Situation générale
Quasi
paralysie des forces russes au Nord et Sud, nombreuses mais imbriquées au Nord,
libres mais insuffisantes au Sud. Effort russe en revanche sur l’ensemble du
Donbass avec sans doute la volonté de conquérir complètement les deux oblasts
de Louhansk et Donetsk, dont Marioupol, avant d’éventuelles négociations.
Situations
particulières
Ouest
et Biélorussie : situation confuse au sud de la Biélorussie ou une ou plusieurs
explosions ont été entendue(s). Nombreux mouvements de troupes russes et
biélorusses, notamment dans la région de Brest.
Kiev et
Nord : combats très limités. Principalement localisés au nord-ouest de
Kiev. Attaques d’artillerie (harcèlement) sur les villes (Kiev, Soumy). Peut-être
préparation d’une attaque de Soumy. Effort sur la protection des axes logistiques.
Est et Donbass. Situation confuse à
Kharkiv que les forces russes continuent de bombarder mais semblent avoir
renoncé à conquérir à court terme.
Effort
russe dans la zone Izyum-Severodonetsk
par les 6e, 20e armées et le 2e Corps d’armée
(République de Louhansk). La poussée s’exerce aussi cependant sur l’ensemble de
la ligne et également au sud vers Zaporijjia, avec des forces limitées.
Effort
sur Marioupol, attaquée par deux divisions d’infanterie motorisées à l’Est et l’Ouest
et une brigade d’infanterie navale au Nord (mais seulement 10 GTIA identifiés).
Le général Oleg Mityaev, commandant la 150e Division, à l’Est, a été
tué. Pression sur la population et frappe délibérée, par missile probablement,
sur le grand théâtre du centre-ville.
Sud-Ouest :
opérations russes limitées devant Mykolaev et dans la région de Kherson.
Frappes de la flotte de la mer Noire sur la côte à l’Est d’Odessa. La poussée
vers Odessa semble remise à plus tard.
Nouvelle
aide américaine annoncée : 10 000 munitions antichars diverses, 800
Manpads Stinger, et une centaine de drones Switchblade. Les Swichblade 300 ou
600 (plus puissants) sont des drones rodeurs low cost utilisables comme petits
missiles de croisière à faible charge mais avec une très grande précision à
quelques kilomètres de distance. Pourrait constituer un véritable « game
changer » pour les forces ukrainiennes s’il était utilisé en grand nombre.
Effort
maximal de recrutement russe mais qui va vite atteindre ses limites. Les Russes
doivent regretter de ne pas disposer d’unités de réserve professionnelle
nombreuses, bien formées et équipées pour être capable de monter en puissance
rapidement (nous aussi on devrait le regretter).
Sentiment
à regarder les images des combats que les VDV et spetsnaz sont les seuls
fantassins russes qui se battent.
Théorie :
emploi des armes biologiques et chimiques
On
ne sort d’un blocage militaire qu’en injectant des ressources massives et/ou en
innovant, c’est-à-dire en faisant des choses nouvelles.
Du
côté russe, l’injection de ressources nouvelles, surtout humaines, va trouver
rapidement ses limites sauf à déclarer officiellement la guerre et décréter la
mobilisation générale (ce qui serait en soi une innovation).
Une
autre possibilité évoquée serait l’emploi d’armes biologiques et chimiques. Ecartons
le biologique, beaucoup trop incertain et aux effets éventuels à long terme.
Reste le chimique.
L’emploi
de l’arme chimique provoquerait des dégâts politiques, moindres que l’emploi du
nucléaire, mais quand même très graves quand même sur la scène internationale. Pour
un tel prix assurément élevé, les résultats seraient à en attendre seraient sans
doute limitées.
D’un
point de vue tactique, une attaque chimique sur une zone tenue par l’armée ukrainienne
peut avoir un effet indéniable si elle s’effectue par surprise sur une troupe non
préparée, qui sera sans doute obligée de se replier en catastrophe. Une fois
utilisée, tout le monde sera prévenu et se préparera en conséquence en présupposant
que les Ukrainiens disposent d’équipements adéquats. Les effets des futures
attaques seront alors bien moindres.
Une
attaque surprise n’a d’intérêt que si elle s’effectue à grande échelle, mais
la préparation d’une attaque chimique à grande échelle peut difficilement être
dissimulée, sauf peut-être par l’emploi de missiles. Elle est donc peu probable,
surtout si pour la justifier les Russes « découvrent » des projets d’emploi
de la part des Ukrainiens, ce qui sera immédiatement interprété comme un signe
annonciateur.
Très
rapidement donc, l’emploi tactique de l’arme chimique perd de son intérêt
devant un défenseur préparé, d’autant plus que l’attaquant doit lui-même
prendre des précautions. Avec un bon niveau tactique, on peut imaginer des procédés
sophistiqués de combinaisons d’emploi de chimique volatil sur des zones qui
seront attaquées dans les minutes qui suivent la fin de l’effet, de persistant
liquide sur les lignes de cloisonnement, etc. à la manière des armées de 1918.
Il y a de gros doutes sur la capacité actuelle russe à mener de telles
opérations complexes. En bref, un intérêt tactique limité.
Reste
la terreur des populations. C’est possible, là encore jusqu’à l’adoption de
pratiques qui en diminueront les effets. Mais là encore pour avoir un
effet décisif, la panique et la capitulation d’une ville, il faut employer
une grande quantité de moyens et plus encore que pour une attaque de position
militaires : des obus chimiques par centaines voire milliers ou des
missiles, des épandages. C’est possible, au moins une fois pour s’emparer d’une
grande ville, après ce sera plus compliqué. Mais quelle horreur et quel effet
dévastateur dans les opinions publiques, peut-être même russe, et chez les
alliés de la Russie.
