10 février 2016
Aussi, lorsque j’ai pu assister à l’interpellation
d’un général samedi dernier, je me suis empressé de faire patienter mon réflexe
de solidarité envers un frère d’arme et d’attendre d’en savoir un peu plus
avant de rejoindre la cohorte de mes camarades qui hurlaient au scandale, voire
au sacrilège, d’un pouvoir oppresseur enfermant un éminent défenseur de la
patrie.
Il est toujours délicat de critiquer ceux qui mettent en jeu leur vie pour la France. On y risque immédiatement l’accusation du « fauteuil »
par rapport au « terrain », ce qui évite au moins de parler des
faits. C’est cette tactique, classique, qui autorise un ministre de l’Intérieur
à balayer toutes les analyses (pourtant venues de ses propres services) en
invitant ceux qui les reprennent de rejoindre les rangs de l’unité critiquée.
C'est un peu comme si un Président du conseil de la fin des années 1930 invitait tous
ceux qui critiquaient la politique de Défense du moment et le « modèle de
forces » brillamment élaboré par nos généraux, à rejoindre les unités de
forteresse de la ligne Maginot. Cet argument, qui n’en est pas un, est encore
accentué par la nouvelle force d’amplification des réseaux sociaux. Il s’ensuit
alors souvent, agrémenté généralement de
quelques doutes sur le patriotisme ou l’indépendance vis-à-vis du pouvoir, un
concours de bites en ligne destiné à déterminer si le poids des couilles de
celui qui porte la critique est suffisant pour l’autoriser à parler (comme s’il
y avait un lien organique) de choses risquées.
Dans le cas du général Piquemal, les choses sont
plus faciles car ce qu’il a fait à Calais est sans doute la chose la plus
dangereuse qu’il ait fait dans sa vie (je fais confiance à ses nouveaux
adorateurs d’essayer de me démontrer le contraire). Les généraux de l’armée
française ne sont pas forcément des héros et Christian Piquemal, tout soldat
estimable qu’il soit, n’en est clairement pas un. Le général Piquemal n’a pas
fait la guerre d’Algérie, ni les combats post-guerre froide. Il n’est pas jamais
« sorti de la tranchée sous un feu nourri » comme j’ai pu le lire et
les principaux risques qu’il a pu encourir ont sans doute eu lieu dans les
cabinets des Premiers ministres Michel Rocard, Edith Cresson et Pierre
Bérégovoy où sa qualité de saint-cyrien et ses aptitudes aux concours l’on
conduit mécaniquement. On notera qu’à l’époque, il y a fait preuve d’une
discrétion suffisante sur ses opinions pour y obtenir d’un gouvernement de
gauche ses étoiles de général et son poste de commandant de la Légion
étrangère. On ne peut lui reprocher cela, puisqu'il était soumis à un devoir
de réserve sur ses convictions politiques ou religieuses. On notera cependant
au passage qu’il a participé aussi, à sa façon, à la « baisse de la garde »
et à la chute de l’effort de Défense qui commence à cette époque. C’était pourtant
surtout à l’époque qu’il fallait s’insurger.
C’est donc tardivement que le général Piquemal a fait
entendre sa voix. Samedi dernier, il a donc accepté, avec son « cercle de citoyens
patriotes » de rejoindre à Calais un rassemblement répondant à l’appel du
parti xénophobe allemand Pegida. Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que Pegida
a été fondé et présidé par l’auteur de 16 cambriolages et qui a, à plusieurs reprises, comparé les étrangers à du bétail, ce qui aurait dû certainement interpeller un
ancien commandant de Légion étrangère (s’il y a au moins un endroit où les
étrangers sont « une chance pour la France » c’est bien là). Ce
rassemblement était interdit dans le cadre de l’Etat d’urgence, il n’est donc
pas illogique qu’il fut dispersé et que ceux qui y apparaissaient comme des
meneurs soient interpellés, ce qui, au passage, a donné bien plus de
retentissement à leur action, jusque-là bien confidentielle.
Et c’est là que les conneries ont vraiment commencé.
Certains, dans la vieille gauche antimilitariste n’ont pas manqué de
dénoncer immédiatement le terreau « anti-républicain » au sein des
armées, un grand classique depuis l'affaire des « fiches »,
et qui, bénéfice pour le gouvernement, permet de justifier à chaque fois un
contrôle accru de la part de hauts-fonctionnaires civils. On se souviendra à
cet égard d’une des premières déclarations du ministre de la Défense actuel
lors de sa prise de fonction, se félicitant de voir des officiers « républicains »,
témoignant ainsi que cela pouvait être mis en doute chez lui et, sans doute
plus encore, dans son entourage. Dans la tout aussi vieille droite, d’autres
tendent au contraire, à justifier ce fantasme, en arguant être les seuls
dépositaires des valeurs de la nation face à un vaste complot « anti-français »
mêlant politiques, médias et autres. En associant indignation sincère et petits
calculs, tout l’éventail de l’extrême-droite (et donc aussi les réseaux russes comme
Sputnik ou Russia Today) s’est précipité sur l’ « agression »
du « brav’ général » pour en tirer quelques menus bénéfices, prendre
des poses martiales, appeler à la révolte, etc. Personnellement, les premiers ne me
sont pas plus sympathiques que les seconds.
Je serai en revanche beaucoup plus proche des camarades
qui, sans adhérer forcément aux thèses de ce regroupement plutôt minable, n’aiment
pas que l’on touche à l’un des leurs, et qui, comme en opération, ont le réflexe
de le défendre « right or wrong ». On ajoutera que la manière dont
les soldats ont été traités depuis de nombreuses années, et par les différents
gouvernements, ne les incite pas non plus à l’indulgence vis-à-vis du pouvoir. Maintenant
Piquemal n’a pas agi en tant que militaire (même s’il savait que personne ne l’appellerait
« monsieur ») mais en tant que citoyen ordinaire et il doit assumer
ses actes (il n’a pas été brutalisé, ni envoyé au bagne non plus). On aimerait
au moins que les autorités fassent preuve de la même fermeté, au moins en
apparence, vis-à-vis des casseurs qui agissaient au même moment à Rennes où des
« no borders », qui sévissaient à Calais, quelques temps plus tôt. On
aurait aimé voir, par exemple, les images des interpellations de ceux qui ont
osé inscrire « Nik la France » (anticipant sans doute la réforme de l’orthographe)
sur la statue du général de Gaulle. Les choses seraient sans doute mieux
passées par la suite, ne donnant pas l’impression d’une autorité sélective, en
plus d’être erratique.
Bref, tout cela est finalement assez minuscule.
PS : j’ouvre le compteur. Je mets une petite
pièce sur « traître » comme première insulte.
> On aimerait au moins que les autorités fassent preuve de la même fermeté, au moins en apparence, vis-à-vis des casseurs qui agissaient au même moment à Rennes où des « no borders »
RépondreSupprimerLes casseurs réels ou imaginaires, les no borders, et toute la clique n'ont jamais été les derniers à se prendre lacrymos, matraques et peines de prison fermes et avec sursis.
D'où le terme "apparence".
Supprimer2 "no border" passent en justice le 22 février. Onze ont été arrêtés. Dès lors il est prématuré de conclure à la mansuétude de la justice.
SupprimerIl faut aussi un peu s'en prendre aux médias qui sont responsables de beaucoup de maux à l'heure actuelle.
SupprimerMon Colonel, votre dernier paragraphe est très pertinent, et j'en reviens à ma première phrase. La faute aux médias et aussi à nos politiques si certains sont plus stigmatisés ou sous le feux des caméras (sans citer certains sujets brulants actuels).
Peut être mais ces No Borders ont quand même le temps de saccager un centre ville et il y a en proportion beaucoup moins d'arrestations, ce qui laisse un sentiment de malaise.
