Les
moyens civils utilisables dans ce genre de situation sont bien connus, depuis
les ruptures ou les interpellations diplomatiques jusqu’aux sanctions économiques
en passant par les cyberattaques, les sabotages, le terrorisme, les jeux d’influence
politique interne, la désinformation ou les boycotts symboliques d’évènements.
Les seules limites sont les moyens, la volonté et l’imagination. Ce qui nous
intéressera ici ce sont plutôt les moyens militaires, car c’est avec eux que l’on
peut éventuellement franchir le seuil et basculer dans une autre dimension, éventuellement
apocalyptique lorsqu’il y des armes thermonucléaires dans le paysage.
Dans
le cadre d’une confrontation, on utilise le plus souvent les moyens militaires
pour impressionner, ce qui ne fonctionne que pour ceux qui veulent bien l’être.
Il est vrai que parfois ce n’est pas l’adversaire que l’on cherche à
impressionner, en se déployant sur son propre sol par exemple, mais son opinion
publique. Dans ce cas, l’adversaire, soulagé, a plutôt tendance à applaudir de
cette fixation inutile. On ne peut avoir d’effet dans la démonstration de force
que si l’adversaire est persuadé que l’on n’hésitera pas à s’en servir contre
lui pour défendre quelque chose de précis. De 1961 à 1963, le Brésil a contesté
aux pêcheurs français l’usage de zones au large de ses côtes. Le général de
Gaulle a fini par engager les bâtiments de la Marine nationale devant les
langoustiers français menacés, plaçant ainsi le Brésil directement devant le choix
de l’affrontement ou du renoncement. Le Brésil a cédé. On ira beaucoup plus
loin en 1983 au Tchad et face à la Libye en déployant très rapidement une escadre
aérienne à N’Djamena et Bangui, un groupement aéronaval au large des côtes
libyennes des groupements interarmes au centre du pays juste au sud du 15e
degré de latitude défini comme seuil de la guerre ouverte. On a donc plaqué un
seuil au cœur d’une guerre en cours en en faisant un bouclier derrière lequel
on a aidé les forces armées tchadiennes à chasser elles-mêmes les troupes
libyennes présentes dans le nord du territoire et même au-delà.
C’est
la stratégie du « tapis » au poker, avec la même nécessité d’être crédible dans sa détermination
et avec cette différence que l’on voit les moyens sur la table, qui ont donc
intérêt à être puissants. Quand ces moyens sont très puissants, par exemple
thermonucléaires, il n’y a parfois même pas besoin de les déployer comme le
président Nixon plaçant toutes les forces américaines nucléaires et conventionnelles
au niveau d’alerte maximale en octobre 1973. C’est cette combinaison du
déclaratoire et des moyens qui constitue la force de cette dissuasion active et
projetée, défensivement pour contrer une menace — par exemple une intervention
militaire soviétique contre Israël dans le cas de la décision de Nixon — ou offensivement
pour se saisir d’un avantage et placer l’adversaire devant le fait accompli —
comme le débarquement turc à Chypre en 1974 ou l’annexion de la Crimée par la
Russie en 2014. Cela ne fonctionne pas toujours. L’adversaire peut ne pas se
coucher et relever le défi, comme lors du blocus de Berlin de 1948 par exemple contré
par le pont aérien ou de la crise de Cuba de 1962 avec cette fois un blocus naval
américain.
Le
bras de fer peut alors être long et la dissuasion peut même faire place à des affrontements
qui tant qu’ils restent limités, c’est-à-dire à petite échelle ou discrets, ne
débouchent pas pour autant sur une guerre ouverte. La confrontation de la France
contre la Libye de Kadhafi et ses alliés au Tchad s’est accompagnée de quelques
raids aériens de part et d’autre ou même de franchissements discrets de la
ligne rouge, d’un côté pour prendre un otage français et de l’autre pour aider
les forces tchadiennes. Elle s’est surtout accompagnée d’un attentat de vengeance
contre le vol UTA 772 en 1989 (170 morts) sur lequel on a fermé les yeux. Derrière
les démonstrations navales à Singapour, la confrontation de Bornéo a été aussi
l’objet d’une guérilla permanente dans la jungle qui a fait 830 morts parmi les
combattants. À côté de l’embargo ou des cyberattaques, les États-Unis ont tué
ouvertement le général iranien Soleimani en janvier 2020, les seconds ont
riposté par quelques tirs de missiles sur une base américaine. Cela peut même
arriver entre puissances nucléaires, comme l’Inde et le Pakistan en février-mars
2019, l’Inde et la Chine en juin 2020 ou encore deux ans plutôt entre des
soldats russes— via le groupe Wagner — et américains à Koucham en Syrie en
février 2018. On peut dont s’affronter, mais un peu, car tout le monde a
conscience de l’extrême dangerosité d’aller plus loin surtout entre puissances
nucléaires.
Tout
cela nous amène évidemment à la situation actuelle où nous assistons en superposition
de la guerre tout à fait classique en Ukraine à une confrontation gigantesque
entre ce que les Américains appellent le « monde libre », et la Russie. Le prétexte de cette confrontation est l’agression
dont a été victime l’Ukraine en contradiction flagrante avec le droit international,
comme lorsque le Koweït avait été envahi par l’Irak en 1990, mais avec cette
différence que l’Irak n’était pas une puissance nucléaire et suscitait moins de
sympathie que la Russie dans de nombreuses parties du monde et même, par antiaméricanisme,
en Occident.
Au
déclenchement de la guerre, faute d’avoir pu dissuader Vladimir Poutine de se
lancer dans cette guerre, il s’est agi surtout de montrer que l’on faisait
quelque chose. Mais à l’inverse de 1990 contre l’Irak, il n’était pas question —
règle n° 1 — d’affronter une grande puissance nucléaire. On a donc regardé
les instruments disponibles sur étagères, les sanctions économiques et l’aide
militaire à l’Ukraine étant les plus évidents, et on a adopté ensuite la seule stratégie de
confrontation disponible : faire payer cette guerre le plus cher possible à la
Russie de manière à ce qu’elle renonce devant un rapport coût-utilité qui
deviendrait négatif. Il y a deux cependant deux petits problèmes à cette
stratégie. Le premier est que bien évidemment, elle suscite la réciproque. Le
second est qu’elle ne fonctionne pas très bien.
En
premier lieu, on ne sait pas très bien quels sont les objectifs de Vladimir
Poutine. Il est donc difficile de mesurer ce qu’il est prêt à payer pour les
atteindre, d’autant que ces choses-là — les coûts et les bénéfices — sont
fluctuantes. Une fois que l’action est engagée et que l’on en paye le prix, ce
prix payé augmente aussi la valeur de l’enjeu. Quand on a perdu son fils à la
guerre, on en veut d’abord à ceux qui l’ont tué et on veut au moins qu’il ne soit
pas mort pour rien. C’est seulement lorsqu’on considère qu’il est mort pour
rien ou pour une cause injuste et absurde que l’on peut commencer à en vouloir
à ceux qui l’ont envoyé là-bas. Il en est de même si la vie devient plus
difficile du fait des sanctions économiques. Tous les sacrifices augmentent d’abord
la perception de l’utilité que ce que l’on fait. Ce qui importe alors c’est l’espoir
que cela serve et que l’on a des chances d’atteindre quelque chose qui
ressemble à une victoire. C’est ainsi, comme pendant la Première Guerre
mondiale, que les nations continuent à se battre avec détermination alors que
les sacrifices ont dépassé de très loin tous les gains politiques que tous les
camps pouvaient espérer au départ. On peut regretter d’avoir engagé cette
guerre mais tant qu’il y a l’espoir d’une victoire on continue quand même.
Gagner
c’est donc d’abord tuer l’espoir de gagner de l’autre. Clausewitz parlait
d’une remarquable trinité entre le peuple, l’armée et la direction politique. Dans
son esprit, détruire l’espoir de vaincre de l’adversaire dans la guerre
classique signifiait surtout battre son armée sur le terrain. Ainsi désarmée et
rendu impuissante, la direction politique n’a alors pas d’autre choix que de se
soumettre et le peuple d’obéir à cette décision. Et puis, les choses se sont un
peu compliquées. À défaut de la vaincre complètement une armée sur le champ de
bataille, il est possible de la faire imploser moralement, comme l’armée russe
en 1917, l’armée allemande en 1918 ou le corps expéditionnaire américain au
Vietnam, ce qui équivaut à une capitulation en rase campagne et à une victoire inéluctable.
Mais surtout, le peuple, ou opinion publique, a également voix au chapitre. Que
l’espoir de victoire se tarisse dans l’opinion et la poursuite de la guerre,
surtout une guerre lointaine et à faible enjeu, et la guerre est perdue. Encore
faut-il que cette opinion sache ce qui se passe et qu’elle ait une influence,
deux paramètres évidents dans les démocraties ouvertes et beaucoup moins dans
les systèmes autoritaires, mais même les systèmes fermés ont des fissures. Dans
tous les cas, cela peut prendre beaucoup de temps. Il a fallu trois ans à
partir de l’engagement de 1965 pour que l’opinion publique américaine devienne majoritairement
hostile à cette guerre et encore cinq pour dégager complètement les soldats du
théâtre d’opérations.
Dans tous les cas, à partir du moment où une confrontation se superpose à une guerre, c’est le champ de bataille qui décide avant tout du sens des évolutions de l’espoir. Le reste n’est que freinage ou amplification.
Lorsque la guerre commence le 24 février, l’anticipation dominante est celle d’une victoire rapide de l’armée russe contre l’armée ukrainienne. La coalition occidentale s’engage et cherche quoi faire sans franchir le seuil de la guerre ouverte avec la Russie. Le seuil est toujours placé là où les troupes d’un des deux camps qui ne veulent pas s’affronter se trouvent en premier. On aurait pu imaginer, jeu dangereux mais possible, que ce fussent celles de l’OTAN qui soient déployées en premier en Ukraine afin de dissuader la Russie de l’envahir. Cela n’a pas été le cas. Ce sont désormais les Russes qui occupent le terrain et en excluent donc automatiquement les forces de l’OTAN, au moins ouvertement.
Pas
de troupes en Ukraine donc mais on peut les mettre sur la « muraille » de la frontière de l’OTAN.
En soi, cela n’aide en rien l’Ukraine, mais cela montre que l’on fait quelque
chose et puis on craint à ce moment-là que l’armée russe victorieuse veuille
aller plus loin. La protection ne va quand même pas jusqu’aux pays devant la
muraille comme la Moldavie. Pas de troupes en Ukraine mais des armes, projetables
et utilisables rapidement donc plutôt légères y sont envoyées très vite, ce qui
présente l’avantage de ne pas être trop visible et intrusif afin de ne pas énerver
les Russes. Par précaution, on qualifie aussi ces armes de « défensives », ce qui évidemment ne
veut rien dire militairement, mais contribue à atténuer l’implication. Dans le même
temps, on lance un Rolling Thunder de paquets de sanctions, dont on
espère qu’il fera céder Poutine, déclenche une révolte des oligarques, une révolution
de palais, un mécontentement de la population ou tout autre changement peu
probable.
A
l’étonnement général, le peuple ukrainien fait preuve d’une grande détermination
patriotique, un concept un peu oublié, et son armée résiste. Visiblement
surpris à la fois par la résistance ukrainienne et la réaction de cet Occident jugé
faible, le pouvoir russe ne réagit pas vraiment. Peu ou pas de contre-attaques sous
le seuil contre les pays occidentaux hormis couper le gaz à la Pologne et à la
Bulgarie ou nourrir de contrefaits les partisans de la Russie, en particulier
au moment des révélations des méfaits de ses soldats. Il n’y a pratiquement pas
de cyberattaques non, sans doute concentrées sur l’Ukraine. La seule action
visible contre les Occidentaux est l’agitation régulière et totalement irréaliste
de la menace nucléaire. Il n’y a là rien qui puisse sérieusement contrer le
camp occidental. Aucune action réelle n’est même conduite en Ukraine pour
couper l’aide occidentale hormis des frappes sur le réseau routier et
ferroviaire.
Finalement tant que la victoire militaire en Ukraine reste possible même d’une ampleur plus
réduite qu’imaginée, peu importent sans doute les sanctions économiques dont
les effets ne seront de toute façon pas visibles avant plusieurs mois et par
ailleurs à double tranchant. Peut-être se dit-on que ce seront les opinions
publiques occidentales qui seront également pénalisées, en particulier par les
coupures d’hydrocarbures, qui craqueront les premières.
Mais
puisqu’il n’y a pas de ligne rouge précise et peu de moyens de pression réalistes,
la confrontation s’élargit. On multiplie les paquets de sanctions et surtout on
multiplie l’aide militaire à l’Ukraine, mais dans ce jeu les États-Unis ont
bien plus de capacités que les autres, ne serait-ce que parce qu’ils ont fait l’effort
de s’en doter depuis de nombreuses années. Comme dans toutes les coalitions occidentales,
ce sont donc eux, par ailleurs largement protégés par les possibles
contre-attaques russes, qui prennent de loin le leadership. Il n’y a donc pratiquement
plus de limite à l’aide matérielle américaine directe ou indirecte, via des
pays tiers aidés. Cet appui matériel s’accompagne d’une aide moins visible mais
tout aussi importante dans le domaine du renseignement et de la formation, et
ce toujours en restant sous le seuil de la guerre ouverte et même du petit
affrontement.
Avec
cette aide de plus en plus importante et la mobilisation ukrainienne, face à
une armée russe qui n’a pas la même capacité de montée en puissance, les perceptions
changent. Les Ukrainiens commencent à envisager que non seulement ils peuvent
résister mais qu’ils peuvent reprendre du terrain, comme autour de Kiev. Si les
objectifs russes tendent à se réduire à la prise du Donbass et au contrôle du
sud du Dniepr, ceux des Ukrainiens tendent au contraire à augmenter et on commence
à imaginer de ce côté de chasser complètement les Russes du pays. Les deux
camps continuent donc à la fois à être insatisfaits de la situation et avoir un
espoir de victoire. La guerre continue donc malgré les souffrances des peuples.
Dans
ce nouveau contexte, qu’elle a contribué à créer, la coalition dirigée par les États-Unis
n’a plus pour objectif de faire renoncer Vladimir Poutine par un calcul coût-utilité
mais de le vaincre sur le champ de bataille ou au moins de saigner à blanc son
armée. C’est un grand retour aux pratiques de la guerre froide, mais les
Américains ont le mauvais goût de le dire haut et fort, ce qui ne peut que stimuler
la Russie.
En résumé, en lançant cette guerre la Russie a présenté le flanc, de manière totalement prévisible, à des attaques sous le seuil. Point positif pour elle, la réprobation a été limitée au seul Occident élargi à quelques pays comme le Japon. Point négatif, cette réaction occidentale a été très forte, et plutôt intelligemment conduite, alors qu’étonnamment la Russie a été plutôt paralysée. Maintenant, les confrontations modernes durent toujours des années et la Russie qui en réalité avait commencé la confrontation avec nous depuis longtemps, notamment en Afrique, n’a pas dit son dernier mot. Cela fait longtemps que l’on en parle, il serait temps de s’organiser maintenant vraiment en France pour cette nouvelle période stratégique.
Toujours passionnant. Merci beaucoup!
RépondreSupprimerMon Colonel,
Supprimerqu'en est-il du risque d'utilisation de nucléaire tactique? Les russes semblent mal adaptés au conventionel...
Merci beaucoup monsieur Goya pour ce post. Remplace t-il votre point sur la situation qui se fait hélas de plus en plus rare, ou est-ce un bonus ?
RépondreSupprimerC'est un bonus, je reprends les points de situation demain.
SupprimerFormidable!
Supprimer👍
Supprimer👍
SupprimerHeureux de la reprise de vos points qui nous manquaient. Merci !
Supprimer🥳
SupprimerMerci pour votre réponse.
SupprimerHeureux de pouvoir vous lire à nouveau en tout cas, car vous êtes probablement la meilleure source d'information en langue française sur ce conflit.
Bien à vous.
👍
SupprimerMerci M. Goya. En effet, il y a sur le web de nombreuses analyses, mais les vôtres ont cet avantage indéniable, peut-être liée à la culture française d'en dire plus que stricto sensu.
SupprimerMerci pour vos analyses et théories
SupprimerBonjour. S'il est un lieu inaccessible à l'information, c'est bien celui de la guerre. Coincées entre les images supposées insoutenables pour leur public généraliste et l'impossibilité de filmer les combats, les chaines généralistes en sont réduites à animer leurs envoyés spéciaux au milieu du vide... Heureusement, il y a des gens comme vous qui, jour après jour, montrent les forces en présence, les enjeux géopolitiques, militaires et socio-économiques, en les replaçant dans une perspective historique. Alors que vous n'écriviez pas un point quotidien sur la situation ne compte pas au regard de la qualité des articles que vous nous livrez.
SupprimerMerci pour le bonus. Vos points de situations sont d un grand intérêt pour suivre ce conflit.
Supprimermerci mon colonel,
RépondreSupprimerles ukrainiens perdent beaucoup dans cet affrontement.
