Le Sahel occidental a longtemps été une
zone de faible présence française, du fait de la proximité hostile de
l’Algérie, mais surtout d’un rejet plus fort qu’ailleurs de l’ancien
colonisateur. La France n’y est intervenue militairement qu’en 1978-1979 en
Mauritanie.
De l’arrivée d’AQMI à
Serval
Les choses évoluent avec l’implantation
au nord du Mali au début des années 2000 des Algériens du Groupe
salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui devient Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) en 2007 et organise des
attaques contre les pays voisins et les intérêts français dans la région
(prises d’otages).
La réponse française est discrète, misant
sur l’action clandestine de la DGSE du Commandement des opérations spéciales
(COS) qui installe la force Sabre près de Ouagadougou en 2009. Cet
engagement s’inscrit dans un « plan Sahel » où il s’agit d’aider les armées
locales à lutter contre les groupes djihadistes et à intervenir pour tenter de libérer
les otages. Le plan Sahel a peu d’impact, sauf en Mauritanie où le président
Aziz, restructure efficacement son armée et développe une stratégie
intelligente de lutte contre les djihadistes. Le Mali néglige la proposition
française, alors que le nord est devenu une zone franche pour toutes les
rébellions.
La situation prend une nouvelle tournure
fin 2011 avec la remontée en puissance au Mali du mouvement touareg, renforcé
par le retour de combattants de Libye, mais aussi la formation de nouveaux groupes
djihadistes comme Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali, et le Mouvement pour l’Unicité et
le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO, futur Al-Mourabitoun). Début 2012,
toutes ces organisations s’emparent du nord du Mali.
Critiquant l’inaction du gouvernement, un
groupe de militaires maliens organise un coup d’État en mars 2012.
Commence alors une longue négociation pour rétablir des institutions légitimes au
Mali et leur autorité sur l’ensemble du pays. La France saisit l’occasion pour
se placer en soutenant l’idée d’une force interafricaine de 3 300 hommes
et d’une mission européenne de formation militaire (European Union Training
Mission, EUTM) destinée à reconstituer l’armée malienne. La France annonce
qu’elle appuiera toutes ces initiatives, mais sans engagement militaire direct
(« La France, pour des raisons évidentes,
ne peut être en première ligne » Laurent
Fabius, 12 juillet 2012).
L’attaque djihadiste de janvier 2013 prend
tout le monde de court. On redécouvre alors que la France est la seule « force
de réaction rapide » de la région. À la demande du gouvernement malien, le
président Hollande décide d’engager des bataillons au combat, une première en
Afrique depuis 1979. L’opération Serval est alors un succès. En deux
mois, et pour la perte de six soldats français, nous éliminons 400 combattants,
libérons toutes les villes du nord et détruisons les bases. Les trois
organisations djihadistes sont neutralisées jusqu’en 2015. Dans la foulée, des
élections présidentielles
et législatives sont organisées, tandis qu’EUTM et la Mission
multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali
(MINUSMA), qui remplace et absorbe la force interafricaine, sont mises en place.
Il aurait sans doute sage de retirer nos forces et de revenir à la situation antérieure. On décide au contraire de rester militairement au Mali,
au cœur de nombreux problèmes non résolus, dans un pays parmi les plus
sensibles à son indépendance et avec déjà l’accusation de partialité vis-à-vis
des Touaregs.
L’opération Barkhane :
un pari risqué
La nouvelle mission des forces
françaises est de « contenir l’activité des “groupes armés
terroristes (GAT)” à un niveau de menace faible jusqu’à
ce que les forces armées locales puissent assurer elles-mêmes cette mission
dans le cadre d’une autorité restaurée des États ».
L’équation militaire française consiste
donc en une course de vitesse entre l’érosion prévisible du soutien des
opinions publiques française et régionales à l’engagement français et
l’augmentation rapide des capacités des forces de sécurité locales.
Comment contenir un ennemi
désormais clandestin ? Il n’y a que deux méthodes possibles :
- La
recherche et la destruction des bandes ennemies (par des raids au sol ou par
hélicoptères) et des frappes aériennes. On parlera alors de pression.
-
L’accompagnement
des troupes locales au combat pour les aider à contrôler le terrain.
On choisit la première méthode qui
paraît moins risquée et plus adaptée à nos moyens matériels et nos faibles
effectifs. Nous cherchons donc à éliminer le plus possible de combattants
ennemis. Cette approche ne fonctionne que si on élimine suffisamment de
combattants pour écraser l’organisation ennemie et l’empêcher de capitaliser
sur son expérience. En dessous d’un certain seuil en revanche, l’ennemi tend au
contraire à progresser. Jusqu’en 2020, nos pertes sont faibles (un mort tous
les quatre mois, souvent par accident) mais nous n’exerçons pas assez de
pression, car nos forces sont dispersées dans le monde et dans Sentinelle.
Le problème majeur de l’équation
militaire reste cependant que l’absence de « relève ». Malgré
des moyens considérables, la MINUSMA est incapable de faire autre chose que se
défendre et n’a donc aucun impact sur la situation sécuritaire. Les Forces
armées maliennes (FAMa) évoluent peu depuis 2014 malgré la mission EUTM car
personne ne touche vraiment à la faiblesse structurelle, pour ne pas dire la
corruption, de leur infrastructure administrative. Il ne sert à rien de former
des soldats, s’ils ne sont pas payés et équipés correctement. La Force commune
du G5-Sahel créée en 2017 et qui s’efforce de coordonner l’action des armées
locales autour des frontières, mène très peu d’opérations.
Dans ces conditions, et compte tenu par
ailleurs de l’incapacité des États à assurer leur mission d’administration et
de justice, malgré toutes les promesses de l’aide civile internationale, les organisations
djihadistes ou autres s’implantent dans les zones rurales par la peur mais
aussi par une offre alternative d’administration. L’aide humanitaire ne change
rien.
Malgré les
accords d’Alger de 2015, le conflit du nord Mali contre les séparatistes touaregs
reste gelé. De nouvelles organisations djihadistes apparaissent sur de nouveaux
espaces comme le Front de libération du Macina (FLM) actif au centre du Mali,
qui finit par s’associer aux groupes historiques pour former en 2017 le
Rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM ou Groupe de Soutien IM). On voit apparaître
également l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) dont l’action s’étend dans la
zone des « trois
frontières » entre le
Mali, Niger et Burkina Faso. Par contrecoup, on voit également se multiplier
des milices d’autodéfense
nourries par les tensions socioethniques croissantes.
L’année 2019
est une année noire. La violence contre la population double par rapport à
l’année précédente. Les armées locales subissent des coups très forts et sont
au bord de l’effondrement. Dans le même temps, l’image de la France se dégrade.
Elle se trouve accusée simultanément de protéger les séparatistes de l’Azawad,
de soutenir des gouvernements corrompus et surtout d’être impuissante à
contenir le développement des djihadistes malgré tous ses armements modernes.
La France
attend finalement la mort de 13 soldats français (accident d’hélicoptères)
le 25 novembre 2019 pour réagir. Le sommet international de Pau en janvier
2020 conclut qu’il faut augmenter les moyens (600 soldats de plus, drones
armés) et l’activité de Barkhane.
On annonce la mise en place de
la Task Force Takuba composée
d’équipes de conseillers issues des forces spéciales européennes. Avec ces nouveaux moyens et une plus
grande prise de risques (dix soldats français tués en 2020), Barkhane exerce une pression beaucoup
plus forte qu’auparavant sur l’ennemi. Abdelmalek Droukdel, leader d’AQMI est
tué en juin 2020. On s’approche de la neutralisation de l’EIGS et peut-être
aussi d’AQMI. Le discours du RVIM change, expliquant que leur combat est local
et qu’il n’est pas question d’attaquer en Europe.
On ne sait pas
exploiter politiquement cette nouvelle victoire, alors que l’on sait qu’il
n’est plus possible de continuer très longtemps Barkhane à un tel coût humain
et financier (un milliard d’euros par an). Il faut à ce moment-là faire évoluer
l’opération pour la rendre plus durable. On tarde trop. L’idée de remplacer les
bataillons français par Takuba est bonne, mais réalisée en coalition
européenne sa constitution prend des années et son objectif n’est pas très
clair pour les Maliens (aide véritable ou opération intra- européenne ?).
Surtout, cette
évolution militaire s’effectue dans un cadre diplomatique rigide et maladroit. Plusieurs
chefs d’État, comme le président Kaboré (Burkina Faso) ont critiqué « la forme
et le contenu » du sommet de Pau, qui sonnait comme une convocation autoritaire
et qui selon lui « ont manqué de tact ». Le gouvernement de Bamako est obligé
de rappeler son ambassadeur à Paris en février 2020 après des propos jugés
offensants. Il se trouve au même moment empêché de négocier avec certains
groupes djihadistes locaux, jusqu’à ce que le nouveau pouvoir installé par la
force à Bamako en août 2020 passe outre et négocie la libération de Soumaïla
Cissé, et de la Française Sophie Pétronin, contre la libération de 200 prisonniers.
