vendredi 27 janvier 2023

Pour une nouvelle Force d'action rapide

Après vingt-cinq ans de crise et malgré le hiatus de 2017-2018 les forces armées françaises ont repris des couleurs après avoir été à deux doigts de l’effondrement. Il faut quand même rappeler que nos dirigeants avaient sérieusement envisagé en 2013 de ramener le budget annuel de la Défense à environ 31 milliards d’euros jusqu’en 2019 et moins encore si affinités avec Bercy. Les attentats terroristes de 2015 ont finalement inversé la tendance et en 2019 le budget était en réalité de 35,9 milliards, pour atteindre 44 milliards en 2023.

Cet effort louable se poursuit puisque 413 milliards d’euros sont annoncés dans la nouvelle Loi de programmation militaire 2024-2030, soit 50 milliards de plus de ce que souhaitait Bercy. On rappellera que les LPM respectées sont l’exception, mais comme celle qui se termine en est déjà une, faisons confiance pour la suivante. Faisons aussi confiance à l’inflation, désormais plus élevée, pour ronger au moins 20 % de la somme mais cela reste quand même un effort important. Est-ce le plus important depuis les années 1960 et la création de la force nucléaire, comme on l’entend parfois ? Nullement. Si on faisait le même effort qu’à la fin des années 1980 en termes de % de PIB, cette LPM 2024-2030 représenterait plus de 480 milliards d’euros.

Est-ce une LPM de « transformation » comme cela est annoncé ? Pas vraiment non plus puisqu’elle est assez largement dans la continuité de la précédente, comme si la guerre en Ukraine n’avait pas lieu. Cela peut se comprendre, on ne sort pas de 25 ans de crise en quelques années et on se trouve toujours dans la réparation des dégâts, et puis les programmes d’équipements sont des grands paquebots budgétaires que l’on a toujours du mal à lancer, à dévier une fois lancés et encore plus à stopper lorsqu’ils s’avèrent mauvais.

Il faut bien comprendre dans quelle situation on se trouvait en 2015 après 25 ans de crise. Faisons simple. La force de frappe nucléaire a été réduite (4 SNLE au lieu de 6, moins de 300 têtes nucléaires au lieu de 600), mais les sous-marins et missiles sont modernes et l’ensemble remplit toujours parfaitement sa mission. Il faudra juste y consacrer une part croissante du budget pour, en particulier, financer le remplacement des SNLE.

Au total, en 25 ans la Marine nationale s’est contractée de 40 % de ses effectifs, a perdu un peu de tonnage avec un seul porte-avions au lieu de deux, six sous-marins nucléaires d’attaque au lieu de 12, a conservé sensiblement le même nombre de frégates de premier rang (15) et trois porte-hélicoptères d’attaque au lieu de quatre grands navires amphibies. Le déficit le plus important réside plutôt dans les navires de second rang. Cette réduction de volume a été compensée par des moyens plus modernes qui autorisent au bout du compte une puissance de feu (une « projection de puissance » en termes plus technocratiques) plus importante. La Marine nationale peut toujours assurer toutes ses missions mais a perdu une certaine capacité de présence.

L’Armée de l’Air et de l’Espace a perdu la moitié de ses effectifs et la moitié de ses avions de combat. L’excellence et la polyvalence de l’avion Rafale a compensé en grande partie cette perte de volume mais si les Rafale peuvent faire beaucoup de choses et même à longue distance, ils ne peuvent être partout. La capacité de renseignement aérien s’est accrue. Celle de transport et de ravitaillement en vol s’est amoindrie jusqu’à devenir critique (lire : on est obligé de faire appel aux Américains lorsque cela dépasse un certain seuil). Les choses s’améliorent mais restent insuffisantes.

Le véritable effondrement a touché l’armée de Terre. Plus exactement, on a détruit son corps de bataille. Revenons encore en arrière. Lorsqu’on décide de disposer d’une force de frappe nucléaire au début des années 1960, on admet aussi très vite que c’est insuffisant en soi pour assurer réellement une dissuasion complète. Le nucléaire, c’est très bien pour dissuader du nucléaire. Si le « bloc totalitaire ambitieux de dominer et brandissant un terrible armement » décrit par le général de Gaulle lance des missiles thermonucléaires sur nos villes, nous faisons la même chose sur les siennes. Et c’est parce que nous avons toujours la possibilité de riposter – et cela quelles que soient les tentatives de l’ennemi de détruire notre force nucléaire – que cette attaque n’aura pas lieu.

Mais si l’ennemi ne dispose pas d’armes de destruction massive susceptibles de nous frapper, que faisons-nous ? Nous utilisons nos armes nucléaires en premier ? Si cet ennemi menace nos intérêts vitaux – par une invasion par exemple - et qu’il n’est pas doté de l’arme nucléaire, cela se justifie pleinement. S’il ne menace pas nos intérêts vitaux et qui plus est si la guerre se déroule hors du territoire français, c’est plus compliqué voire impossible tant la réprobation internationale, et peut-être même intérieure, serait forte. Des pays « dotés » ont ainsi subi des échecs parfois lourds face à des pays non dotés sans oser utiliser l’arme nucléaire. Les États unis en 1950 en Corée ou plus gravement au Vietnam, la Chine contre le Vietnam en 1979.

Si les enjeux vitaux sont menacés par une puissance nucléaire, frapper en premier en étant certain d’une riposte de même nature est également très délicat. Valéry Giscard d'Estaing admettra dans ses mémoires qu’il aurait encore préféré une France occupée par les Soviétiques, dans l’espoir que cela soit provisoire comme en 1940-1944, plutôt que détruite par des échanges nucléaires.

C’est essentiellement pour éviter autant que possible d’être placé devant le dilemme de l’emploi en premier ou du renoncement que l’on a formé aussi à côté de la force nucléaire un corps de bataille constitué de la 1ère armée française et de la Force aérienne tactique. En 1984, on regroupera également toutes les grandes unités terrestres sur le territoire métropolitain n’appartenant pas à la 1ère armée dans la Force d’action rapide (FAR). La FAR, formée de divisions légères est alors destinée à venir renforcer très vite le corps de bataille en Allemagne en cas d’attaque du Pacte de Varsovie. En 1989, la 1ère Armée et la FAR regroupent ensemble 82 régiments de mêlée (infanterie/cavalerie) ou d’hélicoptères d’attaque, prêts à entrer en action en quelques jours au complet à nos frontières. En arrière, la Défense opérationnelle du territoire dispose en plus de 55 régiments de mêlée, pour l’immense majorité composé de réservistes. C’est un ensemble cohérent et solide, même si financement du nucléaire oblige, il n’est pas aussi costaud que celui de la République fédérale allemande. Il a un gros défaut : puisqu’on refuse d’engager les soldats appelés et les réservistes dans des opérations extérieures, on est obligé de puiser dans les seuls régiments professionnels pour assurer ces missions. On forme parfois des unités de volontaires service long (VSL), en clair des appelés qui acceptent de servir quelques mois au-delà de la durée légale de service, pour les compléter dans les missions « autres que la guerre », mais tout cela ne représente pas un volume important. Jusqu’au 1990, on ne déploie jamais plus de 3 000 hommes dans une opération de guerre ou de confrontation à l’extérieur.

Tout semble cependant aller pour le mieux jusqu’à ce que survienne l’imprévu, ce changement complet des règles du jeu international qui intervient fatalement toutes les quinze à trente ans depuis deux cent ans. À l’extrême fin des années 1980, la présence soviétique que l’on pensait immuable en Europe orientale disparaît devant la volonté des peuples et l’Union soviétique elle-même se décompose rapidement. La guerre froide se termine. Le Conseil de sécurité peut à nouveau prendre des décisions, comme par exemple condamner l’invasion du Koweit par l’Irak en août 1990. Les États-Unis peuvent désormais prendre la tête d’une grande coalition et déplacer en Arabie saoudite le corps de bataille qui était déployé en Allemagne face au Pacte de Varsovie, plus de nombreux autres renforts. Les Britanniques qui ont également une armée professionnelle font de même et déploient plus de 50 000 hommes. Pour nous, c’est plus compliqué. La participation à la coalition paraît obligatoire, mais malgré le précédent de la confrontation avec la Libye et même de l’Iran dans les années 1980 ou encore le spectacle de la guerre des Malouines en 1982 nous avons abandonné l’idée d’avoir à mener une guerre de haute-intensité contre un État hors d’Europe. Comme François Mitterrand s’oppose absolument à envoyer des appelés (un interdit qui date la fin du XIXe siècle rappelons-le) et comme personne n’a songé à pouvoir faire monter en puissance notre corps professionnel avec une forte réserve opérationnelle d’hommes et d’équipements, on réussit à regrouper péniblement 16 000 hommes pour constituer la division Daguet associée à une petite force aérienne de 42 avions de combat. Petit aparté : tout le monde est alors persuadé que l’affrontement contre l’armée irakienne, inconcevable quelques mois plus tôt, sera meurtrier pour nos soldats et on s’attend à des centaines de morts. La chose est pourtant acceptée par l’opinion publique, ce qui paraissait tout aussi inconcevable.  

Au bout du compte, nos soldats au sol et en l’air font le travail mais relégués à une mission secondaire avec des moyens très inférieurs à ceux de nos alliés, l’expérience est un peu humiliante. Qu’à cela ne tienne, après Mitterrand qui refusait tout changement, Jacques Chirac conclut que pour redonner une capacité de haute intensité lointaine, il faut professionnaliser complètement les forces et les regrouper dans une nouvelle FAR. On envisage de pouvoir déployer en 2015 plus de 60 000 hommes et un peu plus d’une centaine d’avions de combat n’importe où dans les trois cercles stratégiques, France, Europe, Monde.

Et c’est là qu’interviennent les « dividendes de la paix ». Si on avait simplement maintenu l’effort de Défense de 1989, une époque pas forcément florissante par ailleurs, on aurait pu réaliser ce « plan 2015 ». On peut imaginer rétrospectivement ce que l’on aurait pu faire, les morts que l’on aurait évités, les résultats supérieurs que l’on aurait obtenus et quel aurait été le poids de la France, jusqu’à aujourd’hui l’aide à l’Ukraine, si on avait eu cette nouvelle force d’action rapide. On ne l’a pas eu. On a préféré faire des économies.

Ces économies, on l’a vu, ont surtout porté sur l’armée de Terre qui a perdu presque 70 % de ses effectifs et à peu près autant de tous ses équipements majeurs, en conservant des échantillons : une petite artillerie sol-sol, une toute petite artillerie sol-air, une petite force de chars de bataille, etc. A titre de comparaison, on représente entre 10 et 20 % de la capacité de déploiement de l'armée ukrainienne au début de 2022 alors que le budget de cette armée ukrainienne représentait 10 % du notre. Si au moins, on avait prévu une remontée en puissance avec des régiments de réserve, des équipements en stock avec du rétrofit, mais même pas. C’est même ce que l’on a supprimé en premier, au nom du juste suffisant en flux tendus et de la même réticence à engager des réservistes en opérations qu’auparavant des appelés.

Au bout de ce processus de fonte, la capacité de projection de forces diminuait de moitié à chaque livre blanc de la Défense, 30 000 en 2008, 15 000 en 2013 avec 45 avions de combat, dont ceux de l’aéronavale. Autrement-dit on est revenu à la situation de Daguet, après s’être lamenté à l’époque sur la position secondaire de nos forces et la dépendance aux Américains (qui eux ont continué à faire un effort sérieux de Défense). Tout ça pour ça. Le pire est qu’à l’époque, derrière Daguet il y avait le reste de la FAR et tout le corps de bataille. Désormais, il n’y a plus qu’un équivalent Daguet. Au lieu des 82 régiments d’active et des 55 régiments de réserve de 1990, on est maintenant sûr d’équiper complètement six structures équivalentes, peut-être le double en s’arrachant les cheveux comme on l’avait fait pour Daguet, en cherchant surtout cette fois les équipements réellement disponibles derrière les chiffres de dotation, car oui, non seulement on a moins d’équipements qu’à l’époque mais leur disponibilité réelle est également très inférieure : trop vieux pour certains, trop sophistiqués pour d’autres et de toute façon pas assez de sous-systèmes pour les équiper tous en même temps, sans même parler de les alimenter en munitions sur une durée supérieure à quelques semaines.

Soyons clairs, il n’y a pas eu beaucoup de réflexions approfondies derrière cette destruction transformée en « transformation ». On considère rapidement dans les années 1990 qu’il n’y a plus de menace sur nos intérêts vitaux hors la menace nucléaire, et qu’on ne saura donc plus jamais placés devant le dilemme du « tout au rien ».

C’est évidemment une insulte à l’histoire. Petit florilège d’avant-guerres mondiales : en 1899, le jeune Winston Churchill écrit qu’il ne connaîtra jamais de gloire militaire, car il n’y aura plus de guerre en Europe. En 1910, Norman Angell publie La Grande Illusion, un essai dans lequel il explique que toute grande guerre est impossible entre États modernes aux économies interdépendantes. C’est alors une opinion communément admise. En 1925, les accords de Locarno normalisent les relations entre la l’Allemagne et ses vainqueurs de 1918. Trois ans plus tard, toutes les nations du monde signent le pacte Briand-Kellog qui met la guerre hors la loi. En 1933, Norman Angell publie une nouvelle version de La Grande Illusion où il réaffirme la folie que représenterait une nouvelle guerre mondiale. Il obtient même le Prix Nobel de la paix pour cela. Cette année-là, alors qu’Adolf Hitler arrive au pouvoir, la France réduit son budget militaire. En août 1939, le capitaine Beaufre publie un article sur le thème de la « paix-guerre », on ne parle pas encore de « guerre hybride » ou de « confrontation » mais c’est la même chose et c’est plutôt bien vu. Il conclut en revanche qu’il n’y aura plus de guerre en Europe. Les horizons visibles sont toujours victimes d’obsolescence programmée. L’« Extremistan » dont parle Nassim Nicolas Taleb revient toujours, là et à un moment où on ne l’attend pas, y compris éventuellement près de chez nous. Cela peut donner des choses inattendues positives comme la fin de l’URSS et du Pacte de Varsovie ou dangereuses comme le basculement d’une démocratie dans une dictature nationaliste.

En réalité, même si c’est la « fin de l’histoire » et même si les intérêts vitaux ne sont pas en jeu, on peut être amené à mener une guerre contre un autre État ou une organisation armée de la puissance d’un État. En fait c’est ce qu’on a fait une fois tous les quatre ans de 1990 à 2011 en affrontant successivement l’Irak, la République bosno-serbe, la Serbie, l’État taliban et la Libye. Avec un autre président que Jacques Chirac on y aurait même ajouté l’Irak une deuxième fois. On peut ajouter aussi et cette fois à coup sûr la guerre contre Daech qui même s’il n’était pas un État en droit en présentait toutes les caractéristiques lorsque l’organisation s’est territorialisée et a formé une solide petite armée.

Donc oui, la guerre contre des armées puissantes est toujours possible puisqu’en réalité on n’a jamais cessé de la faire. Pour autant, on n’a jamais cessé aussi pendant tout ce temps de réduire nos forces. Pour justifier ce paradoxe, on a sorti la carte magique « projection de puissance », accompagné peut-être de quelques petits raids de Forces spéciales pour faire moderne. En se contentant de lancer à distance des projectiles sur des gens, on peut obtenir la victoire sans grand risque à une époque de suprématie aérienne occidentale et sans utilité d’employer des forces terrestres.

Le premier problème est que pour avoir un effet stratégique sur un ennemi comme tout ceux de la liste évoquée plus haut, il a fallu non seulement des frappes précises mais aussi beaucoup de frappes. Or, ce n’est pas avec les 45 avions de combat déployables, en comptant l’aéronavale, et une capacité de frappes aériennes de 10 à 15 projectiles par jour sur une durée de six mois, comme au Kosovo en 1999 et en Libye en 2011, que nous allons seuls faire plier un État ou même un proto-Etat. Les thuriféraires de la projection de puissance oublient que dans ce cadre, ce sont les Etats-Unis qui ont seuls la masse critique pour faire quelque chose de très important en la matière. Dans les combats cités plus haut, nous n’avons été que des seconds, peut-être brillants mais surtout lointains. Que l'on doive augmenter notre capacité d'action dans le ciel est une évidence, mais dans tous les cas ce ne sera jamais suffisant. 

On oubliait enfin aussi que le ciel seul, même massif, obtient rarement d’effets décisifs sans des combattants au sol, qui prennent des villes, plantent des drapeaux, percent des dispositifs ennemis, occupent le terrain. Dans la guerre contre l’Irak en 1990-1991, le mois de campagne aérienne a fait des ravages dans l’armée irakienne mais ce n’est pas ça qui l’a chassé du Koweït. Mais au moins à l’époque, on a eu le courage d’engager une division. Par la suite, nous n’avons plus eu ce courage, et à une échelle bien moindre, qu’en Afghanistan puis au Mali contre des organisations armés. Pour les gros ennemis, on a laissé faire les locaux, armée bosno-croate, UCK, Alliance du nord, rebelles libyens, armée irakienne, Kurdes, à la fortune de leurs capacités militaires très aléatoires, ce qui avait souvent pour effet de prolonger les guerres. Pour le reste, les forces terrestres ont fait des missions sans ennemis - interpositions, opérations humanitaires armées – ou du « service après-guerre » - stabilisation – sans forcément beaucoup de réussites mais quand même des morts.