Je ne suis pas totalement d'accord avec vous. Il y a des pertes en vie, irrécupérables ; des dommages psychologies, stress post traumatique,... difficilement récupérables. Les territoires ne sont pas irrémédiablement perdus. Les infrastructures se reconstruisent,...
SupprimerEn revanche l'idée même de Nation Ukrainienne n'est plus une idée, mais une réalité ancrée. Et ça, je dirais que ça n'a pas de prix, excepté le prix du sang, terrible.
Je ne sais plus qui disait ça, mais ce commentaire (auquel je souscris) me rappelle une citation : "Sauver les hommes et perdre la terre : la terre peut être reprise. Sauver la terre et perdre les hommes : alors, tout est perdu."
SupprimerMerci Monsieur Goya. Passionnante synthèse effectivement, et que nous attendions avec impatience, mais quelles serait les perspectives, s'il vous plaît? (A moins que les évoquer soit malvenu...)
RépondreSupprimer*Ouch! "seraiENT", bien sûr!
SupprimerVoilà qui nous oblige à réfléchir au-delà du 19 juin, et mėme au-delà de 2027 !
RépondreSupprimer... urgence de revenir à un service national - militaire ou civil - universel et obligatoire, même avec la flexibilité d'un équivalent du Compte Épargne Temps étalé de 18 à 60 ans
SupprimerSi le service national était capable de créer une cohésion patriotique, cela ce saurait. Si cette cohésion existe en Ukraine, c'est avant tout car le pays est est guerre depuis 8 ans. Ceux qui vont au front débutaient leur adolescence quand ce conflit à commencé.
SupprimerAlors certes, créer une cohésion nationale, voire européenne, est indispensable, mais trouver comment y arriver est un vrai défi.
Je ne suis pas sûr que l eni soit celui que l on désigne comme tel. Le vrai eni est celui qui contrôle l otan, l onu, l Europe et j en passe, celui qui veux imposer sa loi et son business partout dans le monde. Les USA. Les seuls faiseur de guerreS.
RépondreSupprimerLes trolls russes ne font plus d'effort...
SupprimerLe texte en "justifié" montre clairement que c'est un copié collé. Probablement d'un mauvais traducteur...
La Finance ?
SupprimerTerrible ces claviers en cyrillique... avec la pénurie de composants, ça ne va pas s'améliorer !!!
Supprimerimmense faiblesse argumentaire sans doute du niveau cm1
SupprimerIl fait beau à Saint Petersbourg ? Pour l’instant, on n’est pas ébloui par la guerre hybride du général Guerassimov. Les Ukrainiens sont beaucoup plus efficaces avec une arme imparable : la vérité. добрый день, ребята !
SupprimerATTENTION TROLL - LANCEMENT DU TEST N°6
Supprimer10 façons pour saboter un char russe comme technique de guerre asymétrique contre les trolls.
Là les trolls on vous gâte, vous allez pouvoir vous faire plein de copains ukrainiens.
Как саботировать свой российский танк: инструкции для начинающих. Российские солдаты, насколько мы понимаем, некоторые из вас саботируют свои танки, а это значит, что кто-нибудь ещё хочет сделать то же самое, но не знает, как. Вот краткие инструкции для T72:
1. Насыпьте в топливные баки как можно больше грязи, сахара или чего-нибудь подобного, чтобы засорить трубопроводы.
2. Слейте масло либо из двигателя, либо из трансмиссии, в результате чего система сгорит.
3. Поскольку танк едет не по активной гусенице, а по гусенице "Кристи", опорные катки проще вывести из строя, просто не смазав их, в результате чего их заклинит. Если снять масленки или как-то закачать в них воду, они замерзнут и гусеницы не пойдут.
4. Существуют также «рычаги опорных колес», которые крепят колеса к подвеске. То же самое можно сделать и с их масленками.
5. На каждом опорном катке имеются зажимные гайки. Их ослабление приведет к тому, что через несколько километров опорные катки соскользнут и гусеница слетит.Танк заглохнет.
6. Еще один способ саботировать свой танк - подтопить его. У танка всего 48 см дорожного просвета, поэтому, если он заедет в прибрежную грязь или реку, выбраться оттуда будет крайне сложно. Чем глубже завязнет, тем лучше.
Если у вас действительно серьезные намерения, вы можете саботировать систему управления с помощью огня. Вот несколько инструкций:
7. Можно разрезать ножом ту часть снаряда, в которой содержится только порох, чтобы с его помощью поджечь танк.
8. И последний совет: затолкните кучу грязи в орудийный ствол, а затем выстрелите из него. Ствол разлетится как кожура банана, что сделает танк неработоспособным. Эти последние два метода эффективны, но могут привести к травме, поэтому будьте осторожны.
А лучше всего, просто повесьте на башню большой белый флаг, поверните орудийный ствол назад и вверх и двигайтесь к украинским позициям. Это универсальный знак среди танкистов: «Сдаёмся».
Прислушавшись к этому совету, вы, вероятно, спасете не только свои жизни, но и жизни невинных украинцев. Сделайте правильный выбор. Спасибо за помощь. Граждане России, поделитесь этой информацией со своими близкими и друзьями, служащими в Российской армии, ведь они в опасности.
Je suis en anonyme dsl. C est Bacchus mon “lieutenant “.
RépondreSupprimerMerci, intéressant et un peu déprimant.
RépondreSupprimerMais tout de même, certe la Russie avait préparé son coup économiquement et géopolitiquement, mais il n'empêche qu'elle a déjà perdu une grosse partie de son matériels, certains qui nécessitent des décennies à fabriquer dans les conditions nominales (gros bateaux) et que dans quelques mois cela ne pourrait pas mettre en péril sa propre défense ? Ou au moins son impact à l'international. Est-ce que vraiment la Russie peut faire durer cette guerre?
Eh bien les experts militaires russes commencent à avoir les mêmes doutes que vous. Le lien ci-dessous pointe vers une émission de la TV d'état russe :
Supprimerhttps://twitter.com/JuliaDavisNews/status/1523036461595242498?cxt=HHwWhMDRlfXl9KIqAAAA
Merci pour le lien, très intéressant, pour une fois que je dis quelque chose de sensé. Ça a été diffusé en Russie? (pas de compte pour voir les commentaires Twitter) Si oui ça voudrait dire qu'ils pensent à se retirer officiellement ? Sinon cela aurait été censuré.
SupprimerOui l'émission est une émission de la TV d'état russe. Pour l'instant elle est encore visible via Internet sachant qu'en général il faut entre 6h et 24h à la censure pour supprimer ou tronquer ce type d'intervention. Après les paris sont ouverts pour savoir combien de temps encore l'expert militaire va rester libre.
SupprimerMaintenant ce n'est pas la première fois que des militaires russes décrivent la guerre dans les medias russes. En général les présentateurs coupent assez grossièrement la parole aux militaires voire hurlent pour que plus personne ne puisse entendre ce qu'ils racontent.
Ce qui est surprenant dans cette émission, c'est que l'expert militaire puisse parler sans être traité de traitre à la patrie ni de complice de l'OTAN : les lignes politiques seraient-elles en train de bouger en Russie ?
Après vu les déclarations récentes dans les médias d'état russes sur la possibilité de ''détruire Paris et Londres en 200 secondes '', ce serait étonnant que l'armée russe se retire d'Ukraine.
Pour continuer sur le poker, ils ont essayé le bluff du nucléaire, l'Occident ne s'est pas couché donc la Russie peut se coucher maintenant, vu qu'elle n'a pas les cartes sur le terrain. Ou ou continue jusqu'à ce qu'il y en ait un qui ait tout perdu.
SupprimerLes gens croient que la Russie est l’URSS alors que ce n’est pas du tout le cas. Il y a une relative liberté d’expression, mais bien sûr que la guerre va la restreindre comme dans tous les pays en guerre (les critiques contre l’opération Barkhane dans les grandes médias français, vous en avez entendu beaucoup ?).
SupprimerMerci .
RépondreSupprimerS' attaquer frontalement à Wagner en Afrique ( Mali , Lybie) en les declarant "organisation terroriste" et ce que cela ferait de l'OTAN ou la France des cobelligerants ?
Bonne question
SupprimerUn métier très risqué "mercenaire sans aucun lien avec l'état Russe" : aucun risque qu'un accident de travail malencontreux, voire collectif, puisse être qualifié de "co-belligérance" dans un conflit très lointain et sans aucun rapport.
SupprimerIdée séduisante !
SupprimerÇa serait jouissive mais ça resterait un affrontement limité, dans une zone périphérique, comme pendant la Guerre Froide...
SupprimerAu final, l'organisation Wagner n'a rien de très nouveau, c'est une sorte de déformation du concept de corsaire. L'objectif de "l'employeur" est de ne pas se salir les mains tout en utilisant des moyens illégaux. Sur le papier c'est avantageux, encore faut-il effacer toute trace de liens entre les deux organisations, ce qui est loin d'être le cas...
SupprimerPuisque les interventions russes hors Ukraine sont évoquées : l'armée russe est en train de retirer ses troupes de Syrie pour les repositionner dans le Donbass. Et devinez à qui elle remet ses bases : l'Etat Islamique.
SupprimerWagner qui harcèle en Afrique c est purement un manque de corones du président Macron.
SupprimerWagner s est pris une rouste au sud du Tchad ligne rouge pour les français.
D autres president qui en avaient dans le pantalon auraient déjà fait sautef Wagner a la première occasion.
Wagner est clairement un second front russe il faut les traiter comme l ont fait les US en Syrie...
Merci pour votre travail, encore.
RépondreSupprimerFélix GARCIA
Merci pour cette analyse fort intéressante - Il est fort possible que les Américains se soient saisis de cette opportunité pour « neutraliser » l’ogre soviétique sur un horizon long terme. Je me réjouis que vous allez reprendre vos « points de situation » de cette guerre effarante et monstrueuse car ils permettent de comprendre ce qui se passe sur le terrain. Bonne continuation !
RépondreSupprimerQue dire de plus après cette analyse claire et documentée!
RépondreSupprimerLa question qui m'inquiète dans le cas ukrainien est l'apparente plasticite et les evolutions des buts de guerre, de chaque partie, sans parler des non belligérants.
Pensez vous que, dans la situation actuelle, une solution diplomatique pourrait trouver sa place? Il faudrait un Kissinger
Probablement pas pour le moment.
SupprimerZelensky a posé des bases précises hier : retour aux frontières du 23 février comme base de négociation.
Ce qui signifierait une défaite pour la Russie qui devrait renoncer à tous ses gains territoriaux. C'est donc inacceptable.
Je pense toujours que la Russie va chercher un cessez le feu dans peu de temps, constatant ses maigres avancées et les pertes militaires qui s'accumulent.
l'Ukraine l'acceptera-t-il ? J'en doute de plus en plus puisque la contre-offensive pointe son nez. On semble être au tournant de la guerre.
Poutine ne peut pas, et ne doit pas, se retrouver bredouille.
Supprimer- Ne peut pas, à titre personnel, puisqu'il en sortirait fragilisé et vulnérable à l'intérieur de la Russie.
- Ne doit pas, si on ne veut pas semer les graines d'un conflit d'ici 20 ans. Les Russes sont tellement abreuvés de propagande, qu'une défaite humiliante seraient terribles pour le futur. Il lui faut un gain : il annonçait "dénazifier", "démilitariser" et "neutraliser/finlandiser" l'Ukraine. L'Ukraine ne sera ni neutre, ni démilitarisée ; en revanche j'ai peur que le régiment Azov dans Marioupol soit son gain (sa "livre de chair").
Serait-il envisageable/possible que ce régiment (présenté comme le plus nazi par la propagande Russe) soit sacrifié par Kiev ? Il n'y a plus de civils sur place, mais que des militaires.... La suppression/capture du régiment Azov par les Russes suffirait-elle à faire de "l'opération spéciale" une victoire suffisante (sur le plan intérieur) pour de réelles négociations de paix avant de perdre bien plus gros ?
On constate depuis le début de l'offensive russe, le 24 février 2022, une retenue relative de la part de Moscou. Certes il y a eu des pilonnages massifs, des bombardements réguliers, mais il n'y a pas eu d'emploi avéré d'armes chimiques. Et même si les destructions de villes sont massives (Marioupol et d'autres sont rasées), les pertes civiles restent assez modestes, même si des crimes de guerre atroces ont été commis, avec plusieurs dizaines de milliers de tués. De même, du point de vue de l'armement et de l'engagement des Russes, tout le monde a été surpris par la faiblesse et la désorganisation de leur armée. Les Ukrainiens ont su profiter de cette faiblesse pour repousser l'ennemi à plusieurs endroits. Or, quand on connaît l'ampleur des forces en présence, il serait logique que les Russes gagnent. Ce n'est pas souhaitable, mais c'est pourtant ce qui va sans doute se passer. En effet, si on compare les effectifs des deux armées, l'artillerie, les bateaux, les avions de combat et tout le reste du matériel, sur le papier l'Ukraine ne peut que perdre. Or, pour l'instant elle ne perd pas. Ce qui a le don d'agacer au plus haut point Vladimir Poutine, dont l'objectif ultime est de rattacher l'intégralité de l'Ukraine à la Russie (et pas seulement le Donbass comme on peut le lire souvent). Devant l'impuissance de son armée régulière à vaincre les Ukrainiens, il est très probable que Poutine augmente la pression, par l'envoi de plus de missiles et de bombes au phosphore, mais aussi en utilisant des armes nucléaires tactiques. La population russe est déjà préparée à l'utilisation d'engins balistiques dirigés vers les capitales occidentales - et donc à une troisième guerre mondiale. A cet égard, elle est même "chauffée à blanc", ce qui paraît ridicule à nos yeux occidentaux, alors même que de nombreux ex-soviétiques souhaitent prendre une revanche de façon définitive. Il semblerait plus judicieux et plus économique pour Poutine de lancer un ultimatum à l'Ukraine, en demandant une capitulation sans conditions. Devant le refus évident et prévisible de Kiev, il se sentira autorisé à utiliser des armements plus destructeurs : des missiles tactiques nucléaires. Tout d'abord sur le terrain des opérations, pour tester la réponse de l'Occident. Il est probable que l'OTAN fasse les gros yeux et envoie plus de matériel militaire classique sur le terrain, mais jamais il ne sera envoyé d'armes atomiques en Ukraine, car ce serait la porte ouverte à une escalade. Poutine aura ainsi les mains libres, il pourra donner libre cours à sa brutalité. Si les bombardements de positions ne suffisent pas, il pourra alors choisir une grande ville d'importance stratégique ou culturelle mineure (par exemple Lviv), et la détruire avec un seul missile balistique. Si cela ne suffit toujours pas, il pourra frapper d'autres villes jusqu'à ce que l'Ukraine capitule. C'est exactement la stratégie des Etats-Unis face au Japon en 1945. Ainsi, avec un ou deux missiles balistiques lancés sur l'Ukraine, Poutine arrivera-t-il à ses fins. Et ce sans déclencher de conflit ouvert avec l'OTAN, qui se trouvera donc humiliée, tétanisée et en position de faiblesse. Si les choses se passent ainsi, la Russie ne peut que gagner et faire disparaître l'Ukraine. La fin de l'histoire est bien triste, mais c'est ce que je redoute.
SupprimerLes stratèges américains et leurs collègues de l'OTAN ont sans doute ce scénario en tête, d'autant que Moscou multiplie les signaux disant "attention, si vous continuez à soutenir l'Ukraine, on va sortir l'arme atomique". Ces propos sont certainement pris au sérieux. Mais que peut faire l'OTAN face à une brute déterminée à annexer un pays tout entier, en usant de méthodes interdites ? Si l'OTAN veut répliquer en fournissant des armes toujours plus importantes à l'Ukraine - et notamment des armes nucléaires tactiques, on file tout droit vers l'embrasement généralisé. Il ne semble donc pas possible de jouer avec les mêmes armes que le Kremlin. L'OTAN se retrouve piégée, forcée à l'inaction, et donc perdante.
Une Russie qui userait d'armes nucléaires, même tactique, se retrouverait placée au ban des nations. De plus il s'agirait là d'un crime de guerre évident par la non-discrimination des victimes.
SupprimerMAIS... c'est possible. Nous (Européens, et Français en premier) n'évaluions pas possible l'attaque du 24 février, car nous pensions que Poutine aurait plus à perdre qu'à gagner.
En cas de frappe nucléaire russe sur l'Ukraine, l'OTAN peut finalement imposer une no-fly zone au-dessus de l' Ukraine et précipiter l'effondrement des unités russes encore présentes au sol. La Russie se risquera elle à une seconde frappe dans ce cas-là, et alors qu'elle serait mise au ban de la communauté internationale dans le même temps?
SupprimerA Anonyme 2h07: je ne suis absolument pas d accord avec vous et je trouve votre discours très choquant. Par ailleurs votre raisonnement ne me paraît pas franchement clair.
SupprimerD'abord sur le discours.
Vous relativisez beaucoup les crimes de guerre russes. "pas d'emploi d'arme chimique" comme si cela relevait d'un exploit.
