Le petit n’est pas le simple. Ce qui se passe au
niveau des particules subatomiques est au moins aussi complexe que ce qui se
passe au niveau des astres géants. De la même façon, la tactique, l'équivalent de la mécanique quantique dans la chose militaire, est un art aussi
riche que les spéculations stratégiques. Le premier mérite du colonel Fort est
de rappeler combien ce petit espace de quelques centaines de mètres à plusieurs
kilomètres où s'affrontent quelques individus doit contenir de compétences mais
aussi d’imagination. Il ne s’agit pas ici d’un manuel d’artillerie mais d’un
traité sur l’ingéniosité et plus particulièrement sur la manière d’utiliser un
moyen a priori purement brutal, la
projection de matières explosives, pour frapper les esprits. A cet égard,
nombre des exemples cités peuvent largement et utilement être transposés dans d’autres
champs tactiques et même dans tous les espaces de confrontation, y compris
économiques ou politiciens.
La quantité étant aussi une qualité, un autre aspect
remarquable de L’artillerie des
stratagèmes est l’incroyable quantité d’exemples qu’il recèle, tirés des conflits
modernes depuis les guerres de l’Empire jusqu’aux conflits actuels, n’hésitant
pas non plus à puiser dans d’autres champs tactiques, l’artillerie navale, le
tir direct des chars, les frappes aériennes pour en tirer des enseignements
pertinents. On reste impressionné par ce travail de collecte de longue haleine,
au moins treize ans, et qui témoigne de la manière dont l’histoire peut être
utilisée intelligiblement comme immense base de données à des fins opératives.
Le livre est lui-même partagé en cinq chapitres, les
deux premiers n’en formant en fait qu’un seul sur l’évolution des ruses et
stratagèmes en fonction de celle des techniques, avec cette rupture majeure que
constitue la possibilité du tir indirect. Un des aspects que j’y ai trouvé parmi les
plus intéressants est celui des rapports de ces évolutions et de la culture. Il
est toujours étonnant de constater combien de nouvelles possibilités peuvent
rester longtemps sous-utilisées car elles heurtent des valeurs. La description
de la marine britannique de la fin du XIXe siècle continuant à rechercher
le combat rapproché comme à Trafalgar et continuant même à s’entraîner à l’abordage
alors que les pièces à bord permettent de tirer à plusieurs kilomètres est assez
piquante. Celle des débats sur le caractère lâche des boucliers sur les canons
et même du tir indirect sont toujours aussi étonnantes. Il est intéressant par ailleurs de
constater, avec l’auteur, que les exemples français sont rares comme si coincée
entre une tradition chevaleresque de la bravoure, méprisant « l’attaque par
derrière », et celle très technique des armes savantes, excluant ce qui n’est
pas calculable, il reste peu de place en France pour la ruse. C’est évidemment une
faiblesse et il est heureux que le colonel Fort, chef de la direction des études et de
la prospective de l'Ecole d'artillerie, ait choisi ce thème.
Le
chapitre suivant sur « l’affrontement des volontés et des intelligences »
est sans doute le plus original dans sa description des effets psychologiques indirects
des tirs d’artillerie, par leur emploi surprenant le plus souvent mais aussi parfois
et paradoxalement par leur emploi annoncé à coups de tracts et de
haut-parleurs, confirmant qu’à la guerre ce n’est pas le nombre de soldats que
l’on tue qui compte mais celui de ceux que l’on effraie, ce qui sous-entend que
l’on connaisse parfaitement son ennemi. Les exemples tirés, dans les deux
camps, des opérations de 1987 en Angola, avec notamment l’emploi de
psychologues par l’armée sud-africaine, sont parmi les plus intéressants qui
confirment bien par ailleurs, outre l’importance du facteur culturel (l’armée
sud-africaine avait une tradition de guérilla qui valorisait l’emploi de la
ruse), la stimulation que constitue la rareté, voire l’infériorité, des moyens pour
leur emploi le plus efficient possible. A cet égard, une des interrogations
finales du livre sur la possible contradiction entre la recherche d’effets
psychologiques, qui implique souvent de ne pas toucher-au moins tout de suite-l’objectif,
et le coût d’emploi des moyens de haute technologie qui exige apparemment un « retour
sur investissement » immédiat est des plus intéressantes, qui déborde
largement le cadre de l’ouvrage.
