tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post8876794198298040617..comments2024-03-27T21:11:37.994+01:00Comments on La voie de l'épée: Afghanistan, Mali, laboratoires tactiques de la combativité-par Sébastien ChenebeauMichel Goyahttp://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-82129473280811846882013-10-24T15:53:48.996+02:002013-10-24T15:53:48.996+02:00le reportage d'envoyé special sur le mali prou...le reportage d'envoyé special sur le mali prouve bien ce que vous avez dit.<br />c'est l'infanterie qui fini le travail sur le terrain, aidé des moyens de soutiens.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-78987214877008728012013-10-12T11:02:27.187+02:002013-10-12T11:02:27.187+02:00Excellent! Mais tellement vrai...Excellent! Mais tellement vrai...Marcusnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-52279378858219120132013-10-03T19:03:15.090+02:002013-10-03T19:03:15.090+02:00Je reçois la pondération (lucidité?) de cet anonym...Je reçois la pondération (lucidité?) de cet anonyme dont aucun n'oserait qualifier de cassandre.<br />Pour appuyer son propos, je citerai les contrôles opérationnels effectués par les SGTIA dans les centres d'entrainement.<br />Les rotations dites "asymétriques" en centre d'entrainement se "passent" bien. Les moyens mis en oeuvre sont impressionnant (interarmées avec la chasse, interarmes avec ALAT, drones, ART etc.). L'OPFOR étant numériquement plus faible et "dépouillée" de ses matériels lourds, ces confrontations tournent facilement à l'avantage des "bleus".<br />En revanche, dès lors que l'on revient à une évaluation symétrique voire dyssémétrique face à une OPFOR mécanisée, la donne change radicalement.<br />Les savoir-faire semblent peu connus, pas maitrisés dans ce type de confrontation.<br />Je rejoins donc notre cher aninyme en écrivant qu'il ne vaut certes pas bouder ces victoires qui, me semblent tils sont avant tout opératives (même pas stratégiques. Attendons quelques années pour juger), tout en sachant les resituer dans leur contexte.<br />Pour finir, une réflexion lue sur ce blog mais qui me parait tellement pertinente.<br />L'armée française de 1870 avait une expérience du combat beaucoup plus importante que celle des Prussiens (guerre coloniales oblige).<br />Néanmoins, dans le cadre d'un conflit européen, l'armée française s'est retrouvée à bien des égards bien distancée par une armée qui avait fait moins le coups de feu.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-82953761651270773142013-10-03T18:43:56.308+02:002013-10-03T18:43:56.308+02:00« Tout ceci est aisément faisable lors des période...« Tout ceci est aisément faisable lors des périodes de préparation opérationnelle. La simulation ne permettra pas de s'aguerrir, la marche avec charge lourde, oui. »<br />J’aimerais, humblement, sensibiliser les lecteurs de ce blog sur le sens des mots « aisément faisable » dans les corps de troupes, en 2013. Tout d’abord, pour organiser une simple marche d’aguerrissement, il vous faudra :<br />- Des personnels aux VSA à jour (2 à 4 mois d’attente en moyenne), qui ne soient pas en PATC, ni en reconversion et qui ne soient pas punis (les levées d’écrou n’existent plus).<br />- Des VHL, pour la mise en place mais aussi pour la sécurité (cf. DM600) <br />o H1 : uniquement de la gamme tactique, commande à faire généralement 8 jours en avance auprès du BML (PEGP oblige) accordée si les dits véhicules sont sortis des ateliers ou n’ont pas été réservés pour une mission prioritaire (garde au dépôt de munitions, piquet d’honneur, EPHAISTOS…).<br />A 8 PAX par PL (IM 2000) il vous en faudra quelques-uns.<br />o H2 : Avoir recours aux VGC et autres bus : si SILLAGE fonctionne, si votre demande a été émise il y a 15 jours, si le GSBdD daigne vous accorder un conducteur TC et le bus qui roule avec.<br />- Des armes, de ce côté-là : RAS, il y en a à revendre. Elles ont toutes entre 40 et 60 ans mais elles sont là. Vous aviez prévu votre marche en terrain libre ? Evidemment, puisque que les camps nationaux se réservent 6 mois en avance. Ça tombe bien, vous n’aurez donc pas besoin de munitions à blanc, donc pas de commande GTSMII (6 semaines de délais) et pas besoin de BTB (60 / UE).