La décision de transformation de
l’opération Barkhane est finalement annoncée le 10 juin 2021 par le
président de la République. Il aurait sans doute été préférable de le faire en
février à l’issue du sommet de N’Djamena, et elle est mal présentée. Tout le
monde interprète la « fin de Barkhane » (alors qu’il aurait fallu parler de
transformation) comme une décision unilatérale en représailles au nouveau coup
d’État à Bamako en mai 2021. Le Premier ministre Maïga se plaint alors à la
tribune des Nations-Unies d’être placé devant le fait accompli sans
concertation, parle alors d’« abandon en plein vol » et de son intention de
faire appel à d’autres partenaires, c’est-à-dire la Russie, ce qui suscite une
nouvelle crise. Au lieu de s’en accommoder, la France s’en offusque inutilement
puisque les Russes arrivent quand même. Après plusieurs échanges aigres,
l’ambassadeur de France est renvoyé fin janvier 2022 et le gouvernement malien
impose des restrictions d’emploi aux forces européennes sur le territoire du
pays. Il est alors décidé de mettre fin à Takuba tandis que la
transformation de Barkhane, se poursuit.
En maintenant
La guerre continue. Les trois dernières
bases au Mali (Gao, Gossi, Ménaka) vont être évacuées, ce qui va prendre
plusieurs mois. Le centre de gravité de l’effort de Barkhane est
désormais à Niamey, où se trouvent la force aérienne de combat (drones, Mirage
2000) et un bataillon qui accompagne les forces nigériennes. La force Sabre
continue ses opérations. Il reste à déterminer ce que nos aéronefs seront
autorisés à faire au Mali. Faudra-t-il répondre aux appels au secours des FAMa ?
Pourra-t-on mener un raid de forces spéciales pour éliminer un leader ennemi ?
Faudra-t-il demander des autorisations de vol pour appuyer la MINUSMA ?
On ne voit pas très bien comment les choses
vont évoluer au Mali entre un long statu quo de pays fragmenté, une reconquête effective
(peu probable) ou au contraire un effondrement de cet État. Il n’est pas exclu
que l’on nous appelle alors encore au secours.
Au Niger, le combat continue mais avec
deux problèmes : le Niger fait face à d’autres organisations armées
(ISWAP, Boko Haram) que celles que nous combattons, va-t-on s’engager contre
elles ? Ne peut-on craindre aussi à terme un rejet de la « greffe française »
si la situation ne s’améliore pas ou si le pouvoir, pour l’instant favorable,
change de main. Le nouveau régime au Burkina Faso paraît actuellement, et c’est
nouveau, demandeur de l’aide française.
Il faut expliquer que nous trouvons face
à une situation complexe et mouvante qui le restera longtemps par l’action de
multiples facteurs. Nous avons affaire à des États qui luttent pour éviter
d’être débordés par cette entropie et doivent faire face à des alternatives de société (émirats). La question est de savoir dans quelle mesure nous voulons et nous
pouvons participer à cette guerre, avec cet atout que nous sommes toujours
l’acteur militaire le plus efficace dans la région et cet inconvénient que
notre position d’ancien colonisateur rend sensible tout engagement dans la durée.
Si nous choisissons de poursuivre la
guerre, il convient de le dire clairement en expliquant qu’il s’agit d’un
engagement de très longue durée et de la faire correctement, c’est-à-dire de la
manière la moins coûteuse possible, en termes de pertes humaines, mais aussi
d’image, de dépenses financières, d’usure d’équipements précieux.
Il conviendra d’être prudent et
respectueux des États locaux, ce sont eux qui décident ou non de la poursuite
de notre action, bien plus que l’ennemi. Il faut moins donner de leçons et plus
écouter. Moins appliquer nos solutions que de s’adapter aux leurs.
Il conviendra d’être plus cohérent, en
réunissant sous un même commandement, toutes les forces françaises en Afrique
occidentale et centrale. Dans l’idéal, il conviendrait d’y intégrer nos
instruments d’influence et de puissance, qui fonctionnent parfois de manière
concurrente (les militaires français gardent un mauvais souvenir des relations
avec l’AFD). Il serait bon aussi que l’on soit enfin capable de combattre dans
le champ de l’information.
On pourra s’inquiéter de notre absence
de diplomatie d’armements. Faute de pouvoir leur proposer des équipements low
cost et rustiques adaptés aux conditions de la guerre dans le Sahel et des
budgets réduits, les États locaux achètent russe, chinois et lorsqu’ils
découvriront qu’ils peuvent disposer de drones armés turcs à un ou deux
millions d’euros, ils feront appel aux Turcs. Nous ne sommes plus sur ce
terrain d’influence.
Il faut réfléchir également à comment être sur le terrain en étant moins visible. Il faut certainement refaire un effort sur la formation des armées locales à partir de nos bases en Côte d’Ivoire, Sénégal et Gabon. Il faut accroître notre capacité à accompagner, et même vivre avec, les forces locales. La fusion de troupes françaises et de troupes locales, reste à ce jour la méthode qui a fait le plus ses preuves. Il faut sans doute envisager de le faire aussi avec des sociétés privées françaises, par exemple dans des forces aériennes low cost, sous uniforme et commandement local mais avec un contrôle français sur les règles d'engagement.
Si nous voulons continuer la guerre, il faut innover.
Qu'il semble lointain le temps ou le Paris Dakar traversant l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie avant de finir au Sénégal pouvait traverser en toute quiétude le Sahara. Inoubliables images du final sur les bords Lac Rose. Une époque révolue.
RépondreSupprimerLe Paris Dakar consommait autant de pétrole que le Mali chaque année, et écrasait quelques villageois chaque année.
SupprimerCe genre « d aventure » est exactement le genre de chose qui braque les populations contre « les blancs ».
Ce n'est pas pour ça que cela se déroule désormais ailleurs; les petits amis du Borgne aurait fait un massacre et depuis la situation a empiré.
SupprimerL'épreuve est une cible:
https://www.la-croix.com/Monde/Explosion-Dakar-ambitions-contrariees-lArabie-saoudite-2022-01-13-1201194716
Le gouvernement Malien actuel est soutenu par la Russie/Wagner qui lui fournit équipement et personnel : http://www.opex360.com/2022/08/10/des-su-25-frogfoot-font-aussi-partie-des-avions-livres-par-la-russie-au-mali-avec-des-pilotes-russes-aux-commandes/.
RépondreSupprimerDonc question : Les aventures Ukrainiennes sollicitant fortement les ressources Russes, ce soutien au gouvernement Malien, ne risque t'il pas par effet domino de s'effondrer (de même qu'en Syrie) et donc de fragiliser encore un peu plus ledit gouvernement (déjà mal en point)? On imagine aisément que les GAT seront ravis de profiter de l'opportunité pour accroitre leur implantation.
Quels seraient alors les intervenant potentiels pour venir contrecarrer les GAT et stabiliser la région? Compte tenu de l'historique récente, je vois mal la France revenir, même en cas de changement au sein du gouvernement Malien.
Blutch
Si compte tenu de l'historique une nouvelle intervention directe ou indirecte
Bonjour, le contexte Ukraine et lalie et très diffèrents, En Ukraine un conflits à haute intensitée nous rappelle à l'ordre et nous pousse à revoir notre modèle militaire, alors qu'au Malie diffèrent groupe se disputent le pouvoir et les ressources souvent armées ils légitimes parfois leurs crimes en prétendant suivre la loi de tel ou tel dieu, en général il les autorise à volée, violée et tués leur ennemies par souçis de légitimités et également pour ne pas implosées leur fonctionnement interne et soumis à quelques règles. C'est donc très compliqués car derrière c'est gang se ne sont pas que des criminnelles mais aussi des milices ou paramillitaire soutenant tel ou tel mouvement politiques. Imaginais en france si les différents parties politiques tuès leur oppasant ou ceux qui les soutiennent, enlever des gens ou vendées de la drogue pour se financeés ou des ressources volées... Bref une vrai jungle qui conduit à des choix de soutient difficile les uns achetant des armes pouvant tout d'un coup changer d'avis au profits de rumeur soutenue par la population ou afin de formées une alliance avec des ennemies d'hier... Le tout évidemment panachée de corruption dispersant les efforts humanitaires et militaire. En gros pour stabiliser la région il faudrait établir une constitution repécter par tous, emettre des lois et les faires appliquer par une force militaires indépendantes et non intérèssés soumies au dites lois tout en desarmant les diffèrents groupes pour débattre avec les mots plutôt qu'avec les poings... On frole l'Utopie ou la distopie selon comment serait acceptrer les dites loi, l'amèlioration ou la dégradation de la qualitée de vie... Salutation, Ludovic Melin
SupprimerA la fin de l'article, faire des compagnies privées: c'est la seule bonne solution pour valider le savoir-faire et économiser les couts, voir en tirer des bénéfices.