Le
chapitre suivant décrit l’emploi de la ruse dans les conflits conventionnels,
les deux conflits mondiaux en particulier mais pas seulement puisqu’on y trouve
aussi notamment des cas tirés des guerres indo-pakistanaises. Le fait le plus remarquable
y est sans doute la manière dont l’artillerie est utilisée pour changer le
comportement de l’adversaire et notamment pour lui faire commettre des erreurs.
Le dernier chapitre décrit enfin l’emploi de la déception dans les guerres de
contre-insurrection, ou plus exactement au milieu des populations, car la
véritable contrainte, en particulier des conflits contemporains est bien celle
de cette population civile qu’il s’agit de préserver, alors même que l’adversaire
l’utilise souvent pour se protéger (ou simplement parce qu'il vit avec). Plus que
jamais et alors que l’artillerie moderne, conçue pour les
affrontements géants sur les champs de bataille européens, n’a jamais été aussi
puissante, elle se doit d’être « intelligente », ce qui ne concerne pas
seulement les têtes des obus baptisés ainsi (parce que simplement précis) mais aussi
ceux qui les utilisent. Chaque obus lancé doit désormais être pensé en fonction
de ce que l’on veut éviter de faire (des dommages collatéraux) tout en
recherchant un effet sur l’ennemi. Les multiples exemples de ce jeu subtil de
chats et souris tirés de l’expérience afghane et plus particulièrement
britannique, que l’auteur connaît bien, sont passionnants.
Pour conclure, ce travail impressionnant et original est évidemment à lire pour ceux qui pratiquent la chose tactique mais aussi pour ceux qui veulent en appréhender la complexité. Il reste à espérer qu’il introduise le goût et la pratique de la ruse dans nos affaires militaires. A quand un chapitre « déception » dans nos ordres d’opérations ?
Pour conclure, ce travail impressionnant et original est évidemment à lire pour ceux qui pratiquent la chose tactique mais aussi pour ceux qui veulent en appréhender la complexité. Il reste à espérer qu’il introduise le goût et la pratique de la ruse dans nos affaires militaires. A quand un chapitre « déception » dans nos ordres d’opérations ?
Colonel Olivier Fort, L'artillerie des stratagèmes, Éditions
Économica, 224 pages, 15 euros.
Par le hasard d'une petite carrière, j'ai fait partie des 390 ''casques blancs'' (observateurs français à Beyrouth) qui ont tenté d'amener quelques minutes de silence aux différentes ''bouches à feu'' levantines entre avril 1984 et mars 1986. Sans vouloir tirer une quelconque gloire, les différents officiers & sous-officiers supérieurs des 4 armées ont reçu dans leurs observatoires tous les calibres d'obus, de missiles et de roquettes que les arsenaux américains et soviétiques (voir tricolores)avaient mis à la disposition des artilleurs locaux, résultat: Nos 7 morts ont été par des armes légères d'infanterie (ce que les spécialistes appellent "ALI" sans jeu de mots...). Aucun ''moraquiboun'' n'a été tué ou blessé par de l'artillerie (ah j'oubliais quelques traumatismes sonores et des pertes d'audition à la retraite...).
RépondreSupprimerSi l'artillerie est indispensable dans les guerres classiques, dans les conflits asymétriques (ou hybrides...)son inutilité s'avère flagrante! Sauf à justifier des unités et des opuscules pour accéder à la voie lactée...