Tout cela est à la fois lâche et contre-productif. L’État islamique a cessé d’être une base d’attaques terroristes de grande ampleur et au loin, comme par exemple en France, quand il a cessé d’être un territoire. On aurait engagé les quelques brigades que nous avons encore en Irak et en Syrie contre Daech avant 2015 on aurait peut-être évité les attentats de novembre, et si on les avait engagés après cela aurait au moins servi à les venger et empêcher qu’il y en ait d’autres.

Un pays voisin aurait envoyé un commando en France pour tuer 131 personnes dans une grande ville, on aurait – on peut espérer en tout cas - envoyé notre FAR et notre corps de bataille à l’attaque, à condition qu’il y en ait eu encore. On ne l’a pas fait contre l’État islamique. Michel Debré disait qu’on n’est pas crédible dans notre capacité à défendre nos intérêts vitaux en utilisant l’arme nucléaire si on ne l’est pas dans la défense de nos intérêts secondaires. Être crédible, c’est être fort, or nous ne sommes ni l’un, ni l’autre, si on ne peut rien faire d’important sans les Américains et si on n’a pas des divisions à jeter sur l’ennemi sur très court préavis et sans faiblir. L’opération Serval au Mali était remarquable en tout point, de la volonté politique à la mise en œuvre tactique des forces aéroterrestres. Le problème est qu’on le veuille ou non, on n’aura pas éternellement à n’affronter que des petites organisations armées regroupant au total 3 000 combattants légers. Il faut donc au moins dans un premier temps reconstituer complètement nos brigades existantes avec tous leurs équipements, reformer des régiments de commandement et de soutien, remettre le soutien dans les régiments, créer des montagnes de fer de munitions et de toutes les choses nécessaires pour combattre à grande échelle. Il faut reformer au plus vite des corps de réserve, qui pourront éventuellement être engagés en opérations. Pour faire du vite, fort et loin, il faut aussi repenser nos équipements de transport, des hélicoptères lourds au avions de transport stratégique, un énorme chantier négligé. 

Et puis, il y a la révolution à faire dans nos équipements. Sans doute serait-il plus souple et plus économique que chaque armée s’occupe des équipements qui lui sont propres, avec un budget d’investissement spécifique, en laissant à la DGA la gestion de programmes communs. Il faut faire exploser les normes et contraintes, les soldats réguliers meurent autant que ceux du Commandement des opérations spéciales qui bénéficient de dérogations. On n’est pas obligé d’attendre neuf ans, entre la décision et l’achat sur étagère, pour remplacer un fusil d’assaut. Il faut sortir de l’artisanat de luxe pour retrouver un centre de gravité coût-efficacité, c’est-à-dire sophistication-masse, plus rationnel que l’achat de missiles antichars 17 fois plus chers que ceux qu’ils remplacent. Sur notre incapacité à produire des drones armés qui ne soient pas aussi chers et complexes que des avions de chasse. On n’a visiblement fait aucun retour d’expérience de la guerre en Ukraine pour cette LPM, sinon on aurait découvert que c’est le rétrofit qui a permis aux deux adversaires de combattre à cette échelle et à cette durée. Peut-être qu’un jour à apprendra aussi à en faire. Il parait qu’on se penche enfin sérieusement sur toutes ces questions, c’est la meilleure nouvelle du moment.

En résumé, une armée n’est pas qu’une accumulation de programmes d’équipements, mais un ensemble de forces destinées à faire face aux scénarios d’emploi les plus probables et/ou les plus graves pour la France. Le plus probable, c’est la confrontation sous le seuil de la guerre ouverte et nous n’y sommes pas préparés correctement, oubliant les leçons du passé et ne constituant même pas les stocks et réserves pour remonter en puissance très vite ou aider militairement à grande échelle un pays allié. Le plus grave, c’est la guerre à haute intensité contre un État, et là nous sommes encore moins prêts.

1 154 commentaires:

  1. Communiqué Ministère de la défense du Rpyaume Uni 27 janvier

    Au cours des six derniers jours, des commentateurs russes en ligne ont affirmé que les forces russes avaient fait des progrès significatifs, franchissant les défenses ukrainiennes dans deux zones : dans l'oblast de Zaporizhzhia près d'Orikiv, et à 100 km à l'est, dans l'oblast de Donetsk, près de Vuhledar.
    Les unités russes ont probablement mené des attaques locales et approfondies près d'Orikiv et de Vuhledar, mais il est très peu probable que la Russie ait réellement réalisé des avancées substantielles.
    Il existe une possibilité réaliste que des sources militaires russes diffusent délibérément des informations erronées dans le but de laisser entendre que l'opération russe maintient son élan.

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    1. Les russes, mentir, pour se faire mousser??? Allons allons, cher ami, que vous êtes mauvaise langue...

      ou expérimenté, c'est selon...

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  2. Merci Colonel pour ces rappels historiques et pour la photo préoccupante qui en découle.

    Fabrice

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  4. "Valéry Giscard d'Estaing admettra dans ses mémoires qu’il aurait encore préféré une France occupée par les Soviétiques, dans l’espoir que cela soit provisoire comme en 1940-1944, plutôt que détruite par des échanges nucléaires."
    Incroyable, un président Français envisageant de ne pas défendre son pays.. Un comprend alors qu'avec des gens comme cela , les collaborateurs ont été légion en 40...Ils visent le pouvoir, la consécration, la reconnaissance et le reste ils s'en tape (cf Hollande)

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    1. Je trouve au contraire très humain, de la part de VGE, d'admettre qu'il n'aurait pas déclenché le feu nucléaire. Les armes nucléaires sont terribles. Appuyer sur le bouton, c'est avoir l'assurance que son pays va être vitrifié par la réplique adverse. Moi même, si j'avais une telle responsabilité, je ne sais pas ce que je ferais.

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    2. @ Thaurac: vous sentireriez-vous capable de décider de déclencher le feu nucléaire, sachant qu'il n'aura aprés cela plus de lendemain pour persone? Je suis pas sûr, que j'en sois personellement capable.

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    3. La finalyté du nucléaire c'est la dissuasion et une fois fixées les limites à ne pas franchir, laisser l'ennemi dans l'expectative, le fera t'il ou pas...
      C'est le baba de la dissuasion...
      Imaginez un commandant d'un snle dire que quoiqu'on lui ordonne il ne lancera pas ses missiles..un comble

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    4. La question n'est pas de savoir si Giscard était humain de ne pas vouloir appuyer sur le bouton... La question est de savoir si un ennemi potentiel pourrait hésiter à nous attaquer parceque notre Président pourrait appuyer sur le bouton. Donc cette probabilité doit être réelle, sinon la dissuasion ne sert à rien, et les couts qui en découlent devraient être employés ailleurs.

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. Bonjour,
    Merci pour cet article. Question à l'assemblée : doit-on considérer, comme dans d'autres domaines, que ce désengagement s'est accompagné de la perte de compétences critiques ?
    Merci.

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    1. Sans doute, on voit déjà ce que ça a donné au niveau de la construction de centrales nucléaires en France, on a beaucoup de mal à terminer le chantier de Flamenville, il est clair que si on ne pratique pas, on perd en compétences.

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    2. Je ne pense pas (avis personnel). Au contraire, on a beaucoup sacrifié pour sauvegarder les compétences de notre complexe militaro-industriel. Certains matériels étaient probablement trop luxueux pour nos budgets, mais la nécessité pour nos constructeurs de rester compétitif sur le marché international nous a poussé à payer plus cher notre matériel afin de leur donner les moyens de le développer et le fabriquer.

      Dans beaucoup de cas, une fabrication sous licence, ou un matériel moins sophistiqué nous auraient couté moins cher.

      Des sacrifices ont été faits, comme l'abandon de la fabrication des armes légères et des munitions, mais la volonté politique a été de protéger les industries de haute technologie, par l'intermédiaire, souvent, du budget des armées.

      (juste pour info : le développement de systèmes d'armes nouveaux coute très, très cher, non seulement parce que ça demande du travail, mais aussi parce qu'il faut emprunter beaucoup d'argent : un tel système demande des années de développement, ce qui coute très cher, mais l'entreprise doit "avancer" les sommes durant ce temps, les premières ventes réelles, donc les rentrées d'argent, ne se faisant que longtemps après.

      Le financement des études par les Etats (clients) est un moyen de compenser ce problème, aucune société ne pouvant se permettre de financer ses projets sur fonds propres, ou seulement à la marge pour les plus solides.)

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    3. La DGA ne fait pas moins bien (ni mieux) que les armées (ou les industriels). Quand on gère une déflation de moyens majeurs, ça se passe mal.
      Donnez moi une seule entreprise ou le licenciement de 50% de l'effectif et la réduction de l'investissement du même ordre se passe bien.
      Nulle part ou presque! Car après ce genre de traitement, il ne reste que des grands brulés (amorphes ou hyper sensibles suivants les cas).

      Plutôt que de réorganiser, ce qui entraine géneralement 3 ans d'immobilisme pour un résultat identique, il faut revitaliser la structure éxistante en lui redonnant une perspective, un but et des moyens.

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  7. Merci Colonel. Très intéressant, et bien triste.

    Petites mises à jour du document anti-troll

    https://docs.google.com/document/d/1h4aDLR-fobgimWEQ-TXLsa0w1P_Pcgfz/edit?usp=drivesdk&ouid=111919400777185063775&rtpof=true&sd=true

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  8. La solution, je pense, passe, entre autre par constituer un corps de réservistes, biens formés et suivis.
    Ce qui signifie du materiel, pas forcément récent ou haut de gamme, mais disponible pour les équiper ou aider nos alliés.
    A condition de prévoir les budgets qui vont bien. Mais ca coutera toujours moins cher que d'augmenter les forces professionnelles disponibles, équipées de systèmes d'armes sophistiqués, qui coutent un bras.
    C'est, ni plus ni moins, ce que font les USA avec leur Garde Nationale.
    Ce corps existe chez nous, mais il est déconsidéré, mal équipé et on ne sait pas trop à quoi il pourrait servir.

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    1. N'y aurait-il pas aussi le besoin de révolutionner ou moderniser cette armée ? Je pense à certains éléments comme des drones de reconnaissance, des équipages très mobiles avec des lance-roquettes sur l'épaule (je pense aux Ukrainiens qui ont instauré un système avec des mobylettes tout-terrain etc. Ce genre d'escouade n'existent pas chez nous, je crois.
      Besoin aussi de faire de la recherche pour améliorer la protection toujours et encore... mais c'est un autre cadre de développement. Cependant il est bien important.

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  9. Bon, l'Allemagne va livrer des chars lourds en Ukraine à la condition expresse de l'accord des USA matérialisé par leur propre envoi de chars. Et la France approuve, toute la classe politique confondue dans cet opprobre. Une honte, cette soumission aux projets étasuniens, si l'on se souvient du refus conjoint de la seconde guerre d'Irak opposé aux USA par la France, la Russie et cette même Allemagne. L'UE se suicide au gaz À SES FRAIS pour les intérêts US !

    Pour quelles raisons ces livraisons ? D'abord l'atlantisme effrénée des Verts allemands et de Baerbock, ensuite la trouille panique de la récession (donc, faire perdre la Russie le plus vite possible), enfin un fond revanchard inavoué qui pousse à rejouer Barbarossa. Cette dernière motivation, latente, traduit l'objectif général poursuivi en Ukraine avant même 2014 par les USA qui visent un démembrement de la Russie pour s'approprier ses richesses naturelles. La reconstruction de l'Ukraine servant de hors d'œuvre. Id est : les firmes US construiront, l'UE paiera.

    Sinon, l'urgence panicarde exprimée traduit une situation simple : la Russie est en train de gagner la guerre, l'armée ukrainienne - ou ce qu'il en reste - ne peut plus réussir que quelques "coups" médiatiques. Et se faire tuer. Une évidence qui déplaît aux NATOnesques de ce blog, leur fureur traduisant leur dépit. Le mieux eût été d'éviter cette boucherie, encore eût-il fallu résister au néo-cons US...

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    1. /!\ Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas eu de troll nous annonçant la victoire de la Russie ....
      Et il semble que de nouveaux éléments de langage ont été diffusés.
      "Les USA veulent s'approprier les "richesses " de la Russie"
      Je serais vous je regarderai plutôt du côté de la Chine, mais bon, je dis ca, je dis rien ....
      la Russie est en train de gagner la guerre, l'armée ukrainienne - ou ce qu'il en reste - ne peut plus réussir que quelques "coups" médiatiques.
      Ca vous emmerderait de donner quelques arguments à l'appui de vos affirmations péremptoires.

      Parce que ce je lis, c'est plutôt l'inverse, à tel point que Wagner se recentre sur l'Afrique, faute d'avoir compris que "se battre contre quelques jihadistes mal équipés" et 'affronter une armée moderne qui défend son sol", ce n'est pas la même chose ....
      Il doit leur rester un cinquième de leurs effectifs tirés de prison.
      Le mieux eût été d'éviter cette boucherie,
      le meiuxç aurait été que la Russie n'envahisse pas l'Ukrain et il n'y aurait pas de boucherie pour personne et surtout pour la Russie, parce que la viande à l'étalage est essentiellement russe ....et ça s'aggrave tous les jours.

      Il semble que ça n'ait pas effleuré votre esprit rongé (ou payé) par la propagande russe ....

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    2. "Le mieux eût été d'éviter cette boucherie"
      Simple, il suffisait au boucher du Kremlin de ne pas envahir l'Ukr pays démocratique et souverain.
      Pour le reste, vous allez être déçu.

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    3. Bonjour,

      la véritable raison de ces livraisons, c'est qu'elles sont absolument nécessaires pour chasser la Russie d'Ukraine, et donc avoir la paix. L'Ukraine n'est pas en train de perdre la guerre, mais de la gagner. Plus on leur fournit de matériel, plus vite ils pourront terminer cette guerre, faire cesser les crimes de guerre des Russes. Vous, dans votre ignorance, vous voulez juste prolonger cette guerre inutilement.

      Donc plutôt que d'écrire votre blabla incipide anti-OTAN, et anti-USA, essayez de vous informer (ce blog est d'ailleurs une bonne base pour ça), et n'oubliez pas ces faits indéniables:
      1) C'est Poutine qui a déclenché cette guerre, pensant la gagner rapidement. Malheureusement pour lui (et surtout pour les Ukrainiens et les Russes), il avait complètement tort.
      2) A tout moment, il peut y mettre fin: il lui suffit de retirer toutes ses troupes d'Ukraine.

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    4. La Russie a envahi l'UK quelque soit ses raisons, c'est elle qui a déclenché cette guerre. Le tigre était de papier, il a pris une sacré trempe. Maintenant avec le temps qui passe et le reservoir humain que la Russie possède, on ne peut savoir l'issue de cette guerre. Le Russe a de tout temps fait fit de la vie humaine, le pire a été durant la 2GM avec 20M de morts et l'envoi de tous les prisonniers récupérés en Allemagne ( enfin les survivants) au goulag.
      Le but n'est pas de détruire la Russie, pas de l'envahir, ni de capter ses ressources naturelles, vous pensez bien qu'il faudrait des millions d'hommes et une guerre nucléaire finale pour rien réaliser du tout. Le but c'est si possible de faire perdre la Russie et de la vacciner pour éviter une propagation de son expansionnisme, et au minima de saigner ses forces conventionnelles pour lui éviter meme en cas de "victoire" d'envisager un processus extensif.
      Je ne comprends pas votre dialogue ? Vous voulez une victoire Russe ? et vous envisagez quoi ensuite ? Une conquête des pays baltes, de la Moldavie ? Quel est votre intérêt de Français ou d'Européens ?
      Mais c'est peut être juste un défouloir de votre part, juste pour contredire et exister ?

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    5. @Tuecydide : vous vous contredisez => l'Allemagne fournit... à la condition que les USA fasse..." et ensuite vous employez le terme de "soumission" aux USA : faudrait savoir ! C'est l'Allemagne qui a posé ses conditions et les USA qui s'alignent ou pas ? Faites donc attention à votre raisonnement si vous voulez être pris au sérieux...

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    6. @Isaty : et ensuite vous employez le terme de "soumission" aux USA
      Très fort Isa! Vous savez quand même comment se dit soumission, dans un autre language !

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    7. @ Teasin'
      😎 Même que sur un plan militaire, j'ai un très bon exemple :
      "Une tribu vint faire sa soumission et apporta des dattes. Elles étaient empoisonnées. Presque tous les Français moururent" (Maupassant - Contes et nouvelles)

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  10. Les NATOnesques de l'UE (et de ce blog) sont des LEMMINGS. Sauf que ce petit animal est, lui, moins stupide que la légende à son sujet.

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    1. Argument : Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation

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    2. /.\ Apprenez à qui vous vous adressez : ici vous êtes sur un blog français et les lemmings en France, il n'y en a pas vraiment : donc aucune légende à ce sujet, pas de compréhension => plouf !

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    3. /!\ nouveau troll
      ouf on respire, 1 troll en plus de Coq français à réussir à s'inscrire
      mais la prose est toujours la même: des généralités qui ne veulent rien dire, qui veulent s'en prendre à ceux qui fréquentent ce blog, etc...

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    4. Oh tartuffecyclique:
      Faut pas vous mettre dans cet état là.
      " Mais seigneur ce ne sont que quelques chars ! Des chars oui don Camillo mais des Panzani - Oui Seigneur ! "
      Et puis les 200 chars ne sont pas encore arrivés, ca va prendre un moment ! On vous voit tout paniqué, allez chez Wagner ils vont vous arranger ça . Vous vous faites un fromage du NATO ... qui comme le disait certain est en état de mort cérébrale.
      Vous savez quoi ? La France devrait vous livrer à vous glorieuse Rossiya, les stocks de Cognac de Prune d' armagnac de genièvre, c'est sûr ça n'est pas aussi raffiné que votre alcool de patates mais ça bourre bien la gueule quand même votre activité préférée.
      La civilisation Natonesque est quand même mieux que la civilisation russopoutinienne, ca fait quand même moins mal au cul... pas vrai ?