<br />- De quoi nourrir vos soldats ? ce sera donc des RICR hallal puisqu’on ne vous laissera pas le choix. Celles perçues lors du dernier CME, puisque comme pour les VHL, il fallait passer la commande SILLAGE, il y a 15 jours, ou bien casse-dalle perso.<br />- Une NDS signée du BOI, délais 3 jours si on a de la chance. Ne pas oublier, bien évidemment, le compte-rendu d’activité à rédiger, dès le retour et ne surtout pas dépasser 36H, sinon il faudra verser des ISC (à moins que l’activité ait été budgétisée sur SIPREFOR au plus tard en septembre de l’année N-1). <br />- Si vous passer par le BOI, pensez aux cartes TOTAL et autoroute, car vos PL sont interdits sur la plupart des RD. Avec de la chance vous trouverez, peut être une carte IGN de moins de 20 ans…<br />- Terrain libre… terrain libre ? Avez-vous pensé à prévenir les maires des communes traversées ? C’est vrai, ça n’est pas nécessaire pour un volume inférieure à l’UE, mais faites-le quand même… Nos charmants agriculteurs, ayant la fâcheuse habitude d’accueillir les gentils bidasses à coup de pétoires.<br />Une fois, toutes ces conditions réunies, et si la préfecture n’a pas instauré une barrière de dégel entretemps, vous pourrez partir avec votre troupe marcher avec des sacs bien chargés, mais bon, avec le brassard réfléchissant sur le bras et une P4 en serre-fil. Le franchissement de nuit ? Oubliez, ça gonflait le médecin du CMA de sécher la nuit entière sur la rive (DM600 encore elle…) et puis les flotteurs 6 hommes sont tous percés et en attente de rustines.<br />Las, exténué, mais fier du devoir accompli à la tête de vos chiens de guerre, vous n’avez plus qu’à remplir à la main les livrets d’instruction de chacun de vos hommes. Eux, ils filent repasser leurs treillis de défilé, le guépard a été déclenché, ils remplacent demain la 2ème CIE au PAF et à l’EIG… <br /><br />Veuillez me pardonner, pour le soupçon de mauvaise fois derrière cette énumération, mais il paraît parfois presque plus facile de gagner des guerres que de s'y préparer. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-72331707009757422422013-10-03T10:40:34.665+02:002013-10-03T10:40:34.665+02:00Bonjour, et merci de bien avoir voulu prendre la p...Bonjour, et merci de bien avoir voulu prendre la peine de répondre à mes quelques remarques à votre article. <br />Je maintiens néanmoins mes principales remarques. <br />Tout d'abord en Afghanistan nous sommes loin d'avoir eu le dessus sur les confrontations micro tactiques et nombre de missions n'ont pas été menées à terme. Certes la certitude de ne pas pouvoir exploiter un succès en tenant le terrain ensuite a joué dans ces décisions, tout comme la pression politique. Il n'en demeure pas moins que nos sections n'ont pas été en mesure de menacer l'emprise insurgée et que ces derniers ont la plupart du temps eu l'initiative, critère d'appréciation assez décisif. <br />Je vous rejoins sur la problématique des forces de sécurité afghane. Là aussi il faudrait cependant mettre en évidence les erreurs de la coalition, qui ne s'est intéressé à leur développement que très (trop) tardivement.<br />Pour ce qui est du Mali je suis d'accord avec vous, l'agressivité et l'audace stratégique et opérative a permis de réaliser une campagne militaire remarquablement efficace. Les leçons à tirer des combats frontaux et des nettoyages des localités, avec des rapports de force disproportionnés, doivent cependant prendre en compte cette asymétrie exacerbée.<br />Pour ce qui est de l'alourdissement, sa systématisation nuit selon moi à la manœuvre, à la logistique et à l'esprit combattant. Il faut savoir se protéger, il faut aussi savoir être léger et manœuvrier (ce que répètent tous nos règlements, oubliés à chaque occasion). Et de nombreux exemples montrent que légèreté ne signifie pas impossibilité de durer, ni même d'affronter des blindés... Enfin, pour conclure, mon opinion est que l'opinion publique est parfaitement à même, par désintérêt ou sens de l'intérêt national, d'accepter des pertes lors d'un conflit explicitement assumé par l'autorité politique. Les pertes "massives" subies ces dernières années n'ont jamais entrainé une réaction politique d'une réelle importance. A mon sens il s'agit là d'une crainte jamais démontrée dans des conflits qui demeurent très limités au final (la population directement touchée demeure très faible).