Je suis allé pour la première fois à Kaboul durant
l’été 2006. Cette période correspondait à de grands changements. Il y avait
alors en Afghanistan cette situation étrange où les forces armées d’une même
coalition étaient séparées en deux opérations différentes et parallèles. Ces deux opérations correspondaient aux visions divergentes du département d’Etat, qui voulait faire
du Nation Building, et de la
Défense, qui ne voulait faire que combattre. Le tout s'appuyait sur une stratégie globale américaine largement improvisée, et comme d’habitude, totalement ignorante des réalités
locales.
Il y avait donc l’armée qui faisait la guerre le
long de la frontière pakistanaise, celle de l’opération Enduring Freedom, et celle qui aidait à la construction du
« nouvel Afghanistan », la Force internationale d’assistance et de
sécurité (FIAS ou plus communément ISAF). Dans les faits, l’ISAF, armée
principalement par les membres non-Américains de l’OTAN (40 000 soldats
européens au plus fort de l’engagement, sans par ailleurs la moindre vision
commune européenne), restait longtemps confiné à Kaboul par les Seigneurs de la
guerre afghans, premiers alliés des Américains. La plupart d’entre eux ne
souhaitaient pas en effet avoir trop d’interférences dans leurs affaires. Ils étaient
favorables à l’aide économique, qui permettait de construire de belles villas à
Dubaï, mais moins aux importuns. La « sous-traitance » de la sécurité
leur convenait bien et effectivement selon leurs rapports les choses semblaient
ne pas trop mal se passer, y compris dans les provinces pashtounes du Sud et de
l’Est.
Après des années, l’ISAF avait pu finalement
étendre son action dans les zones calmes du Nord et de l’Ouest d’abord, où
allaient se réfugier les Allemands et les Italiens. Et puis en 2006 elle a pris en compte le reste du pays. Les contingents britanniques, canadiens, néerlandais et danois, pour ne citer que les principaux, s’engageaient dans les
provinces pashtounes du Sud, avec la ferme intention d’y étendre les bienfaits de la
stabilisation. Il n’était nulle part question de combat mais plutôt d’appui aux
Equipes provinciales de reconstruction (PRT), ces organismes de
coordination des moyens de la gouvernance et du développement mis en place dans
chaque province. Le ministre britannique de la défense déclarait même qu’il espérait
qu’aucune cartouche ne soit tirée durant les trois ans de la mission.
La surprise fut totale. Les soldats de Sa Majesté, très insuffisants en nombre et
assiégés partout, tirèrent finalement plus de 500 000 cartouches et 13 000 obus en six
mois. Quant aux autres nations engagées, adeptes des missions de maintien de la
paix ou de stabilisation, ce fut un choc. Quelqu'un leur avait menti et cette guerre dont ils ne voulaient
pas entendre parler les avait pris par surprise. C’est dans ce contexte que le
Canada demanda l’aide de la France.
La position de la France en Afghanistan était
alors, à l’instar de beaucoup, celle de l’engagement symbolique. Il était
difficile après les attaques du 11 septembre 2001 de ne pas montrer sa
solidarité avec les Etats-Unis en n’étant pas présents à leurs côtés mais dans le
même temps il n’était pas question non plus pour le Président Chirac de prendre de srisques. Tout au plus, après la crise avec les Américains en 2003 avait-on
accepté, en geste de bonne volonté, d’engager 300 hommes des Forces spéciales
dans la province sud de Kandahar à la frontière du Pakistan (Task Force Arès).
Pour le reste on refusait de constituer une PRT française, à la différence de tous les autres alliés. Les équipes de conseillers, OMLT (Operational
Mentoring Liaison Team), venaient d’être mises en place mais la France
refusait alors d’en envoyer dans les bataillons afghans. Les règles
d’engagement de nos chasseurs-bombardiers étaient si restrictives qu’ils
ne frappaient quasiment jamais.