Supprimerdésolé de vous contredire anonyme mais les no borders accumulent à chaque manifestation les dégâts et les saccages et la police n'arrête jamais ou très rarement les vrais coupables car la doctrine est d'avoir des preuves et d'éviter le contact pouvant amener des blessés.
SupprimerLes casseurs arrêtés sont souvent des seconds couteaux et les condamnations rarement réalisées..
mais vous pouvez continuer à croire le contraire...
@Arnaud. Reccueilir des preuves n'est pas une doctrine mais un fondement du droit.
SupprimerJ'aime décidément vous lire, vous n'êtes jamais rebuté par la complexité des choses.
RépondreSupprimerCher colonel Goya, vous relirez sans doute avec un intérêt littéraire renouvelé "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre. Personne n'a les mains toutes blanches ni toutes noires.
RépondreSupprimerUne petite aversion pour JP Sartre.
SupprimerMon Colonel,
SupprimerPour avoir lu J-P. Sartre l'écrivain après J-P. Sartre le philosophe, je me permets d'appuyer le conseil de lecture de Chasseur. De plus, je vous remercie pour ce charmant article. Cela fait par ailleurs bientôt plusieurs années que je vous suis (de manière plus ou moins attentive). Je profite de ce commentaire pour vous envoyer ce cri du coeur : merci pour vos ouvrages, j'ai lu Sous le feu (je connais d'ailleurs le Capitaine Hugues, et je n'ai pas fait tout de suite le lien), et je compte lire L'invention de la Guerre Moderne. Si je n'avais qu'une requête : continuez à écrire !
Vous n'aurez pas toujours raison, ni tort d'ailleurs. Peu importe, je n'attends pas le Saint-Graal de vos écrits, mais celui qui attend cela d'un quelconque écrivain doit se poser les bonnes questions.
Bonne journée mon Colonel,
Respectueusement,
Un français a Québec
@Chasseur -En général oui les mains sont sales. Mais je suis persuadé que sur cette terre, il y a des personnes avec les mains complètement blanches, mais également des personnes avec les mains complètement noir. Alors je retiens le côté positif de la personne immaculé qui donne tout pour les autres, mais elles sont rarement devant les projecteurs. E.Mess
Supprimerla question de la propreté des mains... est presque kantienne, puisque souvent les commentateurs comme les kantiens ont les mains propres mais n'ont pas de mains...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBien dit.
RépondreSupprimerMais, vous voyez, je suis assez surpris que même quelqu'un comme vous ait pu se "faire avoir" en signant la pétition pour Jacqueline Sauvage, condamnée deux fois par deux cours et deux jurys populaires, après une instruction complète.
Les réseaux sociaux incitent à la sur-réaction, et il semble que moins on soit spécialiste d'un domaine concerné, plus le risque d'un soutien moutonnier augmente.
En savoir plus sur http://lavoiedelepee.blogspot.com/2016/02/pschitt-putsch.html#A3rkrsWKFzSi3CHR.99
Je suis d'accord. C'était une mauvaise conjonction de planètes (réception de la demande de pétition au moment où on évoque cette affaire entre amis, effets de groupe, etc) et une erreur de ma part. Cela ne se reproduira plus...j'espère.
SupprimerPour répondre ,à peine ,à Anonyme les casseurs réels -imaginaires je ne sais pas- et les no borders n'ont pris des coups et /ou n'ont été embastillés qu'après que tout ait été essayé ,discuté ,palabré et même dansé du ventre.
SupprimerMa Jacqueline Sauvage à moi serait le général ;le voir emprisonné au premier mouvement brusque m'a laissé comme un drôle de goût et provoqué une réaction épidermique.
Les forces de l'ordre sont intervenues après avoir demandé plusieurs fois la dispersion de l'attroupement et le général Piquemal n'a pas été condamné à de la prison : il a passé quelques heures en garde à vue... Il faudrait être précis sur les faits monsieur Che.
SupprimerPiquemal: un Boulanger au 21e siècle ?
RépondreSupprimerPiquemal: un Boulanger au 21e siècle ?
RépondreSupprimerVous empruntez ma petite phrase issu de mon article que vous avez mis en lien: " Dans quinze jours et même avant, on aura oublié cette épisode et le "pseudo putsch" aura fait pschitt et on en parlera plus" et je vous rejoints comme d'habitude sur votre analyse.
RépondreSupprimerMon colonel, excellent article et ramenant à leur mesure ce "non évènement", mais abordant les problèmes de fond notamment que pose la répression à "géométrie variable" pratiqué par l'actuel gouvernement. Et c'est cela l'important, et non la vaine gloriole médiatique qu'a réussit à obtenir ce général..... qui ne supporte pas l'anonymat dans lequel il est tombé.
RépondreSupprimerAu risque de personnalisé mon propos, j'ajoute que j'ai connu le général Piquemal Président de l'UNP : dynamique et s'investissant énormément dans sa fonction, mais à contrario ayant une pratique du pouvoir à cent lieus des ses discours. L'apothéose si je peux dire fut la fin de son mandat de Président(limité à deux statutairement), ou il recourut à divers basses manoeuvres pour se maintenir en poste quasi à vie !..... A cela ajouté ses états de service que vous rappelez fort objectivement, cela a fait que le soutien de ses pairs ont été fort maigre.
vous proferez des enormités mensongeres et calomnieuses. Si le général a fait trois ans a la tete de l'UNP, 'est parce que personne ne voulait la place. Si vous étiez la, vus le savez fort bien.
SupprimerAramis désolé mais vous prenez quelques libertés avec les faits, concernant la succession à l'UNP du général Picquemal. Il ne chercha point de successeurs lors des dernières années de son mandat ( statuaient limité à deux fois quatre ans), bien au contraire il recourut à des manœuvres peu "glorieuses" pour tenter entre autre de barrer la route au général Cambournac. Il se voyait et intriguait pour obtenir un nouveau mandat, et voire qui sait un quatrième !..... Le pouvoir génère parfois une addiction, tels les substances illicites, chez certains approchant le 4° âge.
SupprimerVous n'ignorez pas qu'avant le congrès de Pau ou il réussit à se faire prolonger d'un an, espérant bien que le général Cambournac se lasserait. Son comportement sur ce point, il fut l'objet de violentes polémiques au sein de l'UNP qui faillirent conduire à son éclatement : de nombreuse lettres publiques - dont certaines incendiaires - furent diffusées par des membres fort respectables de l'UNP.
Tout cela n'est ni mensonges ou calomnies mais la vérité (et encore je me limite qu'à sa seule succession), ne vous en déplaise ainsi qu'à une poignée de ses affidés.
Bravo pour votre commentaire plein d'humour. En continuant dans cette rubrique, je dirais que ce général a eu l'échine très souple (entre 40 et 50 ans) pour atteindre ''la voie lactée''et qu'à 75 ans ''les raideurs se déplaçant'' on devient parfois psychorigide...
RépondreSupprimerTraître !!!...
RépondreSupprimerNon, je déconne.
Bon, ça va, je sors.
eh hop une piece !! LOLL!!!
Supprimerpar rapport à la sélection de la répression, juste rappeler au passage 1 mort "zadiste" à Sivens et des syndicalistes CGT condamné à de la prison ferme.
RépondreSupprimerMon colonel d'accord avec vous et ce d'autant plus que samedi j'ai foncé tête baissée tel le bon vieux 00 des années 90 ... dimanche j'ai commencé à réfléchir et je suis tombé sur le même raisonnement que vous. mais bon, comme vous le soulignez dans votre conclusion, on ne touche pas à un mili (sauf cas exceptionnel) donc je l'avoue je soutiens le général pour le général et parce que la Racaille elle risque bien moins ... et puis étant bonapartiste, un général qui ose ça me fait plaisir même si j'aurais préféré que ce soit un autre comme Thorette par exemple mais sans Pegida ou autres guignols ... et dimanche n'oublions pas les 100 ans de Bruno ;)
RépondreSupprimerthorette???? qu'il se greffe un semblant de paire de couilles ne serait ce qu'en mousse, pour faire 1/10e de ce qu'a fait PIQUEMAL .
