tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post1588494683432769009..comments2024-03-27T21:11:37.994+01:00Comments on La voie de l'épée: Rugby-combat 1 : Du combat au rugby et du combat tout courtMichel Goyahttp://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comBlogger9125tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-635550314309142632020-01-10T20:42:37.059+01:002020-01-10T20:42:37.059+01:00« Me semble que les maths sont ici superflues. »
E...« Me semble que les maths sont ici superflues. »<br />Eh bien, il me semble à moi qu’elles aident à voir ce qui se passe quand l’entraînement n’a pas abouti à « la perfection d’ensemble ».<br />Non pas : les performances des soldats sont variables et distribuées en courbe de Gauss, comme sont distribuées la plupart des choses en ce bas monde, et notamment, le courage.<br />Mais : elles tendent à être distribuées selon une loi de puissance.<br /><br /><br />Pourquoi l’entraînement compte beaucoup plus à l’armée qu’il ne compte, par exemple, au tennis ?<br />1° Une des meilleures façons d’apprendre, c’est de pratiquer. Donc on apprend beaucoup à jouer au tennis en jouant au tennis. Il en est évidemment de même à la guerre où une unité aguerrie tend à être très supérieure à une unité sans expérience. <br />Mais apprendre en pratiquant a en ce cas un coût particulièrement important…<br />2° Dans toute activité collective, l’entraînement (collectif) est d’un rendement particulièrement efficace. Un joueur de tennis qui depuis un an n’a pas joué et ne s’est pas entraîné peut être assez bon, tandis que des joueurs de rugby qui ensemble n’ont jamais joué et ne se sont jamais entraînés vont constituer une équipe faible. A fortiori une compagnie, un régiment, une division, une armée. <br />3° Jouer au tennis ou au rugby sont des activités assez naturelles. Exposer sa vie comme un soldat le fait à la guerre n’est pas naturel du tout, ce qui serait plutôt naturel, c’est fuir... Et c’est là que nous en venons à l’article de l’invité de Michel Goya… Que nous en venons à la loi de puissance, et à l’entraînement pour échapper à cette loi de puissance… <br />Jovienhttps://www.blogger.com/profile/08517035662827332706noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-9963951727298656522020-01-10T17:21:19.707+01:002020-01-10T17:21:19.707+01:00" Le rugby, c'est trente types qui couren..." Le rugby, c'est trente types qui courent après un sac de vent ". Antoine Blondin (1922-1991), écrivain et journaliste français passionné de rugby.<br />Bonne année 2020 à toutes et à tous !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-74035976902345490362020-01-08T21:26:17.457+01:002020-01-08T21:26:17.457+01:00"Travaillée et retravaillée" jusqu'à..."Travaillée et retravaillée" jusqu'à la perfection d'ensemble.<br /><br />Ressemble très fortement au drill, non?<br />Ou bien 'sueur vaut mieux que sang', ou bien '100 fois l'ouvrage sur le métier etc...'<br />Bref le drill ou l'entraînement individuel et collectif.<br />Les Romains le faisaient déjà -voir Suétone-, les Macédoniens aussi. Frédéric II l'a pratiqué à outrance.<br />Me semble que les Maths sont ici superflues...<br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-72276443847290964642020-01-08T19:43:16.007+01:002020-01-08T19:43:16.007+01:00Encore faut-il avoir une volonté pour suivre son p...Encore faut-il avoir une volonté pour suivre son propre chemin. <br />https://www.marianne.net/monde/michel-goya-nous-allons-partir-d-irak-la-queue-entre-les-jambes-cause-de-notre-suivisme-envers?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1578480528 Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-10779362913766533152020-01-07T22:34:43.421+01:002020-01-07T22:34:43.421+01:00il me semble que la blessure à l'arcade sourci...il me semble que la blessure à l'arcade sourcillière était à un match France-Nouvelle Zélande à Aucland au début des années 80 : victoire de la France également !