Au
fur et à mesure de l’évolution des armées opposées, l’échelle des combats a tendance
à diminuer. Le plan initial russe prévoyait une seule grande bataille décisive,
puis on est passé à plusieurs grandes batailles à gagner (la prise
de grandes villes). On en est désormais - à l’exception de Marioupol – à parler
de combats de petites villes ou villages, de raids et de frappes localisés, de
combats d’armées complètes à des combats de quelques milliers d’hommes, voire
moins.
Or,
plus l’échelle moyenne de chaque combat se réduit et plus le temps de la guerre s’allonge. Il
devient de plus en en plus difficile de gagner de grandes batailles, car il y a
de moins en moins de grandes batailles à gagner et de victoires à proclamer. La
campagne bascule progressivement d’un mode séquentiel (une série de victoires
enchainées jusqu’à la victoire finale) à un mode cumulatif où on espère l’émergence
d’un effet stratégique (un effondrement de la volonté de combattre) par une
multitude de petits coups, ce qui prend beaucoup plus de temps.
Situations
particulières
Région
Ouest : l’« hypothèse biélorusse » (entrée en guerre) est
toujours en suspens.
Région
Kiev et Nord-Est
Si
Paris était à la place de Kiev, il faudrait imaginer trois armées russes venues
de Belgique (41eA), du Luxembourg (2eAG) et d’Allemagne
(1ère ABG) très dépendantes des grandes routes entravées par une
première série de poches de résistance proches de la frontière (Charleville-Mézières,
Verdun, Metz) et Soumy qui serait entre Nancy et Strasbourg. Il y aurait ensuite
une deuxième ligne de résistance d’Amiens (Chernihiv) à Soissons (Nizhyn) afin
même d’arriver à la petite couronne de Paris.
Toute
cette zone est devenue un grand espace de multiples petits combats où une trentaine
de GTIA russes (GTIA = unité de combat de 500/1000h) tentent à la fois de
réduire les poches de résistance par un mélange d’écrasement
par l’artillerie (point fort russe) et de petits assauts (point faible) tout en
se défendant sur les grands axes, en particulier celui qui va de Soumy jusqu’à Kiev, contre le harcèlement des forces ukrainiennes, plus légères
et mobiles.
Si
Paris était toujours à la place de Kiev, les combats les plus proches se dérouleraient
en périphérie de la petite couronne. Les forces russes les plus avancées seraient
au Nord dans la région de l’aéroport Charles de Gaulle avec la 90eDivision
blindée (2e AG) et à l’Est à Marne-la-Vallée (Disneyland) avec 2e
Division d’infanterie motorisée (1ère ABG). Les deux divisions
russes (sans doute 16 GTIA au total), entravées dans leur logistique arrière, s’enterrent
et tentent parfois de lancer de petites attaques sans succès.
A
l’Ouest de la capitale, les forces russes, qui seraient venues de Normandie, 35eA,
36eA (15 GTIA au total) et forces VDV (45e brigade de
forces spéciales, 79e Division aéroportée et 31e Brigade d’assaut
par air) seraient au plus proche entre Saint-Germain en Laye et Argenteuil. Ces
forces russes, qui ont beaucoup souffert, sont plutôt en posture défensive et se
retranchent. Les forces ukrainiennes lancent actuellement de petites attaques autour
de ce périmètre avant sa fixation complète afin au moins de le repousser autant
que possible les forces russes au-delà de 25 km du centre de Kiev afin de le
préserver de la majorité des frappes d’artillerie.
Région
Sud
Le
front est beaucoup plus continu que dans le Nord mais la densité des forces
également beaucoup plus faible de part et d’autre. La 58e A russe ne
dispose que d’une quinzaine de GTIA pour une surface équivalente à celle occupée
par les 41e, 2e et 1ère armées dans le Nord (4
fois plus de forces). La 20e Division d’infanterie motorisée a été
repoussée de Mykolaev. La 11e Brigade d’assaut aérien et la 126e
brigade d’infanterie ont poussé des reconnaissances sur la rive Ouest du Dniepr
en direction de Kryvyi Rih. La prise de Kryvyi Rih sur les arrières de Dnipro,
pourrait avoir un grand intérêt pour les Russes, mais les forces sont sans
doute trop faibles et trop éloignées de leur base logistique pour l’envisager
sérieusement.
Frappe
(ou sabotage) très efficace contre les docks de Berdiansk, détruisant le navire
de transport Orsk et endommageant un autre. Les capacités amphibies de la flotte
de la mer Noire se trouvent amoindries et l’usage du port, proche de Marioupol,
affectée pour un temps.
Apparition
d’engins explosifs improvisés (IED en anglais) dans la zone occupée par le 58e
A (région de Kherson). Début d’une guérilla arrière.
Région
Donbass
Lente
progression des forces russes à l’intérieur de Marioupol. Environ 10 % de toute
la force russe en Ukraine (et donc un bon tiers des GTIA encore disponibles
pour manœuvrer) concentrés sur cet objectif face à 4 brigades ukrainiennes.
La progression russe est d’abord une progression par le feu.
Pression
continue des forces russes (6e, 20e et 8e A, une
trentaine de GTIA) sur Yzium et Severodonetsk au Nord de l’arc du Donbass, du 2e
corps d’armée (République de Louhansk) vers Popasna (Sud de Seveordonetsk) et 1er
corps d’armée (République de Donetsk) vers Avdiivka et Ocheretyne
(immédiat Ouest de la ville de Donetsk). Pression moindre au Sud de l’arc du
Donbass par la 58e A en particulier en direction de Zaporajjia et à
plus long terme, de Dnipro, point clé de la région. Les forces ukrainiennes
résistent mais il s’agit là de l’endroit où elles sont le plus en danger.
Notes
Fuite
d’ammoniaque dans la grande installation de stockage chimique de Sumykhimprom (frappe
aérienne russe ?) immédiatement présentée par les autorités russes comme
une tentative d’empoisonnement de la population par les néo-nazis. Peut-être
utilisée comme une justification d’emploi « réciproque » d’arme
chimique (peu probable).
Augmentation
des sorties aériennes russes et des frappes de missiles contre les forces
aériennes ukrainiennes, qui continuent à agir, et la défense antiaérienne. Le
nombre de missiles balistiques ou de croisière russes dépasserait le millier,
soit les deux-tiers du stock.
La
dérivation des réfugiés, notamment des villes assiégées, vers des zones
contrôlées par les Russes et parmi ces réfugiés la présence tacitement ou même
explicitement admises de combattants ennemis a été employée à plusieurs
reprises en Syrie. C’est le principe de la « porte de sortie »
laissée au défenseur pour se replier, alors que la pression paraît intenable.
Cela permet d’affaiblir la défense, tout en contrôlant au bout du compte la
population et les défenseurs ennemis dans des « zones de désescalade »
qui constituent en réalité de grandes prisons à ciel ouvert.
C’est
l’artillerie et donc les combats (l’armée de Terre russe combat d’abord par l’artillerie)
qui détruit surtout les villes et non les frappes aériennes, y compris celle de
missiles, spectaculaires mais plutôt rares ici (quand elles sont massives, c’est
évidemment autre chose).
Les forces ukrainiennes contribuent encore à l'entrave des mouvements en période de dégel en libérant les retenues d'eau et en inondant certaines zones (Irpin).
Théorie :
L’épuisement
Un
mois de combat continu constitue une limite psychologique au-delà on constate
une augmentation rapide des effondrements. La moitié des évacués ne présentent
alors souvent pas de blessures physiques, en admettant qu’ils puissent être évacués.
Après un mois de combat intense à Dien Bien Phu, un cinquième des défenseurs avaient
« déserté sur place » en attendant la fin des combats le long de la
rivière Nam Youn.
Tout cela est évidemment très variable, en fonction de l’intensité des combats, de l’expérience et de la solidité individuelle et collective des combattants, de leur motivation, mais il est probable qu’un certain nombre d’unités engagées sans interruption depuis les premiers jours au combat en Ukraine (notamment les unités russes à l’ouest de Kiev ou la plupart des forces engagées à Marioupol) soient au bord de l’effondrement psychique. Dans ces cas-là, ce n’est un recomplètement vers l’avant qu’il faut organiser mais une relève, et il n’est pas évident que les forces au combat en Ukraine, russes en particulier, en soit toujours capables.
Les "discussions" Russo-ukrainienne en sont où ? une idée ?
RépondreSupprimerApparemment les russes se recentrent sur le Dombass, et ayant frappé les points nevralgiques de la logistique ukrainienne, sont en passe d'attei'dre cet objectif. C'est une preuve de leur faiblesse, mais aussi le début d'une négociation, ou d'un processus de desescalade, les gains territoriaux alors atteints etant significatifs. Je ne vois pas ce les Ukrainiens auraient alors a opposer a ce fait accompli. Qu'en pensez vous ?
RépondreSupprimerUne hypothèse : les Russes entreront en negotiation une fois qu'ils auront pris Marioupol. Ils auront achevé un gain territorial minimal ( continuité Crimée - Russie + mer d'Azov russifié) leur permettant de clamer victoire.
SupprimerHypothèse les ukrainiens ont pris l´ascendant au sol et les armées du Donbass vont s'évaporer comme celles autour de Kiev.
SupprimerAutre hypothèse suivre la situation politique en Russie le nombre de morts face aux frères Ukrainiens est juste délirant même un régime autoritaire et fort ne peut que difficilement se remettre d'un tel bain de sang, ça va surement bouger fort en Russie dans les semaines et mois qui viennent et un coup d'ëtat du FSB ne sera plus à exclure.