RépondreSupprimerJe suis complétement abasourdie par les voix qui veulent remettre de l'argent dans une armée conventionnelles et se préparer à de l'haute intensité. C'est ni souhaitable, ni réalisable en dehors du cadre européen. Ceux qui sont pour sont des va t'en guerre nostalgiques de l'Empire.
J'ajoute que si on avait eu ça il y'a 10 ans on aurait pu bien facilement envoyé une facture à l'UE plutôt que récupérer 10 instructeurs de qq pays: inutiles et ingérable
SupprimerMême dans le cadre europeen il faudra réinvestir car a ce jour on n' a pas grand chose. Mais peut etre peut on investir plus intelligemment dans le cadre europeen. C'est comme cela que je comprends votre commentaire
SupprimerFritz
"Il y a ainsi d’innombrables campagnes où rien ne s’est passé. L’objectif ne fut pas atteint, les forces furent inutilement usées."
RépondreSupprimerDe la guerre de Carl von Clausewitz.
Afghanistan Irak Mali Ukraine. L'Occident enchaîne les défaites à un rythme alarmant.
RépondreSupprimerAh ça recommence ...je sentais bien une odeur putride...
SupprimerMdr
SupprimerEh oui. Mon bon monsieur Yvan. Nous sommes désespérés en occident.
SupprimerC'est pour cela qu'on envisage sérieusement un suicide collectif....
Rien que pour la république française: 3 SNLE avec 16 Missiles Mirvés 10 têtes dont 7 leurres et
3 vrais pétards de 100ktonnes.
Mais rassurez Vladoche, on n'a pas des gros kikis nous. Dites lui aussi de ne pas aller faire le Siffredi en Afrique, les africaines roulent en Mercédès, BMW, Humvee, 4x4... avec sa Fiat 500 il va passer pour une truffe !
à l'aide l'occident va s'effondrer !!!
SupprimerEt a chaque fois, c'est parce qu'on s'est montré trop gentil ! Vous avez raison 14:30, il est temps qu'on mette fin à notre laxisme et qu'on massacre réellement les gens que l'on agresse. Gazons, empoisonnons, irradions, et accusons les a notre place.
SupprimerJe propose qu'on corrige notre attitude en commençant par les russes en Ukraine.
" 3 SNLE avec 16 Missiles Mirvés 10 têtes dont 7 leurres et 3 vrais pétards de 100ktonnes."
SupprimerEn voila une information. C'est public ????
@Anonyme 16:14
SupprimerBien sûr que c'est public. Le nombre de SNLE est connu, de même que le nombre de missiles embarqués et la puissance des têtes. Pour le nombre de leurres, je crois que c'est variable, mais les chiffres annoncés par Teasin' sont tout à fait plausibles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Missile_M51
Pour que la dissuasion reste crédible, il faut bien que les éventuels "dissuadés" soient au courant de ce qui risque de leur tomber dessus. Non ?
Hello Anonyme 16:14
SupprimerBien sûr que c'est public. Il suffit de chercher.
Sauf la composition des leurres + ogives qui est effectivement variable et probablement panachée à l'embarquement. L'optimum de portée du M51 étant une charge à 6 têtes.
Ce qui est plus intéressant est que la nouvelle tête TNO est réputée furtive.
Pourquoi 3SNLE alors qu'il y en a 4 . Parce que le programme prévoyait 60 missiles M51. Alors soit il y en a 16 et le 4eme SNLE n'a pas assez de vecteurs, soit l'Etat Major panache .
Voici une source fiable
https://fr-academic.com/dic.nsf/frwiki/1172110
https://fr.quora.com/Le-missile-nucl%C3%A9aire-M51-peut-il-%C3%AAtre-intercept%C3%A9-par-le-syst%C3%A8me-de-d%C3%A9fense-THAAD
Cherchez dans Janes defense aussi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%AAte_nucl%C3%A9aire_oc%C3%A9anique
Comme le dit Thorvald 16:51 il faut que ce soit public.
Lorsque l'Etat a mis en février/mars les 3SNLE a la mer, et il parait le 4eme à l'abri, ça c'est fait en grande pompe avec tambour ET trompettes en réponse à la crise de gros kiki de Monsieur Vladimir.
L'équivalent du DEFCON 2 US quoi.
C'est bien ce qu'il me semblait. Quand Teasin affirme "16 Missiles Mirvés 10 têtes dont 7 leurres et
Supprimer3 vrais pétards de 100ktonnes." il n'en sait strictement rien et c'est heureux.
D'ailleurs, 2 messages plus loin il nous écrit : "Sauf la composition des leurres + ogives qui est effectivement variable et probablement panachée à l'embarquement."
@Anonyme 21:39
Supprimer"il n'en sait strictement rien et c'est heureux"
Voilà une affirmation bien vindicative envers Teasin'. Serait-ce parce qu'il a eu l'audace de faire une blague sur le kiki du Grand Maître Stratège Vladimir ?
Quoi qu'il en soit, vous n'avez pas compris ce que nous cherchions à vous dire. BEAUCOUP d'informations sur nos capacités de dissuasion sont publiques, mais PAS TOUTES. Et ce léger flou participe lui-aussi à la dissuasion.
Voyez cela comme une mini-jupe : en dévoiler suffisamment pour retenir l'attention, tout en gardant l'essentiel caché.
On est très loin du "strictement rien".
Bonjour, en faite c'est une très bonne analyse que vient notre frère,
SupprimerMais que tous ceux qui venaient de passer avec Barkhane au Mali est au manque d'écoute de la population du nord, je suis un Azawadien mais sachez vous ne écoutez pas et vous partagez nos idées alors il y a personne au sahel qui connaisse mieux le à part nous.
Ensuite n'oubliez pas aussi l'affaire du vieux Maïga de Tombouctou dont vous aviez tué ces enfants avec le bombardement et pleins des animaux des pauvres dont vous aviez aussi bombardée ( où est votre droit de l'homme ? )
Si vous aviez oublié alors tant mieux sinon les victimes ont déjà aggravé dans leur mémoire...
Je fais une erreur de frappe en voulant dire vous ne nous écoutez pas et vous ne partagez pas au nos idées
Supprimervous avez trés bien compris le fonctionnement de l'occident, néanmoins décréter une indépendance demande de construire une zone de souveraineté qui passe la nécessité de comprendre le monde& de faire des compromis.
SupprimerMerci pour cette analyse très eclairante et pondérée, cependant quand je lis, que l'on doit "être respectueux des états locaux, ce sont eux qui decident", je pense qu'il y a ici mélange desgenres. Si la france a pour vocation de fournir des mercenaires, je veux bien entendre ce discours, mais si ce n'est pas le cas, pourquoi devrions nous mettre nos armées au service d'un pays étranger? Imaginez une seconde que le gouvernement demandes à la police anglaise de venir gérer les gilets jaune et à leur armée d'intervenir au pays basque ou en corse!
RépondreSupprimerLa vraie question, est quels sont nos intérets pour aller risquer la vie de nos soldats là bas?
En vous lisant je retiens la liberté de circulation pour qq expatriés.. Pouquoi ne pas les faire accompagner par des professionnels de la sécurité, payés par les entreprises privées/assurance et on le surveille de près pour qu'ils ne prennent trop de risques mais on évite de déplacer toute une armée.
A date, je n'ai trouvé aucune autres raison à ces interventions, aucun interet economique, aucune raison d'ordre tactique ou stratégique. Les terroriste? d'autres pays les chassent de part le monde sans avoir à occuper un désert entier!
Pour maintenir à niveau une armée? Mais ne peut on pas s'entrainer autrement et à moindre risque?
Pour satisfaire l'égo mal placé de certains politiciens et hauts fonctionnaires, la fameuse grandeur de la france, qui permet tout et n'importe quoi telement c'est fumeux et vide de sens!
Si on ne sait pas pourqoi on se bat, on ne peut savoir ce qu'il faut defendre et on ne pourra jamais déclarer la victoire. Si l'état malien est en faillite, quel est le pb pour nous, en quoi cela nous concerne-t-il? Pourquoi n'allons nous pas au venezuella, en faillite aussi, au Nepal qui au regard de nombreux critères économiques et autres est vraiment dans un bien mauvais état depuis des décenies aussi?
Parceque la nature a horreur du vide et que derriere nous viennent les chinois, les russes, qui sont objectivements des adversaires dans le contexte actuel. je n'aime pas l'idee de l'Afrique mise en coupe reglee par ces gens la, qui nous feront du chantage aux migrant etc... Certes, la corruption des elites est un fleau dans ces pays, et les democraties ont peu de moyens honnetes contre cela, mais rester permet de continuer a enregistrer des progrès (lents et fragiles parfois) dans certains autres pays.