A
ce stade, cela ne paraît pas valoir le coup. Quitte à massacrer, l’artillerie,
l’aviation et la missilerie russes ont encore beaucoup de réserves.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe ne sais si vous savez que penser de ces mouvements d'avions gouvernementaux russes qui font beaucoup causer ce matin?!
Même si les réactions à chaud sont toujours difficiles, certains plans de relocalisation des hiérarques russes ou du commandement précédant une escalade sont sans doute néanmoins connus:
https://twitter.com/Gerjon_/status/1504404457878077442
Potentiellement rassurant, ils n'ont en tout cas pas vraiment recherché la discrétion. Message suite à la liste de fournitures de Biden hier?
Cdt.
Sur le manque de motivation des Russes, que pensez-vous de ce thread
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/kamilkazani/status/1502673952572854278
Une armée qui est castrée, harcelé dès les classes, décapitée pour la garder sous contrôle, et qui fini par se focaliser sur l'artillerie, qui tolère le manque de moral ? Un peu radical peut-être , mais ...
Sinon sur la culture historique de l'armée Russe Tsariste, la motivation des soldats ne semble pas être un sujet culturel ?
https://twitter.com/kamilkazani/status/1503768312236421120
D'ailleurs, quelles sont les cultures de motivation des soldats selon les pays, les époques ?
Dans le monde moderne, il faut des unités très techniques, des groupes à compétences variées et pointues, motivées et autonomes, capable de décider et trancher sous le feu, tenir une stratégie malgré les agressions...
est-ce naïf de le penser ?
J'essaye de comprendre, et les émotions actuelles me font craindre un peu d'irrationalité.
@Alain_Co: Ca me fait plaisir de trouver quelqu'un qui connait Kamil Galeev!
SupprimerL'argument d'un commandement Russe historiquement méprisent à l'égard de l'infanterie issue de la conscription, par pur mépris de classe, fait sens en l'état du conflit.
J'ai plusieurs sujets dont pour l'instant je ne trouve pas mention dans mes différentes sources:
- Si ne serait ce que 10% de la population Ukrainienne entre en résistance c'est presque 5 millions de personnes. Du moment qu'ils sont ravitaillés en vivres, armes et munition, il me semble, que sous l'égide d'une certaine rationalité, une victoire complète est alors impossible. A moins d'entrer dans une guerre totale, longue et extrêmement couteuse, soit au confins de la folie.
- Dès lors, en admettant que la plus pure barbarie n'est pas menu. Cela suggère potentiellement, que nous sommes de facto et depuis déjà un moment dans une seconde phase du conflit: guerre de mouvement (1), puis guerre de position (2) >>Parallèle éventuel 1er guerre mondiale. Si ici on accepte cette vision, l'observation militaire quotidienne n'est plus l'intérêt majeur, car l'arme principale est maintenant le temps, à savoir qui en tirera l'avantage déterminant, cela reste en suspension. Du point de vue militaire, une observation hebdomadaire suffira, les enjeux sont à présent: l'observation des déclarations médiatiques, afin d'essayer de saisir les angles stratégiques de chaque partis. L'évolution économique. Ainsi que les avancées politiques et surtout diplomatiques. Et de ce dernier point nous avons déjà des éléments qui s'installent progressivement. Les déclarations de Poutine sont moins brutales et plus nuancées, Zelensky commence à évoquer la neutralité, la non-intégration de l'OTAN. L'UE se fait moins bruyante et on assiste par contre à un retour d'annonces Américaines. Ce qui conduit à mon troisième postulat.
- J'ai le sentiment d'une stratégie US assez définie: Ou trouve t-elle sa genèse, Maidan? Avant? Après? Quel est son niveau de complexité, de précision, d'anticipation? Je ne serais en avoir la moindre idée.
Par contre leur attitude depuis le début du conflit me semble témoigner d'une stratégie: Prises de position fortes, soutient à l'OTAN, union occidentale contre la Russie, puis plus ou moins mondiale. Ensuite soutien militaire à l'Ukraine via l'UE. Troisième phase, replis stratégique observationnel et utilisation du temps, tout en se tournant vers la Chine, afin de saisir et tenter d'anticiper son positionnement et niveau d'engagement pro-Russe. Tout en laissant l'UE occuper le champs médiatique. Et maintenant retour sur le devant de la scène, avec une augmentation conséquente de l'effort de guerre en faveur de l'Ukraine, afin d'essayer de désarçonner la Russie. Ceci dans le but d'à minima peser lourdement sur les négociation en rendant le temps qui s'écoule, plus largement défavorable aux Russes. Voir jusqu'à une victoire plus large en parvenant à déclencher des troubles internes en Russie et/ou dans son armée, pouvant dans le meilleurs des cas aboutir à un renversement de Poutine.
Et la les USA pourraient sortir grands vainqueurs: Affaiblissement radical de l'adversaire Russe, renforcement de l'OTAN et de l'influence étasunienne sur l'UE. Relatif affaiblissement de la Chine, en ayant briser un allier dangereux, en exposant aux yeux du monde que l'armée US est encore pour un moment et surtout de très loin la plus puissante au monde. Et donc calmer les velléités Chinoise vis à vis de Taïwan. Et ainsi plus largement rééquilibrer la force américaine sans son combat contre toute forme d'expansionnisme Chinois sous toutes ses formes.
Pardonnez moi d'à ce point supputer, je suis surtout curieux de voir si certains réagiront/ferons évoluer mon niveau de compréhension.