Boucler la Mer d'Azov est très certainement un des multiples objectifs concurrents de la Fédération de Russie dans ce conflit.
SupprimerCette vidéo du Figaro est très intéressante pour comprendre l'importance de la mer d'Azov pour eux
https://www.facebook.com/lefigaro/videos/345466330842584/?extid=TWT-UNK-UNK-UNK-UNK_GK0T-GK1C&ref=sharing
Je ne partage pas votre optimisme concernant un éventuel renverqement de la direction russe. Comme le montrent les sites pro-russes ou le commentaire ci-dessous, la propagande a réussi a construire une réalité alternative totalement impérméable aux faits les plus évidents, habile à s'adapter à n'importe quelle "reconstruction" de la réalité. Il faut aussi tenir compte de l'inertie d'une opinion solidement cadenassée. Un coup d'état du FSB serait en fait un suicide et ce n'est pas dans leur mentalité. Par contre Poutine peut tout à fait arrêter l'opération, voir reculer en criant partout qu'il a atteint ses objectifs et rempli la mission, contre toutes évidences mais pour sauver ce qui lui importe plus que tout, son pouvoir, sa machine de guerre. Comptons sur ses services pour camouffler la pirouette, ils sont rodés
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerPlusieurs remarques : il semblerait que les cartes utilisées par M. Goya soient plutôt périmées, en comparaison avec d'autres sites étrangers divers. Il a été mentionné dans les commentaires il y a peu le site stratpol qui, entre autres, apporte des données socio-économiques et historiques non négligeables, et des données de terrain par des observateurs locaux. Je le trouve aussi instructif que ce site et d'autres. La comparaison est intéressante car il faut voir plusieurs sons de cloche.
Il semble avoir échappé à beaucoup de gens en France que dans l'Ouest de l'Ukraine, les Russes avancent au milieu d'une population majoritairement en leur faveur, d'où le fait qu'ils n'opèrent pas comme des brutes mais avancent avec précaution relative d'autant que leurs objectifs sont apparemment mal compris par l'Ouest selon certaines sources. Des reporters européens sur place révèlent, preuves et témoignages à l'appui, la propagande "va-t-en-guerre" de l'occident et des USA qui adule les Ukrainiens de l'Ouest. Mais il est évident que ça dérange.
Il semble que les objectifs Russes soient perçu par les occidentaux sur base de préjugés avec des procès d'intention malgré les explications des responsables Russes. Même méthode que les journalistes des médias spécialistes du mensonge (on l'a vu pour le covid, et en tant que scientifique je sais de quoi je parle). Il est à douter que les Russes aient songé au principe de la bataille décisive. Ils pratiquent plutôt l'encerclement et attendent que les piégés Ukrainiens n'aient plus de ravitaillement et munitions.
Il n'est pas fait mention des unités Tchétchènes dans l'armée Russes lancées contre les nazis des bataillons Azov et Aïdar qui vont sûrement prendre cher face à eux. A propos de ces nazis affichés que l'Europe soutient, beaucoup de gens semblent préférer le déni de réalité, bien que l'histoire de l'Ukraine soit pourtant édifiante sur ce point. Par ailleurs de toutes évidences, les Russes n'ont pas non plus utilisé encore leurs unités les plus féroces, comme dans l'opération Bragation (en 1944).
Dans les explications intéressantes de M. Goya, on remarque néanmoins des flous sur les frappes dont l'origine (Russe ou ukrainienne) n'est pas souvent précisée. Où sont les sources ? De plus, il ne donne jamais le résultat ou succès des contre-offensives ou résistance ukrainiennes en laissant peut-être entendre qu'elles sont toutes conséquentes et efficaces. Il est souvent laissé entendre que l'armée ukrainienne reste bien organisée, très solide et victorieuse, ce qui ne semble pas vraiment la réalité du terrain. La vision de cette guerre du point de vue français semble assez péremptoire. Ce que ferait l'armée française face aux Russes dans la même situation actuellement est pure conjecture gratuite mais je doute qu'avec sa situation logistique et matérielle actuelle celà soit brillant, hélas.
Quant aux fantasmes sur l'usage d'armes atomiques, poussés par Biden & Cie, cela me paraît plutôt déplacé mais ils vont bon train... Je ne suis ni pro-Russe, ni pro-Otan, et je me pose simplement des questions en comparant les données, comme tout scientifique sérieux.
Stratpol ? Vous êtes sérieux ? C'est de fait l'organe de propagande qui remplace Sputnik.
SupprimerEtant donné ce que les Russes ont fait à Kharkiv et à Marioupol, ça m'étonnerait qu'un seul Ukrainien de l'Est sain d'esprit soit encore pro-russe et il ne s'agit pas seulement du bataillon Azov. Comment après le déclenchement de cette guerre croire encore que des Ukrainiens voudraient de la mainmise de la Russie sur leur pays?
SupprimerScientifique sérieux ...
SupprimerIl suffit de voir votre commentaire sur les Tchétchénes pour comprendre que vous etes complètement a cote de la plaque, les tchétchènes se sont faits defoncer par le bataillon Azov et dans d autres zones.. que Kadyrov continue a porter ses chaussures pour femme et laisse les grands faire la guerre entre adultes.
SupprimerLe reste de vos commentaires est du meme acabit un de mes meilleurs amis habite Kiev est russophone avec de la famille en Crimée.
Lui meme est revulse par l attaque ignoble russe et les considere dorenavant comme ses ennemis.
Il suffit de comparer le nombre de réfugiés ukrainiens partis cote russe a celui des réfugiés partis cote Ouest (cela inclue les deplaces qui sont restés en Ukraine) de meme les chiffres sont éloquents.
Apparemment votre science tient plutot de l ésotérisme...
la carte en direct ici : https://liveuamap.com - correspond à peu près (à part la région de Mélitopol, mais c'est une zone à faible densité des deux cotés, sans doute contrôlée par aucun des deux camps). Et donne pas mal de détails.
SupprimerCe que j'en retire, c'est qu'au Sud et au Nord, les ukrainiens alignent de petits succès de pas grand chose, à grands frais (destructions, notamment de ponts), mais succès tout de même, et que les russes ne semblent pas en mesure d'y faire autre chose que de se fortifier et d'utiliser l'artillerie à portée maximum sur des cibles d'intérêt stratégique limité.
A l'Est, c'est autre chose - les objectifs de Marioupol et du Donbass sont sous forte pression Russe, mais les informations son trop parcellaires pour savoir qui tire son épingle du jeu.
Ce que ferait la France est assez compliqué à anticiper, notamment parce que les frappes de missiles du premier jour, qui ont éliminé la flotte Ukrainienne, et semble-t-il fait du mal à la force aérienne, sont déterminantes pour la suite. Qu'en aurait-il été face à la France - qui plus est, dispose d'une flotte bien supérieure, et dont l'armée aérienne a un entrainement OTAN, donc est capable d'opérations aériennes de grande ampleur. Difficile de comparer, d'autant plus que l'approvisionnement en munitions depuis les voisins aurait, là aussi, un rôle important...
Au vu de tout cela, il semble quand même que l'armée Ukrainienne soit en bon ordre de bataille au sud et au nord. Mais c'est à l'Est que celà se joue désormais, et là, les informations sont bien plus parcellaires.
Les cartes du site Stratpol ? Laissez-moi rire ! De façon générale l'auteur du site Stratpol, à savoir Xavier Moreau (ex-officier saint-cyrien naturalisé russe et russolâtre primaire), affiche un optimisme à tout crin depuis le 24 février, en nous annonçant toutes les 36 heures la victoire prochaine de l'armée russe... Je vous invite à écouter ses "Bulletins" depuis le début du conflit : c'est à mourir de rire ! Hier soir encore, il nous a annoncé que la ville de Marioupol était prise par les Russes ! S'il est vrai que la chute de Marioupol est inéluctable, pour l'heure les combats s'y poursuivent toujours, n'en déplaise à M. Moreau. Ce dernier nous annonce par ailleurs la victoire de l'armée russe en Ukraine pour la fin mars...
SupprimerJe trouve assez malhonnête de dire que l'Occident soutient des "néo-nazis". L'Occident soutient l'Ukraine et ses forces armées où les "Ukronazis" ne représentent qu'une infime minorité. Aussi peu recommandables que puissent être des unités comme Azov et autres, elles se battent contre l'envahisseur; un envahisseur qui par ailleurs ne s'embarrasse pas vraiment et qui est déjà responsable de la mort de milliers d'innocents... Pas besoin de se faire tatouer une croix gammée pour être une ordure.
SupprimerScientifique sérieux... Vous n'êtes ni l'un ni l'autre. Un scientifique sait d'abord reconnaître les limites de sa connaissance et de son domaine de compétences, vous êtes manifestement à coté de la plaque en affirmant que l'Ouest ukrainien est pro-russe (pour ne citer qu'un exemple).
SupprimerCeci dit, il est tout aussi clair que la recherche de la vérité n'est pas ce qui vous anime réellement.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOn a compris ta stratégie de valoriser l'indéfendable en affirmant qu'il faut écouter tous les points de vue.
SupprimerC'est une tentative perverse de retourner le dialogue démocratique contre lui-même et ça ne fonctionne plus : la méchanceté et les mensonges du gouvernement russe, qui agresse et censure à tour de bras, ne font plus illusion.