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-61147664471396102622020-01-07T21:33:42.347+01:002020-01-07T21:33:42.347+01:00Je reviens sur cette notion de loi de puissance, q...Je reviens sur cette notion de loi de puissance, que j’ai découverte dans le texte ci-dessus…<br /><br />Imaginons des élèves notés de 0 à 20, et que ce soit distribué en courbe de Gauss.<br />Imaginons maintenant qu’à ces notes on applique une loi de puissance : <br />y = a x (x puissance k).<br />Avec k = 2 et a = 1/20...<br />Note de l’élève auparavant noté 20 : 1/20 x (20 x 20) = 20.<br />Note de l’élève auparavant noté 15 : 1/20 x (15 x 15) = 11,25.<br />Note de l’élève auparavant noté 10 : 1/20 x (10 x 10) = 5.<br />Note de l’élève auparavant noté 5 : 1/20 x ( 5 x 5) = 1,25.<br />Note de l’élève auparavant noté 1 : 1/20 x ( 1 x 1) = 0,05.<br /><br />On voit donc que tous les élèves ayant auparavant reçu moins de 20 voient leur note baisser. Et que la baisse est d’autant plus importante proportionnellement que la note de départ était basse. Maintenant la moitié des élèves ont de moins de 5. <br />En d’autres termes, on a « placé la barre très haut » : à 20. Et on a écrasé les notes d’autant plus qu’elles étaient plus éloignées de 20. <br />Eh bien, la situation extrêmement éprouvante est une situation qui « place la barre très haut ». Alors que la bravoure est distribuée en courbe de Gauss, la situation extrême écrase les performances d’autant plus qu’un sujet est plus éloigné d’être extrêmement brave.<br />Et l’entraînement en cellules tactiques vise à « placer la barre très bas », de sorte que tout le monde reçoit la même note. Son équivalent scolaire serait ceci : l’épreuve serait travaillée et retravaillée jusqu’à ce que tout le monde ait 20. <br />Jovienhttps://www.blogger.com/profile/08517035662827332706noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-62080134484550700572020-01-07T03:35:13.295+01:002020-01-07T03:35:13.295+01:00Comme d’habitude sur ce site, cet article met en œ...Comme d’habitude sur ce site, cet article met en œuvre une grande culture et est très intéressant. Par ailleurs il est parfaitement écrit (au contraire des articles de Michel Goya, dont la lecture m’est de ce fait quelquefois un peu douloureuse malgré l’intérêt qu’à elle je prends).<br /><br />J’écris ce qui suit pour vérifier que je comprends ce que je découvre grâce à vous.<br />En course à pied, les performances des individus sont en courbe de Gauss.<br />En résistance à une forme assez extrême de torture, les performances des individus seraient en loi de puissance : l’immense majorité a une résistance presque nulle (les différences entre ces individus qui seraient sensibles lors dans le cadre d’un simple interrogatoire un peu musclé sont écrasées par la violence : tous les individus de cette immense majorité cèdent tout de suite ou au bout de quelques secondes), mais quelques individus ont une résistance très supérieure à celle de l’immense majorité (ils résistent pendant des heures ou des jours). Il en serait de même à la guerre si l’entraînement était purement individuel et si le combat était une somme d’actions individuelles. <br />Mais, dans une section de combat ou au rugby, il n’y a pas des individus mais un groupe, et même un groupe formé de sous-groupes (les cellules tactiques) encadrés par les individus les plus capables. Si bien que les individus, dans un groupe qui fonctionne bien, ont des performances sensiblement égales <br />À condition, bien entendu, qu’ils aient les prérequis physiques : mettez un jeune homme moyen dans l’équipe de France de rugby, quelque entraînement auquel il se soumette il aura des performances sensiblement nulles : de même, mettez-le dans un commando devant accomplir des exploits physiques ; mais la capacité à accomplir les tâches en situation très éprouvante, elle, est égalisée au sein de la cellule tactique par l’entraînement (puis par le combat). En d’autres termes, alors que la bravoure est distribuée non pas même en courbe de Gauss mais en loi de puissance, dans une