Ce n'est pas mon univers, je serais plus compétent pour commettre une attaque informatique, ou la bloquer, que de comprendre pourquoi des gens qui pourraient s'enrichir en commerçant, préfèrent envahir les voisins... luxe dêtre né dans un pays en paix.
SupprimerVos interrogations résonnent avec les travaux de Philippe Fabry (quoi vous apprécie)... J'y ai découvert un moteur géostratégique qui n'entre pas dans mon logiciel d'ingénieur...
L'idée serait que Poutine comme Xi Jinping sont là pour réaliser un rêve de puissance de leur peuple, leur élite...
Les USA au contraire, comme puissance du commerce, sont plutôt là pour maintenir un statu quo commercial, des relations, ce qui signifie bloquer les comportements abusifs des impérialistes territoriaux...
Dans son modèle, la Chine aurait profité du bazar que Poutine aurait mis en Europe, pour se tailler un espace géostratégique sur ses arrières, pour se connecter au pétrole iranien, probablement en Inde, avec son ami pakistanais... avant de s'attaquer à son véritable objectif de revanche Taïwan, son Alsace-Lorraine à elle... Il faudrait suivre ce qui se passe au Ladakh, au Cachemire...
Mais là ca semble partir en cocotte... ou alors c'est trop tôt pour savoir.
Dans son modèle, les USA tentent de refaire la 3e guere mondiale d'avant (la guerre froide), en appliquant une stratégie de containment, et l'impérialiste Poutine devrait lui les surprendre avec un truc dynamique... coté terrestre ça semble planté, mais déjà il a transformé son parapluie nucléaire en arme offensive, pour se protéger des contre attaques... il a su utiliser une arme nouvelle, Facebook, Qanon, et autre bombe à connerie, qui ont fait des ravages (je m'en suis pris une belle en Syrie - j'ai été con, et je sais que je le serais encore). Les attaques informatiques pour le moment n'ont pas été si terrifiante, et à l'opposé les Ukrainiens et Zelenski ont contre attaqué d'une manière terrifiante, défonçant les forteresses de connerie bien installées, au point que les antivax on du devenir pro-poutine (flexibilité sur le champ de bataille)...
Nous sommes au milieu d'un changement de technologie de conflit, comme quand les magnifiques ordinateurs analogiques de conduite de tir du Bismarck, n'ont pu le sauver d'une flotte d'avions en bois...
j'ai acquis assez d'expérience et d'information pour savoir que je n'ai vraiment pas assez d'information et de compétences pour prévoir, et aussi assez pour savoir que c'est vital...
J'en suis à me demander comment protéger ma rue, coincée entre deux radiales menant à paris, commente creuser un abri... j'hésite entre antinucléaire ou anti aérien...
Normalement les chars devraient s'arrêter au Rhin... mais là vu le bordel, et l'incertitude structurelle... j'hésite entre optimisme et terreur.
J'ai baissé mon thermostat, et je porte un pull... peut-être le truc le plus utile, à part continuer à bosser.
On peut penser que les buts de Moscou sont la prise de gages pour la négociation. Le contrôle du rivage de la Mer Noire englobant la Crimée est probablement une priorité et la saisie de Marioupol est ,de ce point de vue, stratégique. Un élargissement territorial des républiques du Donbass semble visé. Mais nous n'en sommes pas là et vous faites référence à la guerre de 1914 débouchant sur une guerre de positions. Si comparaison est raison je fais un parallèle avec la guerre de 1870: capitulations de Sedan après bataille(exemple Marioupol et Kherson), de Metz après encerclement (possibilité à Kharkov) plus sièges de Kiev comme Paris. N'étant qu'un petit amateur de l'histoire militaire française le conflit de 1870 me semble le plus proche des offensives russes actuelles car en 1914 la situation s'est figée sur un long front en rase campagne qui demande des effectifs et qui est impossible à tenir vu les effets des bombardements aériens russes. Quant à 1940 guerre totale de mouvement que les Russes ont pu envisager au début... et Paris est déclarée ville ouverte ce qui paraît exclu pour Kiev.
SupprimerJ'emploie le mot capitulation mais il est mal adapté car il n'est valable que lors de guerre déclarée. Reddition peut certainement mieux convenir.
Vos analogies sont toutes à côté de la plaque. 1870 1914 1940 et pourquoi pas Waterloo.
Supprimer@Anonyme Vous poussez le vice sur des parallèles historiques haha ;)
SupprimerJe vous rejoins sur les buts de guerres, j'ai tendance à penser cela comme plausible.
Et certaines démonstration de ce jeune historien Russe Kamil Galeev, me semblent confirmer cette idée.
Sur le plan militaire je vous recommande sa thèse qui démontre que la Russie et Poutine ont préparés ce conflit comme une opération spéciale et ce que cela implique.
@Alain_Co: Pour ma part, je suis peut être bête, mais je n'ai pas peur d'une guerre nucléaire, j'ai le sentiment que le niveau de connerie global, n'est pas encore suffisant, bien que dangereusement élevé.
SupprimerSi je devais me préparer au risque d'un changement radical de paradigme, je tendrais en priorité vers l'autosuffisance alimentaire, (en atteste le risque de crise alimentaire qui commence à être évoqué en ce moment) Puis autosuffisance énergétique et enfin accumulation de livres utiles, sciences, techniques, lowtechs, médecine etc...