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    5. Non, c'est une vieille connaissance. Il officiait déjà en avril sur le blog. Ce qui est amusant c'est qu'il a posté le message d'abord comme "jrplcmb", l'a effacé et reposté comme "thuecydide". Deux poutinistes qui officiaient sur le blog au printemps (13 avril par exemple) : deux pseudos, un troll. Un peu comme la poulette qui a beaucoup posté en anonyme.

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    6. Oups ! je rectifie "Tuecydide" et pas "Thuecydide".
      Sinon, je confirme être un lemming.

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    7. /!\ Il y a les néo-cons. Et il y a les vieux cons, les trous du GUD.

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  11. La ruSSie continue de foncer dans le mur !

    Le Conseil de l'UE a prolongé de six mois les sanctions contre la ruSSie imposées en raison de la guerre en Ukraine .
    https://twitter.com/nexta_tv/status/1618939945347063808

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  12. Merci pour ce regard par-dessus l'épaule vers le siècle passé, et ce coup d'oeil révélateur qui dévoile en très peu de lignes une vision erronée de l'avenir, à chaque étape quasiment. Leçon à retenir pour changer la donne...
    L'idée du Chef Chaudard, à propos d'un corps de réservistes, pourrait bien répondre aux besoins, car ils existent votre article le démontre bien. Et ça m'a rappelé mon père, poursuivant très tard les WE de formation, qui revenaient, je dirai une fois l'an...
    Un détail que je connais, complète ce tableau autrement, mais par un autre biais : dans les années 90, certains appelés étaient assujettis certains jours à brûler les bandes molletières qui occupaient trop d'espace dans les stocks. Ces bandes molletières qui dataient de la guerre de 14-18 étaient toujours livrées ! (je peux fournir les témoins et le régiment où ça se passait, il ne s'agit malheureusement pas d'une blague de potache)
    NB : juste pour la compréhension (🙄 oui j'ai vérifié... LPM = loi de programmation militaire et SNLE = Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins) => les acronymes, c'est comme les mots d'anglais incompris par le quidam moyen, ça fait râler, et oui, ça me fait rigoler quand même... même que maintenant, ça me fait penser à Teasin'

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    1. Hello sweetheart, I'm too old for a romance !

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    2. @ Teasin' :
      Mais où sont les neiges d'antan ?
      C'estoit le plus grand soucy que eust Villon le poète parisien
      (Rabelais)

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    3. Dictes-moy où, n’en quel pays,
      Est Flora, la belle Romaine ;
      Archipiada, ne Thaïs,
      Qui fut sa cousine germaine ;
      Echo, parlant quand bruyt on maine
      Dessus rivière ou sus estan,
      Qui beauté eut trop plus qu’humaine ?
      Mais où sont les neiges d’antan !

      Où est la très sage Heloïs,
      Pour qui fut chastré et puis moyne
      Pierre Esbaillart à Sainct-Denys ?
      Pour son amour eut cest essoyne.
      Semblablement, où est la royne
      Qui commanda que Buridan
      Fust jetté en ung sac en Seine ?
      Mais où sont les neiges d’antan !

      La royne Blanche comme ung lys,
      Qui chantoit à voix de sereine ;
      Berthe au grand pied, Bietris, Allys ;
      Harembourges, qui tint le Mayne,
      Et Jehanne, la bonne Lorraine,
      Qu’Anglois bruslèrent à Rouen ;
      Où sont-ilz, Vierge souveraine ?…
      Mais où sont les neiges d’antan !

      ENVOI

      Prince, n’enquerez de sepmaine
      Où elles sont, ne de cest an,
      Qu’à ce refrain ne vous remaine :
      Mais où sont les neiges d’antan !

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    4. Merci Isa, de venir aux sources du beau ! ( back to the bench :-) )

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    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. @ nos amis belges sur ce blog

    La Belgique transférera à l'Ukraine des missiles AIM-120 AMRAAM pour les NASAMS et des armes légères. Avec un coût total de 90 millions d'euros, ce qui équivaut au coût de toutes les aides belges à partir du 24/02/2022.
    https://twitter.com/NOELreports/status/1618919818354360320

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  14. Merci pour ce nouveau papier. En espérant que nos gouvernants comprennent que pour préparer l'avenir, il faut préparer la guerre. C'est pas gagné.

    Sinon, apparemment, l'Espagne ses 53 Leopard 2 A4 bien pourris à l'Ukraine. ("tiens, c'est cadeau!", "mais ils sont tout cassés..." "ben, pourquoi tu te plains, c'est ce que tu voulais, nan?").
    Joke aside, il va falloir des mois pour les remettre en état (et sous réserve qu'ils puissent tous l'être).
    https://global.espreso.tv/spain-is-ready-to-transfer-53-leopard-tanks-to-ukraine-but-they-need-re-equipment
    Bon, maintenant, je suis sûr que nos amis Ukrainiens ont ou connaissent des mécanos particulièrement compétents. Avec tous les matériels différents qu'ils doivent gérer, je suis persuadé qu'ils peuvent tirer quelquechose de la plus infâme carcasse.

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  15. Amusant ! Quelqu'un s'amuse avec les pseudos, et a même piqué ma "photo" !!!

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    1. Comme il a sévi aujourd'hui entre 13:53 et 14:09, ce doit être extrêmement facile à tracer (sauf qu'il faut être admin...).

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    2. C'est pas difficile à savoir qui c'est : tout ses anciens messages apparaissent avec mon peudo !
      Jrplcmb/Tuecyde tu es une brèle !

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    3. Une petite ruse pour distinguer d'après le nom le "vrai" Alain du troll Jrplcmb/Tuecyde qui essaie de se faire passer pour lui : le vrai Alain a une espace comprise à la fin de son nom (il suffit de passer la souris dessus pour la voir apparaître), alors que le troll n'a pas cette espace.
      Bisous.

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    4. Bon a savoir, merci pour l'info !

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    5. Pour "thuecyde" qui essaie de se faire passer pour Alain, l'article 226-4-1 du code pénal:
      Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

      Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne.


      Seulement 1 an de prison, vous avez de la chance, vous allez pouvoir vous en sortir avec un simple bracelet électronique.

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    6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    7. Il suffit de cliquer sur le profil : le vrai Alain a un profil rempli et public, l'autre n'a pas rendu son profil public ....

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    8. Je suis le véritable Alain et je le prouve : j'arbore fièrement l'insigne du 44° RT 1° compagnie du 44° régiment de transmissions, aigle et chouette.
      Comme nombre d'activistes de ce blog, j'ai servi la France avec panache comme mirlitaire.
      Bon, j'ai quelques troubles liés à une dissociation de personnalité. Ce serait méchant de vous moquer.

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    9. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    10. @ Alain 27 janvier 2023 à 18:18 et 18:23 => on n'est pas "mirlitaire"... mais militaire.
      Et pas la peine de chercher à nous tromper : hormis votre propos qui n'a pas de rapport avec ce que dit Alain, le vrai Alain a, lui, un profil visible quand on clique sur son pseudo, pas vous !

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    11. Signalement à l'administrateur : usurpation du profil d'Alain par un profil reprenant le pseudo et la photo de profil.
      Le profil à supprimer est celui qui ne rend pas son profil public

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  16. Quand je pense qu'une partie des politiques nous ayant mené à cette Bérézina matérielle et organisationnelle avaient en partie fait leur service et étaient censés connaître les forces armées (ou au moins en avoir vu un petit bout...). Autant dire qu'avec la perte de connaissance liée à la fin du service national, nous avons désormais toute une génération de politiques totalement ignorants des réalités militaires et donc incompétents dans le domaine.
    En résulte une nouvelle LPM dont le surcroit de budget ne masque même pas l'absence des enseignements de ce qui se déroule sous nos yeux en Ukraine. Cette LPM est le relais de la précédente en développant quelques capacités RENS et cyber ainsi que les forces spéciales et fait l'impasse sur le volume de main d'oeuvre et le matériel de terrain dont les armées auraient besoin. Le doublement d'une réserve non équipée est une put... d'aberration !
    Et tout ça en restant à la remorque de l'Allemagne pour tous les développements de nouveaux matériels qui n'arriveront que dans 10 ou 15 ans...
    A ce rythme de prise en compte des problématiques militaires, il faudrait presque souhaiter que le conflit en Ukraine dure 10 à 15 ans !!! (ce que je ne souhaite absolument pas tant ce pays est en train d'être broyé)
    Pour résumer: "A l'ouest, rien de nouveau."

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  17. Merci au Colonel d'avoir verbalisé le faisceau d'inquiétudes concernant notre impréparation. Notre "gendarmerie coloniale" qui se croit être une armée continentale, au point de vouloir subordonner à ses ordres les autres armées européennes dans ce projet de défense commune, s'avère être un hologramme. Quelques jours de munitions, quelques escadrons pas complètement disponibles, no stocks, une réserve à l'étiage et sous-équipée. Par contre, une piste aux étoiles encombrée, à tel point qu'au infos de 13h, pour lutter contre la maltraitance aux animaux, le ministre en charge était adossé à un général d'armée de la Gendarmerie. J'ai même compté les clous !
    Merci à M. Sarkozy et à M. Hollande, qui par chance n'ont fait qu'un seul mandat, sans quoi les principautés qui nous cernent nous mettraient maintenant la pâtée. On ne peut pas reconstruire une véritable armée en voulant tout faire dans tous les compartiments du jeu. Mais notre chef des armées, qui n'a jamais vu une queue de détente, veut voir s'illuminer son rêve qui en retour le parera de gloire.
    Nos forces armées sont en tutu, et pour un bon moment encore !

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    1. Merci d'avoir utilisé le terme "queue de détente " et non "gâchette " comme le font les journalistes "spécialistes " de la défense ou du maintien de l'ordre.
      Pour Isaty .... on dirait "trigger"
      Pour notre jph... si vous voyez marqué "pas de tir" c'est justement là qu'il faut tirer..:-)

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    2. Ah le déclencheur ! Histoire d'avoir un terme clair 😉

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  18. Merci Colonel pour ces réflexions éclairées et éclairantes, je le formule peut-être mal, mais vous pourriez faire, vous en avez les qualifications, seul ou en bonne Cie, un livre blanc à destination du public et des décideurs, reprenant les erreurs faites et à ne plus faire, ainsi que les directions à prendre.
    Il n'est probablement pas encore trop tard pour infléchir la trajectoire du "paquebot", avant que l'inertie ne soit trop longue à contrebalancer. Ayant travaillé dans une multinationale, j'ai pu voir comment de mauvais choix stratégiques se payaient cash quelques années plus tard. Les décideurs du moment avaient déjà pris leurs émoluments, parachutes dorés, etc.
    et ne payaient aucunes des conséquences ! Comme les politiques cités. Ce qui est un peu le problème de la classe politique dans son ensemble, la "punition" de ne pas être réélu n'en étant pas vraiment une. (mais c'est un autre sujet)
    Mon avis.

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    1. Rien ne tient dans l'éphémère. William Pitt, qui ruina le projet napoléonien, fut le premier ministre de Georges III pendant presque dix-neuf ans (j'ai vérifié :). Les gens que nous citons, qui ont sévi contre nos intérêts, n'ont fait que passer, sans autre doctrine que de se pavaner le soir dans leur salon avec le grand collier de la Légion d'Honneur. Avaient-ils quelque projet, qu'ils n'en réussirent aucun. Débarqués pour incurie, ils continuent à donner des conseils.
      Et les Français adulent ce régime qui les flatte, leur faisant croire qu'ils sont les rois du moment en désignant la grue qui règnera sur l'étang.

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    2. "Chez Fox le coeur échauffait le génie, au lieu que lieu chez Pitt le génie desséchait le coeur", Napoléon à Gourgaud, Sainte-Hélène, 1817. Mort d'avoir abusé du porto, c'est triste pour un Anglais !

      Chat Gpt, ne se mouille pas trop, cf. plus bas. Ceci dit, à sa décharge, c'est rare, la ou les bonnes personnes au bon moment, avec la latitude suffisante pour exprimer leur valeur.

      Peut-être qu'en période de crise, les grands hommes ont cet espace pour se manifester, de Gaulle, Churchill, Zelenski...!

      "Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les gouvernants peuvent ne pas être efficaces durant leur mandat politique. Certains peuvent manquer de compétences ou de capacités pour gérer les défis auxquels ils sont confrontés, tandis que d'autres peuvent être confrontés à des obstacles tels que des intérêts particuliers qui entravent leur capacité à prendre des décisions efficaces. De plus, la complexité des systèmes de gouvernance et les pressions politiques peuvent également jouer un rôle dans l'inefficacité des gouvernants."

      Merci pour la référence, je ne connaissais pas !

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  19. Question: combien nous couterait chaque année cette capacité d'avoir une force de projection de 60 000 hommes (ou même 30 000 hommes) ? 10 milliards en plus / an ? 20 milliards ? Idem pour avoir une armée de réserviste digne de ce nom.

    Je veux juste avoir des ordres de grandeur, pour avoir une idée des arbitrages que doivent faire nos dirigeants politiques.

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    1. Bonjour,
      Très bonne question, et mot parfait : arbitrage.
      Je ne veux en aucun cas m'inscrire en contradiction avec notre hôte, que j'aimerais pouvoir encourager.
      Mais j'observe qu'en ce moment, certains hôpitaux ont du mal à rester ouverts, et que des personnes ont commencé à périr sur des brancards faute de soins appropriés rapides.

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  20. Punchlines actu !

    Mes trolls, février 2022 : "Cette guerre n'arrivera jamais".
    Mes trolls, février 2022 : "C'était inévitable que cela se produise".
    Darthputine !

    Les USA et leurs sbires d'Europe vont donner quelques dizaines de chars à l’Ukraine, ce qui est misérable et démontre leur faiblesse méprisable. Grâce à sa glorieuse puissance, l'Empire de Russie à lui seul en a déjà donné plusieurs centaines. Ambassade de l’empire de Russie

    En réponse à la décision de l'Allemagne d'autoriser la livraison de chars Leopards 2 à l'Ukraine, nous déploierons nos chars T-14 Armata ultramodernes accompagnés de leurs véhicules de remorquage. Les chars de l’OTAN n'ont aucune chance face à la combinaison de ces deux engins.
    Ambassade de l'empire de Russie

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  21. Merci Mon Colonel,
    Votre texte me permet de poser une question qui me paraissait hors sujet (HS pour Isaty...) il y a quelques jours : Pourquoi avoir une quantité de chars Leclerc qui est insuffisante, complexe à réparer (plus de pièces de rechange, difficile à transporter, dont le stock d'obus est faible, dont la logistique sur le terrain est lourde, etc...).
    Si je suis votre raisonnement, ne pensez-vous pas qu'il faudrait soit avoir un effectif de chars au moins 3 à 4 fois supérieur, avec une maintenance qui continue, une évolution de versions (cf ce qui se passe avec le Rafale, version 4.1, puis 4.2) ou décider de se séparer de ces armes (et donc de cette "cavalerie"), en les donnant aux Ukrainiens, qui trouveront à les utiliser.
    Conserver par nostalgie une "cavalerie" qui sera de toute façon inefficace c'est empêcher des investissements dans d'autres domaines. Le ratio coût/efficacité devrait apparaître dans chaque projet d'achat ou de renouvellement de matériel.
    Je précise que je n'ai aucun lien avec une quelconque industrie d'armement...

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    1. On ne peut pas dire que la quantité de chars Leclerc soit "insuffisante" sans définir pour quoi faire.
      Donc, personne ne peut dire ça sans avoir défini le rôle qu'il lui prévoit au sein des forces armées.
      Pour l'instant, 220 chars, pour notre contribution à l'OTAN, c'est jugé suffisant. Mais le débat est ouvert : allez-y!
      Un char, c'est très cher. et, si on peut s'en passer autant le faire. Mais ça a aussi son utilité et aucun système d'arme n'a pu le remplacer jusqu'à présent.

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    2. Le char Leclerc, interview Xavier Tytelman
      https://youtu.be/TC8nhQiEr04
      visite du poste de chef de char

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    3. @ Gillou merci d'avoir remarqué le jeu de lettres... je croyais que c'était passé inaperçu

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  22. Bonjour Mon Colonel.
    Votre article fait comme d'habitude référence habile à l'actualité.
    Devant le risque d'entrée en guerre de l'OTAN face à la Russie (le pire n'étant jamais certain, mais il s'en rapproche), comment ces effectifs faméliques pourraient être employés ? Et surtout, comme défendre notre pays en cas d'attaque militaire russe ?
    Une mobilisation partielle ou générale en France est-elle envisageable ? Le cas échéant, aurions-nous de quoi équiper nos appelés ?

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    1. Je ne comprends pas le sens de cette question. Avant d'attaquer la France, il y a un paquet de pays à traverser, qui font pour la plupart partie de l'Otan. Une attaque conventionnelle de la France est impossible aujourd'hui ....
      Ceux qu'il faut armer et soutenir, sont ceux qui ont une frontière commune avec la Russie ou la Biélorussie.

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    2. Merci de votre réponse. Je ne suis pas spécialiste militaire mais j'imagine que la Russie peut faire quelque chose conventionnellement contre la France, non ? Attaque par les airs, par la mer...
      Ce n'était de toute façon qu'un aspect de ma question initiale : est-il imaginable que la France puisse décréter une mobilisation pour combattre la Russie, y compris hors de ses frontières ?

