tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post5272508082776847082..comments2024-03-27T21:11:37.994+01:00Comments on La voie de l'épée: TuerMichel Goyahttp://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-49735115581268209662013-08-01T11:19:37.700+02:002013-08-01T11:19:37.700+02:00un ancien des brigades internationales m'a rac...un ancien des brigades internationales m'a raconté que tirer sur une silhouette à 150 mètres (avec la certitude ou non d'avoir atteint la cible) et être désigné un matin pour un peloton d'exécution, ce n'est pas du tout, vraiment pas du tout la même chose!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-24009506443047182692013-07-22T16:52:29.142+02:002013-07-22T16:52:29.142+02:00Réflexion et étude intéressante, qui mériterait d’...Réflexion et étude intéressante, qui mériterait d’apparaître dans les manuels scolaire.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-12998628258067848342013-07-17T22:58:59.731+02:002013-07-17T22:58:59.731+02:00Ayant été dans cette situation au Liban, je confir...Ayant été dans cette situation au Liban, je confirme ce commentaire. On cherche à protéger non seulement sa propre peau MAIS aussi celle des hommes qui son placés sous nos ordres et, paradoxalement en mettant sa propre vie en jeu.Phil95610noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-73546872158701260882013-07-17T21:06:16.837+02:002013-07-17T21:06:16.837+02:00Tout simplement le réflexe de survie individuelle ...Tout simplement le réflexe de survie individuelle ou collective (auto-défense). On a pas le temps de réfléchir et on cherche à neutraliser l'adversaire (mettre hors d'état de nuire)avec les moyens que l'on possède. Quand les circonstances le permettent, on constate ensuite que l'action a été mortelle. Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-25905464240198809712013-07-17T17:46:47.588+02:002013-07-17T17:46:47.588+02:00En reliant votre texte à vos publications récentes...En reliant votre texte à vos publications récentes, et surtout en comparant les deux témoignages de B. Erbland que vous citez il me vient une question (qui n'a rien de géniale, peut être y avez vous déjà réfléchi) : <br />Dans quelle mesure être en situation de défense et de danger, pour soi ou ses camarades, désinhibe t-elle l'esprit vis-à-vis de l'action "tuer" ?<br /> <br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-9541337927005205142013-07-17T16:15:48.024+02:002013-07-17T16:15:48.024+02:00L’éthique militaire, dans l’acception la plus géné...L’éthique militaire, dans l’acception la plus générique du terme, a toujours eu pour but si ce n’est de contrôler la violence, du moins de lui assigner des limites à ne pas franchir. À ne pas franchir, face à des semblables.<br />Nul doute qu’à Bouvines les piétons n’étaient pas là pour livrer un combat chevaleresque, c'est-à-dire bordé par des interdits. Ils étaient là pour tuer professionnellement avec les outils adaptés à la fonction ; de la faux miniature pour trancher le jarret des chevaux, aux petites lames pointues et épaisses pouvant être enfoncées sans se rompre, dans les jointures de l’armure du chevalier tombé à terre (pour leur défense, on pourra remarquer qu’ils n’avaient aucune pitié à attendre en cas de défaite, ni aucun espoir de rançon à obtenir en cas de capture d’un chevalier). Bien que chrétiens, ils n’étaient tout simplement pas les semblables de la noblesse combattante. Leur différence rendait naturellement leur combat hors limites, hors éthique. <br />Parmi les milliers d’autres choix possibles, l’armée impériale japonaise de la 2nd GM est sans doute un cas exemplaire. Le massacre des civils de Nankin ou les traitements inhumains et dégradants auxquels furent soumis les soldats britanniques furent possibles alors même que cette armée était formée à l’une des éthiques parmi les plus rigoureuses, le code du Bushido. Ce code ne s’appliquait pas aux civils ou aux militaires vaincus, mais cela ne l’empêchait pas d’exister et d’imprégner toute l’armée, du simple soldat au général.<br />Bien évidement et malgrè ses limites, l’éthique est l’honneur du soldat, ce qui le différencie d’un civil armé, peut-être même encore plus que les différents savoirs du combattant.<br />Mais si cette éthique est définit par l’institution, par la société, voir même pour utiliser les grands mots, par la civilisation, ses limites ne peuvent être définies que dans l’intimité de la conscience individuelle.<br />Une longue route, toujours la même. Et peut importe finalement que l’on utilise pour l’arpenter, le sabre au 15ème s, le FRF1 à Sarajevo au 20ème s, ou le Tigre HAP au 21ème. <br /><br />RBnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-70111104010368780892013-07-17T12:23:45.255+02:002013-07-17T12:23:45.255+02:00Réflexion passionnante qui en appelle d'autres...Réflexion passionnante qui en appelle d'autres!<br /><br />J'ai mémoire de deux choses qui concernent le sujet de l'article.<br /><br />La première, c'est une étude récente qui montre la propension d'une personne à percevoir une arme chez autrui en fonction du port d'une arme ou pas sur elle même. Je n'arrive pas à retrouver le lien vers l'étude et n'ai pas trop le temps de fouiner, mais en substance, il apparaissait que lorsqu'on tient une arme en main, on perçoit plus volontiers qu'une personne que l'on nous montre porte elle même une arme (alors qu'il peut s'agir d'un téléphone etc.). Si cette étude s'avère exacte, elle renforce la nécessité de la formation de ceux à qui on confie le port d'arme.<br /><br />L'autre chose à laquelle je pense est plus en relation directe avec l'article. Il s'agit d'un article que j'avais lu il y a là aussi assez peu de temps sur un pilote de drone américain qui a dû mettre fin à son activité de pilote à cause du traumatisme produit par le décalage entre ce qu'il exerçait (il a eu à tirer à plusieurs reprises sur des hommes) et sa vie courante. Le décalage est dans ce cas bien plus grand que celui entre le pilote de jet ou de bombardier et sa cible, puisque le pilote de drone en question était pour sa part quelque part aux états unis.<br /><br />Cela n'a pas empêché le choc traumatique.<br /><br />Cependant, je ne me souviens pas avoir lu d'étude de grande ampleur sur le sujet et ne sait s'il s'agit d'un cas isolé ou bien représentatif du malaise vécu par les pilotes de drones...<br /><br />En tout cas, merci pour vos articlesJulien RUEZnoreply@blogger.com