Nous étions depuis le début de l’intervention
centrés sur Kaboul avec un dispositif de formation, par ailleurs très efficace,
des cadres de l’armée afghane (Epidote) et un petit bataillon (le BATFRA), qui
faisait de la « présence » dans la capitale et ses abords. Nous
étions clairement dans la continuité des opérations de stabilisation pratiquées
en Bosnie depuis 1995 et au Kosovo depuis 1999 à ce détail près que ces deux
opérations balkaniques se déroulaient « après » la paix et non pendant une guerre
qui continuait.
Dans le cadre de la réorganisation de l’ISAF, nous
étions très satisfaits de rester à Kaboul dans le nouveau « Commandement
de la capitale » dont nous assurerions la direction tournante avec les
Italiens et les Turcs. Il y a avait juste un petit district, la Surobi, à
prendre en compte aux sorties Est de Kaboul. Il fut décidé que ce serait à la
charge de la nation alors au commandement de la zone.
Nous étions très clairement dans le camp des
combattants non-pratiquants et entendions le rester, avec même l’idée de se retirer
le plus vite possible. Mais dans le même temps, nous étions fiers de ne pas
afficher de « caveats », ces restrictions d’emploi (« nos
hélicoptères ne prennent pas d’afghan à bord », « nous ne faisons pas
de maintien de l’ordre », etc.) qui empoisonnent la capacité
opérationnelle des forces en coalition. Prenant prétexte de cette absence
officielle de restrictions, les Canadiens, alors très en difficulté dans la
province de Kandahar, demandaient à ce que l’on engage à leurs côtés la
compagnie d’infanterie du BATFRA. Après quatre jours de tergiversations, la France refusait, suscitant une belle
période de French bashing au sein de certains de nos Alliés.
Quelques temps après ce refus, je suis allé voir
la compagnie d’infanterie qui s'était malgré tout préparée à partir, une excellente unité du 126e Régiment d'infanterie. Je me
suis alors rendu compte qu’il n’avait jamais été sérieusement envisagé, hors la
TF Arès, d’engager une unité au combat en Afghanistan. Le commandant d’unité
n’avait pas de véhicule de commandement blindé (heureusement, comme la France
venait de prendre le commandement de la zone de Kaboul, la compagnie de
transmissions a pu lui en prêter un), il ne disposait pas de plus d’une unité
de feu et demi (en gros de quoi combattre pendant 72 h) bien
évidemment stockée comme en métropole, ce qui a pris un temps fou à
reconditionner en dotations de combat. Le ravitaillement pour la suite ?
Les Américains ! Leurs munitions sont compatibles avec nos armes ? On
ne sait pas ! (au passage, cela ne pouvait être pire que celles qu’on
importait à l’époque). Depuis assez peu, les camions avaient été remplacés par
des VAB (des véhicules blindés donc), avec seulement avec des mitrailleuses
légères de 7,62, mais pas pour la logistique, qui restait en camion. Aucune arme à
longue portée, hormis deux mortiers de 81 mm, et bien sûr des sections réduites
très en deçà du tableau d’effectifs théorique. Sans entrer sans plus de détails,
il était évident que si cette unité, comme n’importe quelle autre de
l’infanterie française, avait été engagée dans le Kandahar elle aurait éprouvé
de grandes difficultés et sans doute des pertes sensibles.
Dans mon rapport final, je concluais que l’alerte
avec été chaude mais que la foudre ne nous épargnerait pas éternellement. Il fallait
absolument se préparer sérieusement à combattre en Afghanistan, non pas
simplement répondre à des agressions dans des petits accrochages mais être
capables de manœuvrer plusieurs sections ou pelotons, coordonner des feux, faire
face à une menace IED omniprésente, toutes choses qu’à force de « soldats
de la paix », d’interpositions, de « tirage de la violence vers le
bas », de « non emploi raisonné de la force », nous avions un
peu perdu l’habitude de faire.