Alors ferme-la et casse toi.
La grande erreur des russes , c'est d'avoir considéré que les russophones sont des russes qui accueilleront l'armée russe en libératrice.
SupprimerCe discours semble encore continuer pour certains qui veulent continuer à croire en cette idéologie ridicule au même titre que les suisses n'accueilleraient pas l'armée française avec des fleurs à Genève.
C'est une vision de personnes qui regardent des cartes et des chiffres dans un bureau du Kremlin et ne comprennent pas ce qu'ils ne veulent pas comprendre.
@Herr Elle: Je suis troublé du nombres de commentaires, très critiques vis à vis de l'armée Française.
SupprimerNous disposons d'une armée certes réduite, mais complète. Professionnelle et disposant d'un héritage militaire historique conséquent. En plus d'engagements réguliers dans divers conflits, et d'une industrie de l'armement non négligeable.
Si vous mettez l'armée Française en Ukraine avec 8 ans de préparation, face à la même armée Russe que celle que nous observons, la guerre serait déjà terminée et les Russes chez eux pour de bon.
Un tout petit peu pro-russe tout de même ?
SupprimerSlava Zapoïtine, gryaznyy muzhik
SupprimerEntre la "réinformation sur les russes, puis le covid", vous avez oublié de nous annoncer que depuis la vaccination vous recevez la 5G sans téléphone! Ça, c'est de la science!
SupprimerQuand au narratif sur certaines unités, même s'il ne faut visiblement pas nier certains faits, voici une mise au point:
https://twitter.com/colinlebedev/status/1504857462628888577
Puis dans une situation pareille, on le voit avec les combattants étrangers qui ne sont pas forcément tous de grands démocrates, l'aide de tout ce que la Russie s'est fait comme ennemis ces dernières décennies (en mettant les bouchées double ce dernier mois, ce qu'elle paiera sur des décennies) sachant combattre ne se refuse clairement pas face à un ennemi qui a quand même de la masse, même si les ukrainiens démontrent que cela ne fait clairement pas tout.
Stratpol, c'est le blog d'un certain Xavier Moreau qui est essentiellement un guignol au service de la comm. des assassins du Kremlin. J'espère qu'un jour la justice ukrainienne mettra la main sur lui.
SupprimerN'y a t'il pas un risque que poutine (sans majuscule, c'est exprès), utilise une charge nuc tactique sur le sol Ukrainien tout en étant serein de ne pas recevoir sur son sol l'équivalent par peur d'une escalade globale?
RépondreSupprimerNB: j'adore le commentaire précédent d'un "Unknow" qui comme un bon toutou à l'image de son maitre abruti, aboie en reculant tout en écrivant comme un illettré analphabète et ignare qu'il doit être!
Les sacs à m*rde du Kremlin ont trouvé le chemin de ce blog visiblement
RépondreSupprimerIl semble que les objectifs Russes soient perçu par les occidentaux sur base de préjugés avec des procès d'intention malgré les explications des responsables Russes. Même méthode que les journalistes des médias spécialistes du mensonge (on l'a vu pour le covid, et en tant que scientifique je sais de quoi je parle)=> ça serait drôle ou simplement ridicule dans d'autres circonstances. Là, ça fait troll..
RépondreSupprimeroui :
Supprimertoutefois, même aux Etats Unis, on peut trouver des points de vue différents : https://www.legrandsoir.info/les-bombardiers-de-poutine-pourraient-devaster-l-ukraine-mais-il-se-retient-voici-pourquoi-newsweek.html
https://www.legrandsoir.info/l-otan-va-t-elle-se-faire-tuer-jusqu-au-dernier-ukrainien.html
Merci
SupprimerMerci pour le partage des liens, l'article de newsweek est très éclairant et permet de prendre un peu de recul lorsque nous somme inondés par les informations d'un seul camp à longueur de journée!
Supprimerun autre point de vue (américain) : http://blog.lesgrossesorchadeslesamplesthalameges.fr/index.php/larmee-ukrainienne-a-ete-vaincue-il-ne-reste-plus-qua-faire-le-menage/
Supprimerune sacrée référence ! https://en.wikipedia.org/wiki/Larry_C._Johnson
SupprimerConcernant stratpol, se méfier de ce site qui est plus un outil de propagande qu'un véritable source d'information.
RépondreSupprimerCe n'est pas pour rien que M. Goya n'y fait pas référence.
Bonjour,
RépondreSupprimermerci pour ce travail, il y a juste un problème avec la datation de la carte.
CDT
Mon colonel,
RépondreSupprimerVos comptes rendus et réflexions sur la guerre sont très intéressants, mais je me demande s'il n'y pas une erreur dans votre approche des échelles. En bonne analyse géographique ne faudrait-il pas écrire:
"Au fur et à mesure de l’évolution des armées opposées, l’échelle des combats a tendance à s'AGRANDIR. Le plan initial russe prévoyait une seule grande bataille décisive, puis on est passé à plusieurs grandes batailles à gagner (la prise de grandes villes). On en est désormais - à l’exception de Marioupol – à parler de combats de petites villes ou villages, de raids et de frappes localisés, de combats d’armées complètes à des combats de quelques milliers d’hommes, voire moins.
Or, plus l’échelle des combats S'AGRANDIT et plus le temps de la guerre s’allonge.
En effet, une grande échelle n'implique-t-elle pas une faible réduction de fraction et une grande échelle une petite réduction ? C'est, je crois bien, ce que j'avais appris dans mes cours, il y a bien longtemps il est vrai...
Très sincèrement,
F.B.
En l'occurrence je parle de l'échelle de "chaque" combat, mais visiblement ce n'était pas clair. Je modifie.
SupprimerEt bizzarement le votre non.....
RépondreSupprimerCorrection: "Et une petite échelle, une grande réduction"
RépondreSupprimerOn rédige toujours trop vite !
F.B.
mr goya et ses suiveurs qui se repandent en "mon colonel " par ci "mon colonel" par la semblent oublié une chose c'est qu'ils sont trahis par le gouvernement corrompu de la france. d'ailleurs une manifestation des anciens de l'armée est organisé le 26 mars pour dire stop a la destruction du pays.pour ce qui est est des evenements en Ukraine vous devriez tous faire preuve de retenu et d'humilité sachant que la russie oeuvre pour le bien commun et que sa tactique consiste a preserver autant que faire se peut l'infrastructure civile. svp cessez d'aboyer avec la meute...convenez que notre propre gouvernement est en guerre contre nous le peuple. si vous pensez detenir l'inteligence mettez la au service du bien ..et reconnaissez que c 'est la russie qui actuellement oeuvre en ce sens
RépondreSupprimerJ'ai du mal à saisir en quoi le déplacement de millions de refugiés de guerre, l'utilisation de munitions non guidées, dire qu'on "relève le niveau de dissuasion nucléaire", condamner des personnes pour avoir utiliser le mot "guerre", etc... serait œuvrer pour le bien commun.
SupprimerVous êtes tristement pathétique.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Supprimer"convenez que notre propre gouvernement est en guerre contre nous le peuple" :si on considère que ça ne peut être qu'un (troll) russe qui écrit cette phrase, on ne peut qu'être d'accord !
Supprimer@ Unknow. Oui, on voit bien que la Russie agit pour le bien commun. Toutes ces critiques ("crimes de guerre", "agression", "bombardements de civils", "viols", "exécutions sommaires", "violences") sont de mauvaise fois, de même que les innombrables montages photos prétendant montrer des destructions, des morts, une soi-disant maternité éventrée avec de soi-disant "femmes enceintes" soi-disant "mortellement blessées". Tout cela n'est que montages vidéos et accusations sans fondements, n'est-ce pas ? La Russie n'a envoyé aucun tank en Ukraine, seulement des tracteurs pour montrer à ses frères ukrainiens comment améliorer ses pratiques agricoles afin de ne manquer de rien. La propagande criminelle de l'Occident ne trompe plus personne. Signé : Vladimir Putin, fils de sa mère.
Supprimer@tous - ne perdons pas notre temps à essayer de raisonner le pseudo scientifique Unknown, c’est peine perdue et nous empêche d’échanger sur les vrais sujets. J’ai delà eu longuement à faire avec ce genre de profil et j’en ai pas mal parlé avec des psy spécialistes des milieux complotistes. Plus on lui répondra et plus il se sentira valorisé. Donc laisser faire, comme on dit ke chien aboie et la caravane passe …
SupprimerJe vous cite:"d'ailleurs une manifestation des anciens de l'armée est organisé le 26 mars pour dire stop a la destruction du pays"...C'est quoi cette connerie, vous êtes un adepte de Piquemal et consorts ?
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje n'arrive pas à croire à une telle impréparation. Toutes ces manoeuvres d'envergure ces dernieres années, d'exercices conjoints. La possibilité bien en amont de placer des hommes en Ukraine à fins de sabotage. Sans considérer l'armée russe comme invincible je me pose depuis le début la question de savoir s'il n'y aurait pas au sein de l'état major russe la volonté de faire échouer cette guerre d'invasion. Cette histoire de télécom par exemple.
Que Saddam Poutine ait pensé sacrifier l'Ukraine pour en faire une zone tampon entre l'Europe et lui vous semble t'il plausible? Et donc une silencieuse opposition à ce plan.
Monsieur Goya, vos analyses sont pour moi précieuses parmi cette cacophonies d'avis, d'experts en tous genres.
Merci.