SupprimerOk, l'enemis rouge ou jaune, je veux bien vous croire sur parole, mais alors elle est où la stratégie, je n'ai vu aucune communication officielle voir officieuse, ni la russie, ni la chine n'est notre enemie ni n'est à contenir d'aucune sorte! Si risque de chantage il y a, il est de quel nature? Les imigrants avec le mali, soyons serieux, les fillières sont connues ... Ce sujet de l'Afrique est gérée à l'ancienne avec des grandes idées, des grandes diatribes, des principes fumeux sortis à l'arrache en fonction de vielle rengaine coloniale males digérées mais aucune évaluation réaliste de nos intérêts, des objectifs et moyens a aligner à moyen et long termes. Si le but est de contrer la russie et la chine, on fait quoi en plein millieux du dessert, il faut tenir les lignes d'approvisionnement, les ports et avoir une réel stratégie.
SupprimerNe sommes nous pas en train d'agiter nos grandes plumes et jouer aux grands princes en dilapidant les ressources de la France juste parce que ça le vaut bien?
Les quelques expats sur place s'occupent notamment de trouver de l'uranium... Et les Ruskoffs viennent sur place. Tiens Tiens ! Ils coupent le gaz d'un côté et tiennent les sources d'uranium de l'autre. On n'aurait pas un petit souci dans l'infini qui m'interpelle ? Pour qui travaillaient les otages pris par Abu Zeid à Arlitt ? AREVA. Le Sahel, ce n'est pas que l'uranium, mais c'est aussi l'uranium.
Supprimer@Orekhdin.
SupprimerS'agissant de l'uranium, la France importe depuis le Niger, le Kazakhstan et l'Australie. Certes le Niger est au Sahel (donc vous avez en partie raison), mais on n'est peut-être pas obligés de s'occuper de tout le Sahel pour protéger nos approvisionnements, et peut-être serait-il judicieux de concentrer nos efforts sur ce seul pays.
Cordialement.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerDe mémoire les deux "pays" sont proches. Facile pour Wagner de bombarder les mines en face en cas de conflit "inter-ethnique".
Supprimermots clés : Areva-UraMin; Petroma ; lithium
SupprimerOui, Arlit est à porte de tir des ruskofs désormais, et le Kazakhstan est dans l orbite russe (et s il ne l était pas la géographie peut rendre compliqué l export d uranium).
SupprimerD après ternet on a 2 ans de stocks, sans doute plus « grâce » aux problèmes actuels des centrales.
On est pas encore dans la situation allemande, mais si on ne fait rien..
Canada?US?Namibie?
SupprimerC'est toujours pareil quand nous -occidentaux- décidons d'aller foutre le bordel ailleurs. Les premières semaines et mois se passent très bien on détruit plein de pick up dans le désert, quelques "bases" ennemies, on proclame la victoire et ensuite au moment où il faut stabiliser le pays sur le long terme ça coince. Cf américains en Irak et Afghanistan. J'espère que ce sera notre dernière intervention dans ce style à l'étranger. D'ailleurs même les ricains ont compris. On ne peut pas faire la loi chez des gens qui ne pensent pas comme nous
RépondreSupprimerJe crois que l'errreur est plutot de faire croire aux gouvernements locaux que nous allons assurer leur securité pendant qu'eux font leur petite politique... Le contrat pris par la France au Mali n'aurait jamais du etre de battre les milices contre une putatique avancée démocratique. C'est tellement confortable...
SupprimerExcellente analyse qui d
SupprimerJ'aime vraiment peu l'idée d'une version française de Wagner (les "sociétés privées françaises"), ça me semble vraiment le pire moyen d'un point de vue image, surtout vu l'historique (Bob Dénard au Bénin et aux Comores...).
RépondreSupprimerDes lectures à recommander sur les frictions entre l'AFD et l'armée française en opération?
"Il faut moins donner de leçons et plus écouter" : le jour où notre président fait çà je me fais moine, promis juré.
RépondreSupprimerNous notons. Je fournis le crucifix ! On attends les photos !
Supprimer"Il faut réfléchir également à comment être sur le terrain en étant moins visible" n'est pas du très bon français. Meilleur serait : réfléchir à la façon d'être sur le terrain..., réfléchir à la meilleure façon d'être sur le terrain..
RépondreSupprimerà anonyme 16/08/2022-17:13 1°) Réflexion d'autant plus hors sujet que je rappelle que le président actuel a "hérité" d'une opération lancée précédemment (comme d'ailleurs chaque président hérite d'une situation donnée) 2°) Ecouter les uns et les autres, c'est une chose; Le problème c'est qu à un moment donné il faut bien décider , et alors il y en a TOUJOURS dont l'avis n' aura pas été suivi parce que ceci ou cela et on ne dit jamais ou pas assez que la démocratie nécessite de l'électeur un minimum de "fair play", ç-à-d que son avis, sa demande, son choix n' est pas forcément écouté, suivi parce qu 'il n'est pas tout seul et en particulier, que ceux qui pensent comme lui sont minoritaires; Ou si l'on veut chipoter "encore plus minoritaire" que le groupe qui appuie la décision prise 3°) Ca n' est déjà pas de la tarte de décider et faire accepter la décision par un petit groupe (par ex: une section d'infanterie, une douzaine d'apotres, les membres d'un rock band) alors vous pensez pour une nation de plus de 60 millions de descendants...divers, de je ne sais de fromages et autres ; Si on a pas un minimum d'ego pour briguer ce type de situation , çà n 'est pas possible.
RépondreSupprimer"Mais que tous ceux qui venaient de passer avec Barkhane au Mali est au manque d'écoute de la population du nord, je suis un Azawadien mais sachez vous ne écoutez pas": une des difficultés des démocraties, c'est "dans quel périmètre géographique s'applique le système?" La seule leçon, si l' on peut dire, que pourrait donner la france c'est qu' entre les pensées des philosophes des Lumières et l'équilibre que nous nommons "démocratie moderne" il a fallu quand même pas mal de tâtonnements , plus d'une douzaine de constitutions différentes (la france bat je crois les records) pas mal de massacres, (que les Azawadiens aient une pensée pour les Vendéens pendant la séquence Révolution-Directoire), de traitements perçus comme "injustes" envers telle ou telle culture, telle ou telle langue et encore il y a des Bretonnants , des Corses des (etc) qui ne sont toujours pas convaincus, comme je présume il y a des Azawadiens pas convaincus des prétentions des Bambaras; Tout çà pour dire que le premier qui aurait du vous écouter, c'est le gouvernement de votre pays; Après vous écouter ne veut pas forcément dire qu' il aurait acquiescé à toutes vos requetes parce que vous n' êtes pas tout seuls non plus... Après aussi , la meilleure façon qu' il n' y ait pas de pauvres gens tués "bêtement" ce serait de ne pas avoir de guerre du tout. UNe des conséquences paradoxales du racisme, c'est qu'il peut aboutir à la réflexion "et puis zut il n' y a qu' à laisser tous ces (hum...) s'entretuer, çà ne nous regarde pas, après tout".
RépondreSupprimerEn toutes choses , il faut avoir la politique de ses moyens. On l'oublie trop souvent . En l'espèce avec des forces modestes on n'a pas la capacité de faire autre chose que "du first in, first out" pour reprendre une pratique anglo-saxonne. Tel fut le cas pour Serval, parfait. Par ailleurs penser , encore et toujours , qu'il est possible de conduire une action cohérente avec les forces africaines relève de l'utopie pour un faisceau de raisons que tout bon connaisseur de l'Afrique sait. Restons en à des actions limitées , style coups de poing , avec des unités de forces spéciales et surtout , surtout, une action diplomatique forte et intelligente
RépondreSupprimertrés bonne synthése, néanmoins vous négligez 1 théme diffusé dans les médias africains (donc connu de tous) & 1 autre dans les médias français alternatif.
RépondreSupprimerhttp://www.opex360.com/2022/08/13/la-france-a-fini-par-prendre-acte-de-la-decision-allemande-dabandonner-lhelicoptere-dattaque-tigre-mk3/
RépondreSupprimerLes déboires de Wagner en Ukraine vont-ils mettre en cause son intervention en Afrique, par effet domino ou vase communiquants ? Posez la question ainsi, c'est faire une grosse erreur d'echelle sur la puissance de la Russie. Ce n'est pas la vie de quelques centaines, quelques milliers de mercenaires qui va l'ébranler. Wagner n'est pas une PME devant équilibrer son budget et rapporter à ses actionnaires, c'est juste un cache-sexe des services russes, tout le monde est d'accord là-dessus. Pour qu'il y ait cet effet domino, il faudrait un changement des choix politiques à Moscou et on en voit pas encore les prémisses. A répéter que le PNB de la Russie égale celui de l'Espagne, on oublie que le taux de change nous donne une image très déformée de ce PNB. Le salarié russe payé 250 € ne produit pas dix fois moins, à poste équivalent, que le salarié français payé 2500. Dans la même veine, il est faux de répéter que son retrait d'Afganisthan (ça n'a pas été une débâcle) a provoqué la chute de l'URSS. Ce fut un coup parmi d'autres dans l'écroulement d'un régime pourri. Le coup principal est venu de l'intérieur, des chefs en place qui ont découpé la bête sur pied pour s'en goinfrer sans retenue. Pour prendre un autre exemple moins brûlant, après sa décullotée de Dien Bien Phu, l'armée française avait encore les moyens de continuer la guerre (ils y ont sérieusement pensé) mais politiquement, c'était totalement absurde, D'où le replis en désordre.