Tout cela parce que je pense que l'autorégulation de l'écosystème naturel global et les limites physique de la planètes, particulièrement au niveau des quantités d'énergies fossiles accessibles. (cf JM Jancovici ces cours à l'école des Mines, les livres "The limit to growth" et "L'or noir. La grande histoire du pétrole") Vont entrainer une décroissance forcée et subie, empêchant le déclenchement éventuel d'un conflit généralisé de haute intensité. A la rigueur niveau militaire je verrais plus de multiples escarmouches sur le fil afin d'accaparer les dernières ressources accessibles.
Bref, je m'égare ..
Si vous avez le temps de me répondre questions:
Pourquoi la fameuse cyber-guerre promise de longue date, ne semble pas si évidente actuellement selon vous ?
Suis je naïf à penser que peut être, le niveau général de hacking/piratage etc.. N'est finalement pas encore suffisamment élevé pour vraiment avoir un impact décisif ?
Les USA et leur GAFAM aurait-il pu se faire distancer en la matière par la Russie et la Chine ? Cela me paraîtrait tout à fait surprenant.
Que savez vous du virus utilisé je crois en Iran sous Obama, Stuxnet ?
Je pense qu'une attaque chimique avérée et révelée entrainerait un réaction militaire, pas otan, mais europe avec une intervention de l'aviation( plusieurs, ponctuelles sur l'artillerie, le mlrs, les missiles, voire regroupement intendance) , et surement don d'avion à l'ukraine.
RépondreSupprimerSans parler de la mise au ban totale de la russie, plus de gaz ni pétrole saise de tous les biens russes quel qu'ils soient dans le monde!
je pense aussi que le camp "occidental" se donnerait le droit d'intervenir plus directement. Dans quel cadre.. c'est un autre débat... Mais pour la Russie ce serait le risque d'une escalade qu'elle ne peut pas se permettre... Elle serait encore moins sure de gagner cette guerre..
SupprimerL'ITAN n'interviendra pas directement tant qu'un pays membre n'a pas été victime d'une frappe identifiée comme russe, parce que àa serait une telle escalade dans la guerre que les russes n"y ont aucun intérêt, et parce que la menace poutinesque de "conséquences jamais encore vues" reste valable.
Supprimer@ji_louis
SupprimerEt si une attaque chimique est signalée, le plus vraisemblable est qu'il s'agisse d'une manipulation ukrainienne...
Il est clair que dans la guerre de l'information, l'Ukraine est largement gagnante et que nous somme abreuver de la vision des difficultés russes. Mais quelqu'un à des infos sur l'état de l'armée Ukrainienne ?
RépondreSupprimer15 jours de combats on du aussi causé des dégâts à cette armée. Ou son la majorité de ses unités, quel est son OdB actuel ? Quelle est son moral ou sa capacité logistique à continué le combat ?
Quel que soit les succès accomplis, il me parait difficile de prédire le futur des opérations en ne regardant que l'état de l'armée russe. Après tout, il faut être deux pour faire une guerre.
Si l'histoire de la 2GM nous à appris quelque chose, c'est bien qu'on ne peut comprendre correctement un conflit lorsque l'on a seulement une seule vision de celui-ci.
En effet nous n'avons qu'un son de cloche.En cherchant on peut trouver des choses intéressantes et j'ai découvert aujourd'hui sur Twitter des témoignages qui semblent exacts de volontaires étrangers pris dans un bombardement aérien du camp d'instruction situé prés de Lvov et de la frontiére polonaise. Les témoins sont français, brésilien et anglais. Ces gros bras ont certainement participé à des conflits asymétriques où l'adversaire afghan ou sahélien n'avait pas de moyens aériens. D'où la désagréable surprise qui provoque un bilan élevé en pertes humaines et un moral dans les chaussettes.
SupprimerUn élément de réponse intéressant à vous apporté que j'ai lu plusieurs fois. Est que la règle veut qu'une armée qui attaque accuse des pertes de l'ordre de 3 pour 1. Donc avec des proportions vous pouvez avoir une idée des pertes ukrainiennes.
SupprimerD'autre part, ici les sources sont moins certaines, mais j'ai également lu plusieurs fois que le Ukrainiens bénéficieraient d'avantages tactiques déterminant de cette nature:
Le recours massif de la population et même de l'armée Russe aux réseau sociaux, permet en temps réel de connaitre en permanence le positionnement exact des troupes Russes. Rien que depuis la France vous pouvez trouver des cartes live en open source qui témoigne de cette situation.
D'autre part les Russes auraient une utilisation massive de réseaux de communications non sécurisés voir publics, qui permettraient aux Ukrainiens de souvent anticiper, se déplacer etc..
Monsieur Goya,
RépondreSupprimerle rôle de consultant chez BFM que vous venez d'endosser ne vous réussit pas mais alors pas du tout.
Ah bon pourquoi ?
SupprimerPr en quoi ? En 5eme colonne ?
SupprimerPr Calguès, parce que tu maitrise ton sujet ? pour l'instant aucuns arguments.mdr
SupprimerAu niveau des armements chimiques, la Russie n'est pas censés avoir détruit ses stocks (
SupprimerPoint d'interrogation... désolé pour la faute de frappe.
SupprimerPr Calguès, personnage blanc du roman le Camps des Saints, livre culte et ouvertement raciste de l'ultra-droite française. Avec un pseudo-pareil, on sait que l'on a affaire à Radio Moscou. Et l'avis des collabos, on s'en fiche pas mal.
SupprimerBonjour, la défense ukrainienne publie quotidiennement la liste des pertes russes. Les différentes catégories augmentent (plus ou moins) chaque jour, sauf celle qui concerne les camions citerne (qui reste bloquée à 60).Quelqu'un a-t-il une explication?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerla résistance ukrainienne a réussi à détruire trois généraux russes déjà, soit un par semaine. Joli succès, mais comment s'y prend-elle ? A-t-elle les moyens de connaître à l'avance la présence d'un général russe dans tel véhicule de tel convoi ?