"Ne jamais imputer à la malveillance ce que l'incompétence suffit à expliquer"
SupprimerLes Russes ont tenté une opération "a l'occidentale", sans en comprendre les mécanismes.
Ce qui me fait dire ça? Les USA leur ont bien savonné la planche en prévenant tout le monde qu'ils allaient attaquer. Perdu, l'effet de surprise, plus possible de foudroyer une armée de l'air, une défense antiaerienne ukrainienne qui s'étaient préparées au choc. Plus moyen d'aveugler l'elint ukrainien, remplacé par celui de l'OTAN.
Tout général aurait changé ses plans, mais non, on y croit, les Nazis ukrainiens vont se coucher comme des femmelettes, les Ukrainiens d'origine russe vont accueillir les chars avec des fleurs. On envoie des groupes aéroportés prendre un aéroport sans tenir compte de la force adverse.
C'est ça, les dictatures. On se monte le bourrichon, on n'ose pas dire qu'on est pas d'accord, on suit comme un mouton. On tient à sa place. Les autres, en dessous, se démerdront. De toute facon, tout le monde est d'accord:ça ne peut que reussir!le Chef l'a décidé et tous semblent d'accord.
Je suis certain que les habitants de Marioupol seraient de votre avis! Quant à la prétendue trahison de notre "gouvernement corrompu", pourriez-vous développer? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Vous devriez en outre revoir votre orthographe, j'ai relevé 9 fautes (fautes d'accent incluses), plus un tiret oublié, je vous fait grâce des majuscules... je suppose que cela doit être compliqué d'écrire avec un clavier en cyrillique!
RépondreSupprimernon j utilise un clavier ordinaire, et certe je fais des fautes d orthographe ou de frappes..ce qui m'interpelle je vais vous le dire franchement Macron est le produit de Davos donc quand vous me demandez en quoi le gourvenement est corrompu la reponse s'impose. le conflit en Ukraine a tout a voir avec le projet mondialiste, covid; passeport bionumerique ect..et si vous voulez jouer au con , ne pas comprendre, je n'y crois pas, vous etes parti prenante et je vous combattrez .toujours.
SupprimerJe suis également nul en orthographe. D'où l'usage d'un correcteur comme Gramalect. Mais vu votre commentaire ci dessus, même une prose académique ne saurait cachez l'incohérence de vos propos. Niveau '' trahison '', au moins l'Ukraine n'a pas de Pétain a sa tête.
Supprimermerci frederic pour le conseil de gramalect, cependant ici c'est plus le contenue que la forme qui m'importe. vous doutez de la trahison du gouvernement francais ? Alstom? Mc Kinsey? Macron poulain de l'academy Youg global leader ? le fait que la france soit responsable de l"application des traités de minsk , je vais vous dire si macron avait passé autant de temps a persucté les francais qu'a faire appliqué les dits traités nous n'en serions pas la
SupprimerLa pertinence de votre propos est remarquable. Tout autant que votre clairvoyance. Je note toutefois que vous avez oublié de mentionner les juifs et les francs maçons. Est-ce parce que vous réservez de la matière pour un épisode supplémentaire? Il faut bien ça pour expliquer que la troisième invasion militaire d'un pays souverain sous le règne de poutine et sa menace d'une guerre nucléaire sont de la faute de macron.
SupprimerC'est officiel, l'armée russe et probablement Poutine ont dû finalement se rendre compte qu'il était illusoire d'envahir et de contrôler toute l'Ukraine.
RépondreSupprimerSi on admet ce postulat, le meilleur résultat possible pour Poutine c'est de forcer l'Ukraine à accepter des pertes territoriales (Crimée, Donbass voire accès à la mer Transnistrie) et la neutralité - la démilitarisation étant impossible à faire accepter compte-tenu de ce qui s'est passé.
Dans cette optique, envahir une ville et faire du combat urbain, contre un défenseur motivé, formé et équipé, coûte très cher / est moins efficace que du bombardement « sélectif » sur les forces militaires, les infrastructures et les approvisionnements civils, et la hiérarchie politique.
Et je ne comprends pas non plus l'intérêt des bombardements "crimes de guerre", qui en plus sont moralement indéfendables et seront je l'espère sévèrement punis.
M. Goya il y a un point que je ne comprends pas dans la manoeuvre d'ensemble de cette guerre du point de vue russe, c'est l'utilisation qui est faite, ou plutôt pas faite, du Dniepr. Vous n'en avez pas parlé je crois.
RépondreSupprimerCette formidable barrière naturelle est en mesure de couper en deux le pays en isolant ~200.000km2 de champ de bataille frontalier sur la rive est.
Je ne parle pas d'une éventuelle fonction défensive (eg une retraite générale de l'armée ukrainienne comme l'armée allemande avait fini par se retrancher derrière le Rhin en 1944-45) mais du point de vue de l'assaillant, de la possibilité de couper de ses bases une bonne partie des forces dans la partie du pays qui intéresse territorialement la Russie et/ou là où une bataille décisive était possible, pouvant être présentée comme la réussite d'un objectif majeur (la destruction de l'armée ukrainienne dans le Donbass et quelques autres concentrations).
Les alliés ont procédé ainsi en Normandie: "insularisation" du champ de bataille par destruction de la plupart des franchissements sur la Seine et la Loire, gênant tant l'arrivée de renforts et de ravitaillement que réduisant les possibilités de fuite, en tout cas du matériel lourd.
La coalition internationale a procédé ainsi en janvier février 1991 ("Here's our plan for the Iraqi army. We're going to cut it off, then we're going to kill it." C. Powell) en détruisant les ponts sur le Tigre et l'Euphrate.
On dira: l'armée russe souhaitait préserver les grandes infrastructures du pays dans le cadre d'une opération "amicale"... mais au bout de quelques jours cette donne avait changé. L'accueil n'était pas amical, et l'invasion cessait de l'être aussi.
On dira: l'armée russe comptait pousser vers l'ouest et franchir le Dniepr pour poursuivre son avance: d'une part il s'est rapidement avéré que ça n'avançait pas, d'autre part la tête de pont de Kherson très vite conquise, et, à supposer que cette poussée ait réussi, l'axe de pénétration par le nord ouest de Kiev/Kyiv, offraient de bonnes possibilités d'exploitation.
On dira les VKS manquent de munitions de précision mais il ne doit pas y avoir plus d'une dizaine de points de franchissement, hors région urbaine de Kiev (sans compter les embarcadères). C'est quand même faisable. Et en évitant de détruire les 2-3 grands barrages qui sont des points de franchissement, il y avait moyen de dégrader fortement les abords routiers et ferroviaires avec des "dumb bombs".
De manière générale sauf coup de malchance les pertes civiles générées par le bombardement de franchissements (ponts et embarcadères) sont relativement limitées tandis que le gain militaro-stratégique semble important.
Et dans le cas de Kiev, s'ajouterait la dimension psychologique/politique. La destruction des ponts pouvant avoir un effet tant matériel que psychologique, à la fois parce qu'elle est visible mais aussi parce qu'elle met sous les yeux de la population la réalité de l'isolement stratégique de l'armée déployée à l'est.
[remarque: si l'armée russe ne prend pas de gants quand les combats l'exigent et ne se prive pas d'une frappe de terreur ou jouant sur les limites, par-ci, par-là, on est très loin des bombardements massifs contre les civils théorisés par Douhet et mises en oeuvre pendant la 2nde GM de Guernica à Nagasaki... Qui ont atteint leurs objectifs "politiques" parfois (Pétain voyant la destruction d'Amiens, Abbeville, les bombardements atomiques), mais souvent ont galvanisé l'adversaire ou en tout cas ont eu peu d'effet (Grande Bretagne en 1940-41, Allemagne 1942-45)]
Ou alors ces ponts et franchissements ont été bombardés et détruits et nous n'en aurions rien su?
Par curiosité sur votre avis...
Dupont
Les russes pensaient prendre toute l'Ukraine, donc les ponts ont été épargnés car ils servaient leurs intérêts et leurs déplacements militaires.
SupprimerAujourd'hui les russes commencent à comprendre qu'ils ne pourront pas prendre toute l'Ukraine mais on sent que l'élite du pouvoir au Kremlin a du mal à y renoncer en laissant des troupes comme à l'Ouest de Kiev qui pourraient se voir anéantir.
Les ponts peuvent d'un côté couper le ravitaillement ukrainien (du moins fortement le perturber (les russes savent bien avec l'exemple de Stalingrad, que l'effort de guerre peut se maintenir par des navires, même très petits), mais ces ponts sont aussi un bon moyen pour permettre la fuite d'habitants, évitant ainsi d'avoir des attroupements.
On est de plus en plus dans une stratégie ou on vide l'Ukraine de ses habitants pour poser un drapeau sur des ruines.
Ce n'est pas une délivrance, ce n'est pas une assimilation forcée, c'est une désertification territoriale.
@anonyme de 17:17
SupprimerL'idée de pouvoir prendre toute l'Ukraine, "amicalement", et donc de préserver les infrastructures, ne tenait pas au delà du 28 (?) février (je vous laisse le choix dans la date...). L'idée pour l'armée russe d'avancer "comme dans du beurre" et d'arriver aux ponts pour poursuivre la lancée n'a pas pu tenir longtemps non plus. Dès lors il devenait évident que les ponts étaient le fil vital qui maintenait les armées à l'est du Dniepr du ravitaillement venu de l'ouest et des possibilités d'évacuation du matériel lourd. Le gain de leur destruction (ou fort endommagement) dépassait dès lors celui de leur préservation.