"Pertes civiles restent assez modestes". Il y aurait déjà 20000 civils morts rien qu'à Marioupol.
Ensuite sur le raisonnement.
Vous relevez la désorganisation des russes, constatez comme nous que cette seconde phase de la guerre n'a pas franchement changé la dynamique russe mais vous concluez que les Russes gagneront la guerre compte tenu des forces que "l'on connaît".
Que connaissez vous des forces justement ?
120 GTIA russes ont opéré au début du conflit. Il en restait 86 à la mi avril. Sacrées pertes. On ne conquiert pas un territoire avec des avions et des navires, encore moins lorsqu'ils se font taper.
La seule force russe reste l'artillerie. Et en 3 semaines elle n'a pas suffit pour faire pencher la balance.
L'utilisation d armes nucléaires tactiques par dépit obligera des états n ayant pas condamné l invasion russe à se repositionner. Et il deviendra très difficile pour eux de ne pas condamner le recours à ces armes. Cela isolerait totalement la Russie. Vous avez du mal à estimer la déflagration politique visiblement. L'OTAN n'en serait pas humiliée, elle ferait le tour des capitales pour recueillir les sanctions à l égard des russes.
Quant à l'envoi d armes nucléaires tactiques par les occidentaux à l'Ukraine, vous nagez en plein délire.
Ce qui me fait penser, pour conclure, que vous ne savez vraiment pas de quoi vous parlez.
@Anonyme8 mai 2022 à 02:07
SupprimerBelle tentative pour nous expliquer de manière détournée que la seule solution pour l'Ukraine serait de capituler sans conditions, ce qu'elle ne fera pas .....
Utilisation de l'arme nucléaire sur les villes ukrainiennes (vous parlez d'arme tactique) alors que dans ce cas on n'est plus sur le champ de bataille mais dans l'usage du nucléaire stratégique.
Votre scénario est celui du pire et je doute que celui-ci reste sans réponse de la part des occidentaux, sinon à accepter que n'importe quel pays qui ne se couche pas devant la Russie risque de se faire raser par les bombes nucléaires russes.
Bref, pas bien crédible comme post ....
Oui, très clairement, un ultimatum à l'Ukraine du type "capitulez ou on vous atomise vos villes" aurait pour seul effet une réponse strictement identique des Occidentaux à la Russie : "capitulez ou on vous atomise vos villes". Sans compter que ce serait un aveu d'échec de la part de Poutine : détruire l'Ukraine ne semble pas compatible avec ses objectifs annoncés de démilitarisation et dénazification.
SupprimerOui, c'est toujours le même gloubiboulga trollesque, juste longuement développé. Cela devient lassant, mais peut-être qu'eux aussi tablent sur une guerre d'usure?
SupprimerPoutine risque fort de se retrouver bredouille, et ce serait souhaitable. Pour bien faire comprendre que sa politique est un échec et dissuader d’autres de l’imiter à l’avenir.
SupprimerATTENTION TROLL - LANCEMENT DU TEST N°7
SupprimerLa méthode pour saboter un char russe et se faire plein de copains en Ukraine comme technique de guerre asymétrique contre les trolls.
Pas la peine de nous remercier parce qu'on ne sait pas ce que l'on vous envoie comme texte, on ne connait pas le russe, on a juste décidé de faire comme vous : vous nous balancez n'importe quel texte tiré de votre manuel ''Troll France'' après l'avoir traduit automatiquement en français alors nous on fait pareil.
Как саботировать свой российский танк: инструкции для начинающих. Российские солдаты, насколько мы понимаем, некоторые из вас саботируют свои танки, а это значит, что кто-нибудь ещё хочет сделать то же самое, но не знает, как. Вот краткие инструкции для T72:
1. Насыпьте в топливные баки как можно больше грязи, сахара или чего-нибудь подобного, чтобы засорить трубопроводы.
2. Слейте масло либо из двигателя, либо из трансмиссии, в результате чего система сгорит.
3. Поскольку танк едет не по активной гусенице, а по гусенице "Кристи", опорные катки проще вывести из строя, просто не смазав их, в результате чего их заклинит. Если снять масленки или как-то закачать в них воду, они замерзнут и гусеницы не пойдут.
4. Существуют также «рычаги опорных колес», которые крепят колеса к подвеске. То же самое можно сделать и с их масленками.
5. На каждом опорном катке имеются зажимные гайки. Их ослабление приведет к тому, что через несколько километров опорные катки соскользнут и гусеница слетит.Танк заглохнет.
6. Еще один способ саботировать свой танк - подтопить его. У танка всего 48 см дорожного просвета, поэтому, если он заедет в прибрежную грязь или реку, выбраться оттуда будет крайне сложно. Чем глубже завязнет, тем лучше.
Если у вас действительно серьезные намерения, вы можете саботировать систему управления с помощью огня. Вот несколько инструкций:
7. Можно разрезать ножом ту часть снаряда, в которой содержится только порох, чтобы с его помощью поджечь танк.
8. И последний совет: затолкните кучу грязи в орудийный ствол, а затем выстрелите из него. Ствол разлетится как кожура банана, что сделает танк неработоспособным. Эти последние два метода эффективны, но могут привести к травме, поэтому будьте осторожны.
А лучше всего, просто повесьте на башню большой белый флаг, поверните орудийный ствол назад и вверх и двигайтесь к украинским позициям. Это универсальный знак среди танкистов: «Сдаёмся».
Прислушавшись к этому совету, вы, вероятно, спасете не только свои жизни, но и жизни невинных украинцев. Сделайте правильный выбор. Спасибо за помощь. Граждане России, поделитесь этой информацией со своими близкими и друзьями, служащими в Российской армии, ведь они в опасности.
Poutine doit perdre et doit sauter dans la foulée. Le nouveau dirigeant russe devra s excuser et la Russie doit perdre son siège au conseil de sécurité au profit de l Ukraine. C est tout.
SupprimerLes ukrainiens ne franchiront pas le Rubicon et n attaqueront pas leur frères russes. L Ukraine s engage à protéger ses frères russes de toute agression chinoise et formera les nouveaux cadres de l armée russe.
La Russie paiera la reconstruction des dégâts en Ukraine avec son or et les jeunes russes de 16 a 24 seront obligés de faire un service civique de reconstruction et de déminage en Ukraine.
Les jeune filles russes amoureuses pourront épouser leurs beaux frères ukrainiens et apporter au misérable peuple russe les gènes frais et vaillant qui mènent à la victoire
Votre programme est formidable sauf sur un point : le remplacement de Poutine.
SupprimerPoutine a éliminé toute opposition ainsi que toute possibilité de lui succéder. Il y a quelque mois un gouverneur dans l'est de la Russie était trop populaire au goût de Poutine aussi celui-ci l'a fait mettre en prison. Il n'y a personne pour remplacer Poutine sauf un gars du FSB c'est à dire un clone de Poutine. Poutine aurait désigné pour le remplacer en cas de pépin Nikolai Patrushev dont le pédigré n'est pas encourageant :
https://fr.metrotime.be/monde/vladimir-poutine-pourrait-bientot-se-faire-operer-le-cerveau-cause-dun-cancer-selon-un-proche-du-kremlin
https://thefederal.com/international/meet-patrushev-who-may-take-charge-of-russia-as-putin-heads-for-cancer-treatment/
Merci pour cet article qui donne matière à réflexion. Une fois de plus. La référence dans le titre à HP Lovecraft est-elle fortuite ?
RépondreSupprimerVlad Cthulhu ?
SupprimerPersonnellement, il me ferait plutôt penser à Azathoth. Surnommé, entre autres, "le chaos nucléaire".
SupprimerBravo
RépondreSupprimerC’est du niveau chef d’état major
Bjr, est ce que il est vrais de penser que l'instauration de la conscription militaire Russe sera un avantage majeure sur le terrain Ukrainien ? Le nombre, plus ou moins équipé, plus ou moins motivé, plus ou moins entrainé peut il seul donner l'avantage ? Par ailleurs, l'assêchement des sols va augmenter les possibilité de déploiement en masse des chars d'assauts que la Russie posséde, je crois que le Donbass est un grand bassin en champs plat et alors facile en ligne droite en été, ça me semble un élement majeure pour les semaines à venir ?
RépondreSupprimerbonjour
Supprimervu le nombre de missiles antichars que possède l'Ukraine, environ 3 missiles par tank, surtout en raz campagne, mais cela va être un massacre de tanks
Si putine décide la conscription, cela fera encore plus de chair à canon. Déjà que le niveau tactique des troupes engagées est déjà très faible...
Avec une portée de tir de 100 à 2500 m le Javelin (par exemple) serait moins efficace en plaine. Non pas que les chars seraient à l'abri, ce serait les opérateurs des NLAW qui seraient désavantagés : pas de solution de repli, peu de possibilité d'embuscade, risque de se faire pilonner par l'artillerie. Les zones urbaines, forestière et montagneuse donnent l'avantage aux opérateurs de NLAW, pas les plaines.
SupprimerA moins d'encore plus développer (ce qui est le cas par les Ukrainiens) les solutions d'équipages montés dans des petits véhicules mobiles style Quad. Mais ça ressemblerait à des équipages suicidaires.
Suicide quad
SupprimerOn n'est pas sur une plaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9ographie_de_l%27Ukraine#/media/Fichier:Ukraine_topo_fr.png
SupprimerCe n'est pas une plaine mais un système de collines :
Supprimerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Donets
système de collines entrecoupées de rivières :
Supprimerhttp://fr.nextews.com/bac01765/
Les nlaw et autres sont déjà montés sur des quads
SupprimerL'hésitation manifeste à ne pas devenir pleinement "co-bélligérants" peut elle tenir encore longtemps
RépondreSupprimersi l'Ukraine ne peut pas livrer son blé à des pays comme l'Egypte et autres qui dépendent de ces exportations de l'ukraine, on peut craindre à terme à des émeutes de la faim et par extension un retour de l'internationale "barbus" pour profiter de cette situation pour reprendre des positions dans ces pays
Donc en quelque sorte, poutine, a déjà mis en place les scénarios de la 3ième guerre mondiale
La menace de la terreur nucléaire par le fou du kremlin, me semble un drapeau rouge pour tenter de tétaniser les gouvernements de ne pas aller plus loin
De toutes façons, l'utilisation de l'arme nucléaire par les russes, entraineraient fatalement la réaction des autres pays détenteurs de l'arme nucléaire
poutine est il assez ravagé du bulbe pour tenter cette option
Oui Poutine est ravagé du bulbe
SupprimerLe son de cloche est toujours le même : l'on n'intervient pas directement en Ukraine parce que sinon nous serions réellement co-belligérant et la Russie n'est pas l'Irak, la Russie a l'arme nucléaire.
RépondreSupprimerC'est, je m'excuse, totalement faux. Nous n'intervenons pas parce que nous ne souhaitons pas que nos journaux télévisés montrent des cadavres ou des cercueils de nos soldats morts en Ukraine. L'opinion publique est la seule raison. La première déclaration de Biden a été claire et est pour son opinion : "c'est de nouveau la guerre, les USA seront impliqués, mais cher compatriotes rassurez vous il n'y aura aucun boys de déployé"
Cependant, que nos soldats et les russes se tirent dessus dans le conflit ukrainien serait très différent d'un affrontement direct sur territoires nationaux ... cela resterait un conflit par procuration, comme l'a été la Corée, le Vietnam. Certes, M. Poutine voudrait que cela soit symétrique (la Russie aiderait le Donbass légitime d'une agression comme la CDN ou le Nord Vietnam ont agressé leurs sud respectifs) bien que cela ne le soit pas.
Par ailleurs la ligne rouge, Michel Goya parle de "crédibilité" de la force militaire, n'est pas identique lorsque l'on se place dans le champ conventionnel et dans le champ nucléaire.
Dans le premier cas l'on peut gagner ou perdre, mais l'on sait qu'un accord de paix est possible après, tandis qu'il n'y a plus rien à négocier dans un après nucléaire.
Tout l'exercice du pouvoir de Poutine ne repose que sur la menace physique et qu'il met en application de manière à peine voilée quand l'adversaire ne se couche pas. Mais la menace nucléaire tombe à plat car il n'y a pas de vainqueur après son exécution, que des vaincus.
La grande chance de ce conflit est que l'Ukraine est un pays de 40 millions d'habitants, très grand pour ne pas être traversé par des tanks comme le Luxembourg en un jour, et que les ukrainiens ne demandent que des armes et que les occidentaux n'ont qu'à se caler dans leur fauteuil et se féliciter de la bravoure de ces ukrainiens.
Nous n’intervenons pas en Ukraine tout simplement parce que le gouvernement ukrainien ne nous demande pas d’intervenir et que si la France intervenait sans son accord ce serait une invasion de l'Ukraine par la France. La France ,comme bon nombres de pays tels que : Les USA, le Brésil, le Japon, l'Arabie Saoudite, l'Australie et un certains nombres de pays européens, vend des armes à l'Ukraine via un système de prêts-bails. Ces ventes d'armes s'accompagnent des prestations classiques pour ce type de contrat : formation, SAV, Off-set ..
SupprimerSachant que les off-sets peuvent aussi prendre la forme d'échanges de renseignements militaires.
Petit retour sur le contexte :
La France ne peut intervenir militairement dans le conflit russo-ukrainien que si l’Ukraine lui demande explicitement et expressément d’intervenir et que si la France accepte. Et franchement dans l’état actuel des choses nous ne sommes pas le pays le plus menacé par la Russie, donc ce serait étonnant d’envoyer nos troupes là-bas. En plus une entrée en guerre demande un vote à l’Assemblée Nationale, et, je vois mal nos députés en pleine campagne électorale, voter pour une déclaration de guerre à la Russie.
Après nous faisons partie de l’OTAN qui est une alliance DEFENSIVE c’est à dire que pour que l’OTAN rentre en guerre contre la Russie, il faut que la Russie attaque un des pays membre de l’OTAN.
Et l’écoute des médias russes, des débats à la Douma ou des déclarations du Kremlin indique clairement que les russes n’ont pas vraiment compris la nature de l’OTAN puisqu’ils la considère comme une alliance offensive alors qu’elle est défensive. Ils font l’amalgame entre les USA et l’OTAN alors que les intérêts des uns et des autres ne sont pas convergents.
Maintenant que fait actuellement la France dans le conflit russo-ukrainien ?
Comme le gouvernement ukrainien achète des armes via le système de prêts-bails mis en place par les banques, et bien comme d’habitude la France vend des armes et teste son matériel sur le terrain pour pouvoir ensuite le vendre avec la mention ‘’ testé et approuvé en Ukraine’’. Et mon petit doigt me dit que les carnets de commande commencent déjà à se remplir.
Il me semble que pendant les premières semaines du conflit les ukrainiens ont réclamé à corps et à cris une intervention de l'occident : "fermez le ciel", n'ont ils cessé de réclamer, des officiels ukrainiens à tous les civils qui se sont suivis sur les plateaux de télévision, sur toutes les plateformes de réseaux sociaux.
SupprimerTout comme la Russie n'a pas officiellement déclaré la guerre, Zelinsky n'a pas demandé à l'OTAN de "déclarer la guerre".
Il me semble que tout le billet de Michel Goya tourne autour des éléments de langage, des pions qui sont avancés sans que l'adversaire ne puisse le prendre parce qu'il dégage force et crédibilité.
L'OTAN est née pour structurer une défense sur l'atlantique nord en réponse à la menace soviétique. De l'autre côté, océan pacifique, les Américains en plus de 40k hommes en Corée du Sud mène des exercices réguliers avec ses partenaires.
Le bloc soviétique ayant disparu, l'OTAN est devenu le bras armé de la défense de la Démocratie libérale.
Avons nous déclaré la guerre dans le conflit yougoslave ? Non, nous avons réalisé une "intervention" constatant quelque chose d'insoutenable en Europe, en accord avec l'opinion publique qui dit pas de fantassins au sol mais ok pour détruire les armes par la voie des airs.
Je trouve relativement hypocrite de se retrancher derrière des terminologies, comme le débat armes offensives vs armes défensives.
On se moque de Poutine qui appelle sa guerre "opération spéciale" mais on fait dans l'hypocrite et on pose des "mesures économiques spéciales", et quand le pauvre Bruno Lemaire ose appeler un chat un chat on lui tape sur les doigts .... attention M. Lemaire, les Russes ont des armes nucléaires.
La vérité est que nous sommes en guerre par procuration et que oui nous sommes européens et démocrates, et que si on se lève pour M. Zelinsky c'est que ça fait un bien fout de nous rappeler ce que nous sommes.
Alors la vérité est qu'aucun dirigeant occidental n'a eu le courage de dire réellement niet à Poutine dans les premiers jours du conflit, les américains sont tétanisés par les pertes militaires, les français dès qu'ils voient des colonnes de blindés repensent à l'écrasement à forces égales de juin 1940, et les allemands discutaient pour savoir si un gilet pare balle était offensif ou défensif.