Merci
renseignement américain ?
SupprimerMonsieur Goya a déjà répondu à cette question: Mauvaise communication entre échelons hiérarchiques des armées russes + absence d'un corps de sous-officiers = Les officiers sont obligés de faire du manahement de proximité, les généraux sont obligés de commander sur le terrain.
SupprimerSur les dizaines, centaines ou milliers de tirs quotidiens, il arrive que la cible visée contienne un haut gradé russe obligé d'être présent pour coordonner la manoeuvre de ses troupes.
D'accord ji_louis, donc ce serait simplement le hasard des tirs sur le terrain. Il y a un grosso modo un général pour combien de milliers de militaires russes ? Trois généraux éliminés, cela signifierait combien de militaires tués ?
SupprimerPistage des smartphone ?
Supprimeril me semble que nous en sommes à 4 généraux russes tués
Supprimerhttps://t.me/WW3updated/7651
@ Anonyme de 22:41. D'accord, 4 généraux tués + des centaines de véhicules mis hors d'état + quelques hélicoptères et chasseurs bombardiers abattus. Si la Russie semble peu regardante quant à ses pertes en véhicules, elle est certainement moins heureuse lorsque les destructions concernent leurs aéronefs et leurs généraux. Apparemment, les Ukrainiens ne sont pas mauvais pour éliminer les généraux, mais hélas ils n'ont pas les moyens d'atteindre les avions qui tirent des missiles de croisière depuis la mer Noire. L'effort d'aide à l'Ukraine ne devrait-il pas porter aussi sur des défenses anti-aériennes à longue portée ? Et dans ce cas, quels seraient les matériels que l'Ukraine pourrait utiliser vu le contexte actuel ?
SupprimerMon colonel certaines grandes opérations militaires de l'histoire visant à la destruction, méthodique, de la force combattante de l'adversaire se sont appuyées sur "l'insularisation" du champ de bataille en profitant des atouts géographiques et notamment la présence de grands fleuves permettant d'isoler des corps d'armée des flux d'approvisionnement et des possibilités de retraite.
RépondreSupprimerJ'ai en tête la bataille de Normandie avec destruction systématique des ponts sur la Loire et la Seine pour réduire les capacités de renforcement, puis de fuite, de la Wehrmacht; et la guerre du Golfe de 1991 avec le fameux mot de Powell (ou Schwartzkopf?) "d'abord, couper l'armée irakienne de ses bases; ensuite, la tuer".
On imagine bien que le plan russe initial était celui d'une progression éclair et d'une capitulation rapide de l'armée, du pouvoir, et de la société ukrainiennes. AU bout d'une semaine cependant il était évident que ce plan - qui aurait pu justifier de préserver les infrastructures ukrainiennes pour progression/occupation/limitation des coûts de reconstruction - était mort-né (à l'exception du sud autour de Kherson, qui offre d'ailleurs de belles possibilités d'exploitation).
Mais aujourd'hui, pourquoi ces bombardements d'interdiction ne semblent-ils pas avoir été menés? Le Dniepr est l'une des plus formidables coupures fluviales qui soient, avec peu de franchissements. Une pensée militaire "occidentale" n'aurait-elle cherché à casser d'abord ce type d'infrastructure?
A Kiev d'ailleurs, taper sur les ponts aurait un impact psychologique et stratégique bien plus fort que de bombarder des immeubles...
Je ne comprends pas. Les russes agissent de manière préhistorique. Ils ont pourtant eu 30 ans pour observer les opérations occidentales (Serbie, Irak 1 et 2)et réviser leurs classiques.
Gérard
détruire toutes les infrastructures à l'occidentale est peut-être discutable au final (pas si efficace que cela ?) ?
Supprimer@ Anonyme. J'ai l'impression en vous lisant que vous regrettez que la stratégie de l'armée russe ne soit pas optimale. Pour ma part, je m'en réjouis. Je note aussi que l'armée ukrainienne ne compte pas dans vos calculs : si l'armée russe n'a pas atteint les objectifs qui lui avaient été fixés, c'est peut-être parce que l'armée ukrainienne ne l'a pas laissée faire, non ? Par ailleurs, cette guerre est injuste, illégale et criminelle, y compris pour des militaires russes mal payés et maltraités et pas nécessairement motivés pour la mener aussi bien que l'état-major le souhaiterait.
SupprimerQuestion qui rejoint une précédente : pourquoi les voies d approvisionnement de l'armée ukrainienne venant de l ouest ne sont pas coupées par les russes ? Routes, voies ferrées... ????
RépondreSupprimerParce que les russes en ont besoin pour avancer... Et que ça consommerait beaucoup de ressources
SupprimerL autre raison est que la défense Ukraine aa est encore très puissante
Une autre raison possible est la volonté russe de minimiser les dégâts, pour faciliter la réconciliation ultérieure. On sait qu'au début les ordres russes étaient de minimiser au maximum les pertes civiles et militaires des deux bords. En revanche les infrastructures militaires ont été matraquées sans restriction. Peut-être les Russes considèrent-ils que la destruction d'infrastructures civiles entraînerait trop d'inconvénients pour l'avenir...
SupprimerCol, je vous lisais intérêt mais suis atterré par votre bêtise. Guerre chimique ? Quelle foutaise. Vous vous deconsiderez
RépondreSupprimerMerci mon Colonel pour ces CR quotidiens.
RépondreSupprimerDe toutes les infos qui nous sont retransmises depuis le premier jour du conflit, il apparaît que les Russes sont à la peine depuis bientôt trois semaines de combat...