Oui il sera toujours possible de traverser par bateau dans un sens le Dniepr pour faire du ravitaillement - missiles ATGM et manpads, petits équipements, IEDs - dans l'autre pour évacuer des troupes à pied au compte-gouttes ou des réfugiés (des centaines de milliers ont tenté la traversée du bras de mer séparant la côte turque et les iles grecques... on peut supposer possible une évacuation organisée par zodiac de réfugiés). J'ai envisagé ces hypothèses sans juger nécessaire de les formuler.
[A noter qu'il y a deux sortes de réfugiés: il y a ceux qui fuient maintenant les combats pour sauver leur vie en abandonnant tout; et à terme, et cela est parfaitement cohérent avec votre conclusion, ceux qui ne supporteront pas le nouveau "régime" et partiront ou seront expulsés].
Bien sûr l'hypothèse du "nettoyage" politico-ethnique à large échelle - façon pieds noirs à l'été 62, allemands de Pologne ou de Tchécoslovaquie après 1945 ou grecs de Turquie vs Turcs de Grèce en 1923 - peut faire partie des stratégies cyniques et réalistes.
Dupont
"le fil vital qui maintenait POUR les armées à l'est du Dniepr" etc
SupprimerDupont
oui, il y sûrement beaucoup de généraux qui ont pris conscience depuis 15j qu’il fallait changer de tactique et peut être détruire les ponts. Mais dans leur système verrouillé où la peur règne, demander à changer de tactique revient à demander de changer « Le PLAN » magistral de putin. Et ça c’est impossible au risque d’être arrêté ou accusé de haute trahison. Rappelez vous les divisions de panzer qui sont restées l’arme au pieds pendant les premières semaines suivant le débarquement de Normandie parce que Hitler était persuadé que le « vrai » débarquement aurait lieu dans le pas de calais. Et personne de son entourage n’a essayé sérieusement de lui faire entendre raison. Heureusement d’ailleurs
Supprimer@Badger
SupprimerVous devriez écrire "Poutine".
Vous ne savez pas jusqu'à quel niveau de détail il s'est impliqué dans les plans. Vous ne connaissez pas la manière dont remontent les informations, les critiques, les modifications du plan. Il est encore un peu tôt pour mettre exactement sur le même plan Poutine et Hitler dans tous les domaines. Des démocraties, ou en tout cas des régimes moins autoritaires et monolithiques, ont démis de leurs fonctions des officiers supérieurs lors de conflits précédents. La France pendant les 2 GM par exemple. OU le UK. Tout cela ce sont des mécaniques complexes.
Dupont
@anonyme Premièrement j’ai plus l’habitude d’écrire en Anglais et ds cette langue on écrit Putin, c’est une transcription phonétique comme en Français. De plus je n’ai pas l’habitude d’affirmer des choses que je ne connais pas ;) vous découvrez peut être Putin à l’occasion de l’Ukraine mais ce n’est pas mon cas. Je n’en dirai pas plus. Bonne soirée « anonyme » et bonne réflexion :)
Supprimer@anonyme Premièrement j’ai plus l’habitude d’écrire en Anglais et ds cette langue on écrit Putin, c’est une transcription phonétique comme en Français. De plus je n’ai pas l’habitude d’affirmer des choses que je ne connais pas ;) vous découvrez peut être Putin à l’occasion de l’Ukraine mais ce n’est pas mon cas. Je n’en dirai pas plus. Bonne soirée « anonyme » et bonne réflexion :)
SupprimerPour ce qui est de détruire des ponts, ce n'est pas si simple: Bombardements précis ou sabotage de troupes aéroportées, sinon la poussière retombée le pont est encore là!
SupprimerSans maîtrise du ciel les bombardements ont surtout été par missiles et pas mal de vidéos circulent pour démontrer qu'ils tapent très souvent à des distances >50m de la cible probable (clairement visible sur des cibles au milieu de pas grand chose en campagne, bien des immeubles voisins des cibles probables détruits en ville).
Ils ont donc vraiment un problème avec la missilerie qui a pu limiter son usage pour certaines cibles.
Effectivement le fait que leurs missiles montrent souvent des écarts de plusieurs dizaines de mètres pourrait expliquer que les russes ne sont pas en mesure de traiter certaines cibles comme des ponts sans devoir en balancer un paquet (ce qu'ils n'ont pas).
SupprimerLa baisse des stocks est réel par ailleurs.
J'ai de plus en plus l'impression que la précision russe est plutôt décamétrique, on peut encore voir des photos des frappes de la première nuit ou l'on voit un grand nombre de missiles frappant des bases aériennes tomber à côté au milieu de nulle part. Derrière les russes surestimant l'impact et la puissance de leurs missiles se lançaient à dire qu'ils avaient neutraliser tous les moyens aériens et anti-aériens russes, qu'ils avaient désormais la maitrise du ciel. Il n'a fallu que quelques heures pour que tout cela soit contredit et aujourd'hui encore ça l'est.
N'ayant aucun recul sur cette guerre je ma garderais bien de porter quelconque jugement, surtout dans une période ou l'émotionnel à pris le pas sur la réflexion.
SupprimerMais en ce qui concerne les divisions de panzer et la Normandie, la situation est un peu plus compliqué que : L'opération Fortitude à été un succès qui a enfumé les allemands, la preuve Hitler et l'OKW ont bloqué les panzer.
Le 6 juin 1944 il y a dix divisions de panzer, en France, Belgique est Hollande. Sur ces dix divisions, trois sont à 100% complété et entraîner, 2 Pz dans la région d'Amiens, Pz Lehr entre Le Mans et Orléans, la 12SS Pz entre Laigles et Evreux.
Une et à 90% prête, si la 21 Pz qui se trouve en Normandie à bien tous sont personnels et ses véhicules, son bataillon de Panther est à l'entraînement en Allemagne et son autre bataillon est entrain de troquer ses vieux blindés français pour des PzIV.
Les sept autres divisions sont à différents stade de réorganisations ou de rééquipements. La plus part sont souvent immobiles faute de camions et halftrack, et ne peuvent alignés qu'une petite troupes capable de combattre dans des groupes de combats.
Lorsque les alliés débarquent, la 21 Pz est bien évidement de suite au combats mais les Pz Lehr et 12SS PZ on l'ordre de rejoindre le front dans la soirée du 6, la 2Pz suit 3 jours plus tard. Donc en moins d'une semaine les quatre meilleurs unités à l'ouest capables de combattre sont envoyer en Normandie, quand au reste ça continue à recevoir son matériel et à s'entraîner.
Les 1SS et 2SS vont commencer à envoyer leur groupes de combats capables de combattre entre les 12 et 17 juin, le reste des divisions étant envoyer au fur et à mesure que leur autres unités aient fini leur formation ou rééquipement.
En plus du rééquipement de ses divisions de panzer, se pose aussi le problème du transport. Celui-ci se fait essentiellement par transport ferroviaire, et entre l'action des résistant, celui de l'aviation alliés, couplé au fait que le ravitaillement des unités qui se battent en Normandie se fait aussi par train, il y a une saturation du réseau ferré Français qui gène et empêche parfois le transport de ses unités puisqu'elles n'ont parfois pas la priorités.
Quand on sait qu'il faut une soixantaine de train pour bouger une division de panzer, on peut comprendre que ses unités, qui ne sont pas complètes, soient rester finir leur formation sur place et pas en Normandie, surtout que début juin, deux panzer divisions venant en renforts de l'Est utilisent déjà le train pour être transporté en Normandie.
Bref, sans dénigré l'action psychologique de Fortitude, comme toute guerre, il n'y a pas qu'une explication, mais un faisceaux de facteurs qui influe sur la conduites des batailles.
"Je vous laisse le choix dans la date". C'est le genre de petite attention qui ne coûte pas grand chose et qui fait toujours plaisir sur un Forum où les bonnes intentions ne sont pas toujours au rendez-vous.
SupprimerBonjour. Même si j'ai la chance d'avoir accès à l'OSINT , j'aime bien votre site monsieur Goya : mon logiciel n'est pas militaire mais scientifique, biologie moléculaire spécialiste des biotechnologies ça c'est pour notre très cher troll russe ''scientifique'', et, la lecture de vos analyses ainsi que des commentaires qui les accompagnent me permet de mieux appréhender l'aspect purement militaire du conflit.
RépondreSupprimerMaintenant concernant les trolls russes : en dehors du fait que le plus judicieux me semble être ignorer leurs remarques, il est frappant de constater le lien fait par eux entre la soit disant désinformation faite sur la COVID et la soit disant désinformation faite sur la guerre en Ukraine. De là à penser que les sites complotistes anti-covid faisaient partie du soft power russe, il n'y a qu'un pas que je vais franchir allègrement.
Pour ceux qui seraient intéressés par les fondements psychologiques et sociologiques du complotisme un site parmi d'autres sur le sujet conspiracywatch.
entièrement d’accord avec vous. le soft power russe utilise tous les mouvements anti état, anti systèmes, complotistes quelle que soit leur couleur, comme ils l’ont toujours fait pendant la guerre froide (brigades rouges, etc)
SupprimerNon, non, vous faites bien, chaque commentaire mensonger, qu'il soit troll ou propagandiste, doit être combattu. C'est dur, il faut argumenter contre des non-sens mais c'est le seul moyen de limiter la diffusion de ce bruit de fond qui fait partie intégrante de la guerre actuelle (la guerre de communication est de toute façons permanente).