RépondreSupprimerNon , la puissance russe n'est pas à l'agonie économique ou militaire, loin s'en faut. Sur le plan politique, c'est autre chose. J'ai écouté les 2 derniers discours de Poutine devant son parlement. Je me demande ce que ses auditeurs comprennent quand il plaide pour la paix, la liberté d'expression, la protection des journalistes, les élections libres et démocratiques menacées.....en Ukraine. Poutine va-t-il réussir ce que Churchill disait impossible: "mentir à tout le monde tout le temps " ? Alain Salandre
Staline n'avait-il pas réussi?
SupprimerMerci pour cette réponse sur l'effet domino que je mentionnais plus haut. Je vous rejoint sur le fait que Wagner n'est qu'un cache sexe impudique des services russes. Mon point n'était pas cependant pas sur le cout budgétaire de ces opérations, puisque que chaque intervention desdits "salopards" wagnériens est financée par l'accaparement de ressources naturelles au sein des états hôtes source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/14/exactions-et-predations-la-methode-de-la-milice-wagner-en-afrique_6105992_3212.html.
SupprimerJe m'interrogeais d'avantage sur les ressources militaires (matérielles et humaines) que consomment ces interventions au Mali et ailleurs et qui ne peuvent donc être déployées en Ukraine. Ceci dit votre commentaire ramenant l'importance de ces déploiement à l'échelle de l'armée russe est pertinent.
Blutch
Encore ces arguments ? quand on voit les images (sélectionnées en plus !!) d un hôpital russe , on voit bien que ça a bien coûté dix fois moins qu un hôpital français pourtant déjà mal en point...faut arrêter de nous ressortir ces arguments éculés que le troll de base avait abandonné en rase campagne quand on avait vu le pillage généralisé de bidets et de voitures auquel s'étaient adonnés les occupants dans les premiers temps de l invasion...si il y a toute une industrie de femmes russes prêtes à partir pour aller vivre avec un laideron de classe moyenne vivant en Occident, vous n'allez quand même pas nous dire que c'est encore un coup bas de l'OTAN ?
SupprimerCitation :
Supprimer"Le salarié russe payé 250 € ne produit pas dix fois moins, à poste équivalent, que le salarié français payé 2500."
Hormis le fait que le salaire moyen n'est pas une notion pertinente et que le salaire médian est beaucoup plus pertinent (1799 €), il est notoire que la productivité russe est très mauvaise et encore plus avec l'arrivée des sanctions qui a bloqué la production de nombreuses entreprises fautes de pièces indispensables venues de l'Occident
Citation :
"Non , la puissance russe n'est pas à l'agonie économique ou militaire, loin s'en faut."
Cet avis n'engage que vous .... Le "loin s'en faut" est discutable.
Certes il faut que les sanctions infusent encore dans l'économie russe, mais les signes de ralentissement sensible de l'économie sont visibles quand on ne se fie pas qu'aux statistiques officielles dont certaine ne sont même plus fournies ...
Déjà au mois d'avril Anna Colin-Lebedev le mentionnait :
Guerre en Ukraine : "L'économie russe est très gravement atteinte mais le pouvoir maintient une illusion de contrôle total", affirme une spécialiste
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-l-economie-russe-est-tres-gravement-atteinte-mais-le-pouvoir-maintient-une-illusion-de-controle-total-affirme-une-specialiste_5064931.html
ou le 21/7
"Reprise des livraisons de gaz russe : "Les sanctions font très mal" à la Russie qui "a besoin de rentrées financières", explique une chercheuse"
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/reprise-des-livraisons-de-gaz-russe-les-sanctions-font-tres-mal-a-la-russie-qui-a-besoin-de-rentrees-financieres-explique-une-chercheuse_5269654.html
ou le 22/7
"En fait, l'économie russe implose
Neuf mythes sur les effets des sanctions et des retraites commerciales, démystifiés."
https://foreignpolicy-com.translate.goog/2022/07/22/russia-economy-sanctions-myths-ruble-business/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Il ya de nombreux articles de sources fiables (Le MOnde, France Info,
Je ne nie pas que les sanctions fassent mal ni que la Russie ait de grosses difficultés qu'elle cachent . J'attire juste l'attention sur le fait qu'elle est loin d'être au tapis. Elle est 100 fois La Corée du Nord ou l'Iran qui sont sous sanctions depuis des lustres, à l'agonie nous répète-t-on. La Russie existera après la guerre et après Poutine. La traiterons nous comme dans les années 90 où on a laissé faire les pillards quand on n'a pas participé au pillage ? C'est trop tôt pour le négocier, pas pour y penser. Alain Salandre
SupprimerEt de quel droit serions-nous intervenus dans les affaires intérieures de la Russie dans les années 90?
Supprimer"La Russie existera après la guerre et après Poutine. La traiterons nous comme dans les années 90 où on a laissé faire les pillards quand on n'a pas participé au pillage ?"
Supprimer"On" a laissé faire? "On" a participé au pillage ? Qui ça "On" (en dehors des politiciens et oligarques RUSSES) ? L'union européenne comptait 11 pays en 1991 (et il y avait l'arrivée de tous les pays de l'ex-bloc de l'est à gérer en premier, à commencer par la réunification de l'Allemagne, qui n'a pas été un long fleuve tranquille). Les seuls qui avaient le pouvoir de faire quelque chose lors de l'effondrement de l'économie russe était l'administration républicaine de Bush, qui était alors en campagne électorale. Je ne vois pas comment même une coalition d'à peine une douzaine de pays d'Europe, avec BEAUCOUP moins de compétences que l'UE n'en a maintenant, aurait pu y changer quelque chose, MEME si elle avait pu prévoir la catastrophe.
Anonyme18 août 2022 à 15:19, qui est le "ON" ? Par exemple, pour aider Elsine à sauver sa peau, le FMI a accordé un prêt de plusieurs milliards $ à la Russie. Ce prêt a été volé presque totalement par des oligarques bien placés (dont la famille Elsine) avant même d'arriver dans les caisses de l'Etat russe . Si le FMI a bien imposé le remboursement du prêt par la population qui n'en avait jamais bénéficié , il a fermé pudiquement les yeux sur le vol autant que sur les truquages du vote dénoncés par les média à l'époque. Nos banques ont accueilli sans réserves, sans questions et sans retenues les centaines de milliards que les oligarques y ont planqué, sans se préoccuper de leur provenance. Pourtant qui ignorait que c'était "des biens mal acquis "? Je suis d'accord, les voleurs étaient en Russie mais les receleurs sont chez nous.
Supprimer« Le salarié russe payé 250 € ne produit pas dix fois moins, à poste équivalent, que le salarié français payé 2500 » - c’est une vision simpliste de l’économie. Si on part de l’hypothèse que le travail est 30% du coût de production, un russe payé 250 € va produire un produit de 750€, alors qu’un salarié français va produire une valeur de 7500€. En d’autres termes, le russe payé 250 € va produire Lada à 11500 €, tandis que le salarié français va produire une Peugeot à 40000€.
SupprimerAnonyme19 août 2022 à 11:08: Si Poutine a fait en sorte qu'Eltsine ne soit jamais inquiété (en échange de la présidence), en quoi sommes-nous responsables? Si même l'état russe a décidé de ne pas porter plainte pour vol, alors comment peut-on accuser quelqu'un de recel? Quelle sanction prendre ? Couper les crédits et se faire accuser de "laisser tomber" la Russie de plus belle ? La débâcle russe est dûe au délabrement du pays causé par les soviétiques et à la corruption des leaders post-soviétiques. Trop facile d'accuser toujours l'occident.
SupprimerSuite: à la limite je veux bien qu'on tape, par exemple, sur les Tories au Royaume-Uni qui VENDAIENT des passeports (voire des sièges à la chambre des lords) à n'importe qui pour autant qu'il/elle apporte du fric. Mais j'ai jamais voté pour ça!
SupprimerJe constate que les commentaires concernant l'armée française sont moins nombreux que pour l'Ukraine...