Dans tous les médias, il ressort désormais ce même leitmotiv répété sur tous les tons : le Russe est l'agresseur.
Donc delendo Putin !...
Tout comme un même leitmotiv à été répété durant deux ans de "guerre" contre le Covid : la vaccination protège contre les formes graves...
Je regrette simplement que l'accès à des sites de propagande russe soient desormais censurés.
Nous croit-on suffisamment débiles pour ignorer que derrière toute affirmation, se dissimule un mensonge ?...
Nous croit-on complètement idiots pour ne pas savoir trier le vraisemblable, le problablement faux et le potentiellement vrai ?
Nous vivons aujourd'hui dans un monde virtuel, où l'immédiateté est la règle.
Un match de football dure 90 minutes.Et on connaît le vainqueur au bout de la séance de tirs au but...
J'ai l'impression que c'est l'envie de la plupart des gens (aiguillonés par les medias) : connaître au plus vite, le vainqueur de ce match.
Une guerre ne devrait pas durer plus longtemps qu'un match de football !...
Certes, il y a eu la guerre "des 6 jours" ou la première guerre du Golfe où la décision a été pliée en 48 heures.
Mais il y eu des conflits de "haute intensité" où la Blitzkriek a pris plus d'un mois (Pologne 1939, France 1940, Irak 2004)...
@ Anonyme de 23:12. Vous écrivez : "Dans tous les médias, il ressort désormais ce même leitmotiv répété sur tous les tons : le Russe est l'agresseur." Il est erroné d'affirmer que tous les médias disent la même chose, puisque ceux contrôlés par le Kremlin disent exactement le contraire. En revanche, tous les médias indépendants sont effectivement unanimes pour accuser la Russie d'agression, de même que les ONG de défense des droits de l'homme, de même que n'importe quel observateur doué de bon sens. Vous pensez que la vérité est du côté des médias contrôlés par le Kremlin ?
SupprimerOui mais la Blietzkrieg ce n'est qu'un doux rêve de propagandiste.
SupprimerUn anonyme pro-russe, antivax, amateur de football, qui balance des références historiques mal maîtrisées. Pas très en forme non plus l'armée de trolls rouges-bruns.
SupprimerMonsieur Goya c'est bien dommage mais votre blog devient un lieu de déballage émotionnel et non plus d'échange de la part de commentateurs. Achetez vous un punching ball les gars ou allez courir si vous avez besoin de vous défouler... ne pas confondre liberté d'expression et puberté de lecture
RépondreSupprimerMon colonel,
RépondreSupprimersauf votre respect, vos compétences et votre légitimité ne nécessite pas de continuer à autoriser les commentaires sur votre blog. non pas que votre image pourrait en pâtir, certains commentateurs commencent à s'en prendre directement à votre personne. c'est dommageable
Au contraire, je trouve que censurer cet espace serait dommage. En effet, les nombreux commentaires aggressifs et inutiles sont rapidement repérés et il suffit de ne pas les lire, de ne pas y réagir. Les lecteurs arrivant jusqu'ici sont suffisamment intelligent pour faire le tri et voir les grossières ficelles tirées.
SupprimerPar contre, la censure enlèverait les quelques commentaires tout à fait pertinents et très intéressants, qui permettent de rebondir vers d'autres lectures. Même s'ils ne représentent qu'un quart des contributions, ils font une grande partie d'intérêt.
Bonjour, vos analyses sont très interessantes. Pourriez-vous expliquer la situation en mer noire. est-elle sous contrôle exclusif de la marien russe ? est-ce que des navires militaires occidentaux s'y trouvent ? quells sont les risques/opportunités militaires ? pourquoi les ports ukrainiens ne peuvent-ils être approvisionnés ? Merci
RépondreSupprimerBonjour, J’ai lu ici des commentaires narquois sur Xavier Moreau du site Stratpol.com qui pourtant est assez explicatif et précis sur l’action militaire russe mais qui est un point de vue un peu différent de la doxa occidentale carrément pro-ukrainienne. Le préjugé étant la grande pathologie mentale des Français (avec le procès d’intention), on peut comprendre. Mais il est important de connaître le fond des opérations militaires en considérant le contexte politique en même temps que celui militaire. D’ailleurs, dans le bulletin n°73, il parle du Colonel Goya. Cela dit, selon mon avis professionnel, il faut surtout voir le contexte politique de ce qu’il se passe, surtout quand on a des états comme la France et l’Allemagne qui en viennent à soutenir des ukrainiens dont l’armée à enrolé de nombreux soldats nazis qui s’affichent sans honte. Donc la France, l’UK et l’Allemagne soutiennent des nazis finalement ; hallucinant ! Or ce n’est pas là une guerre entre Russie et Ukraine mais une opération de nettoyage russe de sa région natale historique à commencer par la destruction des 30 labos de guerre bactériologique (avoués par les USA) en Ukraine financés par la CIA. Ce ne sont pas des labos pour la santé. L’Ukraine est aussi une vaste lessiveuse à argent sale des milliardaires de Davos et un nid de traite d’enfants (50.000 recensés par le FSB dont les Spetsnaz n’ont libéré que 9000). Donc il faut arrêter de regarder cette affaire par le petit bout de la lorgnette. Les forces Russes opèrent avec prudence au milieu de population, majoritairement en leur faveur dans la zone Est. Rien à voir avec les bombardements massifs des USA en Irak, Afghanistan et Syrie. Ce que certains prennent pour un essoufflement ou un blocage n’est finalement que du travail de dénichage progressif de l’ennemi en même temps que du traitement d’objectifs précis bien ciblés. Beaucoup s’attendent au fameux rouleau compresseur russe, ce qui ne semble pas manifestement être leur volonté. Les médias occidentaux montrent des troupes ukrainiennes seulement, parfois victorieuses sur une embuscade mais c’est tout. Même enfumage que pour le covid. Ce n’est pas en récupérant quelques munitions ou en détruisant 3-4 chars ou hélicos que la guerre est gagnée. En conclusion je dirais qu’il vaut mieux éviter les suppositions vite transformées en certitudes et rester neutre et objectif. L’Otan n’a pas de quoi pavoiser quand son étendard flotte derrière un groupe de miliciens aux côtés de celui jaune du bataillon Azov avec le logo de la division SS Das Reich et du drapeau nazi du IIIème Reich. Les magouilles de la CIA sont de plus en plus révélées, et ce n’est pas beau.