SupprimerUn avis qui n'engage que moi, et vaut exactement ce que vous avez payé pour le lire (c'est-à-dire rien) :
RépondreSupprimerDu point de vue des instigateurs, ce n'est pas une guerre. C'est une opération d'intimidation. Du genre, le gros dur de Lycée qui va sortir la chaine de vélo pour mettre au pas les récalcitrants, et asseoir son pouvoir sur la cour de récré. A une toute autre échelle, évidemment.
Et quand le petit binoclard timide, au lieu de s'incliner, s'empare de ce qu'il trouve sous la main (genre une pompe à vélo), et se met à taper le gros dur, et ne cède pas sous les coups de chaine, et continue de taper de plus en plus fort, ben, le gros dur, il se demande ce qu'il se passe. Il n'était pas prêt à un vrai combat, parce que, ça n'était pas sensé se produire.
Le petit binoclard, lui, ça fait huit ans qu'il prépare le combat, qu'il accumule de l'expérience, de l'entrainement, qu'il demande des conseils à ses potes de la fac de sport à l'Ouest. Et il tape dur. Alors ça reste un petit binoclard mal équipé et de constitution faiblarde, mais il résiste, et fait d'autant plus mal que le gros dur n'était pas près à encaisser des coups.
Le manque de préparation, il est juste là, au niveau du renseignement, et surtout de l'interprétation des informations : il a été estimé au départ que l'intimidation, accompagnée de quelques coups de chaine à vélo, suffiraient. Jamais il n'a été question d'un vrai combat, qui aurait été préparé tout autrement. La guerre est devenue un gros mot, et il était hors de question de s'abaisser à cette horreur, voyons, la Russie est un pays civilisé, enfin.
Une fois que vous considérez la clique au pouvoir à Moscou non pas comme des dictateurs (donc de vrais dirigeants, comme en Chine), mais comme des brigands, qui ne connaissent que le rapport de force, et qui régissent tout problème à la manière d'un parrain mafieux, Tout parait soudain limpide.
Par exemple, le fait que l'accent soit mis sur plus d'équipement, plutôt que sur un meilleur entrainement sur l'existant, un point particulièrement criant sur leur aviation, c'est encore une fois de l'intimidation. On travaille sur la peur que l'on inspire, pas sur les capacités militaires réelles. On clame que toutes les positions de DCA sont détruites, sans même vérifier que c'est vrai. Pareil pour les blindés : la Russie avait avant la guerre 35 000 blindés, mais combien utilisables réellement, avec un équipage, et un ravitaillement leur permettant une poussée décisive? Pas des masses. Ils peuvent se permettre d'en perdre beaucoup, ils ne peuvent pas en utiliser tant que ça à la fois.
Après, il reste en Russie de vraies capacités militaires. Tous les missiles de croisière n'ont pas fait mouche, mais dans l'ensemble, ils me semblent avoir fait le boulot. On verra dans quelques semaines si l'estimation à 1 500 était précise. La 58ème au sud est une vraie armée, qui livre de vrais combats. Mais cette capacité est elle aussi souvent utilisée plus en terreur qu'en vrai combat.
Les objectifs politiques affichés eux mêmes sont bien plus de l'intimidation façon mafieuse que de la guerre de conquête : Quand on lance une conquête, on ne propose pas des négociations au bout de 24 heures (sauf si on a conquis tout le pays, et comme l'Ukraine fait plus de 1000 km dans la longueur, _a n'était pas possible, même sans résistance). C'est une version politique de "nous allons vous faire une offre que vous ne pouvez pas refuser".
Bonjour, bien d'accord, c'est d'ailleurs ce qui ressort de cette analyse très intéressante : https://www.youtube.com/watch?v=9K8TIM3xm4c
Supprimer+ complément posté hier sur la même chaine : https://www.youtube.com/watch?v=35SVul1jzNY
SupprimerBelle analyse !
SupprimerIntéressant, vous rejoignez les thèses de Kamil Galeev que je vous invite à consulter:
Supprimerhttps://twitter.com/kamilkazani
Les deux liens que vous donnez pointent vers un contenu qui s'il a l'avantage de recontextualiser au point de vue historique le conflit est au final bien creux au niveau de l'analyse. Cette absence d'analyse est d'ailleurs revendiquée puisqu'ils déclarent attendre la fin du conflit pour être en mesure d'analyser ce qui s'est passé. On a affaire à un prof de Nanterre, Jean Robert Raviot, et a de ses anciens étudiants, Quentin B. Terra Bellum, qui sont en train de s'enfoncer dans les querelles de byzantins habituelles dans certains milieux universitaires français. On est loin des objectifs d'analyse assignés la géopolitique. Après merci quand même pour ces liens car cela permet de prendre de la hauteur dans la compréhension globale de ce conflit. Par contre si vous souhaitez élargir vraiment votre champ de vision géopolitique sur cette guerre, allez voir les travaux de Jean Sylvestre Mongrenier qui pour le coup font vraiment autorité dans le domaine de la géopolitique russe.
SupprimerJean Sylvestre Mongrenier est docteur en géopolitique, professeur agrégé d'Histoire-Géographie, et chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis).
Bonjour
RépondreSupprimerPensez-vous que des forces spéciales OTAN soient sur le terrain aujourd'hui?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe site devient une antenne des commentateurs ex-KGB/FSB
RépondreSupprimerOui on a droit à une invasion de troll et de cancres qui n'ont pour seuls référence culturel youtube et leurs sites complotistes. Ces derniers de la classes ont toujours été nul en tout en il faudrait leur faire confiance. Ils ne sont guidés que par une seule cause la frustration de perdre. Pas un hasard s'ils choisissent le camps des perdants de toujours, et Poutine au premier rang, le petit caporal qui fait perdre son propre camps et les idiots inutiles qui pullulent pour nous expliquer qu'il est en train de gagner....
RépondreSupprimerMerci Colonel Goya de mettre ainsi à disposition vos analyses. Je suis ignorant de la chose militaire, incapable de juger de telles situations et je trouve dans ce blog des informations que je comprends, que j'ai envie de croire et qui me donnent un peu d'espérance dans la survie de la démocratie Ukrainienne.
RépondreSupprimerJe vois aussi que les trolls arrivent comme des mouches attirées par le miel. Pour l'instant ils sont très bêtes donc facile à repérer. Je ne pense pas qu'il faille les nourrir par des réactions, car ces réactions les font jubiler et/ou vont les aider à améliorer leurs scénarios jusqu'à les rendre totalement crédible auprès de leur cible naturelle. Il faudrait juste une réponse type du genre "Frappé comme une Vodka", les ignorer ou encore mieux les "modérer" à la Russe. Ils sont obligés d'aimer ça.
Ce soir le Kremlin annonce une inflexion de leur stratégie, avec une concentration des forces sur le Donbass (ils présentent tout ce qui s'est passé durant le premier mois comme une étape réussie d'attrition des forces ukrainiennes, et le Donbass comme le but principal de cette guerre... Ce serait drôle, tant de mauvaise foi, dans d'autres circonstances...). Du coup je m'interroge : si ça se confirme, cela signifierait que la Russie renonce à la côte et aux zones industrielles de Marioupol, ce qui semblait être un objectif stratégique autrement plus probable ; et libèrerait les forces ukrainiennes actuellement fixées à Kiev et au sud. Cela représenterait une sacrée claque pour l'armée russe, non, de ne plus être en mesure de pouvoir tenir ses objectifs plus d'un mois ? En tout cas ça va dans le sens des remarques de M. Goya sur le risque d'effondrement psychologique au bout d'un mois.
RépondreSupprimer@ Anonyme de 22:29. La ville de Mariupol fait bien partie de l'oblast de Donetsk. Lorsque les fascistes russes disent maintenant se focaliser sur leur objectif principal de "libération" des deux oblasts du Donbass, cela signifie hélas qu'ils ne renoncent pas à "libérer" Mariupol.
SupprimerSi on part de l'hypothèse pas délirante que l'état final recherché des Russes, dès le départ, était de s'assurer la possession du DOMBASS et de la CRIMEE, tout réduisant de manière très significative la capacité opérationnelle de l'armée ukrainienne, difficile de dire si oui ou non ils ont réussi (malgré des pertes très élevées) puisque nous n'avons aucune info (en tout cas pas moi) concernant la capacité de manoeuvre résiduelle de l'armée ukrainienne après un mois de combat (les éléments développés dans le paragraphe "épuisement" s'appliquent aux deux belligérants).
SupprimerAfin de préciser que je ne suis pas un "troll-à-la-solde-de-celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom", si comme la plupart ici, je suis pressé que les Russes retournent en Russie et que cette folie s'arrête, j'ai appris à me méfier des médias qui ont parfois tendance à ne voir et entendre que ce qui va dans leur sens (c'est un biais que nous pouvons tous avoir)... pour être parfois contredits par l'histoire. En Afghanistan, cela devait être plié en 6 mois : résultat les dernières troupes françaises sont parties en 2014 (13 ans !!!), au Mali, rebelote... Donc, sans évaluation fiable des forces en présence après un mois de boucherie, je me garderai bien de faire un pronostic.