L'armée ukrainienne est allée chercher toute seule le soutien qu'elle reçoit aujourd'hui, car aucun dirigeant ne misait un kopeck sur elle le 24 fevrier, et pourtant elle a bien appris ce qu'on lui a enseigné depuis 2014.
Il a fallu Butcha néanmoins pour faire sauter le verrou des armes type artillerie ... que de temps de perdu.
Rien ne nous empêche de déplacer nos formations directement en Ukraine, de faire voler nos drones.
Poutine ment à longueur de temps, et il sait que nous le savons, rien ne nous empeche de mentir quelques peu à notre tour, et tout faire pour que les ukrainiens dégagent Kharkiv des limites de bombardement et ainsi continuent d'enfermer les russes autour d'Isyum, et rassemblent des moyens pour déloger les forces de Kherson pour aller mettre la pression sur la Crimée.
Entièrement d'accord.
Supprimer@Soldat Pithiviers : l’OTAN est intervenu en yougoslavie et en Afghanistan, l’alliance uniquement défensive c’est du blabla à destination de la Russie.
SupprimerL’Otan entraîne et arme l’Ukraine depuis 8 ans. Bref l’OTAN c’est ce que les américains veulent en faire. Quand ils disent pas d’armes lourdes, personne n’en livre. Quand ils disent, on livre des armes lourdes, tout le monde se met à poil et donne son caleçon. Si demain ça tourne mal pour l’Ukraine, Biden décidera qu’il est temps d’instaurer une no fly zone, et on le fera. Ce n’est que mon avis bien sûr
Je suis d'accord avec vous mais il faut une demande d'intervention militaire du gouvernement ukrainien sinon nous ne respectons pas plus la souveraineté de la nation ukrainienne que Poutine.
SupprimerMerci pour ce blog enrichissant. Les mots ont un sens, ne pourrait t'on pas utiliser le terme "Etatsuniens" ou créer un terme plus élégant plutôt que le terme "Américains", qui sous entend que les Etats Unis d'Amérique sont toute l'Amérique... ce qui n'est pas neutre.
RépondreSupprimerJe ne vous pas ce que les Uruguayens, les Guatémaltèques ni les Guyanais ont à faire dans cette affaire.
Tout à fait d'accord avec vous. A force de simplifier les choses on en arrive à des contresens ou des raisonnements faux faisant le lit du soft power russe. L'exemple le plus frappant est tout ce qui concerne l'OTAN.
SupprimerPourquoi cette obsession de l'OTAN dans les commentaires quand cette dernière a fait savoir des le début qu'elle n'était pas concernée et qu'elle n'a pas lève le petit doigt depuis ?
RépondreSupprimerCe n'est pas un conflit entre l'OTAN et la Russie, c'est un conflit entre l'Ukraine soutenue par l'occident et la Russie. L'Ukraine n'aurait d'ailleurs jamais subit l'invasion russe si elle avait fait parti de l'OTAN.
Quant à l'arme nucléaire, beaucoup ici l'ont déjà dit... Mais on fait quoi ? On se soumet sous prétexte que les Russes agitent la menace ? On considère que c'est un genre de super joker qui donne un droit total et absolu pour faire n'importe quoi ? Personnellement, je n'adhère pas du tout à celà et serais d'avis à déployer BEAUCOUP, mais alors BEAUCOUP PLUS de moyens contre les irresponsables qui utilisent cet argument. Ce n'est pas de la provocation, c'est juste qu'il n'y a QUE ÇA que les russes comprennent (c'est d'ailleurs le corollaire je pense de ce qu'explique M.GOYA aujourd'hui).
Enfin, franchement, vu le degrès de lobotomisation des russes, le niveau de contrôle sur les médias et l'absence totale de complexe sur l'énormité des mensonges que diffuse la propagande, je crois sincèrement que la Russie n'a PAS besoin de victoire à montrer ! Il leur suffit de l'inventer puis de l'annoncer, ça aura le même effet qu'une vraie victoire pour beaucoup moins cher. Ils doivent même pouvoir prétendre que toute l'Ukraine est à eux, personne ne le niera dans le pays.
Généralement, quand l'OTAN est cité plus de trois fois par post, on peut être quasi certain qu'il s'agit de trolling.
SupprimerPour le reste, totalement d'accord avec vous. La Russie emploie des méthodes terroristes. Céder devant le chantage nucléaire consisterait un dangereux précédent. Non seulement il faudrait faire plus mais il aurait aussi fallu le faire beaucoup plus tôt. C'est toujours parfaitement oiseux de spéculer sur ce qui aurait pu se passer, mais imaginez qu'on ait arrêté Hitler en 1936?
Ils vont perdre cette guerre. Puis ils crieront très très fort qu'en fait il l'ont gagnée, ils l'écriront partout et ils finiront même par le croire.
C'est d'abord un conflit entre les USA et la Russie. On ne voit pas les intérêts européens en cause, sinon ceux liés à la domination US dont le parapluie a besoin de se faire financer, et dont le gaz a envie d'être consommé de préférence au Russe mais hélas pas tout de suite. Voilà des buts de guerre établis, visibles, et ... atteints.
SupprimerAu sujet de la "soumission" et de "il n'y a que ça que les Russes comprennent", je vous rappelle que la coupure du gaz Russe à l'été, donc avant que l'Allemagne ait pu remplir ses réservoirs, pourrait se traduire par des dommages économiques (et non pas militaires) extrêmement importants pour toute l'Europe. Cela la poussera-t-elle à entrer effectivement en guerre pour aller chercher son gaz, ou bien à se "soumettre" par ce que "il n'y a que cela qu'elle comprend" ?
Sinon, l'analyse de Michel Goya, pour une fois "rêveuse" évoque bien l'état d'incertitude où nous sommes du fait de la relative durée des opérations. Ne faudrait-il pas plutôt les aider les Russes à conclure plus rapidement ? Cela commence à devenir inquiétant...
Bon, allez, ça redevient débile, tout ça. Mais on peut sûrement faire mieux. Je remets un petit coup des arguments d'Anatroll:
SupprimerAlors moi je voudrais aussi intervenir et apporter ma contribution au débat pasque ça suffit comme ça de lire toutes ces « fake news » en permanence et il est temps de rétablir quelques vérités :
• D’abord l’Ukraine est une dictature tyrannique fasciste nazie totalitaire despotique gouvernée par des criminels qui oppriment son peuple. Si on ne fait rien, ce sera nous les prochains. Je sais que tout le monde dit que Zelensky est juif mais d’abord c’est un comédien alors qu’est-ce qui nous dit qu’il ne fait pas juste semblant d’être juif pour faire croire qu’il est pas nazi ? Et puis ensuite pas beaucoup de monde le sait mais Hitler était circoncis, il y a des documents secrets en Russie qui le prouvent c’est juste que le panoptikon médiatique piloté par l’OTAN ne veut pas qu’on les montre.
• Il y a plein d’ukrainiens qui parlent russe. Donc ils sont russes. Donc l’Ukraine c’est la Russie. CQFD. D’ailleurs y a plein d’ukrainiens dans le Donbass qu’on a obligé à fuir vers la Russie pour pouvoir les protéger des autres ukrainiens qui sont pas russes.
• La Russie est le SEUL vrai pays démocratique en Europe. Si ce serait pas vrai, pourquoi le peuple russe, qui est le plus grand peuple du monde et aussi le plus sage, aurait réélu Vladimir Poutine QUATORZE fois depuis le début du siècle ? (C’est forcément vrai puisque c’est écrit en majuscules.) Franchement, il était temps qu’il vienne délivrer ces sales nazis d’ukrainiens pour leur apporter la démocratie. En plus, Périclès était russe. Alors ?
• De toute façon, la Russie était menacée par l’Ukraine. Et par l’OTAN. Et par les pays d’Europe. Et par les USA. (Tout ça c’est un peu pareil.) L’opération spéciale c’était le seul moyen pour éviter un génocide. Et si l’occident n’aurait pas humilié tout le temps la Russie depuis la chute de l’URSS rien de tout ça ne serait arrivé. Franchement, si vous auriez été à la place de Poutine vous auriez fait quoi, vous ?
• Je sais que certains ils disent que c’est juste un prétexte mais de toute façon les américains ils ont fait la même chose en Irak, au Mexique et aussi avec les Indiens. Tout ça pasque (soi-disant) ils ont envoyé un coureur cycliste sur la lune ! Mais désolé les mecs, sur les films le drapeau il bouge même pas. Moi je dis qu’il est temps que la France arrête de se faire manipuler par l’OTAN (qui rime avec SATAN je sais pas si vous avez remarqué), qu’elle comprenne qu’elle a aucun intérêt à participer à cette horrible guerre fratricide et qu’elle fasse la paix avec la Russie pasque Poutine il risque de plus être aussi patient qu’il l’a été jusque-là. Je vous rappelle qu’il est ceinture noire de judo et qu’il combat des ours polaires à mains nues, qu’il a la bombe NUCLÉAIRE et qu’il peut aussi nous couper le gaz.
• Certains veulent nous faire croire que la Russie n’arrive pas à mener à bien son opération spéciale. Alors là, moi je rigole et je leur dis : ha, ha, ha, la Russie a la plus grande armée du monde ! Poutine a envoyé une colonne de blindés vers Kiev et tous les idiots ont cru qu’il voulait s’attaquer à la capitale alors que c’était juste un leurre ! Toute l’opération spéciale elle se déroule exactement comme prévue : si les soldats russes avancent lentement dans le Donbass, c’est pasque ils prennent leur temps ! Franchement, vous préférez un travail bien fait ou bien que ce soye vite fini et que le peuple ukrainien il soye pas entièrement libéré avant le neuf mai ? Alors Poutine, y a qu’une seule chose qu’on peut lui dire de mon point de vue c’est MERCI.
Voilà. J’espère que c’est plus clair pour tout le monde et que maintenant vous réfléchirez à deux fois avant de dire des bêtises… (Polniy pizdets, saleté de traducteur…)
C’est d’abord un conflit Européen, ne vous en déplaise. L’UE a des intérêts directs dans ce conflit, à commencer par sa propre sécurité. L’économie est une donnée importante, mais ne pas renoncer d’ores et déjà au gaz russe est un choix politique. Le coût economique peut être assumé. Même par l’Allemagne. Plus de charbon et de nucléaire. Sachant que la consommation de gaz est surtout importante en hiver.
Supprimer@François Carmignola:
SupprimerTant que j'y suis, "après que" est suivi de l'indicatif.
De rien
@François Carmignola qui dit "C'est d'abord un conflit entre les USA et la Russie. On ne voit pas les intérêts européens en cause"...
SupprimerJ'ai envi de dire Whaouuu... Je ne sais pas si vous êtes un troll ou un idiot utile, mais dans tous les cas, je crois qu'il serait vain de perdre du temps à tenter de vous expliquer tant vous semblez "partir de loin"... D'autant que l'explication a déjà été donnée mainte fois sur les postes précédents.
Pour les personnes intéressées par la prose de @François Carmignola :
Supprimerhttp://francoiscarmignola.hautetfort.com/
https://www.agoravox.fr/auteur/francois-carmignola
Je mets juste les liens pour ceux que cela intéresse, je ne suis pas allé plus loin dans la lecture de la prose de ce monsieur, son post de ce matin m'a suffit pour le classer dans la catégorie des idiots utiles et comme ''on n'oblige pas à boire un âne qui n'a pas soif'' ...
@François Carmignola8 mai 2022 à 10:41
SupprimerCitation
Sinon, l'analyse de Michel Goya, pour une fois "rêveuse" évoque bien l'état d'incertitude où nous sommes du fait de la relative durée des opérations. Ne faudrait-il pas plutôt les aider les Russes à conclure plus rapidement ? Cela commence à devenir inquiétant...
Fin de citation
Plus c'est gros, plus c'est censé passer ?
Jusqu'ici, vous nous l'aviez fait dans le style "arrêtons de donner des armes aux Ukrainiens, le conflit s’arrêtera plus vite ...."
La thèse suivante, c'est "aidons les Russes à battre les Ukrainiens, ça s'arrétera plus vite".
Faut oser quand même . Votre cynisme est à son maximum ....
Ce qui attend les Ukrainiens s'ils perdent, c'est une épuration politique de grande envergure, avec déportation de l’intelligentsia ukrainienne dans des camps de travail bien loin de chez eux.
C'est ce qui se fait déjà avec les populations civiles capturées .
Pour mémoire, voici ce que pense les "intellectuels" proches de Poutine (il parait qu'il est "philosophe" ) ...
Le "Mein Kampf" de Poutine. "Dénazification" de l’Ukraine : l’effrayante tribune de T.Sergueïtsev
https://www.leshumanites.org/post/le-mein-kampf-de-poutine-d%C3%A9nazification-de-l-ukraine-l-effrayante-tribune-de-t-sergue%C3%AFtsev
Bonjour, il me semble que le temps joue à la fois pour et contre chacun des camps... si on peut supposer que les sanctions affaibliront à terme l'économie russe et si le renforcement matériel va permettre à l'armée ukrainienne de faire mieux que se défendre ou réagir à l'avenir, Poutine au moins a gagné sur un point: la neutralisation des exportations de blé d'Ukraine et de Russie (une bonne partie de leurs exportations partent de mer noire) va en premier lieu générer des tensions dans le bassin méditerranéen avec mouvements migratoires possibles. Compte tenu de ce qui se passe / s'est passé à la frontière biélorusse (charters de réfugiés lâchés à la frontière polonaise...), ce calcul me fait un peu peur. Couplé au peu d'importance accordé à la vie tant des ukrainiens que des russes par le pouvoir, je vois mal Poutine se préoccuper de l'approvisionnement en céréales des pays dépendants, sinon à faire le grand seigneur et apparaître en sauveur à la fin du drame...
RépondreSupprimerVous pouvez difficilement vous passer de pétrole, mais sans nourriture, même ce problème devient annexe...
Cela dit, j'espère me tromper.
Les russes ont gagné sur tous les plans, énergétique et monétaire ( ROUBLE première monnaie du monde maintenant dixit Reuters). Les sanctions nous détruisent (BFM l'a reconnu, c'est dire) La situation énergétique européenne sera catastrophique et correspondra aux vœux du vieux Schwab. Deux généraux (certes il vaut mieux être à la retraite) ont commenté, au risque de passer pour des trolls aux yeux des estafettes, la défaite militaire (qui aboutit certes à un anéantissement idiot de l'Ukraine) : https://reseauinternational.net/si-les-analyses-du-cema-francais-restent-du-meme-niveau-que-ce-que-lon-entend-sur-les-plateaux-tele-alors-souhaitons-de-ne-jamais-entrer-en-guerre-contre-la-russie/
RépondreSupprimerhttps://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/05/06/la-guerre-en-ukraine-et-le-crepuscule-de-loccident-un-texte-eschatologique-du-general-jean-rene-bachelet-sarajevo-mission-impossible-nous-voila-revenus-au-banc-de/
TROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLL !!!!!!!!!!!
SupprimerAvis à ceux qui ne veulent pas perdre leur temps : le premier lien commencé par citer Xavier Moreau. Je ne suis pas allé plus loin.
Supprimerpas la peine d'ouvrir un lien, juste "nicolas bonnal" suffit à discréditer tout le reste.
SupprimerVous avez oublié de parler du vol de l'élection américaine, du vaccin anti COVID 5g qui doit tous nous tuer et de l'asservissement des peuples par Bill Gates.
SupprimerLorsque vous serez capable d'argumenter plutôt que de lancer des assertions péremptoires, je serai ravi de vous lire.
Oui. Vous avez raison cher @Alain, le recul de la mortalité dûe au COVID grâce à la vaccination a mis au chômage les experts en vaccin/microchip/5G, du coup, on doit subir leurs délires complotistes ici.
SupprimerMerci M. Goya de votre longue présentation historiquement référencée, sans parler de la référence littéraire, et qui offre en effet une approche qui dépasse largement les analyses terrains et tactiques. Là où vos comparaisons inquiètent un peu, c'est que le cas qui ressemble le plus à la situation actuelle, d'après vos présentations, semble être celui du Vietnam. Mais comparaison n'est pas raison, selon le dicton, et il semble que si l'évolution des rapports de force bascule nettement en faveur des Ukrainiens qui commencent à recevoir des soutiens plus lourds, la "surdité" russe vient de l'absence de l'expression populaire. C'est la politique intérieure, l'opposition intérieure, qui a conduit au retrait américain au Vietnam. Par ailleurs, une analyse fine de l'évolution des rapports de force (matériel tant quantitativement que qualitativement, organisation militaire, nombre de combattants, motivation) serait utile; comme vous le montrez, et c'est bien ce qui ressort des propos ukrainiens et russes, les deux antagonistes ont déplacés leurs objectifs. Toute l'Ukraine, pour les Ukrainiens, le Donbass et le sud jusqu'à Kherson (au moins), pour les Russes. Qui est le plus décalé, en fonction de ses moyens par rapport à ses objectifs ?...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerla rhétorique des propagandistes russes change un peu, un spécialiste des questions militaires invités chez Soloviev, a dit que la conscription ne changerait rien, la Russie n'a pas de technologie moderne, que les réserves stratégiques s'épuisent et qu'ils enverront des soldats avec des armes du 20e siècle contre l'OTAN qui en a des modernes - ce qui ne serait pas tout à fait correct.
je ne peux pas vous transmettre le lien, mais de toute façon c'est en russe et pas grand monde comprendrait.
l'aviation ukrainienne continue de voler, notamment à Odessa.
l'île des Serpents se transforme en nouveau Tchornobaïvka, après les navires, les missiles, radars, maintenant c'est un hélicoptère détruit.
