tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post4290603142503191987..comments2024-03-27T21:11:37.994+01:00Comments on La voie de l'épée: BH-Le creuset interarmes au niveau de la brigade- Fabien PezousMichel Goyahttp://www.blogger.com/profile/03230946392725826708noreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-20353091051459998362012-06-19T07:41:58.643+02:002012-06-19T07:41:58.643+02:00A chaque commentaire sa solution, et ainsi entre l...A chaque commentaire sa solution, et ainsi entre les bonnes et celle de l'ecole de guerre c'est encore cette derniere qui sera choisie. L'approche capacitaire a montre ses limites. Les diminutions d'effectifs homotethiques conduisent a l'echantillonnage et a la survie artificielle de competences datees voire intenables. Les composantes de l'approche globale (influence, ACM, PsyOps,...) apportent avec peu de moyens une plus value reelle. Leur ratio est peu eleve en valeur absolue mais important en proportion de leur volime de temps de paix. Appui comme les autres alors mais pour ces specialites comme pour celle des appuis et du soutien, c'est au moment ou elles oberent la marge de manoeuvre/liberte d'action de ceux qui forment le coeur du GTIA ou autre structure ad hoc qu'il faut en limiter le champ d'application. Ainsi tout l'equilibre reside pour le fantassin au coeur de la mission a comprendre qui il est et ou il se trouve. Ne sachant plus s'appuyer, dependant d'experts quant a la resolution des problemes poses par l'environnement il deviendre lui aussi un expert en son domaine (combat debarque et/ou embarque). Plus que jamais, prudence et reflexion, car une force projetee est puissante avant tout par sa capacite a se maintenir mobile et active dans un desequilibre permanent.Mousquetairenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-16730108468607605092012-06-14T14:28:39.598+02:002012-06-14T14:28:39.598+02:00Pas mal vu, en effet. Si on prend l'exemple de...Pas mal vu, en effet. Si on prend l'exemple des artilleurs, qui déployent l'équivalent d'une batterie Caesar en Afgha avec 2 sections de tirs provenant de 2 régiments différents, afin de permettre par "influence" au reste de l'unité de s'accoutumer à ce nouveau moyen, le régiment reprend véritablement son rôle de niveau de base de l'AdT.<br />Je suis pleinement convaincu que la brigade inter-armes est le pion d'emploi pour la projection d'un élément AdT: il permet de constituer jusqu'à 3 GTIAs avec un flexibilité maximum; même si je pense que qu'il manque la pluspart du temps un régiment d'infanterie: la BIM me parait la structure optimum.<br />Pour le reste, je reprends à mon compte l'idée d'un camarade de promo qui est convaincu de la nécessité de constituer des divisions inter-armées. Ce pion de manoeuvre, articuler autour de 3 brigades IA et d'un élément air, pourraity regrouper ce qu'on appelle dans l'OTAN des "enablers", à savoir hélicoptères, artillerie sol-air, CIMIC, les drônes,..... La division aurait ainsi une utilité: capacité e commandement inter-armée et possibilité de renforcer les brigades en fonction des besoins et de l'effort identifié. Cette division me semble être l'ambition pour l'armée française (en dehors de la marine, désolé) en terme de capacité de projection relevable.Frédéric Aubanelnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-84629184619325560252012-06-14T00:58:15.688+02:002012-06-14T00:58:15.688+02:00Je pense que l'analogie avec la Marine n'e...Je pense que l'analogie avec la Marine n'est pas possible avec les dires de l'officier du Génie. <br /><br />Dans la Marine, comme le dit Midship, il s'agit de rassembler des hommes polyvalents et des spécialistes : chacun connaît son métier, sinon il ne serait pas à bord, et les officiers coordonnent le tout. Chaque fonction du navire est animé par une partie des marins, dont un ou des officiers ont la charge d'assurer l'efficacité opérationnelle. <br /><br />Mais dans l'Armée de Terre, ce n'est plus du tout le même registre car l'exigence opérationnelle ne repose pas tant sur l'individu que sur l'unité. En outre, ce que dit l'officier Pezous, c'est qu'il faut une échelle suffisamment grande pour qu'il y ait stimulation entre les unités spécialisées afin qu'elles puissent, par ricochet, s'enrichir de la pratique de leurs armes respectives. Il faut des entraînements entre artilleurs et des échanges entre eux pour que le savoir-faire opérationnelle progresse. Il faut des déploiement à grandes échelles, de grands exercices, pour tirer le meilleur parti de l'arme. <br /><br />Je ne crois pas qu'en réunissait tout les services de lutte anti-sous-marine des frégates ASM dans un même exercice on puisse faire progresser la matière. Par contre, on peut