SupprimerLecteur attentif de cette frille de lecture des opérations militaires, j'ai recherché d'autres sources d'informations... et ai fini par trouver celles de Stratpol (officine francophone sise à Moscou). Je me régale, épisode après épisode, à la vue des tentatives désespérées de justifier, travestir, déformer... ce fiasco poutinien en Ukraine... Personne ici me semble assez imbécile pour verser dans une russophobie primaire et une OTANophilie de même acabit : Stratpol en revanche ne fait pas dans la finesse de l'analyse. Pure propagande (aux accents parfois néofascisants) où tout ce que l'on peut concevoir de haine s'exprime contre "l'Occident", les "Ukronazis", le "macronisme", le "gauchisme", la "démocratie"... et leurs sbires comme Mr Goya, vrai "Gamelin" n'entendant rien aux choses militaires, stratégiques et géopolitiques... L'action de leurs trolls ici n'est qu'une énième et vaine tentative de maquiller leur défaite...
RépondreSupprimerPour "Un lecteur attentif"Effectivement la lecture de Stratpol est assez intéressante pour prendre la mesure du niveau de la propagande russe. Mensonges, mauvaise fois...
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=noqlx0B6evo&ab_channel=SudRadio
RépondreSupprimeranalyse de jomini sur le plan initial russe c' est juste une hypothèse je la trouve interessante
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/JominiW/status/1497670934244872199/photo/1
état des lieux du front EST https://twitter.com/JominiW/status/1507212888511066114/photo/1
RépondreSupprimerBonjour M. Goya.
RépondreSupprimerY a t il vraiment une incertitude concernant la Biélorussie ? Loukachenko doit bien se rendre compte qu'envoyer son armée en Ukraine n'apportera aucun effet décisif, et les risques de pertes sont importants. Or, il a besoin de son armée pour tenir en respect sa propre population.
Par ailleurs, quand bien même Marioupol serait prise, le pouvoir ukrainien est clair et ne lâchera aucune concession territoriale, c'est aujourd'hui une nation en arme qui sous peu alignera plus de fantassins que l'armée russe. Poutine ne peut décréter une mobilisation sans aveu que l'opération spéciale est une guerre.
Ne pensez vous pas que le conflit se concentrera autour du Donbass dans une guerre de tranchée, car ni russe ni ukrainiens ne voudront lâcher quelque chose dans une négociation ?
Enfin dernier point, il y a eu une hausse très significative de pertes matérielles côté russe dans les dernières heures, signe d'une armée qui se replie, lâchant des camarades sur la ligne de front.
Mr Goya, merci pour ces analyses !
RépondreSupprimerOlivier
Excellente analyse de la situation par un géopolitologue étasunien : https://youtu.be/w5qSO1BbXsU
RépondreSupprimerCette guerre est menée par les USA avec des moyens de l'OTAN contre la Russie. Pour celle-ci, on ne lui refera pas Barbarossa, même au ralenti. Elle s'est préparée et ira jusqu'au bout, y compris en recourant à l'arme nucléaire tactique.
Tentative de guerre éclair ? La Russie n'en a pas les moyens logistiques. Les nombreux axes de pénétration et l'envoi d'unités peu aguerries, mal armées ne va pas dans ce sens. La Russie épuise ses stocks de matériels issus de l'URSS et garde le meilleur pour la suite. Ses objectifs actuels sont Marioupol (actuellement en cours de nettoyage), puis la région de Kramatorsk où se trouve le gros de l'armée ukrainienne, puis Odessa. Ensuite, le Dniepr. Cela prendra... le temps nécessaire.
Les USA sont gagnants. Ils ont re-vassalisés par la trouille les européens. Affaiblis par la crise énergétiques, menacés de récession, ceux-ci vont devoir acheter des armes et du gaz US au prix fort. Cette guerre se déroule très loin des USA qui n'y trouvent que des avantages. Ils vont la poursuivre jusqu'au dernier Ukrainien. Les pays européens paieront l'armement et équipements annexes.
De Gaulle ? Il aurait depuis longtemps signé une alliance défensive avec la Russie renouvelant celle signée avec Staline. Au lieu de cela, la France est partie prenante du suicide européen.
Le niveau de propagande dans les médias occidentaux et français est extravagant. Sur ce blog, c'est normal : nombre de mirlitaires formatés OTAN, pardon NATO, le képi sur les yeux. Chez eux, la russophobie est un idiotisme de métier.
Ce que vous affirmez c'est que poutine est tellement idiot qu'il a réussi à lui tout seul à faire ce que les américains désireraient d'après vous depuis des décennies : renforcer considérablement l'OTAN et attacher définitivement la défense européenne aux USA. D'accord avec vous,tout du moins sur votre jugement sur le monstre du Kremlin.
Supprimer@jrplcmb. Vous voyez un parallèle entre une soi-disant guerre soi-disant menée par les USA sur le sol ukrainien et l'opération Barbarossa déclenchées en 1941 par les troupes nazies se lançant à la conquête de l'URSS. Ce que chacun peut observer, c'est que le mouvement se fait non pas de l'ouest vers l'est, mais de l'est (de la Russie) vers l'ouest (l'Ukraine). Si parallèle avec Barbarossa il y a, il est le négatif inversé de celui que vous essayez de faire croire. C'est l'Ukraine qui est agressée sur son sol, pas la Russie. Vous manquez de bon sens, tout comme votre sponsor l'assassin du Kremlin.
SupprimerCette guerre est menée par les Ukrainiens, avec l'aide (insuffisante, selon eux) de l'OTAN et des USA. A partir de là votre analyse part en sucettes.
SupprimerLe "niveau de propagande"? Les Russes y ont mis des moyens énormes, avec des médias obligés de ne diffuser que les informations imposées par l'Etat, allant même jusqu'à interdire aux correspondants étrangers toute information contraire et un réseau de propagande entièrement financé par celui-ci. Le même dont vous profitez, je pense.
Quant à faire parler De Gaulle dans sa tombe... Vous avez des talents d'extralucide?
Comme Barbarossa, l’expansion de l’OTAN, c’est une mouvement vers l’est. L’opération spéciale des Russes relève de la contre-attaque. Ils auraient dû l’appeler Bagration. Le développement économique de l’Allemagne relève aussi d’un Drang nach Osten. Le recours à la force armée pose question, je veux bien, mais les Russes ont été très patients, ils avaient prévenu.
SupprimerLes Russes se trouvent dans la situation de Kennedy lors de la crise des missiles à Cuba. Sauf que les USA ne reculent pas : ce sont des Ukrainiens (et des Russes!) qui morflent, et les Européens indirectement. Bonne affaire et bonnes affaires.
Sinon, Poutine assassin, criminel… Faut-il faire ici la liste des crimes de guerre récents ou en cours auxquels les USA sont associés ?
De Gaulle n’aurait pas mis la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Pourquoi oublier que la Russie constitue pour la France l’alliance de revers traditionnelle ? Faire du Russe la figure de l’ennemi, une fois l’URSS disparue, c’est juste contraire à nos intérêts. Mais, embringué dans l’OTAN et l’UE, on ne peut que suivre - et nous nuire.
Pour les Étasuniens, il y a eux – qui sont exceptionnels – et les autres, tous des peuplades indiennes de westerns de série Z. Les Étasuniens très cultivés et connaissant le monde abondent, certes, mais, arrivés aux affaires, même eux, même étasuniens de fraîche date, ils traitent les autres comme des Indiens. S’allier à eux revient à accepter une sujétion abjecte en attendant pire.
Poutine me fait penser à Mithridate VI Eupator, roi du Pont, en guerre contre l’Empire de Rome. S’il échoue, l’Empire américain triomphe. Pas sûr que ce soit bon pour la France. Pour les curieux d’histoire, la mort de Mithridate survient à Kherson ou Panticapée ou tout proche, en tout cas en Ukraine ou Crimée, voici vingt siècles.
la France est en train de sortir de l'Histoire : résultat de 50 ans d'énarchie.
Supprimer@jrcplcmb. Cela a l'air de vous gêner que l'on qualifie Putin de ce qu'il est de façon avérée depuis plus de deux décennies : un assassin patenté. Vous dites qu'il n'y a pas que lui dans ce cas : certainement, mais je ne vois pas en quoi cela l'excuserait. Doit-on demander la relaxe de Nordahl Lelandais, assassin d'enfants et tueur en série, sous prétexte qu'il y a eu d'autres tueurs en série avant lui ? Putin n'a d'ailleurs pas attendu que les USA et alliés interviennent en Irak sans mandat de l'ONU pour mettre la Tchétchénie à feu et à sang. Rappelez-vous les camps de "filtration" où les hommes de 15 à 70 ans étaient systématiquement frappés à coups de masse et de câble électrique et où ceux soupçonnés d'être des combattants étaient énucléés et amputés des doigts de la main, ou bien exécutés ?
SupprimerQuant à comparer l'expansion de l'OTAN avec l'opération Barbarossa alors que l'Ukraine est massivement envahie et détruite, c'est une inversion de la vérité qui caractérise si bien votre ami l'assassin du Kremlin et sa clique de nervis. Il est regrettable que l'OTAN n'ait pas accepté l'intégration de l'Ukraine lorsque celle-ci l'a demandé. Les dirigeants ukrainiens connaissaient, mieux que quiconque, le risque de rester sans défense face à son voisin de l'est.
Au fait, combien de bouteilles de vodka percevez-vous à chacune de vos interventions nauséabondes ?
@philippe borsa : avez-vous des sources pour ce que vous dites sur la Tchétchénie ? Merci.