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    3. D'accord avec Intermittent. A préciser : l'OTAN, c'est 3 fois (en quantité) l'armée Russe. En qualité.. 10 fois?

      Il n'y a plus d'appelés en France, juste des personnels volontaires mobilisables.

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    4. Merci Chef Chaudard. Sur les effectifs professionnels, vous avez raison. Mais si le Kremlin continue à jouer la stratégie de "rouleau compresseur" à tout va, en envoyant des pauvres bougres, l'OTAN ne risque-t-il pas d'être submergée et de devoir faire appel à ses civils ? Une guerre mondiale suppose toujours une mobilisation générale...
      Par ailleurs je crains que nous ayons tendance à sous-estimer l'armée russe. Selon Emmanuel Todd (considéré comme pro-russe mais que j'ai trouvé plutôt modéré pour le coup), la population russe est bien plus motivée que ce qu'affirment les médias occidentaux, et la soi-disant carence de munition serait palliée par la Chine. Qui n'a pas intérêt à voir la Russie s'écrouler.

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    5. Pour illustrer mon propos, le Colonel Goya avait lui-même eu cette formule sur un plateau TV après l'affaire des missiles en Pologne : "si l'Otan entre en guerre, ça veut dire la guerre chez nous !"
      J'aimerais savoir ce que concrètement ça pourrait donner, conventionnellement.

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    6. "La population russe est bien plus motivée que ce qu'affirment les media occidentaux": Je ne sais pas sur quoi s'appuie Todd (qui comme vous le dites peut être considéré comme pro-russe (ou plutôt anti-otan pavlovien)
      Je dirais pour ma part qu'elle n'est pas du tout motivée, mais qu'elle se laisse conduire en se plaignant (cf. par exemple le post d'Intermittent plus bas) car toujours nationaliste.
      "La Chine [...] n'a pas intérêt à voir la Russie s'écrouler": très discutable. La Chine y a tout intérêt pour étendre ses ambitions côté Mongolie - Sibérie - routes de la soie. Evidemment un effondrement russe renforcerait les USA, et dans ce sens serait contraire aux intérêts chinois par ailleurs. Les russes en sont d'ailleurs très conscients, et les sibériens en général sont beaucoup plus craintifs des ambitions chinoises qu'américaines (la pseudo-alliance russo-chinoise n'a d'ailleurs jamais été très effective)

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    7. A priori, les Russes ont déjà du mal a dépasser l'Ukraine, donc c'est pas demain qu'on va les voir sur la "ligne bleue des Vosges".

      D'autre part, s'il n'y a plus de conscription en France, il y en a encore dans les pays au contact de la Russie. Donc, une masse d'homme venue de Russie rencontrerait une masse d'hommes de l'OTAN.

      La Chine ne cherche pas a aider la Russie plus que ça : son marché, c'est l'Europe et les USA et elle n'a pas intérêt a fâcher ses clients. Elle a besoin de nous pour faire vivre sa population car elle n'est pas autosuffisante. Ses revenus viennent en grande partie de ce qu'elle exporte, pas de son marché intérieur.
      En plus, elle n'a rien a gagner d'une victoire de la Russie. Elle a juste l'envie, comme nous, que la Russie n'éclate pas, disséminant les armes nucléaires entre les mains des pays sécessionistes.

      Et, pour les "masses russes", la motivation ne suffit pas. Il faut les équiper et ça, la Russie en est incapable. Elle peine déjà a équiper ceux qu'elle a sous les drapaeux.

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    8. Merci Chef Chaudard. Un certain Le Sommier, journaliste qui exposait sur Cnews (je précise que je n'aime pas la chaîne) 10 jours passés dans les rangs russes dans le Dombass, affirmait mordicus qu'ils sont armés jusqu'au dents et motivés au plus haut point. "Ils refont la guerre de leurs grand-pères" disait-il. Il semblait choqué et n'avait pas l'air pro-russe (il a également suivi l'armée ukrainienne).
      Malheureusement son témoignage me paraît plus concret que les refrains qui passent en boucle sur le service public : les russes sont nuls, ils sont sous équipés, démotivés et à court de munition.
      Je ne vous contredis pas personnellement, et vous remercie de vos réponses claires et courtoises.

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    9. @Marc
      Je ne sais pas s'ils sont motivés ou pas. ça n'a, comme je l'ai dit, qu'une importance secondaire.
      J'ai vu, en revanche, des reportages ou ils n'étaient pas si bien équipés que ça. Pas de "point rouge" sur leurs fusils, même dans les troupes d'élite, manque de lunettes de vision nocturne...
      Le fait est que les Russes ont sorti de leurs stocks tout le matériel, même ancien, qui y était stocké depuis des décennies pour compenser leurs pertes. Ils en ont même piqué à leur copain Biélorusse. On ne compte plus les BMP1 et T-72A et B hors d'âge. Et le reste est à peine plus moderne. Donc, s'il n'arrivent pas équiper correctement 300 000 hommes, je vois pas comment ils en équiperont 500 000 ou un million, même en sortant les vieux chars stockés depuis 60 ou 70 ans, si c'est même possible.

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    10. @MArc concernant "le sommier" sans faire de procès d'intention, il est clairement catalogué à droite, voir à droite de la droite si l'on prend ses fréquentations. Et comme l'on sait, que ce courant politique a un biais prononcé pour la victoire de la Russie ou a minima ne veut intervenir dans le conflit pour laisser les Russes s'installer là où ils veulent.
      Je ne le qualifierai pas vraiment de neutre.
      Après son information est bonne à prendre, ceci dit, il faut quand même aussi avoir du recul sur les uns ou les autres !
      Tous les Russes ne refont pas la guerre de leur grand-père, peut être ceux qu'il a vus, mais pas ceux qui ont fui le pays avant la conscription, ou les jeunes qui sont interviewés dans les radios de trottoir de, je ne sais plus quelle chaine. Aussi combien, de mobik, obligés d'avancer sous le feu, aimeraient que tout cela s'arrête, pour pouvoir rentrer chez eux... A mon avis, vu l'enfer que c'est, il doit y en avoir un paquet !
      Alors la joie de participer à une grande guerre patriotique, comme le décirt le sommier...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gis_Le_Sommier

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    11. Vous avez raison.
      Et selon vous @Chef Chaudard pour finir d'améliorer ma mauvaise connaissance du sujet, comment interpréter concrètement les propos de Michel Goya récemment lorsqu'il dit : "si l'Otan entre en guerre, ça veut dire la guerre chez nous". Qu'est-ce que ça pourrait signifier en pratique sur le plan conventionnel ?
      Merci encore

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    12. @Marc
      Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne connais pas le contexte.
      Mais vous êtes précisément sur le blog du colonel : posez lui directement la question!
      Il vous répondra peut être.

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    13. Il s'agissait d'un débat de BFM, sur lequel le Colonel intervient, lors de l'affaire du missile en Pologne.
      Le Colonel insistait sur la nécessité de ne pas tirer de conclusion hâtive, en précisant que si l'article 5 était activé, alors la guerre entre l'Otan et la Russie signifierait "la guerre chez nous". Et j'avoue avoir du mal à concrétiser cette allusion, du moins sur le plan conventionnel.

      Donc si le Colonel me lit (ce serait un honneur), je le demande : Mon Colonel, qu'avez-vous voulu dire ?

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    14. @Marc Liévin
      Changez vos sources si tant est que vous soyez aussi naïf que vous voulez le faire croire.
      Vous citez des sources proches de l'Extrême Droite "zemmourienne" comme Cnews. Il est donc normal que vous y voyez des témoignages favorables à la Russie. mais ce sont bien les seuls.

      Tous les témoignages des médias indépendants tendent à constater le dégradation de la puissance russe en armement, en raison de la baisse des attaques par missiles, de la baisse des bombardements et de l'absence de réussite notable sur le terrain qui est aisément constatable.
      La sortie des stocks de chars russes de plus en plus délabrés et de plus en plus vieux en est un symptôme, comme la fourniture de chars T34 par le Laos.
      De plus les témoignages de soldats russes que j'ai cité dans ce fil ou dans les fils précédents vont dans ce sens.

      Regardez les posts et les sources cités dans les fils de discussion. Nous sommes sur un blog ou la plupart des participants en dehors des trolls ont un biais pro-ukrainiens parfaitement connu et maitrisé et surtout argumenté ..

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    15. @Intermittent
      Juste une petite precision, Les T-34 du Laos datent d'avant l'attaque de l'Ukraine. Ils servent pour les reconstitutions et les défilés.
      Ce sont des pièces historiques, il n'est pas prévu de les utiliser au front.
      La Russie doit avoir encore pas mal de T-55 en stock avant, qu'elle n'a pas encore utilisé.
      Quant elle en sera la, c'est que ça ira très mal

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    16. @Chef: aux dernières nouvelles les russes ayant utilisé des tanks en caoutchouc sur le front sud, tout est possible...
      https://www.businessinsider.com/ukraine-says-russia-using-inflatable-tanks-they-deflated-2023-1?r=US&IR=T

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    17. Char qui se dégonfle ...

      https://twitter.com/bayraktar_1love/status/1618697271364980738?t=ZXQXmv01bo-dZWyRFQ9Lpw&s=19

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  23. 1/ Les Russes mobilisés de Sibérie sont mécontents que leurs commandants leur aient menti sur l'endroit où ils serviraient, disent qu'ils vivent dans des conditions épouvantables avec peu d'équipement ou de fournitures, et lancent un appel à l'aide après avoir subi de lourdes pertes sur la ligne de front.

    La suite sur cliquer ici

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  24. Lorsque POUTINE avait déclaré commencer une mobilisation partielle, j'avais fait remarquer que la Russie mobilisait sous notre nez et que l'Occident ne répliquait pas. J'avais aussi attiré l'attention sur le fait cela me semblait dangereux de laisser la Russie monter en puissance sans au moins répliquer, même si je pensais qu'en fait la réplique me semblait compliquée. En effet, selon des bruits de couloirs bien informés, je sais pertinemment que la France est dans l'impossibilité de mobiliser des troupes en nombre. La France militaire, ce sont des ambitions d'Américains avec des moyens de Pakistanais, et une armée qui tient bien au chaud dans le Stade de France.

    Je ne suis pas certain que l'armée polonaise, 100'000 hommes à tout casser pour le moment, et l'armée zombie qu'est la Bundeswehr, représentent non plus quelque chose de vraiment dissuasif pour les Russes... Si en plus ces armées livrent obligeamment leurs stocks de munitions et leur meilleur matériel en Ukraine, pour s'y faire détruire (l'armée ukrainienne semble avoir perdu en un an plusieurs centaines de ses chars et brûlé une grande partie des stocks de munitions de l'OTAN, sans grand effet sur le terrain), dans quel état vont se trouver les armées occidentales dans six mois ? Et si en plus à ce moment les Ukrainiens ont eu la mauvaise idée de craquer face à l'ours russe, on peut se demander quelle sera notre capacité à dissuader la Russie. Certes, les Américains viendront à notre secours... ou peut-être pas finalement. Qui sait ?

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    1. Et c'est ce qui me faisait dire qu'il fallait accélérer le soutien aux Ukrainiens pour accelerer les avancées ukrainiennes et éviter la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui. Imaginez si les FAU avaient eu les materiels que l'on vient enfin de decider de leur donner dès septembre...

      On ne gère pas un combat de boxe. On y va et a fond, pour gagner. Apres on compte les points ça s'appelle des negotiations...

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    2. Citation : "l'armée ukrainienne semble avoir perdu en un an plusieurs centaines de ses chars et brûlé une grande partie des stocks de munitions de l'OTAN, sans grand effet sur le terrain"
      Les défaites multirépétitives de l'armée russe en Ukraine ne sont donc pas un effet sur le terrain?
      Le fait que l'armée russe ait du mobiliser pour pouvoir espérer conserver les 15% d'Ukraine qu'ils tiennent encore ce n'est pas un effet sur le terrain?
      Question personnelle :
      La condition pour faire partie de l'internationale poutinienne est-elle de devenir crétin jusqu'à la nausée?

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    3. "l'armée ukrainienne semble avoir perdu en un an plusieurs centaines de ses chars et brûlé une grande partie des stocks de munitions de l'OTAN, sans grand effet sur le terrain"
      Bien d'accord avec vous Orc ehdine
      L'armée ukrainienne est une armée de petits kikis comparée a la glorieuse armée de la encore plus glorieuse Rossiya qui elle ne fait pas dans les cumulés confidentiels et joue gros: plusieurs milliers de chars perdus deux fois plus d'APV et plusieurs centaines d'hélicoptères.
      Ils doivent faire un concours avec la sécu ( le trou, les cartes vitales bidons...)

      https://lookerstudio.google.com/reporting/dfbcec47-7b01-400e-ab21-de8eb98c8f3a/page/p_wdrgjv1iyc?s=pySqiKozf6s

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    4. @Fritz: j'ai dit depuis le début que la Russie n'est que modérément intéressée à l'Ukraine en tant que telle, mais qu'elle souhaite abattre l'Occident. Pour cette raison, jouer à cache-cache derrière les Ukrainiens me semble contre-productif. Il faut dire la vérité, mobiliser et envoyer nos enfants sur la ligne de front. Mais tout le monde avait peur de l'escalade et parlait de management de crise de l'OTAN: Ils ne gèrent rien du tout et sont embarqués dans une spirale sans fin.

      @Lavrenti: vous ne connaissez pas le taux de pertes ukrainien et pour l'instant, les Russes c'est "j'y suis, j'y reste". (https://www.cato.org/commentary/west-wont-russias-next-move-ukraine#).

      @Teasin': les Ukrainiens ne sont pas des kikis, ni les Russes glorieux, mais ce sont les Ukrainiens qui demandent des chars à cor et à cri. J'en déduis qu'ils en manquent...

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    5. Orekhdin : les Ukrainiens ne sont pas des kikis, ni les Russes glorieux, mais ce sont les Ukrainiens qui demandent des chars à cor et à cri. J'en déduis qu'ils en manquent...

      Les Russes ont arrêté de leur en fournir aimablement des centaines, peut-être en manque-t-il désormais, tout simplement.
      D'où, leur insistance à ce que les occidentaux ne les remplace pas... cqfd

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    6. @ Orekhdin

      Vous pouvez dire ce que vous voulez, mais je ne suis pas d'accord. Poutine fait une fixette sur l'Ukraine et, si il avait pu crpire qu'il y aurait un coup d'après, je pense que ce rêve s'eloigne.

      Malheuteusement pour vous. Il joue sa survie, comme toute sa clique nationaliste miserable.

      Le oD joue la survie de son armée, et aurait déjà acte le retrait d'Ukraine, si ladite clique ne l'en empechait pas.

      Alors de là à les voir se lancer contre l' OTAN...

      Votre rethorique alarmiste est un leurre évident pour affoler les foules.

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    7. @ Orekhdin

      Vous souhaitez donc une mobilisation générale en France. Pourquoi pas. Est-elle concrètement envisageable et avec quel matériel ? Quelle tranche d'âge ?

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    8. Tiens, Trollkedin raconte encore des conneries. Au moins, s'il y a bien un truc qui ne change pas, c'est sa capacité à vivre dans son monde abstrait totalement déconnecté de la réalité.

      1) Non, la Russie ne "monte pas en puissance" avec la mobilisation. L'armée russe est beaucoup plus faible aujourd'hui qu'il y a 1 an. Ses troupes professionnelles ont été décimées, son meilleur matériel est en grande partie détruit ou aux mains des ukrainiens. Il lui reste de l'artillerie (qui tire beaucoup moins d'obus qu'au printemps dernier), de la chair à canon pour combler les trous, et une petite armée de propagandistes sur le net. La seule chose que je vous concède, c'est que le matos annoncé à Ramstein, il aurait fallu le faire dès la mobilisation russe, histoire de faire comprendre à Poutine "qu'on suit" (dans sa partie de poker).

      2) Les capacité de production et les stocks de munition de l'OTAN et de ses alliés ont largement de quoi alimenter l'Ukraine; reste à voir si la volonté politique suivra (a priori, oui).

      3) L'Ukraine a effectivement perdu des centaines de chars (450 selon oryx, donc 600-900 en réalité). Mais entre les chars qu'elle reçoit de l'occident et ceux capturé aux russes, elle doit avoir à peu près autant de char qu'au début de la guerre, et de meilleur qualité. Ce qui n'est pas le cas de la Russie, qui en ont moins et de moins bonne qualité.

      Tiendrez-vous compte de ces faits et changerez-vous votre jugement ? (la question est purement rhétorique; je connais déjà la réponse).

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    9. @orekhdin27 janvier 2023 à 19:44

      la Russie n'est que modérément intéressée à l'Ukraine en tant que telle

      Encore une foutaise du @SuissePlutôtRougeQueMort ...
      Toutes les déclaration de POutine depuis des années montrent que bien au contraire, c'est l'Ukraine en tant que voisin et "colonie" russe réputée sans existence réelle et partie intégrante de la Russie, qui intéresse Poutine.

      Toute l'idéologie russe est imprégnée de "il faut libérer l'Ukraine des Ukros-Nazis, Banderistes et autres qualificatifs".

      Vous collez fidèlement à la ligne poutinophile qui consiste maintenant à représenter cette guerre comme une guerre contre l'Otan, pour justifier les échecs russes sur le terrain.
      Tant qu'il n'y aura pas de troupes de l'Otan sur le terrain, ce sera toujours une guerre entre la Russie et l'Ukraine, soutenus par les Occidentaux et d'autres pays d'ailleurs (Japon).
      La déformation des faits est votre marque de fabrique ....