faire progresser -à mon très humble avis- la lutte ASM en organisant un exercice regroupant une frégate, un sous-marine nucléaire, un avion de patrouille maritime, des remorqueurs de sonar et des chasseurs de mines. <br /><br />L'exemple est le même en matière de lutte aérienne où il faudrait réunir plusieurs bâtiments différents. <br /><br />L'unité spécialisée de l'Armée de Terre, c'est le régiment (de Génie, d'Artillerie, etc...). L'unité spécialisée dans la Marine, c'est le bâtiment. <br /><br />Dès lors, je ne pense pas que l'analogie soit possible avec l'équipage.Le marquis de Seignelayhttps://www.blogger.com/profile/03448287278308924614noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-72849892649849260502012-06-14T00:19:04.242+02:002012-06-14T00:19:04.242+02:00L'exemple de l'équipe de rugby est bien ch...L'exemple de l'équipe de rugby est bien choisi.mais avant de jouer il faut connaître les réglements du jeu qui de plus au rugby évoluent constamment...car c'est une activité intelligente comme la guerre.Or pour apprendre côte à côte les bases il me semble opportun qu'aprés l'initiation les jeunes officiers soient formés dans des écoles d'appli trés proches.Au moins l'ABC et le Génie pourraient rejoindre Artilleurs et Fantassins sur un même lieu d'appli.Le format réduit qui se prépare résoudrait les éventuels embouteillages et tant pis pour les traditions.finenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-54036609011014000542012-06-13T18:50:51.448+02:002012-06-13T18:50:51.448+02:00C'est tout l’intérêt de co-baser les brigades....C'est tout l’intérêt de co-baser les brigades.<br />Si l'on considère qu'une brigade inter-armes deviendrait un groupe de 3 ou 4 groupements, le volume des ex régiments d'armes est supérieur à la somme des détachements au sein des groupements.<br />Ces forces supplémentaires peuvent servir de noyau d'excellence des spécialités des groupements, et pourraient être déployés en renfort des groupements en cas de nécessité.<br />Par exemple, une batterie complète adjointe à un groupement en cas de bataille urbaine.Kouaknoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-152229054779417762.post-55276825944800876022012-06-13T17:06:02.940+02:002012-06-13T17:06:02.940+02:00Bonjour,
Je comprends la logique de l'excellen...Bonjour,<br />Je comprends la logique de l'excellence de spécialité, mais me permets de douter de son intérêt. <br />Pour poursuivre le parallèle avec la marine, il se trouve qu'en effet, sur nos petits bâtiments, un électricien sera plus "homme à tout faire et aussi de l'électricité" que le spécialiste qui passerait son temps au "régiment d'électricien de Toulon". Mais et alors ? Il connaitrait les installations, les procédures, les habitudes et les personnes de son unité de déploiement. Peu importe, finalement, qu'il soit "excellent" sur ce qu'il ne manipule pas au quotidien (une bonne formation initiale, et surtout une mobilité régulière entre différentes installations embarquées et à terre assurent une polyvalence minimum). <br />Je précise au passage que dans la marine, la capacité de donner le "la" en publiant des normes n'est pas donné aux écoles, aux bateaux, etc, mais à des "ADG", des autorités reconnues choisies pour le domaine précis. Dans un cas, le commandement de la force d'action navale, dans l'autre, le commandement des fusiliers, dans d'autres encore l'armée de terre par exemple. L'idée est de se baser sur l'expertise d'une autorité, sans créer d'autre structure. Ensuite, la responsabilité de l'entrainement et de la certification est donnée à la cellule entrainement de la force (rappel : 4 forces dans la marine : FAN, AVIA, FUSCO, SOUM - donc 4 cellules d'entrainement). <br />Si j'étais chef de GTIA, je pense que je n'aurais pas l'approche "j'ai avec moi les meilleurs sapeurs, ceux qui peuvent se comparer aux autres pays, ceux qui sont à la pointe de l'évolution de leurs procédures, etc" mais plutôt "mes sapeurs font partie de mon équipage, savent exactement comment travailler avec les autres spécialités, et connaissent mes habitudes. Ils sauront anticiper mes besoins, et m'alerter, quitte à faire passer leur excellence ou leurs procédures au deuxième plan". <br />On évitera alors les réflexions type "ah, c'est ça bosser avec des fantassins ... ils ne savent même pas que la procédure de demande de reconnaissance d'itinéraire a changé dans le cas de ci ... ça ...". Mieux, toute l'année, chacun dans sa spécialité pourra constituer un point d'entrée de sa culture d'arme dans le reste de l'unité, promouvoir ses contraintes, faire valoir les avancées techniques et doctrinales dans son métier. En somme, l’efficacité plutôt que l’excellence.François Narollesnoreply@blogger.com