Incroyable ce qu'il se passe ces derniers jours sur l'île aux serpents effectivement...
SupprimerSinon la mauvaise nouvelle du week-end c'est la chute de Popasna. L'incroyable résistance de cette ville est arrivée à son terme hier et sa chute ouvre la voie vers Bahkmut, ce qui serait terrible (Sieverodonetsk en partie encerclé, Sloviansk directement menacée et possibilité pour les Russes de tourner la ligne de défense Ukrainienne au sud -jusqualors quasiment inviolée-. Espèrons que les Ukrainiens soient capables d'empêcher les Russes de déboucher de Popasna...
Bonjour,
SupprimerLa chute de Poposna n'est peut-être pas une si mauvaise nouvelle que ça. C'est certes un symbole, mais guère plus.
En fait, je pense que l'armée ukrainienne aurait pu, si elle s'en était donné les moyens, tenir Poposna.
Mais que cela aurait eu un coût, en particulier humain.
Et que le choix qui a été fait et qui préside peut-être dorénavant les choix militaires ukrainiens a donné une importance plus importante qu'avant au coût humain. Poposna est dorénavant un champ de ruines.
Et l'armée ukrainienne a déjà payé un lourd tribu (probablement entre 5000 et 10000 morts, peut-être plus ....) à son combat.
Aujourd'hui, de nouvelles armes arrivent, qui sont de nature à permettre une moindre prise de risque pour les ukrainiens.
Concéder un peu de terrain en attendant leur mise en oeuvre généralisée était probablement le bon choix, au moins la moins mauvaise solution.
En fait, le bon coté des choses, c'est que dorénavant, l'armée ukrainienne peut se permettre des choix visant à limiter ses pertes humaines.
anonyme à 12:08 a mis le lien vers les propagandistes russes
Supprimerhttps://twitter.com/JuliaDavisNews/status/1523036461595242498?cxt=HHwWhMDRlfXl9KIqAAAA
Je pense aussi que l'armée ukrainienne va faire l'effort dans le sud et le Nord, quitte à laisser du terrain dans l'est pour négociations peut-être? Le sud contre l'est?
SupprimerNe peut-on envisager le retrait ukrainien de Poposna comme stratégique maintenant que l'armée ukrainienne a du matériel de longue portée et que la zone d'Yzium semble, en tout cas me semble, cuite pour l'armée russe ?
SupprimerQuand on regarde une carte si les russes reculent sur la zone d'Yzium alors leur offensive sur le Donbass est perdue. De mon point de vue, il vaut mieux casser les russes sur Yzium et donc envoyer plus de moyens militaires sur cette zone que de tenir à tout prix Poposna où de toute façon les russes vont être très vite en difficulté puisque c'est une zone urbaine qui sera difficile à tenir pour eux si on prend comme référence ce qui se passe à Marioupol.
J'aurais tendance à suivre le timing suivant : retrait de Poposna avec transfert des troupes sur Yzium ---> isolement et réduction ( je ne sais pas comment dire en langue militaire ) des BTG russes de la zone d'Yzium ---> retour sur Poposna.
Autre chose :
Je rêve ou les troupes russes n'avancent quasiment plus nulle part depuis une dizaine de jours ?
Autre autre chose :
Les manœuvres autour de l'île aux serpents visent à reprendre l'île. Ce qui va faire reculer encore plus loin en mer Noire la marine russe tout en permettant la prise en tenaille de la Crimée entre Kherson et l'île aux serpents.
Bon je vais arrêter là parce que de comique troupier je deviens stratège militaire, et compte tenu de mes compétences c'est pas bon ...
J’adore les gens qui nous expliquent que partir d’une ville qu’on a fortifié pendant 8 ans, qui a fait l’objet d’une défense acharnée depuis 2 mois, et bien ce départ est en fait mûrement réfléchi et volontaire.
SupprimerC’est comme si la France avait fait retraite à Verdun après 1 an de défense acharnée. L’armée française aurait sûrement dit que c’était une retraite planifiée , mais soyons un peu sérieux
les renforts arrivent !!!!!!
RépondreSupprimerhttps://t.me/c/1229200156/885
c'est un groupe privé, vous pouvez vous y abonné, cela vaut le coup de voir les renforts
Et quel est le nom du groupe ?
SupprimerC'est Одесса инфо Odessa info,
SupprimerMais quelqu'un a mis un lien plus accessible.
https://t.me/ukrainenowenglish/7446
La vidéo est disponible aussi sur le canal "Ukraine now" de Telegram.
SupprimerJ'avais posté la même vidéo que vous plus bas sur cette page.
D'après Prava.ru accessible depuis tout téléphone européen (!!!) (Et traduisible en anglais, merci Google) Poutine va annoncer la fin de l'"operation speciale" demain.
RépondreSupprimerbonjour à tous
RépondreSupprimerJe rebondis sur le post d’anonyme 01:21. il y est question du bataillon AZOV, comme possible “livre de chair”. Dans la marchand de Venise Shyloch ne peut la prélever parce que dans le contrat, il n’est pas prévu de verser le sang, ce qui est différent dans les circonstances de la bataille d’Azovstal, où il va couler abondamment. Le post est “réaliste” au sens où il prend en compte plusieurs réalités.
- le passé du régiment AZOV, son emblème actuel, sont devenus symboles du nazisme dont il faut débarrasser la Russie. (même si l’on sait qu’il est intégré à l’armée régulière et très normalisé du point de vue idéoligique). Poutine, effectivement, ne peut pas renoncer à sa “suppression”
- Kadyrov et ses tchétchènes en ont fait au delà du symbole une affaire personnelle.
- Ce dernier a déclaré après la prise de Pospona “sous l’assaut de nos gars une partie des effectifs à été envoyée dans l’autre monde, le reste mis en fuite. en principe rien d’inhabituel”. Concernant Avovstal, il envisage de faire de même.
Le régiment AZOV est le mal absolu : “Les forces russes ont découvert un des principaux lieux de culte des membres du régiment d’Azov et d’après les artefacts retrouvés sur place, les radicaux d’Azov semblaient appartenir à un phénomène sectaire de type hybride mêlant satanisme et magie noire.”
https://katehon.com/fr/article/kadyrov-marioupol-le-regiment-dazov-en-debandade
- Après l’évacuation déclarée complètement des civils plus rien, sauf les pertes humaines, ne retient l’assaut. part humaines qui ne concernent pas le russe proprement dits, et les hommes de Kadyrov veulent vraiment en découvre.
- Le régimet Azov est depuis les combats de 2014 considéré comme héroïque? pour ls russes son élimination est censée porte atteinte au moral des ukrainiens
- Zelensky demande l’intervention de Médecins sans frontière pour évacuer les soldats blessés, dernier geste de soutien qu’il peut encore afficher.
- Dans une ancienne interview, (j’arrive pas à la retrouver) à une question sur la situation d’Avovstal, il répondait vaguement mal à l’aise : “son coeur bat… nous l’écoutons…”
Je peux me tromper mais les enjeux sont trop forts pour la Russie et le désir d’en découdre trop exacerbé pour les serbes, que le bataillon Azov en sorte indemne.
Parfois dans la jeu combiné de la guerre et de la diplomatie il y a des pièces à sacrifier…
Pour connaître l’élément idéologique (et vaguement géopolitique) dans lequel se meut Kadyrov voir :
https://www.revuepolitique.fr/leffondrement-du-monde-unipolaire-point-de-vue-sur-la-situation-en-ukraine-par-ramzan-kadyrov/
Pardon pour les fautes d'orthographe : sur smartphone, c'est compliqué... (bref, je ne suis pas un troll, et les lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes)
SupprimerMerci Jipé, j'étais "Anonyme 01:21".
SupprimerPour poursuivre sur les hommes restants dans l'aciérie, un intervenant (radio ? ici ? je ne me souviens plus), évoquait une vidéo tournée il y a quelques jours dans les souterrains. Cet intervenant expliquait qu'il trouvait surprenant que les soldats étaient "barbes proprement taillées", fatigués et les yeux cernés mais pas en signe de "dénutrition". Il avait également souligné la présence sur une table d'une bouteille d'eau pleine, neuve, propre, ne correspondant pas à l'état d'une bouteille réutilisée 10 fois. Selon lui, il y aurait largement assez de ressources sous l'usine en vivres pour encore très longtemps, et maintenant cela serait encore plus vrai avec l'évacuation des derniers civils et donc moins de bouches à nourrir.
Dans ce contexte, et avec une prise/extermination à réussir, on peut conjecturer la possibilité d'emploi d'armes "sales" sur place par les Russes : thermobarique, chimique (moins condamnable que le nucléaire tactique).
Quoiqu'il arrive maintenant à Azovstal, le régiment Azov est entré dans la mythologie de la Nation ukrainienne comme la Bastille ou Valmy pour nous.
SupprimerAvec cette guerre, Poutine a permis à l'Ukraine d'accoucher d'une Nation. Marioupol et le régiment Azov vont devenir l'un des éléments fondateurs de la Nation Ukrainienne.
Et puis, je me dis que s'il reste 2000 soldats russes à Marioupol et s'il y a encore 1600 soldats ukrainiens dans Azovstal, rien n'est peut être encore perdu ...
Bonjour,
SupprimerLe premier lien katehon machin chose est ridicule (meme pour un amateur de black metal) ... Si on peut epargner, dans le cas d'une fréquentation honnête de ce blog, ce genre de références ça serait pas mal et donnerait plus de crédit au reste.
Le second lien (celui de Kadyrov) plus interessant même s'il me fait penser à un exemple in vivo du syndrome de Stockholm et à un cas aigü de révisionnisme (y compris sur Kadyrov senior et sur les siècles de lutte des Tchétchènes pour leur existence). Je pensais que Kadyrov fils était une crapule et en fait j'ai peut être tort, c'est peut-être tout simplement un petit enfant traumatisé.
Merci donc pour ce document qui mériterait une analyse psychanalytique (ou une tragédie Shakespearienne puisque vous faites référence au Good Old Billie)
Merci pour votre travail.
RépondreSupprimerCordialement.
Une guerre, quand ce n'est pas une aventure chimérique, a toujours un objectif: obtenir que l'adversaire se plie à votre volonté et vous donne ce qu'il possède et que vous convoitez. Quelqu'un connait il l'objectif profond de Poutine au début ? (denazifier l'Ukraine ne veut rien dire) et maintenant (Marioupol n'en est pas un ).
RépondreSupprimerEt lui, vous croyez qu'il le connaît?
SupprimerA part reconstituer l'empire soviétique, ce qui ne veut rien dire non plus aujourd'hui?
Bonjour,
SupprimerSon objectif réel c'est rendre russe le sud de l'Ukraine, c'est à dire l'accès à la mer d'Azov débouché primordial pour les céréales,le gaz, le pétrole etc ... et pendant qu'on y est l'est pour ses matières premières etc ...
Marioupol était un caillou dans sa chaussure dans la conquête du sud
Et merci encore au Colonel Goya pour ce blog que je lis toujours avec intérêt
cherche la paix c'est quelque chose de meilleurs qui puisse être .
RépondreSupprimerMerci mon Colonel pour cette analyse cossue qui va par ailleurs me demander d'aller faire quelques recherches pour certains points que je connais mal.
RépondreSupprimerCependant, concernant ce conflit en Ukraine, vous omettez un élément important à mon avis - abordé par la "perception" des populations. Certains évènements sont meurtriers sans guerre, et résonnent aussi fort, sinon plus longuement que des combats : je veux parler de Tchernobyl.
L'impact de cet accident a été longuement exploré par des scientifiques du monde entier pour en comprendre les raisons et tenter de gérer l'impact sanitaire, mais si peu sur la question de cette perception justement, qu'on habite alors en France ou en Ukraine.
Le contexte : président Mitterrand élu en 1981, au gouvernement Chirac - en Russie Gorbatchev élu juste 1 an avant en 1986 et on est sur l'élan appelé la "glasnost" (transparence). Sans reprendre ici tous les faits, l'alerte par un pays du nord de l'Europe (2 jours après) qui se répand comme une trainée de poudre : un accident nucléaire est arrivé en Russie...
Comment la crise fut gérée ? Mal. Accident caché au départ sur place, tant son importance que son aspect létal, et ailleurs, en France par exemple, pour protéger le programme nucléaire on limite les risques ou on se tait. Les gouvernants et les scientifiques sont dans la confusion il faut dire : que dire aux populations ? Si en Pologne, des pastilles d'iode sont distribuées rapidement, en France, tandis que les pompiers jouent leurs vies à 3 km de Pripiat, et bien, en France, il fait un temps superbe et le WE de ce 3 mai s'annonce radieux... Le suivant aussi d'ailleurs.
Faut-il parler d'un sentiment de trahison ? Oui, je crois. Perdus et trahis, qu'on soit en Ukraine ou en France ??? En Ukraine, en voyant apparaitre ébahis et décontenancés des équipes pour aider (l'ère stalinienne est toute proche), des scientifiques de toutes les nations, avec les populations qui perdent tout, déplacées dans l'immédiat (mais bien tard) et l'année suivante (230.000 en 2 ans). En France, on se veut rassurant mais pas de réponses raisonnables aux justes questions des femmes enceintes, etc.Le leitmotiv était "en France ça ne pourrait pas arriver", surtout ne pas déclencher de panique.
La perception fut que nous faisions partie d'un même continent, que l'air et ses particules irradiées se baladaient dans le ciel et que la menace invisible existait, se déposait par la pluie sur les légumes, s'incrustait dans le sol. Risquait-on une infiltration dans l'eau ? Quel était l'impact de doses chroniques faibles, etc ? Bien des questions furent sans réponses, vécues autant en Ukraine, qu'en France ou ailleurs.
On connaissait l'impact des doses létales mais pas celle de la chronicité des petites doses
Pour reprendre l'actualité rapide de l'époque, les années suivantes, de 1988 à 1991 les régimes communistes d'Europe s'effondrent.
NB Pour continuer mes découvertes : j'ai compris maintenant pourquoi on dit mon colonel : "mon" signifie "monsieur"
(la suite)
SupprimerA la suite de cet accident, notre famille a accueilli des enfants ukrainiens durant les vacances sur plusieurs années. Nous les parents, ne parlions ni russe ni ukrainien, ni français : seul moyen de communiquer, à travers nos adolescents qui sont devenus de jeunes adultes et à leur tour parents. J'ai vécu, ici en France, la révolution orange puis celle de Maïden à travers les yeux de ces jeunes des 2 pays. Comme un élan de liberté, un besoin de vivre si fort et de vivre autrement, de choisir d'autres gouvernants aussi, souvent j'ai entendu "la politique c'est pourri". Dans ces familles que je connaissais, mi-russes, mi ukrainiennes, le côté russe m'était présenté comme conservateur et rigide, porteur d'une autorité, qui voulait "présenter bien" mais difficile à s'épancher, et un côté ukrainien, porteur d'une histoire victime de ce régime russe, mais des personnes souvent originales parlant sans détour avec un sens profond de la vie. Cependant des 2 côtés, Tchernobyl restait une blessure dont on ne parlait pas ou si peu. D'année en année, les mentalités ont changé en Ukraine, un exemple simple : juste après la Révolution orange, ma fille ainée s'est retrouvée bloquée devant un chauffeur de taxi qui faisait mine de ne pas entendre ni comprendre le russe, elle a du plaider sa cause pour traverser Kiev. Or, tout le monde parlait et comprenait le russe alors. Autre exemple : entre jeunes, on la chinait malicieusement pour qu'elle apprenne l'ukrainien (mais accepté parce que c'était une fille et française). Je n'ai pas senti ces changements comme un nationalisme mais comme une aspiration forte commune et un besoin de vivre et de pouvoir choisir sa vie - avec un refus des mensonges et des trahisons.
Ce n'est qu'un témoignage sur plus de 20 ans, simpliste sans doute, mais une vue d'une fenêtre. Avec beaucoup de vues on arrivera sans doute à une photo d'ensemble.
Un ajout sur ce point de vue, celui de l'enseignement : avec un enseignement général en Ukraine, de bien meilleure qualité que celui de mes enfants en France (je ne discute pas les raisons mais me contente des résultats) : tant sur les langues que sur les études classiques et scientifiques (niveau lycée). De l'autre côté, on a vu que la plupart des soldats qui ont creusé dans la Forêt rouge des tranchées et qui sont restés pendant quelques semaines dans la poussière des gros engins ne connaissaient pas Tchernobyl, ce nom ne leur disait rien, ni leurs officiers (témoignages des gens de la Centrale après leur départ). On peut supposer un enseignement de faible valeur sur l'histoire de leur pays...