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-9829151213017265722013-10-02T23:43:13.644+02:002013-10-02T23:43:13.644+02:00Halte au GAG! Nous avons, artillerie, blindés,Avia...Halte au GAG! Nous avons, artillerie, blindés,Aviation<br />,hélicopteres,moyens d'observation,C4ISR , logistique....En face des "paysans" équipés uniquement d'ALI et fanatisés ou politisés. Et nous trouvons encore la force de nous glorifier, de louer notre bravoure et notre audace..! Mais de qui se fout on? Heureusement que nous "gagnons". Quand aux "sacrifices" de nos militaires. Ils se sont engagés, et ce n'était pas pour faire facteur que je sache! Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-88799751284004966352013-10-02T21:49:26.994+02:002013-10-02T21:49:26.994+02:00Mon colonel,
Si rusticité et combativité méritent...Mon colonel,<br /><br />Si rusticité et combativité méritent de retrouver leurs lettres de noblesse (notamment parce que rusticité rime selon moi avec adaptabilité, mais c'est un autre débat) il y a un travers dans lequel il faut éviter de tomber : reproduire à l'entrainement des charges de 40-50 kg risque de casser et dégouter les gars.<br />On pourrait aussi s’interroger sur la lourdeur du matériel employé ainsi que son inefficacité. Mais c'est encore un autre débat..<br /><br />Guillaume, un réserviste à l'ancre d'or.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-43511371289056437142013-10-02T21:07:51.580+02:002013-10-02T21:07:51.580+02:00J'ai lu avec intérêt votre commentaire.
En ef...J'ai lu avec intérêt votre commentaire. <br />En effet, il faut relativiser un certain nombre de facteurs. Ceux que vous mettez en évidence en Afghanistan sont vrais mais j'écris bien que nous avons remporté des micro-victoires tactiques. Les troupes françaises rentraient sur leurs bases en fin d'action mais pas avant d'avoir atteint leurs objectifs. Concernant le contrôle du milieu, les effectifs consentis et la physionomie des vallée permettaient difficilement de faire mieux pour les Français en revanche les forces de sécurité afghanes devaient prolonger les actions. Et là effectivement le bât blesse. Rappelons que cette guerre était aussi celle des Afghans qui avaient choisi le pouvoir légal. Je ne dirai pas que le combat était perdu d'avance mais il s'en faut de peu. <br />Concernant le Mali, selon moi, la victoire n'allait pas de soi. L'étendue du territoire et la relative faiblesse quantitative de nos moyens de renseignement ont largement dispersé notre effort et le succès dans l'Adrar n'était pas acquis d'avance. Il est certain qu'AQMI, en acceptant un combat frontal, a commis une lourde erreur puisqu'il a permis une concentration des efforts en un point où notre supériorité s'est manifestée. Une tactique insurrectionnelle aurait été bien plus difficile à juguler. Et la disproportion des forces n'aurait pas été aussi profitable (je renvoie à l'Aghanistan où la disproportion des forces est vraie aussi mais avec des fortunes moins bonnes). <br />Enfin sur le problème de l'alourdissement du combattant, certes nous sommes moins rapides et agiles mais les protections sauvent des vies (j'ai des cas très précis) et allégeant ainsi les pertes, elles prolongent la mission en la gardant acceptable par l'opinion publique. Ajoutons également que ce poids est une constante, un légionnaire romain portait déjà 45 kg (certes pour un armement moins performant mais à comparer à éqoque égale). La légèreté de nos adversaires les empêchent aussi de mener des actions dans la durée et contre un ennemi blindé. <br />Cordialement<br />Sébastien ChênebeauAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-90239573875384304082013-10-01T23:42:00.841+02:002013-10-01T23:42:00.841+02:00Je prie les Gaulois de bien vouloir m'excuser ...Je prie les Gaulois de bien vouloir m'excuser pour cette confusion dans les unités. Il s'agit bien du 92ème RI. Il est vrai qu'il y avait de très nombreuses unités au Mali, des cavaliers, des hélicoptères et bien d'autres qui ont tous pris leur part dans le succès.<br />Sébastien ChênebeauAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-69152388584557493712013-10-01T22:36:17.350+02:002013-10-01T22:36:17.350+02:00Un article qui parait intéressant mais gâché par u...Un article qui parait intéressant mais gâché par une approche infanterie centrée!