RépondreSupprimerCeci dit il faut repenser dans sa globalité les interventions ou opération spéciales (tiens tiens .... ) qui ne peuvent qu'aboutir à des échecs s'ils ne sont pas, ou plus souhaités. De Gaule a bien viré les américains de France.
Ne nous étonnons pas que les pouvoirs (bien souvent militaires) voient d'un mauvais œil des militaires étrangers sur leur sol.
Oui le colonialisme français a vécu, C est la fin d une époque. La France ne pourra plus piller les immenses richesses minières des pays africains.
RépondreSupprimerDisons que ce n'est plus la France qui pourra les piller.
RépondreSupprimert'inquiète, les colonels dirigeants révolutionnaires vont se gaver avec l'aide des chinois et des russes , comme toujours dans cette Afrique de geignards qui se plaint , pleurniche, mais est incapable de profiter de ses richesses pour se développer. toujours rejeter la faute sur les autres, ça soulage peut être , "c'est pas ma faute c'est l'autre" ; mais ça ne changeras pas la situation.
SupprimerEt un pillage combiné par les deux pays sans foi ni loi que sont la Chine et la Russie va faire mal. Très mal.
SupprimerOUI enfin, bon, on pourras écrire toutes les théories , évaluer, peser, reste que ces opérations s'apparente , comme en Afghanistan, à des coups d'épée dans l'eau du djihadisme, qui une fois la lame passée, reprend la place. et vous pourrez vous épuiser à marteler la mer ; ça n'y changeras rien. ces pays ne savent que vivre ainsi, depuis les années 90 où j'ai parcouru l'Afrique, rien n'y a changé. Y claquer des dizaines de milliards pour quoi ? "éviter que les islamistes arrivent chez nous" ? la blague !! c'est même nous qui les faisons entrer par centaines , milliers, qui deviendront des millions ( c'est déjà d'ailleurs le cas). Nous affaiblissons notre pays - et notre civilisation - en s'épuisant financièrement là bas et même ici, notre "gentillesse humaniste" dûment retournée contre nous par des gens qui endoctrinent sans même se cacher les milliers de futurs assassins que nous élevons en notre seins pour ne surtout pas passer pour des "racistes islamophobes". le reste n'est que blabla pour se voiler (j'ai parlé de voile ?) la face... Ce refus de nommer notre ennemis -celui là même qui, lui, ne s'en prive pas - causeras notre perte, au profits d'une société islamisée, et c'est pas nos courageux garçons envoyé dans le désert qui peuvent changer ça. jerome
RépondreSupprimerEn fait la technique des trolls et des extrêmes droitiers c'est de remplir la première page de commentaire pour être sûr d'être lu, au bout de 2/3 pages ils se font beaucoup plusr rares.
RépondreSupprimerPeut être qu'une solution serait d'attendre d'avoir deux pages pour virer la première ou de ne prendre les commentaires qu'au bout de 3/4j quand la nouveauté est passée et qu'ils sont retournés dans leurs cloaque.
Sur le même sujet, mais avec une vision "US" : https://warontherocks.com/2022/08/before-deploying-more-u-s-forces-to-europe-consider-the-consequences/
RépondreSupprimer"intégrer des sujets d'influence" :https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220817-le-mali-accuse-la-france-d-armer-les-terroristes-et-saisit-l-onu
RépondreSupprimerOn aurait du
Des infos sur le secteur de Marinka-Staromykhailivka-Pisky-Vesele-Spartak ? Percée russe ou pas percée ? Pas de risque de voir un Popasna bis ?
RépondreSupprimerOuvrons les yeux, le monde en a marre des colonialistes occidentaux, qui ne savent que piller leurs ressources, dernier example la Russie via l Ukraine, encore une guerre perdue, nous assistons en direct à la chute de l empire d Occident qui ne s en relèvera pas !
RépondreSupprimerSi les anti colo ialistes restaient en Afrique, on ne s'en plaindrait pas. Mais non, ils preferent venir partager le pseudo butin... Stupide ce commentaire.
Supprimer@ Anonyme 17h54: Ouvrez bien grand vos yeux quand la Chine et la Russie vont passer de l'opération de séduction à celle d'extorsion et pillage. Vous pourriez bien regretter les " colonialiste occidentaux".
SupprimerNous ne pouvons pas quitter le Niger tant qu'Orano y exploite l'uranium et évacue le minerai par le Bénin. Là comme ailleurs on assiste à une stratégie russe qui vise à controler les accès de l'Europe à ses sources d'énergies. Il ne faut pas être grand clerc pour prévoir une pression des djihadistes sur l'axe Arlit-Parakou-Cotonou dés que les Russes auront fait leur trou au Mali. Ce n'est pas non plus un hasard si des groupes présumés "djihadistes" ont commencé à agir au Bénin en mars dernier... On vient d'abandonner notre première ligne de défense... et la deuxième me parait bien trop proche de l'objectif à protéger.
RépondreSupprimerhttps://www.lefigaro.fr/international/le-mali-demande-une-reunion-d-urgence-du-conseil-de-securite-sur-les-actes-d-agression-francais-20220817
RépondreSupprimerhttps://www.lefigaro.fr/international/mali-un-groupe-djihadiste-affirme-avoir-tue-quatre-paramilitaires-de-wagner-20220816
Supprimeret s'ils n'ont jamais sauté en parachute, dit on toujours des paramilitaires ?
SupprimerTiens tiens...
Supprimer- https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220817-le-commandant-la-force-barkhane-d%C3%A9nonce-des-accusations-insultantes-du-mali
La situation au Mali me fait penser en partie au Rwanda où l’armée française, d’un côté avait pour mission d’empêcher le régime d’Habyarimana de tomber face au FPR, et, de l’autre, de laisser une certaine marge de manœuvre au FPR pour qu’Habyarimana comprenne que tôt ou tard, il devait procéder à la démocratisation de son régime.
RépondreSupprimerAu Mali, si on fait l’hypothèse que la cause profonde et historique de la crise est la mise à l’écart des Touaregs et des Peuls par les agriculteurs sédentaires du Sud depuis l’Indépendance, alors Barkhane se retrouve dans une situation similaire. Si elle protège « trop » Bamako, le gouvernement n’a alors plus trop de raison de lâcher du lest au profit de ses régions périphériques. C’est peut-être pour ça que Barkhane a été soupçonné de soutenir les terroristes.
Le putsch militaire et le rapprochement avec les Russes suggèrent que la stratégie actuelle de la junte est de mater par la force les deux rébellions du Nord et de l’Est. Y arrivera-t-elle ? On peut en douter car l’exacerbation des « micro » conflits entre agriculteurs et éleveurs va aller en s’accroissant et on constate aussi que l’insurrection se déplace au sud et atteint maintenant le nord des pays côtiers.
Les états sahéliens n’ayant pas les moyens d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire, verra-t-on ces états-nations céder la place à des cités-états, reconfigurés autour du pays utile (la capitale, les axes de communication vers la côte) laissant la brousse se débrouiller comme elle le pourra ?
Je ne connais pas bien ce sujet, mais j'ai parlé avec des gens qui se sont trouvés sur ce secteur. Mais n'est-ce pas déjà un peu le cas ? J'entends ceux qui sont dans la capitale représentent certaines ethnies qui ne partagent pas les ressources du pays avec les autres ethnies. En ce sens, le djihadisme est un moyen pour les ethnies laissées pour compte de partager un morceau du gâteau auquel elles n'ont pas droit. Et donc, s'il faut bien taper sur les djihadistes (Abu Zeid malgré ses 160cm était un concentré de méchanceté), il faut aussi une réflexion profonde sur la manière de mieux gérer ces états. Cela dit, est-ce à l'armée française ou au Quai d'Orsay de faire des propositions ?
Supprimer@Francois Rossier non actuellement le sahel va trés mal, et en quidam je me demande d'où vient les fonds qui financent les "terroristes" sur l'ensemble des pays de la zone. On lit souvent, trafic de drogue !
SupprimerEst ce que tout l'argent qui finance le "djihad" par vers l'Afrique? les talibs voulant garder une "propreté"+plus EI en Irak. La Mali ne jouit pas d'une cohésion trés forte et les Russes en guerre contre l'Occident veulent sans doute maintenir la pression sur les capitales occidentales (à peu de frais).
C'est le mode operatoire de Wagner: proteger les zonrs minières, et pratiquer la terreur ailleurs, pour fixer les rebelles sur ces zones sans valeur. Les colonnels recevront leur dimes en Suisse et n'auront aucun intérêt à agir. C'est pourquoi j'espère que les jihadistes, rebelles etc... arriveront a leur botter le cul.
RépondreSupprimerQuant a l'analyse de l'equilibre entre gouvernement et rebelles, ce genre de mission est foupoudav. Aucune des deux parties n' intérêt politique et economique a jouer le jeu. Donc la France s'est fourvoyée avec une mission impossible. Il'setait temps de retenir les leçons, cat ce n'est pas la première fois.