SupprimerHello Isaty,
Supprimermon épouse est originaire de la région de Tchernobyl et elle a eu un parcours similaire à ce que vous décrivez. Je ne vais pas raconter toute l'histoire, mais disons simplement que lorsque je l'ai rencontrée au début des années 2000, elle s'est tout de suite définie comme "patriote" voire "nationaliste" - des mots qui chez nous passent parfois assez mal, comme si c'était choquant de déclarer qu'on aime son pays ! - et elle était révulsée à l'idée qu'on puisse la considérer comme une (ex-)soviétique. La plupart des ukrainiens que j'ai pu rencontrer sont à peu près sur la même ligne. Mais il est vrai que j'ai surtout rencontré des ukrainiens de l'ouest.
La catastrophe de Tchernobyl et la manière dont elle a été traitée sont des questions très complexes. Il semblerait cependant que les conséquences médicales soient moins funestes que ce à quoi on pouvait s'attendre au départ. J'ai eu l'occasion de discuter un jour avec un oncologue qui m'a expliqué que l'augmentation des cancers (notamment de la thyroïde) depuis Tchernobyl était en fin de compte assez minime. Jean-Marc Jancovici, qu'on peut difficilement soupçonner de complaisance avec ce genre de question, tend à rendre le même son de cloche.
(suite)
SupprimerJ'abonde également dans votre sens au sujet de l'instruction. J'ai fait des études littéraires, mais quand je l'ai rencontrée, ma future épouse avait une culture livresque bien plus vaste que la mienne - sans parler du reste. Et beaucoup d'ukrainiens et d'ukrainiennes rencontrés par la suite m'ont fait le même effet. Il semblerait que la tradition de l'intelligentsia ait bien perduré en Ukraine.
La Malédiction de l'île des Serpents continue !
RépondreSupprimerConcernant les festivités du 9 mai (fin de la Grande Guerre Patriotique 1941-45) :
pour le périmètre de la Mer Noire, le défilé se deroulera au niveau de la surface sous-marine, en conformité avec notre plan.
https://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-may-7
RépondreSupprimer7 mai, 18 h 45 HE [= heure de l’Est => en France = 1 h 45, et on entamait le 8 mai] par Mason Clark, Karolina Hird, et Kateryna Stepanenko
La contre-offensive ukrainienne au nord-est de Kharkiv fait des progrès significatifs et progressera probablement jusqu'à la frontière russe dans les jours ou les semaines à venir. Les forces russes pourraient effectuer un retrait limité face aux attaques ukrainiennes réussies et auraient détruit trois ponts pour ralentir l'avancée ukrainienne. Les armées ne détruisent généralement les ponts que si elles ont en grande partie décidé de ne pas tenter de traverser la rivière dans l'autre sens de si tôt; Il est donc peu probable que les forces russes lancent des opérations pour reprendre la périphérie nord-est de Kharkiv libérée par les forces ukrainiennes dans un avenir proche. Les forces russes avaient précédemment détruit plusieurs ponts lors de leur retraite de l'oblast de Tchernihiv, tout comme les forces ukrainiennes se retirant face à l'offensive russe dans les premiers jours de la guerre.
Cette offensive ukrainienne vise probablement à repousser les forces russes hors de portée de l'artillerie de la ville de Kharkiv et à se diriger vers la frontière de l'oblast russe de Belgorod. Comme l'ISW l'avait précédemment prévu, la contre-offensive ukrainienne oblige les unités russes destinées à être déployées ailleurs à se redéployer sur le front de Kharkiv pour stopper les attaques ukrainiennes. Compte tenu du rythme actuel des avancées ukrainiennes, les forces russes pourraient ne pas être en mesure d'empêcher les forces ukrainiennes d'atteindre la frontière russe, même avec des renforts supplémentaires. Les forces ukrainiennes ne menacent pas directement les lignes de communication russes vers Izyum (et l'ISW ne peut pas vérifier les affirmations d'une contre-offensive ukrainienne distincte vers Izyum pour le moment), mais la contre-offensive ukrainienne démontre des capacités ukrainiennes prometteuses et pourrait établir des conditions pour de nouvelles opérations offensives dans le nord-est de l'oblast de Kharkiv .
Selon toutes les indications, les forces russes annonceront la création d'une République populaire de Kherson ou éventuellement annexeront de force l'oblast de Kherson dans un proche avenir et intensifient les mesures d'occupation à Marioupol. Les forces russes augmenteraient leur présence sécuritaire à la fois à Kherson et à Marioupol, notamment en retirant le personnel des unités de combat de première ligne pour protéger les dignitaires russes à Marioupol. Le chef de la République populaire de Donetsk (DNR), Denis Pouchiline, est arrivé à Kherson le 6 mai et les responsables de l'occupation locale ont déclaré que la région "s'efforcera de devenir un sujet de la Russie" et "ressemblera à quelque chose de proche de la Crimée en termes de rythme de développement", faisant écho à la rhétorique de longue date utilisée par les mandataires existants de la Russie dans l'est de l'Ukraine. Comme l'ISW l'a déjà évalué, le Kremlin formera probablement des républiques par procuration illégales ou annexera directement des zones occupées du sud et de l'est de l'Ukraine pour cimenter son administration d'occupation et tenter de dépouiller définitivement ces territoires de l'Ukraine.
SupprimerSelon toutes les indications, les Russes annonceront la création d'une République populaire de Kherson ou éventuellement annexeront de force l'oblast de Kherson dans un avenir proche et intensifient les mesures d'occupation à Marioupol. Les forces russes augmenteraient leur présence sécuritaire à la fois à Kherson et à Marioupol, notamment en retirant le personnel des unités de combat de première ligne pour protéger les dignitaires russes à Marioupol. Le chef de la République populaire de Donetsk (DNR), Denis Pouchiline, est arrivé à Kherson le 6 mai et les responsables de l'occupation locale ont déclaré que la région "s'efforcera de devenir un sujet de la Russie" et "ressemblera à quelque chose de proche de la Crimée en termes de rythme de développement". faisant écho à la rhétorique de longue date utilisée par les mandataires existants de la Russie dans l'est de l'Ukraine. Comme l'ISW l'a déjà évalué, le Kremlin formera probablement des républiques par procuration illégales ou annexera directement des zones occupées du sud et de l'est de l'Ukraine pour cimenter son administration d'occupation et tenter de dépouiller définitivement ces territoires de l'Ukraine.
Points clés à retenir
SupprimerLes forces russes ont détruit plusieurs ponts pour ralentir les forces ukrainiennes et pourraient effectuer un retrait limité au nord-est de la ville de Kharkiv face à la contre-offensive ukrainienne réussie.
Les forces ukrainiennes font des progrès significatifs autour de Kharkiv et avanceront probablement jusqu'à la frontière russe dans les prochains jours.
Les forces ukrainiennes ont continué à repousser les avancées russes vers Barvinvoke et les forces russes ont probablement abandonné leurs efforts pour se diriger directement vers le sud-est en direction de Sloviansk. L'ISW ne peut pas confirmer les affirmations d'une contre-offensive ukrainienne contre Izyum pour le moment.
Les Russes ont affirmé avoir capturé Popasna le 7 mai mais restent largement bloqués dans l'est de l'Ukraine.
Le gouvernement ukrainien a confirmé que les derniers civils restants piégés dans l'usine d'Azovstal ont été évacués le 7 mai, bien que les défenseurs ukrainiens restants semblent peu susceptibles de se rendre. ISW ne sera probablement pas en mesure de signaler des changements discrets dans le contrôle du terrain jusqu'à ce que les forces russes capturent l'usine dans son ensemble en raison du mauvais environnement d'information à Marioupol.
Selon toutes les indications, les forces russes annonceront la création d'une République populaire de Kherson ou éventuellement annexeront de force l'oblast de Kherson dans les semaines à venir pour cimenter son administration d'occupation et tenter de dépouiller définitivement ces territoires de l'Ukraine.
Les forces russes ont continué de viser Odessa avec des frappes de missiles de croisière et de mener des attaques sous fausse bannière en Transnistrie au cours des derniers jours.
La suite est à lire (et à traduire car c'est en anglais) mais bien plus détaillé que ce simple résumé) et avec des cartes :
Supprimerhttps://www.understandingwar.org/backgrounder/russian-offensive-campaign-assessment-may-7
Bonjour,
SupprimerLa république populaire de Kherson pourrait être très brève.
Un des combattants ukrainien de ce secteur espérait, il y a quarante huit heures, reprendre Kherson sous cinq jours.
Les russes ne semblent pas vouloir se laisser faire.mais à moyen terme, je ne crois pas que les ukrainiens leur laisse le choix.
Créer une République Populaire en fanfare, paradoxalement, augmenterait le coût symbolique pour les Russes d'une perte de Kherson, en démontrant qu'ils n'ont pas pu défendre l'une de leurs "républiques" fantoches. Il serait donc rationel, dans le camps russe, de garantir la conquête avant de faire une telle proclamation. Mais pas sûr que la raison ait encore toute sa place dans les calculs russes...
SupprimerOu alors, l'offensive ukrainienne pour libérer Kharkiv a aussi pour but de passer du côté est de la rivière-lac Donets, à moins de 40km de la route stratégique Prykolotne-Shypuvate qui alimente depuis Belgorod l'offensive d'Yzioum = la portée des CAESAR...
SupprimerMerci Isaty pour la traduction de ISW.
SupprimerJe lis tous les jours leur compte rendu quotidien, toutefois il faut noter que leur point de vue est 100% pro Ukraine et que la phrase qui revient le plus souvent est : according to the general staff of Ukraine.
Donc ISW est le relai de l’armée ukrainienne, et leurs analyses sont toujours favorables à l’Ukraine et jamais aux russes. A se demander si ce sont les russes qui sont en Ukraine ou les Ukrainiens qui sont en Russie !
Qu'est-ce que cela voudrait dire techniquement une annexion de Kherson et Marioupol ? Est-ce que ça changerait quelque chose sur le terrain militaire ? Pour l'administration je comprends bien.
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerLa proclamation d'une République populaire à Kherson peut s'interpréter de la même façon qu'ont été créées les LNR et DKR. Après un référendum censé montrer le désir des habitants de se séparer de l'Ukraine, la Russie prendra acte que ce territoire réclame la protection de la Russie. Comme les Ukrainiens chercheront à reconquérir ce territoire, cela ferait un prétexte pour une nouvelle intervention si un cessez-le-feu intervient. C'est du moins ce qu'enseigne le modèle de 2014.
Là le problème est qu'on est en pleine guerre et pas près de voir l'Ukraine mettre une pause au combat. Du coup on pourrait avoir une accélération du cycle séparation/autonomie/reconnaissance par la Russie. Dans ce scénario, la Russie intégré directement les républiques de Donetsk/Luhansk et Kherson (Peut-être demain ?) et du coup toute tentative ukrainienne de reconquête par les FAU est une invasion qui autorise à un passage à la guerre totale (mobilisation des conscrits, poussée du curseur nucléaire).
On peut faire l'hypothèse qu'il s'agit aussi simplement d'un coup à usage domestique pour donner l'impression à la population russe que l'opération spéciale a un sens qui vaut les sacrifices de milliers de soldats russes.
La création d’une nouvelle république dans l’oblast de Kherson permettrait de déclarer la mobilisation générale comme cela a été fait dans les 2 autres républiques. Que les habitants ne soient pas d’accord n’a aucune importance : quand l’alternative c’est partir à la guerre ou une balle dans la tête tout de suite, le choix est vite fait.
SupprimerVidéo consternante vue sur le canal "Ukraine now" de Telegram :
RépondreSupprimerhttps://t.me/ukrainenowenglish/7446
Pauvres gosses...
SupprimerC’est particulier à cette année (et au contexte actuel), ou c’est habituel, ces drapeaux de l’URSS qui ressurgissent sur les images russes ?
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas inhabituel.
SupprimerOn adore ramener tout à la Grande Guerre Patriotique, ça donne un sens à nos actes.
Attention, il ne faut pas confondre la GGP avec ce que vous, petits occidentaux, appelez la 2e Guerre Mondiale.
De notre point de vue, la Grande Guerre a commencé en 1941, avec l'attaque de ce traître Hitler. Ce qui a précédé, c'était juste les guerres entre les états capitalistes européens, fruit des contradictions internes annoncé par notre génial Lénine.
Nous avons quand même su en profiter, mettre la main sur les territoires, échanger les ressortissants, faire des échanges mutuellement satisfaisants (jusqu'en 1941, c'était nous qui fournissons de la nourriture et du pétrole à la victorieuse armée allemande, quand même !).
Les choses on changé depuis. On a été agressés alors qu'on remplissait scrupuleusement les clauses du Pacte. C'était une grande injustice, on l'a mal vécu. Mais on a fini par gagner. On a même élargi le périmètre et on a apporté notre culture aux peuples libérés.
Puis on a implosé, à cause de ce traître de Gorbatchov (Lavrov n'a pas encore déterminé si Gorbatchov a du sang allemand ou juif) et on a perdu nos colonies.
C'était la plus grande catastrophe géostratagique du XXe siècle. Mais on espère remettre ça, revenir à un monde plus juste pour nous. Comme sous la Grande Catherine, comme sous le génial Iossif Vissarionovitch. D'où le drapeau rouge, les étoiles etc. Parce que, eh oui, nous avons besoin d'une victoire, comme avant, comme toujours.
https://youtu.be/t2W47fpL7pI
La planète brûle et tourne
La fumée se répand sur notre patrie
Et donc nous avons besoin d'une victoire
Et son prix vaut plus que celui de nous tous
Et son prix vaut plus que celui de nous tous
Горит и кружится планета
Над нашей Родиною дым
И значит нам нужна одна победа
Одна на всех - мы за ценой не постоим
Одна на всех - мы за ценой не постоим
Euh rassurez-moi votre message est à prendre entièrement au second degré, vous n’êtes pas sérieux ?
Supprimer@ Anonyme8 mai 2022 à 16:06
Supprimer"Nous avons quand même su en profiter, mettre la main sur les territoires, échanger les ressortissants, faire des échanges mutuellement satisfaisants (jusqu'en 1941, c'était nous qui fournissons de la nourriture et du pétrole à la victorieuse armée allemande, quand même !).
Les choses on changé depuis. On a été agressés alors qu'on remplissait scrupuleusement les clauses du Pacte. C'était une grande injustice, on l'a mal vécu."
Vous nous expliquez que vous avez été brisés dans votre élan nazi par un faux ami...
je sais pas trop où se situe votre responsabilité dans cette mésaventure... peut être que vous savez pas choisir vos amis, ou que vous ne savez pas voir ce qu'il y a à voir ?
dites-moi le 9 mai vous défilez en tant que cocu du nazisme ou en tant que médiateurs culturels ?
(pour Gorbatchov je vous mets sur une piste : du sang rouge...)
ps : rassurez-nous c'est pas vous qui venez pas nous sauver de la décadence ?
Une petite vidéo sur le 9 mai dont je ne me lasse pas, tout y est la médiation culturelle, l'embrigadement nazi et en plus s'est au premier degré :
Supprimerhttps://twitter.com/JuliaDavisNews/status/1522661682467815425
Est-ce vrai qu'il y a des officiers occidentaux dans Azovstal comme affirmé aujourd'hui par Thomas Flichy de la Neuville sur BFM TV ?
RépondreSupprimernon
Supprimeroui
SupprimerNon.
SupprimerLa meilleure réponse semblerait être : difficile de le savoir.
SupprimerNon la meilleure réponse est pas ce n'est pas possible quand on connaît deux minutes le contexte juridique et donc les conditions des collaborations militaires entre les pays.
SupprimerCette information est un fake provenant de l'extrême droite française, extrême droite qui au passage trahie sans même s'en rendre compte la France en faisant le jeu de Poutine. On peut voir dans cette trahison l'influence du soft power russe : l'extrême droite française ne défend même plus les intérêts de la Nation Française, elle défend juste ceux de Poutine.
Heureusement que le peuple français est lui moins couillon et plus nationaliste que l'extrême droite française.
Le bonhomme était interrogé par FranceInfo début mars, ce qu'il y dit fait sourire aujourd'hui :
Supprimerhttps://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-si-l-otan-refuse-de-negocier-avec-la-russie-il-y-aura-une-partition-de-fait-de-l-ukraine-selon-un-universitaire_4992010.html
Il y a deja une partition de fait la russie occupant le donbass et l'ukraine depuis 2014...
SupprimerJ'admire la bêtise qui consiste à dire nous pour le camp occidental, l'auteur se rangeant directement dans le camp de l'OTAN contrairement à beaucoup d'occidentaux qui ne veulent pas se laisser entraîner dans une guerre qui concerne - par Ukrainiens interposés - d'abord les Etats-Unis. Dire que la guerre "contre nous" à commencé en Afrique est carrément mensonger ou faiblement informé. Tous ceux qui suivent le conflit en Ukraine savent bien qu'il n'a pas commencé en Afrique, mais avec le coup d'Etat d'Euromaidan déclenché par les Etats-Unis sous la direction de la sinistre Nuland. Avant d'écrire sur l'Ukraine, il faut d'abord s'informer. Ne pas évoquer le refus d'appliquer les accords de Minsk - refus auquel poussait les Américains - disqualifie totalement l'auteur de ces lignes et le rangent ouvertement parmi les propagandistes de l'OTAN
RépondreSupprimerChangez de lectures : réseau Voltaire, françois de souche, Rt, riposte laïque, à hautes doses détruisent complètement les neurones.