Je n’étais évidemment pas le seul à penser cela, loin de là, mais les forces contraires étaient puissantes. Nous gérions la misère le nez
sur le guidon en multipliant les opérations avec des moyens toujours réduits,
avec des unités de marche », des non-fantassins effectuant des missions de
fantassins, des mélanges d’unités, des structures toujours différentes d’un
théâtre à l’autre (et parfois même sur le même théâtre), des économies de postes
qui faisaient fondre et désorganiser les sections, bref toutes choses qui
permettaient de faire les choses à peu près bien…tant qu’il n’était pas
question de combattre, auxquels cas tous ces manquements au principes de base nécessaires à l’efficacité au combat ne manqueraient pas de
nous éclater au visage. En fait, ils n’avaient pas déjà manqué d’éclater déjà à
plusieurs reprises sur différents théâtres mais heureusement à échelle
réduite.
Ajoutons que nous venions de sortir des
turbulences de la professionnalisation pour tendre les bras vers la Révision générale des politiques publiques (RGPP) (à ce jour le plus grand ennemi des armées françaises depuis le Front de libération nationale pendant la guerre d'Algérie), le
tout avec un budget en berne, un capital matériel massivement usé et modernisé
au compte-gouttes et des effectifs qui s’apprêtaient à être à nouveau taillés
au sabre. Difficile dans ces conditions de préparer sereinement des combats
dont nous percevions de toute façon qu’ils étaient la hantise de nos
gouvernants. Parmi les conclusions de mon rapport, il y avait la nécessité de
demander aux forces spéciales de nous transmettre leur retour d’expérience
tactique de leur action dans la province de Kandahar, où sept d’entre eux
étaient tombés, et surtout de regarder de très près ce que faisaient les armées alliées
qui combattaient en Afghanistan.
Je plaidais pour ma paroisse puisque c’était alors
mon travail, avant que l’on décide de ne plus s’intéresser à ce que faisaient les
autres et finalement que je ne sois pas remplacé à mon poste après mon départ en 2007. Je ne suis pas
sûr qu’il y ait eu alors à ce moment-là quelqu’un dans nos armées qui ait eu le
temps de s’intéresser en profondeur aux campagnes militaires du moment.
En tout cas, je n’ai vu aucune publication.
Pour autant, il y avait des évolutions
intéressantes comme la mise en place de l’adaptation réactive, une manière
d’assouplir les procédures d’acquisition des équipements, ou celle du
« bureau exploitation », synthétisant les comptes rendus de fin de
mission (CRFM) des unités françaises, pour les présenter régulièrement aux
décideurs de l’armée de terre pour leur demander de…décider des suites à
donner. Un processus rationnel se mettait en place qui aboutirait à la
transformation du visage de nos forces engagées en Afghanistan mais, avec l'inertie, après août 2008. Il présentait
cependant plusieurs limites. La première étant d’être un processus
« d’exploitation », au sens de James March, c’est-à-dire un processus incrémental, et non un processus « d’exploration ».
On améliorait progressivement les choses et essentiellement d’un point de vue matériel mais
sans grande réflexion de niveau opératif. On restait dépendant de notre
« sentier » à l’intérieur duquel on circulait de mieux en mieux jusqu’à
le creuser continuellement et avoir de plus en plus de mal à en sortir et même
voir au-delà.
Il est vrai aussi que le flou de la conduite
stratégique n’incitait pas non plus à sortir de ce sentier. Il n’avait jamais été
question de rester très longtemps en Afghanistan et il était en 2006 plus que jamais question de
se replier. Les Forces spéciales étaient retirées du pays et lors de la
campagne présidentielle de 2007, le futur vainqueur laissait assez clairement
entendre qu’il en serait de même pour les autres soldats français.