SupprimerJ'avais oublié de vous dire, merci mon Colonel pour votre soutien objectif. Je fus l'un des tous premiers à être qualifié de traite... Y compris sur un site que je croyais objectif et ami. (Mais, je n’étais pas tout à fait dupe). Je me méfierai toujours de ceux, à titre personnel ou au sein d'association, qui s'approprient l'exclusivité du patriotisme. La Nation est un bien commun et il est dangereux d’exclure ceux qui dans ce pays possèdent encore un peu d’esprit critique.
RépondreSupprimerJe rajoute que j'apprécie une de vos phrase que je ne pouvais bien entendu prononcer, « un concours de bites en ligne destiné à déterminer si le poids des couilles de celui qui porte la critique est suffisant pour l’autoriser à parler (comme s’il y avait un lien organique) de choses risquées. Les miennes n’étaient apparemment pas assez grosses puisque on m’a intimé l’ordre de fermer ma gueule, pour avoir mis en doute la légitimité du général Piquemal dans son action que j’estimais contre-productive, et ce dès le début. Il est donc temps de revenir aux choses sérieuses « la tempête dans un verre d’eau » aura duré ce que dure les éphémères (Les éphémères doivent leur nom au fait que ces insectes ont une vie imaginale brève, voire très brève, et uniquement consacrée à la reproduction) sauf qu’en matière de reproduction on reste sur notre faim. Le problème de Calais reste le même, le danger islamiste tout autant, ainsi que le phénomène migratoire qui risque de s’amplifier avec la recrudescence du problème Libyen. Ce non-évènement aura cependant souligné, la soif d’égalité et de justice qui existe dans ce pays. Egalité devant la loi oui mais égalité pour tout le monde y compris pour les agités du bocal, les zadistes la liste n’est pas exhaustive. Arrêter ainsi un général en direct, était une connerie monumentale qui ne pouvait que déclencher les réactions que nous savons. A moins que cela ne procède d’une tentative de remettre au pas une institution qui commence à frémir en jouant le coup de l’amalgame à l’envers du genre les militaires sont des dangereux fachos ? Dans cette affaire la connerie est également partagée.
Cela a aussi révélé qu’il existe aussi au sein de nos institutions et de nos armées un sentiment de frustration, ô combien justifié et au sein de nos retraités militaires une forme de radicalisation qui ne traduit pas la réalité du nombre, car seuls s’expriment les grandes gueules. Au passage, j’estime, mais cela n’engage que moi, qu’il n’est jamais bon de rester uniquement entre soi, certains devraient respirer un peu au dehors en ouvrant en grand les fenêtres, un peu d’air frais ne fait pas de mal. Une vraie souffrance s’est exprimée, notre société va mal, c’est pourquoi toutes les voix intelligentes et raisonnables sont importantes à entendre et je vous rejoints, sans restriction mon Colonel.
Roland Pietrini
CQFD !
RépondreSupprimerEn tout point .
Je comprends l'esprit de corps, beaucoup moins l'aveuglement.
Les ex militaires qui voudront s'exprimer sur des sujet généraux vont avoir un peu plus de mal à se faire entendre!
10/02/2016 à 20h18 et vous n'êtes toujours pas un traitre ? ;-)
lire traitre au lieu de traite... (:-) Roland Pietrini
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerQuelques petites fautes d'orthographe ou de syntaxe ici ou là, sans doute dues au manque de temps pour se relire, mais à part ça, je suis entièrement d'accord avec ce que vous avez écrit, avec en plus la pointe d'humour qui va bien. Je crains toutefois malheureusement que cet article, plutôt équilibré, reste malgré tout hors de portée de la capacité de réflexion d'un certain nombre d'excités qu'on a vu s'agiter tout le week-end.
RépondreSupprimerComme un autre lecteur, j'ai aussi eu droit à tous les noms d'oiseaux sur les réseaux sociaux, voire même à des menaces (du genre “on va trouver ton adresse”), après avoir écrit entre autres, dès samedi soir, que pour un ex-général français ayant commandé la Légion étrangère, se retrouver associé à un mouvement d'extrême-droite allemand xénophobe et dirigé par un braqueur multi-récidiviste, était quand même le signe d'un certain manque de jugeotte (pour ne pas parler de sénilité, parce que je ne suis pas méchant). Les ‘rétro-pédalages’ dudit général, auxquels on a assisté depuis dans divers media, tendent d'ailleurs à prouver qu'il a fini par se rendre compte (ou qu'on lui a fait comprendre) qu'il avait “tapé dans les gamelles”.
Bref... Le putsch a en effet fait pschitt... Affaire suivante !
Bonjour Monsieur Goya,
RépondreSupprimerJ'ai d'abord commenté de façon un peu satirique votre analyse, sans être moins critique envers moi-même pour autant. Puis j'ai jugé ce commentaire inutile : il y a d'autres travaux à effectuer avec une capacité d'écriture plutôt que de s'amuser à la contradiction de façon stérile.
Ensuite, j'ai pris connaissance de cette analyse que j'ai trouvée emplie de bon sens. Permettez que j'en partage le lien avec vous. Je vous en souhaite bonne lecture.
Cordialement,
cl
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/07/31003-20160207ARTFIG00084-calais-la-capitulation-de-l-etat-la-revolte-et-la-haine.php
Ne vous énervez pas contre la vieille gauche antimiltariste, elle aussi mal en point que la vieille gauche laîcarde : on tire pas sur des ambulances. Quand on parle d'âge, sachons aussi que certains acceptent fort mal de ne plus être sous les projecteurs : on ne peut être et avoir été. C'est peut-être le problème de ce brave général. Il faut accepter de vieillir, on n'a d'ailleurs pas le choix : sagesse devrait rimer avec vieillesse.
RépondreSupprimerJe ne comprends pas très bien où vous voulez en venir.
RépondreSupprimerPiquemal s'est expliqué sur sa présence à Calais et sa distance avec Pegida.
Qu'il ne soit pas un grand politique est une évidence qui ne met pas en cause sa probité ni les motivations de son action.
Cela ne justifie pas la manière dont il est traité quand les racailles ne sont pas poursuivies et que l'on voit à Rennes un préfet en civil dialoguer avec les "antifa".
maintenant c'est xénophobe de refuser de se faire envahir ...
RépondreSupprimerPEGIDA d'extrême droite ?
pas pour les juifs en tout cas : http://www.dreuz.info/2016/02/10/pegida-nest-pas-dextreme-droite-avoue-a-regret-une-universite-allemande/
Le site Dreuz, c'est ça votre source? Un torchon néo-con?
Supprimersi au moins vous lisiez l'article ...
Supprimerun traitre, michel goya ? Non, un petit stratege de salon qui egara son arme sur un TOE......
RépondreSupprimerExact, à l'entrée du camp Phoenix à Kaboul. Vous y étiez donc cher anonyme.
Supprimer« Il est toujours délicat de critiquer ceux qui mettent en jeu leur vie pour la France. On y risque immédiatement l’accusation du ‘fauteuil’ par rapport au ‘terrain’ (...) »
SupprimerVoilà... Le commentaire d'Aramis, qui – soit dit en passant – semble être un partisan de la réforme de l'orthographe, puisqu'il ne met pas d'accent circonflexe sur le i de traître, prouve le bons sens de l'anticipation de Michel Goya, l'accusation n'ayant effectivement pas tardé à être portée, avec en prime l'évocation de ‘dossiers’ supposés compromettants... :)
pas tout a fait a l'entree....