Je trouve vos conclusions bien hâtives et manquant de culture tactique . Bien évidemment que l'artillerie a un rôle à jouer dans les guerres asymétriques. Hier en Afghanistan et en Bosnie, aujourd'hui en Irak (les US comme les Irakiens utilisent leurs canons) et en Afrique les effets des tirs indirects contribuent à la manoeuvre interarmes. En effet l éclairement, les fumigènes mais aussi les tirs explo ciblés (LRU et Caesar à Barkhane) appuient le fantassin ou le FS dans sa mission ou lors des accrochages.La contre batterie permet aussi de répondre aux harcèlements des irreguliers et les canons peuvent participer à la déception comme à la dissuasion
SupprimerRappelez vous que se sont des canons français et anglais qui ont contribué à briser le siège de Sarajevo en 95 et qu en Afghanistan 2/3 des pêtres ennemies ont été le fait de nos tirs indirects. Alors ne soyez pas si catégorique. Cordialement
Petites contradictions:
SupprimerLa Bosnie avec son épicentre Sarajevo n'était pas un conflit asymétrique, cela était une guerre de positions avec une ligne de front entre Serbes et Bosniaques (et au milieu le contingent onusien notamment Français).
Pour l'Afghanistan on a vu quoi? le résultat actuel montre que c'est un conflit hybride et qui dure avec d’après vous, 1/3 des talibans survivants...
L'utilisation de nos canons Caesar à Barkhane, pourquoi une durée d'utilisation si limitée?
" ce qui a toujours menacé la pensée militaire, c'est le dogmatisme non appuyée par l'expérience " (R. Aron)
Honneur aux anciens du Liban, mais respectueusement, en Afghanistan nous avons vu très clairement que l'artillerie joue deux rôles essentiels en contre-insurrection : elle contribue à reduire l'insurrection, et surtout elle est une véritable assyrance vie pour nos troupes au contact. Ce deuxième point permet de prendre l'ennemi à partie à distance. Le but de l'insurgé est de nous causer le maximum de morts. Quand il y est parvenu nous avons fait des "pauses opérationnelles" puis le pouvoir politique a anticipé le retrait. De très nombreuses fois l'artillerie a permis de tenir l'ennemi à distance. Suposez que seuls les fantassins soient présents ou la cavalerie, l'insurgé peut s'approcher plus facilement. Si nous n'avions pas eu l'artillerie il y aurait eu plus de pertes dans nos rangs. Elle a eu egalement un rôle dissuasif important. La situation en Surobi a radicalement changé pour nos troupes après l'arrivée des Caesar. Ensuite elle a en effet causé de nombreuses pertes chez l'ennemi, même si les conditions d'engagement sont complexes. L'artillerie française n'a pas fait de dommages collatéraux en Afghanistan, etcson action a souvent boosté le moral des troupes au contact.
SupprimerC'est sibyllin et ça donne donc envie de le lire. Déjà le tire indirecte n'est pas, pour ma pars, vraiment claire.
RépondreSupprimerEn tout cas l'aéroport de Donetsk a semble-t-il connu une utilisation classique de l'artillerie... Et puis le général Leclerc a pu prendre un village avec un seul canon; Napoléon a fait feu de tout bois à Wagram avec une redoutable et unique artillerie de campagne; les mortiers allemands ont fais très peur aux français en 1870 et aux vieux fort de style Vauban remis étrangement au goût du jours à cette époque; la grosse Bertha réussissait à toucher Paris; aux Rwanda l'artillerie française pouvait arroser une bonne partie du pays alors qu'ils se découpaient à la machette; les canons de Navarone n'ont pas existé, mais la prise des canons de 88 de l'île d'Elbe a bien existé et on peut être fière des français qui ont escaladés ces falaises et pris les canons qui pouvait entraver le débarquement à Anzio; le responsable de l'artillerie à Dien-Bien-Phu est partie de lui-même; Les V2 étaient aussi de l'artillerie; à Falloujah on a pu voir des roquettes utilisés comme artillerie, envoyés sur la ville avec la précision qu'on imagine; les catapultes, les trébuchets, et toutes sortent de canons ont une trajectoire balistique et sont donc de l'artillerie, etc, etc.
Voilà en gros l'image d'Epinal que j'ai de l'artillerie, et connaitre les perspectives d'un professionnel dans ce domaine doit être précieux, surtout si le côté déception accompagne en plus l'analyse (la psychanalyse étant plus mon dada), de cette fameuse et fumeuse arme qui a agrandit le champ de bataille d'une manière exponentiel total, puisque les missiles balistiques peuvent carrément faire le tour de la Terre, voir y rester en orbite jusqu'à leur ultime utilisation, réduisant ainsi l'espace et le temps, en attendant les futurs armes laser qui vont elles, encore changés les préceptes et encore affiner un peu plus les concepts.
