tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post5196004638375155582..comments2024-03-27T21:11:37.994+01:00Comments on La voie de l'épée: Agir ou réfléchirMichel Goyahttp://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-3281272637002630932012-09-10T11:16:51.944+02:002012-09-10T11:16:51.944+02:00L'OPFOR appliquait les méthodes de commandemen...L'OPFOR appliquait les méthodes de commandement soviétique mais c'était aussi une troupe professionnelle très expérimentée, très différente donc des unités sov. Au passage, ce ne serait pas la première fois que les Soviétiques auraient développés un excellent concept tout en étant incapables de le mettre en oeuvre.<br />D'un autre côté, les unités de l'US Army ne sont pas non plus des modèles de souplesse. Michel Goyahttps://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-6118276403021277152012-09-10T11:01:30.730+02:002012-09-10T11:01:30.730+02:00On pourrait faire un parallèle avec le trading à h...On pourrait faire un parallèle avec le trading à haute fréquence, qui consiste à réaliser le plus grand nombre de transactions possible dans le plus court laps de temps (microseconde).<br /><br />La spéculation, boursière ou non, est quelque chose de moins attractif pour les agents lorsque les cours sur lesquels ils spéculent forment une courbe "longue", à la hausse ou à la baisse.<br /><br />Au contraire, la spéculation devient très attractive lorsque le cours oscille autours d'un cours moyen de façon très rapide: dès lors que le trader dispose de techniques pour spéculer aussi bien à la hausse qu'à la baisse, il lui importe peu qu'un cours monte ou descende. Ce qui compte, c'est que le cours inverse sa tendance le plus fréquemment possible.<br /><br />Et, de fait, c'est bien cette typologie de courbe qui est produite par le système boursier, qui en est friand. Cela implique évidemment une augmentation de la vitesse de décision (c'est le plus rapide qui gagne à ce jeu-là).<br /><br />Or, ce qu'on constate sur ces marchés hyper-rapides, c'est que l'action précède la réflexion (l'action est programmée) et que les agents qui lancent les logiciels de programmation des actions se fondent pour agir sur des informations stéréotypées dont le nombre est assez réduit, car elles se synthétisent en indice (CAC40), en notation (AAA) ou en taux (x%).<br /><br />On pourrait ainsi croire que celui qui spécule sur le blé, par exemple, doit être un professionnel averti du secteur agricole et avoir une grande connaissance des nombreuses contraintes de ce secteur. Eh ben non. Il spécule en ayant les yeux rivés sur une poignée d'indicateurs qui, en plus, n'ont pour la plupart rien à voir avec le blé, actif sous jacent secondaire dans son calcul.<br /><br />Appliquer à l'art de la guerre, ce concept devient dérangeant: si on comprend bien qu'un agent se fonde sur bien moins d'informations qu'on pourrait le croire pour décider, il reste que les informations qu'il retient sont souvent les plus décisives et les plus synthétiques. Mais, ont-elles encore quelque chose à voir avec ce qu'il fait?<br /><br />Le spéculateur peut s'abstraire de l'actif sous-jacent (le système est conçu pour). Mais le militaire? A la guerre, c'est quoi l'actif sous-jacent?tschoknoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-90585762009215904602012-09-09T22:38:09.226+02:002012-09-09T22:38:09.226+02:00Les forces du pacte de Varsovie ont souvent été pr...Les forces du pacte de Varsovie ont souvent été présentées comme des gros trucs massifs, dotés de structures hiérarchiques extrêmement rigides, donc, tactiquement, assez peu réactives (je pense à David Isby, pour des ouvrages de vulgarisation sérieuse, si ce n'est datés, ou même aux nombreux wargames qui opposent la rigidité soviétique à la capacité d'adaptation immédiate des troupes de l'OTAN, reactivité due à l'autonomie laissée aux officiers de terrains) <br /><br />Or les données auxquelles vous faites références ont tendance à prouver le contraire.<br /><br />Aussi, en tant que simple "pékin", je m'interroge:<br /><br />- est ce que la pratique OPFOR constitue une amélioration des systèmes dont elle s'inspire?<br /><br /><br />- l'appréhension des principes tactiques soviétiques, en tant qu'ils seraient rigides et stéréotypés (donc prévisibles)est elle fausse?<br /><br />- ou les soviétiques ont réussi à instituer une pratique tactique qui prend en compte (et permet de dépasser) la rigidité ? <br /><br />en gros, et pour simplifier, la vision du soviétique non réactif tactiquement (même s'il peut l'être à un autre niveau), vision développée dans les wargames les plus "sérieux", est elle elle-même stéréotypée ?Lu zishennoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-83942323444357368852012-09-09T21:02:09.947+02:002012-09-09T21:02:09.947+02:00Concernant le principe selon lequel l’action peut ...Concernant le principe selon lequel l’action peut précéder la décision, il est intéressant de voir que c'est exactement ce que prônait Sun Tzu il y a 2500 ans (et ce en accord avec son extrême souci de la planification). Cf. <a href="http://suntzufrance.fr/de-la-multiplicite-dobjectifs" rel="nofollow">http://suntzufrance.fr/de-la-multiplicite-dobjectifs</a>.Yann Couderchttp://suntzufrance.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-43998270703128720892012-09-09T19:48:06.785+02:002012-09-09T19:48:06.785+02:00C'est tout simplement remarquable.
L'affai...C'est tout simplement remarquable.<br />L'affaire du MA retardé, c'est archi bien vu. Bien sûr cela sous entend que les chefs ont de l'audace, que les hommes savent combattre ensemble car ils ont l'habitude de s'entraîner ensemble. On retrouve cela dans le cas des unités qui ont déja quelques combats à leur actif. Chacun sait ce qu'il peut attendre de l'autre.<br />Cette méthode est d'autant plus utile qu'elle peut être utilisée dans les types de combat (y compris la contre insurrection dans laquelle l'ennemi a souvent l'initiative).<br />Un seul point mais de taille: Nos "administrations militaires" modernes accepteront-elles de laisser un chef sur le terrain expliquer qu'il n'a pas de plan établi? Qu'il va voir en fonction de l'ennemi...Qu'il n'a pas préparé le briefing en 78 diapos powerpoint corrigé trois fois par le G3, le G35, le sous-CEM,le CEM, le MA du général, le beau-frère de la concierge... et validé par le HQ ? Qu'en cas de contact intéressant, il se contentera d'ordres graphiques, simples et rapides....<br />Et en plus, ce mode d'action est quasi inutilisable en mode multinational....<br />On touche les limites de nos armées post industrielles sans véritable chef de guerre...Notre problème, c'est la décision, pas l'information...<br />Merci pour encore pour cet éclairage qui nous régale.<br />Grenadier de la Gardenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-54313336190939041292012-09-09T18:16:22.277+02:002012-09-09T18:16:22.277+02:00Bravo, Mon colonel;
Article extrêmement intéressan...Bravo, Mon colonel;<br />Article extrêmement intéressant. Vivement la suite...Marcusnoreply@blogger.com