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    10. @ Marc Liévin
      Où est le but ou l'intérêt d'une mobilisation générale en France ? Pour faire quoi ? Et le but d'une telle question ?
      Et on n'est pas en guerre que je sache... on envoie du matériel à un pays ami ! C'est très différent.

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    11. Nous ne sommes pas déjà en guerre avec la Russie et le prétendre revient à démontrer mon alignement avec Poutine ? Très bien. Je livre à votre sagacité l'article suivant: https://zn.ua/eng/ukraines-victory-what-a-dark-alternative-can-be.html Il est vrai que j'ai découvert l'existence de cet excellent magazine ukrainien grâce à RT France, qui rapportait la démission de membres du gouvernement ukrainien pour corruption. Je partage pour le coup parfaitement l'analyse de ce journal, en ce sens que la défaite de l'Ukraine ne serait pas seulement une victoire kilométrique de la Russie sur son voisin, mais un changement radical de la position de l'Occident dans le monde. L'objectif de POUTINE c'est l'Occident, pas l'Ukraine, qui sert de paillasson à ses ambitions stratégiques. Et c'est pour cela que j'ai averti sur la question de l'engrenage. L'Ukraine, c'est l'Espagne de 1936: un champ de course où les premiers essais pour le grand bain de sang final servent de réglage préparatoire. Nous ne sommes pas prêts à affronter la Russie: les chars, c'est de la poudre aux yeux. Et si cela ne marche pas ? on enverra les missiles longue portée. Et si cela ne marche pas ? On fera un deal avec la Russie en position de faiblesse ? Regardez les conséquences listées par l'article: ce ne sera pas joyeux. Quand le vin est tiré, il faut le boire. Nous sommes effectivement en guerre avec la Russie, les prodromes datent de la fin du Pacte de Varsovie et nos dirigeants, qui nous ont fourvoyés, préfèreront mourir sur le poteau de torture plutôt que de l'avouer. C'est tout et c'est triste.

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  25. Vous semblez enfoncer des portes ouvertes sur votre analyse
    bref, c'est bien pour ces raisons, qu'il faut raisonner en terme de défense européenne et tant que celle ci n'existe pas, utiliser l'otan comme outil de défense
    depuis des mois, vous postulez que les américains vont laisser tomber l'ukraine, etc...
    une vieille marotte qui à chaque fois est réduite à néant par les faits
    bref, j'avoue ne pas trop savoir ce que vous souhaitez
    vous me faîtes penser à un ancien copain qui a viré UPR et qui tient des propos comme les votres

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    1. Il souhaite que nous ayons une armée suffisamment puissante pour être dissuasive conventionnellement. Ce qui n'est pas le cas.

      Si les russes finissent (je ne le souhaite pas!) par battre l'Ukraine, ce n'est pas les polonais et encore moins les allemands qui les empêcheront d'arriver à nos frontières.

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    2. Savoir de quoi nous avons besoin implique de savoir à quoi nous pouvons faire face.
      Après 11 mois de guerre l'armée russe n'est pas parvenue à dépasser les frontières du donetsk.
      Si poutine continue sa colonisation de l'europe à cette vitesse il faudra envisager une mobilisation générale pour nos arrières petits enfants.
      La combativité des Ukrainiens face aux militaires russes donne une idée de ce que serait l'action des polonais.
      C'est donc bien en Ukraine que les russes doivent être battus militairement puisque c'est là qu'ils peuvent exercer le plus leurs méfaits, que la population est férocement décidée à les combattre et surtout parce que c'est là qu'ils se font battre.
      Armer les Ukrainiens c'est battre la russie aussi est-ce le meilleur choix possible.

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    3. Oui Lavrenti, mais c'est également risquer une guerre nucléaire pour battre un adversaire qui - vous le dites vous-même - aurait du mal à atteindre Strasbourg.

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    4. Une guerre nucléaire entre la france et la russie implique que soit macron soit poutine décide de mourir avec l'intégralité de la population de son pays.
      Expliquez moi en quoi ce scénario a quoi que ce soit à voire avec votre question qui était en substance comment l'armée française peut elle faire face à l'armée russe alors qu'elle a des moyens faméliques?

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    5. Le rapport entre les deux, c'est qu'il s'agit malheureusement des deux alternatives les plus probables du conflit. Une victoire Russe doperait un enthousiasme et un désir de vengeance à l'égard des occidentaux, et les deux pays (dont un quasiment désarmé : l'Allemagne) qui seront sur notre route risquent de ne pas proposer une résistence à la hauteur des Ukrainiens. La question des effectifs français serait alors cruciale
      En revanche une défaite de la Russie augmenterait au maximum le risque nucléaire, par un Poutine n'ayant plus rien à perdre ou lors du chaos qui s'en suivra.
      Je m'interroge donc sur les deux options alternatives qui nous attendent, certes peu réjouissantes.
      (Vous noterez que je ne mentionne pas l'hypothèse des négociations / statu quo puisque personne veut en entendre parler : ni les USA, ni les russes, ni surtout les ukrainiens).

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    6. @Marc
      Le problème, c'est que nous n'avons pas d'alternative.
      Si les Russes décident de nous attaquer ou de nous nucléariser, c'est leur décision. Sur laquelle nous n'avons aucune prise.
      Personne ne sait ce qu'il faudrait faire pour réduire ce risque à zéro. Je n'ai vu aucun argument valable en ce sens, de personne.

      Le seul qui tient la route, discuté ici, est l'escalade progressive des alliés, afin de ne pas braquer inutilement les Russes et éviter une réaction brutale.

      Mais à part ça, rien.

      Tout ce qu'on sait, c'est que nous attaquer et nous nucléariser serait un suicide pour eux, et un meurtre.

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    7. @ Marc Lievain. Il semble quand-même que tant que la guerre ne deborde pas sur le territoire russe, l'éventualité est faible. Alors on peut se faire peur, et penser que quand Poutine en sera a defendre la Crimee, ayant perdu tout le reste, il utilise une ICM ou fasse peter une nuke au dessus de la mer noire. Mais si on en arrive là, cela voudra simplement dire que la Russie n'a plus d'armée. Aujourd'hui, l'important c'est qu'il perde espoir sur le plan conventionnel, afin qu'enfin ces negociations dont vous ne parlez pas puissent avoir lieu.

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    8. Si je peux me permettre, votre pessimisme est réjouissant. Vous partez de l'hypothèse que la Russie ne saura pas perdre.
      Je vous rassure, elle a l'habitude de perdre, comme toutes les vieilles nations qui trainent leur histoire faite de défaites et de victoires.
      Elle saura gérer sa défaite le moment venu, bien sûr avec d'autres dirigeants à sa tête.
      Il faut hélas du temps et épuiser toutes les possibilités avant d'admettre qu'une défaite est la meilleure des solutions.
      Tant qu'il restera du sang Russe à verser et une grande passivité ou pourquoi pas de l'enthousiasme à mourir de la part de la population, ça durera.



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    9. @Fritz, vous pensez sincèrement que lorsque l'Ukraine disposera des avions et missiles longue portée qu'elle demande et qui vont lui être accordés, la guerre ne débordera pas sur le territoire russe ? Vraie question sans a priori, mais pour moi c'est une certitude.
      @L'âne qui veille, tout à fait d'accord à un petit détail prêt : contrairement au XIXème siècle, la Russie dispose de l'arme nucléaire donc une défaite peut toujours ne pas être totale... Quant à la fin de la guerre froide ce n'était pas une défaite militaire à proprement parler et on n'est pas passé loin de la catastrophe nucléaire.

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    10. # Marc Lievain. Oui je le pense sincèrement car je ne vois pas les americains laisser ces armes sous la seule initiative des FAU. Il y aura peut être des frappes sur des cibles militaires en Russie, mais c'est déjà le cas.

      Pour le nucléaire, on en a déjà 20 fois fait le tour depuis Fevrier dernier, alors je vais passer sur ce point. Je ne vois ca que comme un chiffon rouge utilisé par Medvedev pour faite du buzz.

      Imaginez vous que Poutine resterait au pouvoir si il en arrivait là? Poutine joue sa survie dans cette guerre, et ce dans tous les scenarii. Mais lancer la bombe, de mon point de vue, c'est signer sa mort.

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    11. @Marc
      La guerre a déjà débordé sur le territoire russe, et... Pas de bombe atomique...
      Et que proposez vous qui empêcherait l'utilisation d'une bombe nucléaire?
      C'est bien de seriner qu'il y a un risque, mais ça ne sert à rien si vous n'apportez pas de solution au debat.
      Encore une fois : il n'y a rien qui empêcherait Poutine de lancer une bombe maintenant ou plus tard. Même si on lui donne l'Ukraine, on n'a pas l'assurance, qu'enhardi, comme ça marche, il ne recommencera pas plus tard et finira par la lâcher si on refuse de lui céder à un moment donné parce qu'il va trop loin.
      Donc, on attend vos lumières...

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    12. @ Marc Liévin
      Pour répondre aux questionnements sur une guerre en France... nous faisons partie de l'Otan. La moindre bombe intentionnellement envoyée sur un des pays, membre de l'Otan, signifierait réaction de l'Otan => réactions menées en application de la clause de défense collective du traité fondateur (article 5 du Traité de Washington).
      Mais sans doute trouvez-vous quelques réponses sur le site de l'Otan... je viens d'y trouver un pdf qui traite des concepts stratégiques pour 2022, qui définit les "tâches et principes fondamentaux de l'Alliance, ses valeurs, l'environnement de sécurité changeant dans lequel elle évolue et les objectifs stratégiques qu'elle s'est fixés pour les dix années qui suivent".

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    13. @ Chef Chaudard.

      En n'envoyant pas d'armes susceptible de toucher le territoire russe ? par exemple...

      Mais c'est peine perdue.

      Voilà pour mes "lumières"

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    14. @Marc
      Qu'est-ce qui vous fait dire que le fait de ne pas livrer d'armes susceptibles de toucher la Russie empêchera quoi que ce soit?
      Ce se trouve, Poutine est irrationnel au point de la lancer la Bombe si son café du matin à été servi froid.
      Dans ce cas, on peut envoyer autant d,armes qu'on veut. Ou pas. Ça ne changera rien au résultat.
      Vous ne savez pas calculer le risque de l'utilisation de la Bombe, vous ne savez pas ou sont les lignes rouges, d1ns une problématique irrationnelle par nature.
      Tout ce que vous savez faire c'est agiter la menace de la fin du monde. Comme un vulgaire prédicateur apocalyptique.

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    15. @ Chef Chaudard restez poli, je le reste.
      Pour le coup c'est votre argumentaire qui me parait bancal.
      Parce que Poutine serait irrationnel, autant être jusquauboutiste puisqu'on ne maîtrise rien ?
      Vous-même qui prônez plus haut (à juste titre) une progressivité dans l'action occidentale ?
      Ce qui est certain, c'est que si la menace nucléaire reste un bluff abstrait dans nos esprit, on ne risque pas de s'arrêter à temps.

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    16. Ce que veut dire le chaudard, c'est que le 24 février dernier putin s'est lancé dans une entreprise irrationnelle, et chaque jour, chaque mort ukrainien, chaque mort russe, chaque missile russe tiré sur un immeuble, et même chaque "victoire" russe démontre de manière éclatante à quel point cette guerre est irrationnelle. Face à un tel adversaire, comment se positionner rationnellement ? En menant une contre-offensive rationnelle, au jour le jour, sans se laisser arrêter par des considérations dont on ne maîtrise pas la clef. L'Occident n'est pas jusqu'auboutiste, puisqu'il livre les armes nécessaires à cet objectif au compte-goutte, en pesant jusqu'à la nausée le pour et le contre. Il n'est pas irrationnel parce qu'il calcule les avantages et les inconvénients de chaque livraison. On pourrait même reprocher à certains dirigeants occidentaux d'être en réalité trop rationnels...

      Pour le moment, le seul jusqu'auboutisme qu'on peut constater, c'est celui du type qui prétend éradiquer l'Occident de la carte du monde.

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    17. @marc lievin , pour l'ensemble de sa prose : vous faites l'ane pour avoir du son !!! vos questions débiles s'apparentent à "et si ma tante en avez , ce serait mon oncle??"
      Un conseil , achetez vous un abri nucleaire , et quand Poutine sera en France , sortez de votre terrier pour aller lui cirer les pompes !!!
      Vous deversez votre fiel depuis quelques posts et je suis étonné que certains prennent la peine de vous répondre .
      Pour ma part , je vous conseillerai de rentrer à la niche , et de faire Dodo en serrant bien fort votre "doudou" contre vous : il paraitrait que celà calme les angoisses existentielles .

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    18. @Marc Lievin.

      La technique qui consiste à favoriser en permanence l'hypothèse d'une victoire russe, d'une faiblesse de l'Ukraine ou des Occidentaux dans leur soutien, l'hypothèse de l'usage de la bombe atomique par les Russes, bref un discours clairement pro-russe, tout en "ne souhaitant pas"une défaite de l'Ukraine, a déjà été utilisée sur ce site par les pro-russe avançant masqués ....
      Petit florilèges de vos posts :

      -Si les russes finissent (je ne le souhaite pas!) par battre l'Ukraine,
      -c'est également risquer une guerre nucléaire pour battre un adversaire qui - vous le dites vous-même - aurait du mal à atteindre Strasbourg.
      -c'est qu'il s'agit malheureusement des deux alternatives les plus probables du conflit. Une victoire Russe doperait un enthousiasme et un désir de vengeance à l'égard des occidentaux, et les deux pays (dont un quasiment désarmé : l'Allemagne) qui seront sur notre route risquent de ne pas proposer une résistance à la hauteur des Ukrainiens.
      -Vous noterez que je ne mentionne pas l'hypothèse des négociations / statu quo puisque personne veut en entendre parler : ni les USA, ni les russes, ni surtout les ukrainiens).
      -la Russie dispose de l'arme nucléaire donc une défaite peut toujours ne pas être totale... Quant à la fin de la guerre froide ce n'était pas une défaite militaire à proprement parler et on n'est pas passé loin de la catastrophe nucléaire.
      -En n'envoyant pas d'armes susceptible de toucher le territoire russe ? par exemple...


      Bref discours larvé de défaitisme et de démission des Occidentaux dans leur soutien à l'Ukraine, sous couvert de "la Russie in fine est la plus forte" et "Poutine va nous atomiser".

      C'est le discours de la frange politique d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, qui dit "il faut négocier avec la Russie".

      La position générale ici est plutôt , on négociera avec la Russie quand les Ukrainines décideront de le faire.
      On respecte ainsi leur souveraineté et on leur donne les moyens de la sauvegarder ou de la récupérer.
      ET on pense que c'est possible, s'ils veulent accpter les morts qui en découleront de leur côté, car contrairement aux Russe, la vie ukrainienne a une valeur .....
      Cela dit ça commence à grincer des dents en Russie et c'est pour ça que la mobilisation totale n'est pas encore déclarée.

      Ce me surprend toujours que des nationalistes/souverainistes "en peau de lapin" s’accommode si bien de la perte de souveraineté de l'Ukraine, Géorgie, Moldavie quand ce sont leurs copains idéologiques russes qui sont à la manœuvre ...

      Je rappelle à tout hasard que la quasi totalité des pays condamnent l'annexion des territoires ukrainiens, y compris l'Iran et la Chine ...
      Quand on condamne, en principe, c'est que ça devrait cesser. Donc la Russie sort de l'Ukraine, de gré ou de force .... N'importe quel dirigeant russe normalement constitué aurait compris ça depuis longtemps.

      Pour ce qui vous concerne, je rejoins l'analyse de Furax ....

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  26. analyse toujours aussi passionnante - juste ceci : ne sommes nous pas un peu les "Carthaginois" du monde actuel, voir les Romains de la "fin de Rome" ... privilégiant systématiquement la croissance "obligatoire" des résultats financier de nos grandes entreprises impliquant fatalement le massacre "jusqu'au boutiste" des services d'état - la grande muette étant une cible parfaite - et quid de ces programmes financièrement astronomique, qui aspirent le budget à une vitesse "magnifique" et laissent bien peu de chance - même si nous le voulions - de "reconstruire" l'armée, dans ce monde de surenchère de tensions ?

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  27. Le classement des armées du monde, pour ce qu'il vaut, maintient la Russie à la deuxième place en 2023. La Chine se rapproche du fait de la perte de matériel enregistrée par les Russes lors du conflit en cours.
    https://www.globalfirepower.com/countries-listing.php
    On note que l'Inde est quatrième.
    Le Pakistan (7ème) est passé devant le Japon et la France (9ème)
    La Turquie progresse (11ème)
    L'Algérie talonne l'Allemagne et les deux plongent dans les profondeurs du classement.
    Ce classement n'est en aucun cas le reflet de l'efficacité des armées considérées (sinon la Russie aurait depuis longtemps mangé l'Ukraine qui est 14ème).
    Il faut le comparer au classement des pays par PIB (source banque mondiale) pour que cela prenne tout son sens et donne une indication des volontés bellicistes du pays (ou du contrôle du pouvoir par l'appareil militaire pour le pays donné). Quand beaucoup d'argent va à l'armée, ce n'est pas que pour les défilés.
    Les choses à peu près logiques:
    US premier, premier
    Chine second PIB, troisième armée
    UK 5ème PIB, 5 ème armée
    France 6, 9
    Inde 7, 4
    Italie 8, 10

    Les "anomalies" .
    Japon 3ème PIB, 8ème armée
    Allemagne 4ème PIB, 25 ème armée
    Russie 11, 2
    Pakistan 43, 7
    Turquie 19, 11
    Egypte 34, 14
    Iran 43,17


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    1. Bonjour,
      On a vu ce qu'il valait, ce classement des armées du monde.
      Au fait, le Laos, nouveau fournisseur officiel des chars pour la Russie, il est classé comment ?