RépondreSupprimerOn parle pas de la même chose alors mais si on doit évoquer toutes les choses pour lesquelles j'ai dû payer à boire à la popote en 34 ans, on est pas sorti de l'auberge. Plus sérieusement, je profite de l'occasion, puisque visiblement vous étiez à Epidote à cette époque, pour vous demandez le nom du très ingénieux adjudant-chef parachutiste qui avait conçu un modèle de gilet pare-balles. C'était un bel exemple d'innovation portée par une initiative de la base.
SupprimerMon colonel, je pense que vous faites référence à l'Adc Pascal Corréia, surnommé "l'artiste" par ses pairs et qui avait effectivement conçu un gilet de combat modulable, adaptable avec la frag de l'époque (2004). Ce gilet a été vendu quelques années par l'entreprise USMC (aujourd'hui Wellkit) avant d'être retiré. J'ai eu la chance d'en acquérir alors en charge du parcours de traditions de la 287e promotion de l'Ensoa (2012-2013). Ce gilet constituait le cadeau de la promotion au musée du sous-officier de Saint-Maixent (il est d'ailleurs visible dans le cadre de l'exposition temporaire 50 ans d'Opex. Respectueusement,
SupprimerMonsieur "aramis",
SupprimerLa hauteur de vue des arguments que vous opposez à Michel Goya est foudroyante. J'admire également le courage de votre prise de position signée.
Je vous donne d'autres munitions pour les prochains débats d'idée: Michel Goya est moins svelte qu'à 20 ans, il porte un bouc, il est petit. En cherchant bien il a peut-être un jour un PV pour excès de vitesse.
N'hésitez pas à continuer de faire avancer le schmilblick.
Comment ça pas tout à fait à l’entrée ud camp PHOENIX Mr Aramis ???
SupprimerSi vous étiez bien présent comme moi à Epidote, c’est bien cela et ne croyez pas ce que l'on a dit à la popote, car Michel Goya a bien dit vrai...Moi, j’étais présent sur cette action et c’était bien à l’entrée de Phoenix ! Mais en fait on s'en fout maintenant et ce n’est plus qu'anecdotique...Voilà la vérité...qui ne mérite pas d'autres commentaires!
bravo j'ai hurler quand j'ai entendu les propos d'un dirigeant du FN presentant ce General en HEROS de la france ! votre analyse est courageuse venat d'un militaire bravo !
RépondreSupprimerhttp://www.lejournaltoulousain.fr/opinions/lhonneur-dun-general-45047
RépondreSupprimerQue diable allait-il faire dans cette galère ? Molière cité par Marc Pierre
RépondreSupprimer" C'est à vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers un fils que vous aimez avec tant de tendresse.
- Que diable allait-il faire dans cette galère ? Il ne songeait pas à ce qui est arrivé.
- Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui.
- La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens
- Que diable allait-il faire dans cette galère ?
– Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici, l'action d'un serviteur fidèle.
- Quoi, Monsieur ?
- Que tu ailles dire à ce Turc, qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mets à sa place, jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande.
- Eh, Monsieur, songez-vous à ce que vous dites ? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misérable comme moi, à la place de votre fils ?
- Que diable allait-il faire dans cette galère? … "
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, Les Fourberies de Scapin, II, 7
En pastichant Molière, j'aurais employé le mot " scélérat " plutôt que " traitre ". L'humour me paraît être la meilleure impolitesse au désespoir. Salutations à tous.
Bonjour à tous,
SupprimerJe suis confondu par la fraternité qui étreint certains, que de hauteur de vue.
Ch PIQUEMAL a eu le mérite de prendre des risques et s'exposer en portant sur sur le devant de la scène la problématique de notre civilisation, on ne peux pas le dire de beaucoup.
Le fond Messieurs rien que le fond SVP
Je cite les propos d'un ami Major des Troupes de Marine:
On ne lâche pas un Frère d'Arme qu'il soit caporal ou général... Sauf en cas d'abandon
de l'Honneur et de son comportement anormal, ce qu'on ne saurait reprocher au général
PIQUEMAL.
On peut juste éviter d'en parler si on est pas d'accord avec son combat : "La liberté et la solidarité"...
Le droit à l'expression, et non le lâcher ...
Méditons sur les écrits de Saint Exupéry :
« Puisque je suis l’un d’eux, je ne renierai jamais les miens quoi qu’ils fassent :
– je ne parlerai jamais contre eux devant autrui ;
– s’il est possible de prendre leur défense, je les défendrai ;
– s’ils sont couverts de honte, j’enfermerai cette honte dans mon cœur et je me tairai ;
– quoi que je pense alors sur eux, je ne servirai jamais de témoin à charge ! »
SURSUM CORDA si possible
Traître... Non, vous n'en êtes pas un. :D
RépondreSupprimerBonjour Monsieur,
RépondreSupprimerMes respects pour votre article; intelligence, argumentation, raison, distance,
Enfin un "honnête homme" du XVIIème et surtout du XXIème s.
Une femme éclairée! du monde civil
La conséquence la plus néfaste de cet événement à mon sens c'est le discrédit a priori qui sera opposé à tout militaire qui voudrait faire une critique sensée, ou faire preuve d'opposition constructive, sur la politique du gouvernement. Le réflexe anti militariste de la gauche a été ragaillardi par cette histoire.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe cherche encore la fonction modifier.
SupprimerC'est décidé dans la famille Goya, je préfère chantal, les textes volent moins haut, mais ils n'ont pas la prétention de prêcher une vérité absolue. Et qu'on encore faire les Méchants Spoutnik et RT ? Aurait-on ouvert une chaire de néo-guerre froide à l'IRSEM ? Et puis un général (comme les cinq barrettes pleines rêvant d'être étoilé) n'est qu'une personne qui se gonfle devant ses subalternes et se courbe devant les politiques ou l'autorité. Et, il me semble que le général Picquemal, n'a pas eut le cran de ses pères d'Alger, c'est à dire de tenir le cap, jusqu'à Clervaux ou Tulles.
RépondreSupprimerQuelques précisions : il n'y a pas de fonction "modifier". Chantal ne s’appelle pas vraiment Goya mais Deguerre. Je ne suis pas plus à l'Irsem depuis longtemps.
SupprimerÀ part cela, je suis franchement russophile. J'ai même essayé d'apprendre le russe. Je déplore notre attitude vis-a-vis de ce pays dont, nous Français, avons besoin de l'alliance. Je n'aime simplement pas les organes de propagande trop grossiers.
Cher monsieur Courtois,
SupprimerSi votre allusion perfide aux "cinq barrettes" vise Michel Goya, je pense que notre armée aurait eu beaucoup à gagner à faire accéder aux responsabilités l'un des rares officiers qui réfléchit "out of the box". Outre son homonymie avec une célèbre chanteuse, je pense qu'il a surtout le grief de ne pas être "bien né": un homme qui n'a pas réussi le concours de l'ESM à 20 ans est indigne d'exercer des responsabilité dans la technostructure de défense. Vous pouvez vous désoler de la hauteur des réflexions de M. Goya, je pense qu'il vous suffirait de lire une fiche stratégique de l'EMA pour vous consolez (pour reprendre l’aphorisme de Talleyrand).
Faut il sauver le soldat Piquemal? nul doute de sa sincérité dans le fond, mais quelle erreur dans la forme,les fondamentaux,rien que les fondamentaux, même les règles de l'embuscade médiatique ont été occultées.
RépondreSupprimerLa section(quart de place) est soumise aux mêmes droits de réserve que la 1°section, de plus sa position d'ancien Comleg est totalement antinomique avec le modèle d'intégration que représente l'institution Légion et sa présence à Calais,d'autre part le fait de vouloir titiller dans le militantisme,suppose que l'on est fait la démarche individuelle pour sortir de la 2° section.