Et puis une fois élu le Président Sarkozy a changé
d’avis. Le 26 mars 2008, il annonçait devant le Parlement britannique que la
France enverrait un millier de soldats supplémentaires en Afghanistan pour
relever les forces américaines dans la province de Kapisa. Les raisons de cet
engagement n’ont jamais été très clairement expliquées, hormis la lutte contre
« ces barbares qui coupent les doigts vernissés des petites filles »
(une fake news venue des Etats-Unis). Il s’agissait sans doute plus
vraisemblablement de donner des gages de bon élève à cet OTAN dans lequel nous
revenions tout entier. En avril 2008, lors du sommet de l’OTAN à Bucarest, un
sommet marqué par les difficultés de l'organisation en Afghanistan, la France pouvait briller et faire preuve de
volontarisme. Contrairement aux nations qui avaient envoyé des troupes dans le
Sud afghan et qui avaient été surprises, la France s’engageait volontairement en juillet dans une zone que l’on savait largement tenue par divers mouvements
rebelles. En août, elle apprêtait à faire de même en Surobi après avoir repris le commandement de Kaboul.
Etait-on vraiment bien conscient de ce que l’on
faisait ? Rien n’est moins sûr. Comme souvent au niveau politique, l’envoi
de militaires était une fin en soi, leur nombre constituant la mesure de
l’action. Que d’énergie dépensée là-aussi, avec celle des réorganisations à
absorber ou des listes de postes à supprimer, à respecter des structures de
forces à l’homme près (pas un de plus que 4 000 !), un exercice aussi
crétin et déstructurant que si on passait au crible le porte-avions Charles de
Gaulle pour le faire fonctionner avec pile 1 000 marins parce que
1 950, c’est trop. Que l’on songe simplement à ce qui
pouvait rester là encore comme temps disponible pour la réflexion opérative et tactique.
Le Président de la République n’avait pas
pris la peine de s’adresser aux Français pour expliquer une décision qui allait
faire des centaines de morts et blessés et coûter des milliards d’euros et
avait choisi les parlementaires britanniques plutôt que français pour l’annoncer.
Cela suscita une petite grogne. Une motion de censure du gouvernement fut
déposée, ce qui permet au Premier ministre d’expliquer que « La France n’est nullement en guerre en Afghanistan »
(François Filon, 8 avril), mantra repris ensuite à plusieurs reprises par le
ministre de la Défense, Hervé Morin. L’argument premier était que la guerre ne
pouvait se faire et donc se déclarer (prérogative un peu oubliée des
parlementaires) qu’entre Etats, ce que les anciens des guerres d’Algérie ou
d’Indochine ont pu apprécier. Après le Président Mitterrand déclarant « La France n’a aucun ennemi au Liban » après la mort de quinze soldats en six mois et quelques jours avant l'attaque du poste Drakkar (58 morts), la France s'engageait pleinement en guerre tout en proclamant le contraire. Les dégâts d'une mauvaise surprise ne pouvaient alors n'être que considérables.
Passionnant,une analyse sans concessions et sans langue de bois ,sur les causes qui menèrent à cette dramatique embuscade.L’Armée française est passée dans la douleur d’une armée « casque bleuisée » à une armée qui fait la guerre.Pour s’en convaincre il suffit de regarder l’équipement du fantassin en 2006 puis en 2009,mais hélas il aura fallut bien des morts et des blessés pour que cette évolution se fasse!
RépondreSupprimerLa guerre est définitivement quelque chose de trop sérieux pour être confiée aux hommes politiques...