RépondreSupprimerJe ne pense pas que vous soyez un troll russe - ils sont plus grossiers - en revanche le tropisme habituel des extrêmes (g et d) antiaméricain, l'ignorance caractérisée (biais cognitif et méconnaissance), le goût du complot (déni de la réalité) + une complaisance prorusse (votre discours dégage un profil extr. droite) vous entraine sur une pente antidémocratique nette où la victime devient le bourreau et inversement. En fait vous êtes sincère, pathétique et dangereux pour notre pays.
SupprimerAh oui, quand l'autre n'est pas du même avis que vous, il est d'"extrême droite" (pourquoi pas aussi d'extrême gauche, on ne sait pas vraiment vu qu'eux sont plus sanglants). Vous pensez comme nos médias, en fait. Oui, c'est ça, si on est pas pro-Ukrainien, on est donc pro-Russe. Le mode binaire quoi...pas compliqué. J'ai défendu mon pays, cher monsieur, et je ne suis pas un troll Russe. La Russie n'est pas mon pays. Je pense que beaucoup de gens sont dans le déni de réalité, une réalité qui se fait de plus en plus jour. Mais si vous préférez défendre la cause des nazis, c'est votre problème. Pour moi, ces gens ont fait trop de mal à ma famille. Mais quand on est dans l'incohérence de ce genre, on est dans la pathologie schizo, et là on est clairement dangereux pour tous.
SupprimerPas pro-russe, mais qui reprend des mensonges éhontés de la propagande russe (Ukrainiens = nazis) qui se défend d'être d'extrême droite, mais considère finalement que l'extrême gauche est plus dangereuse, et qui rejette tous les médias occidentaux en bloc.
SupprimerDes patriotes (anonymes) dans son genre, on en avait plein en 1939, qui ont très mal fini en 1944-45.
je ne comprends pas les arguments concernant la présence de nazis du coté ukrainien ... car si on en croit le cofondateur de wagner, se tatouer les insignes nazis semble permis ... Qu'il y ait des extrémistes de droites et des fascistes du coté ukrainien (btl azov), c'est une certitude mais la majorité des combattants sont soit des réguliers soit des "patriotes" qui défendent leur patrie contre une agression... rien de plus ...
SupprimerVoir ici la charmante photo de notre ami dmitir outkine, cofondateur des non mpoins charmants mercenaires wagner : https://twitter.com/TroglodytusR/status/1497955527317499909?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1497955527317499909%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.francelive.fr%2Farticle%2Ffrance-live%2Fguerre-en-ukraine-qui-est-dimitri-outkine-le-fondateur-du-groupe-wagner-decore-par-poutine-7311402%2F
Comment pouvez-vous avoir le sentiment d'une quelconque objectivité: "En conclusion je dirais qu’il vaut mieux éviter les suppositions vite transformées en certitudes et rester neutre et objectif."
SupprimerIl n'y a pas de neutralité dans votre discours.
Vous adopter la vision pro-russe des évènement quand majeure partie d'entre nous ici sont plus tournés vers le récit adverse. Et comme souvent, je dirais que la vérité est à mi-chemin entre les deux.
Et si vous vous donnez la peine de recherche soutenues, par le croisement de nombreuses sources, en mettant à distance des sites comme stratpol, beaucoup trop partisans. Vous pourrez observer que les informations viables et plus nuancées commencent à sortir.
Par exemple les fameux nazis en Ukraine: Présents? Oui. Politiquement influents ? Oui. Mais: Nombre? Limité. Influence politique ? Limité.
Et ici ce qui peut vraiment faire évoluer votre interprétation de ces faits, c'est l'histoire qui prévaut à ces extrémismes: Le nazismes Ukrainiens, tient en parti ses racines dans une révolte face à l'oppressions mortifère que fît subir l'URSS à ce peuple, avant que la Wehrmacht ne "libère" le pays, trouvant ainsi nombres de partisans. Certains, nationalistes Ukrainiens avant tout, d'autres pro-nazis au niveau idéologique en effet.
Des lors, il est tout à fait lamentable que l'Ukraine et les occidentaux et néanmoins pus laisser en activité voir instrumentaliser les néo nazis anti-russe. Et c'est la tout le jeu perfide des services secrets. Mais il est tout à fait abject que la Russie élargisse le champs réel de cette idéologie nazi en Ukraine et ne sache pas reconnaître son énorme responsabilité historique dans la présence de ces groupes sur le sol Ukrainiens.
Pour finir j'appuierais ceci. N'oubliez jamais que le régime soviétique fût tout aussi immonde et sanguinaire que le III reich. L'idéologie était différente les méthodes similaire. Il n'y a aucune surprise à observer le maintient d'extrémismes barbares sur ses anciennes terres.