Pour beaucoup 75 ans ce n'est plus l'âge de l'action,mais celui de la réflexion souvent par l'écriture.
Loin de moi ,de passer à la trappe le problème de Calais et des migrants,mais je voudrais bien voir comment ceux qui crient sur le baudet peuvent régler la situation avec les textes actuels.
La réforme de 2011 fait que la 2°section est limitée a 67 ans et après c'est le passage de solde de réserve à pension militaire, il faut éviter de dire retraite ,car retraite pour un officier général c'est une sanction punition administrative,ce que risque Piquemal.
La réforme de 2011 n'est pas rétroactive c'est pour cela qu'il y a beaucoup d'officiers généraux à l'Age
canonique en 2s.
De Gaulle à dit,la viellesse est un naufrage,les années,les petites pathologies,les aléas de la vie,la fatigue font que très souvent le discernement est sclérosé.
Cher Mr Goya
RépondreSupprimerJe ne doute pas un instant que le titre de votre billet, soit en référence avec le pronunciamiento ou
plus précisément le quarteron de 1961,comparaison n'est pas raison; le passé de ces hommes est autre
que celui de l'homme objet de votre billet,et sans vouloir entrer dans la stratégie Orangina, j'ai beaucoup de mal pour apprécier à quel degré considérer ce titre.
Monsieur Michel Goya ,
RépondreSupprimerAu delà de l'attaque ad hominem contre M. Christian Piquemal et sa carrière votre article élude , peut-être de manière volontaire , le point fondamental : En quoi M. Christian Piquemal est-il encore général et en quoi sa participation à cette manifestation doit-elle faire état de sa " généralité " ?
Cette remarque s'adresse d'ailleurs aussi à ses " défenseurs " .
Je pense ici qu'au delà du devoir de réserve lié à des secrets professionnels d'une durée de 10 ans , comme pour les cadres dirigeants et ingénieurs du privé , un officier supérieur en retraite ( Ben wi , il n'est plus d'active ! ) pourrait avoir le droit de faire ce qu'il veut y compris celui de se travestir en femme et jouer dans un groupe de rock ;o)
Dans un monde ou régnerait l'honnéteté intellectuelle on ne s'offusquerait pas plus d'un général à la retraite qui se fait coxer par des pandores dans une manifestation interdite contre les migrants que de voir une vieille déportée israélite à Auschwitz se faire tabasser par la garde nationale du Maryland par ce qu'elle proteste avec violence contre la police de Baltimore .
Tous deux on enfreint les lois de leur pays et je pense que ceux qui les attaquent , tout comme ceux qui les défendent , n'ont pas à faire état de leurs ex-qualités . Je m'étonne d'être arrivé à la fin de votre article pour le lire ...
Daniel BESSON
"Le problème vient moins de ceux qui font le mal que de ceux qui le regardent sans rien faire" A.EINSTEIN
RépondreSupprimerIl n'y avait pas que PEGIDA !!! Combien de patriotes ont pris le risque d'être présents pour cette juste réaction ??? On peu se passer des généraux, pas des patriotes ! Même le grand "étoilé" à été catalogué de "traitre" pour l'Algérie (cf/HISTORIA dec 2009 )
Soyez plus indulgent pour la présence du Général, l'avenir sera peut être moins à la sémantique....
Seulement, ceux qui regardent sans rien faire, sont souvent les otages de ce même mal. E.Mess
SupprimerNARVAL 17
RépondreSupprimerTout est dit et remarquablement dit. Je suis de ceux qui déplorent les actes des Zadistes comme à N-D des Landes, l'existence de la jungle de Calais et les aternoiments des gouvernements devant les occupations de lieux . Je suis aussi de ceux qui pensent que tout militaire ayant quitté le service est un citoyen comme un autre qui a le droit de manifester lorsque les valeurs auxquelles il croit sont mises en cause. Mais Piquemal-un des mes Anciens de la Spéciale-pourtant bien servi par les socialistes- s'est comporté comme un mauvais Bazar.
J'ai eu quand même de la peine de voir ce vieux général de 75 ans arrêté de façon manu militari pour avoir hurler son incompréhension face à son pays devenu méconnaissable mais à mon avis il serait temps de tous nous regarder en face dans une glace car les politiques ne sont que le reflet de nos mensonges et de notre lâcheté pour un confort illusoire qui risque de se finir dans un bain de sang... "Vae victis" a prononcé il y a très longtemps Brennos va falloir croiser des doigts et prier et surtout se battre ... et c'est loin d'être gagné ....
RépondreSupprimerDémolir l'un de ses pairs en ridiculisant ses états de service me semble indigne. Et plusieurs l'ont fait sans vergogne.
RépondreSupprimerSaint-Exupéry devrait les inspirer un peu plus, lui qui a écrit :
« Puisque je suis l’un d’eux, je ne renierai jamais les miens quoi qu’ils fassent : – je ne parlerai jamais contre eux devant autrui ; – s’il est possible de prendre leur défense, je les défendrai ; – s’ils sont couverts de honte, j’enfermerai cette honte dans mon cœur et je me tairai ; – quoi que je pense alors sur eux, je ne servirai jamais de témoin à charge ! »
J'aurais voulu, dans la mise en perspective du deux poids deux mesure de cette administration envers les évènements, qu'on signale davantage le fait que ces No Borders sont tout bonnement des "agents étrangers, menant des opérations subversives, à l'intérieur de nos frontières". Les identifier. Les arrêter. Les expulser. Or j'ai le pénible sentiment qu'un seuil de laisser-faire est franchi par l’État, incapable volontaire, ou involontaire (quelle est alors sa justification ?), de ne pas jouer le jeu de ceux qui veulent voir détruites les frontières, les règles, les nations (européennes dans le cas qui nous intéresse ici). Tout ceci n'a aucun sens pour moi.
RépondreSupprimerComment les armées se tirent des balles dans les pieds,dans la coque ou dans le réacteur?Grâce aux réactions et actions contradictoires de Piquemal et Bachelet.Vous constatez que je ne cite pas leurs grades qu'ils dévalorisent au détriment des camarades d'active.En effet au moment où les hautes instances du Ministére se ""civilianisent"" ,nos ganaches étoilées soit n'effectuent pas une analyse terrain ami-ennemi(Piquemal)soit s'épanchent dans la presse au lieu de privilégier le tête à tête viril(Bachelet).
RépondreSupprimerOn s'étonnera ensuite qu'énarques, technocrates et contrôleurs du Ministère les relèguent au cœur de métier si tenté qu'ils le maîtrisent mieux qu'un 1er ou 2eme GV de la 82/04.
Merci au colonel Goya pour sa clairvoyance dans la traversée d'une période noire non picturale
Je rappel deux choses, la première c'est que cette manif représentait seulement 150 personnes, selon les chiffres officiels bien-sûr. La deuxième, c'est qu'en France, si on accuse quelqu'un de xénophobe, il faut en apporter la preuve, sinon c'est la porte ouverte à toute les insultes, et tout ce que cela suppose comme anarchie. C'est trop facile de faire de l'imprécation de cette manière, c'est même très dangereux. Alors interdire une manif parce qu'on les suppose racistes, rentre dans un délire style St Barthélémy, cet-à-dire sans la justice, qui elle seul normalement, doit pouvoir parvenir à savoir qui fait quoi, et qui pense quoi avec la précision utile, à toute république qui se veut respectable. Critiquer les propos de ses organisateurs est une chose, interdire en est une autre. En tout cas moi je n'ai aucun doute, je suis contre cette interdiction, elle est partial et sans explication valable,à moins que l'on confonde terroriste et français patriote. Enfin qui a prit cette décision, et sur quel critère juridique, car c'est la liberté d'expression qui est ici en jeu, voir la liberté tout court. Idéologie contre idéologie in fine, sauf que certain on l'avantage du pouvoir de leur côté... Eliot Mess.