section d’infanterie, chacun est sensiblement aussi brave que tout le monde – et tout le monde est brave. La différence de bravoure entre les individus se retrouvant si l’épreuve devient exceptionnelle et/ou si les cellules tactiques sont détruites par le combat : auquel cas on devrait retrouver une distribution en loi de puissance. <br /><br /><br /><br /><br />Jovienhttps://www.blogger.com/profile/08517035662827332706noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-38332888674246702192020-01-06T10:22:47.468+01:002020-01-06T10:22:47.468+01:00Je rentre en raisonnance avec vos propos. Ancien j...Je rentre en raisonnance avec vos propos. Ancien joueur de rugby, capitaine puis entraineur fédéral mais d'un autre côté ancien commando ayant connu l'épreuve du feu et maintenant en ESPT, j'éprouve à la lecture de votre article l'envie d'y associer mon expérience. Un combat comme un match, sont des environnements d'incertitudes voir de mort. Comme vous le dites, ils sont sujet à stress. Ce stress peut atteindre un haut niveau avant et pendant l'action et peut agir sur la motivation voir provoquer un état de sidération pour le joueur comme pour le combattant et donc nuire à l'action. Après une prise de conscience, j'ai intégré à la pratique du rugby des techniques d'optimisation du potentiel (TOP), version militaire. Ces techniques créaient un recentrage sur soi et une prise de distance par rapport à la situation stressante, qui autorisent lors de situations négatives à fortes émotions, à retrouver un relatif calme intérieur dont les effets revigorant sont porteurs d'effets positifs dans l'action. L'important, avec humilité, est de bien se connaitre individuellement pour pouvoir s'identifier en état de stress et collectivement savoir apprécier une situation porteuse de stress. Individuellement, s'identifier en état de stress permet de mettre en pratique des méthodes d'apaisement et donc s'assurer un gain de lucidité. Collectivement la confiance pour l'autre, associée à un "bon projet de jeu", qui laisse une part à l'initiative afin d'autoriser l'individu à poursuivre le mouvement et donc à conserver l'avantage, permet en état de stress identifié et maitrisé, de préserver les connexions neuronales et donc humaines. Le collectif s'en trouve ménagé. Les conditions sont donc plus optimales pour favoriser la prise de décision et potentiellement s'assurer le gain du "match". Dans une situation de combat, j'ai connu la sidération. Après l'avoir rapidement identifié et mis en œuvre une bonne respiration abdominale, j'ai pu retrouver mes esprits et revenir dans l'action. Les idées reçus et les jugements à l'emporte pièce doivent être évités car eux même génèrent du stress. Ce stress n'épargne personne, c'est une réaction physique normale en réponse à des évènements et le savoir renforce le côté "humain" du pratiquant comme de l'entraineur (chef). Mon ESPT m'aide dans cette analyse mais ne m'autorise plus à participer à l'actionLazarehttps://www.blogger.com/profile/09067344330305894710noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-54146098793781576972020-01-06T09:19:43.079+01:002020-01-06T09:19:43.079+01:00Juste pour le plaisir : la photo d'illustratio...Juste pour le plaisir : la photo d'illustration représente Jean-Pierre Rives, capitaine du XV de France, lors d'un match contre la Roumanie au Parc des princes dans les années 70. Le match n'a sans doute rien laissé d'autre dans les mémoires que cette blessure de Rives, à l'arcade sourcillère me semblait-t-il (mais la photo semble plus évoquer le cuir chevelu). Après la pose d'un bandeau, qui n'a pas bien tenu, le médecin de l'équipe a encouragé JP Rives à sortir du terrain, allant jusqu'à le tirer par le bras. Rives s'est dégagé, a arraché le bandeau et regagné le centre du terrain en petites foulées. Ma mémoire d'enfant a conservé le rugissement de fierté qui a parcouru le stade. Cela a sans doute constitué un "encouragement testostérone" pour l'équipe de France ?Anonymousnoreply@blogger.com