Enfin j'imagine que les missiles et autres roquettes ne doivent pas être traités dans ce livre.
Pour la déception, je me demandais d'ailleurs quel service des armées en était le planificateur, mais si je comprends bien, elle n'est pas encore dans les manuels opérationnel. Ce qui n'est finalement pas très étonnant, car souvent la déception peut facilement dans notre monde hyper-médiatisé, être peu avouable, car la déception est aussi simplement le synonyme du mensonge, et ça, c'est une pilule qui est dure à faire avaler par le grand publique, donc ça restera un truc pour initié, encore faut-il en comprendre toute son importance et toujours agir avec cette donne primordial, la psycho-sociologie des peuples étant finalement la cible principal, car quand le peuple est conquis, le terrain l'est aussi.
La prise de l'île d'Elbe n'a rien à voir avec Anzio.
SupprimerRome était déjà prise depuis 12 jours lorsque a commencé l'attaque de l'île d'Elbe.
La prise de l'île d'Elbe n'a rien à voir avec Anzio.
SupprimerRome était déjà prise depuis 12 jours lorsque a commencé l'attaque de l'île d'Elbe.
@ Homère d'Allore
SupprimerMerci de me rectifier j'avais un doute sur la chronologie en l'écrivant, ces canons étaient en faite beaucoup plus au Nord d'Anzio, et ils étaient surtout un problème pour la ligne logistique maritime aussi bien pour ravitailler l'Italie, que pour la suite des opérations en Corse et en Provence. Par contre cette opération commando reste un sujet très intéressant pour ceux qui ne la connaitraient pas, elle est aussi et surtout le déclencheur de la conquête de toute l'île d'Elbe, ce qui ne fut pas une mince affaire. (Le Grand Commando - La Bataille de l'Ile d'Elbe - Juin 1944 par Raymond Muelle.)
Bonjour, merci pour cette référence.
RépondreSupprimerMais je suis perplexe: est-ce que, il y a quelques jours, vous n'avez pas proposé une liste de "livres de vacances"?
Que je ne retrouve nulle part, est-ce que je l'ai rêvée, ou est-ce qu'il faut que j'arrête l'apéro...?
Je reçois plus de livres que je n'ai le temps d'en lire. Je ne sais pas comment faire pour en parler, sachant que je n'en parle que lorsque je les ai lu. J'essaye de rattraper mon retard et je vais m'efforcer de faire une série de recension dans les jours à venir.
SupprimerMerci de votre réponse.
SupprimerEn fait il faut bien que j'arrête l'apéro.
La liste de livres à laquelle je pensais est ici:
http://www.opex360.com/2016/07/03/quelques-livres-pour-vos-vacances-dete/
Respect aux anciens du Liban, mais le conflit afghan a confirmé le rôle important de l'artillerie en contre-insurrection. Elle permet de frapper durement l'insurrection, mais surtout elle joue un rôle essentiel pour protéger les unités au contact. En effet, elle permet de tenir l'insurgé à distance. Si elle n'était pas présente nous n'aurions pas l'avantage de la portée des armes sur l'ennemi, or celui-ci cherche à nous infliger le maximum de pertes pour obtenir un avantage stratégique et nous inciter à partir. L'artillerie a permis de sauver de nombreuses vies de nos soldats tout en ne faisant pas de dommages collatéraux, ce qui aurait donné un autre avantage stratégique à l'ennemi. Il y a eu une grande différence pour la sûreté de nos troupes entre le moment où les Caesar sont arrivés et la période qui a précédé leur déploiement.
RépondreSupprimerMerci à ANONYME effectivement ce n'est qu'apres l'embuscade d'UZBEEN que l'emploi de l'Artillerie s'est avéré plus que nécessaire.Le vieil adage "PAS UN PAS SANS APPUI" est semble-t-il bien pris en compte par les chefs.Quant à monsieur TRALLE je lui conseille de lire le livre du General Benoit ROYAL "L'artillerie dans les guerres de contre-insurrection.