RépondreSupprimer@ Eliot Mess,
RépondreSupprimerQui a pris la décision? Le ministre de l'intérieur a, selon ses dires, "demandé à la préfète du Pas-de-Calais de procéder à l'interdiction de toutes les manifestations, quels que soient leurs organisateurs, qui sont susceptibles d'occasionner des troubles à l'ordre public".
C'est donc le préfet qui a pris la décision, sur instruction du ministre. L'interdiction prend la forme d'un arrêté.
Quel critère juridique? Le risque de troubles à l'ordre public.
Le problème que cela pose par rapport à la liberté d'expression: normalement, il incombe à l'autorité publique d'assurer la sécurité lors des manifestations et elle ne peut prendre prétexte d'un risque de troubles, au demeurant éventuels (par définition les troubles ne se sont pas encore produits au moment où la décision d'interdiction est prise) pour se décharger de cette obligation de sécurité, alors que, par ailleurs, le fait d'interdire une manifestation a souvent pour effet certain et direct de provoquer les troubles qu'on souhaite éviter.
Le préfet doit donc disposer d'éléments tangibles laissant raisonnablement craindre des troubles futurs. En cas de contestation, le juge vérifie l'existence des éléments tangibles et apprécie l'intensité de la crainte raisonnable.
A ma connaissance l'arrêté préfectoral n'a pas été contesté, il a simplement été bravé, frontalement, avec le résultat que vous savez.
En outre, il faut aussi comprendre que le "trouble à l'ordre public" n'est pas nécessairement qu'une atteinte matérielle à l'ordre public: il peut aussi être intellectuel (spectacle de Dieudonné Le Mur). Cent cinquante gus qui braillent des slogans xénophobes en s'autoproclamant défenseurs de la patrie en danger peuvent ainsi occasionner un trouble à l'ordre public, quand bien même ils le feraient sagement, c'est-à-dire en s'abstenant de jeter dans un fleuve un immigré qui passerait par là, par exemple.
Il faut d'ailleurs bien convenir que l'extrême droite a des traditions qui sont hélas incompatibles avec le respect de la personne humaine, quand cette personne n'est pas "majoritairement de race blanche et de religion chrétienne", comme dirait l'autre.
Bref, l'extrême droite trainant derrière elle un certain nombre de casseroles, il est souvent plus prudent de prendre les devants et d'interdire la manifestation, puisque de toute façon elle dégénèrera en incident, en application de l'adage selon lequel "on ne prête qu'aux riches".
Cela permet aux forces de l'ordre de considérer la manifestation en question comme un "attroupement" et d'appliquer ainsi les articles 431-3 et suivants du code pénal, dispositions de la loi en vertu desquelles Monsieur Piquemal a été interpelé et placé en garde à vue, puisque le fait de continuer à participer à un attroupement malgré sommations est un délit puni d'un an de prison et de 15.000 € d'amende, indépendamment de l'état d'urgence.
A ce sujet, il est piquant de constater que cette disposition de la loi, habituellement encensées par les tenants de l'ordre, qui y voient un bon moyen de mater les contestataires gôôchistes et ékolo-kommunisss, est aujourd'hui la cible de toutes leurs critiques, maintenant qu'ils sont à la place des contestataires...
Tout est relatif, n'est-ce pas?
Je ne peux qu'adhérer à ce constat. Sinon j'ai encore du chemin avant d'écrire des textes succin et concis comme les votre, bravo. J'en profite pour souligner le caractère prolixe et intéressent du blog de Mr Goya, qui de part M Sauvage et le pistolet égarer, n'est pas dénué d'humour. E.Mess
Supprimer"Il faut d'ailleurs bien convenir que l'extrême droite a des traditions qui sont hélas incompatibles avec le respect de la personne humaine" . !!?
SupprimerVous évoquez sans doute les khmers rouges, les goulags, les paradis sud-américains, les camps de travail nord-coréens, joyeusetés contemporaines parfois encore à l'oeuvre et revendiquées mais sexy dans les médias par absence de critiques qui font mal.
Mais de quelles casseroles parlez-vous ?! Même quand des gauchistes tendent une embuscade tragique à des droitards à Paris, ce sont ces derniers qu'on accuse et leurs assocs qu'on dissout, sans qu'aucune critique, mêmes venues de droite, ne touchent la gauche. Quand au sein de l'Assemblée un député de gauche traite publiquement de nazis la droite, que fait la droite au pouvoir ? Renvoi ? Blâme ? Semonce ? Coup de colère ? Non, elle - ne - fait - RIEN ! Ces "casseroles" que vous évoquez servent d'alibi à la lâcheté ! Je voudrais bien lire, moi, la même chose envers ceux qui ont un vrai pouvoir de nuisance et d'intimidation ! No comment.
Le deux poids deux mesures me fatigue. Des arguments simples à trouver si on ressort le kit tout fait des critiques de gauche, destiné à son public, sont repris par les pseudo de-droite victimes d'un syndrome de Stockholm depuis très longtemps. A l'inverse, les critiques se font rares envers ceux qui ont infiltré voire suscité la sécu, l'éducation nationale, les syndicats ! Mais même de Gaulle "oublia" (deux fois!) de purger la France de son tropisme gauchiste. Les seuls à entretenir quelque chose sont à l’extrême droite, ne vous en déplaise, or à cheval donné, vous connaissez le dicton.
Ces groupes d'extrême droite volent bas, soit, mais il en va autant à l’extrême gauche. GISTI, No Borders, Black Blocs, Zadistes, ne sont pas d'extrême droite et les seules ébauches de critiques envers eux on ne les trouve que du côté de "l'extrême droite", qu'importe leurs motifs d'ailleurs, le fait est. Là où la gauche peut intimider dans la rue, dans les médias, peut révoquer tout homme médiatique qui lui déplaît (zemmour?), peut appliquer la loi à sa guise, la droite n'a aucun moyen de mobiliser des gens de terrain ... dont la caractéristique est justement de ne pas être délicats, fins etc bref tout ce que vous trouvez dans des casseroles. Car elle s'en coupe par mépris de classe. Il faut voir l'extrême droite comme la seule dynamique en capacité de museler un peu l'extrême gauche sur le terrain civil, de redonner de l'air à la droite pour appliquer ses idées. Puisque la droite en elle-même ne mène AUCUN combat de toutes façons (exception:la manif pour tous). Jouer le jeu de la gauche n'est pas seulement misérable, il promeut l'étouffoir. Glisser de la Liberté (morte) vers l’Égalité (recours agonisant) puis vers la Fraternité (des frères d'armes), est-ce tout le projet d'une droite incapable de nous éviter le pire ?
@ yann,
SupprimerJe suis d'accord avec vous. Il n'était pas dans mon propos d'éreinter l'extrême droite pour, indirectement, glorifier l'extrême gauche. On trouve de part et d'autre la même violence, la même intolérance, la même intransigeance, et le même dogmatisme. L'extrême gauche a aussi ses démons et il valent bien ceux d'en face.
En fait, pour tout vous dire, je me fiche bien d'être le juge de paix entre les deux: je refuse d'être l'arbitre de leurs querelles incessantes et immatures et ne trouve dans leurs idées respectives rien qui justifierait que je penche en faveur de l'un plutôt que de l'autre. Les deux extrêmes me semblent également étrangères à ce à quoi j'adhère.
Mais j'ajouterais cependant une petite nuance à ce que vous dites: tous les groupes d'extrême droite ne volent pas nécessairement bas. Dans certains courants de l'extrême droite, on peut rencontrer une pensée métaphysique, plus élevée, qui refuse le vulgaire et s'éloigne de l'approche terriblement petite bourgeoise et matérialiste de l'extrême droite plus classique, d'essence poujadiste ou, aujourd'hui, zemmourienne.
