Typ NH90 gibt es Ausfälle: Gerade einmal fünf von 33 sollen einsatzbereit sein.
-Von 56 Transall-Transportflugzeugen des Typs C-160, die derzeit unter anderem Hilfsgüter in den Nordirak bringen, sind lediglich 21 voll flugtüchtig.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSi ces faits sont vrais, on peut, me semble-t-il, avancer une explication : la globalisation.
RépondreSupprimer1° L'abondance de travail efficace et bon marché (avec la venue notamment des Chinois) a rendu le travail relativement bon marché, et donc le capital relativement rare. Comme les riches sont ceux qui n'épargnent pas seulement pour leur logement, il est naturel que la fortune des riches ait plus augmenté que celle des autres.
2° Plus un marché est important, plus les inégalités doivent être grandes :
Le meilleur musicien du village, il gagne trois fois plus que le forgeron ; le musicien le plus populaire du village global, il gagne des fortunes.
L'intendant du plus gros propriétaire du village, il fait travailler vingt personnes ; le Pdg de Microsoft, des centaines de milliers.
La situation serait donc normale, et économiquement saine.
Socialement, c'est une autre paire de manches..
"Socialement, c'est une autre paire de manches.."
SupprimerLa question principale à mes yeux: pourquoi constituer une société?
Il me semble que c'est pour être plus forts ensemble, pour nous soutenir mutuellement et au final que tous individuellement y gagnions quelque chose.
Dès lors qu'une partie de la population qui constitue cette société se rend compte qu'elle y perd, et ce de plus en plus (les études sur les écarts grandissants de revenus entre plus riches et plus pauvres sont explicites), elle est donc encline naturellement à remettre en question le bien fondé de cette société. Perte de cohésion diraient nos militaires.
Le gouvernement a eu tort depuis 3 semaines de répéter à tout va qu'il entendait la colère et la souffrance, tout en continuant à dérouler son plan de réforme ("on garde le cap") sans rien y changer. ça a été compris fort logiquement comme un "vous souffrez, OK, et nous on continue notre programme" (=rien à faire, ce n'est pas notre priorité).
Conséquences: impression que le gouvernement se moque des gilets jaunes, colère intensifiée, violences exacerbées.
Le gouvernement n'a que 4 jours avant samedi prochain pour redresser la barre et faire un geste fort de compréhension réelle de la colère(= des actes, et arrêter sa communication fade du "entendre").
Le compte à rebours est lancé.
Tous ces jeux-tests sont bien beaux mais à prémisses caricaturales résultats caricaturaux. Il est un jeu beaucoup plus réalistes que tous ces divertissements de laboratoire, celui de la bourse dont les principes fondamentaux reflètent parfaitement la loi de l'offre et de la demande qui nous régit tous dans notre système libéral.
RépondreSupprimerSupposons donc un gros porteur mettant à la vente une quantité importante d’actions d’une même entreprise, le cours de ces actions baisse (offre > demande). Si ensuite il rachète ces mêmes actions une fois la baisse effective il les récupère moins cher qu’il ne les a vendues mais, par ce rachat, leur rend leur valeur initiale. La plus-value est "mécanique" et le déséquilibre flagrant entre « petit » et « gros » porteur puisque le « poids » du premier ne pourrait en aucun cas influer sur les cours.
Voila qui, à mon avis, est à la base du creusement des inégalités, dans ce système l'argent va à l'argent.
→ http://rvvaza.blogspot.fr/2013/03/la-main-invisible.html
Ce sont des revenus avant impôts et prélèvements sociaux, qui aujourd'hui sont des impôts et non plus des cotisations.
RépondreSupprimerj'ai commencé à travailler en France en 1978. Le taux de prélèvement sur les hauts salaires, impôts et charges sociales (salariales et patronales) était de 48 % : toutes les cotisations étaient plafonnées et le taux marginal de l'IR, 60 %, s'appliquait après un abattement de 20 % puis un autre de 10 %. 60 % de 72 % font 48 %.
Aujourd'hui déplafonnement des cotisations sociales, plafonnement de l'abattement de 10 %, CSG/CRDS, le taux marginal de prélèvement se situe entre 70 et 80 % en dépit d'une baisse cosmétique du taux marginal de l'IR. Les hauts salaires sont normalement le fait de compétences rares. Sur la durée, elles ont réussi à faire compenser les prélèvements par une hausse du salaire brut.
Et comme il a déjà été dit, la mondialisation économique rend moins pertinente, surtout pour les plus hautes rémunérations, les évolutions nationales. Bill Gates, le patron de Microsoft, a construit sa fortune à l'échelle du monde, Carnegie, au XIX ème siècle, à l'échelle des US.
Grâce ou à cause de la mondialisation Pavarotti est mort 100 fois plus riche que Caruso.