SupprimerEntre ceux qui font la promotion de leur arme et ceux qui ont connu le souffle du boulet dans leur environnement, il y a une légère différence que le Lcl Galula a résumé par cette phrase:
Supprimer" Toute théorie militaire échafaudée en l'absence d'expérience vécue est vaine "
Si on tient l'insurgé a distance, il n'y a pas de troupes au contact.
SupprimerOu les troupes sont au contact, ou l'insurgé est a distance. Dans le premier cas l'artillerie est inefficace. L’amélioration des conditions d’opération de nos unités a été essentiellement réalisée par l'appui air sol, en particulier les hélicos qui ont tant manqué à Uzbeen. Et compte tenu du caractere "combat à courte distance" à Uzbeen, l'artillerie n'aurait été absolument d'aucun secours, les hélicos, oui.
@ anonyme du 8 juillet. Galula ne veut pas dire par là qu'il ne faut se baser que sur son experience personnelle au feu et ignorer celle des autres...
RépondreSupprimerNe pas oublier que Galula alors capitaine, à priori entre 1956 et 58, en Kabylie il ne pouvait se référer qu'à son expérience personnelle sur ce théâtre d'opération. Celui-ci du fait d'un réseau routier composé quasi que de quelques pistes, il se prêtait fort mal à l'emploi d'artillerie : pièces de 105 et de 155 ne pouvaient être acheminées à proximité des massifs montagneux ou étaient les rebelles, et les mortiers de 70 et 100 pouvaient eux emprunter ces pistes mais se faufiler fort difficilement hors d'elle. Résultat même ces derniers de part leurs portées limitées, ils furent de peu d'utilités et guère utilisés.
SupprimerDe plus les moyens d'observations-ciblages, ainsi que la précision de l'artillerie d'alors était bien éloignée de celle actuelle : le Casear n'existait pas dans les années 50 !..... L'artillerie fut bien employée pendant la guerre d'Algérie, mais ses résultats souvent fort maigres et aux prix de multiples dommages collatéraux. Cela ainsi que déjà dit ci-dessus, résultait avant tout de la topographie du terrain ou opérait le plus souvent la rébellion : Kabylie, Aurès, et Nementchas entre autre. Ajouté à cela sa relative imprécision provenant avant tout de son absence de ciblage précis : GPS, Laser et équipe ad hoc n'existaient pas alors !...
Le Lcl Galula avait donc raison dans les conditions de l'époque, et surtout de ce conflit.... CQFD...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerJ'ignorais en écrivant ce livre que ce serait une insulte personnelle pour la personne qui a choisi le pseudo de Mac Guffin.Je ne crois pas que vous l'ayez lu, une critique généralement ne s'acharne pas à insulter l'auteur sans jamais citer aucun exemple. On peut être d'accord ou pas avec le contenu mais se contenter d'essayer de diminuer l'auteur est évidemment le résultat d'une animosité d'ordre privé. Ne faut-il pas être un peu crétin pour lire de nouveau un livre que l'on a si peu aimé la première fois ? Par ailleurs vous me reprochez de ne pas maîtriser le français mais vous citez trois noms et en écorchez deux...A aucun moment je ne me suis payé la tête des Britanniques, à tel point qu'un colonel britannique vient de traduire mon livre en anglais, gratuitement. Les plus beaux compliments me viennent des chefs de corps d'artillerie en Irak et de leurs chefs ops, ils connaissent leur métier. Votre petite tentative d'aller dans le fond du sujet sur l'éperonnage des navires n'a rien à voir avec mon sujet. Votre commentaire est d'une lâcheté et d'une grossièreté rares. Si vous ne comprenez pas les livres de tactique lisez des recettes de cuisine.
SupprimerIl est très rare de voir la critique d'un livre viser uniquement l'auteur avec un tel déversement de fiel. Soit Mac Guffin épanche une haine personnelle, soit il est comme ça. Après un tour rapide sur son compte twitter on se rend compte que l'homme qui se cache courageusement derrière ce pseudo est un défécateur.
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