Cette extrême droite, qui puise dans la pensée d'un Barrès, d'un Maurras ou même d'un Sorel une inspiration polymorphe, fait se côtoyer aussi bien l'anarchiste que le monarchiste, l'athée que le croyant le plus pieux, le tenant de l'ordre social que le rebelle irréductible, ou le libre penseur et le conformiste assumé, dans un mélange des genres intellectuels qui défie la logique. Cette extrême droite doit être mise un peu à part.
Pour finir juste une impression: il n'est pas impossible que Monsieur Piquemal appartienne à la famille intellectuelle que je viens de décrire et qu'il se soit joint, sans doute hâtivement, à la tendance Pediga, qui est d'essence zemmourienne, c'est-à-dire vulgaire. Zemmour, c'est le populisme bon teint de la classe moyenne anxieuse, c'est un peu low cost. C'est un produit culturel de tête de gondole, dans la catégorie fourre-tout. On y met tout ce que notre pensée peut sécréter de venimeux, sans parvenir à atteindre le métaphysique. Avec Zemmour on est vraiment dans la souffrance nerf, mais l'anesthésie de l'esprit.
Pour ma part, je ne mélangerais pas ces différentes familles de pensée, surtout pour mettre l'une à l'égalité de l'autre.
On croirait entendre un socialiste ou un radical de gauche qui passe leurs temps à traiter toute personne qui n'a pas les mêmes idéaux que lui d’extrême droite à fin d'éviter tout débat qui pourrait montrer ses contradictions. Je rappel ici que ce n'est pas la droite nationale qui à voté la capitulation et donné les pleins pouvoir au Maréchal Pétain...
SupprimerPetit rappel lu wikipedia
Le terme extrême droite1 est employé pour classer des mouvements, des organisations et des partis politiques historiquement disposés à l'extrême droite des hémicycles parlementaires.
De fait, l'extrême droite se distingue de la droite par une contestation du capitalisme voire du libéralisme mais s'en rapproche par sa vision des institutions démocratiques. L'ordre spontané que les libéraux trouvent dans l'économie politique, est plutôt l'unité organique de la nation, de la race ou de la communauté de croyants. Par sa croyance en des lois intangibles (surnaturelles ou naturelles), l'extrême droite partage avec les conservateurs le refus de la révolution permanente (auquel répond la métapolitique) et avec Burke, la critique des droits de l'homme.
Par extension, certains qualifient d'extrême droite les mouvements qui s'opposent à un sens sinistriste de l'histoire, et partant, à leur vision de la gauche.
Si le populisme, le nationalisme ou a minima le patriotisme ont été portés par de nombreuses gauches, certains internationalistes aujourd'hui n'hésitent pas à placer leurs partisans à l'extrême droite.
De même chez les adversaires des positions royalistes, national-syndicalistes, ethno-différencialistes4 ou traditionalistes.
Enfin, il est à noter que la plupart des mouvements concernés rejettent le qualificatif d'extrême droite. Les catholiques traditionalistes et certains fascismes rejettent la dualité communisme-capitalisme, qu'ils estiment tous deux matérialistes et aliénants — d'où le concept de Troisième voie en France.
@ Anonyme,
SupprimerL'extrême droite se distingue de la droite classique par une plus forte appétence à des thèmes violents et de vengeance, où il est question de porter atteinte à des personnes pour rétablir un état antérieur des choses perçu comme un bien, ce qui rattache l'extrême droite à la grande famille des .réactionnaires.
De façon empirique, on constate simplement que les discours de haine raciale, xénophobes, antisémites, ou valorisant l'élimination physique d'autrui, présenté comme un ennemi, sont plus fréquents à cet endroit du spectre politique qu'ailleurs. On a aussi constaté une plus forte appétence de la pensée d'extrême droite pour les régimes politiques autoritaires ou dictatoriaux, et une plus faible appétence pour les valeurs humanistes.
Tout bêtement, un type d'extrême droite est rarement un droit-de-l'hommiste qui effeuille les marguerites en composant un poème et plus fréquemment un macho raciste sur les bords, qui aime les armes à feu et les fils de fer barbelés, et cela plus que la moyenne. Il sera plus probablement un fan de Poutine que de John Lennon, en gros.
Par extension, on classe ce type de discours ou de comportements à l'extrême droite, quand bien même leurs auteurs ne relèveraient pas de cette famille de pensée.
Par exemple, on classe Pediga à l'extrême droite pas parce que son imaginaire politique et ses valeurs d'appartenance relèveraient d'une doctrine classée traditionnellement à l'extrême droite, mais parce que cette organisation tient des discours de haine xénophobe qui, eux, sont habituellement rattachés à l'extrême droite.
Autrement dit, l'extrême droite est qualifiée telle aussi bien par ses valeurs d'appartenance, qui lui sont spécifiques, selon les époques et les lieux, que par ses discours de haine, ce dont elle n'a au demeurant pas le monopole.
Mais, s'agissant d'un système de classement fonctionnant par stéréotypes, il faut comprendre qu'il ne rend pas compte de la diversité des sujets qu'il classe dans leur individualité, mais rend seulement compte de la diversité des catégories qu'il élabore.
En somme, même un gauchiste peut tenir un discours d'extrême droite et même un type d'extrême droite peut être un fan de John Lennon.
@tschok
SupprimerDonc nous avons sur l'échiquier des valeurs sociétales, économiques et politiques trois principales tendances :
- les réactionnaires
- les conservateurs
- les progressistes
Ces trois marqueurs idéologiques peuvent se discuter dans un dialogue ouvert et constructif rien n'est figé dans le psyché des gens et bien entendu un individu peut se réclamer d'une de ces trois tendances en fonction d'un sujet bien précis où de son vécu...
Par exemple :
- il peut être pour la peine de mort donc réactionnaire
- il peut être pour une pédagogie éducative basé sur la sanction des connaissances par les notes scolaires donc conservateur
- il peut être pour le partage du temps de travail donc progressiste
Et part une forme réductrice de la pensée cet individu va être classé dans l’extrême droite parce que par exemple vouloir l'application de la peine de mort n'est pas conforme à l'air du temps et surtout à fin d'éviter tout débat démocratique !.... voilà à mon sens où se trouve la mystification traiter toute personne d’extrême droite à fin d'éviter tout débat.
Un autre exemple je vous cite :
"un type d'extrême droite est rarement un droit-de-l'hommiste qui effeuille les marguerites en composant un poème et plus fréquemment un macho raciste sur les bords, qui aime les armes à feu et les fils de fer barbelés, et cela plus que la moyenne"
On peut en conclure que la plus part des militaires sont donc d’extrêmes droites un peu réducteur non ??
@ Anonyme,
SupprimerNous sommes donc d'accord: toute classification humaine est réductrice car elle ne rend pas compte de la diversité des gens, dans leur individualité. C'est l'effet de réduction.
Le problème est que nous employons malgré tout les classifications, en sachant qu'elles ne rendent pas compte de l'individualité des gens, au moment même où l'on veut justement définir cette individualité.
Cela produit alors un effet distinct de l'effet réducteur: l'effet d'enfermement ou d'essentialisation. Non seulement on réduit une personne à sa catégorie, réelle ou supposée d'ailleurs, mais en plus cette personne n'est pas censée en sortir. Le stéréotype devient prison.
Les stéréotypes d'enfermement ne manquent pas: patrons, militaires, policiers, musulmans, fonctionnaires, jeunes de banlieues, etc. C'est injuste, mais plein de gens ne sont pas censés sortir du rôle qu'on leur attribue. On pourrait ouvrir un guichet des plaintes, mais on redoute l'engorgement.
Vous abordez par ailleurs une autre question: est-il mal d'être d'extrême droite? Est-ce une injure que de "traiter" quelqu'un d'être d'extrême droite?