<br />Pratiquement rien sur l'ALAT et rien sur la cavalerie. L'apport du canon de 105mm des 10RCR a été apprécié par nos camarades fantassins aussi bien en Afghanistan qu'au Mali. L'ERC90 Sagaie a joué un rôle majeur en Côte d'Ivoire. Un des GTIA au Mali était commandé par le 1er RIMa, régiment blindé sur 10RCR. Enfin rien sur l'ALAT qui, entre la Libye, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire et encore au Mali a encore démontré son apport indéniable.<br />C'est donc ridicule de croire ou laisser croire que l'infanterie fait tout!<br />PS : j'ai servi dans l'infanterie! Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-33869167160622195692013-10-01T20:35:19.620+02:002013-10-01T20:35:19.620+02:00Au risque de paraitre excessivement négatif, ce qu...Au risque de paraitre excessivement négatif, ce qui pourrait ne pas être entièrement faux, je ne partage pas un certain nombre des éléments de cette analyse. <br />Le premier point sur lequel je souhaiterai revenir est celui de notre supériorité tactique en Kapisa. D'une part nous n'avons pas toujours, loin de là, pris le dessus sur les insurgés, nous contentant souvent d'un retour (repli) plus ou moins ordonné vers la base. D'autre part nous n'avons que rarement eu l'initiative du combat, quoi que l'on en dise, et encore moins de sa conclusion. L'impossibilité de tenir le terrain par manque d'effectifs, la rareté des axes et la dureté du terrain, sa complexité aussi, les règles d'engagement ont largement joué et les soldats n'ont pas démérité, conservant un allant remarquable dans les phases les plus dures. Il n'en demeure pas moins que nous étions également trop lourds pour réellement manœuvrer l'ennemi sur un terrain aussi contraignant: lourds car cuirassés (protections balistiques et dotation à 50kg par 50 degrés), lourds car devant nous déployer depuis des bases aux accès peu nombreux avec tous nos moyens, face à des combattants légers, intrépides, manœuvriers, et d'autant plus qu'ils craignent moins la mort, tirant profit de leur connaissance du terrain et de nos règles d'engagement. Lourds aussi d'un étroit contrôle par les états-majors parisiens... Les deux véritables apports de ce conflit auront bien été, comme vous le soulignez, la réappropriation du combat interarmes et des appuis, ainsi que celle des fondamentaux techniques, physiques et moraux du combattant. Aurais-t-on pu faire mieux? Surement, mais vraisemblablement pas de façon significative avec les mêmes moyens engagés.<br />Au Mali, si l'audace stratégique doit être soulignée, la portée (retex) de la victoire tactique doit être relativisée. Une fois l'assaut brisé, pour l'essentiel par des frappes hélicoptères et chasseurs dans des circonstances qui laissaient rapidement peu de place au doute, la disproportion des forces était flagrante. Sans remettre aucunement en question là non plus le courage des combattants qui sont montés à l'assaut dans des conditions extrêmement dures, le sort des combats n'a jamais été incertain. Les procédés tactiques ont été déroulés de façon presque école face à un adversaire qui ne pouvait que mourir bravement (ce qu'il a d'ailleurs fait). Il y a eu des pertes, des combats violents pour ceux qui les ont livrés, mais jamais la question du vainqueur ne s'est posée (en limitant le raisonnement à la reconquête militaire). On peut aussi s'interroger sur le port systématique et permanent de protections balistiques, parfois bien anciennes, par tous les personnels. Certes la notion de front demeure assez inadaptée à ces conflits, néanmoins on peut s'interroger sur la dépendance qu'elle me semble révéler... Là encore les qualités des soldats ont été mises en évidence, l'audace stratégique et tactique de certains chefs aussi (la frilosité médiatique au détour d'un foulard trop agressif aussi), la qualité de bien des matériels mise en évidence, mais la disproportion des forces doit être gardée à l'esprit à l'heure de tirer les enseignements de ce conflit, ainsi que les limites constatées.<br />Soyons conscients des succès, mais sachons les mettre en perspective...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-89080083570652718222013-10-01T19:33:02.135+02:002013-10-01T19:33:02.135+02:00Erreur. C'est le 92e RI qui a connu un beau su...Erreur. C'est le 92e RI qui a connu un beau succès au Mali. Ajoutons également le 21e RIMa ainsi que le 2e RIMaAnonymousnoreply@blogger.com