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    2. N'y aurait-il pas un rapport entre taille (nombre de militaires professionnels dans le pays) et valeur de l'armée ? S'il y a beaucoup d'hommes, il faut beaucoup de matériel pour tous les armer, les transporter, il faut plus de véhicules blindés et de chars pour les protéger, d'avions-hélico, ainsi que le nombre de munitions... Ce qui signifie qu'un pays très peuplé aura une armée plus importante en terme d'unités humaines et matérielles. Non ?

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  28. "Un pays voisin aurait envoyé un commando en France pour tuer 131 personnes dans une grande ville, on aurait – on peut espérer en tout cas - envoyé notre FAR et notre corps de bataille à l’attaque" Oui excellente idée.. pour faire comme les USA: attaquer l'afganistan et en repartir penaud en catastrophe... sans aucun résultat réellement tangible. les Talibans sont revenu au pouvoir. Ils ont capturé Ben Laden...dans une villa... dans le Pakistan voisin...

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    1. D'un autre côté, tout n'étant bien sûr pas parfait, Daesh a été bien diminué, l'état islamique aussi.
      Je ne sais pas si la situation aurait été meilleure, sans intervention...
      Au passage, si les Russes n'avaient pas aidé le tyran BEA à se maintenir au pouvoir, nous aurions peut-être une situation à la tunisienne en Syrie.

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  29. Nouveau rapport du CIR (Centre for Information Resilience) concluant son enquête en trois parties sur la vie sous l'occupation à Kherson :

    https://www.info-res.org/post/the-price-of-occupation-impact-on-people-land

    Parmi les points évoqués : conditions d'évacuation ; enlèvements et détentions illégales ; effets de l'invasion sur l'agriculture (champs, industrie, pertes de nourriture...) ; actes et mouvements de résistance ; manière dont le "référendum" a été organisé et justifié.

    Traduction d'une partie de la conclusion : "Ce rapport démontre que, malgré le retrait des troupes russes, le coût de l'occupation a été élevé. Les huit mois de domination du Kremlin ont considérablement endommagé la vie des habitants de Kherson et l'économie de la région, et ont eu un impact profond sur sa société. La violence contre les civils était au cœur de la stratégie d'occupation, mais l'impact de l'occupation se fait sentir au-delà des pertes civiles et des enlèvements. L'exode des familles, la destruction des champs agricoles, qui sont l'un des moteurs économiques de la région, et le pillage des fermes sont désormais de véritables défis pour le redressement de Kherson. Toutefois, le moral élevé et constant des habitants de Kherson, comme en témoigne la forte opposition et l'activité partisane, a rendu la société de Kherson suffisamment résiliente pour entamer le processus de reconstruction."

    L'Histoire jugera.

    Mes pensées s'adressent aux ukrainiens, au front, à l'arrière et sous occupation.

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  30. Merci pour ce billet. En fait aucun dirigeant ne peut faire abstraction du temps long.

    Oui une armée professionnelle est un bel outil mais un pays n'est rien sans son armée et sans la masse surtout pour un pays comme la France qui se mêle de tout et de rien.

    Après on peut faire sans certains moyens ce sont des choix et tout dépend qui l'on veut affronter.

    Après tout est affaire d'argent et de vision de l'état. Quels sont les piliers régaliens ?

    Veut on un budget sans déficit ?

    Qu elle place pour l'éducation la justice et la défense.par rapport au reste ?

    Il ne faut pas nier le rôle sociale et sanitaire de l'armée le ssa et les troupes du génie son capital pour gérer les catastrophes.

    Les garnisons ont un rôle économique massif.

    Enfin les armes sont porteurs de budgets recherche et innovation.

    La tradition militaire le sens de la défense n'est rien sans implication populaire.

    Chaque régiment devrait avoir son double en regiment dec reserve

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  31. @Ben27 janvier 2023 à 20:15 - Veut on un budget sans déficit ?
    J'adore votre humour ! Si si !

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  32. @ Marc Liévin27 janvier 2023 à 18:53

    Ancien de Paris-Match et de RT France, Régis Le Sommier dirige un nouveau média, Omerta, dont la soirée de lancement s'est déroulée il y a quelques jours dans le 15ᵉ arrondissement de Paris en présence de plusieurs cadres, élus ou anciens candidats du Rassemblement national. Étaient notamment présents l’ex-sénateur Yves Pozzo di Borgo, sous le coup d’une enquête pour corruption en lien avec la Russie, l'ancien directeur central du renseignement intérieur Bernard Squarcini, reconverti dans le conseil en sécurité, et Jean-Yves Le Gallou, idéologue de l’extrême droite identitaire, qui a salué sur Twitter la « création de ce nouveau média de réinfosphère » (source : Le Monde, 17 novembre 2022).

    https://www.conspiracywatch.info/%f0%9f%94%b4-conspiracy-news-46-2022.html

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    1. J'ai fait un petit tour sur le site. Effectivement un compendium de toutes les c. et dégueulasseries de de ce milieu de pagano-nazis. Le Régis est allé même faire un petit tour à Bakhmut. Il y aurait même un char ukrainien qui lui aurait tiré dessus. Ils l'ont raté.

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    2. Quand je pense que François Ruffin est allé faire une déclaration dans laquelle il espérait que les ex-journalistes de RT ne soient pas victimes de discrimination de la part des médias, les bras m'en tombent.
      Il faut que toutes les opinions s'expriment, explique -t-il ...
      En général, il est de ceux de LFI que je supporte le mieux, mais là il est à côté de la plaque.

      Le problème c'est que RT France est un média de propagande russe et non un courant d'opinion. Il a relayè toutes les fadaises complotistes, antivax qui visaient à décridibiliser la politique française, sauf les courants des extrêmes.
      Ceux qui y sont allés bosser le savaient et c'est bien pour ça que RT France payait notoirement plus que la moyenne des autres médias de cette catégorie.
      Certains sont partis fin février, ceux qui sont restés sont allés à la soupe, qu'ils en supportent les conséquences.

      Admettons que les journalistes d'un média d'extrême droite français soient dans la même situation, je doute qu'il aurait tenu le même discours.

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  33. :-)
    Merci @Colonel Goya vendredi 27 janvier 2023
    Question sur cette évolution dans le temps :
    - La france n'a plus la capacité d'intervenir seul (sans le soutien US) sauf sur des théatres d'opération limités
    => Mais la France en a-t-elle le droit ? On lui a fait comprendre lors de la crise du canal de Suez que les escapades solitaires étaient désormais proscrites sans l'accord américain.
    Est-il possible que la France ait (inconsciemment ?) adapter sa force de frappe au niveau de sa liberté d'action ? Et que les US aient infantilisé l'Europe avec leur posture de gendarmes du Monde ?
    137

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  34. :-)
    Merci @Colonel Goya vendredi 27 janvier 2023
    Remarque sur cette évolution dans le temps :
    Les politiques sont certes les acteurs de cette réduction de moyen mais il y a avait aussi une attente de la population dans les années 80 pour une répartition plus sociale du budget de l'état (j'ai souvenir d'un dessin de cabu avec Charles Hernu qui prend tout le budget devant l'éducation, pas retrouvé sur internet).
    136

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  35. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  36. :-)
    Merci @Colonel Goya vendredi 27 janvier 2023
    Question plus sensible :
    Vous parler de "venger" les attentats de novembre.
    Petit moment d'emportement ou l'action de représaille est incluse dans le processus décisionnel militaire ?
    Ca fait moralisateur au premier abord mais c'est une vrai question, sachant que dans mon confort loin des préoccupations militaire, j'ai tendance à voir la représaille comme une action perdante sur le long terme.
    135

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  37. :-)
    @Isaty et @jph sur l'article précédent
    Le Monde suit visiblement le blog et a eu l'amabilité de nous mettre en ligne une illustration complétement raccord sur la thématique des cadeaux dans le milieu médical en France (ça ne parle pas de la Belgique mais pas de jaloux, je suis sûr que la pratique est la même).
    Lien => Cliquez moi, cliquez moi
    134

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    1. Je ne sais pas si Le Monde suit ce blog (ce qui serait normal à mon avis, l'information passe par de nombreuses sources), mais son live l'a cité plusieurs fois... Tout comme j'ai leur live, moi aussi, parmi mes sources.
      Ceci dit, si une loi existe c'est parce que certaines pratiques existent et c'est pour les éliminer de nos sociétés.

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  38. Tttttchouuuuuuuuu Tttttttchouuuuuuuuuu ! !
    https://twitter.com/NOELreports/status/1618922489526243331

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  39. Vuhledar, 27.01 - 22:00 / mise à jour :
    Vuhledar tient - la situation est stable pour le moment. Les tentatives de l'ennemi d'établir des points d'appui près de Vuhledar pour développer l'assaut ont échoué.
    Les tentatives de déborder et de prendre le contrôle des routes ont complètement échoué.
    L'ennemi est démoralisé par les pertes, c'est pourquoi il apporte des renforts supplémentaires, mais nous verrons dans les prochains jours s'il sera capable de les lancer pour un autre grand assaut.
    La suite:
    https://twitter.com/Tatarigami_UA/status/1619072740782411776

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  40. Entretien avec un membre des forces spéciales Omega de la Garde nationale ukrainienne sur l'utilisation des drones FPV dans la guerre russo-ukrainienne.

    Les drones FPV (first person view) sont des quadcoptères qui utilisent une technologie permettant à l'opérateur de voir ce que le drone voit en ligne. Pour cela, on utilise des lunettes spéciales, mais il est également possible d'afficher l'image sur un écran de contrôle.

    Dans la guerre contre la Russie, les forces de défense ukrainiennes utilisent des drones FPV modifiés comme des drones kamikazes bon marché et extrêmement efficaces pour détruire les véhicules blindés et les effectifs ennemis. Leur apparition sur le champ de bataille a radicalement changé la nature des opérations de combat et l'approche des tactiques de combat.
    Veuillez vous présenter aux lecteurs !

    Je suis un officier de l'unité des forces spéciales Omega, mon indicatif est Price.

    Comment vous et votre unité en êtes-vous venus à utiliser des drones FPV au combat ?

    En raison des conditions actuelles de la guerre, nous devons recourir à des solutions extraordinaires pour accomplir nos tâches. Certaines cibles doivent être atteintes, mais elles sont hors de portée des munitions disponibles. Les cibles peuvent également être situées dans des zones fermées et à une grande distance.

    L'idée d'utiliser des drones FPV dans l'unité a été introduite par l'un de nos employés, après quoi cette idée a été développée et appliquée efficacement.
    Vous le faites à vos frais ?

    Nous avons lancé l'idée à nos propres frais. Puis nous avons été convaincus qu'il s'agissait d'un moyen efficace de combattre les véhicules et l'infanterie ennemis, nous avons montré cette méthode de travail en action, et les gens ont commencé à nous aider. Mais il y a beaucoup de cibles, et chaque drone est jetable.

    Ils coûtent environ 300 dollars l'unité. Nous avons donc besoin d'une aide financière pour les acheter ou pour acheter les drones eux-mêmes.

    Nous avons vu de nombreuses vidéos de leur utilisation réussie par votre unité. Parlez-nous des spécificités de leur fonctionnement. Qu'y accrochez-vous ? Avez-vous expérimenté les suspensions ?

    Le fonctionnement d'un drone kamikaze est quelque peu différent de celui d'un drone "largueur" (drones largueurs de bombes - ndlr), car le drone peut être tourné à plusieurs reprises pendant le largage, alors que le drone kamikaze porte une charge de combat jusqu'à la toute fin. On peut considérer ce type de drone comme un consommable.

    Nous choisissons l'ogive en fonction de la cible qu'elle vise.

    À propos de l'équipement "antichar" du drone, utilisez-vous uniquement des RKG-3 ou avez-vous essayé de monter autre chose ?

    Nous utilisons habituellement des grenades anti-char PG-7 du lanceur de grenades RPG-7. Différents types d'entre eux. Comprenant le principe de fonctionnement de cette munition, nous la "préparons" nous-mêmes pour son utilisation. Nous pouvons dire qu'il est "fait main" (sourires).

    PG-7VR aussi ?

    Habituellement PG-7VS. Le critère du poids est important pour nous, car le drone a un poids limité au décollage. Il y a des choses qu'il est physiquement incapable de soulever. Vous devez également tenir compte des limites des batteries : plus le drone est lourd, plus la portée qu'il peut couvrir est courte. Donc non, nous n'utilisons pas une grenade lourde comme la PG-7VR.

    https://mil-in-ua.translate.goog/wp-content/uploads/2023/01/photo_2023-01-27_18-38-58.jpg?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
    https://www.youtube.com/watch?v=bqug2lJ_ECQ

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    1. désolé pour les pavés qui suivent, mais la traduction automatique ne fonctionnait pas avec le site
      https://mil.in.ua/uk/articles/80-urazhenyh-tsilej-interv-yu-z-operatorom-fpv-droniv/

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  41. SUITE 2
    Combien avez-vous réussi à en abattre ?

    Pour être honnête, le gros du travail a été fait par l'équipe ATGM, mais nous avons réussi à toucher deux véhicules de combat d'infanterie avec nos drones.

    Vous avez déjà mentionné la grande efficacité des drones en termes de pression psychologique sur l'ennemi. Mais qu'en est-il en termes de chiffres secs ? Quelle est l'efficacité en termes de nombre de drones par cible détruite ?

    Cela dépend du type de cible, de son niveau de protection et de l'endroit où le drone l'atteint, si l'on parle de véhicules blindés. Vous devez comprendre que la charge portée par un drone n'est généralement pas capable d'éliminer un char, mais elle peut l'arrêter ou le forcer à battre en retraite. Il est possible de travailler sur une accumulation d'infanterie dans une maison ou une tranchée. Tout est possible. Mais il faut aussi tenir compte du fait qu'il y a aussi des ratés... c'est aussi un coût, car on ne peut pas récupérer le drone.

    Sur une échelle de 1 à 10, à combien s'élèverait-il selon votre opinion subjective ?

    Je dirais que 80 % des vols sont réussis.

    Les Russes affirment que nos opérateurs ont été capables de frapper l'hémisphère supérieur d'un char avec des drones et de le détruire. Est-ce possible ?

    C'est ce dont je parle - l'emplacement du coup joue un rôle important.

    Les Russes ont également loué à plusieurs reprises l'efficacité des drones FPV.

    "Je me suis rendu à un endroit maintenant où l'on m'a montré des vidéos vraiment effrayantes, imaginez, dans une unité, notre unité, qui essayait de prendre d'assaut une zone fortifiée (ukrainienne - ndlr), ils ont tout simplement manqué de véhicules de combat d'infanterie parce qu'ils ont tous été 'mis à terre' par ces drones, un nombre énorme d'infanterie ont été 'mis à terre'.

    Ils ont manqué de véhicules d'évacuation parce que ces drones traversent littéralement le pare-brise. Ensuite, le groupe qui est venu les évacuer serait pourchassé. Ils chassent même les soldats individuellement" - Vladlen Tatarsky, correspondant et blogueur russe.
    https://www.youtube.com/watch?v=1RJ46fnHB0Y

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  42. SUITE 3
    Pour en revenir à la tactique, combien d'opérateurs travaillent habituellement en même temps lors d'une mission ? Avez-vous besoin de personnes autres que des opérateurs de drones kamikazes ? Travaillez-vous en tant qu'unité séparée ?

    La réponse à cette question est vague et je ne mentionnerai pas le nombre d'opérateurs.
    En termes de tactique, l'un des éléments les plus importants est l'interaction avec les autres unités. C'est ce que nous faisons. Nous surveillons les informations, tous les changements de situation, analysons les renseignements provenant de diverses sources. Sur cette base, nous déterminons ce que nous allons faire, quand et d'où nous allons travailler.

    Interagissez-vous avec les opérateurs d'autres drones ? Utilisez-vous le même Mavic 3 pour reconnaître les cibles ? Ou avez-vous assez de vos propres drones FPV comme éclaireurs ?

    Bien sûr que oui, ce sont nos yeux.

    Il y a une opinion selon laquelle travailler avec des drones kamikazes est assez sûr. Quels sont les risques de votre travail ?

    Le travail est relativement sûr. Le danger réside dans l'imprudence de l'artillerie des orcs. On ne sait jamais où ils visent.

    À quelle fréquence rencontrez-vous des équipements de guerre électronique de l'ennemi ? Est-ce que les vôtres vous gênent ?

    En parlant de guerre électronique, je n'ai jamais rencontré de problèmes pour contrôler le drone. Et les opérateurs que je connais et qui travaillent de la même manière disent qu'ils n'ont pas eu de problèmes avec cela, donc je ne peux pas répondre sans équivoque sur les interférences de la guerre électronique. Disons que nous étudions encore cette question dans son application.

    Avez-vous déjà rencontré un phénomène tel que le black-out radio ? Lorsque la connexion est perdue lorsque le drone descend à une certaine distance de l'opérateur ?

    Nous comprenons comment le signal fonctionne : ce que nous pouvons et ne pouvons pas réaliser.

    Les exigences imposées aux opérateurs de drones sont-elles élevées ? Combien de temps faut-il pour atteindre un bon niveau ?

    Exigences... L'essentiel est le désir d'apprendre.

    En moyenne, il faut un mois pour se préparer, puis pour améliorer ses compétences.

    Que comprend l'équipement de l'opérateur ? En dehors du drone lui-même, bien sûr.

    Un panneau de commande, des lunettes FPV, des modules de communication, des moteurs de rechange, des batteries et un récepteur de signaux. Et des "cadeaux" pour les orcs (rires - ndlr).