SupprimerMes arrières grands-parents achetaient à la fois l'Humanité et l'Action Française.
Changez de pseudo. Vous salissez la mémoire de Virgile. Et celle de Debord.
SupprimerEt, selon vous, les séparatistes ont, eux, scrupuleusement appliqué les accords de Minsk ?
SupprimerCa va ? Vous ne vous êtes pas trop fatigué à ressortir toutes les fake-news sur l'invasion de l'Ukraine ?
SupprimerFigurez-vous que je me sens concerné personnellement par cette guerre qui est emblématique d'une lutte d'un démocratie contre une dictature particulièrement sanguinaire ...
Vous ne croyez pas aux massacres de Boucha ?
Vous pensez que l'immense majorité des Ukrainiens allait accueillir les Russes avec de bouquets de fleurs ?
Les Russes sont en train de se prendre une tannée et encore n'ont-ils pas encore touché les armes envoyées par les pays occidentaux.
Je pense que vous allez vite vous trouver très bête. Vous pourrez ainsi admirer votre propre bêtise, on n'est jamais mieux servi que par soi-même .....
ATTENTION IDIOT UTILE - LANCEMENT DU TEST N°1
SupprimerUne recette de cuisine romaine comme technique de guerre asymétrique contre les idiots utiles prenant comme pseudo des vers issus des poèmes de Virgile.
Explications :
Notre équipe toujours à la pointe de l’innovation a décidé de diversifier ses débouchés commerciaux en adaptant sa technique de guerre asymétrique contre les trolls russes aux idiots utiles. Le principe est toujours le même, occuper intelligemment et pacifiquement l’adversaire, l'aider dans son quotidien maussade en lui donnant des idées de DIY pour occuper intelligemment ses dix doigts de façon à lui apprendre grâce à l’expérience pratique le raisonnement cartésien puisque, l’idiot utile n’a manifestement pas acquis les bases neurocognitives nécessaires à la réflexion et à l'abstraction avant l'âge de 6 ans en raison d'une mauvaise éducation familiale. Une sorte de rééducation neurocognitive par le travail manuel en quelque sorte.
C’est simple, non violent, cela demande des ingrédients faciles à trouver et en plus maintenant les idiots utiles n’auront pas besoin d’aller acheter du fromage ‘’Tartare’’ puisque maintenant ils sauront le faire comme dans la Rome antique.
Pourquoi la recette du ’’Tartare’’ ?mais parce que c’est aussi le titre un poème de Virgile.
Moretum oxyporum vel, ut alii, oxygarum quemadmodum componas.
LVII. [1] Addito in mortarium satureiam, mentam, rutam, coriandrum, apium, porrum sectivum, aut si id non erit, viridem cepam, folia lactucae, folia erucae, thymum viride, vel nepetam, tum etiam viride puleium, et caseum recentem, et salsum; ea omnia pariter conterito, acetique piperati exiguum permisceto. Hanc mixturam quum in catillo composueris, oleum superfundito.
[2] quum viridia, quae supra dicta sunt, contriveris, nuces iuglandes purgatas, quantum satis videbitur, inserito, acetique piperati exiguum permisceto, et oleum infundito.
Sesamum leviter torrefactam cum iis viridibus, quae supra dicta sunt, conterito; item aceti piperati exiguum permisceto, cui supra oleum superfundito.
[3] Caseum Gallicum, vel cuiuscumque notae volueris, minutatim concidito, et conterito, nucleosque pineos, si eorum copia fuerit; si minus, nuces avellanas torrefactas adempta cute, vel amygdalas, aeque supra, condimenta pariter misceto, acetique piperati exiguum adiicito, et permisceto, compositumque oleo superfundito.
[4] Si condimenta viridia non erunt, puleium aridum, vel thymum, vel origanum, aut aridam satureiam cum caseo conterito, acetumque piperatum et oleum adiicito. Possunt tamen haec arida, si reliquorum non sit potestas, etiam singula caseo misceri.
Piperis albi, si sit, si minus, nigri, unciae tres, apii seminis unciae duae, laseris radicis, quod σίλφιον Graeci vocant, sescunciam, casei sextantem : haec contusa et cribrata melli permisceto, et in olla nova servato; deinde quum exegerit usus, quantulumcumque ex eo videbitur, aceto et garo deluito.
[5] Ligustici unciam, passae uvae, detractis vinaceis, sextantem, piperis albi vel nigri quadrantem :
[5] Ligustici unciam, passae uvae, detractis vinaceis, sextantem, piperis albi vel nigri quadrantem : haec, si maiorem impensam vitabis, possunt melli admisceri, et ita servari. At si pretiosius oxyporum facere voles, haec eadem cum superiore compositione miscebis, et ita in usum repones : quod si etiam [quum] laser non habueris, pro silphio, melius adiicies pondo semunciam.
[6] Clausulam peracti operis mei, P. Silvine, non alienum puto indicem lecturis, [si modo fuerint, qui dignentur ista cognoscere:] nihil dubitasse me, paene infinita esse, quae potuerint huic inseri materiae; verum ea, quae maxime videbantur necessaria, memoriae tradenda censuisse. Nec tamen canis natura dedit cunctarum rerum prudentiam: nam etiam quicumque sunt habiti mortalium sapientissimi, multa scisse dicuntur, non omnia.
Bonjour,
RépondreSupprimer"J'admire la bêtise" : Ca se voit.
https://air-cosmos.com/article/ile-aux-serpents-attaques-de-tb-2-et-de-su-27-ukrainiens-34923
RépondreSupprimerCa a en effet l'air de chauffer pas mal pour cette ile.
SupprimerCa en dit peut-être long sur l'évolution des rapports de force.
Merci pour le lien qui confirme un de mes posts précédents :
SupprimerLes manœuvres autour de l'île aux serpents visent à reprendre l'île. Ce qui va faire reculer encore plus loin en mer Noire la marine russe tout en permettant la prise en tenaille de la Crimée entre Kherson et l'île aux serpents.
Le col GOYA nous donne pour la seconde fois une analyse qui s'élève au dessus du terrain et du point de situation militaire stricto sensu pour remonter au niveau stratégique et politique. On se pose depuis longtemps la question des objectifs de Poutine. Je ne prétends pas savoir ce qu'il pense, mais je crois discerner une personnalité intelligente, qui calcule loin et ne s'embarrasse pas de sentiments. Je crois aussi qu'il dit assez clairement les points qui lui tiennent à coeur: il ne veut pas que l'Ukraine passe à l'OTAN, car il considère que si le corps russe perd son membre ukrainien, cela gangrènera tout ce qu'il reste de la Russie et conduira à son démembrement. On peut contester la pertinence du raisonnement, accuser la paranoïa des Russes, considérer que leur crainte est un cache-sexe pour leurs ambitions impériales: mais peu importe. Il faut vivre avec l'idée que le moteur psychologique de la Russie est tel que je le décris. Il faut donc adapter notre politique à ce fait, aussi regrettable fût-il, au mieux de nos intérêts et sans céder sur nos principes. Le problème maintenant est de savoir qui est ce nous: l'Europe seule ou avec les USA ? De nouveau, j'en reviens à la question de la politique interne américaine, qui est décisive dans cette affaire. Les démocrates estiment que Trump leur a volé l'élection de 2016 et que les Russes étaient à la manoeuvre pour influencer l'électorat. Autrement dit, les Démocrates pensent que Poutine avait mis sa créature dans le saint des saints de la démocratie américaine. L'Ukraine s'est ensuite retrouvée au centre d'une tentative de coup d'état judiciaire lors de la procédure d'impeachment. Les Démocrates sont revenus au pouvoir, ivres de vengeance contre les Russes, mais dirigés par un président faible, dont le fils avait les mains plongées dans la corruption ukrainienne. Or, comme le décrit le col GOYA, ce sont ces Américains, avec leur agenda politique et leurs problèmes internes, qui jouent cette partie de Grand Jeu avec les Russes. Je suis convaincu que l'ennemi final de Poutine n'est que marginalement l'Ukraine, même si ce pays est l'appât, mais que son objectif est les USA. S'il abattait la puissance US, ou démontrait son impotence, il résoudrait du même coup la question ukrainienne, qui tomberait fatalement dans son escarcelle. Ceux-ci savent très bien qu'ils sont par les Russes. Ils savent parfaitement qu'ils voulaient la peau des Russes qui n'ont aucun doute sur ce sujet. Il s'agit d'un Grand Jeu, mais terrible, car un des deux protagonistes principaux devra quitter définitivement la scène. La situation est donc extrêmement dangereuse, car les enjeux sont énormes. Personne ne veut aire d'erreur, et chacun joue ses pièces en faisant petit à petit monter la pression. Les USA ne veulent pas montrer de faiblesse, et donc déploient toute la panoplie possible des mesures qui ne sont pas directement une déclaration de guerre. Mais combien de temps pourront-ils tenir ce rythme, sans perdre leur prestige et passer pour des pleutres ? Quand Poutine jugera-t-il au contraire que c'est le moment de faire danser les USA au son du canon ? Nous sommes la galerie devant deux joueurs de poker: Poutine et (les gens qui tournent autour de) Biden. L'engrenage infernal est engagé et plus personne n'est capable de l'arrêter, sauf si l'un des deux se couche et demande grâce.Vous pariez sur lequel ?
RépondreSupprimerNo escape from the mass mind rape,
SupprimerPlay it again, Vlad, and then rewind the tape,
And then play it again, and again, and again,
Until your mind is locked in...
orekhdin8 mai 2022 à 16:03
SupprimerSi vous êtes d'accord je peux vous confier la psychanalyse de mes beaux-parents : ma belle-mère est la fille d'un ouvrier communiste ayant trouvé refuge à 14 ans dans la famille de mon beau-père parce qu'elle ne mangeait pas à sa faim et était battue par son père communiste, mais ça vous le savez déja, et alcoolique. Mon beau-père est un bâtard issu d'une relation incestueuse entre un oncle et sa nièce. L'oncle, héritier d'un vieille famille dont la noblesse est antérieure à Louis IX, est lui même issu d'un mariage arrangé entre cousins germains. ce mariage était destiné à maintenir tout à la fois le titre de noblesse et la fortune familiale.
le mariage de mes beaux-parents n'est pas un mariage d'amour même s'il dure depuis maintenant plus de 50 ans, mon beau-père a de multiples maîtresses ...
Bonjour,
SupprimerVotre beau raisonnement par malheureusement d'un postulat qui est faux : Poutine voit loin, c'est un stratège etc ... et donc cela ne tient pas.
Si votre Poutine était aussi intelligent que vous le dites, en 2014 il avait l'occasion de prendre toute l'Ukraine : Yanoukovitch était président légitimement élu, les pro-russes contrôlaient tous les rouages de l'état, le FSB noyautait toutes les institutions, l'armée ukrainienne était inexistante.
Qu'est-ce qu'il a fait ?
Il a lâché en rase campagne son protégé, alors qu'il aurait pu dire qu'il avait été appelé au secours et envoyer quelques bataillons de parachutistes. Au pris de quelques dizaines de morts (ce qui ne fait pas peur aux russes) l'ordre aurait été rétabli.
Se croyant intelligent, il prend la Crimée. Oui il y a beaucoup de russes, mais 2.5 millions d'habitants votant à 80 pour cent pour les pro-russes. Du coup aux élections les partis pro-russes ne peuvent plus espérer gagner, puisque à cette époque, c'est 40 pour cent pro russes, 40 pour cent europe, l'adhésion à l'Otan est ultra minoritaire, et intégrer l'union européenne intéresse moins de 50 pour cent des Ukrainiens.
En prenant le Donbass, il a accentué la perte d'influence des partis pro-russes, réveillé le sentiment national ukrainien, l'envie d'Europe et d'Otan.
Oui, votre Poutine est vraiment un génial stratège.
j'aime votre analyse, de la a parier ente un joueur d’échecs et un autre de poker...
Supprimer@Alain HRT: je n'ai pas dit que Poutine était un génie, mais qu'il était intelligent et voyait loin. Cela ne veut pas dire bien entendu qu'il soit infaillible et ne commette jamais d'erreur, ni que ce soit un brave type. Le duo Biden-Harris ne semble pas en revanche candidat au prochain Nobel de physique, ce qui n'est pas rassurant. Le problème pour les Russes est stratégique. Ils ont besoin de ramener l'Ukraine dans leur orbite, mais intacte, car la Russie a besoin des ressources humaines et économiques de l'Ukraine. Dès lors, une guerre d'anéantissement de ce pays n'est pas dans leur intérêt. Mais d'autre part, ils ne peuvent pas laisser filer l'Ukraine de l'autre côté du miroir, car sinon ces forces leur seront perdues et pourraient même se retourner contre eux, en raison du nationalisme de l'Ukraine occidentale. Dès lors, la situation ante-2014, si elle n'était pas parfaite, restait un équilibre acceptable, un pis-aller. L'Europe vient alors faire une offre alléchante à l'Ukraine, qui balance en sa faveur, puis la Russie fait une contre-offre. YANUKOVICH finalement se décide pour la Russie, mais, patatras, on lui fait le coup de Mossadegh et il doit décamper. Que peut faire la Russie ? Si elle reste assise et laisse les partis occidentaux prendre le pouvoir, l'Ukraine file en Europe qui est l'anti-chambre de l'OTAN. Elle a donc perdu. Elle peut aussi anéantir l'Ukraine avec de jolis champignons, mais dans ce cas, elle a aussi perdu. Poutine joue un coup intermédiaire: il s'empare des territoires russophones (mais pas forcément sécessionnistes !). Cela lui donne alors un avantage politique: un pays en guerre ne peut entrer dans l'Union européenne, ni dans l'OTAN. La situation est moins bonne qu'avant 2014, puisque le climat politique est chauffé à blanc par le nationalisme ukrainien et donc pas de traité de paix avec la Russie. Mais une guerre larvée maintient juridiquement l'Ukraine loin d'une alliance potentielle avec l'occident. Et tant que les terres saisies ne sont pas annexés, elles peuvent retourner en Ukraine (sauf la Crimée). Le coup n'est pas génial, mais en tout cas, il n'est pas perdant et la situation peut ainsi perdurer. Vient l'élection de Zelensky: un candidat improbable, mais russophone et juif, deux qualités qui parlent favorablement au maître du Kremlin. Une possibilité de négocier un traité s'ouvre alors, car les Ukrainiens, fatigués de la corruption rampante de leurs élites, souhaitent sortir du tunnel. Pas de chance, le père Trump appelle Zelensky et lui tord le bras pour sortir les preuves de l'implication des Démocrates dans la corruption ukrainienne. Trump, qui a gagné son propre argent, ne sait pas vraiment que certain eaux sont fatales ! Zelensky est pris au milieu d'une querelle qui ne le concerne pas et il est paralysé dans son rapprochement avec Poutine. Les Démocrates prennent le pouvoir et ils veulent leur revanche sur Poutine, le voleur d'élections. Zelensky sent le vent tourner et Poutine aussi. Et on revient dans une situation de Zugzwang, où il ne peut jouer que deux coups, les deux mauvais. Il a choisi de rattraper l'Ukraine par le collet, sans déclarer formellement la guerre. Les hostilités commencent, mais le coup de main rapide échoue. On entre donc dans un conflit de longue durée où une des parties, la Russie, pense que ses intérêts vitaux sont en jeu. Si la haine devient cataclysmique entre l'Ukraine et la Russie à cause de la guerre, alors effectivement, Poutine a joué un très mauvais coup, ce qu'il devait savoir. Il doit donc traiter le problème à la racine: les USA. D'où mon raisonnement. Et pendant tout ce temps, des hommes meurent dans ce Blood Lands décrit par Timothy SNYDER. Et je ne vois pas d'issue à ce bras de fer qui soit heureuse pour personne. Je crains que nous ne marchions au désastre les yeux bandés comme nos grands-parents en 1914.
SupprimerVotre analyse est intéressante, mais je persiste de dire que Poutine ne voit pas loin. S'il voulait garder l'Ukraine il aurait fallu aider Yanoukovitch, et l'Europe n'aurait pas dit grand chose (comme l'a montré la Crimée). L'Ukraine il l'a en partie perdu en 2014, et totalement désormais. Il reste des pro-russes, mais se sont surtout des personnes âgées. Il bombarde et détruit les régions qui étaient le plus favorables aux russes (disons les moins hostiles). Il a semé la haine entre ces deux nations, et il faudra beaucoup de temps pour penser les plaies.