RépondreSupprimerJe trouve votre texte extrêmement indulgent envers ceux qui ont conduit à cet échec, tant au niveau politique (décision d'engager), que stratégique (allocation des moyens adéquats) et opératif (conduite de l'opération). Ces gens ont laissé le niveau tactique sans aucune option, ni pour se défendre proprement, ni pour conduire des actions susceptibles de produire les effets attendus. La responsabilité collective a ceci de fabuleux qu'elle préserve les carrières prometteuses. Ceux qui n'ont pas le courage de signaler la stupidité d'une option en sont le plus souvent récompensé, d'où la fameuse phrase : la guerre est trop sérieuse pour être laissée aux militaires. Avec Sarkozy, le fusible politique a sauté
RépondreSupprimerLes militaires français, spécialement les officiers, ont la mémoire courte... Se souvient-on qu'iceux accueillirent très majoritairement avec ravissement et grand transport (et souvent, d'ailleurs au mépris du devoir de réserve) l'arrivée au pouvoir du sieur Sarkozy, qui s'ingénia à décapiter notre outil de défense, à telle enseigne qu'il revient plus tard à une insigne nullité, le dénommé Flanby,de commencer à panser les plaies d'une armée mise à mal par de soi-disant "gaullistes", ce qui ne fut pas le moindre des paradoxes...
Supprimerréécriture de l'histoire. Hollande était dans la droite ligne de réduction à tout vent que Sarkozy et il a fallu l'affaire malienne et AQMI pour non pas panser les plaies ou redresser la barque mais juste sursoir "temporairement" aux décisions déjà prises.
SupprimerCe n'était donc pas sous Sarkozy mais sous Flanby... Cqfd
SupprimerBonsoir Michel
RépondreSupprimerRemarquable texte historique; d'un vécu. C'est très triste aussi pour ces politiques qui s'imaginent et qui n'écoutent pas les hommes et femmes de terrain. Les mêmes qui créent les désastres en faisant croire qu'ils font tout pour les régler; et qui au final se sauvent en courant et hurlant que s'ils étaient encore là cela ne se serait pas passé comme ca alors qu'ils sont les vrais responsables.
Et oui, la guerre tue. Le concept 0 morts chers à nos hommes politiques, voire à certains chefs militaires ne tient pas la route... face à l'ennemi. La mort n'est ni un accident du travail pour le soldat, ni inévitable au combat. La mémoire de notre eau pays est bien courte :attentat du Drakar à Beyrouth, nos morts des Balkans, plus nombreux qu'en Afghanistan... Et la judiciarisation devant laquelle il faut courber l'échine au détriment de la résilience.
RépondreSupprimerSur les PRTS, je pourrais vous en raconter des tonnes. Si cela vous intéresse, je vous envoyer mon rapport à L'UNAMA qui date de 2005 sur ce suhet
RépondreSupprimerMon colonel,
RépondreSupprimerExcellent article riche en réflexions historique et prospective.
Je partage pleinement votre analyse.
Cependant une fois encore, nous avons là une demarche post-conflit, certes légitime et surtout absolument nécessaire.
Néanmoins pour moi,la vraie démarche qui relève du haut commandement, voire du politique en charge des affaires de la nation, est d'anticiper, mais aussi de réagir avec intelligence et célérité aux événements (ce que nous appelons nous les militaires " en conduite ").
Cela ne peut se faire que si cela est éclairé du regard historique tant au niveau central dit stratégique qu'au niveau du théâtre d'opérations dit opératif.
Ainsi, la place de nos historiens militaires, ce que vous êtes, est plus que jamais utile et contributrice à la bonne conduite de la guerre.
Malheureusement, ce principe d'action reste encore trop peu compris au ministère de la Défense en dépit des mesures prises depuis l'année 2015 au sein de l'armée de Terre à son initiative et avec détermination notamment sous l'autorité du général François Lecointre, alors sous-chef Performance-synthèse de l'état-major de l'armée de Terre et aujourd'hui chef d'état-major des armées.
Dans ce domaine, l'armée américaine et plus globalement les armées anglo-saxonnes sont bien plus engagées et devraient nous servir de référence voire de modèle.
Ainsi, nos historiens militaires, officiers en activité, appartenant à la réserve ou retraités, devraient être bien davantage sollicités par nos hautes autorités politiques et militaires avec en particulier une présence sur les théâtres d'opérations comme conseiller du commandement.
Votre analyse est opportune et s'inscrit dans la démarche évoquée supra.
Soyez-en remercié.
Amicalement
Gal (2s) Olivier Paulus