SupprimerRawls inscrit sa pensée dans le sillage du contractualisme de Rousseau. Pour ce dernier l’inégalité et les divisions entre les citoyens sont les principales causes du mal social.Selon Rawls, une société ordonnée est une société fondée sur des principes de juste répartition des biens et donc il justifie souvent l’extension de l’État à toutes les sphères de la société par le fait qu’il serait le meilleur instrument pour atteindre une justice distributive. Robert Nozick un autre penseur a beaucoup critiqué Rawls, si moralement le riche doit donner aux plus pauvres, il doit le faire librement et non pas être contraint par l’État. Nozick Nozick a souligné que sa vision de l’État minimal était compatible avec l’existence de petites communautés fondées sur différentes théories de la justice. Un groupe qui souhaiterait former une communauté socialiste régie par une théorie égalitaire serait libre de le faire, tant qu’il ne force pas les autres à rejoindre sa communauté. En effet, chaque groupe a la même liberté de réaliser sa propre idée d’une bonne société. De cette façon, selon Nozick, l’État minimal constitue un « cadre d’utopie ».
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerC'est très probablement un comportement issu de la sélection naturelle car cela marche aussi pour certains primates: https://www.youtube.com/watch?v=PosrrsjmUHg.
Cordialement
Le singe de gauche reçoit du concombre quand il accomplit sa tâche correctement, celui de droite reçoit du raisin. Le singe de gauche mange sans problème son premier morceau de concombre mais quand il s’aperçoit que l'autre singe reçoit des raisins, il refuse son concombre et le jette.
il jette le concombre parce qu'il n'a pas assez faim
SupprimerBonjour, connaissez-vous ce blog sur l'energie ?
RépondreSupprimerhttp://petrole.blog.lemonde.fr/2018/11/01/minuit-et-quart/
Rien de nouveau depuis le club de Rome... Maintenant, a chaque fois que le pic s'est précisé de nouvelles sources ont été trouvées et retardent (encore) l'affaire. Car l'humanité s'active aussi, pas trop le choix.
SupprimerReste l'incohérence de choix vers le tout électrique qui pour les transports ne fait pas l'affaire. La techno de batterie qui permettra de stocker l’électricité de manière dense et pérenne, on l'attends depuis la "jamais contente".
Et d'en arriver à subventionner jusqu'à 6k€ des électriques et leurs lourdes batteries, faisant d'une Zoé avec quelques options courantes un char tutoyant les 1.5T, ce qui pour une citadine devrait être 2x trop!
Pourtant, un pays avec une large façade maritime comme nous (sans la sismicité japonaise) et une industrie nucléaire pourrait devenir l'Arabie de l'hydrogène pour une partie de l'Europe et en particulier de l'économiquement arrogante Allemagne.
La transition c'est bien, mais il faut mettre les moyens de manière adéquate et non les gâcher ainsi tout en orientant l'industrie vers une nouvelle impasse (le top de leurs ventes: Le lourd SUV hybride après avor été tricheur sur ses émissions... quand revenir à des berlines plus aérodynamiques et allégées avec les progrès des motorisations fournirait un meilleur bilan: L'état pousse-t'il à arrêter cette vaste blague?)... et même en arrêtant nombre de crédits d'impôts rénovation énergétique et en remettant l'obligation de bouquet de travaux (ce qui avait été supprimé il y a qq années car cela ne fonctionnait pas) pour ceux qui resteront éligibles l'année prochaine!
Aucun fondamental n'est travaillé. Il est vrai que cela rapporte ensuite moins via les taxes auxquelles l'état est drogué: Son absence de volonté de sevrage (bien au contraire) bloque plus la transition que les gilets jaunes...
Visiblement, il faudrait investir dans le gaz...
Supprimerhttps://www.areion24.news/2018/11/07/la-securite-energetique-au-xxie-siecle-enjeux-de-souverainete-et-competition-geopolitique/
Bonsoir mon Colonel, une petite vidéo* sur un sujet très peu abordé, qui je l'espère, nous vaudra d'ici peu un article de votre part.
RépondreSupprimerBien cordialement Franck Irribarria Fernandez
*
https://www.youtube.com/watch?v=Y12alcdZ61g
C'est ce que j'évoquais pour ma part dans le billet ré-édité précédent: On ré-emprunte aux taux de base BCE demain et on redonne immédiatement (sans douleur fiscale ajoutée) une marge budgétaire à l'état de l'ordre du montant de l'impôt sur le revenu. Car on voit bien, surtout depuis 10 ans, que la soupe vendue en 1973 (le privé prêteur pouvant ramener à la raison l'état dépensier en modulant ses taux, pour une plus grande stabilité monétaire) n'a rien empêché tout en fournissant une rente au système financier aux dépends des citoyens.
SupprimerIl y a donc une autre voie que le nivellement par le bas qui sévit de plus en plus, quitte à violer l'Europe avec l'Allemagne en tête... mais qui sera fatalement concernée par le type de troubles que nous connaissons avec le handicap de la démographie en prime (et Merkel qui a voulu le "résoudre" en ouvrant grand les frontières y laisse sa place). Surtout au vu de la casse de deux décennies de lois sur le social/travail qui va bien péter un jour.
En tout cas, ces articles écrits dans le vif du sujet, en plein développement de la crise de 2008 (dont on n'est jamais sorti), étaient forts prémonitoires.