Toutes les tentions qui existent encore en Europe continentale, sont des reliquats de l'histoire, des grandes guerres, et des extrémismes idéologiques les plus fous jamais observés sur cette terre.
Et tout cela , si sous tendu par un une réelle volonté de rigueur, vous invite à considérer que tout effort de nationalisme guerrier et d'extrémisme idéologique, n'est qu'une négation radicale de l'ordre naturel du monde et de l'histoire, soit une aberration intellectuelles. Qui conduit invariablement à un déchainement de violence subit, avant de disparaitre.
Permettez moi de rester très dubitatif sur vos affirmations (Russes qui patinent, théâtre de Marioupol) qui reprennent sans coup férir les infos ukrainiennes ou en provenance de l'OTAN. Nous savons tous que la propagande est une arme de guerre vieille comme le monde, elle est utilisée par tous les camps. En vous lisant, j'ai bien l'impression que la propagande ukrainienne est très efficace. J'en veux pour exemple l'affaire de l'île du Serpent ou de la frégate Vasily Bykov. Le manichéisme n'est jamais très bon et il vaut mieux rester prudent dans ce brouillard de guerre. Je finirai par l'affaire de la maternité qui me fait penser aux couveuses koweitiennes. Bref, je ne suis ni pro ni anti-russe ; en revanche comme disait de Gaulle, je ne crois pas que les USA soient nos amis et aujourd'hui, je trouve que ça saute aux yeux.
RépondreSupprimerC'est épouvantable ces trolls russes comme l'anonyme du 18 mars 12h31 qui sévissent sur les blogs
RépondreSupprimerCertes c'est un peu grossier mais il y a des infos vraies : les labos biologiques (cf Nuland devant le Sénat US) et le sigle de Das Reich sur le drapeau d'Azov. Quand même un peu gênant...
SupprimerSe vêtir des apparences de la nuance pour continuer à tromper. Toute la gamme du trolling russe y passe. Les labos biologiques, les nazis, et pourquoi pas le complot juif? Les ficelles sont toujours les mêmes. Poutine et ses affidés, idiots utiles, idéologues aveugles, ou profiteurs de circonstances, sont dans la lignée des dictateurs sanglants.
SupprimerUlysee ...le bon marcheur...avant la crise en Ukraine il devait surement faire parti des bataillons covidiste.
SupprimerPourquoi relancer les opérations dès lors que les buts de guerre sont atteints ? En effet Zelensky a déclaré renoncer à l'entrée dans l'OTAN, accepter la neutralité ukrainienne et abandonner le Donbass et la Crimée. Apparemment les négociations ne portent plus que sur des points secondaires dont la garantie de la neutralité ukrainienne.
RépondreSupprimerD'abord la Russie ne parle pas de guerre mais d'opération spéciale. On comprend que l'anéantissement de l'ennemi n'est pas l'objectif.
Il me semble que l'armée russe avait des ordres pour limiter les pertes civiles, militaires russes et militaires ukrainiennes et au contraire pour matraquer sans répit tous les objectifs matériels.
Je peux me tromper, mais il me semble que tout ceci est de bonne politique pour éviter d'humilier exagérément Zelensky et pour préparer une éventuelle réconciliation.
Beaucoup de mal à comprendre ce conflit .
RépondreSupprimerJe pensais que Russes et Ukrainiens , c'était le même peuple , même si Staline avait affamé plusieurs millions d'Ukrainiens pendant les années 30 , et que bon nombre d'Ukrainiens s'étaient ralliés aux troupes nazies lors de leur avancée dans les années 40.Beaucoup de jusqu'au boutisme des deux côtés .Le peuple Slave demeure difficile à comprendre .
Côté Européen , en tout cas Europe de l'Ouest qui détient le pouvoir dans l'Union Européenne ; beaucoup de gesticulations. Pseudos sanctions économiques ( mais on continue à faire des affaires , à se faire livrer des matières premières et de l'énergie et à financer la Russie ) . Symboliques sanctions sur le terrain juridique , culturel , et des instances administratives , sans d'autres effets que médiatiques . Annonces de financements et d'envois de matériels militaires ; est ce bien réel et suffisant . Bref , on se donne bonne conscience et on fait semblant d'exister , car de toute façon ,on n'a pas de puissance militaire ni d'envie et d'intérêt à participer à ce conflit . Mais il faut paraitre .
Côté Russe : Poutine , jusqu'au boutiste , va finalement détruire l'Ukraine . Difficile fin de vie pour lui , difficile suite pour les Russes et les Ukrainiens pour les générations qui s'annoncent et devront vivre ensemble .
Côté Américain : On observe et on compatit .L'Europe n'est qu'un terrain de jeu économique et la Russie n'existe pas pour la plus grande armée du monde .L'attention est plûtot portée sur l'Asie .
Côté Chinois : On observe et on attend . Notre heure viendra .
Heureusement les 2 dernières lignes sauvent l’analyse invraisemblable de l’attaque chimique!
RépondreSupprimerJ’ai du mal à saisir l’intérêt de bombarder un théâtre isolé alors que les forces russes y progressent bien et que le bataillon Azov est isolé avec un refus de contre attaque depuis les zones proches contrôlée par l’armée ukr ( Front Est et Zaparovje).
Une vidéo paisible de ce theartre est apparue le 10 mars. Ensuite le 12 des message ont circulé sur sa prochaine explosion par Azov. Finalement le bâtiment s’effondre le 17. N’est-ce pas en désespoir de cause voyant que celle de la maternité n’ont rien provoqué?
Il y a-t-il des éléments techniques pour être aussi catégorique sans attendre une enquête?