FRITZ
il est indispensable que nous mettions sur pied un "Bataillon" psyops, civilo-militaires (à partir de journalistes de terrain et de militaires) de façon à : sentir la perception de la France et anticiper. Cela fait plus de 20 ans que je plaide pour cette structure - l'argument "tortures d'Algérie" est totalement dépassé. Il y a 900 postes de communicants dans nos armées : on pourrait en transférer un bon tiers !
RépondreSupprimerC'était le travail des officiers SAS en Algérie, mais sur le territoire de départements français.
SupprimerUne telle immixtion dans la non-politique malienne nous serait vertement reprochée comme du néo-colonialisme. Nous devons nous adapter à notre environnement (défavorable car manipulé) et garder ouverte mentalement la porte de sortie.
@Leroy
SupprimerCa existe et cela s'appelle le Centre Interarmées des actions sur l'environnement (CIAE), basé à Lyon.
Visiblement, ils ont besoin d'aide!
Supprimerhttps://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-affaires/2021/02/24/le-prive-bientot-au-secours-des-psyops-du-ciae,109645946-gra
L'épopée malienne est un exemple parfait d'une déroute sur le terrain informationnel. Les russes ont gagné la bataille haut la main et sont en train de faire main basse sur toute une partie de l'Afrique avec cette méthode. Les fermes à trolls de bamako tournent à plein et viennent même faire des incursions sur des sujets hors Afrique (comptez le nombre de commentaires sur les RS réalisés par des africains au sujets de l'Ukraine.) Il serait temps que l'armée française se dote d'outils efficaces sur ce terrain pour ne faire se faire mettre à la porte par tous les pays "amis".
RépondreSupprimerLes Russes n ont rien gagné pour l instant, ils s installent à peine ...il suffit de ne pas em...rder les abrutis au pouvoir avec des chimères d 'élections libres et de lutte anticorruption pour avoir leurs faveurs...vu le marigot dans lequel s"épanouit la politique extérieure russe, ceci explique celà.
Supprimerhttps://twitter.com/segadiarrah/status/1559872240178569216?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1559872240178569216%7Ctwgr%5E5d1060fd132840897a43435a1e0e4dad17d0b923%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Finternational%2Fcompletement-farfelues-cinq-minutes-pour-comprendre-les-accusations-du-mali-contre-larmee-francaise-18-08-2022-SHVFBLR3KNDMTF7LJSWZK2L32A.php
RépondreSupprimerPreuves ? Videos? Temoignages?
SupprimerLes lini poutines maliens sont des charlots. Et bientot de tristes charlots riches sur la riviera suisse, pendant que le peuple malien goutera les joies de la pompe wagnerienne...
Fritz
Vols, harcèlement sexuel, missions suicide, trafic d'armes... Le site d'information Kiyv Independant révèle dans une enquête approfondie les exactions commises par trois hommes aux commandes d'une unité de la légion étrangère ukrainienne - des exactions dénoncées par des légionnaires dont certains ont quitté l'unité. L'un des commandants mis en cause serait un ancien mafieux polonais recherché dans son pays
RépondreSupprimerhttps://kyivindependent.com/investigations/suicide-missions-abuse-physical-threats-international-legion-fighters-speak-out-against-leaderships-misconduct
SupprimerCe n'est pas en Russie ou au Mali que ce genre d'article serait possible. Souhaitons que le menage soit fait, mais c'est un signe positif pour l'Ukraine. La liberté de la presse est la première des libertés démocratiques
RépondreSupprimerFritz
Après les attentats du 11 septembre 2001, il y a eu la Pan Sahel Initiative:
RépondreSupprimerhttps://www.lemonde.fr/blog/aboudjaffar/2012/04/18/its-just-time-to-pay-the-pricefor-not-listening-to-advice-policy-of-truth-depeche-mode/
Le G5 Sahel était une initiative française, pas américaine donc ceux-ci ont refusé un financement onusien!
Le fait que les musiciens de Wagner nous fasse expulser du Mali par les colonels putschistes maliens est du caviar.
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/17/depart-du-mali-du-g5-sahel-on-peut-se-demander-si-ce-n-est-pas-un-pretexte-pour-consolider-la-cooperation-avec-la-russie_6126467_3212.html
Chine et Etats-Unis font un bras de fer avec les ressources subsahariennes (au niveau mondial également).
https://cercle-k2.fr/etudes/il-est-temps-de-remettre-de-la-coherence-dans-la-savane-566
Je mets un billet sur les américains pour tirer les marrons du feu!
https://www.wathi.org/washington-comme-une-main-invisible-au-sahel/
Comme le disait un ami des chinois: "la route est droite, mais la pente est forte".
RépondreSupprimerhttps://lerubicon.org/publication/defis-securitaires-en-afrique-de-louest/
"La route qui monte est la même que la route qui descend." - Héraclite
SupprimerDroïniser H24 sans pitié, seule la violence est comprise par les islamistes.
RépondreSupprimer"avec cet atout que nous sommes toujours l’acteur militaire le plus efficace dans la région " : la notion d'efficacité a pour prérequis l'obtention de résultats. Ou ?
RépondreSupprimer"Si nous voulons continuer la guerre, il faut innover." : "A Team of teams" du Gal McChrystal et + (2015)
La rethorique malienne est sortie d'un manuel russe de desinformation: ils vont a l'ONU geindre que les francais ont ete un peu trop entreprenant pendant le retrait et insinuant que nous avons "aidé" des djihadistes, puis ils commencent a pretendre que une fois partie, nous "lachons les djihadistes sur le Mali", ce qui les disculpera de l'inefficacité des FAMA et du total désintérêt de Wagner pour la pacification du nord...
RépondreSupprimerPas mal. Leur seul probleme est que ces gens ont deja perdu toute crédibilité.
Fritz
Vous êtes bien gentil avec les derniers "gouvernements" maliens, en passant sous silences leurs mensonges, compromissiond et coup de poignards dans le dos.
RépondreSupprimerAinsi, lorsque le chef de la junte pleure à l'ONU cela fait des mois qu'il accueille Wagner et monte la population contre les français et l'ONU. On peut aussi rappeler leur tentative de création d'un charnier sur une base française pour mieux justifier les attaques antifrancaises.
M Goya , il y des absents dans votre analyse très instructive par ailleurs. D'abord le Tchad dont l'armée nous sert de kadirovskis local (avec beaucoup plus de discrétion). M Macron y a avalisé sans sourciller une transmission dynastique de la dictature militaire. C'était peut-être inévitable sur le coup mais comment les prêches démocratiques qu'on tartine ensuite peuvent-ils garder une ombre de crédibilité ? Ensuite, la population locale vue uniquement comme victime passive. A propos de l'Ukraine, vous avez justement insisté sur le rôle de la défense civile. Et là, ça ne compte pas ? (l'existence d'autorités administratives et militaires nationales complexifie mais ne supprime pas le sujet.) Il est incompréhensible que certains puissent nous voir encore comme "l'ancien colonisateur" alors que tant d'Africains sont arrivés ou espèrent venir en France. Puis, la communauté africaine en France, immigrée, nationalisé, de 2° ou 3° génération, plusieurs millions de personnes . Wagner peut-il se vanter d'une telle 5° colonne ? Pourquoi sollicitons-nous si peu son dynamisme, ses liaisons foisonnantes avec le pays ? Dernier de la liste , le peuple français . Le sujet nous concerne directement . C'est notre armée, nos soldats, nos impôts. Et pourtant si peu de commentaires ici, absence totale des dernières campagnes électorales. "Terrorisme djiadite" répété en boucle par nos gouvernants comme explication fourre-tout. On ne peut pas dire que nos excessivement chèrs communiquants aient fait leur boulot sur ce dossier. L'armée française imagine-t-elle que le général commandant Barkane puisse avoir la tignasse crépue et l'épiderme chocolat ? Juste un signe que certains stéréotypes ont évolués Les pistes pour imaginer ne manquent pas . Alain Salandre
RépondreSupprimerLa France n'a jamais avalisé une transmission dynastique au Tchad. Elle a fait comme pour le Mali ou le Burkina, elle accepte une transition dès lors qu'il y a derrière un programme visant à instaurer ou restaurer une démocratie.
SupprimerNous n'avons jamais combattu la junte malienne, ni n'avons entrepris un rejet ou je ne sais quoi contre elle. Tout cela a commencée quand elle a fait de nous ses ennemis et qu'elle manifestait un faux semblant de transition alors qu'elle faisait tout pour que la "transition" reste.
Le projet democratique tchadien reste a prouver. Ceci dit tout démocrate est faible en Afrique sud saharienne. Appelons la politique francaise une politique pragmatique...