Hier, les forces de l'ordre qui ont aspergé au canon a eau et à la lacrymo très tôt: Chacun a pu constater sur les images de fin de matinée que cela bougeait peu et le nuage de lacrymo totalement disproportionné qui flottait (même un journaliste à l'antenne s'est fait demander de faire son travail correctement, sur la réalité de ce qui se passait, avant sa coupure micro)... On en arrive à l'Arc de Triomphe pris par les manifestants qu'on a réussi à faire sortir de leurs gonds (et encerclés/gazés quel autre choix), face à la "fan-zone" (Castaner, je ne pouvais déjà pas le piffrer après ses sorties de porte parole de l’Élysée, mais avoir laissé passer cela: Ce type est vraiment bếte à bouffer du foin! Et plus encore celui qui a foutu un âne pareil à ce poste) des champs... désertée... mais ayant mobilisé des moyens d'interdiction/filtrage qui ont totalement fait défaut dans les rues adjacentes, surtout après avoir y été lourdement sur les gaz:
Taper tôt (il y a fatalement eu des ordres), organiser avec les pieds (par les mêmes)... après 2 semaines de sourde oreille juste au moment ou Môssieur va au G20 cirer les pompes de ceux qui nous tiennent par la dette!
Ce gouvernement semble manquer du plus élémentaire bon sens... et démontrer plus généralement une crasse incompétence, probablement aggravée par le fait que la personnalité du président n'attire pas vraiment les talents (ne laissant alors que du troisième choix type Castaner): Le précédent remaniement accouché aux forceps en atteste.
Bonjour,
SupprimerCes blogs aussi sont intéressants!
https://www.athena-vostok.com/mais-cest-une-revolte-non-sire-cest-une-revolution
http://www.geopolitique-geostrategie.fr/le-totalitarisme-islamique-35734
Il ne faut pas se contenter de BFM, des gens qui sont capables de suivre en direct l'assaut des forces de l'ordre sur l'hypercasher sans honte et de dire aujourd'hui que les gilets jaunes sont 2 000 fachos qui cassent tout et non des gens normaux poussés à bout abandonnés par "le sommet"...
Propagande contre propagande, il n'y a plus de raison, seulement des intérêts mercantiles.
https://blogs.mediapart.fr/quentin-reinhart/blog/120418/les-nouveaux-chiens-de-garde-un-documentaire-qui-derange
https://blogs.mediapart.fr/mathsdegauche/blog/251018/les-grosses-ficelles-du-journalisme-d-investigation-un-peu-de-sociologie
https://mobile.agoravox.fr/actualites/societe/article/l-education-ca-compte-206601
La France et toute l'Europe s'avancent tel l'agneau sacrificiel dans ce bourbier pendant que le monde se cache derrière ses lâchetés et son clientélisme. Nous n'avons qu'une seule planète.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/11/29/01008-20181129ARTFIG00107-2018-serait-la-quatrieme-annee-la-plus-chaude.php
En attendant, voici un petit article censé:
https://www.lerougeetlenoir.org/information/les-breves/17-novembre-du-goudron-en-attendant-les-plumes
"Vous ne savez ni le jour, ni l'heure"
Ben pendant que les shadoks pompaient en haut lieu... c'est rare de lire des choses vraies en ce moment!
Supprimerhttps://claude-rochet.fr/castaner-linculture-en-marche/
commentaire ci-dessus : spam
RépondreSupprimerCarlos Gohn aui dirige une multinationnale gigantesque a-t- il le droit de gagner autant que Ronaldo, Beyoncé ou Leonardo Di Caprio ?????
RépondreSupprimerQuelques articles pour enrichir le débat...
RépondreSupprimerhttp://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/10/18/31007-20181018ARTFIG00123-la-finance-a-t-elle-atteint-son-extension-maximale.php
https://blogs.mediapart.fr/gabriel-paillereau/blog/011218/le-navire-coule-et-alors-tais-toi-et-rame
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/30/31001-20181130ARTFIG00354--les-minorites-et-leurs-dogmes-etouffent-nos-libertes.php?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1CH41zwjiKFiOW3V5fJQtNVZ4x2sW9dt1fXLcmrETAMmCuDHq0KFx0ZoI#Echobox=1543646939
https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/301118/les-pays-du-g20-financent-et-organisent-laggravation-du-rechauffement-climatique?utm_content=buffer70fc1&utm_medium=social&utm_source=Facebook_Page&utm_campaign=CM
désolé c'est faux,votre postulat est faux , il n'y a aucun sentiment de partage égal et ceLui qui possède ne donnera rien ,ou O.1 SI IL EST OBLIGÉ DE LE FAIRE ET MÊME ÉLIMINERA L'AUTRE EN FACE,vous oubliez la loi de la jungle "ici nos lois,respectez les"le jeu n'est qu'un jeu pas la réalité ou le plus fort bouffe le faible précisément il ne joue pas ,ne cause pas et flingue, point.Bien cordialement
RépondreSupprimerc'est paas du gain mais du vol
RépondreSupprimermonde froid et rationnel des Homo economicus
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