Personnellement, je pense que non, même si les doctrines et comportements radicaux et violents, qui sont associés aux extrêmes dans l'esprit commun, sont considérés négativement. Je constate d'ailleurs que le vocable "extrême droite" n'est pas considéré comme une injure, même s'il peut avoir une dimension infamante dans l'esprit de certains locateurs.
Ce qui rend ce vocable peu flatteur est paradoxalement le fait que ceux-là mêmes qui brandissent des idées d'extrême droite nient lui appartenir. Ils donnent l'impression que c'est une maladie honteuse. Quand le FN s'est normalisé, Marine Le Pen a ainsi tenté d'imposer l'idée que son parti n'était plus d'extrême droite, alors qu'il le restait dans ses fondamentaux.
Et si vous fréquentez les rézos socios, vous verrez nombre d'internautes tenir des propos qui reprennent la thématiques de l'extrême droite la plus haineuse, mais qui en même temps veulent rester des oies blanches, un peu comme Louis de Funès, dans le film Rabbi Jacob: "Quoi?! Moi, raciste?!".
En outre, l'image négative de l'extrême droite est en grande partie une auto-construction, car elle lui sert aussi à se mettre en valeur, dans le genre penseur maudit et sulfureux, à contre courant de la bien-pensance et du politiquement correct ou de la pensé unique. Se dire d'extrême droite, c'est immédiatement se démarquer des autres en se donnant une dimension scandaleuse ou rebelle, de façon provocatrice.
Ca en jette, quoi.
En fait, c'est souvent le passeport des connards.
Vous parlez en faite, de s'unir en mettant la tolérance comme principe primordial, dû à la relativité idéologique de chaque individu. C'est bien, mais tout le monde n'a pas l'esprit qui mène à de tel consensus. Enfin on va essayer, la concorde est la meilleur force me semble-t-il. Eliot Mess
SupprimerTirer sur l'ambulance, quel courage !
RépondreSupprimerLes généraux sont aussi à l'aise en politique que des bonne soeurs dans une partouse.
Ils donnent droit dans le panneau du pouvoir comme des enfants de choeur. Le silence eut été préférable.
j'aime bien votre analyse assez nuancée mais lucide et objective. par ailleurs j'ai lu la lettre ouverte d'un LCL au Gal Bachelet qui est assez cinglante mais o combien "vraie".
RépondreSupprimerbonne continuation dans vos écrits qui sont une occasion de réflexions et de remise en cause.
Mon colonel je le redis de nouveau, j'ai beaucoup apprécié votre analyse mesurée de ce non "évènement" et qu'entre autre vous le replaciez dans un contexte plus large.
RépondreSupprimerA tous ceux qui se sont enflammés - plus que de raison mon sens - pour le général Piquemal et son " fait d'arme" à Calais, je conseille de lire le mail adressé cet a-m par le général (er) Cambournac président de l'UNP à tous les présidents de section et adhérents. Je cite sa conclusion en espérant que celle-ci mettra fin à cette polémique néfaste :
" Finalement c’est l’Union Nationale des Parachutistes qui a le plus à souffrir de cet épisode car il met en plein jour des dissensions voire des oppositions et des fractures qui n’ont rien à voir avec le seul et unique motif d’adhésion qui nous réunit tous, à savoir la défense de la communauté parachutiste, la solidarité autour de ses valeurs, l’amour de la France et le devoir de mémoire
Je demande donc à tous de clore ce chapitre délétère, de cesser les invectives et de rester attachés à l’Union. Je demande donc à tous de clore ce chapitre délétère, de cesser les invectives et de rester attachés à l’Union. "
http://fboizard.blogspot.fr/2016/02/generaux-pas-de-couilles-pas.html
RépondreSupprimerça dit:désolé, lma page que vous recherchez dans ce blog n'existe pas... :-((
SupprimerVotre distance vous honore.
RépondreSupprimerUn article sensé que celui-ci. Je ne connais pas le pedigree du général Piquemal et ai eu la même réaction épidermique lors du barouf médiatique autour de cette arrestation. personnellement, j'ai surtout pensé "mais qu'allait-il faire dans cette galère?"
RépondreSupprimerEn conclusion, je vous rejoins sur la nécessité d'assumer son acte en tant que citoyen (et non pas comme militaire qu'il n'est plus). Je vous rejoins aussi sur l'erreur politique de ne pas médiatiser/effectuer le même type de réaction vis à vis d'autres agitateurs de bords différents ou non.
Le principe de maintien doit être universel, mais il est parfois à géométrie variable (sic)
Erreur de frappe, je voulais dire "principe de maintien de l'ordre"
RépondreSupprimerce n'est pas votre meilleur article , loin de là ! trop de corporatisme même militaire ruine aussi la France . ce général serait à protéger car il fut général ??? mais où va t on ?. Ce général s'est allié à des groupes d'extrème droite et néo nazi dans une manifestation interdite et doit effectivement en payer le prix , général ou pas . L'armée n'a pas donné sa meilleure image en Algérie ( putch d'Alger , OAS..) et un ex général , jouant sur le fait qu'il fut un général ne doit pas jouer de son statut pour braver l'état . Encore un général médiocre comme la France sait en fabriquer parfois .
RépondreSupprimerConcernant le putch d'Alger, je vous invite à lire "Les Champs de Braise" ou "Toute une vie" d'Hélie de Saint Marc. cela vous permettra de remettre les choses en perspective.
SupprimerExcellent article dont je partage entièrement le contenu, être général ne fait pas d'une personne "un dieu vivant au dessus des lois".Il y en a assez de ces anciens "pseudo-combattant" que l'on voit dans les manifestations extrémistes arborant bérets rouges ou verts qui ne représentent qu'eux et nullement l'institution qu'ils ont servi très certainement de façon médiocre à l'image du comportement qu'ils ont. Un blindé colo, pas facho mais catho qui ne se reconnait pas dans cette meute de braillards mené par un général qui vient, enfin, à 75 ans de faire sa première action "d'éclat".
RépondreSupprimer"Il s’ensuit alors souvent,[...] , un concours de bites en ligne destiné à déterminer si le poids des couilles de celui qui porte la critique est suffisant pour l’autoriser à parler (comme s’il y avait un lien organique) de choses risquées."
RépondreSupprimerCette phrase est magique. Je garde.
L'armée et la police sont des piliers du ''système''... Il donne à sourire de voir des (anciens) militaires ou policiers se plaindre d'un establishment dont ils furent les gardiens zélés... J'ai des liens d'amitié très forts avec d'anciens militaires (y compris de la Légion) dont j'apprécie l'aspect humain et fraternel. Mais je ne me lasse de constater leur infinie naïveté politique. Cordialement
RépondreSupprimerColonel Goya
RépondreSupprimerMes respects, à vous et à la plupart des contributeurs à ce blog pour la grande qualité des textes mis en ligne.
Une info qui donne suite à ce sujet:
http://www.opex360.com/2021/04/27/mme-parly-promet-des-sanctions-aux-generaux-de-deuxieme-section-ayant-signe-un-texte-polemique/
Je n'ai pas le temps de chercher le texte incriminé et ne peut, donc, me faire une opinion.
Si vous, en revanche, avez le temps et l'envie de vous y intéresser; je serai ravi de de connaître votre avis sur la question.
Mon Colonel,
messieurs,
au plaisir de vous lire
PS: avez vous des nouvelles de la carrière du Colonel François-Régis Legrier?
Ben, suffit de suivre lien : https://www.place-armes.fr/post/lettre-ouverte-a-nos-gouvernants
RépondreSupprimerLa fin de la lettre est quand même assez nébuleuse.
supprimer la 2S qui fait des couilles en or avec bien souvent des emplois civils hors normes.et liberté d’expression pour tous dès le départ de l’armée.
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