RépondreSupprimerFritz
Il y a un vrai problème politique français en Afrique. On comprenait bien le rôle de la française façon de Gaulle Foccard, cela fut certainement une erreur mais assumée. On ne comprend plus rien depuis. Certes il y a des ressortissants français un peu partout et l'Afrique est un terrain de jeu sympa pour nos militaires qui peuvent y briller sans grande opposition digne de ce nom.
RépondreSupprimerMaintenant il serait sage de prendre du recul et de limiter nos actions armées. Laissons un peu ces pays à leurs destins, les russes et les chinois pourront les tondre tranquillement à leur guise.
Il est urgent pour la France de s' arrêter au commerce, point.
Le problème est que, sans intervention de la France en Afrique, de commerce, il n'y en aura... point.
SupprimerLe risque est, qu'effectivement, si nous laissons le champ libre aux Russes et aux Chinois, ils s'accaparent les ressources et marchés et nous remplacent. Et nous avons besoin de ce commerce.
Alors, on essaye de trouver un chemin entre le néocolonialisme, l'aide cynique et intéressée à des régimes plus ou moins autoritaires, la non intervention, des actions altruistes et humanistes. C'est forcément du cas par cas, sans véritable politique d'ensemble, en réaction à des conditions changeantes, dans des pays dont le seul repère stable était jusque là la France - par rapport auquel ils etaient forcés de se positionner - en proie à d'énormes problèmes internes et des populations et gouvernements aux reactions centrifuges.
Je n'ai pas la solution, mais je pense que le problème est grave. La politique à la Foccard, c'est fini. Mais elle nous a laissé pas mal de poussiere balayee sous le tapis et on n'a pas trouvé de politique de rechange. Pire, ce que l'on a fait depuis une trentaine d'années à rajouté son lot de caca.
Il serait pourtant de prendre du recul et de regarder ce que font les autres anciennes puissances coloniales.
SupprimerLes anglais par exemple. On peut aussi regarder ce que font les scandinaves et les teutons.
Enfin on pourrait prendre les propos des africains pays par pays au pied de la lettre.
Compte tenu des insultes permanentes et des remontrances moralisatrices les laisser un peu mariner leur ferait le plus grand bien.
Ces pays ont tous eu une grande histoire avant le 15eme siecle.
Mais musulmans et dans une moindre mesure européens ont su jouer de leurs antagonismes pour les réduire en esclavage et les vassaliser.
Laissons aux Africains leurs droits à la gestion de leur avenir et soyons simplement pragmatiques et cyniques.
Le filtrage par un modérateur est-il généralisé ?
RépondreSupprimerIl y a un filtrage sur la file du 10 août, avec un message indiquant que les post seront publiés après approbation.
RépondreSupprimerDernier message publié le 23 août à 19h45. Depuis plus rien. Est ce normal ?
RépondreSupprimerSur l'ensemble du site...
SupprimerMais la limitation 8 est : "La taille d'une page de blog et des pages d'archives du blogueur est limitée à 1 Mo."
Supprimer1 Mo seulement, il y a des chances pour que cette limite soit atteinte.
Et oui c'est bloqué. A mon avis une limitation de blogger.com https://bloggingden-com.translate.goog/latest-google-blogger-limitations/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
RépondreSupprimerHa, les joies de blogspot, ça et le fait de ne pas pouvoir transférer son blog sur une autre plateforme puisque le système est complètement fermé et propriétaire. Un bel univer captif, pas etonnant que Google ai racheté.
SupprimerBonjour ben ça devrait le faire non ?
Supprimer"comment puis-je publier combien de messages sur Blogger ?
Il n'y a pas de limite au nombre d'articles pouvant être publiés sur Blogger. Cependant, si vous utilisez la version gratuite de la plateforme, votre blog sera hébergé sur un sous-domaine de blogger.com (par exemple, votreblog.blogspot.com). Si vous passez à un forfait payant, vous pouvez utiliser un nom de domaine personnalisé (par exemple, www.votreblog.com)."
Mais la limitation 8 est : "La taille d'une page de blog et des pages d'archives du blogueur est limitée à 1 Mo."
Supprimer1 Mo seulement, il y a des chances pour que cette limite soit atteinte.
Personne n'a des infos sur le blocage du site ?
SupprimerDonc soit on attend de Mr Goya une nouvelle file sur l'Ukraine, soit on continue ici à discuter de Wagner et des tirs groupés Ukrainiens.
RépondreSupprimerhttps://www.saveecobot.com/en/fire-maps#6/46.636/35.442/none/ara+cuc+crc
Ça arose sévèrement dans les environs de Marioupol.
RépondreSupprimerEt juste en dessous de Torez, au nord est de Marioupol, il y avait ce matin un très gros tir groupé, et maintenant il y en a deux, le second de trouvant à l'est du premier. Comme si les russes avaient decampé et reculé sous le feu ukrainien, mais pas assez loin...
ROME, 24 août (EUROPA PRESS) –
RépondreSupprimerLe pape a condamné le meurtre à la voiture piégée de la « pauvre fille », Darya Dugina, fille d’Aleksandr Dugin, idéologue du président russe Vladimir Poutine, et a affirmé qu’elle est une autre « victime innocente » de la guerre en Ukraine.
« Je pense à la pauvre fille qui a fait exploser une bombe sous le siège d’une voiture à Moscou. Les innocents paient pour la guerre », a souligné François lors de l’audience générale de mercredi.
Donc il parle de DEUX pauvres filles, la dynamiteuse et ma dynamitée ?
SupprimerEn supposant que l'ukrainienne soit effectivement la dynamiteuse, ce qui reste à prouver (je la verrais bien en simple source de renseignements, mais pour qui ?), c'est bien dans la lignée du Vatican de renvoyer tout le monde dos à dos en considérant que la haine ne créer que des victimes.
Mais alors il a raté la possibilité d'enfoncer le clou avec la fille de la soit disant dynamiteuse.
Quelle honte de parle d'une "pauvre fille", celle qui par ses propos, incitait à la guerre la plus atroce. Il a perdu une occasion de se taire
SupprimerEt les russes arosent surtout juste derrière les lignes ukrainiennes.
RépondreSupprimerDerrière les lignes ? Ben oui , plus de chance de ramasser du civil que sur les lignes
SupprimerC'est très bizarre, la date de publication de ce post a changé, il était publié le 16 a l'origine (comme l'atteste la date du premier commentaire qui en général suit la publication de quelques minutes) du coup il est passé avant le post précédent (celui que l'on ne peut plus commenter)
RépondreSupprimerUne raison?
Quel dommage, plus aucun commentaire
RépondreSupprimerApparemment les russes ont touché un train avec des militaires à bord selon des témoins sur place . A voir s il s agissait d un convoi militaire ou des militaires voyageant dans des trains civils ...en tout cas les russes fanfaronnent
RépondreSupprimerPlus de commentaires ?
RépondreSupprimerBonjour, les commentaires sont bloqués?
RépondreSupprimertest
RépondreSupprimerPlus de commentaire sur ce blog? Bizarre.
RépondreSupprimerPlus personnes sur le blog?
RépondreSupprimerPlus rien?
RépondreSupprimerDommage que l'on n'ait plus droit aux commentaires ici, c'était très intéressant...
RépondreSupprimerCe qui se passe actuellement est conforme à des questions posées à M. Goya il y a déjà deux mois. Est-ce que la technologie ne peut pas tout changer dans les rapports de force ? Est-ce que ce qui se passait en Juillet déjà, au Nord n'est pas un indicateur d'un futur encerclement des Russes? Est-ce que la créativité et l'imagination des stratèges ukrainiens a échappé à M. Goya ? Les Ukrainiens ont fait croire à une offensive sur Kherson au point de faire dégarnir par les Russes leur forces au nord et à l'est et les obliger à amener 10 000 hommes dans une nasse au sud, lequels sont/seront détruits en une semaine (à 1500 hommes mis hors de combat par jour), car il n'ont plus d'arrière, plus d'approvisionnement. Les chiffres fournis par les Ukrainiens, depuis le début, sont les bons et personne n'a voulu les croire, alors qu'il suffisait patiemment de comparer leur chiffres avec les données accessibles, jour par jour. Les Russes sont à bout de souffle, l'attrition est du côté russe et les Ukrainiens ont eu la patience de détruire toute la logistique russe grâce à une artillerie dont ils ont su maîtriser rapidement la complexité. Pas besoin d'être à 3 contre 1 quand on attaque précisément un ennemi là où il est déjà épuisé. Le rapport des pertes/prisonniers semble désormais être dans un rapport 1 à 10, voire davantage. Chapeau les Ukrainiens, ils n'ont pas de leçon à recevoir des stratèges trop verbeux... Nous attendrions depuis déjà plusieurs jours une analyse de M. Goya corrigeant fondamentalement son analyse du 31 août. Il s'est trompé. Mais il faut reconnaître que les Ukrainiens en stupéfient plus d'un...
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