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  43. SUITE 4
    Vous êtes en train d'acheter des drones civils chinois et de les équiper d'une ogive. Rencontrez-vous des problèmes lors du traitement ? Ce concept pourrait-il atteindre un niveau qualitativement différent si nous passons à la production industrielle de ces drones kamikazes prêts à l'emploi en Ukraine ?

    Je pense que c'est possible. Vous comprenez que ces drones sont maintenant notre improvisation dans l'approche de la destruction de l'ennemi. Et pour les Russes, notre créativité est mortelle, au sens propre comme au figuré.

    Avez-vous déjà rencontré des drones similaires de l'autre côté ?

    J'ai seulement entendu dire qu'ils utilisent quelque chose de similaire, mais je ne peux pas en être sûr.

    À votre avis, les drones FPV peuvent-ils être considérés comme un remplacement du couteau américain 300 ?

    Non, ils sont différents, bien que leur objectif soit similaire.

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    1. En haut de cette page, je répondais justement au Chef Chaudard sur un corps de réservistes, qui est une très bonne idée... mais également, par une réflexion sur le besoin d'un aspect novateur, révolutionner notre armée en tenant compte de ce qu'on voit depuis 1 an. Et une flottille de drones kamikazes FPV, kamikazes ou largueurs, est un moyen de combat moderne et innovant => travail de reconnaissance, de défense et d'attaque. De plus, il économise des vies : c'est le drone qui va au contact...
      Ces "pavés" nous sont bien utiles pour comprendre. Merci Gaïa.

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  44. "La Russie n'a jamais attaqué personne"
    C'est ce qu'ont déclaré plusieurs officiels russes ces derniers mois, dont Dmitri Peskov, Maria Zakharova, le Patriarche Cyrille, et même Eric Zemmour.
    Voici un thread sur toutes les fois dans l'histoire où la Russie n'a attaqué personne.

    Le fil compilé sans les images :
    https://threadreaderapp.com/thread/1618956766750064643.html

    Le fil Twitter original
    https://twitter.com/DeBunKerEtoiles/status/1618956766750064643

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  45. reporting from ukraine
    Il y a de bonnes nouvelles aujourd'hui. Dans la région de Vuhledar, les Ukrainiens ont profité de leur contre-attaque d'hier et ont développé leur succès encore plus loin. Les Russes ont été repoussés de la ville sur plusieurs vecteurs et maintenant, les Ukrainiens se préparent pour une poussée décisive à la campagne. Perdre cela signifierait que l'offensive russe a complètement échoué et qu'ils devraient tout recommencer, mais sans l'élément de surprise.

    La dernière fois, je vous ai dit que les Russes avaient pris le contrôle de la campagne au sud de Vuhledar, avaient brûlé les bâtiments de l'hôpital sur le coin de la ville en utilisant de l'artillerie thermobarique et avaient ensuite, sous couvert de fumée et de feu de soutien, entré dans la ville. Je vous ai également dit que les Ukrainiens avaient mené une contre-attaque et avaient écrasé les flancs russes depuis le nord. La contre-attaque a été un succès, les Ukrainiens ont établi le contrôle sur la moitié de la campagne et ont complètement immobilisé les Russes. Les derniers rapports suggèrent que les Russes avaient initialement prévu d'assaillir la ville la nuit, mais parce qu'ils étaient maintenant contraints de s'engager dans des combats positionnels, le plan a été perturbé et ils sont restés sur place. Les Ukrainiens ont profité de la situation et ont renforcé Vuhledar encore plus. En conséquence, les sources russes ont commencé à signaler que l'assaut des positions ukrainiennes était devenu infaisable. Une source a affirmé que la concentration était supérieure à 3 compagnies par 1 km. L'artillerie ukrainienne s'est également adaptée et s'engage dans un combat de contre-batterie, ainsi que dans le soutien de l'infanterie près de la ville. Par exemple, en raison du feu intense et de l'infaisabilité de développer une opération offensive, les Russes auraient abandonné l'hôpital et même la campagne du sud. Cette campagne est composée d'environ une vingtaine de maisons dispersées et, compte tenu des conditions hivernales, il n'y a tout simplement pas de place pour se cacher.

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    1. Afin de réduire l'approvisionnement et le soutien du groupe d'assaut principal qui maintient toujours une présence dans la campagne du nord, l'artillerie ukrainienne cible les zones de concentrations de forces à Pavlivka, Mykilske et d'autres localités. Certaines sources suggèrent que les Ukrainiens ont également utilisé des HIMARS pour cibler des entrepôts d'équipement à des dizaines de kilomètres derrière la ligne zéro afin de prévenir une escalade de l'offensive russe. Jusqu'à présent, les Ukrainiens ont réussi à briser l'élan, à miner la stabilité des positions russes qu'ils voulaient utiliser pour développer leur offensive et à assurer que la ville était sous le contrôle total des Ukrainiens. C'est le troisième jour consécutif où le quartier général ukrainien rapporte environ 800 Russes tués par jour. Et bien que le nombre concerne toute la ligne de front, il a considérablement augmenté depuis le déclenchement des attaques russes dans la région de Zaporizhzhia. Si les Ukrainiens parviennent à repousser les Russes hors de cette campagne du nord, ce sera un échec complet pour les Russes et ils devront abandonner la mission.

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    2. https://youtu.be/Nap8dyUGl58
      trad Chat Gpt (meilleure que Google, amha)

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  46. L'incendie du jour : centre commercial à moscou.
    Il avait déjà brûlé en 2017.

    https://news.obozrevatel.com/russia/v-moskve-zagorelis-skladyi-s-goryuche-smazochnyimi-materialami-okolo-tts-foto-i-video.htm

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  47. 1) nos 3 PHA ex-BPC (Mistral, Tonnerre, Dixmude) = l'acronyme PHA signifie Porte-Hélicoptères Amphibie et non Porte-Hélicoptères d'assaut

    2) Vous citez la diminution constante des moyens, mais il faut souligner la montée en gamme en parallèle (avec forcément un matériel toujours plus coûteux et la question posée du nombre sur la qualité) : indubitablement l'armée de l'air française de 2023, bien que plus réduite, surclasserait l'armée de l'air française de 1990. De même pour la Marine : et cela, de part l'introduction de nouvelles technologies, nouveaux matériels, nouvelles doctrines, niveau d'entrainement, ...

    En revanche, et c'est là le soucis, pas du côté de l'armée de terre. Vous le dites vous même le GC2023 ne surclasserait même pas un GC de 1944. De même la Division projetée française 2023 ne surclasserait pas la division Daguet.

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  48. "Vous souvenez-vous de la raison pour laquelle les gens meurent en Ukraine ? Cela fait 11 mois maintenant. "
    Chaine 1420
    https://youtu.be/tm68x5Jm1SA

    Beaucoup de ces Russes interviewés à Moscou m'ont déprimé !!!

    Pas beaucoup, si ce n'est aucun recul, sur la propagande de guerre du Kremlin.
    On a l'impression d'écouter nos trolls, ce qui donne une bonne idée de leur source.
    (pour ceux qui auraient encore des doutes).
    Quelques-uns sortent quand même du lot, comme le monsieur à 8'30.

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    1. Plus que déprimant : ça met vraiment en colère de voir à quel point ces gens croient dur comme fer à ce qu'ils racontent !Et ça laisse tellement peu d'espoirs : même si la guerre finissait demain ( évidemment par une victoire totale de l'Ukraine), comment faire sortir ces gens de leur monde parallèle, de l'espèce de paranoïa qui les mène ( ou de leur sentiment d'être " la vérité") ? En admettant dans le meilleur des cas qu'une nouvelle façon de gouverner russe prenne la suite ( ce qui est déjà fort peu probable), il faudrait au moins 2 générations pour avoir enfin réellement un autre regard sur le monde, alors si le régime suivant est de même acabit...Je ne vois aucun moyen de montrer à ces gens à quel point rien de ce qu'ils croient n'est vrai (ça ne semble pas être un discours purement plaqué... Pire, pour le plus jeune qui disait au départ soutenir les Ukrainiens mais s'être renseigné au fil du temps pour finir par s'apercevoir que les russes avaient raison.. )
      Déprimée et en colère, trop démunie !

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    2. Pour moi qui ait visionné toutes les vidéos de 1420 publiées depuis début 2022 (certaines d'avant le 24/02/22 couvraient l'éventualité d'une guerre avec l'Ukraine), point de surprise. Tout au plus n'y a-t-il quasiment plus les jeunes bien éduqués, soit qu'ils soient sortis de Russie, soit qu'ils se fassent aussi discrets que possible pour éviter d'être envoyé au front.

      Mais les soutiens à l'impérialisme russe étaient déjà majoritaires, y compris à Moscou (peut-être pas à Saint-Pétersbourg). C'est une illusion de croire que seul Poutine est cause de cette guerre. Le russe de base considère sincérement que la Nova Rossiya (grosso modo, tous les territoires russophones d'Ukraine, Odessa et Kiyv en sus) appartient à la Russie, quoi qu'en disent les traités internationaux. La guerre ne vise qu'à corriger une anomalie temporaire. Quant à l'estime qu'ils ont pour les ukrainiens... Soit ils sont pro-Russie, et ce sont alors des frères, soit ils s'opposent, et dans ce cas, ce sont des cloportes qui ne méritent pas de subsister sur cette terre (voire Terre).

      Un tel problème ne se gère pas militairement, même à coup de Leopard ou d'ATACMS.

      D'autant que Poutine et son clan ont eu l'habilité de coaliser de multiples segments de la Société russe, dont nationalistes, pan-orthodoxes (d'où l'accusation de satanisme), traditionalistes (d'où l'épouvantail LGBT), communistes momifiés (cf. anti capitalisme), soviéto nostalgiques (y compris rappel de la grandeur au temps de Stalline), et même une partie de leurs islamistes (cf. Soloviev clamant Allah Akbar devant des kadyrovites). Cela fait du monde...

      Au mieux, on aura une situation à la coréenne, mais avec 2 différences majeures et très contrariantes :
      - la Russie est une puissance nucléaire.
      - le territoire de la Fédération de Russie regorge de matières premières qui lui assureront durablement des sources de revenus, même pour l'après-pétrole. Suffisament pour subsister et même rester menacante militairement (même si technologiquement en arrière).
      D'autant que la Chine ne laissera pas tomber un tel allié, même si le soutien restera modeste pour les années à venir.

      Fabrice

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    3. @Fabgreg "Au mieux, on aura une situation à la coréenne, mais avec 2 différences majeures et très contrariantes :
      - la Russie est une puissance nucléaire.
      - le territoire de la Fédération de Russie regorge de matières premières qui lui assureront durablement des sources de revenus, même pour l'après-pétrole. Suffisament pour subsister et même rester menacante militairement (même si technologiquement en arrière).
      D'autant que la Chine ne laissera pas tomber un tel allié, même si le soutien restera modeste pour les années à venir."

      Constat que je partage, un conflit gelé à la coréenne n'est pas exclu, Les BRICS challengent l'occident et la Russie est à la fois considérée par eux, comme un fer de lance dans cette opération et un fournisseur de ressources et de matières premières, probablement incontournable.
      Je doute que quand le besoin se fera réellement sentir, ses "partenaires" la laisse tomber.
      Je suis curieux aussi de voir la pertinence du scénario du Gal Ben Hodges. D'où pour sa réussite, l'impérieuse nécessité, contrairement à ce que pensent nos influenceurs pro russes qui en voient le danger pour leur camp,
      d'armer au maximum conventionnellement l'Ukraine, char, avions, missiles, afin qu'elle puisse réussir cette offensive.

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  49. 3) La question posée par l'article est celle de l'autonomie stratégique.

    L'article ne mentionne toutefois jamais le terme "OTAN", pourtant au coeur de notre défense :
    Or l'OTAN est à mon sens le coeur de la question :

    L'article vise à démontrer que la France n'a pas de capacité d'agir autonome: mais en réalité, elle ne l'a jamais eu? (cf Daguet très bien expliqué). On ambitionne de pouvoir le faire.
    Si bien que toute intervention française ne peut se penser qu'intégré à l'OTAN ou à des nations alliées: A défaut de moyens suffisants et d'une pleine capacité à agir en autonomie : on se repose sur une alliance, a elle de palier aux lacunes : masse, stocks, voir compétences spécifiques, ...

    La question se résume ainsi :
    SCENARIO 1 : accepter notre rang actuel, c'est à dire de puissance régionale et non plus mondiale (mais avec la particularité nucléaire), avec un clair "déclassement" par rapport à nos ambitions affichées et donc aller vers une intégration plus poussée à l'OTAN, afin que l'alliance palie à nos lacunes.
    A budget équivalent on se passerait donc de certains compétences, compensées par l'OTAN. (par exemple : renoncer à un corps blindé-mécanisé qui serait fourni par les alliés allemands, néerlandais, ... par contre faire de la France au sein de l'OTAN une "FAR" permanente" autour d'un corps médian expéditionnaire)

    SCENARIO 2 : continuer sur le format "échantillonnaire" : on veut tout pouvoir faire mais sans masse, donc sans réelle cohérence : scénario intenable sur le long terme et non adapté à la haute intensité

    SCENARIO 3 : viser un rang de puissance, tel que décrit dans l'article : avec une pleine autonomie d'action et de décision, et les moyens en conséquences.

    La réponse ayant été donnée par Bercy : 413M€. Les moyens alloués dictant la stratégie et non l'inverse : On est condamné au scénario 1.

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    1. Le problème d'une armée dans une démocratie nucléaire reste ses composantes macro. Combien de structures et de régiments avec quels équipements et combien de réserves. Le tout est il cohérent ?

      Or les comptes publics et la pression sociale fait qu'on ne se concentre que sur les compétences micros. Chers mais facile et en plus ça brille.

      L'armée française a été une armée coloniale Elle a su calmer les barbaresques qui menaçaient son flanc sud elle saura le refaire.

      Après ce sont des choix. Le vrai souci est stratégique a savoir quel dispositif pour défendre les outre mer, doit on y positionner des matériels ou alors y envoyer de quoi faire ?

      Personnellement je pense que la conscription est indispensable et que la défense des outres-mer doit se baser sur le local le reste n'étant qu'un ☔.

      Parlons du Pacifique ou de l'océan indien... P our défendre ces territoires isolés pas besoin de tortiller il suffit de SNA et d'un SNLE... La boum est employable sur l'ennemi vu que tout est vide.

      Des missiles Pluton ou Hadès en Polynésie ou sur les îles sont suffisants, le combats local et acharné y serait vain de toute façon les territoires sont peu peuplés donc pas besoin de massacre au contraire...

      Pour la défense du territoire nationale face aux actions de terreur pas besoin de corps d'armées mais des barbouzes et des valises de cash.

      Enfin le territoire national, oui la il faut du lourd et de la masse parce que c'est existentiel... Quoi que.

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    2. Je dirais que la France est clairement pour le scénario 1... sauf que ce n'est pas à l'OTAN qu'elle pense, mais à l'UE.
      Nous faisons le forcing depuis des années pour créer une défense européenne. Le Mali avait été une première tentative de la réaliser sur le terrain, avec l'aide d'autres pays membres.

      @Ben
      "Personnellement je pense que la conscription est indispensable..."
      "Enfin le territoire national, oui la il faut du lourd et de la masse parce que c'est existentiel... Quoi que."
      Contre une invasion Belge ou Espagnole? Ou les Allemands qui nous refont le coup de 40?
      J'ai posé la même question à plein d'intervenants. Je n'ai jamais eu de réponse. Peut être aurais-je plus de chance avec vous:
      La conscription, pour faire quoi?

      "Parlons du Pacifique ou de l'océan indien... Pour défendre ces territoires isolés pas besoin de tortiller il suffit de SNA et d'un SNLE...".
      Non, notre hôte est clair : sans soldats sur le terrain, il n'y a pas de victoire possible. Le seul moyen de déclarer une victoire, c'est quand vos soldats vont y planter un drapeau.
      Pour l'OM, on a besoin de l'Armée de Terre, transportée par la Marine, soutenue par l'aviation, soit embarquée, soit terrestre en la déployant depuis la métropole.

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    3. @ChefChaudard
      re "Nous faisons le forcing depuis des années pour créer une défense européenne".
      Nous devrions admettre qu'en l'affaire nous sommes presque seuls, sinon tout à fait seuls depuis que notre flamboyant président a réitéré à Mont-de-Marsan notre vocation à commander cette défense européenne.
      Pour les pays de l'Est c'est niet. La Pologne veut équilibrer la future Bundeswehr sur tout l'espace de la Hanse. Les autres ne nous font pas confiance, Munich 1938 est passé par là. Que ceux ici qui en doutent aillent y poser la question.
      L'Allemagne n'est pas intéressée mais ne veut pas ouvrir de crise avec son grand client occidental (la France talonne la Chine populaire dans les exportations allemandes). Berlin met cent milliards sur sa défense et ne nous consulte pas.
      Reste nos soeurs latines auxquelles il faudrait faire plus de place si on veut les intéresser dans un projet collaboratif d'ampleur. Sommes nous capables de créer un pôle militaire intégré franco-italo-espagnol ? Non, car cela croise à angle droit la chimère franco-allemande. Donc, c'est mort !