Supprimer"Rappelez-vous les camps de "filtration" où les hommes de 15 à 70 ans étaient systématiquement frappés à coups de masse et de câble électrique et où ceux soupçonnés d'être des combattants étaient énucléés et amputés des doigts de la main, ou bien exécutés ? "
@ Anonyme de 15:45. La seconde guerre de Tchétchénie, c'était en 1999-2000. Les sources étaient les articles de journalistes courageux, comme Anna Politkovskaia, les rapports de Human Rights Watch et Amnesty International, et je me souviens aussi d'une émission matinale sur France Culture où un rescapé témoignait des traitements infligés dans ces camps de filtration. Tout cela doit être dûment enregistré dans un certain nombre de rapports archivés sur les sites de ces organisations. Internet était beaucoup plus lent que maintenant et les réseaux sociaux n'existaient pas encore.
Supprimer@jrcplcmb.Soit vous croyez ce que vous dites,vous êtes un mangeur de vent, selon la classification de Boris Cyrulnik ou plus prosaïquement un idiot utile, soit vous êtes acheté, un mercenaire du clavier sans foi ni loi. Dans les deux cas de figure je vous plains. Ne regardez pas un miroir vous n'y verriez qu'une vague forme sans âme.
SupprimerPour aller dans le sens de Philippe Borsa, un témoignage :
SupprimerStanislav Asseyev, Donbass. Un journaliste en camp raconte. Trad. de l’ukrainien par Iryna Dmytrychyn. Atlande.
A vous
Bonjour @jrcplcmb. Tout d'abord il faut savoir ''que l'histoire ne repasse jamais deux fois les mêmes plats" alors comparer la guerre actuelle à d'anciens conflits ne sert à rien parce que la sociologie des belligérants, le contexte technologique, économique voire environnemental depuis l'avènement de l'Anthropocène ne sont jamais les mêmes. A l'échelle de nos sociétés humaines, une seule chose ne change pas ; la géographie. Cette constatation a d'ailleurs amené à la création d'une discipline universitaire la géopolitique.
SupprimerEt que nous indique donc la géopolitique de la Russie depuis le XVII ème, les russes cherchent par tous les moyens de s'étendre vers le sud pour avoir accès à la méditerranée et ses richesses. Si on enjambe allègrement les siècles pour arriver en 2022, on peut voir que l'on se retrouve ici avec le même besoin de débouchés maritimes: la russie est un empire, je dit bien un empire, essentiellement terrestre qui a besoin de débouchés maritimes : au nord ouest on a la mer baltique qui est une mer fermée et où les russes n'ont que deux ports, St Petersbourg et Kaliningrad, au sud on à la mer caspitienne qui est aussi une mer fermée, à l'est on a le pacifique nord mais on est loin de l'Europe et au nord on a l'ocean artique impropre à la navigation les 3/4 du temps. Il ne reste aux russes comme mer interessante que la mer Noire puisqu'elle débouche sur la méditerranée. Mais entre la russie et la mer Noire depuis l'effondrement de l URSS, il y a un pays qui échappe de plus en plus à leur influence, l'Ukraine. Après avoir essayé de le maintenir sous contrôle russe en truquant les élection, EuroMaïdan, et avoir échoué, la seule solution qui leur reste c'est de l'envahir ou pour être plus précis de prendre la bande côtière de l'Ukraine pour s'assurer un accès exclusif sur la mer d'Azov et la mer Noire. Alors après on peut habiller cette réalité géopolitique comme on veut : provocation de l'OTAN, dénazification, destruction de la culture russe ...
Mes sources : n'importe quel site internet ou livre d'universitaires sérieux. Par ex. le Que sais-je écrit par Jean Sylvestre Mongrenier. c'est pas cher, c'est vite lu et il y a un comité de relecture garantissant la qualité des informations.
PS : plus on diversifie ses sources d'information plus on peut développer sa réflexion personnelle. On apprend ça en université en première année de thèse mais je pense que tout le monde devrait suivre cette démarche pout être tout simplement Libre.
Il n'y a pas d'état vainqueur dans ce type de guerre : les US n'ont pas vocation à être les gendarmes du monde et cette crise suit une longue période de désengagement / Les pays européens vont y laisser de l'argent (beaucoup) / les russes aussi / l'Ukraine est détruite pour des années / seule l'Europe a montré qu'elle n'était pas une institution figée et en ressort un peu plus forte. Et de même qu'il y aura toujours des ukrainiens pour résister, il y aura des blogueurs pour contrer les mensonges.
Supprimer@Anonyme26 mars 2022 à 20:39
SupprimerL'empire Russe puis l'Union Soviétique ont aussi chercher à toujours avoir un glacis défensif à l'Ouest, c'est une donné de Géopolitique qui est autant à prendre en compte que l'accès à la mer. Hors ce glacis défensif n'existe plus, depuis la chute du mur, et ça doit jouer sur les préoccupations de l'état-majors Russe.
Cette invasion ne sort pas d'un chapeau magique, même si certain veulent y voir un acte barbare d'un malade, mais bon, toute les guerres sont barabares, j'ai plus l'impression qu'on est dans une pensée Clausewitzienne classique. Le maître du Kremlin à dans son esprit vu une impasse diplomatique et a agis.
Que cette action soit une erreur et qu'il en paye le prix c'est sans doute ce qui va arriver.
En attendant on en paye tous les pots cassés et c'est sans doute pas fini (et ça peut même être pire).
Bonjour. Globalement je suis d'accord avec votre message : l'empire russe est un empire à continuité géographique . Au XIX ème alors que la France et le RU construisaient leurs empires en allant au delà des mers, l'empire russe lui n'a eu qu'a s'étendre à l'est dans les grandes steppes asiatiques où il n'a bataillé qu'avec l'empire chinois en pleine déliquescence et l'empire japonais en plein ére Meiji. Puis il s'est étendu au sud au détriment de l'empire ottoman, ''l homme malade de l'Europe'' aurait déclaré le tsar Nicolas Ier de Russie en 1853 juste avant de déclencher la guerre de Crimée ( tiens déja !). A l'ouest si je vous le fait à la louche, l'empire russe a été bloqué par le St empire germanique puis l'empire austro-hongrois. Ce n'est qu'après la WWII que l'URSS a fait sauter ce verrou en créant le pacte de Varsovie. Le Pacte de Varsovie a permis à l'URSS de faire ce que l'empire russe a toujours rêvé de faire : aller à l'ouest. Après la chute de l'URSS, la russie perd à nouveau sa zone d'influence à l'ouest.
SupprimerDe mon point de vue, mais je peux me tromper, putin n'a rien d'original puisqu'il s'inscrit complètement dans l'histoire russe. Après ce n'est pas parce qu'il a un légitimité au regard e l'histoire de son pays que l'on doit le laisser faire parce qu'au regard de l'histoire de France nous avons été alliés aux Russes que de 1892 à la fin de la première guerre mondiale soit environ 25 ans. A mettre en parallèle avec notre alliance avec l'empire ottoman qui date de 1528.
C'est pour ça que les histoires d'invasion de l'OTAN, des américains qui veulent la peau de la russie et tutti quanti c'est pour moi de la foutaise. La France est un pays qui a choisi la liberté il y a bien longtemps, elle n'est pas sous l'influence des USA même si elle a choisi l'économie de marché et il est hors de question qu'elle passe sous l'influence de la russie.
Pour une analyse bien plus percutante que mes précédents messages du 26 mars 2022 à 20;39 et du 27 mars 2022 à 10:12, je suis un universitaire mais un amateur sur ce sujet , vous pouvez aller voir le thread de Kamil Galeev @kamilkazani parce que lui c'est un vrai spécialiste de la thématique.
SupprimerPour avoir une autre analyse pertinente. Une vue Géopolitique pleine de retenue par Jean-Robert Raviot posté sur la chaine youtube Terra Bellum https://www.youtube.com/watch?v=9K8TIM3xm4c
SupprimerPlus nous avons d'infos, mieux c'est.
Bonjour Mr Goya
RépondreSupprimerJe suis un fidele lecteur de la revue guerres et histoire dans laquelle vous ecrivez toujours avec justesse.
Avez vous des informations sur une hypothetique contre offensive sur le flanc ouest de kiev des forces ukrainiennes qui aurait eu pour effet d encercler 15000 combattants russes?
Merci
Bonjour, l armée russe semble cibler des infrastructures ukrainiennes (ponts, dépôts de carburant) et poursuit l'encerclement des villes. N'est ce pas une confirmation d'un conflit appelé à durer malgré l annonce faite sur le donbass.
RépondreSupprimerles ponts ? j'avais cru comprendre que c'était les ukrainiens qui les faisait sauter pour ralentir la progression russe
Supprimerautre point de vue américain : https://www.youtube.com/watch?v=w5qSO1BbXsU&ab_channel=LaBiblioth%C3%A8queToddienne
RépondreSupprimerL'Azerbaïdjan vient de rompre le cessez-le-feu signé avec la russie, et, toujours dans le genre croquignolesque la russie est en guerre avec le japon puisque le traite de paix Russie/Japon de la WWII n'a jamais été signé et que la russie a abandonné les pourparlers de paix cette semaine. Le différent Russie/japon porte sur les îles Kouriles.
RépondreSupprimerComment va s'en sortir putin avec un deuxième voire un troisième front ? va-t-il arriver à dénazifier aussi l'asie ?
Anonyme26 mars 2022 à 20:39: Merci! Votre démonstration claire et concise est une réelle plus value.
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