samedi 15 décembre 2018

Waterloo revisité ? « L’entretien du Northumberland, Les Anglais méritaient-il de gagner à Waterloo ? »-Thierry Allemand


Tout aurait été dit sur la campagne de 1815 et son point d’orgue, la bataille de Waterloo, qui décida du sort de Napoléon et du 1er Empire. 

Surement ! Mais dans une analyse historique soit on s’attache à enchaînement des faits et à leurs interrelations, soit on peut vouloir s’intéresser au comment les responsables pensent, leur paradigme intellectuel, et delà à la façon dont ils  entreprennent leurs actions, leurs expériences passées, et ses résurgences dans l’actions.

L’Histoire militaire trouve souvent des explications plus pertinentes dans cette approche qui confine à une anthropologie du fait guerrier et c’est ce que nous  nous sommes donné comme objectif.

En août 1815, deux mois après la bataille finale, Napoléon était en homme libre à bord d’un’ 74 canons’ de l’amirauté britannique en rade de Plymouth demandant l’asile politique. Le refus du gouvernement britannique en fit un prisonnier qui allait en emprunter un autre, le Northumberland, avec Sainte Hélène comme destination.

L’empereur est en mauvaise condition physique et psychologique, deux abdications en 14 mois et son mal endémique en sont les causes. Le dialogue qui se noue alors entre Napoléon et Wellington pour réel que la forme lui donne, n’est le fait que du premier, un songe explicatif et introspectif. 

On s’exprime pour expliquer, dire et mettre en œuvre. La conversation qui va les unir permet, d’en brosser un portrait psychologique, de faire un bilan de leurs savoir-faire, enfin de mesurer l’efficacité de leurs entreprises lors de la campagne de juin 1815.

Pour Wellington, qui des son retour des Indes écrit en 1805 de Sainte Hélène ; Que le soldat britannique est le meilleur du monde et que face à Bonaparte, lui seul sera de taille à l’affronter et à le vaincre, car n’en n’ayant aucune peur ! Cette conversation permet de comprendre,  autant ses savoirs  tactiques, que son processus d’apprentissage des modes d’actions des troupes de la Révolution Françaises, jusqu’à ces analyses des pratiques napoléoniennes. Pour Napoléon on mesure le ‘mépris’ qui a été le sien face à ce « général de Cipaye » dont il estimait que seul une ‘échauffourée’ marquerait le temps de leur confrontation sur la route qui le mènerait à Bruxelles.

Alors, entre les ‘délais’ de réalisations du plan français nourrit de l’histoire de la campagne de Jourdan en 1794, aux accords d’airain entre Wellington et Blücher, et coups de pouces offerts par les troupes du prince d’Orange, l’irruption de Napoléon à Charleroi allait tournée court.

Pourquoi … simple ! Wellington monte un piège tactique, n’agit qu’en contre, mobilisant l’incertitude en toute chose et le feu qui tue, dans l’attente des prussiens. En face un état-major qui fonctionne mal, des choix tactiques qui relèvent de craintes des pratiques britanniques, des actions lancées sans ordre et d’hommes qui en grande symbiose, agissent avec trop d’habitudes et pas assez de prise en compte du réel de ce dimanche 18 juin ; seul le ‘maître’ tentera vers 19H30 avec sa Garde une ultime action, qui, si elle est un chef d’œuvre conceptuel, s’avérera une impasse par carence de moyens !


Tout cela se découvre par le dévoilement des modalités d’actions que sont : Le Carré de Jomini ; Les 10 Règles de Bourcet ; Les 4 Constantes de Reichel, et Les 4 Temps de la bataille selon Napoléon.

Plus qu’un essai « l’Entretien du Northumberland » se veut une ‘forme pédagogique’ !

Thierry Allemand

« L’entretien du Northumberland, Les Anglais méritaient-il de gagner à Waterloo  »

Thierry Allemand ; Edt Balland, Février 2018 / 320 pages 20€ 


samedi 8 décembre 2018

Lutter contre les organisations armées : les innovations militaires africaines

Avec le camarade Laurent Touchard une petite étude en 17 pages sur les innovations d'un certain nombre d'armées africaines dans la lutte contre les organisations irrégulières.


Disponible en version Kindle (ici) pour 2,99 euros ou pour ceux qui ne disposent pas de liseuses il est toujours possible de demander une version pdf à goyamichel@gmail.com

Après si cela vous a plu mais sans aucune obligation, il est toujours possible de faire un petit don (en haut, à droite).