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  50. Hier soir, sur LCI, le Vice-Président de la Douma Tolstoï a déclaré que le but des ruSSes était bien de prendre toute l'Ukraine : Kvyv, Odessa, Zporijia, Lviv etc....
    Il n'y a donc plus de doutes sur leurs objectifs.
    Tout les pseudo-pacifistes, appeasers et autres collabo font donc leur jeu en appelant à des négociations, ou pire, en critiquant l'aide occidentale.
    Des bruits circulent même qu'au moment de Ramstein des propositions ont été faites en secret à Poutine de stopper la guerre AVANT la livraison des chars. Il les a balayées d'un revers de main.
    C'est donc une lutte à mort entre le régime Poutinien et l'occident.

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    1. J'ai vu sur You tube une émission avec Piotr Tolstoï - Youtube - 23 janvier sur BFMTV. Avec le colonel d'ailleurs.
      Un lien en replay trouvé à l'instant : https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/ukraine-piotr-tolstoi-vice-president-de-la-douma-affirme-que-la-guerre-dure-a-cause-de-l-aide-europeenne_AV-202301230766.html
      Il y aurait eu une autre émission depuis ?

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  51. Il ressort clairement des 40 dernières années que la position de la France qui veut tout faire seule ou presque (Rafale, Leclerc, VBCI, Porte-avion, SNA, SNLE etc...) avec les moyens financiers d'une puissance moyenne, et l'industrie et la démographie d'un pays en déclin, est intenable et nous conduit à la paralysie.
    Il faut faire des choix clairs et donc difficiles. "Choisir c'est renoncer".

    A mon sens, vu notre position particulière en Europe, nous devons bâtir une armée telle que fut celle de l'Empire britannique pendant des siècles :
    - une puissante marine pour protéger nos immenses zones maritimes (la 2° du monde quand même)
    - un corps expéditionnaire professionnalisé, efficace, projetable pour défendre l'outre-mer ou renforcer nos alliés en cas de coup dur en Europe (la FAR dont parle le Colonel),
    - Une réserve territoriale davantage orientée vers la sécurité intérieure et civile, capable peut-être de former une armée bis montant en puissance en cas de conflit de longue durée.
    Et pour le reste, nous devons compter sur nos alliés (Europe, OTAN) pour la défense du continent européen.
    Ce qui signifie etre pleinement intégrés, et acheter des matériels terrestres européens pour homogénéiser les forces et baisser leurs couts au profit de la marine, aviation et forces nucléaires.
    C'est un choix critiquable comme tout les choix mais qui me parait le seul tenable aujourd'hui.

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    1. @brennos
      parfaitement d'accord avec votre analyse .Comme dirait Coluche , la bonne taille pour les jambes , c'est quand les pieds touchent par terre . Ne nous rêvons pas , ce que nous ne sommes plus ....

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    2. @Brennos
      D'accord 100%. Le problème est que le mythe napoléonien continue à nourrir la réflexion des responsables français ; ce qui, vu l'état des comptes publics, nous réduit à échantillonner. Et nous n'avons même pas les lignes de production de l'armement échantillonné, sinon prototypées !

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  52. La Pologne annonce la création d'une coalition pour donner des chars à l'Ukraine.
    On peut y voir le drapeau turc, pays qui n'a pour l'instant rien annoncé comme livraison.

    https://twitter.com/oryxspioenkop/status/1619256890701279237?t=J4b4G1MW36kJiH9wbM3WlQ&s=19

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    1. Hou... la Turquie voulant ménager la chèvre et le chou, je doute qu'elle envoie des chars lourds à l'Ukraine !

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  53. ISW
    ÉVALUATION DE LA CAMPAGNE OFFENSIVE RUSSE, 27 JANVIER 2023

    • Des initiés du Kremlin auraient déclaré à  Bloomberg  que le président russe Vladimir Poutine prépare une nouvelle offensive pour reprendre l'initiative qui pourrait commencer dès février ou mars 2023.
    • Le Kremlin a confirmé que le président russe Vladimir Poutine accorde des grâces préventives aux condamnés qui servent dans les opérations russes en Ukraine.  
    • Une enquête visuelle menée par un média de l'opposition russe a confirmé que les autorités russes déportaient des enfants de l'oblast de Kherson occupé vers la Crimée occupée.
    • Les responsables russes ont démenti les explosions signalées près de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia (ZNPP) le 26 janvier.
    • Le commandement militaire russe tente probablement de restreindre la couverture de première ligne des mibloggers pour reprendre le contrôle de l'espace d'information russe avant la nouvelle offensive. Ces restrictions - si elles sont prévues - font probablement partie des efforts du chef d'état-major général de l'armée russe, le général Valery Gerasimov, pour professionnaliser les forces armées russes.
    • Les forces ukrainiennes ont poursuivi leurs opérations de contre-offensive près de Kreminna les 26 et 27 janvier.
    • Les forces russes ont poursuivi leurs attaques au sol autour de Bakhmut, à la périphérie ouest de la ville de Donetsk et dans l'ouest de l'oblast de Donetsk.
    • Des sources russes n'ont pas signalé que les forces russes avaient poursuivi des opérations offensives localisées dans l'oblast de Zaporijia le 27 janvier.
    • Les responsables russes ont affirmé que l'âge de la conscription ne changerait pas lors du prochain cycle de conscription du printemps 2023.
    • Les autorités d'occupation russes continuent d'intensifier leurs efforts pour intégrer les territoires occupés dans les structures juridiques et administratives russes.

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    1. Merci UK-Reine.
      Concernant les enfants ukrainiens vers l'adoption en Russie : il est question de 14 enfants (et difficile de comprendre s'il s'agit d'enfants venant de Kherson ou de cet orphelinat spécialisé en Crimée)
      => Au sujet de l'orphelinat de Crimée dont il est question - avec démentis qui ont suivis de la part de la direction :
      - https://verstka.media/rossijskie-vlasti-vyvezli-ne-menee-14-sirot-iz-hersona/
      - https://meduza.io/feature/2023/01/27/verstka-nashla-14-detey-sirot-vyvezennyh-iz-hersona-v-krymskom-dome-rebenka-elochka
      Le rapport pdf donné en source sur l'ISW existe encore sur le site, en tout cas sa photo, mais n'est plus téléchargeable => erreur 404
      Mais l'ISW fait référence à une affaire datant de avril 2020 pour cet orphelinat... après une histoire d'adoption antérieure à avril 2020, avec suspicion de mauvais traitements d'où enquête sur cet orphelinat de Crimée, comment il est géré etc.

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  54. @ Le Coq Français
    Vous allez nous reposter votre pavé tous les jours ?

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  55. Deux remarques
    La première concernant la dissuasion nucléaire:
    1) Comme vous le signalez, celle ci n'a pas empêchée des défaites majeures de puissances nucléaires au cours de l'histoire, donc la possession de la bombe n'est peut être pas suffisante pour survivre.
    2) l'idée de la dissuasion repose sur le suicide collectif ce qui serait un échec de la défense. On peut imaginer, dans quelques dizaines d'années que plusieurs possesseurs de l'arme atomique "coexistent" en ce bas monde. Je fais une hypothèse gratuite un de ces possesseurs décide de s'en prendre à la France en attaquant sur une cité unique, par une arme tirée de sous marin ou prépositionnée (!) dans le contexte actuel on accuserait la Russie, et il serait tentant de répondre...mais les sous marins français naviguent physiquement dans les mêmes eaux que ceux des anglais et américains, du fait des caractéristiques proche des missiles porteurs. Il n'est pas sûr que les satellites d'alerte avancée puissent permettre d'identifier le tireur à partir de sous marins (de toutes façon on n'a pas ce type de satellites) donc, face à un départ de missile visant la Russie, la réponse russe risque d'être pour les français, les anglais et les américains (!) du fait de l'impossibilité de détecter l'agresseur avec certitude.
    Corolaire avant de répondre si Cholet se fait griller, on demandera aux américains s'ils veulent mourir. Pas sûrs qu'ils partagent les données des satellites en ce cas précis. Bref la dissuasion c'est fantasque (et d'efficacité médiocre)

    La seconde concerne notre capacité de réponse classique à une atteinte à notre territoire: la majorité de la population (moi y compris) ne sait se servir d'une arme basique, alors que celles ci demandent maintenant une forte technicité et entraînement. Il faudrait du temps pour former ces civils à un conflit d'ampleur mais l'expérience suisse peut donner des idées.
    Concernant les opérations extérieures (Isis, mali...) soit on arrive à avoir une armée professionnelle de 50.000 combattants (ce serait déjà très difficile) soit on laisse tomber ce type d'interventions en se recentrant sur l'Europe.....ce qui reste une décision politique.
    De toutes façons nous manquons d'hommes pour contrôler seuls le Monde ;)

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    1. Ce gloubi-boulga (ou ce salmigondis, si vous préférez) est à l'image du choix de son pseudo...

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    2. Re: Le Coq Français 28/01 12:08
      "il n'y a eu encore aucun conflit entre des puissances nucléaires"

      Il faut croire que votre actualité s'est arrêtée avant 1969. Car, il y a déjà eu 2 conflits directs entre puissances nucléaires :
      1. conflit frontalier sino-soviétique en 1969, d'abord le long d'un affluent du fleuve Amour, puis aux environs de Khabarovsk.
      2. conflit indo-pakistanais toujours d'actualité (tout particulièrement dans la Vallée du Cachemire), mais avec une phase très "chaude" lors de la Guerre de Kargil en 1999, et d'autres confrontations armées (par ex. 2001-2002).

      Un peu d'attention aux affaires du monde et un peu de mémoire évitent de se ridiculiser quand on s'arroge le rôle du "Sage".

      Fabrice

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    3. On peut rajouter également le conflit larvé entre l'Inde et La Chine qui a fait 20 morts côté indiens récemment (côté chinois on ne sait pas). Les soldats ne sont pas armés à cet endroit pour que ça ne dégénère pas et se battent à coup de bâton et de pierres.
      Alors quand on les présente comme alliés avec la Russie, ça me fait rire ....
      L'Inde et la Chine sont concurrents frontaliers et économiques.

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  56. @ Le Coq Français
    Ici, tout le monde sait lire et a déjà lu votre post.
    Si personne n'a répondu, c'est que vous n'êtes plus crédible depuis longtemps.

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  57. Cette efficacité médiocre comme vous écrivez fait que personne n'utilise le nucléaire. Les faits prouvent que cela est efficace.

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    1. La Russie va nous démontrer par l'absurde que le nucléaire est inutilisable et que l'on peut la grignoter sans souci. (elle est partie pour une défaite militaire ou un nul vaseux)

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    2. (Aparté : Etes-vous le Zorglub de BDÂ ou un homonyme ?)

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    3. Négatif capitaine ; je ne trempe ma nouille qu'en zone saine!

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    4. Mais difficile d'emprunter le surnom de Zorglub et d'ignorer LE Zorglub : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zorglub

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    5. Le premier tome s'appelant, "Z" comme Zorglub ! si c'est fortuit, c'est amusant !
      espérons ne pas être à notre rout zorglhommisés !

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  58. +1 avec UK-Reine
    Juste un exemple :
    " On peut se demander ou logeraient les soldats en cas de mobilisation élargie."
    Dans des gymnases, des entrepôts...
    Des casernes? La bonne idée! Et on les met sur Google Map de façon a ce que l'ennemi puisse avoir les coordonnées directement, pour programmer ses missiles!
    Makiivka, ça suffit pas, comme exemple?

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  59. @Coq
    Makiivka... Ben voyons, il suffirait de mettre un panneau "Quartier Maréchal de Saxe" à l'entrée de la caserne, et voilà, plus de risque de bombardement?
    Vous n'êtes qu'un bouffon.

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  60. Communiqué Ministère de la défense du Royaume Uni 28 janvier

    La Russie a très probablement subi plus de 300 victimes lors d'une frappe contre le logement des troupes à Makiivka près de la ville de Donetsk le 1er janvier 2023. Nous estimons que la majorité a probablement été tuée ou portée disparue, plutôt que blessée.
    Suite à la frappe, le ministère russe de la Défense a pris la rare décision de reconnaître publiquement qu'il avait subi des pertes, faisant état de 89 morts.
    Les responsables russes ont probablement estimé qu'il n'était pas viable d'éviter les commentaires face aux critiques généralisées des commandants russes au sujet de l'incident.
    La différence entre le nombre de victimes reconnu par la Russie et le vrai total probable met en évidence la présence omniprésente de la désinformation dans les annonces publiques russes.
    Cela résulte généralement d'une combinaison de mensonges délibérés autorisés par les hauts dirigeants et de la communication de rapports inexacts par des fonctionnaires plus subalternes, désireux de minimiser leurs échecs dans la culture russe du "blâme et du limogeage".

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    1. Pour compléter, "Chaque fois que les Ukrainiens tueront 50 soldats russes dans une frappe HIMARS, nous dirons que nous avons touchés 250 soldats ukrainiens dans une autre frappe" -Igor Konachenkov, Porte parole de l'armée russe"

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  61. @Boris /!\ ne pas oublier que le but de l'UK haine est que l'EU se viande. Sans l'énergie bon marché le carrosse industriel allemand sera une citrouille! c'est la vengeance du Brexit!

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  62. Toujours super intéressant... et inquiétant. Quant à savoir si le fait de faire l'armée ou non influe sur la rationalité des décisions, celles des 30 dernières années montrent qu'il n'y a aucun lien puisque certains politiques avaient fait l'armée ce qui ne les a pas empêché de prendre de mauvaises décisions...
    En fait on devrait obliger les politiques à jouer à civilization 4 ( pas les autres : les IA sont à la ramasse), cela leur ferait une simulation qui leur ferait comprendre la maxime " si tu veux la paix prépare la guerre".
    D'ailleurs, il y a 7 ans j'avais fait un scénario qui ferait largement comprendre à des personnes qui favorisent l'économie comment une puissance dont l'objectif est la domination peut joyeusement vous écraser...
    ( Lien du scénario si ça intéresse : Alternative Earth - https://forums.civfanatics.com/threads/alternative-earth-1000.575518/)

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    1. Scénario livrseque pour la prise de Taiwan par la chine en paralysant au préalable les usa, il y a eu des auteurs visionnaires. ."Occupation Seattle 1 Marée Rouge - Chris Kennedy

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  63. @Coq
    Vous n'avez rien démontré du tout, sombre crétin!
    Vous ne comprenez pas que les endroits où l'on place des soldats doivent être discrets et gardés secrets pour éviter ce qui est arrivé à Makiivka?
    Que les casernes sont, potentiellement, des cibles identifiées, localisées et que c'est par la que toute frappe commence?
    Vous avez l'après midi pour y réfléchir, en espérant que ça vous laissera le temps de comprendre ce qu'on vous répond.

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  64. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  65. @Chapon FRançais
    lorsque l'armée ukrainienne a détruit le bâtiment de l'école professionnelle et technique de Makiïvka, dans lequel se trouvaient des soldats russes mobilisés.

    Ah bon c'était une école ? Ou les soldats russes passaient de manière pacifique leur certificat de fin d'études soldatesques ?
    Parce que si ce qu'on dit est vrai et qu'ils y logeaient, c'était une caserne ....par destination.
    Rassurez-moi vous n'avez pas fait toute votre scolarité dans une caserne ? Ce qui expliquerait tout.
    Votre ton hargneux, votre mauvaise foi crasse, j'en passe et des meilleures ...

    Je crois qu'on vient de découvrir une nouvelle espèce : le "bouffon à grande gueule" qui a raté une marche de l'évolution...

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  66. @ Intermittent : il s'agissait des locaux d'un lycée technologique - ou équivalent chez nous. Période de vacances donc école fermée de toute manière. Comme d'habitude, les militaires rus utilisaient certains lieux particuliers pour se protéger type écoles-hopitaux etc (ils accusent systématiquement les Ukr. de faire ce que, eux, font)
    A propos d'accuser les autres de faire ce qu'on fait soi-même, c'est une tactique que Goëbbels conseillait, et second conseil : un même mensonge répété à l'envie, jusqu'à ce que tout le monde y croit ... je viens de lire ça à l'instant et ça m'a vraiment rappelé les tactiques employées par les russes.

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  67. @Isaty
    Je sais que initialement c'était une école. Encore heureux que les Russe n'aient pas obligé les éléves à y rester partiellement.
    Ils en sont capables ....
    Ce qui m'énerve chez Le Coq c'est qu'il met l'accent sur le fait que les Ukrainiens ont frappé une école, alors qu'elle était vide d'élèves et pleine de soldats.
    Alors que les Russes bombardent quotidiennement les civils ukrainiens
    Ce que j'ai lu aussi c'est que les gradés russes n'y logeaient pas et que certains soldats avaient relevé les risques et que la hiérarchie les avaient fait taire ...

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  68. Mais si c'était une école : les soldats russes y suivaient même un cours sur la géolocalisation à l'aide des téléphones portables.
    Attention les enfants : on sort tous son portable et on appelle Natacha. Un, deux, trois... BOUM

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  69. Mais si c'était une école. Les soldats russes y suivaient même un cours sur la géolocalisation à l'aide des portables.
    Attention les enfants, on sort tous son appareil et on appelle Natacha. Un, deux, trois,..... BOUM

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  71. une fois de plus, le @coq nous livre un pensum fort long, indigeste et très jargonneux
    pour le fond, je serai partisan de ne pas lui répondre car lui répondre c'est nourrir en lui son sentiment d'importance
    il a peut découvert l'existence de chatIA et nous fourni des réponses aux questions qu'il à soumis à ce logiciel

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  72. Le Desk-russie nouveau est sorti

    https://mailchi.mp/desk-russie/desk-russie-n-48

    Un journaliste de DW a demandé aux moscovites ce qu'ils pensent de la livraison de chars à l'Ukraine

    https://twitter.com/Gerashchenko_en/status/1619358009301295104?t=07yQmaB6hc8DPSPZHAfEOw&s=19

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