SupprimerEnsuite, les raisons des Américains, des Anglais et des autres, ici on s'en fou. Ce qui est primordial c'est que l'on aide l'Ukraine a survivre en lui donnant les moyens. Heureusement que les Américains on mis leur puissance, merci aux polonais, aux pays baltes, à ceux qui savent ce que c'est de vivre sous "paix russe".
orekhdin8 mai 2022 à 18:59
SupprimerLogorrhée verbale à l'écrit : intéressant comme variante même si les incohérences sont toujours là. Sinon vous avez essayé les sels de lithium ou les neuroleptiques sédatifs ?
Après ne vous inquiétez pas trop, avec le printemps qui arrive vous pourrez retourner gambader dans les pâturages suisses, faire du bateau sur le lac Léman ou prendre le thé avec Alina Kabaeva, vous verrez cela vous changera les idées.
Merci pour l’article. Mais dans cet affrontement sous le seuil, pourquoi ne pas réduire la Transnistrie, saigner Wagner au Mali, en Centre-Afrique, etc. ?!
RépondreSupprimerBonjour Mesdames , Messieurs
RépondreSupprimerJ'interviens pour la première fois sur ce blog , et je lis que beaucoup de participants considèrent qu'il s'agirait d'un partie de poker à l'échelle mondiale où celui qui bluffe le mieux empotera la mise .
Je préfèrerais que l'on reste à la comparaison basée sur le jeu d'échecs .Il arrive que lorsque deux joueurs de force à peu près égale jouent une partie, les avancées réciproques des pièces et leur technique de couverture entrainent un blocage .A ce stade , l'un des joueurs , généralement celui qui se sent le plus faible , aura tendance à déclencher une attaque , qu'il estime mineure , afin de débloquer la situation Souvent le résultat dépasse les attentes et entraîne de la part de l'adversaire une réaction qui dépasse largement ce qui avait été estimé .
Nous en sommes là .
Pas vraiment : un des joueurs perd ses pions, ses cavaliers et ses tours chaque jour (pas ses fous malheureusement).
SupprimerHeu... j'adore les analogies, mais celle du jeu d'échec me semble totalement à la rue.
SupprimerPoutine joue aux échecs comme un pigeon: il se pose sur la table, bouscule les pièces, chie partout et s'envole en criant qu'il a gagné.
Le jeu d'échec est un jeu rationnel. Un ordinateur, bien programmé, peut y jouer et gagner. Poutine veut imposer ses propres règles, par la force et l'intimidation. Ce n'est pas un joueur d'échec. Même pas un joueur: il ne respecte aucune règle et espère bien en tirer bénéfice.
lire bien sur " emportera la mise "
RépondreSupprimerMerci Colonel.
RépondreSupprimerPour rebondir sur le post de "anonyme 02h07" quelques remarques:
RépondreSupprimer1) les réponses qui y ont été faites m'ont paru un peu agressives. Je pense que tout le monde, pour peu qu'il argumente ,doit pouvoir exprimer sa pensée sur ce forum (hors troll manifeste).
2) certaines assertions sont discutables voire contestables
-"...on constate une certaine retenue se Moscou". Il ne me semble pas que 200000 hommes, des milliers de chars et véhicules blindés, des avions des hélicoptères et des avions qui balances des missiles à Tours de bras soient une grande preuve de retenue. Ou alors, on entre dans une bataille de spécialistes sur le véritable sens du mot "retenue". Et je ne parle pas de Marioupol totalement rasée...Entre autre.
-"...vu l'état des forces en présence, il serait logique que la Russie gagne.C'est sans doute ce qui va se passer." L'armée d'invasion russe n'a pas réussie son opération le 24 février.Et de loin. Un mois et demi plus tard, sa puissance militaire a considérablement diminué pendant que celle de l'Ukraine a sensiblement augmenté. Comment une armée russe affaiblie reussirait elle aujourd'hui à coup sûr, ce qu'elle a été incapable d'achever hier?
Néanmoins, je vous rejoins sur votre hypothèse d'une escalade russe dans les jours/semaines qui viennent. Et l'usage de bombes nucléaires "tactiques". Pas dans votre conclusion où vous estimez que l'OTAN se retrouverait "piégée, forcée à l'impuissance, et donc perdante." En clair, vous sous-entendez que la doctrine de la "riposte nucléaire graduée" qui est la doctrine centrale de la dissuasion nucléaire française et sans doute américaine et/ou de l.OTAN (j'appelle les spécialistes au secours!), est inopérante car en réalité personne n'oserait la mettre en œuvre.
Je n'en suis pas aussi sur que vous. En réalité je n'en sais rien.
Au delà des divergences que j'ai avec vous sur certains points, je vous sais gré de poser le débat, qui doit d'ailleurs empêcher de dormir certains de nos dirigeants.
Si Poutine appuie sur le bouton nucleaire quelles sont nos options?
Je lance un appel général.
Message personnel au "soldat Pithiviers":
vous pouvez répondre en vers.
..
Ma réponse à votre question : un suicide collectif de la Russie
SupprimerCe qui donne sur l'air de la java des Bombes atomiques de Boris Vian :
Poutine un fameux bricoleur
Faisait en amateur
Des bombes atomiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie
Question travaux pratiques*
Il a bossé pendant des jours
Tâchant avec amour
D'améliorer l'modèle
Quand il déjeunait avec Choïgou
Il avalait d'un coup
Sa soupe au vermicelle
On voyait à son air féroce
Qu'il tombait sur un os
Mais on n'osait rien dire
Et pis un soir pendant l'repas
V'là Poutine qui soupir'
Et qui s'écrie comm' ça
A mesur' que je deviens vieux
Je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux disons le mot
C'est même plus un cerveau
C'est comm' de la sauce blanche
Voilà des mois et des années
Que j'essaye d'augmenter
La portée de ma bombe
Et je n'me suis pas rendu compt'
Que la seul' chos' qui compt'
C'est l'endroit où s'qu'ell' tombe
Y a quéqu'chose qui cloch' là-d'dans,
J'y retourne immédiat'ment
Sachant proche le résultat
Toute la nomenclatura
Lui a rendu visite
Il les reçut et s'excusa
De ce que sa cagna
Etait aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont tous entrés
avec eux il s’est enfermés
En disant soyez sages
Et, quand la bombe a explosé
De tous ces personnages
Il n'en est rien resté .
Magnifique !
Supprimerah Goya commence a dechanter ! tjrs partisan pro atlantiste mais moins flagonard ! je reviendrait ici dans quelques semaines. a bientot les retraités
RépondreSupprimerVous reviendrez après avoir acheté un Bescherelle et un Larousse ?
SupprimerRemarquable analyse, et commentaires intéressants ! Remarque : "la victoire militaire en Ukraine reste possible même d’une ampleur plus réduite qu’imaginée" : imaginé ("plus réduite qu'[on ne l'avait] imaginé").
RépondreSupprimeroui. si vous voulez. je pourrai alors parlé des canons caesars francais detruits en rase campagne sans commettre de faute!
RépondreSupprimerLe "s" est à CAmions, bien caché dans l'acronyme (voir Larousse).
SupprimerOn verra qui détruit qui, ça va être intéressant.
Et en prime, je prends les paris pour un effondrement complet avant fin mai de l'armée russe : les pièces détachées ont dû être vendues depuis longtemps aux anciens Pays de l'Est pour améliorer l'ordinaire et les chefs ont probablement menti aux chefs qui ont menti aux chefs sur la condition opérationnelle réelle des équipements en réserve. Ça expliquerait que rien n'avance.
Bien d'accord avec vous il serait plus que temps, en France, de tirer les conséquences du bouleversement stratégique, et d'accélérer l'adaptation et le renforcement de nos armées, qui n'ont pas été taillées, depuis 1995, pour un risque majeur en Centre Europe en plus du reste
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimermerci pour cette analyse.
J'ai un petit problème de compréhension de la phrase : " Comme dans toutes les coalitions occidentales, ce sont donc eux [les États-Unis], par ailleurs largement protégés par les possibles contre-attaques russes, qui prennent de loin le leadership. " Pourriez-vous expliciter cette notion de contre-attaques russes ?
En ce qui concerne votre conclusion, il me semble qu'elle se heurte un peu au principe de réalité quand aux moyens que l'Europe peut mettre en oeuvre pour ses forces armées car elle ne dispose pas de la capacité financière des États-Unis (je ne rentrerai pas trop dans le détail mais entre leurs ressources naturelles et leur capacité de financement par la dette basée sur le dollar, ils ont des moyens que l'Europe n'aura jamais). Mais vous ne faites probablement pas seulement référence aux effectifs et dotations en armements, j'imagine.
Cordialement
@Anonyme du 06 mai 2022 21h21 et précédents :
RépondreSupprimerJe n'ai pas pu répondre avant...
Donc, pour revenir au rapport d'AI et contrairement à votre accusation :
"Le rapport d'AI fait mention des bombardements, vous ne l'avez pas lu je pense."
j'avais bien tout lu, rassurez-vous.
Je me focalisais sur les exécutions individuelles mais je peux vous répondre sur les bombardements :
Le rapport de l'Amnesty International n'exclut pas la présence des militaires ukrainiens sur le terrain mais les conclusions incriminent clairement l'armée russe :
"Il existe des preuves irréfutables que les incidents décrits dans ce briefing - à la fois le meurtre délibéré de civils et les frappes aériennes qui ont fait de nombreux morts parmi les civils — constituent des crimes de guerre.
Les exécutions extrajudiciaires, quel que soit le statut de la victime en tant que civil ou combattant capturé, sont strictement interdites et lorsqu'elles sont commises dans le cadre d'un conflit armé international constituent l'infraction grave et le crime de guerre de meurtre volontaire.
Le bombardement des huit immeubles d'habitation à Borodyanka semble avoir été un
attaque disproportionnée en violation du droit international humanitaire. Lancer une attaque tout en sachant qu'elle entraînera des morts et blessés civils ou des dommages à des biens civils manifestement excessives par rapport à l'avantage militaire concret et direct escompté est un crime de guerre."
et ne confirme pas vos affirmations sur les civils-victimes du refus (ukrainien, bien sur) d'évacuer, ces "morts civils liées aux deux belligérants", comme vous l'écriviez.
Vous vous ètes bien abstenu de répondre sur les autres aspects (comportement de l'armée d'occupation : assasinats, tortures, viols, vols, rodéos avec le droits de tirer sur tout ce qui bouge etc.), puis vous vous êtes enfui en changeant de sujet, comme je l'avais prédit :- ). SBU pas bien, Zelznsky criminel de guerre etc etc.
On ne vous interdit pas d'aborder de nouveaux sujets. Le problème, c'est que le vous le faites systématiquement dès que le sujet précédent ne vous convient plus, dès qu'on vous a montré la faiblesse de votre affirmation.
Vous ne semblez pas intéressée par une discussion, vous voulez juste faire votre propagande. En bref, votre façon de procéder est intellectuellement malhonnête.
@Anonyme 18:46. Je condamne TOUS les crimes de guerre russe, par contre la malhonnêteté intellectuelle française rend absolument impossible de questionner la place des civils dans ce conflit et le rôle des ukrainiens ainsi que les FAITS dans le Donbass depuis 2014 qui ne mènent à aucune condamnation publique, aucune sanction, rien. Le problème avec ce genre d'orientation intellectuelle, c'est qu'on en vient à prendre sérieusement en compte la propagande russe (je pense à Kramatorsk) dès lors que la mise en scène émotionnelle montre ses failles. Impossible sur ce forum d'évoquer ce qu'il se passe en Ukraine depuis 2014 sans être pointé du doigt et désigné de "Troll". J'attends avec impatience les défenseurs de l'honnêteté intellectuelle.
SupprimerOn peut effectivement penser que la Russie ne doublera pas la mise tant qu'il lui reste un espoir raisonnable de victoire limitée. Mais si ces espoirs sont déçus, vu la détermination et la rhétorique qui prévalent actuellement dans les milieux dirigeants, aux USA comme en Ukraine, il lui faudra choisir entre la soumission (toujours possible, avec une sorte de retour à la case Eltsine) et l'escalade, avec l'usage possible du chimique ou du nucléaire tactique. Pour ce qui est du nucléaire, je ne vois vraiment pas où gît l'impossibilité (sinon d'ailleurs, pourquoi en avoir autant?). Ils ne seraient jamais que les seconds ( çà, je sais que beaucoup ne veulent pas l'entendre), et son emploi n'entraînerait pas nécessairement des dizaines de milliers de victimes civiles, comme ce fut le cas en 1945. Certes , il y aurait de fortes protestations, mais on peut penser qu'elles seraient assez vite oubliées. Une négociation pourrait même s'engager rapidement, "pour sauver le monde de l'apocalypse", par exemple, et aboutir à un compromis acceptable pour les deux parties. Bien entendu, il resterait la possibilité d'une riposte étatsunienne, et de monter quelques dangereuses marches de plus, avant d'en arriver là... A suivre, mais je plains les ukrainiens, surtout les plus prudents, certainement majoritaires.
RépondreSupprimerUne attaque ABC en Ukraine amènerait une intervention directe des USA et de leurs alliés. Une résiliation en ce sens a été soumise au Congrès. La Russie perdrait à minima l’Ukraine et probablement beaucoup plus.
SupprimerJe vous trouve bien affirmatif. Attention, il est toujours dangereux de prendre ses désirs pour des réalités. À mon humble avis, personne ne sait ce qui se passerait alors.
Supprimerbonjour, merci pour ce billet que j’attends toujours avec impatience; mais le dommage sur celui-ci c'est qu'il n'y a pas de topo sur la situation opérationnelle ?! où en sommes nous côté opératif..? merci !
RépondreSupprimerPersonne n'a oublié l'usage de l'arme atomique de 1945 . Penser qu'un nouvel usage n'entrainerait que quelques protestations parait hypothétique si l'on considère la vigueur des réactions qu'a entrainé l'attaque de l'Ukraine avec des armes conventionnelles ;
RépondreSupprimerJe pensais à la masse des grands pays qui restent pour l'instant dans l'expectative. Les Etats unis et leur sphère d'influence directe (UE, Japon, UK, Canada, Australie) réagiraient militairement, mais jusqu'où?
SupprimerS’il n’y avait que la Russie, ce ne serait pas vraiment une “confrontation gigantesque” car les seuls clients et fournisseurs significatifs pour la Russie seraient a l’Ouest. La Russie ne se serait donc pas autant détachée de l’Occident. L’équation change complètement avec l’émergence de la Chine comme partenaire (et meme partenaire senior) d’une Alliance Russie-Iran-Pakistan-Chine. C’est par ce prisme que la circonspection du “monde libre” au debit du conflit peut s’expliquer : une victoire, meme modérée, des Russes en Ukraine aurait validé l’hypothèse a priori de la compétence militaire du “bloc autocratique” tant au niveau des techniques d’armement que des doctrines tactiques. Dans ce cas, perdre du terrain pour gagner du temps afin de renforcer l’appareil militaire du “monde libre” en prévision de la vraie “confrontation gigantesque” avec un bloc Chine-Russie n’était pas forcément une mauvaise stratégie.
RépondreSupprimerLes revers Russes, couplés à l’incroyable gestion du COVID en Chine en ce moment et au possible éclatement de sa bulle immobilière, changent la donne : Les américains voient maintenant une opportunité d’affaiblir durablement les capacités du “partenaire du Nord” du “bloc autocratique” tout en plaçant la Chine devant un dilemme :
soit elle envoie des armements, voire des troupes, mais se retrouve alors prise dans l’engrenage de la confrontation à un moment qu’elle n’a pas choisi, et qui n’est probablement pas opportun (forte dépendance énergétique, alimentaire et technologique alors qu’elle n’est pas encore dotée d’une marine et d’un corps expéditionnaire capable d’aller chercher ce dont elle a besoin en environnement hostile) ;
Soit elle plante les Russes et reste passive, et son partenaire se trouve si affaibli qu’elle se retrouve de fait seule contre le “monde libre” pour mener à son terme sa stratégie de domination de l’Eurasie. Meme en réduisant ses prétentions à l’Asie de l’Est, l’entreprise devient difficile si l’Amerique n’a pas à s’occuper de l’Europe et encore plus difficile si les Russes finissent pas comprendre qu’avec l’UE comme partenaire économique et une integration dans l’OTAN (avec base US en Sibérie), ils seront beaucoup, beaucoup plus prospères (Soit dit en passant, l’Europe ne serait pas bégueule, et laissera volontiers les oligarques, y compris Poutine - le premier d’entre eux -, profiter de leurs milliards et de leurs yachts. Après tout, l’accueil des satrapes du monde libre sur les cotes septentrionales de la Méditerranée, les pays Alpins et la métropole Londonienne est une tradition bien établie…).
Cela explique pourquoi le monde libre fait tapis en Ukraine en ce moment (33 milliards en aide militaire US, quelques autres milliards des pays Européens et un FMI et une Banque Mondiale aux petits soins - patronne du FMI bulgare avec de la famille en Ukraine), pour éliminer le joueur de la table qui a mal lu ses cartes. Ceci dit, la partie ne fait que commencer…
Beaucoup plus prospères...vraiment? ils ont déjà essayé ça avec Eltsine, ça n'a pas laissé de très bons souvenir à la population.
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